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[RP] Meyrieu.x n'est pas une invention, c'est une découverte

Athenais_
La robe fut finalement mise, Athéna était venu à bout de ce qui lui faisait tourner la tête juste avant. La motivation du départ d'Hanna n'était sans doute pas étrangé à cela. Elle l'avait imaginé baladant dans les couloirs, déranger les gens avec des récits plus ou moins palpitant et surtout elle avait craint une catastrophe en cuisine. La prochaine fois, elle demanderait à plusieurs de ses gens de venir avec elles. La Duranxie prendrait sans nul doute le soin d'emporter une nurse et missionner Armand d'enquêter sur les activités de la gosse. Armand, où était-il d'ailleurs ?

A cette question, la Princesse avait considéré que déjà trop de temps avait été perdu en coquetterie et c'est pour cela qu'elle avait emprunté la direction des la Grande salle. Arrivant dans cette dernière, découvrant l'enfant en pleine discussion avec leur hôte la rassura, et c'est d'être rassurée qui déclencha un sourire.

La technique qu'elle avait appliqué sur la bouche de la petite Serna n'était visiblement pas efficace. Elle reprenait déjà la discussion et c'est discrètement qu'il fallait s'essuyer la main tout en acquiesçant aux paroles de la gamine.


Oh par nous même oui, enfin pas grand chose, nous avons tout juste vu un étang, nous étions en quête d'une selkie.

Un sourire plus doux vint sur le visage d'Athénaïs alors qu'elle regardait Hanna prendre de l'avance, battement de cil et elle revient à Walan.

Nous sommes de fait tout à fait ignare des coursives et autres escaliers de votre castel, tout au plus avons-nous découvert votre domaine. Une partie restreinte qui plus est car notre sortie s'est résumé à de la nage et de la chasse à la Selkie. Enfin de la chasse, l'espoir surtout d'en voir une.

La brune se pensait encore écouté par Hanna, mais dès qu'elle la vit disparaitre de son champs de vision aux côtés de Valmont elle ajouta au Meyrieux d'un air entendu.

Cette histoire de Selkie est une motivation énorme pour lui apprendre à nager. Un filon qu'elle comptait bien exploiter.

La course fut omise totalement, tant parce que leur retard parlait de lui même, que parce qu'elle était génée de ne pas avoir su arriver à l'heure. Rien de grave non plus mais il fallait simplement éviter d'y revenir dessus. Fronçant les sourcils, elle se rendit compte qu'elle avait oublié une chose et s'excusa auprès de Walan pour l'impair qu'elles avaient commises tout en constatant qu'il manquait une demoiselle et par conséquence questionna.

Reportons-nous la visite ?
Vous me voyez navrée si nous avons à ce point chamboulé le programme.


En même temps, Athéna avait faim, l'une ou l'autre possibilité ne la dérangeait pas non plus.
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Walan
Amusé par les propos de la fillette -et un peu intrigué par l'histoire des pierres manquantes- Walan reporta son attention sur Athénaïs lorsqu'elle ajouta des explications. Curieux, il ne put s'empêcher de poser quelques questions qui ne manquèrent pas de souligner son ignorance en matière de créatures marines légendaires.

Une selkie ? Qu'est-ce donc ? Un poisson ?

L'aparté qui vint après lui mit toutefois la puce à l'oreille et il ajouta, plus bas : Oh, c'est une sorte de dahu aquatique donc... Je vois l'idée.

D'un geste de la main, il écarta ensuite les excuses de la princesse tout en répondant à sa question.

Ne vous en faites pas, le "programme" n'est pas si figé que ça, et puis vous aurez l'occasion de découvrir le castel plus tard. Pour l'instant, je pense que nous allons dîner. Cela devrait pouvoir faire tenir un peu en place votre filleule... si vous la retrouvez d'abord. Amusé, le brun avait vu Hanna tenter d’échapper à la surveillance de sa gardienne. Il laissa toutefois le soin à celle-ci de la rappeler à l'ordre tandis qu'il s'assurait de son côté que sa propre fille était prête...


*°*°*°*
[Le banquet]

Peu de temps après, la grande salle s'était remplie des différents habitants du castel. Hommes d'armes, garçons d'écuries, servantes et lavandières, quelques artisans... L'essentiel de la population vivant sur place était désormais assise autour des tables de bois, exception faite des sentinelles de gardes, des cuisines et des domestiques affectés au service. A la table d'honneur, Walan, Aëlys et leurs hôtes s'étaient également installés. Alors qu'habituellement Jehan et Sancie prenait le repas avec le maître des lieux, ils étaient pour cette fois installés à l'extrémité la plus proche de l'une des autres tables, laissant ainsi plus d'intimité aux invités.

Suivant ce qui semblait un rituel bien huilé, quoique adapté ici à un banquet en quatre services plus fastueux que d'habitude, ce fut un petit signe de Walan qui déclencha le début du ballet des serviteurs. Tandis que les épais tranchoirs étaient installés par une partie des domestiques, d'autres remplirent les coupes, godets et verres de clarée tandis que les derniers déposaient des écuelles de fruits secs -figues, abricots, prunes...- à proximité de chacun des convives. Se levant, sa coupe à la main, le chevalier prit la parole pour porter un toast.


Remercions le Très Haut pour cette journée et ce repas, et puisse-t-il veiller sur chacun d'entre vous. Ce soir, je vous prie également d'accueillir comme il se doit Son Altesse Royale Athénaïs de la Duranxie et demoiselle Hanna de la Serna !

Un tumulte de voix répondit à l'invitation tandis que le brun se rasseyait, puis le bruit normal des conversations s'engagea tandis que débutait le banquet.
Après un premier service composé d'un potage de courge au lait d'amande, le second service plus consistant permis de proposer aux convives le "fameux" canard sauce cameline, mais aussi une salade d'oignons rôtis, des champignons sautés, une tourte aux menues feuilles et des pâtés de champignons. Le troisième service alterna en proposant de la porée blanche, de la fromentée ainsi que de la cormarie au vin rouge et du chevreau rôti. Enfin, le quatrième service fut composé de blanc-manger, de pain aux fruits secs, de pâtes et de mousse de pomme, le tout accompagné d'hypocras.

Tout au long du repas, Walan avait fait la conversation à ses hôtes, sans oublier d'y inclure sa fille pour s'assurer qu'elle fasse davantage connaissance avec eux, si bien qu'entre la bonne chaire et la discussion, il n'avait pas vu le temps s'écouler...



*°*°*°*
[L'après repas]
(rédigé à 4 mains avec ljdAthénaïs)

Une poignée d'heures plus tard, tandis que les derniers plats s'éloignaient et que les jeunes filles avaient été couchées, Walan avait demandé à Athénaïs si elle souhaitait prendre l'air avant la nuit. Devant la proposition de goûter à la prune qui faisait partie du chariot envoyé par la princesse, le dauphinois avait suggéré de faire la dégustation dehors. Les deux se retrouvèrent alors rapidement sur le chemin de ronde ouest à discuter tranquillement, accompagnés de deux godets et d'une bouteille.

Après une première séries de petites provocations de la princesse pour tâcher d'affronter le dauphinois en lice et un bref détournement de conversation sur le terrain de la chevalerie, la brune avait profité d'une vision involontairement offerte à son hôte -et des toussotements provoqués par celle-ci- pour le distraire, lui prendre la bouteille qu'il cachait derrière son dos et commencer à servir. La conversation avait alors glissé vers la signification du terme Pochtronette, pour faire suite aux explications partielles qui avaient eu lieu lors du couronnement. Marchant vers le rempart nord tout en continuant de discuter et de siroter l'alcool, profitant du calme nocturne du château, ils en étaient venus à parler d'un autre qualificatif : l'épithète qui avait été donné à Walan, Sans Repos.

Un moment nostalgique à l'évocation des charmes de Meyrieu par Athénaïs, Walan s'était laissé entraîné pour une deuxième tournée de prune tout en observant les jardins. Peut-être à cause de l'alcool, à moins que ce ne soit vaincu par les arguments de son invitée, le chevalier avait fini par accepter qu'à défaut de lice, ils s'entraînent ensemble prochainement. Il avait ensuite interrogé davantage la brune sur son "aventure" avec Hanna vers les étangs. Quoique innocente, la proposition que la jeune femme que Walan les rejoigne pour la prochaine leçon de natation avait provoqué une nouvelle série de toussotement pour lui et un coup de chaud et d'un rougissement pour elle. Heureusement, la prune -dont elle venait de resservir un troisième godet- avait fourni une bonne excuse pour éviter des explications gênantes... ou presque.

Après avoir rassuré la princesse sur le fait qu'il lui faudrait plus qu'une invitée un peu éméchée pour qu'il la mette à la porte, la conversation s'était orientée sur les idées reçues concernant le dauphinois, conduisant ce dernier à commencer à en réfuter un certain nombre. De fil en aiguille, ils avaient fini par faire demi-tour et reprendre le chemin vers le logis. Le trajet retour avait toutefois été l'occasion d'une grande victoire pour la Duranxie qui, à force de taquinerie, parvint à obtenir le "Grmbl de grumf" qu'elle souhaitait obtenir... suivit rapidement d'une nouvelle série de toussotements gênés. L'inquiétude semblait alors avoir gagné la jeune femme qui, malgré les dénégations de son hôte, se mit à lui suspecter une maladie. Cédant face à son assurance que ce n'était rien, elle accepta toutefois qu'ils reprennent leur chemin jusqu'à se séparer devant la porte des quartiers mis à sa disposition...

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Athenais_
    [Matin – Meyrieu]

Walan vient tambouriner à la porte de son invitée à grand coup, en parlant fort au travers pour faire bonne mesure.

DEBOUT VOTRE ALTESSE ! C'EST l'HEURE DE l'ENTRAINEMENT !

Athénaïs est lâchement vautré dans son lit, la moitié du visage enfouit dans un oreiller, l'autre moitié recouverte par sa chevelure. Encore endormie sur le ventre, elle peine à entendre ou sortir de sa léthargie. Elle n'a pas encore compris réellement ce qu'il se passait, c'est donc en soupirant qu'elle tourne le visage pour l'y perdre totalement dans la masse moelleuse constituée par les plumes de canard et d'oie. Walan, quant à lui, continue de tambouriner à grands coups : ON SE RÉVEILLE ! QUAND ON VEUT S'ENTRAINER ON SE LÈVE TÔT ! MÊME QUAND ON NE TIENT PAS LA PRUNE !

La Duranxie lance un faiblard et machinal : "Oui oui, j'arrive..." La senestre s'échappe de l'oreiller pour rejoindre le plat du lit qu'elle trouve vide alors qu'elle allait dire Birgit. Au constat qu'il ne s'agit ni de la voix de l'Impériale, ni de ses méthodes Athéna ouvre de grands yeux et se redresse rapidement lâchant un "Oh putain, oh putain de merde" inaudible pour le Prince, reprenant plus fort. "Votre Altesse est bien matinale."

Les coups cessent, elle ne sait s’il a entendu ou s’il est simplement parti, elle s'arme d'une robe de chambre dont elle croise à la va vite les pans et vient doucement ouvrir la porte. Les cheveux sont défaits, venant entourer son visage un brin sauvageon vu le réveil qu'elle vient de vivre, ou de subir. Elle croise le regard de Walan, il tenait visiblement à la voir au saut du lit : "Pourquoi vous vous égosillez autant devant ma porte ? Où se trouve Hanna ?" Les azurites rasent le sol comme pour vérifier par elle-même avant de revenir à Walan qui la regarde d'un air surpris dès la première question.

J'imagine qu'elle est dans votre chambre non ? Et pourquoi m'égosiller ? Parce que vous vouliez que l'on s'entraîne, hier soir. Où n'était-ce qu'une provocation ?

Il hausse un sourcil, l'air faussement déçu, elle passe une main sur son visage ne sachant comment tourner sa prochaine phrase. Et le voyant déçu, le pensant déçu surtout elle rive son regard au sien et conclut : "Je me prépare, laissez-moi 5 minutes. Pschiiiit !"

Sans Repos lui sourit, amusé, mais Athénaïs est tout à fait sérieuse et bat des mains pour lui faire signe de déblayer le passage.

J'imagine que la Pochtronette n'est pas du matin, donc.
Il ne vous ai pas demandé d'imaginer votre Altesse, les hommes sont bien mauvais à cela parait-il.
Ah, et de mauvais poil.
 Dit-il en mode gentil taquin.

Athénaïs referme la porte, les braies noires sont passées ainsi qu'une chemise de la même couleur, seul un plastron en cuir vient recouvrir sa poitrine qu'il ne protègera pas vraiment. 5 minutes 35 secondes plus tard, elle sort de sa chambre mais Walan est déjà descendu dans la grande salle, attendant à la porte en regardant la cour dans ce qui semble être une position habituelle chez lui. Le maître est dans sa demeure, et la brune peut le ressentir de par son assurance. Elle finit de tresser ses cheveux et le rejoint.


Bien, je vous attendais. Toujours pas de nouvelles d'Hanna.
Oh, je me suis renseigné en vous attendant, J'ai eu le temps.
Dit-il amusé. Figurez-vous qu'elle a trouvé les cuisines et les cuisinières.
Je la reconnais bien là. Cette petite ira loin.
Jusqu'aux cuisines au moins, je suppose.


Athénaïs, amusée, se penche légèrement et ponctue ce mouvement par... "Si son Altesse veut bien m'excuser de l'avoir fait attendre, peut-être pourrions-nous nous rendre en lice ?"

En lice ? Certainement pas. Nous allons aux jardins.
Mais.


Meyrieux joint d'ailleurs le geste à la parole et commence à descendre la volée de marche menant à la cour, pendant qu’elle proteste, en vain !

Qu'allons-nous faire là-bas ?
Nous entraîner.
Nous entrainer dans les jardins ?
Elle ouvre légèrement la bouche de surprise et reste quelque secondes ainsi avant de clore le bec.
Et pourquoi pas ? D'autant que vous n'avez jamais précisé à quoi vous vouliez être entrainée.

C'est ainsi queWalan, un fin sourire aux lèvres se dirige vers les écuries, bifurque, prend une porte au pied des murs et descend une nouvelle volée de marche à l'intérieur pendant qu'Athénaïs s'interroge, et ajoute jouant l'indignation, qu'il est - nous citons -, un escroc. Les palabres vont bon train jusqu'à ce qu'enfin l'un et l'autre prennent une épée et en viennent à se dégourdir les jambes. Si l'une s'agite, l'un reste sur ses appuis, tourne, observe, jauge. La Princesse qui n'a de technique que sa force de balayette et sa volonté d'arracher des yeux adopte une tactique "bourrine" pendant que le Chevalier s'applique à l'entrainant. Après une tentative avorté d'attaque et quelques autres assauts plus ou moins réussi, notre Pochtronette (pourtant pas agité par la Prune) finit par rendre son heaume. Le maître mot néanmoins de cet entrainement sera la patience.

La tous semble de retour après une discussion plus personnelle dérivée de l'entrainement. Athéna réitère le fait qu'il serait temps de consulter un médecin. Elle a beau dire, perdre autant de proches a éveillé en elle une inquiétude latente qui refait surface dès qu'il est question de vie. La santé du Meyrieux ne lui est donc pas un sujet dont elle se moque même si ce dernier semble vouloir nier ce qui l'atteint. Voilà ce qui les fera discuter tous deux, de chose et d'autres, revenant une fois encore sur le surnom du maître des lieux comme si ce dernier était indissociable de sa personne. Hanna sera également la préoccupation de la Princesse qui se trouve à charge d'âme.


    [Cuisines]

Après avoir discuté des autres surnoms du Chevalier, comme l’inflexible, ils rejoignent les cuisines et s’attablent en débattant du côté têtu (si peu, non je vous assure, si peu, oui, oui) de Walan. L'on entendait Athéna tacher de proposer des solutions.

Le tout alors réside à un équilibre. Ou alors nous faisons un pacte. Vous et moi, de ne pas être trop têtu l'un envers l'autre. Au bout de trois fois l'on cède. C'est du coup assez aléatoire et inclus qu'il faudra parfois mieux céder avant plutôt que de se retrouver coincé à la troisième.
Au bout de trois fois quoi ?
Et bien céder à ce que dit l'autre, je ne sais pas. Hum par exemple. Et ce n'est qu'un exemple. Je veux manger du fromage, vous voulez manger du poulet, vous ne cédez pas. Seconde fois je veux balader à cheval, vous voulez chassez, vous ne cédez pas. Troisième fois je vous demande de faire toutes les boutiques de Paris pour vous vêtir de braies plus convenable en termes d'étoffe, vous êtes obligé de céder. Car ça sera la troisième fois !
Hum. Cela me paraît bien piégeux, votre pacte.


Athénaïs lui sourit de toutes ses dents : Mais naaaaaann.

Et qu'est-ce que vous avez à reprocher à mes braies d'ailleurs ? Hum ? Elles sont très bien.
C'était un exemple Walan.
 Dit Athénaïs en posant ses yeux sur les braies tout en grimaçant.
Mouais.. Grmbl. Elles sont faites d'une très bonne étoffe. Enfin… celles-ci sont pour l'entraînement, évidemment.
Elles sont trop lâche au niveau des cuisses et des f...
Et des ?

La Duranxie ouvre un peu plus grand les yeux et interpelle la cuisinière pour tenter un truc qui sera certes bien essayé mais pas suffissament convainquant, nous vous laissons découvrir : "Oh des ficelles ! J'adore ça." Et Walan d'interroger, tétu (oui, je sais, si peu) "Trop lâche au niveau des cuisses et des ficelles ?!"

Athénaïs avise les gens de Walan, et fait la sourde oreille pour enfin lui glisser en chuchotant - pendant que les cuisines reprennent leur activité et que la cuisinière les oublie un peu : "Vos fesses, voilà, là vos fesses et ne me reprochez pas d'avoir regardé, je n'ai pas fait exprès, ce sont justement vos braies toutes molles qui m'ont interpellé".

Ah, Euh, Hem - kof kof - Je vois... Walan toussote un peu en l'entendant.

Elle pense qu'elle le rend malade en l'entendant tousser : "Autant c'est à cause de moi que vous toussez. Voilà que ça vous reprend."

Comment ? Non, non ce n'est pas vous, voyons...

Athénaïs reprends plus bas : "Avouez que ça fait un moment que vous les avez ces braies. Je ne vous jugerai pas hein. M'enfin y a bien mieux de nos jours."
Elle va fermer sa grande gueule pour éviter de lui dire qu'en prime il a un joli cul et qu'il est dommage de le gâcher ainsi. Et pour éviter de devoir développer elle sort en trombe de la cuisine feignant avoir vu passer Hanna parce que si on peut lui reprocher de jauger de ce qui passe sous ses yeux on ne peut pas l'accuser de le faire exprès et en effet, dans cette histoire, l'innocence de son regard vient du fait que malheureusement il a glissé.. Là où il ne fallait pas !

Hanna ?
Mais ? Mais !


[Avec JD Walan]
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Walan
Quelque peu interloqué par le chuchotement que venait de lui faire Athénaïs, Walan n'eut pas le temps de répondre qu'elle était déjà dehors. Il se lança toutefois à sa suite, bien décidé à répondre et sans vraiment prendre le temps de se demander s'il était vraiment nécessaire de le faire... Il profita donc qu'il n'y avait personne dans la grande salle pour lancer, quoique pas trop fort tout de même :
Ce sont des braies pour l'entrainement, pas pour aller à la cour ! Ce qui compte c'est qu'elles soient solides et confortables, c'est tout.
ET VOUS OUBLIEZ VOTRE DÉJEUNER !


La remarque eut au moins l'intérêt de faire faire volte face à la jeune femme, qui revint vers son hôte pour se planter devant lui, les joues très légèrement rosissantes. Emporté par le débat, si l'on peut dire, le chevalier ne s'en rendit même pas compte.

Je ne l'oublie pas, et je note pour vos braies. Vous saurez alors me démontrer ce soir que vous en avez de bonnes, de braies. De belles !
Mais ? Mais évidemment ! Et vous en avez déjà vu aux cérémonies !
Je n'ai pas vu non, je ne vous détaille pas du regard.


Quelque chose dans le ton de la princesse laissait soupçonner que ce n'était pas totalement la vérité, mais le brun répondit en maugréant un peu sans donner l'air de l'avoir remarqué, ce qui était vraisemblablement le cas.

Et comment jugerez vous donc ce soir sans détailler alors ? Hum ? Grmbl.
Ne me sous estimez pas votre Altesse.

La lueur de malice dans les yeux d'Athénaïs fut cette fois assez éloquente pour qu'il comprenne comment, occasionnant donc un nouveau "Humpf". C'est que Sans Repos, outre le fait que ça faisait des années que quiconque n'avait pas donné le moindre signe de s'intéresser à son physique -et en particulier cette partie de son physique-, souffrait généralement d'une sorte d'aveuglement mental même quand c'était le cas. Si bien que lorsqu'il prit finalement conscience de ce qui se disait, le dauphinois toussota, un peu gêné.

Non, non. N'empêche que je ne critique pas vos tenues, moi. Grmbl.
Vous repartez de plus belle. Méfiez-vous de ne pas couver une pneumonie.


Saisissant le poignet de Walan comme pour attirer son attention, la brune se fit plus autoritaire. Comme si elle craignait qu'il fasse une jaunisse et meurt subitement.

Montrez moi le blanc de vos yeux, s'ils sont jaune vous faites venir directement un médecin. Ouvrez grand.
Mais je vais bien, m'enfin
Bien, 'fin bien...


Le côté rebelle du dauphinois -si si, il en a un- se déclencha, si bien qu'il ouvrit bel et bien les yeux en grand... mais sans baisser la tête, empêchant donc son invitée, plus petite, de bien voir. Après tout, puisqu'elle insistait tant à vouloir le trouver malade, il n'allait pas lui faciliter la tâche, tout de même. Athénaïs se mit donc sur la pointe des pieds et tira un peu sur ses joues pour qu'il fléchisse afin de se mettre à sa portée. Sans résultat.

Vous êtes trop grand, ouvrez plus grand.
Ah je ne crois pas non. Débrouillez vous,
répondit-il avec un fin sourire.
Vous ne seriez pas de mauvaise volonté par hasard ?
Puisque vous voulez tant m'ausculter.
Hey ça ne vous coute rien de plier un peu les genoux. Ou tournez la tête vers moi au moins. Vers le bas que je vous vois bien.
Je ne suis pas malade, vous dis-je.


Avec un léger soupir, Walan pencha toutefois la tête. Puisqu'elle n'en démordrait pas et que cela semblait réellement l'inquiéter, autant faire en sorte de la rassurer. Athénaïs se retrouva donc à scruter ses yeux, constatant qu'ils n'avaient rien de jaunes et étaient normaux, tout en ayant toute latitude pour s'apercevoir de la teinte gris acier des iris du brun. Lequel se retrouva quant à lui plongé dans une paire d'yeux bleus... dans laquelle il tâcha de ne pas se perdre. Le verdict tomba quelques instant plus tard, permettant au dauphinois de rompre le contact avec un nouveau petit toussotement. La jeune femme recula, elle-même ayant un air troublé que son hôte, trop concentré à détourner le regard pour masquer sa gêne, ne remarqua toutefois pas.

Bon vous ne semblez pas malade... C'est étrange quand même, je trouve ça louche.
Allons manger.
, ajouta-t-elle après une petite pause.

Acquiesçant silencieusement, Sans Repos se retourna pour revenir vers les cuisines... constatant après seulement quelques pas qu'Athénaïs le suivait plus lentement, deux pas derrière lui. Se retournant en se demandant la raison de ce retard, le brun interrogea perplexe et sans imaginer une seconde que, peut-être, son invitée était en train de faire à nouveau quelques vérifications visuelles.


Et bien ? Je vous croyais affamée ?
Oh et bien des fois après l'heure ce n'est plus l'heure, mon estomac n'hurle plus, plus autant.
Mangeons tout de même, je m'en voudrais que vous tombiez d'inanition
Je sens qu'avoir un repas me ramènera Hanna.
Elle a dû remonter dans vos quartiers pour vous réveiller, non ?
Je n'en sais rien du tout. C'est trop calme pour que ce soit honnête venant de sa part.
Oh ? C'est une chipie ? Est-ce qu'elle aurait trop bien appris de sa marraine ?
Oui une vraie chipie, mais non sa marraine n'est pas comme ça, enfin pour le vrai je ne suis pas sa marraine, l'officielle tout du moins. Mais les élans du cœur ne se maitrise pas et cette appellation est venue toute seule.
Je vois...


Il comprenait bien la remarque. Après tout, et même s'il avait également eu une filleule "officiel" dont il avait été très proche par le passé, le chevalier avait aussi à plusieurs reprises pris sous son aile des jeunes filles sans en être le parrain. Arrivés aux cuisines, il demanda à l'un des commis de la cuisine qu'on leur prépare un plateau avec les divers ingrédients que souhaitait Athénaïs plus tôt : pain tout juste sorti du four, jambon, fromage, miel, fruits secs... Pendant ce temps, la conversation continua.

Je ne doute pas qu'elle vous raconte vite tout plein de choses sur elle ou son entourage. Elle a tendance à parler sans arrêt, à poser des quantités de questions dont parfois on ne connait pas l'origine.
Comme je vous ai dit, ce n'est pas la première fillette que je connais,
répondit le brun, amusé.
Fort heureusement. Vous êtes père également, cela doit aider.
J'imagine


Quelques instants plus tard, le plateau était prêt et le maître des lieux s'en saisit pour l'amener à la grande porte donnant sur la cour et le placer sur le rebord en pierre, suivi par son invitée. Laissant Athénaïs se servir en premier, le dauphinois la regarda avec un air amusé se constituer une imposante tartine et mordre dedans, avant de se mettre lui même à manger. Après leur entrainement, et alors que la journée commençait seulement, il fallait bien prendre des forces pour la suite.

[Avec JD Athénaïs]
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Hanna_serna

    Des bruits de griffes hâtifs sur le planchers et quelques jappements contrariés fusent depuis les escaliers ainsi qu'une voix supra aiguë qui tente de rappeler Valmont plus ou moins discrètement. Mais le chien échappe à sa pseudo camériste pour rejoindre non sans mal les cuisines, sans doute a t-il reconnu l'odeur de sa maîtresse ou simplement le fumet de la bouffe en préparation - aller savoir !
    Le danois bleu est affublé d'une multitude de ruban, autour du cou, un gros nœud entre les oreilles, un bas pare sa queue dont il essaye d'en attraper le bout.. en vain.


      "Valmont non ! Reviens ! Non pas dans les cuisines tu vas te faire gronder ! C'est plus l'heure de manger !" - Elle passe les portes et écarquille les yeux ouvre la bouche et regarde les deux adultes... ne prononçant qu'un : "Oh-oh..."

    Valmont, soudain trouillard vient coller Athéna, tentant même de lui monter sur les genoux, le gros chien cale sa tête par dessus l'épaule de sa maîtresse, ses pattes avant sur ses cuisses, qu'il piétine en essayant d'en faire autant avec ses pattes arrières.

    Hanna recule d'un pas puis lève les mains bien haut, de ses bras pendent encore quelques rubans,
    "Je peux tout espiqué ! C'est lui qui m'a demandé ! Mais je trouve pas sa couleur..."

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Athenais_
Les tartines c'est presque une institution. C'est le menu ouvert à tous et qui donne la possibilité de manger sur le pouce tout en se régalant. Alors Athénaïs est généreuse, surtout avec le fromage frais qu'elle a parfois l'habitude de manger à la cuillère. Pas pour rien qu'en son temps Agnès de Saint-Just avait fait verrouiller les stocks de Bouillon. Walan lui reste généreux et semble organisé pour tenir un front. Surtout en début de séjour. La moitié de la tartine engloutit Athéna entendit Valmont arriver avec, dans son sillage, Hanna.

Faisant référence à ce qu'elle avait dit concernant la petite et son retour une fois le repas en main, la Duranxie fit un sourire attendri.


Tiens, tiens qui vois-je...

Peu de temps pour formuler le reste de sa phrase que déjà le canidé faisait la fête à sa propriétaire qui manqua de basculer en arrière et abandonna le reste de son repas pour parer à la joie de son chien. Ce dernier vint à lui sentir le visage, les lèvres avant de lui coller un coup de museau humide et frais sur le nez. Du revers de sa dextre, elle repousse le Danois et constate qu'il est passé par la case "atelier ruban, coiffure et dentelles", aheum.

Lui qui te l'a demandé ? Il est ridicule avec ce noeud sur la tête. Dit-elle en secouant ledit noeud d'un air sévère. Je... Elle tente de rassembler ses pensées. Valmont descend. Allez, descend ! Le sérieux qu'elle tente de garder chancèle quand elle s'aperçoit de tous les artifices qui ponctuent la mise du chien. Rhooo Hanna, mais tu l'as saucissonné.

Les griffes du chien et l'appui qu'il prend sur la cuisse gauche d'Athéna commence à faire mal à cette dernière, et c'est de tout son poids qu'elle repousse le cabot pour le gratifier ensuivant de grattouille sur le haut du crâne afin de canaliser son énergie câline débordante. Les azurs de la Princesse sont animés d'une lueur amusée, elle n'a pas pu se retenir non parce qu'enquiquiner son partenaire d'aventure et la base du jeu, le plus grand plaisir qu'elle prenait elle aussi enfant.

Demoiselle Serna, votre mission sera de débarrasser Valmont de tout ça et ensuite d'aller le promener, je pense qu'il préfèrera courir dans les jardins. Attention aux fleurs cependant. Tout ceci sous la houlette d'Armand.

Pas folle la guêpe.

Lentement, la brune se mit à la hauteur de la petite Serna en s'accroupissant. Le chien vint la recoller, les alimentant de son haleine fleurant les saucisses pendant qu'elle tachait de savoir si tout était bien enregistré.


Entendu ?
Nous irons nager dans 3 heures, mets bien ton temps à profit.


Pour ne pas faire de bêtises, évidemment.
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Walan
L'arrivée surprise et brutale de Valmont arracha un bref rire à Walan lorsqu'il constata son accoutrement. La suite de l'échange aurait pu le faire rire davantage, mais le brun se retint de son mieux, ne souhaitant absolument pas vexer la fillette en train de se faire -gentiment- gronder. Il ne put cependant pas cacher le fin sourire qu'il arborait en voyant la scène. Il suivit l'échange sans intervenir, attendant ensuite que Hanna soit repartie et Athénaïs redressée pour commenter doucement, amusé.

Je commence à mieux comprendre diverses choses que vous m'avez dites. Je vois que votre programme est chargé, en tout cas !


[Plus tard]

La matinée avait filé, le déjeuner tout aussi vite -il faut dire qu'il était plus simple que les banquets du dîner, et qu'après le généralement copieux petit-déjeuner du matin il n'avait pas besoin d'être très consistant-, et c'est peu après celui-ci que Walan, qui s'apprêtait à monter vers l'étage du logis, croisa Athénaïs.

Tiens, c'est l'heure de la leçon de natation ?

La jeune femme tourna le visage vers lui en opinant. Elle s'était vêtue pour l'occasion de braies sombres et d'une chemise bleue roi au col légèrement ouvert, et avait coiffé ses cheveux avec une habituelle tresse quelque peu négligée, laissant des mèches brunes s'échapper pour venir encadrer son visage.

Il est l'heure, presque, et vous, vous allez mieux ? Votre toux ?
M'enfin ! Je vous assure que tout va bien.
Bien, j'arrête avec ça, mais si cela revient, prenez un peu de prune. Vous partiez peut-être faire quelque chose, voulez-vous que l'on se revoit plus tard ?


Le brun répondit avec un fin sourire.

Et bien, j'espère bien vous revoir au dîner au moins. A moins que vous ne soyez enlevée par une Selkie ! Ce qui serait… gênant, il faut bien l'avouer.

La princesse acquiesça, ajoutant avec un très léger sourire en se mettant en marche.

Peut-être. Ou arrangeant, tout dépend du point de vue que l'on adopte.
Ah ? Vous rêvez d'être enlevée par une Selkie ? Vous en avez déjà assez de Meyrieu ?
Oh non, enfin... avoir une peau de phoque doit être quelque chose. Après tout, je pourrais voguer avec une liberté illimité.
Oui enfin, les étangs de Meyrieu sont quand même assez limités vous savez. Vous auriez vite fait le tour.


Athénaïs avait amorcé quelques pas après la réponse amusée du brun lorsqu'elle se retourna pour lui demander.

Je dois trouver Hanna avant de partir, je ne bouderais pas votre aide.
Ah, elle est encore partie quelque part en douce ?
Elle passe son temps à faire ça, et je ne trouve pas Valmont. Il y a baleine sous gravillon si vous voulez mon avis.
Ou Selkie dans étang ?
Ne parlez pas de malheur, elle ne sait pas encore nager.


Si le ton initial était taquin, le dauphinois remarqua vite l'inquiétude d'Athénaïs à l'idée que sa protégée soit partie nager seule. Il continua donc, plus sérieux.

Les gardes ne l'auraient pas laissée quitter l'enceinte du castel seule, ne vous en faites pas.
Si elle est avec votre molosse, il y a peut être des chances qu'il la trahisse. Un aboiement en l'appelant, ce genre de chose.
Vous avez raison, elle doit encore trainer dans les cuisines, j'ai juste pris le temps de changer de tenue et la voilà insaisissable.
Allons voir.


Profitant de la courte marche, le chevalier demanda l'air de rien, en retenant toutefois peut-être un sourire.

Au fait, j'espère que vous aurez noté que je ne porte pas tout le temps des braies d'entrainement…
Je...
Athénaïs fronça les sourcils, ralentit le pas et observa son hôte. Je ne regarde pas tout le temps. Je n'ai pas fait attention, allons. Mais vous êtes mieux avec des braies près du corps.

Immédiatement, la jeune femme leva les yeux au ciel, l'air de se demander pourquoi elle avait dit ça. Sans Repos, quant à lui, resta un peu perplexe.

Des braies près du corps ? Est-ce la mode actuelle ?
Je n'en sais rien, mes gouts ne font pas la mode, auquel cas cela serait peut-être étrange.
Certes, mais j'imagine que vous êtes mieux informée que moi sur ce sujet...
Pour les hommes pas franchement et les femmes et bien, pour dire le vrai je suis égérie d'une maison de couture et je prends ce qui me plait, ou le commande, alors je ne suis pas forcément la mode.
Une égérie ? Je ne savais pas.
Je n'aurai pas cru non plus, j'ai passé plus de temps à trouer mes culottes enfant et jeune fille.
Oh, je le crois parfaitement pourtant. Vous êtes tout à fait inspirante.


Se rendant cette fois compte de ce qu'il venait de dire -sincèrement-, Walan ne put retenir un toussotement gêné avant de sauter du coq à l'âne pour tenter une diversion. Diversion que la princesse, restée interdite face à sa réponse, saisit également à pleine main.

Est-ce que Valmont a une nourriture préférée ?

La jeune femme n'avait pas commencé à répondre qu'elle entendait des aboiements et pressait le pas dans la direction de ces derniers, reconnaissant sans mal son Danois. Elle eut un rire à la vue de la gamine en train de jouer avec le chien dans la cour, pour ne pas soupirer de soulagement de l'avoir retrouvé. Avec un sourire, le chevalier s'approcha.

Walan , ils sont là !
Ah, et bien voilà... C'était pour tenter de l'attirer, mais c'est inutile maintenant.
Et vous avez économisé une belle pièce de viande... Nous ne sommes pas pressé, si vous voulez nous pouvons balader un peu, je ne voudrai pas me soustraire impoliment à mon hôte.
Êtes vous sure que votre filleule pourra attendre ? J'imagine qu'elle est pressée de débusquer sa selkie.
Trouvez-vous qu'elle s'impatiente ?


Athénaïs donna un coup d’œil vers le duo qui s'amusait : la cavalière en chef n'était autre que la gamine qui menait l'animal au ruban comme une laisse. Le brun les observa quelques instant avant de donner son verdict avec un fin sourire.

Non, j'imagine qu'elle pourrait passer des heures comme ça… jusqu'à ce que son ventre se rappelle à elle.
Vous l'avez bien cernée.
Dans ce cas… j'imagine que vous avez déjà pu voir le bois de châtaigners autour du Vordas, mais vous n'avez peut être pas trouvé les coins les plus agréables.
Je n'ai pas véritablement cherché, nous avons couru plus qu'autre chose.
Et bien, si cela vous intéresse. Sinon, nous pouvons prendre les chevaux pour que je vous montre quelques endroits plus éloignés, mais ce sera peut-être un peu long si vous souhaitez nager.
Hum, d'accord, mais je prends Hypérion.
Oh vraiment ?


La réponse du dauphinois était plus amusée qu'autre chose face à la tentative de son invitée. Un sourire angélique se forma sur les lèvres d'Athéna qui entonna un "Sil vous plait" se voulant le plus convaincant possible. Pas dupe, il répondit d'un air faussement sévère :

Vous voudriez utiliser le destrier d'un chevalier pour une balade ?
Bien entendu, en fait le Chevalier pourrait même faire le Chevalier blanc et me proposer la croupe de son cheval pendant qu'il le monte, et ainsi nous n'aurons pas besoin de deux chevaux, nous serons en furtif et cela ne serait pas un abus,
rétorqua Athénaïs en se mordant la lèvre pour contenir un rire.

Je crois toutefois me souvenir que je vous avais promis que vous pourriez le monter... J'imagine donc qu'il serait de bon ton que je tienne mes promesses, n'est-ce pas ?
Aujourd'hui ou un autre jour ça n'a pas d'importance votre Altesse.


Walan répondit d'un petit signe de la main. Après tout il avait bel et bien promis, et cela semblait tenir à cœur de la jeune femme. Le destrier devait bien se dégourdir les jambes de temps à autre, et une balade sur les terres de Meyrieu qu'il connaissait bien n'avait guère de risque pour lui.

Bien, prenez donc Hypérion. Mais faites attention à vos doigts je vous prie. Quand vous partirez, je vous veux dans le même état que quand vous êtes arrivée ! Même nombre de doigts et de membres, os intacts, et pas de cicatrices en plus.
C'est entenduuuu !


Avec un sourire ravi, Athénaïs avait déjà fait volte face pour foncer aux écuries, prenant deux longueurs d'avances, faisant un "oui oui" alors que le brun parlait encore. Celui-ci se retint de lever les yeux ciel en la voyant faire, et suivit plus calmement. Le temps qu'il entre dans l'écurie à son tour, la jeune femme était déjà arrivée près du cheval, avec une allure plus calme pour pénétrer dans sa bulle et en lui parlant avec une certaine forme de tendresse afin de l'atteindre. L'équidé claqua deux fois des dents avant qu'Athéna ne se glisse son épaule contre la pointe de celle du dénommé Hypérion afin de venir lui caresser les joues. En retrait, Walan la regarda faire.

C'est un gros coeur ce cheval.
Vous trouvez ?
Mais bien sur, regardez-le. Vous ne le papouillez jamais ?


La jeune femme continuait de caresser l'animal, le grattant sur la gorge puis l'encolure, tout en se penchant sur le côté pour lorgner vers son hôte et lui poser la question avec le plus grand des sérieux. Celui-ci, ayant déjà eu l'occasion de noter l'attachement de la princesse pour les chevaux, préféra toutefois être franc, quitte à recevoir un regard réprobateur en retour.

Pas trop non…
Vous n'aimez pas ?
Non, ce n'est pas vraiment que je n'aime pas mais… Je n'y pense pas vraiment.
Là vous pourriez, vous y pensez, j'en suis sure.


Continuant de câliner l'équidé bien plus solide qu'elle, la brune passa sa tête sous celle d'Hypérion au point que la sienne disparu presque, puis osa un sourire vers Walan tout en lui faisant signe de venir à ses côtés. Celui-ci s'approcha doucement, parlant bas pour ne pas gêner le destrier.

Vous savez, c'est votre moment avec lui, profitez en.
Votre présence ne gâche pas ce moment.. Bien au contraire..


Face au regard silencieux que lui adressa son invitée, Sans Repos capitula -si l'on peut dire- et continua de s'approcher jusqu'à arriver près du cheval et de sa prochaine cavalière. Celle-ci l'observa faire, toujours sans mot dire, presque pensive, laissant ses mains errer sur Hypérion pour continuer à le gratifier de caresse, tout en faisant de la place pour son propriétaire. Le chevalier approcha le destrier de face, lui présentant la main à plat devant les naseaux avant de remonter pour lui flatter le chanfrein une fois qu'il l'a reconnu. Ils se connaissaient déjà depuis un moment maintenant, évidemment, et le brun s'était attaché au rouan... tout en gardant toutefois certaines barrières émotionnelles. Il s'agissait d'un cheval destiné à la guerre, et s'il devait en être assez proche pour fonctionner en tandem au combat, le dauphinois voulait aussi s'éviter une souffrance trop intense si jamais les conflits devaient lui arracher sa monture...

Il n'espère que ça en fait, des caresses, j'exagère mais il apprécie. Qui n'apprécie pas les caresses en même temps.
J'imagine, oui, mais il a été élevé en destrier vous savez... C'est la guerre qui l'attend.
Alors tachons de lui offrir un peu de douceur pour le temps qu'il a au calme.


Athénaïs observa l'animal, puis Walan qui lui esquissa un sourire amusé.

Vous commencez à m'intriguer, Votre Altesse.
En quoi faisant ?
Et bien, en ayant deux faces, si je puis dire. En ce moment et dans nos échanges de lettre, je vous découvre attentionnée, attentive… voire sage. Et parfois, comme lorsque nous nous sommes entraînés, j'ai l'impression d'une autre personne. Plus agressive, plus emportée.


De fait, le brun avait bel et bien été surpris du comportement de son invitée lors de leur bref duel, il avait découvert une facette insoupçonnée de son invitée, sans trop savoir si ce qu'il avait vu alors lui plaisait. Il avait déjà vu des personnes ayant une même attitude, au combat comme en dehors, et le contraste avec son propre caractère avait parfois créé des difficultés de compréhension. Pour autant, il ne se souvenait pas d'avoir rencontré ce qui lui semblait une telle dualité, et cela le conduisait à s'interroger. Inconsciente de ces réflexions, la jeune femme avait poursuivi ses papouilles sur le nez d'Hypérion, lui chuchotant parfois quelques mots, et elle haussa une épaule en guise de réponse.

Je ne sais pas.
Hem, excusez moi, je ne voulais pas… Enfin, c'était malvenu.
Ce n'est pas grave, c'est plus facile de paraitre orgueilleuse, emportée, brutale que tendre. On n'a pas attendu de moi de la tendresse, on a attendu de moi une responsabilité pleine et entière. Je ne sais pas comment vous le dire mais c'était plus simple pour moi d'être brutale, et l'entrainement le combat me renvoie à cela. Je suis incapable de me battre avec grâce par exemple. C'est un état d'esprit qui déteint sur le reste.
Je ne suis absolument pas claire...


Athénaïs tordit sa bouche en une grimace désolée.

Disons que c'est surtout cette...dualité qui m'intrigue. Des personnes brutales, j'en connais. Mais… enfin, ce n'est pas important
En même temps, être brutale avec Hypérion sous le nez c'est impossible. Ni même en voyant vos braies de 30 ans.


La brune sourit d'abord doucement, avant d'éclater de rire de bon cœur en entendant son hôte réagir d'un "Humpf !" à sa dernière phrase.

Ne me poussez pas à vous priver d'Hypérion, jeune dame ! Mes braies sont très bien, y compris celles d'entrainement. Grmbl...
Même pas en rêve, je vous l'ai volé en papouilles. Vous ne saurez pas y faire !


La princesse rejoint le dauphinois en passant sous l'encolure de l'équidé et lui montre le haut de l'épaule, lui indiquant de lui frotter le garrot. Sans discuter, le brun s'exécuta, conduisant l'équidé à secouer ses crins pour accepter la caresse bienvenue. Pendant un moment, il se laissa guider pour caresser, frotter et gratouiller divers endroit du destrier, jusqu'à ce qu'une remarque d'Athénaïs lui fasse comprendre qu'elle pensait qu'elle l'ennuyait. Sa réponse fut toutefois amusée.

Bon, bon je vous l'accorde il y a plus passionnant.
Le monter, peut-être ?
Peut-être oui.
Peut-être ? Vous renoncez ?
Je vais vous monopoliser un moment si nous partons et vous aviez peut-être d'autres choses à faire, vous vous rendiez bien quelque part quand nous nous sommes croisés.
Oh, ne vous en faites pas pour ça. Je suis à la disposition de mes invités.
Sauf que votre invitée vous pousse à caresser votre cheval. Sinon vous montez Hypérion...
Non, montez donc Hypérion, je prendrai Aistulf.
Par contre, je vous laisse le seller ou quelqu'un s'en charge ?
Je vais appeler le garçon d'écurie, et nous pourrons seller Aistulf si vous voulez. Il est plus paisible… l'âge, peut-être. Je ne le monte plus guère désormais, il a suffisamment donné...
Je vois.


Constatant que la jeune femme semblait se retenir de commenter, le dauphinois haussa un sourcil interrogatif.

Hum ? Qu'y a-t-il ?
Oh rien, rien Walan. Montez le encore, il en a de besoin, à moins qu'il ne soit bien trop vieux. A-t-il lui aussi les genoux qui craquent ?
Comment ça, "lui aussi" ?
Rhooo, ne faites pas l'ignorant votre Altesse, vous aussi vous avez les genoux branlant.
Il doit avoir douze ou treize ans, et il m'a accompagné pendant des années sur les routes de France pendant les mobilisations... Et non, je n'ai pas les genoux branlants. Humpf !
Je vois, bien bien, autant que vos braies ne sont pas abimées, lâches ou démodés. Je vois, je vois.


Athénaïs sourit en coin, creusant sa fossette d'un air de malice tandis que le brun continuait de maugréer.

Grmbl. Vous ne voyez rien du tout, m'enfin.
J'aime bien quand vous ronchonnez, j'adore même ces petits bruits. A vous aussi ça donne envie de gratter le garrot.
, répliqua la jeune femme en riant doucement.

Alors que Walan grommelait à nouveau un peu, la princesse prit ses mains pour les poser près de l'oreille d'Hypérion, lui indiquant de le gratouiller à cet endroit. Discipliné, le brun s'employa donc pendant un moment en silence, avant qu'elle ne demande.


Appréciez vous vraiment le moment ? C'est ça qu'il faut savoir, ça vous détend aussi ? Ça vous déclenche un sentiment de sérénité, de plaisir ?
J'ai l'impression oui,
répondit sobrement le brun... émettant un petit toussotement à la suite. C'est que quelques part, en périphérie de son esprit, quelque chose dont il n'avait pas vraiment conscience avait failli ajouter qu'il n'était pas sûr que ce soit le cheval qui lui procure ce sentiment. Seul était toutefois parvenu à sa réflexion une gêne fugace à l'idée qu'il n'émettait pas une réponse entièrement sincère -pour lui-même en premier lieu-. Pendant ce temps, Athénaïs souriait et se confia en quelques mots, en confiance.

Quand je gratte les oreilles de Léonard, je me pose contre lui, je ferme les paupières jusqu'à faire descendre mes mains le long de ses yeux, et je l'écoute. Je l'entends, de ces dernières continuent de descendre jusqu'au chanfrein et aux naseaux. Je le sens respirer dans le creux de mes paumes. Vous devriez essayer, c'est un instant en dehors du temps parce que rien ne compte que ces secondes là. Et ça vide l'esprit.
J'ai déjà connu ce genre de choses. Mais pas forcément avec un cheval...


Sans Repos toussota à nouveau, pleinement conscient de ce qu'il évoquait là. Des souvenirs d'instants tendres, enlacé et silencieux avec celle qu'il aimait, et dont l'irruption à ce moment même le perturbait plus qu'il ne voulait l'admettre. L'entendant, Athénaïs battit rapidement des paupières en faisant mine de regarder la sellerie, manifestement elle aussi sujette à une émotion qu'elle ne pouvait pas communiquer. Le silence devint roi un moment, avant que Walan ne retire sa main d'Hyperion, se recule et se mette à seller Aistulf dans une stalle proche.
Un moment plus tard, la brune qui était restée avec Hypérion le rejoignit toutefois.


J'ai compris une chose. Vous n'êtes pas malade.
Ah, vous voyez !
Vous toussez quand quelque chose vous gène, ai-je tord ?
Hem. Et bien, euh... Hem... Peut-être ..?


Le toussotement qui accompagna la réponse fut sans doute suffisamment révélateur de la justesse de la question posée. Et la jeune femme ne fut pas dupe, s'approchant lentement tout en continuant d'interroger.

Voyez, vous toussez encore, c'est un aveu involontaire.
Vraiment ? C'est la paille. Voilà, c'est la paille et la poussière.


L'excuse était vraiment mauvaise, bien entendu, mais il est certaines choses que le brun n'était pas prêt d'admettre. Déjà parce qu'il n'était même pas conscient d'une bonne partie, et ensuite car il était tout autant gêné que son tic soit mis au grand jour. Face à lui, Athénaïs s'approcha suffisamment près de lui pour qu'il sente sa présence le détaillant de ses grands yeux bleus. Ayant déjà manqué de se perdre dedans plus tôt, le brun la regarda brièvement, se demandant presque à quelle sauce il allait être mangé, avant de tenter une diversion pour sauver la face...

Vous ne vouliez pas monter Hypérion ?
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Hanna_serna
        [Dans les cuisines]

    Je porte mes mains dans mon dos, et je garde la tête basse, pendant que j'écoute Naïs.. Je relève les yeux vers elle, et papillonne des cils...

      "C'est que, Y faut qu'il soit beau pour trouver une amoureuse !"

    Je plaide ma cause assez mal, mais je suis absolument convaincue de mon idée et de la nécessité pour Valmont d'être bien mis pour trouver la chienne de ses rêves, pour faire des bébés !

      "Oui Compris. Je vais le faire... Mais s'il reste un vieux chien, ça sera pas ma faute !"

    J'attrape le collier de Valmont pour le tirer à moi, "Viens je vais te brosser et on te fera parader dans les jardins avant le bain !"

    Je souris à Naïs, car malgré tout nous irons nager, elle est bien plus cool que ma mère ! Mais je vais attendre un peu avant de lui demander de m'adopter, la dernière fois maman n'a pas tellement apprécié...

        [Plus tard dans la cour]

    Bon fini les bêtises, je me retrouve sous la surveillance d'Armand, qui est cela dit bien plus vivable et supportable que l'affreuse Birgit, je suis assise dans l'herbe, Valmont grignote un soulier qu'il a trouvé à l'étage pendant que je le brosse.. Je suis passablement recouverte de poil. Nous jouons ensuite a attraper un papillon.. Enfin j'essaie d'attraper le papillon alors que Valmont essaye de le béqueter !

    Le chien aboie et moi je lui cours après... Fin disons qu'il me tracte et me balade plus que la réciproque...


      "Attends ! Non le mange pas ! Assassin ! Reviens !"

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