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[RP] Le marché de novembre…

Antoineleroy
Il s'était levé au petit matin et buvait une boisson chaude avant de sortir dans la froideur du début de journée. Un grand mantel enveloppait le médicastre, tandis qu'il sortait de l'auberge où il dormait durant cette campagne électorale pour se retrouver dehors, sur une couche de neige toute fraiche où jouaient déjà les enfants à divers jeux...
Il faisait frais, une brise légère s'était levée, glaçant le visage d'Antoineleroy. L'homme frissona puis se prit une boule de neige en pleine figure


" Non di dju, sales gamins! Si j'vous attrape je vous met une trempe dont vous vous souviendrez toute votre vie, garnements! "

Son regard fusilla les gamins qui courraient dans les ruelles pour s'échapper. Un large sourire sardonique traversa le visage du médicastre qui continua son bonhomme de chemin pour aller au marché d'Auch faire ses emplettes...
Il regarda les étales, dévisageant les fruits et légumes, fuyant les poissons, s'amusant à voir les chiens errants roder autour de la viande, et ricannant en voyant les femmes s'aglutiner autour des stands de vêtements en tous genres. Pour Antoine, il n'y avait pas ce qu'il cherchait! Il allait baisser les bras et se rentrer mais il s'aperçut qu'un vieillard installer des cageots et tonneaux sur une grande table. Le médicastre s'en approcha, le regard pétillant


" Combien ce tonnelet? "

' 10 écus Monseigneur... '

Il faillit s'étouffer

" 10 écus cette faible contenance? Vous vous fichez de moi! Armaqueur, m'en va vous la fracasser sur la tête oui! "

Il gromela, rouge de colère, avant de voir des bouteilles d'Armagnac bradées à quelques modestes écus. Il les montra du doigt, déposa les pièces sur la table et emporta le chargement, caché sous son mantel

" Groumph... maintenant, me reste plus qu'à trouver un endroit où me les siffler. "
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Porte Parole du Comté d'Armagnac et de Comminges
http://domaineantoineleroy.forumpro.fr/index.htm
Johanara
La jeune fille observait l’Archêveque tandis qu’il parlait de son Italie natale. Florence…Elle en avait entendu parlé , on lui avant vanté la beauté et le charme typique de la ville.
Le regard de son interlocuteur s’emplit d’une certaine tristesse. Détournant les yeux quelques secondes pour le laisser à ses souvenirs , elle suivit des yeux le petit garçon qui s’éloignait en braillant.

L’air chagrin , elle plongea de nouveaux ces larges iris jade emplies de compassion dans les prunelles sombres du clerc.


Je suis sincèrement désolée pour le décès de vos parents. Dernièrement j’ai eu mon lot de dèces dans la famille… Ma mère , ma tante et mon beau-frère. Tout ça dans le même mois. Qu’Aristote veille sur eux
.

Léger haussement d’épaules. Avant de sourire et d’ajouter , cherchant à donner à la conversation une note moins sinistre :

Il faut vous installer à Eauze, Monseigneur! Je vous ferais visiter le village à l’occasion si vous le désirez. Notre petite Eglise est tout à fait charmante!
Tenez en parlant d’Eauze! Bili!

Serrant la jeune femme dans ses bras , Johanara , ravie de la revoir après une si longue séparation , déposa un chaste baiser dans la chevelure brune de son amie.

Tout va bien ma belle? Ravie de te revoir et en bonne santé! Mais j'ai vu que tu tâtais une belle houppande? Tu ne l'as point prise?
Bilichilde
Les bras chauds de Johanara... Elle y serait restée une éternité ! - Pour se réchauffer, hein, n'y voyez rien d'autre qu'une recherche intuitive de source de chaleur, nan mais ! - Mais il fallu bien les quitter. Il est vrai qu'il n'aurait été guère convenable de rester enlacées au beau milieu de la place du marché. Et puis ce n'était pas tellement pratique pour discuter.

Tout va bien, oui, très bien ! Comme tu vois, les moines m'ont bien soignée.

Elle rougit à l'évocation de la houppelande.

Oui, oui, je... je regardais l'étal de ce marchand. Ses tissus m'ont l'air de bonne qualité...

Et surtout bien chauds pour ce froid hivernal, se retint-elle d'ajouter.

Mais... je ne faisais que regarder, j'ai déjà une houppelande, chez moi. Je la retrouverai bien assez tôt, en rentrant à Eauze !...

La jeune femme esquissa un sourire, mais ne put réprimer un frisson. Non, décidément, les vêtements de l'été n'étaient pas fait pour cette nouvelle saison...

Toi aussi, tu m'as l'air d'avoir bonne mine, en tout cas. Je suis si contente de te revoir, vous m'avez manqué, tous, pendant ces longs mois ! As-tu des nouvelles de Guilloux ?

Posant sa question, son visage se fit plus grave. Elle avait tant prié pour son rétablissement, qu'elle ne supporterai pas une once de mauvaise nouvelle.
Lea_
Ils avaient chevauché une grande partie de l'après-midi, complies étaient sonnées depuis peu quand ils firent halte dans une auberge. Celle-ci était animée, vibrante de discussions entre gens venant du marché d'Auch d'autres s'y rendant.

Oh! Nos, un grand marché se tient à Auch, pourrons nous y faire halte?

Il acquiesça en souriant.
Après s'être restaurés et assurés que les chevaux avaient été correctement bouchonnés, ils entamèrent une courte nuit. Léa n'avait pu fermer l'oeil à cause d'un ribaud qui n'avait cessé de brailler aux étoiles. C'est la mine défaite qu'elle rejoignit Nos déjà sur pied, prêt à partir. Il leur restait 3 bonnes lieues avant d'atteindre Auch.
Le froid les surprit au sortir de l'auberge, une mince couche de givre scintillait sous la douce lueur des flambeaux.


Diantre, il serait temps que je songe à m'acheter un mantel pensa Léa

Le jour s'était levé quand ils entrèrent dans les faubourgs d'Auch, les minces rayons du soleil illuminaient faiblement les rues boueuses où la neige finissait de fondre. Léa tendit le doigt vers la tour d'Armagnac dominante sous sa pointe dressée vers le ciel.

Regarde comme elle est élégante...

Après s'être fait indiquer le chemin des halles, ils laissèrent leurs chevaux au relais des joyeux gascons et grimpèrent allègrement vers la ville haute.
Ils se firent haranguer quand ils longèrent les étals de fromages, de fruits et légumes, de viandes, de poissons, de pains et d'oublies.
Plus loin, les effluves des épices chatouillèrent agréablement les narines de Léa qui se retint pour ne pas enfoncer ses petites mains dans la fine poudre de safran, le prix affiché bien plus que le regard de l'apothicaire l'en dissuada. Elle jeta son dévolu sur des graines de cardamone qui parfumeraient agréablement le vin chaud et sur quelques simples qu'elle donnerait à Jeannou pour la fabrication de ses divers onguents.
Léa virevoltait à droite et à gauche sous le regard amusé de Nos. Elle lui désigna l'étal de l'armurier vers lequel ils se dirigèrent vivement. Admirant les différents couteaux, Nos en essaya quelques uns avant de jeter son dévolu sur une lame effilée terminée par un manche en corne sculptée du plus bel effet. Elle ouvrit de grands yeux devant un arc composite, en admira les courbes et interrogea longuement le fabricant.

Je saurais en faire un murmura t'elle à Nos en s'éloignant.

Quand elle se dirigea vers les étals de colifichets, tissus, vêtements offerts à l'envi, Nos se découvrit une petite soif et alla s'accouder pour boire un godet.
Bien qu'elle s'en défendit, Léa apportait une grande attention à sa mise. Elle n'avait pas assez d'yeux pour voir toutes ces belles étoffes s'offrant à son regard, elle dédaigna les coiffes qu'elle appréciait peu, hésita sur les ceintures, fermails et fibules comptant mentalement ses maigres écus.
Elle caressa une pièce de velours écarlate en apprécia la douceur, essaya de distinguer les soies de Damas, de Chypre, celles de Bofu et suivit un instant les parlottes d'une mercière qui menait d'une main de maître une commande de tissus tous plus magnifiques les uns que les autres. D'un regard hautain elle toisa Léa en commandant 4 aunes de soie cramoisie.


C'est que j'habille du beau monde moi crut elle bon d'ajouter.

Léa porta son choix sur du solide cainsil, une pièce de lin moiré et une autre de laine dont les prix correspondaient mieux à sa bourse, non sans avoir noté la coupe des robes et cottes qu'elle reproduirait pour se vêtir. Elle fit signe à Nos en appliquant sur elle une magnifique cotte hardie qu'il approuva en levant sa chope.
Réunissant ses achats et les serrant contre son cœur elle le rejoignit.
Elle salua le père Navigius qu'elle avait croisé une fois très rapidement en taverne à St Bertrand et lui souhaita une excellente journée.


C'est vraiment un marché magnifique, on y trouve ce qu'on ne trouve pas ailleurs dit elle en s'installant tandis que Nos poussait vers elle une bol fumant accompagné d'une crêpe qu'il lui avait réservée et dont elle se régala.
Ils se levèrent et après un dernier regard, ils quittèrent à regret le marché. Il était temps de partir vers Lectoure.


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Nkhan
Nkhan sourit à la marchande lectouroise..La jeune femme semblait l'avoir croisé en taverne..et le vieux Baron s'interrogea..tout en répondant..

Ah Lectoure..belle ville que voilà..pays de cocagne je ne sais, mais belle ville, ça pour sûr!..

Se grattant la barbe..il prit une mine circonspecte et..finit par trouver..un sourire illumina alors son visage..

Vous avez raison Damoiselle, nous nous sommes croisés dans l'une des tavernes réputées de Lectoure..fort joli endroit par ailleurs..Vous m'en voyez confus, mon âge avancé me joue quelque fois de mauvais tour..

Puis Nkhan sourit à la dernière remarque de le jeune femme..

Vous me flattez Damoiselle..mais vous savez j'ai passé l'âge de courir les jupons..et..mon amour..est bien loin de l'Armagnac..
Mais ça ne m'empêchera pas de faire bon usage de cet étoffe..j'ai quelques amis à qui cela siérait excellemment bien..

En tout cas je vous remercie..et je retiendrais votre visage car, il me plairait de pouvoir commercer avec vous une nouvelle fois..des étoffes de belle fabrique valent la peine d'être achetée!...


Nkhan se redressa et s'apprêta à quitter l'étale de la jeune lectouroise..

Bonne journée Damoiselle, et que les affaires vous soient propices!

A ces mots le Baron s'éloigna, remontant sa pelisse de loup sur ses épaules..
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Commissaire au Commerce d'Armagnac et Comminges
Taka
Taka remercia et salua respectueusement messire Nkhan, son premier client.

Puis lorsqu'il se fut éloigné, elle clama :

- 50 écus, la belle étoffe bleu de Cocagne !!! 50 écus !!!!

Lorsque tout à coup, en tournant la tête, elle eut juste le temps d'apercevoir un manant dérober un de ses petits sacs de poudre bleue...

Son sang ne fit qu'un tour. Elle bondit par dessus son étalage (sans rien renverser, quel exploit ! ) et courut à la poursuite du voleur qu'elle plaqua violemment au sol.
Elle lui administra une majestueuse trempe et récupéra son sac. Elle se releva en prenant bien soin de lui écraser une lombaire (c'était justice...) et rejoint son étalage, où Solva l'attendait en applaudissant.
Nkhan
Alors qu'il s'éloignait de l'étale, la vendeuse changea de discours de vente...ceci fit arracher un sourire au Baron qui, quelques minutes plus tard entendit un bruit de cavalcade..

Il se retourna brusquement, et aperçut la vendeuse se jetait sur un malendrin et lui infliger une bonne correction...

Nkhan sourit en regardant la scène..et continua son chemin après s'être assuré que la jeune damoiselle avait retrouvé son dû.

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Commissaire au Commerce d'Armagnac et Comminges
--Paysan
Il traînait dans le coin comme souvent ramassant à même le sol tout ce qui était susceptible de se revendre. Une broche un peu cabossée , un ruban de satin terni par le temps , un vieux lacet , une plume, un godet percé…

Maigre butin par cette froide journée de novembre. Sa vieille chemise de laine grossiere et de chanvre ne le protégeait pas du vent et il sentait ses articulations se tordre sous l’effort de sa marche.

Des heures qu’il arpentait la rue principale, passant inaperçu lui si triste dans la foule colorée.

Il passait et repassait devant l’étal aux poissons inlassablement. Non point qu’il admirait les carpes ou les brochets. C’est la petite Manon qu’il reluquait, la fille du poissonnier qui tenait compagnie les jours de grande affluence à son vieux père.

Il la trouvait belle Manon. Les dents pas trop gâtées encore et les cheveux foncés. L’aimait pas ça les blondes. Préférait les filles du pays , avec la peau tannée et la prunelle comme une olive noire.

Le pauvre bougre avait bien tenté de lui sourire , dévoilant les quelques chicots qui lui restaient mais elle lui avait tourné le dos avec dédain. Elle se marierait bientôt avec un maître drapier , il avait entendu son père en parler à la taverne et pour soulager la douleur qui lui avait alors retourné les entrailles , il avait torturé un chat avec une extrême cruauté.

Trébuchant sur une grosse pierre , il manqua finir face contre terre , se rattrapant de justesse tandis que les quolibets de quelques galopins fusaient. Les enfants avaient l’habitude de se moquer de lui et de lui jeter des noyaux de prunes sûrement parce qu’il avait une longue cicatrice rouge et boursouflée qui courait de son œil droit à sa lèvre.

Sales garnements. Il en voulait pourtant lui des enfants , s’marier surtout.

Regard éperdu vers la Manon qui roucoule et minaude, profitant des quelques années de répit que lui donnait la jeunesse avant qu’elle ne finisse laide et affaissée , le dos courbé et l’œil morne sous le labeur aux champs , les affres de la vie. Oui elle perdrait ce sourire triomphant quand son aîné mourra de la fièvre. Et que le second sera mort-né. Quand son drapier partira à la guerre la laissant engrossée pour la sixième fois en pleine disette.

Ses souliers troués et lacés à l’aide de gros fil le menèrent près de l’auberge de la place d’Auch. Belle bâtisse , donnant en plein sur le marché.

C’est là que la Manon allait aguicher son drapier après le marché.

Rentrant dans l’auberge semblant désertée, pt’être bien que le tenancier était là haut à culbuter sa mégère , il resta quelques instants les bras ballants à observer la pièce.

La vive lumière d’une torche retenait son attention. Il sentait sa raison s’étioler peu à peu tandis que le désespoir envahissait son palpitant et le menait , force irrésistible au plus près de la flamme.

Quelques minutes plus tard , le vieux bois des sols s’embrasait à folle allure tandis que l’homme apeuré fuyait en glapissant. Il ne fallut que quelques minutes pour que le feu devienne un grand brasier et que l’auberge soit mordue toute entière par de hautes flammes que les villageois en promenade sur la place du marché regardèrent effarés , tandis que des hurlements provenant du premier étage , déchiraient le ciel de novembre.
Nkhan
Alors que le marché battait son plein, et que Nkhan admirait les compositions des différentes étales..des cris se firent entendre au loin...

Le Baron, d'abord dans ses pensées, ne fit pas attention à eux, et continua son bonhomme de chemin...quand soudain l'agitation fut plus grande autour de lui, et les cris s'amplifièrent..

Nkhan se retourna et, regardant les badauds, il s'aperçut qu'ils miraient tous dans la même direction..relevant la tête, le Baron aperçut de la fumée..et une lumière vive inhabituelle..

Il plissa les yeux et fendit la foule pour s'approcher de l'objet de tant de remue-ménage..et aperçut, saisit de stupeur, qu'un bâtiment entier était la proie des flammes..

Des cris se faisaient entendre du premier étage de la bâtisse en feu..

Soudain, le carreau de la fenêtre vola en éclat, et une main..puis un avant bras se firent voir..des cris strident d'appel à l'aide résonnaient..alors que les flammes semblaient tout dévoré sur leur passage..

Sur la place, faisant place à la confusion, une chaine commença à se mettre en place de la grande fontaine jusqu'à l'incendie..
Nkhan allait se placer dans la chaine, quand un individu louche lui attira l'oeil..celui-ci semblait totalement se désintéressé de la scène..comme absent..essayant de se frayer un chemin comme pour s'enfuir..

Le Baron lui emboita le pas et le suivit donc..

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Commissaire au Commerce d'Armagnac et Comminges
Guilloux


L’hiver s’était installé et le froid se faisait grandissant. Le désormais Vicomte de Couserans se devait d’avoir atours à la fois dignes de son nouveau statut et qui le protégeraient de la rudesse du temps. Aussi parcouraient ils les allées du grand marché d’Auch d'étal en étal à la recherche d’étoffes qu’un maitre tisserand pourrait transformer en un chaud et seyant mantel.

Soudain alors qu’il caressait le tissu que lui présentait un marchand venu de Flandres, la panique gagna la place. Les cris de joie laissèrent place à la peur et au désarroi face à l’immensité des flammes qui prenaient de l’ampleur. Apeurés femmes, enfants et vieillards pleuraient et s’enfuyaient en tous sens. Dans la panique, bon nombres d’étals avaient été renversés et déjà quelques mendiants affamés et marauds en profitaient pour dérober quelques fruits ou autre produits de valeur.

Le Lavergne s’approchait de la bâtisse en flamme lorsqu’un jeune godelureau distrait qui courait a toute vitesse le percuta de plein fouet l’envoyant valdinguer. L’équilibre perdu, le barbu s’écroula sur la Bilichilde, peu habillée, qui commentait à la baronne la qualité des tissus proposés ; les menant tous deux à terre dans une position des plus cocasses…


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Bilichilde
Des nouvelles du Lavergne ? Sans le savoir, elle allait bientôt en avoir... Il lui fallu cependant un certain temps avant de se rendre compte que le rustre qui venait de la jeter à terre - et de se jeter sur elle, qui plus est ! - était ce même Lavergne...

Pas franchement ravie qu'on la prenne pour une trainée qu'on pourrait allonger à terre n'importe où et n'importe quand, elle s'apprêtait à le repousser, lorsqu'elle sentit un gratouillement dans son cou. Un barbu, en plus ! Il ne manquait plus que ça... Mais alors, elle rouvrit les yeux, curieuse de voir à quoi ressemblait son agresseur. Et quelle surprise elle eut en le reconnaissant !


Eh bien, mon cher, ravie de vous revoir sur pied !

Engageant la converstation, comme si de rien était, elle ne bougea pas pour autant. Il lui tenait encore plus chaud que les bras de la baronne, ce qui n'était pas peu dire ! Mais tout de même, cette moustache...
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