Afficher le menu
Information and comments (1)
<<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >>

[RP]Le soleil se lève au Levant...

Ixchella
Acatic - les jours passent et se ressemblent

*Mode exagération, la blonde s'imagine être cro forte!*

Un jour nouveau se levait sur un champs de bataille en pagaille. La blonde (faudra vraiment qu'on m'explique un jour le pourquoi de cette blondeur...) se tenait devant un des chiens qu'elle avait mis à terre à l'aide de sa magnifique lance au bout très pointu. Un vrai bijou cette arme. Non seulement elle servait à décorer sa hutte en temps de paix, mais elle pouvait servir à la chasse, à la pêche (c'est mieux que d'attraper les poissons avec les mains) et aussi contre les indésirables. Ça si elle pouvait même dormir avec, sûr qu'elle le ferait!
Un coup d'pied au derrière du chien qui s'enfuit en courant, et la blonde, pas peu fière d'elle-même, décida d'aller chercher un peu de repos avant de reprendre une nouvelle journée.

Quelques heures plus tard, alors que le dieu du soleil avait levé haut son astre dans le ciel, Ixchella se rendit en taverne, histoire de se détendre un peu. Tout en marchant, elle repensa à ce qui s'était passé depuis son arrivée à Ahuilizapan. Si elle avait su ce que serait sa vie depuis qu'elle avait quitté son frère... que les dieux en prennent bien soin... elle ne l'aurait probablement jamais cru. Elle aimait le clan. Voilà ce qui l'étonnait. La blonde n'était pas vraiment du genre à se soucier d'autre personne qu'elle même, et la voilà prête à donner tout ce qu'elle pouvait pour sauver son clan. Son peuple comme elle se disait.Qu'est-ce qui se passait dans sa p'tite tête de piaf pour avoir changé de la sorte? Peut-être le fait qu'elle avait donné pas mal de son temps pour essayer de faire vivre au maximum le clan. P'tète ben. Mais le résultat était là. Et elle ne laisserait pas ces saletés de chiens lui ôter ce qui lui appartenait si facilement!
Un dominion qu'elle avait entendu dire. Accepter une alliance. Si ils avaient usé d'autres moyens, la blonde n'aurait peut-être pas été contre. Après tout, ça aurait fait des alliés. Mais étaient-ce des méthodes, de virer le calpullec pour prendre sa place, promettant de laisser les élections se poursuivre et de partir une fois les dieux ayant pris leur décision de faire élire un nouveau guide, pour ensuite revenir sur leur parole et virer ze blonde d'Ahuilizapan? Difficile de faire confiance à présent.

Arf, si elle pouvait faire partie du conseil... Au moins elle saurait ce qu'il se disait en temps réel. Et pas obligée d'aller à la pêche aux informations. Faudrait qu'elle voit ce qu'il fallait faire pour avoir un siège au conseil tient, pas une mauvaise idée.
Bon, en attendant... Aller dragouiller. Longtemps qu'elle a pas eu l'occasion. Et ça détendra un peu l'atmosphère. Pour ceux qui savent apprécier. Les autres... bah... tant pis!


EDIT : tite faute
_________________
Oulaup
[Acatic]

A peine remis des blessures de la veille, les coyotes et leurs alliés, le soir même, avaient repris l’affrontement…
Face à des aztèques acharnés et très motivés, la nuit avait été longue et sanglante…
La fatigue des corps meurtris se faisait ressentir à la force des coups… moins précis, plus lents… dans les deux clans, l’œil était moins vif, les membres engourdis, la dextérité des mains et l’agilité des pieds tournait au ralenti… La vigilance était moins présente…
Même l’ennemi avait faibli… sauf ses miliciens qui, pour la plupart, étaient en grande forme… facile… Ils devaient, en partie, se renouveler chaque jour…

Mais dans les yeux de tous les guerriers, qu’ils soient d’une province ou de l’autre, continuait de briller une lueur identique à tous les braves…
Celle du courage…


Le sang neuf de la milice adverse… les Tlaxcaltèques en nombre insuffisant…
- le départ au temple de beaucoup d’entre eux, et pas des moindres, ayant érodé leurs effectifs-… avaient fait la différence…
Pas un de plus que la veille n’avait rejoint leur troupe…

C’est en sachant que la défaite les attendait, pour sûre, au bout de leur combat, que ceux de la meute et leurs partenaires entrèrent dans la bataille… Mais un ordre est un ordre et on ne discute pas les ordres des chefs… même si parfois l’envie en démange … Coûte que coûte, il fallait reprendre le calpulli… coûte que coûte ils allaient essayer…

Retour au campement des plus pénibles, se soutenant mutuellement… les uns blessés… les autres à demi inconscients… le combat avait été dur et ses effets s'en faisaient ressentir…
Echec… Défaite… Les mots résonnaient dans la tête de la Fouine …
A ssise au milieu de ses sœurs, la jeune femme attendait le retour de Sacha. Auprès de BN il s’était rendu pour discuter de la marche à suivre… Rester ? Rentrer ? L’organisation devait être sans faille…

Quand, le sourire aux lèvres, il revint en courant, Oula compris de suite et lui sauta au cou…
On rentre ?
On rentre ! Cria t-il en riant… La soulevant de terre, il se mit à tournoyer avec elle, la couvrant de baisers…

_________________
NK c'est NK et les RR's sont les RR's! NK n'est pas les RR's. Ne pas confondre!
Batonnoir
[QG]


Il était posé quelque part en train de relire la missive de la tlatoani. Quand un guerrier vint le voir pour l'informer des dernières nouvelles. Ame feline qui aurait donné l'ordre de la révolte...Batonnoir pensa à une tentative de désinformation de l'ennemi. Ensuite, montage de liste dans la province, prônant sécurité etc...


Suite à l'ouverture des négociations, les troupes Tlaxcaltèques avaient quitté Acatic comme preuve de bonne volonté. Après tout, il n'y aurait pas eu de négociations s'ils ne s'étaient pas rendus dans ce clan. Le conseil devait être en train de discuter de l'intégration de la province dans l'Empire tlaxcaltèque en qualité de première province du "Dominion". Plissant un sourcil, il fit le rapport avec ce que certains badauds appellaient "sécurité".


Hors de Tlaxcalla, point de sécurité.


Ai-je encore besoin de préciser ?
Le 10/08 par Parnasse.

_________________
Vanille
[Acatic]

Les bruits de la guerre s'estompaient, Acatic avait résisté à plusieurs jours de combats acharnés dans lesquels les guerriers des deux camps avaient mis toute leur énergie. Des négociations avaient débutées pour touver une issue au conflit.

Hier des préparatifs de départ et ce matin un semblant de vie reprenait, la plupart des guerriers de Tlaxcalla étant partis.

Des perspectives nouvelles s'offraient, il était temps de se remettre à construire et aller de l'avant. Il y avait encore beaucoup à faire mais en s'unissant les Aztèques avaient montré leur détermination et leur valeur.

Vanille remercia les Dieux de les avoir protégés mais la tristesse l'envahit en songeant à la souffrance que ce conflit avait engendrée dans tous les clans de la Province et au temps qu'il faudrait pour réparer le mal causé.

_________________
Tlatelolco
[Misantla]


Encore une fois, le soleil se couchait. Mais cette fois, peu de sang avait coulé pour sa course : la guerre lui en avait déjà donné beaucoup. A présent, il ne réclamait que celui des sacrifices.

La rénovation du temple était achevée et deux stèles avaient été dressées. L'une instruisant les enfants du panthéon des dieux, l'autre en l'honneur du renouveau du clan, instauré par la conquête tlaxcaltèque.
Un réseau de canaux irriguait des plantations et desservait des bassins. De nouveaux puits avaient été creusés et, sur les routes pavées, nulle boue ne dévalait plus. Dans les tavernes et les maisons de plaisirs, les nahuas, débarassés de la tutelle aztèque, jouïssaient du plaisir de la paix retrouvée.

Nul ne se prétendait plus aztèque en ce clan où tous parlaient nahuatls et le savaient. Les dialectes sauvages, que les aztèques avaient introduits afin de diviser et d'affaiblir les nahuas, avaient été pourchassés. Le haut langage était enseigné à tous et des mots comme "texia", "iactopé", "manos" ou "famos" étaient ridiculisés... tant il était ridicule, ce dialecte inventé de toute pièce par les aztèques.

Le clan s'était doté d'un dieu tutélaire et avait choisi un symbole totemique. Il s'était placé sous la protection de la déesse Malinalxochitl, reine des serpents, des scorpions et des créatures du désert... mais aussi soeur de Huitzilopochtli, le dieu tutélaire de tous les aztèques, leurs ennemis. Ainsi, ils ne reniaient pas leur passé mais mettaient en exergue leur volonté de se séparer de ces mexicas qui ne parlaient pas leur langue et avaient voulu affaiblir leur culture. Le crotale mocassin avait été désigné comme symbole de la horde du clan. Bientôt, la case de la horde en serait décorée.

Une hutte en pierre se dressait, entre le tlatoani et la case de la horde. Ressemblant à une petite pyramide à deux étages, elle servait tout à la fois de bibliothèque, encore vide, et de demeure pour le Tiachcauh.
Sur le toit de cette demeure, un homme observait, debout les mains nouées dans le dos, jambes légèrement écartées, le soleil qui se couchait peu à peu.

Le faciès de cet homme était clairement étranger. Ni aztèque, ni metztitla, ni vraiment nahua, il s'agissait de toute évidence d'un métis maya. À ses oreilles percées, pendaient des obsidiennes faiblement teintées de notes vertes. Une plume rouge, une autre bleue et une troisième blanche étaient accrochées à ses cheveux d'un noir bleuté.
Il sourit, dévoilant deux rangées de dents limées en pointes acérées. Ses yeux tranquilles trahissaient de la malice, mais aussi une part de douceur tranchant avec la violence de ses peintures de guerre. Faites de lignes noires, bleues, vertes et rouges, elles lui donnaient vaguement l'air d'un jaguar. Impression que renforçaient ses dents et son comportement.



Dors, Misantla. Dors, mon peuple.
Ton avenir est assuré, je n'ai pas ménagé ma peine pour te voir grandir.
Pourtant... tu devras bien grandir loin de moi. Mais je reviendrai veiller sur toi. Quiconque te fera du tort, s'aliénera Calpan et les clans nord-orientaux.


Il soupira, trahissant la fatigue qui le minait. Son teint terne semblait témoigner qu'un mal l'avait rongé, ce que seule la marque à sa cheville pouvait expliquer : le venin du mocassin l'avait brûlé, mais il y avait survécu.

Il faudra bien que je parte, puisque je dois fonder une famille ailleurs. Tu as déjà faillis me coûter ma femme. Mais ne t'en fais pas, Misantla. Dors en paix : je te laisse mon meilleur esclave, un ami cher à mon coeur et un autre nahua vaillant à ses côtés. Ils sauront te protéger en mon nom... malgré les folies des dirigeants, et la soif de pouvoir de certains hommes. Qu'ils se prétendent aztèques, qu'ils veuillent les servir ou qu'il ne soit même pas encore arrivés... ils viendront un jour ou l'autre. Mais tu leur survivras.

Tu es devenue belle, Misantla. Et je vais te confier un secret.
Ma femelle pense que je l'ai trompé en son absence. Que je l'ai volontairement éloignée. Mais elle ne se trompe qu'à moitié.

Je n'ai pas choisis de l'éloigner... et je suis heureux qu'elle ait accepté de me représenter à Acatic.
La vérité, c'est que je t'aime, Misantla.

_________________
Tiachcauh de Calpan et de Misantla
~ Les fourmis ne sont pas ce que l'on pense. ~
Partagé entre deux clans, déchiré entre la polygamie et l'amour.
Mittys
[Cactus occidental , Olintla]

Le Seigneur tout puissant devait s'en aller de Olintla et retrouver la hutte huiloapanèque ou les tortuesques l'attendaient. Il avait d'ailleurs bien des affaires à réaliser une fois rentrer reprendre son train de des plus banals ... celui d'un Seigneur quand même , mais un de ceux qui sont plutôt fainéant par moment , et il était de ceux la ... par moment , encore une fois.

IL venait de sortir de Olintla , devant lui la pampa qui le mènerait à Xaloztoc et ces guerriers d'une lucidité extrême. Il se retourna sur le clan qu'il avait une seconde fois fait tombé sous son joug , et il savait qu'une troisième prise du calpulli viendrait dans les prochaines semaines , mais que cette fois-ci ça serait la dernière qu'il ferait pour la conquête. Il regardait les huttes , les tavernes , celles qu'ils venaient de quitter quelques minutes auparavant sur un énervement intérieur sans précédent . Il savait qu'il aurait à parler rapidement à la Tlatoani Oriental , que son comportement commençait à lui sortir par les trou du nez , des oreilles , du c...

Il soufflait , il n'en pouvait plus des affronts qu'elles osaient émettre à son rang , à ne plus écouter son guerrier de père , à vouloir s'émanciper de tout , même des Dieux. Il voulait la remettre sur le droit chemin divin , elle n'était pas prêtresse pour des cocos non plus , et l'élu qu'il était avait besoin d'elle au près de lui pour l'aider dans sa tache de mettre le cinquième monde au pieds du pouvoir ultime qui est celui de Tlaxcala la magnifique . Mais pour l'heure , il allait retourner en Orient , mettre en place une des premières grandes pierres qui feraient de sa Seigneurie le phare du monde connu.

_________________
Égocentrique , machiavélique , égoïste , acharné , haineux , stratège , perfide , arrogant , surréaliste , mégalomane , fanatique , tortueux , impénétrable , grande gueule , secret , animal politique ... Tout simplement Mittys est exceptionnel.
Oulaup
[Acatic]

Acatic la grande, comme la nommait ses habitants… Une des villes les plus civilisées de cette province de haute altitude, où les roches gigantesques en accentuaient le côté désertique et aride…

Acatic témoin de leur défaite… De leurs blessures tant physiques que morales… De leur rage de ne pas avoir été assez nombreux…

Acatic était enfin loin derrière eux…
Comme la plupart de ses frères et sœurs de combat, Oula ne supportait plus cette ville… Aussi, quand l’ordre fut donné de se mettre en route, elle hurla de joie…


TOUS A CALLI !

L’écho que lui renvoya le massif montagneux amplifiant sa voix, elle se mit à rire très fort pour le faire résonner en retour… le jeu était trop amusant pour qu’elle s’arrête ainsi… renouvelant plusieurs fois son plaisir, elle termina en hurlant :

JE T’AIME MON GUERRIER !!!!!

A grandes enjambées elle rejoignit sa lance accompagnée par cette dernière phrase que lui reflétait la montagne…

[Totolan]

Après un voyage harassant, au petit matin, ils étaient arrivés à Totolan… Les coyotes devaient s’y rassembler pour rentrer au plus vite… Cuamantzingo avait besoin d’eux… Leur propre village était en danger… Ceux qui bafouaient les lois du Tonalamatl voulaient prendre le pouvoir… Les étales du marché étaient vides… Le clan affamé attendait leur retour…

Quelques jours dans cette "bonne ville de Totolan" avaient finis de ruiner le moral, dèjà bien terne, de la Fouine… Cueillette de fruits, vente de la récolte pour l’achat de haricots… Jusqu’au retour de Sacha, la journée lui laissait le goût amer de l’ennui…
En dehors de ces rares occupations, la jeune femme déambulait dans le clan, s’en éloignant parfois pour s’enfoncer dans la végétation si différente de celle de sa province…

Aujourd’hui, elle avait aperçu un homme qui, dévalant la colline, hurlait :


Tototlan, je suis revenu !

A mesure qu’il se rapprochait d’elle, les yeux perçants de la Fouine le dévisageaient…

Elle l’avait vu à Acatic, elle en était certaine… Un guerrier aztèque… Agilité d’un tigre… coups précis… force à toute épreuve… Jetant un rapide coup d’œil pour juger de ceux qui l’entouraient, son regard avait croisé l’homme…
Bien que ne l’ayant vu que de profil, le dessin de son front, la ligne de son nez, l’angle de sa bouche avaient marqués son esprit…

Elle eut envie de crier à son tour: Totolan je te hais!

Mais avant qu’il ne soit qu’à quelques pieds d’elle, elle tourna les talons… cueillant au passage un des rares brins d’herbe qui semblait égaré… elle le porta entre ses lèvres, en mâchouilla l’extrémité pour en extraire la sève…
En traînant le pas, elle repris son chemin…

_________________
NK c'est NK et les RR's sont les RR's! NK n'est pas les RR's. Ne pas confondre!
Saphira
[Tototlan, avec les derniers]

Les journées chaudes et seches s'enchainaient dans la province.

Saphi, habituée a vivre au bord de l'eau, que ce soit une rivière dans son enfance, ou le lac de Mazapa, avait du mal à supporter le climat de Tototlan.
Apart un petit court d'eau, de deux pieds de longueur, elle n'avait trouvé aucun endroit où se rafraichir.

Le manque d'eau n'aurait pas été si pesant si au moins elle s'occupait à une tâche, seule ou à plusieurs.
Seulement sa blessure à la cuisse ne lui permettait pas de faire grand chose. A peine un geste vif, et la plaie la tiraillait.

La lassitude et la fatigue s'étaient installées en elle. Surtout depuis que les coyotes avaient pris la route pour rentrer chez eux, la laissant attendre les retardataires.
Elle n'avait même pas eut le courage de les regarder partir.
Elle aurait tant aimé partir avec eux pour rentrer plus vite chez elle, à Mazapa, là où ses amis l'attendaient. Mais elle avait choisit de rester.
Rester attendre que Breiz revienne du temple après avoir finit son enquete sur l'empoissonement de leur chauve barbu, rester tenir sa promesse et prendre soin de celui-ci, rester pour rentrer avec Ame et la défendre sur le chemin.

Si au moins elle trouvait Kiss pour s'occuper de lui, même s'il prétendait aller au mieux malgré le poison qu'il avait avalé. Il disparaissait en début de journée et ne revenait parfois que pour l'emmener au verger ou pour dormir.


Ce matin là aussi, la natte était vide au reveil, et elle se retrouvait encore seule. Elle commençait à prendre l'habitude ... elle retrouvait sa solitude avec douceur, elle lui permettait de réfléchir, de se rememorer...
Même si elle regrettait la présence de Sothaca qui l'avait tant réconforté lorsqu'elle avait eu des doutes, et lorsqu'elle avait appris la mort de celui qui aurait du devenir son époux. Au fil des jours, elle avait ouvert son coeur à son amie, avait partagé toutes ses craintes et ses envies, comme elle le faisait avec sa soeur avant que celle-ci ne décide de se sacrifier pour le bien de la famille un cycle lunaire plus tôt.

Avec un soupire triste, elle regarda dans la direction qu'avait pris les guerriers quelques jours avant.
Les autres aussi commençaient à lui manquer.

La perspective de la journée ne l'enchantant que très peu, elle se recoucha après avoir manger un fruit dans l'espoir de se reveiller au bord du lac, sa main dans celle de Cuh, et de constater qu'elle n'avait fait que rever.

_________________
Fais du bien à ton corps pour que ton âme ait envie d'y rester

Breiz
Amaigrie, hagarde, la jeune femme sortit du temple. Difficile de la reconnaitre au premier coup d'oeil. Parce que les yeux verts clignent sans discontinuer tant la lumière lui semble aveuglante au sortir du temple obscur. Parce que la peau d'albâtre dont elle était si fière était grisâtre, striée de poussière. Parce que les cheveux flamboyants étaient collées en mèches oranges. Et, surtout, parce qu'elle tenait dans ses mains ensanglantées ses lames d'obsidienne noire.

On ne s'en prenait pas impunément au seul guerrier qu'elle aimait.

La traque avait été longue. Plus que ce qu'elle imaginait. Près de dix jours pour remettre la main sur l'empoisonneur.
Dix jours à se faufiler dans les dédales du Temple. A faire semblant de prier parfois, la journée. Pour utiliser ses nuits à ramper dans les lieux les plus sombres du l'édifice. Ecouter aux portes. Suivre les esclaves dans la fange. Se faire passer pour esclave parfois.
Dix jours à ne se nourrir que de ce qu'elle trouvait. A chercher. A recouper ses maigres informations.
Dix jours sans savoir si le guerrier était remis de son empoisonnement. Sans savoir si la guerrière s'était remise de sa blessure à la cuisse. Dix jours sans aucun contact avec l'extérieur. Dix jours à esquiver les contacts désirés par certains prêtres.
Dix jours à ne penser qu'à venger son guerrier.

Quand, enfin, elle avait retrouvé le coupable... Un prêtre de la pire espèce, ayant tourné le dos aux Dieux pour servir les êtres de l'ombre...
Elle l'attendit, simplement, au détour d'un couloir sombre. Un couteau d'obsidienne dans chaque main. Quand il était apparu, seul, elle avait bondit, silencieusement, et lui avait tranché la gorge. Sans lui laisser le temps de se débattre. Le regardant dans les yeux alors que le sang coulait à flots du cou. Un regard de pure haine. Et quelques mots glissés au mourant. Qu'il meure en sachant pourquoi.

Puis elle se redressa, les mains crispées sur ses couteaux, et s'éloigna d'un pas vif, laissant l'homme se noyer, seul, dans son propre sang.

On ne s'en prenait pas impunément au seul guerrier qu'elle aimait.



_________________
Adepte du "à poil way of life"

Achète esclave, pour garde rapprochée (contact par mp)
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)