Dobro.mir
Tandis que la gamine se met à rendre tripes et boyaux, je pose mes mains à plat sur mes cuisses, reprenant mon souffle. Mes poumons brûlent et je crache le peu dair que javais gardé durant la traversée de la salle. Je sens la fumée, cette odeur de brûler et je comprends que Janella ait pu en avoir le cur soulevé. Moi-même ayant été brulé vif pendant quon me torturait, je ne crains plus ce genre dodeurs. Et revoilà la gamine et elle sexcuse. Jhausse les épaules. Ce nest pas moi quelle va choquer. Sérieusement, elle pense que je suis qui, le fils dun tsar aux manières trop efféminées ?
Je soupire longuement en me redressant. Et jopine de la tête lorsquelle se décide à me dire quon doit foutre le camp. Bien poupée, tu as trouvé ça toute seule ? Cette gosse a donc quelque chose dans le ciboulot, qui laurait cru. En dehors de son joli minois et le regard pénétrant dont je soupçonne même quelle nest pas conscience de ce quil peut dire aux autres, quand on la rencontre, on se dit quelle est plus sotte que ces pieds mais au final, il semblerait que je me sois trompé. Je ladmets mais je ne lui dirais pas Et elle marrache un sourire malgré ma mauvaise tête, ma peau qui commence à enfler à certains endroits lorsquelle se met en tête de vouloir me sortir de tout ce bordel. Si tu navais pas merdé, on nen serait pas là Ma bouche souvre pour laisser échapper une phrase bien mordante mais je me ravise. Je mettrais tout ce cirque sur le dos de concours de circonstance Et je plonge mes azurs dans ses aventurines lorsquelle me dit quon peut se cacher, être en sécurité. Il ny a pas à réfléchir, il faut y aller. Et comme pour lui montrer que oui je peux encore tenir sur mes guibolles, je lui chope la main pour lattirer vers le fond de la cour. Là, une ancienne poterne se dessinait discrètement mais mon regard habitué à fouiller les alentours la trouvée sans problème. Jattire Janella contre moi pour lui imposer de se taire. Je nai pas envie quon nous suive. Que chacun se démerde.
Ma main se glisse dans la nuit à la recherche dune éventuelle poignée que je pourrais faire céder. Au bout de quelques minutes je sens enfin cette rencontre tant attendue, mes doigts sagrippent au pommeau et je commence à le faire tourner. Malheureusement la porte ne veut pas souvrir. Je me colle contre et je déplace tout mon poids contre et force à nouveau. Plusieurs tentatives sont nécessaires afin de faire céder le portillon et de nous permettre de passer. A nouveau jagrippe la main de Janella et la tire brusquement dans ce passage. Et nous disparaissons dans la nuit.
Comme il faut séloigner le plus vite possible avant que les gens darmes ne pointent leur nez autant que les voisins qui vont rappliquer avec des sceaux deau, je me mets à courir sans laisser le temps à la gamine de protester. Ce soir, elle risque gros mais moi plus encore alors quelle se taise si elle désire contester car je nadmettrais aucune manifestation de ce genre. Au bout de quelques mètres, après avoir tourné quelques ruelles, je me stoppe et fais face à Janella.
- Par où maintnant ? Et cest quo ctendroit où tu veux quon scache ?
Je suis suspicieux effectivement. Mais faut avouer quelle ne ma pas donné des raisons de lui faire entièrement confiance. Même si elle avance vouloir payer sa dette, à lheure quil est je men contre fout royalement. Ce qui mintéresse vraiment cest sauver ma peau, coûte que coûte mais à condition de ne pas retomber dans un traquenard. Car à y regarder de plus près, elle est pire quun chat noir qui attire les emmerdes sans même le vouloir.
Ma main se glisse dans la sienne machinalement. Je nai pas envie de la perdre de vue. Elle connait le coin, ce qui nest presque pas mon cas et je ne désire pas quelle me plante au détour dune rue. Ce nest quune gosse après tout, elle peut changer davis. Les femmes ne font que ça elles te promettent toujours monts et merveilles pour mieux séchapper et te tourner le dos le moment venu. Mais une fois encore, ce nest pas sa virginité qui mintéresse pour lheure cela viendra plus tard, quand on sera à labri car même si lidée venait à me prendre la tête fortement, je nallais pas la prendre en plein milieu de la rue, ici, en plein milieu de la nuit. Je finis par mapprocher delle, passe ma main libre sur sa nuque lobligeant à relever son regard vers moi puis je plonge mes mirettes dans les siennes.
- Pour lheure, jveux juste quon soit à labri. Tas rien à craindre de moi. Jpense que jte lai assez prouvé ce soir jai beau être un étranger ici, ntavise pas à essayer de mentourlouper sinon je risque dêtre très en colère et ce que, pour lheure je mets de côté c'est-à-dire ton paiement d'ta dette, j'risquerais d'changer davis et d'te prendre ici au milieu d'nulle part
Lui faire peur afin de la convaincre que je ne plaisante pas, que si elle a encore une idée tordue quelle la garde pour elle. Je veux bien être gentil, durant toute cette soirée je nai fais que cela alors un peu de reconnaissance non ? Mon pouce vient à lui caresser la joue de mes doigts ensanglantés. Il faudra que je lui demande de quoi me laver, je ne peux pas rester dans cet état Je reprends le cours de mes pensées tandis que mes doigts desserrent doucement leur prise, mon but nest vraiment pas de lui faire mal et je décide quil est temps de partir.
- Allons-y
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Je soupire longuement en me redressant. Et jopine de la tête lorsquelle se décide à me dire quon doit foutre le camp. Bien poupée, tu as trouvé ça toute seule ? Cette gosse a donc quelque chose dans le ciboulot, qui laurait cru. En dehors de son joli minois et le regard pénétrant dont je soupçonne même quelle nest pas conscience de ce quil peut dire aux autres, quand on la rencontre, on se dit quelle est plus sotte que ces pieds mais au final, il semblerait que je me sois trompé. Je ladmets mais je ne lui dirais pas Et elle marrache un sourire malgré ma mauvaise tête, ma peau qui commence à enfler à certains endroits lorsquelle se met en tête de vouloir me sortir de tout ce bordel. Si tu navais pas merdé, on nen serait pas là Ma bouche souvre pour laisser échapper une phrase bien mordante mais je me ravise. Je mettrais tout ce cirque sur le dos de concours de circonstance Et je plonge mes azurs dans ses aventurines lorsquelle me dit quon peut se cacher, être en sécurité. Il ny a pas à réfléchir, il faut y aller. Et comme pour lui montrer que oui je peux encore tenir sur mes guibolles, je lui chope la main pour lattirer vers le fond de la cour. Là, une ancienne poterne se dessinait discrètement mais mon regard habitué à fouiller les alentours la trouvée sans problème. Jattire Janella contre moi pour lui imposer de se taire. Je nai pas envie quon nous suive. Que chacun se démerde.
Ma main se glisse dans la nuit à la recherche dune éventuelle poignée que je pourrais faire céder. Au bout de quelques minutes je sens enfin cette rencontre tant attendue, mes doigts sagrippent au pommeau et je commence à le faire tourner. Malheureusement la porte ne veut pas souvrir. Je me colle contre et je déplace tout mon poids contre et force à nouveau. Plusieurs tentatives sont nécessaires afin de faire céder le portillon et de nous permettre de passer. A nouveau jagrippe la main de Janella et la tire brusquement dans ce passage. Et nous disparaissons dans la nuit.
Comme il faut séloigner le plus vite possible avant que les gens darmes ne pointent leur nez autant que les voisins qui vont rappliquer avec des sceaux deau, je me mets à courir sans laisser le temps à la gamine de protester. Ce soir, elle risque gros mais moi plus encore alors quelle se taise si elle désire contester car je nadmettrais aucune manifestation de ce genre. Au bout de quelques mètres, après avoir tourné quelques ruelles, je me stoppe et fais face à Janella.
- Par où maintnant ? Et cest quo ctendroit où tu veux quon scache ?
Je suis suspicieux effectivement. Mais faut avouer quelle ne ma pas donné des raisons de lui faire entièrement confiance. Même si elle avance vouloir payer sa dette, à lheure quil est je men contre fout royalement. Ce qui mintéresse vraiment cest sauver ma peau, coûte que coûte mais à condition de ne pas retomber dans un traquenard. Car à y regarder de plus près, elle est pire quun chat noir qui attire les emmerdes sans même le vouloir.
Ma main se glisse dans la sienne machinalement. Je nai pas envie de la perdre de vue. Elle connait le coin, ce qui nest presque pas mon cas et je ne désire pas quelle me plante au détour dune rue. Ce nest quune gosse après tout, elle peut changer davis. Les femmes ne font que ça elles te promettent toujours monts et merveilles pour mieux séchapper et te tourner le dos le moment venu. Mais une fois encore, ce nest pas sa virginité qui mintéresse pour lheure cela viendra plus tard, quand on sera à labri car même si lidée venait à me prendre la tête fortement, je nallais pas la prendre en plein milieu de la rue, ici, en plein milieu de la nuit. Je finis par mapprocher delle, passe ma main libre sur sa nuque lobligeant à relever son regard vers moi puis je plonge mes mirettes dans les siennes.
- Pour lheure, jveux juste quon soit à labri. Tas rien à craindre de moi. Jpense que jte lai assez prouvé ce soir jai beau être un étranger ici, ntavise pas à essayer de mentourlouper sinon je risque dêtre très en colère et ce que, pour lheure je mets de côté c'est-à-dire ton paiement d'ta dette, j'risquerais d'changer davis et d'te prendre ici au milieu d'nulle part
Lui faire peur afin de la convaincre que je ne plaisante pas, que si elle a encore une idée tordue quelle la garde pour elle. Je veux bien être gentil, durant toute cette soirée je nai fais que cela alors un peu de reconnaissance non ? Mon pouce vient à lui caresser la joue de mes doigts ensanglantés. Il faudra que je lui demande de quoi me laver, je ne peux pas rester dans cet état Je reprends le cours de mes pensées tandis que mes doigts desserrent doucement leur prise, mon but nest vraiment pas de lui faire mal et je décide quil est temps de partir.
- Allons-y
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