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[RP] Deviens Elle pour moi.

Tire_laine
      Paris, début juillet 1467.


    Sa gorge était sèche et ses mains moitent. Une anxiété grandissante formait une boule dans sa poitrine et il avait la sensation de suffoquer. Une flamme brillante luisait au fond de ces yeux. Étincelante, éblouissante, dangereuse. Il devait à tous pris l'apaiser. L'éteindre. Danser avec elle jusqu'à épuisement, alors seulement il reprendrait contenance, il reprendrait le cours de sa vie.

    Il lui avait été difficile ces derniers jours de faire illusion. Alors pour masquer son trouble il avait enchaîné blague vaseuse, acrobatie, allant même jusqu'à accepté un combat au corps à corps avec une femme. Lui qui jamais ne levée la main sur une femme. Mais les temps était ce que'ils était et le blond avait besoin de faire sortir ce mal. D'apaiser cette flamme qui brûlait son âme avant qu'elle ne prennent le contrôle de son corps et ne fasse d'autres victime.
    Si Lobelia avait réussi pour un soir à l'apaiser en réalisant avec une exactitude surprenante un portrait au fusain de celle qu'il aimait tant, la douleur ne fut que plus vive, quand, sortie de sa douce rêverie le manque se fit plus cruel encore.

    Il ne jouait plus les équilibristes mais avait entamé la chute libre jusqu'au pays de la folie, et cette fois le lapin blanc ne pourrai pas le guider vers la sortie.
    Il lui fallait un exutoire et vite. Une façon de se libérer de ce mal qui le rongé avant qu'il regrette ces prochains actes.

    Et son exutoire devait être rousse, belle, sensuelle et consentante. Le dernier critères était le plus important, autant que le premier en fait. La première et dernière fois qu'il avait pris une femme de force… ma foi c'était à cause de cela qu'il se trouvait ici à présent.

    Ici, c'était à Paris, devant la porte d'un appartement plutôt luxueux dont il s'apprêtait à heurté la porte. Le bouche a oreille était une des choses les plus puissantes dans la capitale et quand il avait commencé a questionner mendiant et prostituée de bas étage, indiquant l'objet de son désir, on lui avait très vite indiqué l'adresse d'une rouquine qui conviendrait parfaitement à ses critères. Adresse fut échangé contre quelques écus de récompense.

    Les coups sur la porte sont donnés, et c'est fiévreux qu'il espère que la belle qui viendra lui ouvrir sera à la hauteur de ses espérances
    .

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Lylie_blanche
Chaleur est étouffante, il faut le dire en cette saisons estivale. Les volets avaient donc été fermés pour profiter des bienfaits de l'ombre et de ce air, quand bien même, fins qui viendraient à s'y engouffrer. Son meilleure allié n'était autre que ce baquet qu'elle avait empli d'une eau tempérée, bien qu'un peu fraîche. Entre deux bouffées de chaleurs, ce dernier devenait un soulagement.

Nichée dans son repaire, Renarde finit de se préparer au cas où, un client viendrait à sa rencontre. C'était l'un des avantages de cette indépendance qu'elle avait su conserver après une négociation des plus sournoise. Elle avait donc pu garder cette chambre et grâce à quelques passes fructueuses, lui offrir d'avantages de confort. Ainsi, dès l'entrée, le client découvrait une pièce large recouverte d'un parquet entretenu. Deux parties se distinguaient. Celle de gauche, comprenait une couche de qualité, napée de quelques étoffes plus modestes, une table de chevet, une armoire comprenant quelques vices et une vasque. Celle de droite, dont la séparation était marquée par deux paravents et quelques décorations légères, donnait sur cette salle d'eau improvisée. Les volets fermés laissaient quant à eux passer quelques lignes de lumières qui offraient à la pièce, une ambiance intimiste et douce. Loin d'elle l'envie de plonger la chambre dans une obscurité malsaine, mais plutôt de conserver fraîcheur et sensualité.

Pour l'occasion, la tenue avait été choisie, légère. Des bas blancs relevés de rubans pourpres noués à ses cuisses, une robe bleutée proche du corps composée d'un tissu des plus légers pour ne pas l'oppresser et pour apprécier au mieux les volutes, crinière renarde avait été relevée. Le derme, comme à son habitude était marqué d'un fragrance d'abricot, printanière et suffisamment délicat pour ne pas être entêtant.

Posée sur la couche, livre en main, courtisane améliore son savoir faire et ses connaissances au travers de récits indécents de contrebande. Puis, porte est heurtée, annonçant l'arrivée d'un client. Livre est rangée dans l'armoire, robe arrangée, joues pincées et lippes pincées pour les rendre plus pulpeuses et rosées et corps s'avance.

Porte s'ouvre à clef et sourire s'étire en observant l'homme qui se dresse devant elle. La première impression est la plus importante tant pour Renarde que pour le client. Elle se doit de jauger, de deviner qui se cache sous un masque en peu de temps. Parfois les déductions acquises par l'expérience sont bonnes mais elle n'est jamais à l'abri d'une surprise. L'homme lui semble avoir la quarantaine, une barbe et une chevelure un peu soignée mais pas trop, une balafre importante sur le faciès et une lueur, étrange, au fond de ce regard.

D'un geste, elle l'invite à entrer dans ce cocon vipérin alors qu'elle conserve ce sourire agréable aux lippes.

Je vous en prie, entrez. Je m'appelle, Blanche. Vous voulez que je vous offre un godet d'eau fraîche..Pour..commencer ? Malice se devine, Renarde alors qu'elle se fait attentionnée comme à son habitude, préférant s'appliquer sur cette entrée en matière tout en suggérant qu'il ne vient pas ici, pour enfiler des perles...

Corps se rapproche de la table de chevet pour s'emparer d'un pichet et d'un godet pour le servir alors qu'elle avoue au cours de sa démarche, un corps menu, fin..Gracile. De ceux que l'on craint de briser et qui pourtant, suggère une féminité délicate et sensuelle.

C'est la première fois que je vous rencontre...

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Tire_laine
    La porte s'ouvre et le Blond vacille en regardant la jeune femme. On ne lui a pas mentit, elle sera parfaite. Le souffle court, il prend la peine de la détailler. Chassant, d'un geste de la main inutile, l'image de sa femme qui s'impose à son esprit. Il déglutit avec difficulté luttant pour ne pas se montrer trop familier avec la belle. Il ne voulait pas l'effrayer. Il ne voulait pas lui faire du mal comme il en avait fait à l'italienne. Il ressent soudain une honte de se tenir là devant elle, de devoir lui avouer dans quelques minutes l'objet de sa visite. Mais déjà sa main tremble et il sent que sa folie ne va pas tarder à prendre le dessus sur sa raison. Il doit lui expliquer avant de se laisser posséder par elle. Elle doit comprendre pour mieux le guider alors jusqu'à ce qu'il reprenne pied. Dans quelque insistant ma jolie je ne serai plus moi, et je te laisserai les commandes de mon esprit. En attendant je dois résister une dernière fois. Il ferme les yeux quelques secondes pour répondre contenance. Se concentre sur leur différence pour retarder l'inévitable. Elle était jeune. Plus qu'il ne l'aurait crue et ces yeux azur était différent des émeraudes de sa femme. Mais tant pis, il fera avec. De toute façon jamais il ne trouvera son sosi. Et cela était sûrement bien ainsi. Au lieu d'avancer, d'aller de l'avant avec une autre, le blond s'obstine à s'accrocher à cette amour disparu. Ça en est pathétique. Ces yeux bleus de nouveau s'ouvrent pour se planter dans ceux de la jeune femme. Malgré leur différence, elle était au-delà de ces espérances. La taille fine, le cheveux légèrement ondulé et les taches de rousseur feront parfaitement illusion et il devait l'avouer elle avait de nombreux points communs avec Elle. Il arrivera à passer outre son jeune âge.

    Sous son invitation il pénétra dans l'appartement et embrassa du regard la décoration appréciant la finesse des lieux, bien loin des décors sombres des bordels. L'environnement rendrait sa demande moins saugrenue. Après avoir avancé de quelques pas, la porte se referme derrière eux, créant ainsi une bulle propice aux confidences. Il hocha la tête avec nonchalance au verre d'eau proposé. Son corps réclame quelque chose de plus fort, mais pour le moment l'eau était une bonne idée. Il fallait qu'il garde la tête froide. Ses yeux se posent sur sa taille fine et gracile tandis que ces hanches vacillent sensuellement à chaque pas jusqu'à la table de chevet. Le blond passe une main dans ces cheveux gênés et se décide enfin à desserrer les lèvres quand elle s'approche pour lui tendre le verre. De nouveau le visage de sa femme se superpose au sein et il manque de peu de faire échapper le verre en le saisissant. Le rattrapant de justesse il s'excuse et bafouille. La proximité avec la rouquine rend l'air lourd et palpable. Il sent une goutte de sueur glissé le long de sa tempe pour se perdre dans sa barbe. Il boit une gorgée pour se donner contenance, parfaitement conscient de passer pour un de ces cinglés névrosés aux yeux de la catin. Mais au fond, c'est ce qu'il était non ?
    Se raclant la gorge il lui répondit enfin.


      - C'est la première fois en effet. Excusez moi de débarquer chez vous sans prévenir mais… pour dire vrai… j'ai besoin de votre aide...et, enfin… je ne pouvais pas attendre plus longtemps.


    De névrosé voilà qu'il passe à présent pour un homme en manque d'amour. Pourtant il n'en ai rien, mais si le corps est satisfait, il lui manque quelques choses d'essentiel pour son âme. Alors qu'il veut poser le verre sur la table la plus proche de lui, le sourire bien trop grand de sa femme s'impose de nouveau à son esprit. Il est de plus en plus proche de basculer. Sa main tremble et le verre derrape, se brise sur le sol en millier d'éclat. Le blond est confu, bafouille des excuses et se baisse pour ramasser les morceaux. Il peine à garder son équilibre mais le bruit du verre brisé lui a octroyé quelques minutes supplémentaires de lucidité. Dos à la rousse, il retrouve un peu ses esprits. Assez pour poursuivre avec plus d'aplomb :

      - Pardonnez moi pour le verre, et je dois avouer que j'ai été troublé par votre beauté, j'en ai oublié les bonnes manières, je ne me suis pas présenté. Jean. Je m'appelle Jean.


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Lylie_blanche
Attentive, elle l'est tant à son trouble qu'à ces gestes qui se font tremblants, à cette voix chargée d'une émotion qu'elle ne soupçonne pas. L'homme semble marqué par la surprise mais également par autre chose, qu'elle ne parvient pas à déceler et à entendre. Timidité ? Il ne semble pourtant pas homme à ignorer comment aborder une femme. Quoique.

Sous une maladresse éveillée, le verre se brise et attise l'esprit de la Renarde. L'apaiser, le tranquilliser. Apaiser d'ores et déjà, ce trouble qui semble le ronger et se répandre telle une gangrène sur les gestes mâles. Échine fait volte face pour se rapprocher de Jean, main se porte sur son épaule alors qu'elle le voit déjà récolter le fruit de son mal pour en cacher les lambeaux.

Jean.. Voix s'élève, douce alors qu'elle se penche à son tour pour interrompre les gestes et le ménage en cours. Main portée à l'épaule, coule jusqu'à l'arête de sa mâchoire, effleurant la barbe blonde pour l'inviter à redresser le visage.

Laissez, je vous en prie. Il ne tient qu'à nous, d'éviter les éclats. La servante les débarrassera plus tard. Le sourire s'étire à ses lippes, cherchant volontairement à le rassurer et lui insuffler cette bienveillance au parfum de printemps et de jeunesse. Nulle servante pourtant, sinon ses propres dextres qui, une fois la passe finit s'activeront, modestes.

Suivez-moi.. L'échine se redresse alors que contact vient d'être entamé à son derme mâle. Les doigts légers se lient aux siens, à cette poigne ferme pour l'inviter à la suivre quand finalement, elle vient se poser sur le bord de la couche et l'incite à en faire autant.

Son propre verre lui est tendu alors qu'elle vient porter la main captive, vers sa propre cuisse. Elle provoque le contact, plus encore l'affinité pour espérer mettre à mal une timidité par des gestes familiers à tout homme. Main mâle et liée, reste donc à sa cuisse sous cette initiative renarde et rassurante.

Vous disiez avoir besoin d'aide. S'agit d'une demande particulière ? Azurs se heurtent aux siens. Lylie prend le temps de se poser et plus encore d'apaiser les maux mâles. De plus, cette dernière trempait depuis peu dans certaines activités mal honnêtes sur Montpellier. Alors, désormais, en plus de ces passes...Il lui arrivait de s'éloigner de ces sentiers charnels.

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Tire_laine
    Jean. Son nom, ainsi prononcé, avec cette douceur dans la voix. Le blond perd pied, et dans un murmure quasiment inaudible il répond doucement : Elisabeth…
    Sa main se pose sur ces épaules, se perd dans sa barbe pour lui relever la mâchoire. Elle n'est plus Blanche à cette instant elle est déjà Elisabeth. Il hurle intérieurement quand la douleur à son coeur se fait plus forte. Comprimé, compressé, l'étau se resserre comme pour faire exploser cette organe. Aucun répit, aucune pitié. Sa main qui se lie à la sienne en un contact aussi doux que brûlant, il n'entend pas les mots qui suivent et, comme un fantôme marchant derrière son propre corps, il la suit, docile, pour s'asseoir sur le lit.

    Le verre tendu n'est pas vu, il n'est pas saisit, seule sa main prisonnière de la sienne compte. Les gestes sont suivis du regard, et quand la main est posé sur la cuisse, celle ci est directement caresser, comme un besoin. Un drogué en manque de cam, la peau est touché et la cuisse pressé.
    Le Blond n'a pas pour habitude cette gêne qui l'habite ce soir. Face à d'autres femmes il est entreprenant, charmeur et charmant. Mais les autres ne sont pas Elle. Elle peut l'être en revanche et c'est pour cela qui se trouve ici en cette soirée. Pour lui demander d'être Elle. Pour pouvoir l'aimer encore une fois malgré la mort qui les sépare. Son amour pour elle a survécu à la mort, aux années.

    A la question posée, perplexité est offert, il mets quelques instants à reprendre ces esprits. A se rendre compte qu'il n'est pas auprès de sa femme. Pourtant il n'arrive pas pour autant à comprendre ou il est, ni qui elle est. Et, juste avant qu'il ne vrille définitivement, il a seulement le temps de murmurer
    :

      - Elisabeth. Devient Elle pour moi.


    Puis son regard se voile. Voilà qu'il a atterri aux pays des merveilles. Il n'est pas dans l'appartement d'une catin du nom de Blanche non, il est à présent chez lui près de sa femme, quelques heures avant que leur filles ne rentrent, à ce moment de la soirée ou ils peuvent savourer un moment d'intimité.

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Lylie_blanche
Le trouble est visible à ses traits mâles, à ses doigts qui pressent sa chair comme pour ne plus jamais être abandonnée par cette dernière. Ce trouble à un nom, celui d'une femme Elisabeth. Le regard azur se teint d'une bienveillance qu'elle n'a que trop rarement pour ses clients. Celle qui lui rappelle que certaines demandes ne sont pas toutes teintées d'un vice malsain. Si elle ignore tout du passif de Jean, de ce qui a causé son attachement et son trouble à l'annonce de ce prénom, elle se doute que cette demande n'est pas anodine. Elle inspire, acquiesce et vient reposer le verre d'eau contre la table de chevet. Un léger silence est marqué alors qu'elle l'observe, lui et ce mal qui semble le corrompre. Elle ignore si cette Elisabeth est une sœur, une mère, une servante ou bien une épouse. Quoiqu'il en soit, il lui semble évident que cette dernière n'est plus de ce monde ou bien qu'elle est et demeure inaccessible. Alors, face à cette demande, elle se doit d'être plus précise pour incarner au mieux, celle qu'il attend.

Doucement, la main libre et gracile se porte sur l'épaule mâle pour l'inviter à s'allonger sur la couche et à prendre ses aises quand, complice et désormais familière, elle vient se blottir contre lui. Visage se niche dans le creux d'une épaule quand la main vient se perdre sur les liens de sa chemise pour la défaire légèrement et lui laisser ainsi l'occasion de dessiner quelques arabesques à son derme qu'elle découvre pour la première fois. Pour l'aider à se familiariser avec sa peau laiteuse, elle vient s'interrompre et remonte délicatement le bas de sa robe pour le porter à mi-cuisse. Main mâle est cherchée et posée là, directement contre le soyeux de sa peau au parfum délicat d'abricot. Cette peau douce, elle l'entretient au quotidien par divers soins, gommages, huiles et une coquetterie qui justifie en outre, son besoin grandissant de moyens et de richesse quitte à s'associer à quelques hommes des bas fonds.

Blottie contre lui comme une intimité retrouvée, elle l'observe et vient replonger sa main au torse pour reprendre sa découverte du derme.

Décris la moi...Son odeur, ses mots, le ton de sa voix, ses attitudes et habitudes..la douceur de ses caresses, sa complicité avec toi, le son de son rire, la façon dont elle t'appelait, te parlait.....

Là était la différence entre putain et courtisane. Les demandes quand bien même variées se devaient d'être traitées avec attention, délicatesse et surtout, professionnalisme. Surtout ce genre de demande, si particulière...

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Tire_laine
    Sa main caresse sa peau si douce, va et vient du bout des doigts sur la cuisse offerte. Geste répétitif, propice à la libération de l’esprit. Allongé contre elle il vient quérir son corps contre le siens tandis que son visage se perd dans le creux de son cou. Parfum de la peau est senti tandis que ces lèvres viennent effleurer la clavicule. Ses yeux se ferment sur les mots murmurés, Blond se laisse guidé par la voix dans ces souvenirs. Il sourit doucement, lorsque que le visage de sa femme apparaît devant lui, souriante comme toujours, elle tourne dans sa robe verte, assorti à ces yeux et lui fait signe de la rejoindre alors qu'il résiste pour la forme, sachant pertinemment qu'il la suivrait au bout du monde. Gorge se serre et larmes sont ravalés quand l'être idéalisé par les années est décrite, malgré tout fidèle à la réalité.

      - Elle était si belle, si douce. Ses yeux verts en amande était légèrement trop grand pour son visage... on aurait dit qu'ils avaient gardé cette émerveillement qu'on les enfants… Elle s'ébahissait devant tout est n'importe quoi. C'était pénible, souvent je la pressé, on ne pouvait faire un pas sans qu'elle ne s'exclame avec entrain : " oh regarde Jean une grenouille !"


    Jean sourit à ces souvenirs mais alors que les lippes s'étirent, une larme unique roule sur joue et vient s'échouer dans sa barbe.

      - J'étais incapable alors de garder un air sérieux quand son sourire, lui aussi bien trop grand pour son visage venait retrousser son nez. Je prenais alors le temps de m'extasier à mon tour devant cette pauvre grenouille. Elle me gratifiée alors d'un baisé…


    Souvenirs laisse sa place à un autre. Ils sont sous un sol pleureur, il vient de la demander en mariage, et, sans sous il lui a confectionné une bague, tressant les branches tombante de l'arbre. Elle a dit oui et ils sont là, allongé sous l'arbre, elle dans ces bras, il la serre contre elle et en écho à ce souvenir la main du blond glisse dans le creux des reins de la courtisane, son visage quitte son cou et joue est caresser du revers de la mais, sourire est offert quand ses doigts se posent sur les tâches de rousseur, doigt après doigt tâches sont effleuré et il s'amuse en commentant.

      - Elle aussi avait ces tâches. Partout sur le visage. Elle me disait qu'une nouvelle tâche apparaissait à chaque je t'aime que je lui murmurer. Alors je le lui répétais encore et encore pour qu'aucune parcelle de sa peau ne soit épargner. Cela l'amusait. Elle aimait rire…


    Regard se voile de nouveau, et sourire disparaît soudain quand il ajoute plus sombre.

      - Pourtant malgré ses rires il avait une tristesse dans son regard que jamais je n'ai sut effacer. J'étais un bien piètre mari je dois l'avouer. Infidèle, absent… elle avait bien trop d'empathie. Elle pleurait face aux malheurs des autres, elle donnait tout ce qu'elle avait aux plus démunis bien que nous même n'avions presque rien, et quand il me prenait l'envie d'hausser le ton, alors la colère luisait dans son regard et j'avais droit à un flot ininterrompue de parole, de leçon de morale. Mais jamais elle n'arrivait au bout de celle ci. Elle était bien trop belle ainsi fâché. Je ne pouvais m'empêcher de la portée sur notre lit pour lui faire l'amour avec passion. Elle se débattait pour la forme, me répéter que je n'étais qu'un sale pervers, mais alors sa colère disparaissait laissant place à son sourire et elle gloussait de plaisir lorsque je l'embrasser dans le cou…

    Caresse descende sur sa gorge, puis sur le décolleté avant de glisser sur sa taille fine.
    Folie était légèrement apaiser, trouble calmé et son regard se plante dans les azurs de Blanche.


      - Je ne veux pas que tu sois une copie conforme d'Elle. Personne ne peut l'être. Reproduire ces mimiques serait même une injure à sa mémoire, j'aimerais seulement si tu l'accepte que je te donne son noms et que je me laisse aller à mes souvenirs, que je me perde dans mes pensées en profitant de ce corps qui est le tiens.


    Regard se baisse honteux de cette demande. De ce vice qui l'anime.

      - Je sais que la demande peut paraître malsaine, et je comprendrais que tu la refuse. Mais j'en ai vraiment besoin et j'ai peur de faire du mal à une autre si mon trouble n'est pas apaiser...


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Lylie_blanche
Les mots sont écoutés, confession avouée quand l'émotion de Jean semble évidente. Si ressasser ces souvenirs semble être une tâche difficile pour ce dernier, ils permettent néanmoins à la courtisane de se faire une idée de la femme qu'il va lui falloir, incarner ou du moins, imiter. Elle en découvre d'ailleurs, la sincérité d'un Amour, la candeur et la légèreté d'un esprit délicat, l'apaisement d'un rire et sa naïveté. Mais plus encore, la passion qui aura su, d'après ces mots, apaiser les aux d'un époux absent.

Lové dans ces souvenirs, le Blond abandonne ses mains à travers des caresses plus ou moins appuyées à ses courbes. Tantôt délicate, tantôt ferme, la pulpe de ses doigts se perd à ses reins, sa taille et sa gorge. Puis, les mots s'éteignent et se muent en une demande, sincère bien que troublante. Pourtant, aucun jugement ne vient franchir ses lippes rosées.

Si réponse est attendue, elle vient la lui apporter en venant happer ses lippes mâles à travers un baiser aussi, doux qu'envieux. Sans un mot, le corps féminin se relève délicatement et vient s'asseoir sur son bassin, cuisses de part et d'autres de ce dernier. De cette position, elle l'observe avec cette tendresse et cette bienveillance qu'épouse pourrait apporter à son Autre. D'un geste, elle vient porter les mains épaisses à ses hanches graciles, enroulant le tissu de sa robe pour finalement, guider les doigts mâles pour la débarrasser.

Sous cet effeuillage, le corps laiteux et menu est avoué. Les courbes sont délicates et fragiles, en apparence. Les monts sont fermes, ronds, surmontés de pointes rosés quand la gorge avoue un port de tête, rappelant celui d'une courtisane assurée, voir, rassurée par son éducation et son savoir faire. Les boucles rousses se perdent quant à elle, sur les épaules et le derme tâché de tâches de son. Robe est reposée sur la couche, sans plus de cérémonie quand elle vient plier l'échine pour se rapprocher de son buste. Intimité est crée, teintée d'une familiarité qu'elle souhaite lui souffler pour l'apaiser.

Et si...Tu venais..embrasser mon cou, Jean.. Le tutoiement est de rigueur, volontairement alors que regard est presque, protecteur à son encontre. Si elle ignore ce qui a causé la disparition de Sa femme, cette crainte ou ce trouble qui l'habite, Lylie, n'y perçoit elle..Que le désir d'un veuf de se rappeler les courbes et l'Amour d'une femme, trop vite arrachée de ses bras.

Ainsi, doucement, elle défait entièrement la chemise mâle pour avouer un corps musclé, marqué par la vie. Si Jean est plus âgé, il n'en reste pas moins bien bâti et cela était agréable car, courtisane, appréciait d'avantage les hommes mûres aux jouvenceaux.

Le sourire s'étire, malicieux, alors qu'elle dessine des arabesques à son derme avant de défaire, ceinture de ses braies sans hâte. Après tout, l'épouse était aimante, candide, quand bien même passionnée..Alors, elle agit comme elle l'aurait fait, si elle avait été..Elle..Incarnant alors, sans complexe, une..femme, probablement...enterrée.

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