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[RP] Une enfant dans les rues...

--Carmen_de_la_serna


[Tôt le matin dans le bourg]

Une jeune enfant, âgée de bientôt un an, sortit de la taverne "Bienvenue en Gourmandie". Ses parents dormaient à poings fermés... Une envie soudaine de prendre l'air... de découvrir par elle même le village...

Carmen Esmée toute sourire, se déplaçait à quatre pattes dans les rues de Bayeux... crapahutant sur les pavés... frôlant les sabots des chevaux... Babillant, prononçant de temps à autre ce qui pouvait ressemblait à des mots...


A'euh ... Ala ... Ba'y'ade ... Ca'men ...

La fillette s'arrêtait fréquemment, observait les bâtisses du boulevard Miki... Personne, à cette heure matinale, ne hantait les rues... Les échoppes ne tarderaient plus à ouvrir...

Un cheval attaché devant l'Atelier du Forgeron Macsyl attira son attention... la queue de celui ci fouettait l'air... Carmen tendit les bras pour l'attraper... en vain bien sur.

C'est grâce à un abreuvoir qu'elle se mit debout et de nouveau elle essaya d'attraper la queue du cheval... déterminée... sur la pointe des pieds... nus... Dans une petite robe en laine qui devait être à une époque peu lointaine... crème... Noircie à présent a chaque articulation...
Altaire
Altaire s'était reveillé un peu plus tôt que d'habitude. Il avait envie de gâter un peu la femme qui vivait à ses côtés avec joie et bonheur. Le jeune homme se rendait au verger afin de cueillir quelques fruits qu'il pourrait rassembler afin de préparer une tarte. N'ayant pas d'échelle, il chercha en escaladant les arbres hauts les fruits qu'il avait besoin. Quand sa liste de fruits fut terminée, il sortit du verger en rejoignant l'Avenue Miki. Il ne lui manquait plus que de rentrer en silence et de préparer ce petit déjeuné rafraichissant, pour un début de journée chaud.
Il passa devant la forge de Macsyl, il voulait d'ailleur discuter un peu avec celui-ci car il allait ouvrir sa propre forge bientôt également. Mais à sa plus grande surprise, il aperçu un bébé voulant saisir la queue d'un cheval. Il pensait que ses blessures le faisait délirer. Il fit quelques pas dans la rue en fixant le petit-être. Mais non ! Il était bien réel ! Mais qu'est-ce qu'il fichait dans la rue, à cette heure ci, derrière un cheval ? Il observait le cheval. Il avait l'habitude d'analyser le comportement de ces destriers, il voulait voir si celui-ci s'énerverait pour donner un coup de sabot en arrière. Il vallait mieux que ça n'arrive pas ! Mais il fallait rester prudent.

Altaire s'approcha du bébé, et reconnu Carmen, qu'il avait vu quelques fois dans les bras de sa mère. Le jeune homme se plaça à côté, laissant son pannier de fruit assez près, puis s'accroupit près de l'enfant. Il emprunta une voix douce et amusante.


Ben alors ? Qu'est-ce que tu fais ici ?

Attention hein, ne te prend pas un coup...


Carmen gigotait pour attraper la queue du cheval. Altaire était prêt à la rattraper avant qu'elle ne tombe ou avant que la monture ne s'énerve.

Mais dis donc. Ta mère ta retransmit sa cruauté ?

Il eut un sourire taquin, bien que la petite fille ne comprenait pas ce qu'il disait. Bien sûr, c'était une plaisanterie, mais bien méritée !
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--Carmen_de_la_serna



La jeune enfant fut surprise par la venue d'un homme dont elle ne voyait le visage, Curieuse, elle posa ses deux mains sur l'abreuvoir, son appuie indispensable pour se retourner, afin de lui faire face.

Elle pencha la tête, suffisamment pour apercevoir le visage de l'homme, elle lui offrit son plus beau sourire, lui montrant ses huit dents avec fierté.

L'homme parlait mais de quoi, elle ne comprit pas le sens de ses mots... Elle ne parlait pas beaucoup elle même, ses parents comprenait les gestes qu'elle mimait pour se faire entendre, alors pourquoi se fatiguer à parler...

Carmen se retourna et lui montra avec sa petite main la queue du cheval, fermant et ouvrant la main pour qu'il comprenne...

Carmen Esmée étendait son petit bras, elle effleurait le crin du cheval... mais impossible de saisir la queue... Elle regardait sa main posé sur l'abreuvoir, elle déplia doucement ses doigts, tentant de trouver un équilibre.

Le cheval agacé, coucha ses oreilles et fit claquer ses sabots a deux reprises sur le pavé de la rue...

C'est sans appuie que Carmen fit un pas vers la croupe du cheval, elle étendit son bras, fit un second pas... un exploit, la jeune enfant retombait habituellement plein de frustration sur ses langes.

Elle marchait... avançait inconsciemment vers le danger qui la guettait.
Keur
Il était tot ce jour là, comme à son habitude, Keur était un lève tot, profitant des premiers rayons de soleil qu'arboraient le ciel. Il avait quitter son Castel pour donner quelques pièces à celui qui avait travailler dans son champ.

Parcourant le boulevard Miki où était installé sa forge, Keur apercevait son filleul Altaire, accroupi non loin de la queue d'un cheval... La scène aurait pu être amusante, mais elle était pour le coup intrigante....

Keur s'approchait doucement de là


bonjour mon Filleul

Proche de lui, il pouvait apercevoir Carmen debout, tendant les mains vers la queue du cheval

Eldarwenn t'a confié la garde de Carmen
de si bonne heure..?

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Altaire
Le jeune encapuchonné observait la petite fille chercher à attraper la queue du cheval. Elle allait l'énerver. Elle ne renonçait pas, comme sa mère.
Il se leva quand le cheval claqua des sabots, et lui caressa la crinière pour le calmer.


Ohh, tout doux...

Son parrain arriva en le surprenant. Quelques questions vinrent à ses oreilles.

Euh, non. Je n'ai pas vu Elda, je ne sais pas ce que sa fille fait ici...

En tout cas, elle doit la chercher, morte d'inquiétude, ainsi que Léo.

Mais apparement, elle apprend à marcher à cet instant, je pense qu'il faut la laisser faire, mais, il faut faire attention à ce qui l'entoure...

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--Carmen_de_la_serna



Carmen Esmée fit un troisième et dernier pas vers la queue du cheval, cette dernière lui fouetta le visage... l'enfant soudain aveuglée et déséquilibrée, tomba lourdement sur le pavé...

Des cris ? Mais non les langes que fait maman amortissent super bien les chutes ! Mais la fillette poussa tout de même un long soupire, frottant ses petits yeux à l'aide de ses poing...
*l'est pas gentil le cheval...*

Elle affichait une petite moue contrariée, elle pivota doucement marchant à quatre pattes sur le pavé froid de la rue... Elle détestait de plus en plus cette manière de se déplacer, On y voit rien devant... l'enfant redressait tant bien que mal la tête.

Ses yeux tombèrent sur un nouvel objet de convoitise bien plus intéressant... coloré... brillant... ça semblait doux... Carmen se devait de vérifier, elle continua son expédition à quatre pattes.

Elle s'asseyait devant l'objet qu'elle connaissait... Ses parents avaient le même... mais pas en rouge ! Celui de maman était noir, et celui de papa était marron mais il en avait des plus petites.

L'enfant tira sur le repli du cuir à l'aide de ses deux bras, pour se hisser et se mettre debout. Un petit rire de victoire se fit entendre...


Ala Ca'men !

L'enfant tripotait le cuir... elle voulait savoir ce qu'il y avait dedans, ou du moins vérifier si comme pour papa et maman quand on y glissait la main, des cris se faisait entendre, cette petite main vagabonde amusait beaucoup ses parents jusqu'à ce qu'elle tire ou il ne faut pas...

Elle faufila une petite mais dans l'objet rouge et elle trouva ce qu'elle cherchait, elle agita ses petits doigts comme son père le faisait sur ses côtes pour la chatouiller..

Mais dans cette objet là y avait un truc en plus, des petits fils... gênant maman n'en avait pas des aussi long... mais presque comme ceux de papa, elle referma ses petits doigts sur quelques un d'entre eux et tira de toutes ses forces ressortant sa mains victorieuse de l'objet rouge !

Elle était parvenu à en arracher deux mais avec beaucoup de mal !

Elle fit demi tour marchant fièrement le poing levé avec sa prise, pour la montrer au monsieur qui avait une capuche... Il ne la regardait pas
*pfff* fallut qu'elle ouvre la bouche pour qu'il daigne la regarder !

'egarde ! A Ca'men !


Elle ouvrit la main pour lui montrer ce qu'elle avait attrapé ou plutôt arraché violemment...
Estrella.iona
Estrella avait, pour changer, échappé à la vigilance des nonnes et était partie de bonne heure vaquer à l'aventure. Elle avait décidé de visiter le village dans tous ses recoins, pour qu'elle puisse affirmer à sa maman et à son papa qu'elle "connaissait le villaze comme sa poche".

Du haut de ses quatre ans, elle se faufila dans les rues, désertes. Tant mieux, mais ça ne changeait rien, Estrella était petite et elle passait tellement vite près des gens que souvent ils ne la voyaient même pas, et donc ne s'éttonnaient pas de voir une jeune fille de cet âge se ballader seule ... Par ailleurs, quand un passant avait le malheur de lui demander ce que faisait une jeune fille toute seule dans les rues, à ces heures, elle lui répondait vertement : Et toi ? Pourquoi que t'es là ?! et elle courrait vite dans une autre rue.

Elle s'amusait à sauter sur les pavés, en essayant de ne pas marcher sur les extrémités -exercice qui demande une graaande concentration- quand elle entendit des voix. Deux voix d'hommes, en fait. Elle s'approcha, et se cacha derrière un mur, d'où elle pouvait observer les monsieurs. Le premier monsieur, elle l'avait déja vu dans la taverne, quand elle y avait fait une excursion : il était gentil, il avait plein de barbe, et quand Estrella lui avait demandé comment est ce que cela se faisait que lui il avait plein de barbe et pas les autres monsieurs, il avait dit que c'était pour l'intelligence. Estrella avait trouvé ça drôle, mais le nom du monsieur lui échappait. Elle se promit de le lui demander. L'autre monsieur, elle ne l'avait jamais vu.
Ils conversaient. Estrella pencha alors un peu plus la tête et vit ... un bébé ! Un peu plus jeune qu'elle, ce bébé. C'était une fille, vu la robe qu'elle portait. Elle brandissait un objet en direction des deux hommes en babillant ...
D'où elle était, Estrella ne voyait pas ce que c'était. Tannée par la curiosité, elle se faufila derrière les deux hommes qui ne la virent pas, et s'approcha du bébé qui la regardait avec des yeux ronds ...


Qu'esssssce que tu fais ? Comment que tu t'appelles ? Moi z'm'appelle Estrella. Où qu'elle est ta maman à toi ? demanda-t-elle à mi-voix au bébé babilleur, sans avoir vraiment conscience que celle ci ne comprenait certainement pas un mot de ce qu'elle disait.

Mais ... qu'essssssce que t'as dans la main ? Z'veux voir !
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