Lylie_blanche
Ambiance
Installée face à son bureau, volets fermés pour conserver cette fraîcheur qui tend à manquer ces jours-ci, Renarde se pose et songe. Si le temps se dérobe, lui semble si précieux, c'est sûrement que clientèle ne manque pas. Pourtant, suite à une passe qui avait rendue sa gorge plus douloureuse qu'à l'accoutumée, courtisane se fait plus discrète. Calme lui manque, tout autant que les ouvrages et Sa présence. Accoudée au bureau, menton posé à même la patte renarde, crinière ondulée sous la chaleur qui se love à son cou et à son derme, un sourire s'étire. Plume est saisie, trempée à même l'encre alors qu'un vélin est caressé pour y lover quelques mots. Si elle ne peut être avec lui, aujourd'hui, elle saura sans conteste se rappeler sa présence d'une manière tout aussi singulière que ce collier niché à son cou.
Je ne saurai exprimer cette envie qui me ronge à cet instant, celle de confesser tout ce qui se trame entre mes tempes pour combler, une absence involontaire. La Votre.
Peut être est-ce là, l'occasion de poser sur le vélin, l'origine de ce lien, de cette dépendance qui me lie à Vous et dont Vous n'avez de cesse de Vous repaître.
Je me suis installée à Montpellier pour y exercer le métier de courtisane indépendante. La ville joui d'une réputation volage, marquée par le stupre et les murs légères. Une ville de perdition où une courtisane peut aisément évoluer à sa guise. J'arpentais les ruelles et plus encore, m'attardais dans ces tavernes pour y séduire quelques clients et espérer planter mes crocs vipérins à leur derme pour en extraire le vice. Dire que je suis douée pour cela, serait une preuve de vanité et pourtant, comment peut-il en être autrement quand depuis mes 5 printemps, je n'ai été vouée qu'à ça. Vendue, captive d'un lupanar de qualité, j'ai laissé ces courtisanes expertes et mon propriétaire m'apprendre l'art de la séduction, du vice et stupre. Je les côtoyais tous les jours, tous les soirs. Mes tempes étaient pleines de ces conseils, de ces ordres, de ces images et de ce désir qui peu à peu s'est forgé, naturellement comme une évidence.
Etre dévouée, offerte, possédée par un Homme pour lui offrir cette perdition tant désirée. Etre à ses yeux, un objet damné et brûlant contre et dans lequel, il se perd.
Durant des années, je ne me suis jamais posée la question de ce qui existait sous le masque de la courtisane, sous le doux prénom de Blanche. En grandissant, je me suis retrouvée confrontée à une amertume étrange. Une crise qui s'est manifestée à force de passe et sous les remarques, lassées de ces consurs usées par le métier. « Ils ne possèdent que le corps de Blanche..Ne l'oublie jamais Lylie. Reste toi-même » . Je n'aurai jamais cru que cette simple phrase serait à même de susciter ce trouble, cette amertume et cette rancur. Sans me connaître vraiment, sans savoir qui se cachait sous le masque de Blanche, je me suis persuadée qu'il me fallait protéger Lylie de ce stupre et de ces élans mâles, conquérants et orgueilleux.
Cette dualité, ce conflit, Vous avez su le déceler à travers des échanges, des pleurs et des mots brutaux qui n'avaient vocation qu'à briser ses croyances dérisoires et étouffantes.
Blanche la courtisane, épanouie dans le vice et dans cet Abandon.
Lylie l'incomplète, cette part qui n'a jamais été mise en avant et qui méprisait les hommes. Refusant jusqu'à s'offrir à eux, gratuitement de peur d'être souillée.
De tout cela, tu as su déceler le faux du vrai, provoquer mes sens et mettre à mal mes barrières. Mes croyances qui pourtant me semblaient évidentes, limpides, cohérentes.
Vous me savez jeune et c'est ce recul et cette maturité qui Vous a permis de mieux aborder la perle que je suis devenue.
Grâce à Vous, je me sais enfin..Assumée. Libérée d'un poids, d'une rancur, d'une fierté mal placée.
Je ne crains plus désormais de me cacher sous une excuse, sous les traits de Blanche pour être celle que Vous avez éveillée..élevée.
Votre Soumise qui porte désormais le nom de Lisa.
Mots se perdent, confidences d'une Soumise. Introspection hâtive et maladroite d'une jeune femme qui fût crée courtisane pour les Hommes et qui se découvrit, Soumise pour son propre plaisir.
_________________
Installée face à son bureau, volets fermés pour conserver cette fraîcheur qui tend à manquer ces jours-ci, Renarde se pose et songe. Si le temps se dérobe, lui semble si précieux, c'est sûrement que clientèle ne manque pas. Pourtant, suite à une passe qui avait rendue sa gorge plus douloureuse qu'à l'accoutumée, courtisane se fait plus discrète. Calme lui manque, tout autant que les ouvrages et Sa présence. Accoudée au bureau, menton posé à même la patte renarde, crinière ondulée sous la chaleur qui se love à son cou et à son derme, un sourire s'étire. Plume est saisie, trempée à même l'encre alors qu'un vélin est caressé pour y lover quelques mots. Si elle ne peut être avec lui, aujourd'hui, elle saura sans conteste se rappeler sa présence d'une manière tout aussi singulière que ce collier niché à son cou.
Je ne saurai exprimer cette envie qui me ronge à cet instant, celle de confesser tout ce qui se trame entre mes tempes pour combler, une absence involontaire. La Votre.
Peut être est-ce là, l'occasion de poser sur le vélin, l'origine de ce lien, de cette dépendance qui me lie à Vous et dont Vous n'avez de cesse de Vous repaître.
Je me suis installée à Montpellier pour y exercer le métier de courtisane indépendante. La ville joui d'une réputation volage, marquée par le stupre et les murs légères. Une ville de perdition où une courtisane peut aisément évoluer à sa guise. J'arpentais les ruelles et plus encore, m'attardais dans ces tavernes pour y séduire quelques clients et espérer planter mes crocs vipérins à leur derme pour en extraire le vice. Dire que je suis douée pour cela, serait une preuve de vanité et pourtant, comment peut-il en être autrement quand depuis mes 5 printemps, je n'ai été vouée qu'à ça. Vendue, captive d'un lupanar de qualité, j'ai laissé ces courtisanes expertes et mon propriétaire m'apprendre l'art de la séduction, du vice et stupre. Je les côtoyais tous les jours, tous les soirs. Mes tempes étaient pleines de ces conseils, de ces ordres, de ces images et de ce désir qui peu à peu s'est forgé, naturellement comme une évidence.
Etre dévouée, offerte, possédée par un Homme pour lui offrir cette perdition tant désirée. Etre à ses yeux, un objet damné et brûlant contre et dans lequel, il se perd.
Durant des années, je ne me suis jamais posée la question de ce qui existait sous le masque de la courtisane, sous le doux prénom de Blanche. En grandissant, je me suis retrouvée confrontée à une amertume étrange. Une crise qui s'est manifestée à force de passe et sous les remarques, lassées de ces consurs usées par le métier. « Ils ne possèdent que le corps de Blanche..Ne l'oublie jamais Lylie. Reste toi-même » . Je n'aurai jamais cru que cette simple phrase serait à même de susciter ce trouble, cette amertume et cette rancur. Sans me connaître vraiment, sans savoir qui se cachait sous le masque de Blanche, je me suis persuadée qu'il me fallait protéger Lylie de ce stupre et de ces élans mâles, conquérants et orgueilleux.
Cette dualité, ce conflit, Vous avez su le déceler à travers des échanges, des pleurs et des mots brutaux qui n'avaient vocation qu'à briser ses croyances dérisoires et étouffantes.
Blanche la courtisane, épanouie dans le vice et dans cet Abandon.
Lylie l'incomplète, cette part qui n'a jamais été mise en avant et qui méprisait les hommes. Refusant jusqu'à s'offrir à eux, gratuitement de peur d'être souillée.
De tout cela, tu as su déceler le faux du vrai, provoquer mes sens et mettre à mal mes barrières. Mes croyances qui pourtant me semblaient évidentes, limpides, cohérentes.
Vous me savez jeune et c'est ce recul et cette maturité qui Vous a permis de mieux aborder la perle que je suis devenue.
Grâce à Vous, je me sais enfin..Assumée. Libérée d'un poids, d'une rancur, d'une fierté mal placée.
Je ne crains plus désormais de me cacher sous une excuse, sous les traits de Blanche pour être celle que Vous avez éveillée..élevée.
Votre Soumise qui porte désormais le nom de Lisa.
Mots se perdent, confidences d'une Soumise. Introspection hâtive et maladroite d'une jeune femme qui fût crée courtisane pour les Hommes et qui se découvrit, Soumise pour son propre plaisir.
_________________