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[RP] Gannat - Gymnase découvert Alalà !

Alexandre_serna
La Seigneurie de Gannat qui voyait son troisième Seigneur s'intéressé à elle ?
Déjà ! Absolument.
Rick de la Serna-Harispe, auquel avait succédé Korydwen de la Serna-Marigny, à laquelle avait succédé Timothée de la Serna-Marigny.
Une Terre marquée par trois Serna aux inventions différentes.
Rick avait fondé le prieuré qui dorénavant portait son nom puisqu'il avait été fini après sa mort.
Korydwen avait fondé le dispensaire dans la moitié du château soit dans l'aile Rick de la Serna-Harispe et enfin la partie pour les ventrières dont le nom était encore en réflexion.
Alexandre aurait naturellement suggéré les Ventrières Serna.
Alexandre en était d'ailleurs le Premier médecin et... La dernière invention Serna ?
Le gymnase découvert Alalà!
Cette partie venait de Timothée.
Autant dire que l'Histoire Serna avait laissé sa trace à Gannat, et que la co-Intendante Carmen avait aussi à dire dans la gestion et les comptes de Gannat.
Finalement, aux yeux de la Mesnie, Gannat était à tout le monde enfin presque tout le monde.

Alexandre observait la cour intérieur du château, qui s'avérait en fait être le fameux Gymnase.
Et quoi de mieux que d'organiser une petite cérémonie d'ouverture.
Il s'imaginait courir avec la flamme venant d'Athènes et d'illuminer le brasero central.
Il avait le droit de rêver après tout non ?
Le Thessalo-Hispanique lui avait laissé carte blanche pour organiser l'ouverture, alors à quoi avait pensé Alexandre ?
A une magnifique course de chevaux, avec les plus belles montures ? FAUX !
Il avait songé à... Une course en sac !
C'était une excellente idée selon lui et il serait ravi de voir les participants, sans compter que cela donnerait du travail aux couturiers de la Seigneurie, il avait passé quelques commandes.

Son affiche en main, il la placarda à plusieurs endroits, enfin "son" il n'y avait qu'une version, mais elle était en nombre ultra conséquent, il en mit une sur la porte du château, sur les panneaux du village, partout.
Parce qu'après tout, les participants allaient s'amuser, mais les malades incurables allaient pouvoir suivre la course depuis leur chambre !
Et ça c'était pas partout que cela se produisait !




Il n'y avait plus q'à attendre maintenant.
Aujourd'hui c'était Gannat au centre de l'attention Sernienne.
Sans compter que...
Le nom du gymnase risquait possiblement d'attirer les curieux parce que oui pourquoi Alalà ?
Mystèèèèère !

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Intendant de Servon en attendant de devenir Seigneur.
Alexandre_serna


Mahaut ! Mahaut !
Aaaah mais elle n'est jamais là quand on a besoin d'elle.
Mahaut !


Lesceline promenait sa lourde silhouette dans les communs du château, les mains sur les hanches, elle cherchait la jeune Mahaut.
La journée d'inauguration allait bientôt débuté et si il n'y avait pas de paella cela n'irait pas.
Pas la paella au sens moderne du terme, mais plus au sens médiéval-latin.
Un repas préparé dans une poêle.
Et une poêle il en fallait une sur mesure et dans ce cas-là à qui demander ?
Au forgeron !
Une belle poêle de cuivre.
Mais ce n'était pas le tout, maintenant que la poêle était arrivée, il fallait se mettre à l'ouvrage.
Finalement, elle tomba sur Mahaut qui s'était fait alpaguer par le valet de chambre.
Encore là à conter fleurette celui-là.
A l'aide de son torchon, elle s'approcha du duo et commença à l'agiter non loin de la tête du chenapan.


Ca n'va pas d'conter fleurette un jour si important ! Oust ! Oust ! Bas les pattes !
Allez ! T'as bien autre chose à faire Va-t-en-loin !

Mon prénom c'est Valentin. Tu le sais très bien Lesceline !


Et bien pour aujourd'hui cela sera Va-t-en-loin !
Je te rappelle que tu as un feu à allumer dans la cour avec l'installation du support pour la poêle !
Siméon doit t'aider ! Ou qu'il est encore celui-là !


Lesceline allait y laisser la peau, tant de chose à faire et tout le monde disparaissait ! Et pourtant ils n'allaient pas recevoir la Reyne des Anglois !
Elle laissa donc Va-t-en-loin chercher le Siméon et elle attrapa Mahaut qui avait encore des étoiles dans les yeux !
Quel beau parleur ce Va-t-en-loin.


Mahaut ! Je te rappelle que notre premier Seigneur était Curé !
Il est hors de question que tu ! Tu vois ce que je veux dire !


Trainant la pauvre Mahaut qui n'avait toujours pas ouvert la bouche dans la cuisine, Lesceline réfléchissait à ce qu'elle allait devoir préparer pour cette paella.
C'est que le Serna lui avait commandé un plat original !
Il fallait du blé sec, auquel on ajoutait du piment d’Espelette que l'on faisait préalablement cuir dans une marmite d'eau, ensuite il fallait récupérer les grains, les mettre de côté.
Cela avait été fait au tout début du matin, bien la première fois qu'elle n'utiliserait pas les grains de blé en les transformant en farine.
Ils avaient liquidé trois poules qui était maintenant découpé en morceaux, des oignons de Trebons et quoi d'autres encore ?
Le fameux chorizo hispanique qui était gardé précieusement et puis des pois !
Rien que cela, avec un peu de gingembre et d'huile d'olive.


Bien Mahaut rassemblons tous les éléments pour la recette et nous verrons cela dans le gymnase découvert.
Trois Serna et trois Seigneurs des plus différents ! Que la paix soit avec les deux premiers !


Elle se signa, Mahaut toujours sous le charme du brave Va-t-en-loin, suivait les directives en se trompant légèrement ?
Heureusement, Lesceline vérifiait tout derrière elle.
Finalement les paniers pleins, elles quittèrent la cuisine par une porte qui donnait directement sur la cour, un avantage.
Le feu crépitait et la poêle n'attendait plus qu'une chose.
L'amphore d'huile fut versée dans la poêle, cela sentait délicieusement l'huile d'olive.
Lesceline et Mahaut jetèrent dans l'huile chaude les oignons et la viande, il n'y avait plus à remuer avec une longue cuillère de bois.
Les premiers participants pourraient ainsi être accueilli par cette douce odeur de Soleil hispanique en plein Auvergne.

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Intendant de Servon en attendant de devenir Seigneur.
Watson
Je suis l'un des plus vieux chiens du cheptel Serna.
Cela fait des années que je suis mes maîtres et ils sont de sacrés baroudeurs et c'est assez rare qu'ils restent longtemps au même endroit.
Mes pattes sont vieilles maintenant et me déplacer est moins aisé, surtout quand les jeunes chiens sont là, comme Charlie ou Vatan, ils sont vraiment épuisants.
Je préfère vivre une vie tranquille : dormir devant une cheminée, manger les restes des petits humains quand ils n'aiment pas.
Dormir sous la table quand César mange est une véritable bonne affaire.

Ce jour-là, je dormais sur la peau de bête devant un bon feu, la peau sentait encore fort l'animal, mais les humains ne devaient pas être indisposés.
Moi non plus, j'y glissais ma truffe et j'adorais !
Cependant, une odeur vint m'attraper la truffe et m'éveilla, cela sentait bon !
J'observai autour de moi, je ne voyais pas de nourriture, je me décidais donc à abandonner ma place très confortable de chien retraité pour suivre l'odeur.

La truffe en l'air je naviguais dans les couloirs du château, je m'arrêtais parfois pour mieux renifler.
Finalement mes pas me menèrent dehors.
Dehors ?
Par tous les Saints !
Pourquoi dehors ?
C'était encore l'hiver, certes le printemps s'annonçait doucement et la neige disparaissait.
Mais l'odeur était plus forte et surtout ma volonté faiblissait.
Je m'approchai donc de la large poêle et j'observai les humains y déposer la viande, dans l'huile chaude cela dégageait un fumet !
Mais quel fumet !
Certes je ne savais pas ce qu'était l'huile, mais j'avais capté l'histoire de la viande.
Heureusement les humains ne me mangeaient pas !
Je leur étais bien trop utile à surveiller les feux et les petits humains qui dormaient.

Je m'installe, posa mes fesses par terre, je suis assis et j'observe le manège non sans lâcher un aboiement.
Ma queue battait le sol et allait également de droite à gauche, j'étais heureux, cette odeur me réjouissait !


Woooooof !

Je signifie ainsi que je suis là et j'exige ma part avant que Charlie n'arrive, lui pouvait encore sauter pour attraper la bouffe qui pouvait être stockée en bout de planche.
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Chien de Berger de son Althiesse Alexandre.
Vif d'or de son surnom grâce à sa cape de super-héros !
Belisaire_lablanche
Gannat ! Voilà donc une énième présentation d'une des facettes des frères Serna.
Quand Belisaire reçut l'invitation la curiosité l'emporta sur la défiance. Il fallait bien avouer qu'en cette période, il devenait un brun parano en voyant des travaux d'Hercule à tout va. Il s'agissait donc de découvrir une nouvelle terre, un nouveau gymnase au nom digne des facéties d'Alexandre. Alalà ! D'où venait cette idée ? Il y avait des mystères insondables et qui, parfois, ne pouvait être révélés. Carmen fut pourtant interrogée mais là encore rien ne venant de sa fiancée satisfit la curiosité du jeune Lablanche.
Le déplacement fut assez long pourtant mais pas suffisamment il faut croire pour obtenir gains de causes.

L'arrivée était proche, Carmen enlacé, il changea cependant de sujet.

    Tu as prévu de faire la course de sac ? J'imagine la scène et je me dis qu'il y a matière à se refaire le portrait en cas de chutes. Quelque chose me dit que cette inauguration va nous offrir son lot de surprises.

Il regarde Carmen et s'apercevant qu'il venait d'affirmer une évidence ses lippes allèrent déposer un doux baiser avant de reprendre.
    Oui, je sais. Avec ton frère cela coule de source. Mais bon quand même...

Un sixième sens, le flair ... appelez cela comme vous voulez mais il supposait qu'il pouvait y avoir anguille sous roche.

Une fois sur place, il aida Carmen a descendre du carosse avant d'apercevoir le maître des lieux.


    Bonjour Alexandre. Alors quelle surprise êtes vous en train de nous réserver ? En tous les cas je suis très heureux de vous revoir.

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Alexandre_serna
Il observait d'un oeil l'agitation de la part de la partie cuisine, non sans être ravi de voir un plat encore plus original que la raclette et la fondue de son anniversaire.
Un plat digne de leur Hispanie, alors oui il aurait pu tout aussi bien concocté un repas digne des grecs antiques en l'honneur de ce fameux Gymnase, mais chaque chose en son temps.
Il commençait à avoir l'estomac qui le taquinait, cela sentait bon cette fameuse huile d'olive, cette huile qui venait de La Serna.
Ce beau village que Matthis avait vu, le seul de cette génération de Serna à s'y être rendu, Alexandre le jalousait un peu.
Au loin, il vit un carrosse, enfin...
Par la large porte de bois qui ouvrait sur la Seigneurie, le coche pouvait entrer, il s'avança pour découvrir qui se présenterait en premier lieu.
Il vit Belisaire descendre le premier, il espérait qu'il serait gentilhomme, sinon il serait obligé d'aller chercher Epine pour le provoquer en duel ici-même ou Carmen se trouvait être l'Intendante.


Madame l'Intendante de Gannat !
Soyez la bienvenue !
N'vous inquiétez pas ; Gannat a déjà le nez dans les livres des comptes vous n'aurez pas à le faire aujourd'hui.


Il s'inclina, non pas pour faire une révérence, quoi que si, mais surtout pour cacher un fou rire naissant.
Il se demandait si Belisaire savait qu'elle était l'Intendante ici.
Il se redressa avec un large sourire avant de se tourner vers Belisaire.


Belisaire ! Belisaire ! Belisaire !
Une surprise ?
Mais si je vous le dis : cela ne sera plus une surprise !
Soyez le bienvenu à Gannat !
Troisième et dernière terre du Chef Serna en Bourbonnais-Auvergne !
Je crois que vous êtes déjà familier de Cournon d'Auvergne et de Mirefleurs.
Gannat !
Que vous dire sur Gannat ?
Seigneurie de notre défunt Rick de la Serna-Harispe, il y a fondé le Prieuré !
Une partie du château abrite un dispensaire ! Si vous regardez aux fenêtres vous verrez bien du monde !
Et enfin : le gymnase !
Trois Serna, trois choses importantes.


Une inauguration uniquement ?
Non, il avait aussi prévu une petite surprise et pour cela, il devait encore voir un petit truc.
Il avait peut-être...
Oui peut-être pensé que la paella pouvait être une paella de fiançailles après tout ?
Mais pour l'heure il ne dit rien !
Non cela viendrait en temps voulu.


Alors puis-je compter sur vous deux pour la course en sac ?
Avez-vous fait bon voyage ?
Mahaut peut vous servir à boire un petit quelque chose : du vin chaud ?
De la bière locale ?
Et dernière question : une idée pour Alalà ?

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Intendant de Servon en attendant de devenir Seigneur.
Timothee
    Château de Gannat - Salle du trône


"A combien de larcin en est-il ?" Le Serna faisait les cent pas alors que son Maréchal Chef se présentaient à lui et l'entretenait d'une affaire des plus importantes. Un malfrat avait encore frappé dans la Seigneurie, sa femme s'était jetée aux pieds du Maréchal Chef pour demander la grâce de son mari.

"Cinquième."
"Hum... Malgré sa main coupée ?"
"Oui. Il dit que privé de sa senestre il ne peut plus travailler."
"Il aurait été honnête qu'il l'aurait gardé."
"Tous les métiers ne sont plus possibles, mais il y a bien des activités qu'il peut encore faire."
"C'est une fausse excuse. Il sera pendu. Parfois les hommes ne sont pas réparables."
"Vous n'avez pas peur que sa veuve se soulève ?"
"Qu'elle se soulève et elle aura la même faveur."
"Je veux dire... Qu'elle entraine les villages."
"Maréchal. Vous croyez vraiment que les villageois suivront la veuve d'un quintuple voleur ? Je fais au mieux pour que chaque paysan, chaque artisan, que chacun puisse vivre correctement. Vous croyez qu'ils apprécieraient que je laisse impuni une personne qui les dépouille et les terrorise ? Ils donnent tous leurs efforts pour la Seigneurie, la moindre des choses est que je les épargne. Quel exemple ce gredin donne-t-il ?"
"Effectivement."
"Et encore. Qu'il s'estime heureux, la pendaison sera plus douce. Alejandro lui aurait planté l'oriflamme Serna à travers le corps et l'aurait laissé mourir dans des souffrances terribles. Vous comprenez pourquoi la couleur du blason est noir ?"
"Mon dieu ! Seigneur ! Je savais que les hispaniques étaient réputés sanglant, mais visiblement c'est au-delà ce que j'imaginais."
"Il sera pendu ici."
"Ici ?"
"Je veux dire, nous accrocherons la corde à l’intérieur, au crochet de la fenêtre. Il sera debout et je le pousserai. En tombant il devrait se briser la nuque... Il pendra à la fenêtre et en direction du village. Il sera un exemple."
"Quand pensez-vous le... Pendre ?"
"Demain. Aujourd'hui j'ai l'inauguration du Gymnase. Cela ferait désordre. Prévenez sa future veuve et dites-lui... Si jamais elle se révolte, elle finira de la même façon. Ce que Dieu a uni, nul homme ne saurait le défaire."


Le chef de la Maréchaussée de Gannat le salua et s’éclipsa pour aller prévenir la future veuve. Finalement, jusqu'à Gannat la Sainte, il y avait des horreurs et certains essayaient de terroriser ici et là. Mais le Serna ne se laissait pas faire et il punissait, peut-être moins fort que son arrière-grand-père. Mais l'exemple était quand même là. Il était important de montrer que la justice était présente et qu'il en était surtout le chef de cette fameuse justice. Du haut de ses dix-sept ans, il avait finalement donné la mort à plusieurs reprises et toujours sans en informer Carmen. D'une part, la gestion de ses terres ne la concernait, sauf Bree et Gannat où elle était Intendante avec Jacques. Mais il s'arrangeait pour que les exécutions soient notées sous forme de code, ainsi Carmen - à priori - n'était pas au courant. Non pas qu'il souhaitait lui cacher pour lui cacher. Mais il savait que sa soeur n'était pas franchement "pour" donner la mort. Elle n'aimait pas, alors il ne souhaitait pas lui causer de la peine à ce sujet. Alors qu'il quittait à son tour son château pour rejoindre la cour, attiré par les odeurs et le bruit, il ne put s'empêcher de s'arrêter devant le tableau de Rick.

"Je sais... Ce que tu penses. Mais parfois il faut sacrifier un homme pour en sauver cinquante. On en causera là-haut, quand mon heure viendra."

    Gymnase découvert


Il secoua la tête, avant de pénétrer dans le Gymnase ou la cour intérieur du château, la paella commençait à cuire et l'odeur était délicieuse, il commençait à avoir faim. Il se félicita de ne pas avoir pendu aujourd'hui. Cela aurait fait désordre un pendu à sa fenêtre. Alexandre, le Maitre des Cérémonies était déjà là. Il s'approcha de lui et posa sa main sur son épaule.

"Ainsi tu cuisines déjà Belisaire."

Il s'approcha de sa soeur pour l'embrasser comme il le fallait, elle était resplendissante. Vraiment Belisaire avait un bon effet sur elle. Il lui glissa au creux de l'oreille.


"Il faudra que je te donne un tonneau de la bière de Gannat, première fois que l'on brasse."

Il s'approcha Belisaire pour lui coller un accolade.


"Alors Belisaire, prêt à subir les travaux de ce cher Alexandre ? Vous devez vous demandez pourquoi vous vous trouvez à Gannat ! Je vous rassure, après il n'y a plus de terre en Bourbonnais-Auvergne. Mais que voulez-vous ? Rick doit approuver votre future union. Et vu le soleil, je pense qu'il est plutôt d'accord."


Il sourit, dire que Rick voulait marier Carmen à un vieux. Parfois il n'avait pas que des bonnes idées ce cher oncle. Mais il était très souvent éclairé, comme le ciel ce jour-là. Gannat était particulier, c'était chez lui, sans être chez lui. Rick voulant le léguer à Carmen, mais cela n'eut point lieu, alors quelque part, il voulait que le futur couple s'y sente un peu comme chez lui.

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Belisaire_lablanche
Oui il s'appelait Belisaire et voilà qu'Alexandre jouait avec l’écho. Il sourit et tout en levant les bras.
    Certes, gardons la surprise alors. En tous les cas je vous remercie pour l'accueil.

Il écoutait attentivement ensuite la présentation des lieux et songea qu'il ne tarderait pas à en savoir beaucoup plus en temps et en heures ultérieures.
    Nous avons fait bon voyage. Enfin, je parle sous couvert de Carmen .

Il regarda sa fiancée afin de s'assurer que ses propos ne sèmeraient pas la discorde.
    Un vin chaud en ce qui me concerne et concernant la course, je vais laisser Carmen décider mais en ce qui me concerne ce sera avec plaisir.

Puis à la dernière question , il s'accorda un temps pour la réflexion avant d'apporter une réponse.
    Alalà ?!! Le cri d'un homme catastrophé ? Le cri d'une femme qui veut tuer son époux ? ... A moins qu'un castra soit dans cette affaire. Il réfléchit et tenta à nouveau une réponse.

    Un cri de guerre peut être !! Mais si oui je mets des doutes quant à ses bienfaits !

Ensuite, il vit arriver Timothé, le salua chaleureusement avant de se questionner sur la nature des travaux. Il fit cependant preuve de retenue et de discrétions.
    Prêt ? Le terme est peut être vite dit. Enfin, peut importe, je suis prêt. Il sourit et enchaîna.Dites moi tout ! Pourquoi Gannat

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Carmen_de_la_serna



    L'idée de ce stade l'avait séduite - évidemment - elle ne pourrait jamais construire un gymnase sur ses terres alors savoir que la famille allait en posséder un, la co-intendante de Gannat avait donné son accord et avait même suggéré quelques menus détails, comme des assises confortables, en effet son expérience dans les gradins au Tekken, lui avait légèrement déplu - Alors elle espère que celui-ci saura contenter participants et spectateur... Bon pour la course de sac, l'idée l'avait laissé perplexe, elle s'attendait à bien d'autre épreuve... Comme une course de quadriges ?

    Alors que le carrosse entre dans le domaine, elle songe à Rick, aux mots d'Asphodelle, qui avait essayé tant bien que mal de les réconforter.. Elle n'avait pas été la pupille exemplaire que Rick aurait voulu, mais elle s'y employait dorénavant, espérant le rendre fier dans cette vie ci. Elle demeura silencieuse une grande partie du voyage, un brin fatiguée mais aussi pensive, son oncle allait particulièrement lui manquer aujourd'hui..

    Elle se blottit dans les bras de Bélisaire, son dos contre son torse, ils occupent toute la banquette, la brune a ramassé ses jambes contre elle. Lorsqu'il la questionne sur ses intentions pour la journée, elle se dévisse le cou et sourit à sa question, pure rhétorique quand il s'agit du petit dernier de la fratrie. Il l'embrasse et elle est heureuse que le carrosse ait ralenti, elle ne pourra plus profiter de cette proximité dans quelques instants.


      "Si je participe, qui t'encouragera ? Je suis à peu près sûre qu'Alexandre à un travaux herculéen pour toi, aujourd'hui."


    Le carrosse s'arrête, elle ponctue d'un baiser avant de le regarder sortir. Rapidement Alexandre, en hôte exemplaire, les accueille, sa main dans celle de Bélisaire, elle sort du coche, un doux sourire aux lèvres.

      "Bonjour mon frère. Je suis ravie de séjourner à Gannat, et si tu dis que je n'ai pas à vérifier les comptes, alors me voilà satisfaite - Mais si je dois sortir Tim de force des livres et bouliers, cela pourrait être fâcheux..."


    Elle n'avait effectivement point dit à Bélisaire le lien qu'elle avait avec Gannat, ni les responsabilités qu'elle y avait. Rick lui avait destiné cette terre, mais sa bâtardise, l'empêcha de faire un tel don à Carmen, qui était loin d'être capable de s'occuper d'une terre, Hanna et elle sortaient tout juste du couvent parisien.. Il avait mieux fallu que Kory s'en occupe, la comtesse savait y faire. Les émeraudes passent en revu, les vitraux du prieuré, la promenade du dispensaire et enfin le gymnase, un bel ouvrage.. Elle opine doucement du chef.

      "Je vais encourager mon fiancé, sauf si tu venais à manquer de participant."

    Carmen leur sourit avec bienveillance et se dirige vers Mahaut, pour les laisser discuter et saisir un verre de vin chaud pour son fiancé, un autre pour elle. C'est alors que Tim arrive, elle sourit au baiser qu'il pose sur son front, il était le seul à pouvoir l'embrasser comme leur mère le faisait.

      "Ainsi tu cuisines déjà Belisaire.

      - Alexandre n'a de cesse de vouloir le torturer.. Vivement qu'il soit en âge pour un mariage, que je lui rende la pareille.."


    Elle rit et pose son regard sur Alexandre, essayant de déceler une gêne à ses mots, mais rien.. Visiblement le temps des amours n'avait pas encore bourgeonné chez le dernier de la Quarte.

      "Il faudra que je te donne un tonneau de la bière de Gannat, première fois que l'on brasse.

      - Ce n'est pas ce que je préfère, mais peut-être que Bélisaire ? Aimes-tu la bière ?"


    Timothée confirme avec une joie non dissimulée, qu'un énième travaux aura lieu ce jour, elle pose sa main dans le dos de Bélisaire et porte son verre de vin à ses lèvres. Elle n'a aucune idée, et ses frères se gardent bien de partager leurs petits secrets à ce sujet.. Et ils ont raison, car bien évidemment, elle les partagerait avec Bélisaire pour qu'il puisse se préparer pour chacun d'eux. Mais la Serna est confiante, son fiancé va les épater, d'ailleurs pour sûr que sa question sur Gannat allait plaire à ses frères, montrer de l'intérêt aux membres de la famille présents, ou passés, faisait toujours son petit effet, pour Carmen ce fut un frisson, elle espérait que Rick en serait la cause et qu'il était ainsi venu la saluer... Un fin sourire, l'émotion sans doute.. Elle cale son verre pour dissimuler son trouble et s'impatiente soudain en portant son regard vers les portes de l'enceinte, le coche d'Hanna et des quelques membres de la Mesnie montoise semblait avoir pris du retard.


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Alexandre_serna
Il se frottait les mains enfin intérieurement et dans son crâne, cela n'était pas visible, mais il se réjouissait de prendre en traitre les trois présents, les deux Serna et le Lablanche.
Cela risquait d'être très amusant et comme l'esprit était bon enfant.
Alors qu'il songeait à cela, il vit son frère s'en venir.
Il prit un air des plus offusqué.


Quoi ?
Moi ? Cuisiner Belisaire ?
Je n'oserai pas, surtout avec Carmen.


En vrai, il pourrait oser, mais pour le moment en attendant le reste des invités, il resta tranquille.
Alexandre, avant de s'éloigner prit soin de répondre à Belisaire avec un large sourire.


Alors !
Alalà est la déesse mineur personnifiant le cri de guerre, dans le Panthéon Grec.
Alors comme le Gymnase est là où l'on s'entraine pour devenir un grand guerrier cela s'y prêtait bien.

Fier d'avoir retenu l'explication de Timothée, il la récitait naturellement et avec un large sourire.
Belisaire avait presque deviné, cela valait bien un verre de vin chaud.
Ce que Mahaut apportait du vin chaud aux deux nouveaux arrivants, il répondit à Carmen.


Hé bien, Belisaire, Timothée, moi, et puis normalement les Walburghe mais bon...
Ils doivent faire des pauses pipi avec tous les enfants !
Tu pourras encourager Belisaire mais aussi éventuellement recoudre les blessés.


Dangereux ?
Non non !
Puis il se tourna pour faire un signe à un petit garçon qui regardait par la fenêtre.


On doit offrir un beau spectacle aux malades.
Pour les divertir.


De qui venait l'idée ?
Il ne saurait le dire, peut-être que cela était Rick qui avait donné l'idée durant une nuit ?
Il sourit à cette idée.
Ne souhaitant pas répondre pour Gannat, il s'excusa pour aller chercher des peintures dont une qu'il offrirait.
Il avait été très sérieux pour pour ce qu'il souhaitait offrir en présent de fiançailles, il avait pris soin de croquer Carmen et Belisaire discrètement à chaque fois.
Et puis pour la pause il avait embauché, Timothée pour faire la posture de devant et puis pour Carmen, il avait demandé à Aurélia de monter sur le cheval.
Ainsi cela pourrait l'aider et pour les visages ?
Il avait utilisé ses croquis.

Il sortit avec la première peinture dans les mains, il était aidé par Jacques qui portait un premier chevalet.
Alexandre le gratifia d'un large sourire avant de déposer l'oeuvre.


Je vous présente : Promenade dans les plaines de St Michel.


~ Promenade dans les plaines de St Michel ~


Il continua son manège avec un premier tableau pour le chef de famille, aidé par Jacques, il posa la nouvelle oeuvre.

Pour marquer la première guerre de Timothée Titus Valerianos, je vous présente campement sous la pluie.


~ Campement sous la pluie ~


Une nouvelle fois le duo sort pour sortir une nouvelle toile et la proposer au public.
Cette fois Alexandre est mort de rire parce que vraiment, cela avait été drôle à peindre.


Inspiration normande Timothée Titus Valerianos guerroyant.


~ Inspiration normande Timothée Titus Valerianos guerroyant. ~


La suite ?
La suite était risible !
Alexandre s'approcha de Timothée et lui noua un foulard sur les yeux.


Pour les deux derniers tableaux, la beauté est si...
Eblouissante que je préfère que tu les découvres en même temps !
Pour ne pas divulguer la grandeur de ces oeuvres, je ne dévoilerai pas leurs noms.
Je vais aussi bander les yeux des autres.


Mais en s'éloignant de Timothée, Alexandre mit son index sur sa bouche pour montrer qu'il ne fallait pas demander pourquoi il ne mettait pas de foulard.
Il comptait bien laisser les autres découvrir ces belles oeuvres.
Après tout c'est Timothée qu'il cherchait à piéger.


Et voilà !
Plus personne ne voit rien.


Se retenir de rire était difficile, heureusement qu'il pouvait éclater de rire dans le château, il essayait d'imaginer la tête de Timothée en découvrant les oeuvres !
Il sort avec le premier tableau, précédé par Jacques toujours qui porte le chevalet et Alexandre pose fièrement le tableau sous le regard des présents non aveuglés.



~ Madame de La Serna-Marigny annonçant à son cher époux qu'elle a l'intention d'acheter une nouvelle robe bleu roi. Le prix pour le roi - de votre bleu ? ~


Il avait tellement envie de rire, qu'il devait mettre sa main devant sa bouche pour la maintenir fermer.
Il avait juste omis de préciser qu'avant la course, il y aurait un vernissage.
Mais si il dévoilait tout, nulle surprise il y aurait.
Il se précipita en direction du château pour éclater de rire avant d'attraper l'autre tableau et en voyant un troisième il se dit qu'il en avait oublié un !
Bon il l'ajouterait à la fin.
Il déposa celui-là et espérait vraiment que le public voyant n'éclaterait pas de rire.
Parce que sinon cela pourrait influencer Timothée.



~ Timothée Titus Valerianos : "Mordiable je suis en train de signer ma ruine"~


Voilà, j'ai déposé les deux tableaux.
Mais attendez, j'en ai oublié un troisième.
Je vais vite le chercher !


Et hop le dernier tableau.
Il le pose et sourit avant de dire.


Celui-là je peux donner le nom : Timothée Titus Valerianos le Sanguinaire demande pardon.


~ Timothée Titus Valerianos le Sanguinaire demande pardon ~


Il se frotta les mains et observa les personnes pouvant encore voir.

Je vous dirai quand découvrir vos vos yeux.

Il attendit pour laisser aux autres le temps de s'en remettre et puis finalement.

Vous pouvez retirer le foulard !
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Intendant de Servon en attendant de devenir Seigneur.
Timothee
Observateur ? Il fallait l'être, il appréciait ce château autant qu'il le découvrait. La Seigneurie peut-être la moins connue, encore que Bree pouvait faire concurrence. Que dire sur Gannat ? Il resta pensif un instant, il avait souri aux propos de Carmen. Alexandre torturer ? Alors que pourrait-elle dire de lui ? Il torturait beaucoup dans ses geôles, il punissait tragiquement et ce souvent. La loi c'était lui. Il observe le ballet des verres de vin et en attrape un au passage avant de répondre à Belisaire.

"Gannat était la Seigneurie de mon oncle Rick, qui... N'aimait pas la noblesse. Un comble non ? Il a accepté son fardeau pour ses enfants, au moment de rédiger ses volontés, aucun de ses enfants ne souhaitaient de son fardeau, il a songé à Carmen et... Malheureusement du fait de sa naissance des portes lui sont à tout jamais fermées. Donc.. Il est arrivé dans ma branche et j'ai nommé Carmen Co-Intendante."


Cela ne faisait pas automatiquement de lui, le Co-Intendant, mais cela risquait de rythmer leur vie future, alors autant qu'il soit informé de la situation. Il le regarda avec un large sourire avant de le "rendre" à Carmen au sujet de la bière. Il ignorait ce qu'Alexandre avait prévu pour ce jour. Divertir les malades, il porta son regard en direction des fenêtres, il y avait des silhouettes et des figures le nez collé contre le carreau. Timothée leur sourit, il était heureux de faire ce qu'il pouvait pour ce petit peuple. Il n'avait pas de très grande noblesse, mais son sens du commerce lui permettait d'avoir peut-être plus d'argent que certains haut nobles.

Alors qu'il attendait les derniers invités, il ne savait pas vraiment qui il y aurait, il avait une vague idée. Mais ayant laissé à Alexandre carte blanche, il fallait s'attendre à tout et visiblement, cela commençait plutôt bien. Enfin... A priori, le voilà qui s'en va et qui revient avec : un tableau.


"Fichtre ! Je ne sais pas ce qui m'étonne le plus ! Que tu aies fait cette peinture ou que tu aies dessiné Carmen en robe et sur un cheval !"

Il avait envie de rire, il posa son poing sur ses lèvres pour retenir un rire, mais c'en était risible, pouvait-il demander à Carmen de reproduire la scène en vrai ? Il se tourna vers elle, mais il se demandait si en proposant l'idée il ne risquait pas de se prendre un godet dans la figure.

"Quand tu m'as parlé de présent pour les fiançailles j'imaginais autre chose. Mais... J'imagine qu'ils seront heureux de recevoir un chef d'oeuvre."

C'était un chef d'oeuvre. Fêter des fiançailles en petit comité c'était appréciable non ? Il les regarda en souriant mais voilà qu'Alexandre repartait et revenait avec encore une oeuvre ? Qu'est-ce qu'il avait pu peindre encore ? Une nouvelle scène avec Carmen et Belisaire ? Etait-ce ça le nouveau travail ? Mettre des tableaux d'Alexandre partout chez lui. Mais en observant plus finement l'ouvrage et en entendant le peintre, il s'étouffa, quelle idée de boire une gorgée de vin à ce moment-là. Il toussa légèrement avant de se reprendre.

"Je vois... Hum... Je ne sais que dire. Je suis touché et... Vraiment, je me demande comment tu as fait."

Il se souvenait des heures horribles où il prenait la pose pour qu'un artiste le peigne et Alexandre semblait avoir un don certain.

"Je le mettrai à Bree. La pluie, la Normandie..."

Alors qu'il réfléchissait devant ce fort beau tableau avec un inconnu à côté ? Non, il reconnaissait les traits d'un maitre d'armes de la Mesnie, mais il avait oublié son nom. Il redemanderait à Alexandre. C'est qu'il aurait fait si Alexandre n'avait pas disparu. Il se demandait qui serait la prochaine "victime" de l'artiste. Elles n'étaient pas mauvaises ses peintures. Alexandre revint avec... Misère. Il était de nouveau la victime et vu le rire d'Alexandre, il eut du mal à retenir le sien.

"On reste en Normandie. Heureusement que je ne me nomme point Guillaume."

Mais les paroles d'Alexandre n'eurent rien pour le rassurer, il obtempéra néanmoins en cherchant une vengeance et surtout où il mettrait ses tableaux ? Cela faisait un peu imbu de soi-même de posséder de telles oeuvres ? Il ne voyait plus rien et était dérouté, vraiment dérouté. Il attrapa son verre de vin et le dégusta non sans entendre des pas s'éloignant puis revenant, des bruits de pas et de murmure...

@jd Alex : j'ai bien rigolé. J'arrête volontairement le post ici pour laisser les autres non-masqués éventuellement réagir à la "surprise", si jamais ils ont envie de rire, murmurer comme eux voient les choses ^^

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Belisaire_lablanche
L'arrivée du frère aîné et les explications du cadet effectuées, Belisaire songeait qu'il passait l'entrée en la matière de belle manière et ce, même s'il restait des zones d'ombres. Mais, désormais habitués, et donc l'expérience aidant, il resta assez stoïque et avenant et surtout quand sa Carmen venait a confirmer son ressenti.
    "Si je participe, qui t'encouragera ? Je suis à peu près sûre qu'Alexandre à un travaux herculéen pour toi, aujourd'hui."

    Pas faux. Et il est vrai qu'il me plait d'avoir une aficionado convaincue et ayant un parti pris certain.

Traduisons les propos de Belisaire en pensées.
    *Je préfère te savoir avoir les mains libres en tant que spectatrice afin de sauter sur le premier venu qui m'entourloupe*

Bien sur il ne dira rien de tout cela au risque que son ego masculin en prenne un coup.
    "Ce n'est pas ce que je préfère, mais peut-être que Bélisaire ? Aimes-tu la bière ?"

Il sourit.
    Je ne voudrai pas passer pour un arsouille de première mais je n'ai rien contre la bière également.

Il rit avant de s'attarder sur les explications de Timothée et les surprises d'Alexandre.
Un regard surpris vers Carmen en découvrant qu'elle était co-intendante.
Puis à la vue du premier tableau il en resta bouche bée.

    C'est très beau, merci pour le premier tableau. il est magnifique.

Et bien sur, même si les modèles avaient certainement facilité la tâche à l'artiste, l'oeuvre était somme toute remarquable et appréciée à sa juste valeur. Imaginez Carmen en robe à la vue de son regard à chaque instant. L'imagination était débordante et fertile. Il lui fallut dès lors beaucoup d'efforts pour revenir à la réalité tout sourire.
    C'est un beau présent Timothée, bien inspiré. Comment dire ... Une oeuvre métaphysique empreint d'une réalité abstraite mais oh combien intéressante et sugestive.
Et là, heureusement qu'il ne s'entendait pas trop ! Bref, cette Carmen lui plaisait aussi et c'était un avant goût du plaisir qu'il aurait de la voir en robe selon les circonstances.
Quant à la suite, il ne pu s'empêcher de sourire à pleine dent.

    Et bien, et bien, remarquable à tout point de vue.
Il s'arrêta sur ces belles paroles, car déjà en voyant "Mordiable je suis en train de signer ma ruine" les larmes lui coulaient sur les joues. Tous ces efforts pour ne pas s'esclaffer ruiné tellement il riait intérieurement. il faut avouer pour sa défense que la mine qui était réaliste, trop de toute évidence. Pour garder contenance, il bu son verre difficilement.

    Et bien, il est fort !

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Carmen_de_la_serna




    L'histoire du nom du stade, lui arrache un sourire, alors que les émeraudes demeurent encore sur les portes de l'enceinte, elle gratte l'intérieur de son coude, inquiète, puis termine son verre de vin chaud, redonnant son hanap vide à Mahaut, pour un remplissage sur le fait.. "Hanna devrait déjà être là.."

    Un coche fait son entrée, elle le reconnait et soupire, soulagée, elle peut enfin accorder sa pleine attention aux garçons, "Parfait j'encouragerai donc Bélisaire et.. Hanna !"

      Plus bas à Béli, "Je veille."

    Un claquement de porte et voilà un boulet de canon qui se précipite dans ses jambes, la mère s'accroupie et câline sa fille un instant avant de l'embrasser sur le sommet de la tête et de lui souffler d'aller dire bonjour à tout le monde, ce que la fillette fit, tirant sur les manches des adultes pour qu'ils se baissent pour l'embrasser.. C'est plus une récolte qu'une tournée de bises, mais la mère ne dit mot et sourit.

      "Hmm recoudre les blessés.. Euh, j'espère bien que non.."

    Elle suit le regard de son frère à l'étage du dispensaire, et comprend mieux l'idée de la course en sac, elle sourit, ravie de la bienveillance d'Alexandre, un sourire de courte durée car si Bélisaire est enthousiasme voir charmé par la vision du tableau, la brune, elle, tire franchement la gueule.

        *C'est moi ça ! Non mais c'est quoi ce truc qu'il m'a mis.. Mon dieu Il n'y a que Béli et Zingara qui soient à leur avantage.*

    Tim ose un regard vers elle, surement pour visualiser la scène, les joues se gonflent légèrement, les lèvres pincées... cela lui fait surement passé l'envie de rire... Carmen grogne et peine à articuler tant ses dents sont serrées, "Screugneugneuh.. une robe à cheval.. du roseuh.."

    Fort heureusement, d'autres tableaux sont posés, et ils révèlent davantage à Carmen, le talent de son frère pour la peinture, Alexandre avait souvent montré son intérêt pour les tableaux, pour ce qui immortalise les souvenirs, les visages de ceux qu'ils ont aimé et qui les ont quitté. C'est donc très sérieusement qu'elle commente, "Tu as su capter le sérieux de Timothée au front."

    Timothée fait un commentaire sur la pluie normande, et récolte son dû dans les côtes.. Discrètement.. Puis Alexandre annonce qu'on va leur bander les yeux, mais finalement seul Tim aura cet honneur, et elle comprend rapidement pourquoi.. Elle se retient, mais le second tableau l'achève littéralement, elle jette un œil à Béli et Alexandre qui se retiennent tout comme les membres de la mesnie, elle sent ses épaules se secouer, sa lippe est mordue, elle tient, elle tient.. Et finalement, elle pouffe une première fois, et perdue pour perdue, c'est à gorge déployée qu'elle rit.



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Maywenn
    Au moment où la brune avait reçu l'invitation, ils étaient quelque part dans le sud du Duché à manier l'arc pour le tournoi d'Aurillac.

    La jeune femme était songeuse.
    Évidemment, elle allait y répondre et avec un grand plaisir même, elle avait d'ailleurs hâte d'en informer ses enfants, c'était une sortie prometteuse pour eux qui avaient besoin de partager du temps ensemble après ces dernières semaines d'absence.
    A vrai dire, elle se demandait si ce n'était pas non plus une belle occasion de faire rencontrer ses enfants et Lui dans un autre cadre. Ils passaient déjà du temps ensemble entre les balades et les terrains de soule mais peut-être que sous un autre éclairage ils pourront mieux s'apprivoiser.
    Rien d’ostentatoire, aucune annonce particulière, juste le plaisir de partager une journée, dans un cadre serein, entre amis, en confiance... avec un grain de folie évidemment.

    Elle se pinça les lèvres, tiraillée entre diverses pensées, divers sentiments, revivre ce n'est pas si simple et ce n'est pas sans douleur, c'est un peu comme une naissance avec les matières visqueuses en moins... heureusement.
    Ne trouvant réponse, le mieux était encore d'en discuter avec Lui. Résultat ...

    Yallah à Alalà !

    Alors oui peut-être un peu en retard, mais la ponctualité n'était pas forcément un point fort chez les Walburghes et gérer 4 enfants ce n'est pas toujours très simple...
    Quoi qu'il en soit, ce n'est pas 5 personnes qui descendirent du carrosse mais 6 avec l'invité surprise.

    D'ailleurs c'est lui qui ouvre la marche, suivit des garçons qui s'empressent de sortir et déjà à la recherche des Serna, puis sa nièce Gabrielle, et enfin la P'tite Main tenant dans ses bras sa petite perle qui fit son apparition aidé par son Secret. Gannat les voici !


    Youhouuuuuuuuuu les Sernaaa !
    Tino ! Tino tu sens ?


    Elendil renifla profondément tout en se frottant le ventre.

    Humm.... ça sent trop bon ! C'est par là !

    Et de filer avec son complice, suivit de près... de loin.... voir de très loin par le reste de la troupe.
    Dans la cour du stade, les petits chasseurs de dragon saluèrent les présents, une bise une poignée de main c'est suivant.


    Bonjouuuuur on est là ! Alex, Tim, tatie Carmen, oh .... salut Hanna !
    Bonjour monsieur... ah mais on s'est déjà vu mais je me souviens plus de ton nom...pardon.


    Il se souvenait de l'avoir rencontré aux vendanges mais ça faisait déjà quelques mois, et avait bien des choses dans son esprit à cette époque.
    Puis il regarda autour de lui, le stade, quelque chose sur le feu, et des ... tableaux ? Curieux comme un Walburghe, il s'approche et reconnait les visages.


    Han mais c'est vous !
    C'est un concours de peinture ? Je pensais qu'on allait faire une course ?


    Demanda t'il avec une pointe d'inquiétude.
    Et Après un petit laps de temps que le reste arrive, enfin, oui c'est plus long quand on a des petites jambes.
    Elle esquissa un sourire voyant toutes ces têtes bien connues, dont sa petite filleule.


    Bonjour bonjour à tous. Désolée si nous avons tardé ....
    Je me suis permise de venir accompagnée ... et ...


    Distraite par ... sérieux c'est Carmen en robe vieux rose sur la toile là ?

    ...hum ... pardon oui, je crois que vous connaissez tous Pachillou, ou presque.

    Sa main dans celle de sa petite poupée de porcelaine, elle fait le tour des bises et une poignée de main à Belissaire, ravie de le revoir.

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Timothee
Qu'est-ce que c'était amusant de voir Carmen grogner, il n'avait su dire ce qui était le plus amusant ou effrayant, la combinaison était parfaite. Sauf le coup dans les côtes, mais il saurait se venger plus tard. La vengeance étant un plat qui se dégustait froid, le Serna n'allait pas se priver bien au contraire, même si pour l'heure l'air embaumait surtout la paella en préparation. La réflexion et remarque de Belisaire sur le cadeau pour Carmen et lui en disait long, était-ce là encore, un des travaux de ce cher Alexandre ? Timothée n'étant pas dans la confidence. La vue affectée et surtout pour le moment empêchée, il tendait l'oreille pour tenter d'avoir quelques indices, mais hélas pour le moment à part le bruit d'un coche et visiblement l'arrivée d'Hanna, il n'aurait su dire ce qu'il se passait dans cette cour.

Il tournait la tête, essayant de capter quelque chose, une information audible, mais il n'entendait que des pas et des bruits d'installation de chevalet. Il en avait fabriqué combien l'artiste ? Quand soudain, il entendit un rire ! Un rire ? Comment cela un rire ?


"J'ai comme l'impression d'avoir été floué."

A l'indication d'Alexandre, il retira son bandeau et il eut le plus grand déplaisir - en un seul mot - à constater qu'il avait été le seul à avoir eu les yeux bandés. Sans oublier le rire, si cela avait été une bonne surprise il n'y aurait pas eu ce rire. Le morceau de tissu dans les mains il s'approcha pour découvrir les horreurs.

"Oh MON DIEU." Dit-il en détachant complètement toutes les syllabes. "C'est..." Il ne savait que dire, il en perdait son français, son latin et son grec. Il n'y avait pas de mot pour décrire le spectacle qui se déroulait sous ses yeux.

"C'est donc.. Mon épouse. Je serai ravi de lui montrer le jour venu." Le jour venu, oui il pourrait lui montrer et ils pourraient ainsi voir si cela ressemblait effectivement à la concernée. Puis en avisant le titre de l'oeuvre, son air auvergnat en prit un coup dans l'aile. "Un sou est un sou." Il se recula pour admirer et se demander à quel moment Alexandre avait pu imprimer dans son esprit la tronche qu'il tirait sur le tableau. Il avait certainement laissé quelque chose lui échapper, mais quoi ?

"Joie de vivre aurait tout aussi pu convenir." Il s'approcha du tableau, vraiment, les deux sujets tiraient une tronche de six pieds de long. Mais, ce n'était après tout pas complètement faux. Le Serna avait des moyens conséquents que ses fiefs lui offraient, il n'avait beau être qu'un baron, il avait su faire fortune dans le commerce et savoir que cette fortune pourrait être transformer en robes et en bijoux l'irritait quelque peu. Donc cela pouvait expliquer la tronche qu'il aurait pu tirer à son mariage. Il observa les deux tableaux, il trouvait que quelque part, ils avaient un certain charme et déployaient surtout une terrible vérité : Timothée était comme son père, il comptait ses cous, non pas qu'il soit radin, mais il était économe et ne voyait pas l'intérêt de dépenser dans certaines futilités.

Il tourna le regard sur le troisième et dernier tableau qu'il n'avait pas eu l'occasion de voir encore. Celui là relatait une "terrible" vérité. Il était effectivement ce qui s'approchait d'un "sanguinaire", il n'hésitait pas à punir de la peine capitale sur ses terres. Même si cela était souvent bien rare et pour des faits qu'il jugeait grave ; voler ses paysans par exemple. Ces travailleurs qui faisaient de ses terres ce qu'elles étaient et qui méritaient leurs paies.


"Il faut bien demander pardon au Seigneur, même après une bonne action et guider l'âme pour qu'elle se retrouve au bon endroit."

Son bras n'était que le serviteur du Très-Haut pour lui envoyer plus vite les mécréants pour qu'il exerce son jugement. Question de points de vues, certaines âmes sont perdues ici bas, alors autant les envoyer plus haut auprès de leur Créateur. Alors qu'il s'éloignait des peintures du bruit se fit entendre dans la cour. Des voix mêmes ou plutôt une voix : Elendil. Même si il ne vendait plus de journal, il en avait gardé sa voix.

"Je crois entendre Elendil, mais je n'en suis plus si sûr..." Point le temps de faire ou de dire quelque chose, voilà qu'Elendil se lançait dans les salutations diverses et variées. "Il s'agit de Belisaire." Il n'ajouta point la suite, juste pour le plaisir de leur laisser éventuellement annoncé ou pas. Ce jour semblait spécial à bien des égards puisque Maywenn arriva derrière la tribu et surtout... Surtout avec un homme. Pour les laisser terminer d'avancer, il sourit en regardant Elendil.

"C'est bien une course que nous allons faire, mais... Vois-tu Alexandre à souhaiter nous présenter ses... hum. Oeuvres ?" Oui voilà, il cherchait le mot et se demandait si à son sujet, il s'agissait bien d'oeuvre. Il s'approcha de Maywenn pour l'embrasser sur les joues !

"Ne t'inquiètes pas ma chère PréMarraine. Alexandre a su nous faire patienter. Tu as bien fait de venir accompagné, il me semble qu'Alexandre l'avait précisé dans son invitation." Il se tourna vers Alexandre, il se souvenait vaguement d'une petite plaisanterie à la fin "venir avec l'amant sans le mari ou inversement." Il s'approcha du seigneur Pachillou et lui serra la main avec chaleur, si il était présent auprès de Maywenn c'était pour une bonne raison, alors il se devait de l'accueillir très chaleureusement. Certainement l'une des premières fois qu'il croisait l'homme hors d'une mondanité de nobles.

"Seign... Pachillou, je suis heureux de vous recevoir à Gannat, Terre de mon oncle. Soyez le bienvenu." Il avait tellement l'habitude d'appeler les nobles avec leur petites particules sauf ceux qu'il connaissait soit : Maywenn, Clothilde et Athénais. C'était toujours ce "léger" problème qu'il avait ressenti avec son héritage, le fardeau de n'être "que" né pour. "Avez-vous fait bonne route ? Souhaitez-vous boire quelque chose ? Mahaut a du vin chaud, du cidre ? De la bière de Gannat aussi je crois." Puis se tournant vers Pachillou. "Vous voilà dans l'intimité de la fameuse Mesnie Serna où tout peut arriver, j'espère que vous passerez un bon moment avec nous et que..." Se tournant vers Maywenn avec un sourire. "Nous ne vous ferons pas fuir, sinon je crains que notre May-Chante ne se réveille." Il se tourna vers Belisaire, lui n'avait pas fui et pourtant, il avait ses travaux. Et quels travaux ! Puis vint le temps des présentations, il s'approcha de sa soeur, et de son futur beau-frère. "Je vous présente ma soeur Carmen-Esmée et mon... futur beau-frère Belisaire Lablanche d'Abancourt et voici ma chère petite nièce Hanna plus si petite et..."Où était donc César ? Il se tourna vers Lesceline. "Où est César ?"

C'est ce moment que choisit le dit César pour franchir la porte du château avec un panier dans lequel se trouvait quelques délicieuses choses. "Voici César, mon jeune filleul." Sans doute l'un de ses plus grands secrets.
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Cesar.
J'avais trois ans et demi bien tassé au compteur, maintenant il était temps que je me comporte comme un grand de presque 4 ans. C'est à dire, essayer d'être moins crédule quand Hanna me dit quelque chose, ce n'est pas toujours vrai ce qu'elle raconte et surtout après j'ai des espoirs, et surtout du désespoir ! Aujourd'hui, Alexandre a organisé une inauguration. Je n'ai pas compris de quoi il s'agissait, mais visiblement c'était une sorte de fête avec des gens sympathiques et surtout de la nourriture ! Je m'étais caché sous la table de la cuisine quand Mahaut et Lesceline étaient sortis de façon à récupérer de la nourriture pour moi et aussi pour Hanna car j'espérai bien qu'elle allait venir. En plus, je devais me cacher de l'affreux homme de Dieu qui s'occupait de moi et de ma prononciation, c'était épuisant de répéter le même mot encore et encore jusqu'à le dire parfaitement bien. Bizarrement quand j'avais sorti le "ta bouche" il n'avait pas été trop content et Parrain non plus. J'avais écopé du "Cabinet de Pénitence" et croyez moi c'est horrible !

Je sortis donc de ma cachette pour attraper un panier qui se trouvait sur la table et je commençais à le remplir avec les saucissons, les biscuits qui trainaient là et surtout une terrine en terre cuite qui contenait quelque chose, je l'attrapais et la portais à mon nez pour la renifler. C'était parfait ! Cela sentait bon donc cela devait être bon. En espérant que cela ne soit pas comme le fromage : plus ça pue plus c'est bon. Donc si c'est l'inverse plus ça bon moins c'est bon ? J'allais sortir, mais voilà qu'Alexandre faisait des allées et des venues pour sortir des cadres. Chouette ! On va faire de la peinture, j'adore écraser les pigments sur les toiles tendues. Je reste caché dans la cuisine, je regarde juste en passant légèrement la tête et là que vois-je ? Alexandre qui se marre. C'en est trop pour ma curiosité. Je sors avec mon panier et je marche jusqu'à la porte d'entrée ou dans mon cas de sortie du château. Oui d'ailleurs pourquoi est-ce que cela s'appelle une "porte d'entrée" on ne fait pas qu'y entrer ? Bref, encore une subtilité des adultes. Ils nous disent d'être logiques, mais ils ne le sont pas beaucoup plus. Je porte mon lourd panier et je me retrouve dans le gymnase et là je vois plein de monde.


    "Bonjour !"
J'articule bien, comme ça Monsieur l'homme de Dieu sera ravi de son travail et surtout parce que je ne voulais pas répéter pour la 325ème fois le mot "bonjour", à force de le répéter je ne le comprenais même plus ce mot, c'était étrange comme sensation. Je cherchais dans la foule mon Hanna et soudain je la vis. Je posais mon panier par terre avant de me jeter vers Hanna.

    "Hanna ! Tu es viendue !"
Comment ça ? La conjugaison est mauvaise ? Je vous rappelle que Messire Homme de Dieu m'apprend à prononcer les mots, pas encore à conjuguer et à utiliser les bons mots. Je la serre fort dans mes bras avant de me tourner vers les autres enfants, je les reconnais je les ai vu aux vendanges.

    "Tino ! Lelendil ! La pe'le !"
Oui bon ça va, j'ai oublié son prénom à la petite fille ! Je vois qu'il y a Parrain, Belisaire, Carmen, Maywenn, je les connais et soudain je découvre une autre grande personne. Un autre adulte. Jamais vu. Bon, je vais faire comme Germain m'a appris quand Parrain me planquait à l'Hostel Serna, je vais m'approcher et tendre ma main pour serrer la main comme une grande personne.

    "Bonjour moi cé César et toua ?"
Oui, on a encore du boulot avec l'homme de Dieu, mais bon difficile de tout maitriser !
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Pupille de Timothée.
3 ans et demi.
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