--Dobrovit
Burnes... Fermenter... Eau de vie... C'est parfois curieux comme quelques mots peuvent faire trembler un homme. Dobrovit tenait le plus fièrement possible son épée entre ses mains et suivait ses compagnons de la section "Est". Les terres de Saulx étaient vastes et pas vraiment entretenues par endroit, les recherches seraient plus que compliquées. Pourtant le moscovite y mettait du sien, faisant mine de scruter parmi les branchages, sursautant parfois lorsqu'un petit animal s'enfuyait à leur approche. Au bout de quelques temps de marche intensive, Massovitch ordonna que le groupe se sépare pour améliorer les recherches. Le jeune soldat s'empressa de quitter le groupe pour pouvoir flâner en paix dans les bois de Saulx.
Si il n'y aurait la menace continuelle d'être pourchassé par le vicomte propriétaire des lieux, Dobrovit se serait à coup sûr enfui de ce groupe de mercenaires pour vivre en pleine nature, en plein domaine du nobliau. La compagnie de Dame Nature est bien plus belle que l'odeur de la mort. Alors qu'il réfléchissait à la tête que ferait le vicomte s'il venait à quitter son rang si indigne, un chant se fit soudainement entendre, faible couinement parmi celui des oiseaux. Une femme chantait... Elle avait certainement pris le domaine pour une scène mais la suite allait se révéler du genre plutôt dramatique. Evidemment que les pensées premières du russe à propos d'une éventuelle fuite s'en allèrent une fois qu'il se fut approché de la provenance du son. La femme semblait préparer à manger, et à côté d'elle un homme s'occupait d'une bête morte. Immédiatement, le russe leva son épée bien haut, et se rua sur les deux personnes, dans un hurlement
- RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !
La raison lui aurait conseillé de prévenir ses acolytes mais il en était apparemment dénué.
Si il n'y aurait la menace continuelle d'être pourchassé par le vicomte propriétaire des lieux, Dobrovit se serait à coup sûr enfui de ce groupe de mercenaires pour vivre en pleine nature, en plein domaine du nobliau. La compagnie de Dame Nature est bien plus belle que l'odeur de la mort. Alors qu'il réfléchissait à la tête que ferait le vicomte s'il venait à quitter son rang si indigne, un chant se fit soudainement entendre, faible couinement parmi celui des oiseaux. Une femme chantait... Elle avait certainement pris le domaine pour une scène mais la suite allait se révéler du genre plutôt dramatique. Evidemment que les pensées premières du russe à propos d'une éventuelle fuite s'en allèrent une fois qu'il se fut approché de la provenance du son. La femme semblait préparer à manger, et à côté d'elle un homme s'occupait d'une bête morte. Immédiatement, le russe leva son épée bien haut, et se rua sur les deux personnes, dans un hurlement
- RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !
La raison lui aurait conseillé de prévenir ses acolytes mais il en était apparemment dénué.