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[RP] Journal d'une chiasse en goguette

Andrea_
Et Déos créa la Femme... Sans expliquer à l'homme comment ça fonctionne.



Et c'est un peu -beaucoup- le soucis.

Alors Messieurs, je crois qu'il est grand temps qu'on vous explique, parce que parfois, ça tourne au chaos alors qu'en fait, c'est tellement simple une femme !




Le fameux " quoi ?".
Vous, hommes, bestioles primaires et sans défenses, vous contentez de répêter exactement la même chose qu'avant.
Seulement, si Madame vous regarde et vous dit ce " quoi?", ce n'est pas qu'elle n'a pas compris... Oh non... Elle vous donne simplement une chance de modifier ce que vous avez dit, dans une version qui l'arrangera nettement plus.
Un conseil donc, vous reformulez, en disant le contraire, et tout le monde s'en tirera sans dommage.

Le " c'est bon."
C'est une expression que les femmes utilisent pour terminer une discussion où elles veulent avoir raison. Dans ces moments là, éloignez vous -votre corps tout entier- et fermez la.


Le " Rien"
Là, c'est le calme avant la tempête. Ça veut dire qu'en fait, il y a quelque chose et qu'il faut rester vigilant. Généralement, les conversations commencent par " rien" et finissent par " c'est bon!". Dans ce cas précis, reportez vous au point du dessus.


"Ok".
Le mot le plus dangereux qu'une femme puisse prononcer. Ça, ça veut dire qu'elle va réfléchir longtemps à quand et comment elle va te le faire payer.
Une seule certitude, tu vas manger.


"Et bin vas-y !"
Là, c'est plus subtil. Déjà parce que c'est un défi, pas une permission.
Un défi que, si tu le relèves, se terminera par un " ok", et que si tu ne le fais pas te fera passer pour un castré.
J'ai pas vraiment d'conseil sur la question. C'est à vous d'voir.


"Comme tu veux."
Aucune hésitation possible. C'est notre façon d'vous dire " va caguer", mais en plus élégant.
Il serait intelligent donc, de prendre l'option qu'elle avait émis un peu plus tôt dans la discussion ou alors de faire le contraire de ce que vous avez dit.


" Cinq minutes !
Pour les femmes, c'est minimum trente minutes. Si vous n'avez pas envie d'attendre cinq minutes, j'vous conseille de siroter une chopine, d'aller vous lancer dans une partie d'ramponneau avec vos amis.
J'vous conseille juste de tout abandonner dès que Madame sera prête. Sinon elle va soupirer, et le soupir...


Le soupir.
Affirmation non verbale, mais qui pourtant est très porteur.
Souvent mal interprété par les hommes, ça signifie juste qu'elle pense que t'es un imbécile, qu'elle se demande ce qu'elle fiche avec toi, et pourquoi elle perd son temps à parler avec toi de " rien" -voir plus haut-.


" Merci".
Elle est simplement en train de te remercier -et ouiiiii-.
Sauf si elle rajoute "beaucoup", dans ce cas là c'est du pur sarcasme. Après c'est à vous d'creuser, mais y a quand même de grandes chances que ça se termine par -au choix- : " quoi" ?, "ok", " rien!", et enfin " et bin vas-y !"


Le grand "Je m'en occupe".
Autre affirmation dangereuse. Très dangereuse même. Çq veut dire qu'elle t'a déjà demandé de faire quelque chose mais que tu as oublié. T'as intérêt à te souvenir dans la minute qui suit de "la chose" en question, et, si possible, de le faire toi même, si tu veux pas t'retrouver au " rien" à la réponse " qu'est ce que t'as?".
Si tu t'en souviens ? T'auras un " merci". Un simple Merci. Mais après avoir compris que le merci est mieux que le merci beaucoup, tu verras, ça te suffira largement.


"C'est qui ?" ou " Tu m'présentes?"
Deux solutions.
Si vous êtes en compagnie d'un homme, elle veut savoir s'il est marié - et pas forcément par intérêt pour lui- pour savoir si elle doit le détester ou l'adorer.
S'il est marié, elle comprendra qu'il ne sera pas celui qui vous accapare des soirées entières parce qu'il s'ennuie, qu'il ne squattera pas la table chaque soir, et qu'il ne vous traïnera pas dans des bordels, même si ce dernier point est discutable.

Si c'est une femme...
Si c'est un individu de sexe féminin, elle se demande seulement " c'est qui cette catin ? Qu'est ce qu'elle te veut ? Pourquoi tu lui parles ? Embrasses moi. Pourquoi tu m'invites pas sur tes genoux ? Arrêtes de la regarder ! "




Vous voyez, c'est pas si compliqué !

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*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Andrea_
Et Déos était un homme... et ça explique beaucoup d'choses.



Beaucoup, mais pas toutes.
Alors Mesdames, j'ai tenté de les décrypter, et ça n'a pas été une partie de plaisir. Pour se faire, j'ai dû faire affaire -fairefairefaire- avec un pannel pas trop dégueu, à savoir un brun aux yeux ambrés, un blond aux allures particulières, un brun aux yeux noirs et à des passants dont je ne me rappelle qu'une seule chose : c'étaient des hommes.
Donc avec les hommes, j'ai acquis une certaine expérience, et je pense qu'il est grand temps que nous soyons quite. Ils savent nos petits secrets, nous allons.. les comprendre -enfin tenter, ce qui est déjà un exploit-.
C'est là qu'on se rend compte, qu'effectivement, on a le même langage mais que la signification est différente.




" quoi ?".
L'homme fait semblant de vous écouter. Il vous regarde, hoche la tête et arrive même à ne pas bailler. Pourtant, si son corps est éveillé, son esprit dort. Souvent, il arrive que vous répétiez quinze fois la même chose avant que son cerveau se rende compte que le disque est rayé, l'homme passe donc du mode " j'entends" au mode " j'écoute" en balançant le fameux " quoi".
Oui Madame, vous l'avez dit quinze fois, et pourtant il va falloir recommencer.


'Non mais t'as le temps !"
Avec l'homme vous avez toujours le temps. " Chéri j'ai le temps de changer ma robe ou...". Oui, vous avez toujours le temps.
Mais c'est une feinte, vous n'avez pas le temps, et environ douze secondes après vous avoir dit que vous aviez ce fameux temps, il va vous demander de vous dépêcher, enchainera sur un " toute façon t'es jamais à l'heure" et n'hésitera pas une seconde à vous faire porter le chapeau devant vos amis qui vous attendaient à dîner.


"Un dernier verre et j'arrive".
Couchez vous sereine Mesdames, il n'est pas prêt de rentrer.
Dans la logique de l'homme, on ne peut boire qu'un nombre de verres pair. Or comme il ne compte que de deux en deux et a commencé par "UN", il ne rentrera qu'une fois la taverne fermée, dans un état déplorable, si encore il prend la peine de rentrer.
De toute façon, s'il rentre directement après son dernier verre c'est soit qu'il veut son cadeau conjugal soit qu'il a quelque chose à se reprocher. Tenez vous le pour dit.


"J"ai pas trop faim".
Là... Là c'est grave. Là, j'annonce officiellement qu'il va se passer quelque chose.
Soit, vous cuisinez mal, mais quelle femme du royaume peut se vanter d'être mauvaise cuisinière hein? qui ? Toutes les femmes cuisinent, même moi! Donc ce n'est pas ça.
Il a quelque chose qui le turlupine. Je vous conseille donc de torturer la bête. Commencez par des caresses et des baisers, s'il ne parait pas réceptif, l'homme a forcément quelque chose à se reprocher. Perso, je le quitterais d'avance, on n'est jamais trop prudent.


"Je SUIS calme"
Attention, il faut bien voir la nuance, s'il balance un " je suis calme" et qu'il rajoute un "chérie" derrière, pas d'inquiétude, je dirais même on se le carre bien profond, il est calme, c'est cool pour lui, on r'tourne à la popotte et la vie continue.
S'il insiste sur le "SUIS", genre " je SUIS calme". Désolé d'vous l'dire, mais il n'est pas calme. Dans pas longtemps il va maltraiter une chaise, faire traîner les semelles de ses godillots, grommeler et enchaîner sur un " non mais ça va, je te dis que ça va !".


Le " ça va j'te dis qu'ça va"
L'homme a besoin de répéter les choses. Il aurait pu se contenter d'un " ça va." Et tout le monde aurait été content. Mais non l'homme, par solidarité - à force de nous faire répéter sans cesse- répète, inlassablement les choses.
Le " ça va j'te dis qu'ça va", c'est un peu comme le " Je SUIS calme". Ça ne va pas en vrai.
Mais l'homme ne dira rien, et de toute façon, même s'il épanche ses malheurs sur votre épaule, vous soupirerez, signe que vous n'en avez rien à carer pour lui -alors que pas du tout !-, résultat tout l'monde va monter dans les aigüs, Madame va monter sur ses grands ch'vaux et Monsieur va "encore" claquer la porte.
Donc s'il vous dit qu'"ça va il vous dit que ça va", contentez vous d'hocher la tête et de lui caresser la nuque.
Passez votre chemin, ça doit être votre signal d'alarme !


"ok."
Généralement, cf au dessus, il n'est pas tout seul ce "ok", ça donne plus du " ok. Non mais c'est bon j'ai dit ok. OK ! Pourquoi t'insistes ?! ok. okokokok".
Là, je vous conseille d'arrêter. Au fond il sait qu'il a tord, mais, à court d'argument, préfère vous faire passer pour la débile de service. N'insistez pas, sinon il va enchaîner sur autre chose, et ça envenimerait la chose. Non non, soyez plus intelligente. Attendez qu'il rentre et tentez de le faire changer d'avis sur l'oreiller. Si ça ne fonctionne pas, entamer une grève. Cuisine, sexe, bain des mouflets. Dans deux jours -trois max- ça s'ra plié.


Le soupir.
L'homme souffle. Mais c'est normal. Il souffle quand vous parlez, quand vous vous taisez, quand il a fini de manger, quand il s'endort, quand il travaille, quand...
C'est ainsi, depuis la nuit des temps, les hommes soupirent, sans cesse. Faut s'y faire, ça veut rien dire de particuliers. Sauf s'il est accompagné d'un hochement de tête ou d'un bruit de langue. Là, c'est qu'il se fiche de vous. En gros, vous l'saoulez. Pas la peine de faire la mijorée, fermez la un peu et attendez avant d'rev'nir à la charge.


" Merci".
Ahahah, rien n'vous choque ? Un homme qui remercie.
Ça, c'est le "merci" de base. Accompagné d'une suite de mots. exemple : " oh Merci chérie d'avoir fait ...".
Vous avez l'droit de lui en coller une. Parce que vous Mesdames, maintenant vous le saurez, il va vous demander quelque chose.


" Pourquoi tu n'invites pas ta nouvelle amie à la maison, pour diner ?"
Mais pourquoi Chéri? Parce que je sais que sinon tu vas vite avoir envie de fourer autre chose que la dinde.
Pour éviter le soucis, n'ayez pas d'ami de sexe féminin. Ou émasculez le. Mais attendez qu'il dorme et faites passer ça pour un accident...


"Ta mère".
Oui c'est un classique, quand rien ne va, monsieur ramène sur le tapis votre charmante mère, même si elle croupit six pieds sous terre depuis maintenant sept ans.
Contentez vous de sourire. Sauf si c'est lancé comme tel " Ta mère doit te manquer...". Coupez le de suite, tuez l'embryon dans l'oeuf, NON, NON vous n'irez pas passer quelques jours chez votre mère.


C'est un bon début non? Bon, maintenant on passe à la pratique...

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*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Andrea_
Bref, j'ai fait ma BA du jour.






De moi, Andrea De Foscari Widman D'Ibelin - De La Colombière, créature divine, être parfait, blablabla

A vous, Heilany.



Olé,

Le champs que vous allez labourer toute la journée n'est pas très grand, c'pas une raison pour bacler l'tout et vous barrer avant l'heure. En plus 16 écus c'pas rien.
D'ailleurs si vous pouviez dire à Kashrok que j'ai mis une annonce en adéquation avec la grille de salaire, ça lui évit'ra d'me coller encore une menace de procès pour rien.

Si vous avez soif, y a la rivière au bout sur la droite, éviter la p'tite mare sauf si vous voulez bouffer du têtard en même temps. Si vous avez faim, mangez votre main droite et gardez l'autre pour demain. C'pas parce que j'suis pas dans ma bicoque que vous d'vez y entrer comme dans un moulin et vous servir, on n'est pas des voleurs par ici.


Faites gaffe au gros René, l'voisin, i's'balade souvent dans de drôles de t'nue pis sa femme elle est pas commode ( ni armoire).


Que l'boulot soit bien fait, sinon l'pecno de demain pourra pas s'mer.


Moi.

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*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Andrea_
Et je rêve ...



Tes doigts parcourant mon corps laissent derrière eux une peau frissonnante. Ton souffle est encore incertain, ton torse se soulève de façon désordonnée, et tu souris. Même dans le noir je sais que tu souris. Les yeux clos j'imagine tes lippes qui s'étirent, mon doigt caresse ta fossette puis glisse sur ton cou. Ma main empoigne ta nuque et de nouveau tu m'embrasses.

Jamais deux fois le même baiser, aussi passionné que timide, aussi tendre que bourru, jamais de juste milieu, tu n'as jamais fait dans la demi mesure et je m'en accomode. Toujours surpris, nous nous battons à armes égales.


Puis...Et puis une danse de couple, deux corps qui n'en forment plus qu'un le temps d'une valse. Les doigts s'entrelacent, les jambes s’emmêlent, les corps transpirent et les soupirs résonnent. C'est l'un des rares moments où nous sommes en parfaite harmonie, personne n'a de revendication, chacun y trouve son compte et dans un gémissement plus fort que les autres, nous nous prouvons, une fois de plus que nous sommes faits l'un pour l'autre.

Ton corps se fait plus lourd et tu effleures mes joues, essuyant d'un baiser cette larme que toi seul fait pointer. Jamais plus de promesses que ni l'un ni l'autre ne tiendront, juste un constat... Il m'aime.


Il m'aime et dans un sursaut je m'assoie. Il m'aime mais il n'est pas là. Il n'est pas là parce que tout ceci n'était qu'un rêve.
Une mèche de cheveux encore collée sur mon front, je me laisse tomber sur la couche, pensant naïvement rejoindre Morphée sitôt les yeux fermés, et secrètement retourner là où j'étais à l'instant, dans les bras d'un hédoniste.

Et pourtant les pensées s'entrechoquent, contradictoires et démesurées...

Les rêves ont cette capacité de vous faire remettre toute votre vie en question. Changer totalement de vie pour une simple image qui, si l'on en croit la croyance populaire, ne durerait qu'une demi seconde.


Alors bien sûr, même si je ne me souviens pas de la tête du prince de mes nuits je vais chercher.
Chercher, qui, dans mon entourage aurait suffisamment de charisme pour envahir mes rêves.


Et je ne vois que toi.

Toi dont les yeux ne voyaient que moi, je n'ai jamais oublié combien ils s'illuminaient en ma présence, oh je sais que certains vont penser que je dis ça pour encore faire mousser mon égo mais toi seul sait que j'ai raison.
J'ai été le centre de ton monde, ton soleil, pour finalement ne devenir qu'une étoile parmi tant d'autres.

Je pourrais pleurer. Comme je l'aurais fait il y a quelques semaines à peine. Je pourrais. Mais il n'en sera rien.


Aujourd'hui je suis capable de penser à tout cela en souriant, surtout maintenant.


Un soupir, un seul, déguisé en souffle et le sommeil m'emporte, avec une dernière promesse : un jour, mes rêves deviendront réalité...

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*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Andrea_
Il m'aura tout fait.



Faire ma connaissance en présence d'une de ses donzelles, et se foutre de sa gueule en ma présence. Check.
Être mon premier et me faire changer d'avis sur les hommes. Check.
Me demander en mariage alors qu'on avait dit " jamais". Check.
M'épouser dans une taverne.
Me faire changer d'avis et me faire un gamin.
Epouser une amie à nous, lui faire un gosse et lui promettre le mariage.
M'interdire de voir mon fils.
Coucher avec un homme.
Coucher avec Hida, ouioui, LA Hida de Lectoure.
Me dire de venir, puis me demander de partir.
Me dire qu'il m'aime mais qu'il a promis le mariage à une autre alors...

Check, Check et re-check.


Mais si ça s'arrêtait là...
Non non, Louis, il aime quand c'est simple, alors après des années de cavale Colombo-gauchienne, Monsieur a décidé/s'est souvenu -on sait pas trop- qu'elle était la femme de sa vie.

C'est beau hein. Oui c'est super beau.

Sauf si Madame s'apprête à se remarier. Parce que Madame, dans l'histoire, elle l'a attendu pendant des années et que, lasse d'attendre que Monsieur fasse ses expériences -et Dieu sait qu'il en a faites !- a repris sa vie en mains.

Le soucis c'est qu'il n'y a pas de sa vie qu'elle a repris en mains -hahum- et justement, il a rapidement été décidé que vu leurs âges, bin fallait pas traîner. Faut dire aussi qu'une femme ça ne vieillit pas forcément bien, et qu'après deux enfants, ça va pas rester joli joli bien longtemps.


Donc forcément, elle en parle au père de ses enfants.
Forcément ça se passe mal. Echanges plutôt musclés pour être honnête. De la colère, des larmes, de la casse, et de la baston. Des pigeons qui ne feront pas le retour, des vitraux qui ne feront rien de plus que de la jolie mosaïque, des gens victimes de remarques sans aucune raison... Bref un bel éventail de sentiments.
Jusqu'à la dernière.





C'est toi que j'aime, et m'en fous si ça fait guimauve !
Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime. Là, tu as vu ? Je suis capable de l'écrire.
J'ai donc une question.

A toi, ma belle, mon amour, la mère de mes enfants :
Veux-tu être ma femme ?




On est d'accord, c'est bien plus efficace pour assommer une Colombe qu'un analgésique en dose de cheval.
La réponse, bah... elle est partie.

Oui bon, la réponse ne va pas spécialement lui faire plaisir.
Mais que serait la Colombe si elle lui avait répondu :

" oh mais oui Louis, je ne rêve que de ça ! "

Bah ça serait pas la Colombe.



Nonnon, elle préfère rester évasive, sonder le tout une fois sur place et répondre en son âme et conscience.


En attendant ?
Rien, on continue comme si de rien n'était...

Inspiration, expiration...

C'est qu'elle a un mariage à planifier...

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*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Andrea_
On vous étonnera..



Mais pas aujourd'hui, nan aujourd'hui je vais me contenter de vous parler des dix phrases que votre épouse ne vous dira jamais. Vous le rêvez hein, mais ça n'arrivera pas. Ou alors c'est qu'elle a quelque chose à se reprocher, j'vous laisse méditer là d'sus.



"Incroyable cette puissance, allez r'commence!"
Et oui Monsieur, vous venez de vous libérez d'une bulle d'air qui vous faisait affreusement mal au ventre, vous aimeriez hein, qu'elle vous flatte -ulence- en vous disant combien vous l'avez impressionnée, peut être même qu'elle vous proposerait un concours à celui qui sortirait le plus odorant, ou le plus bruyant. Mais non, elle se contente de vous regarder de haut, n vous traitant de gros porcs, la vie est cruelle, vous êtes incompris.


"Oublies la saint valentin, achète plutôt un truc pour toi!"
Oui, là faut pas rêver, je crois même que j'aurais dû commencer par ça, une femme, c'est vénale, c'est la vie les gars. Déjà si vous oubliez la Saint Valentin, y a de grandes chances qu'elle vous ignore, alors qu'en plus elle vous dise clairement " ton argent ne m'intéresse pas, va le dépenser pour toi", faut pas déconner.
Nan mais c'est vrai quoi piquer une fleur dans un parterre de la mairie ou faire la cuisine, ça coûte rien ! Pour le reste, y Toque Ken, à prier très fort pour acheter une rose à Madame.


" Oui, c'était mon anniversaire, mais c'est pas grave, tu as tellement de travail, et puis, y a plus important non?"
Non, y a pas plus important, si elle vous sort celle ci, c'est forcément de l'ironie, méfiez vous. De toute façon, si vous oubliez l'anniversaire de votre femme c'est que vous êtes un blaireau point barre à la ligne.


"Humm t'as l'air fatigué, vas t'allonger, j'vais t'faire une gâterie.
Quel homme n'en a pas rêvé ?
Et quelle femme l'a fait ?
Voilà, vous avez la réponse, si vous arrivez la mine défaite à la maison, elle va se prendre pour la sainte inquisition et vous harceler de question, c'est tout ce que vous aurez. Un conseil, passez au bordel avant, vous n'aurez peut être pas la première partie de la phrase, mais vous aurez la seconde.


" Faire des courses? Achète de la bière ça suffit non?
Ça se passe de commentaire.
Toute femme qui se respecte et dont le mari va faire les courses lui balance une liste longue comme le bras de choses à acheter et compteras sur vous pour n'en oublier aucun. N'en n'oubliez aucun mais surtout ne pas ramener de choses en plus ( le budget chéri, le budget). Bon j'en rajoute, parfois elle vous donnera une liste. Juste pour être sûre que vous n'oubliez rien. Bienvenue dans le monde des femmes.


"Alors ces catins, elles étaient bonnes? humm et cette haleine de bière ça m'éxite.
Déjà, ça sous entend que votre femme est d'accord pour que vous alliez voir une catin, et là j'en connais pas une seule. Ensuite l'haleine de bière, c'est une question de point de vue.


"Bah, tu rentres déjà? Y avait pas ton pote à la taverne de la grosse Dudule ?"
Ahah, elle est bonne celle là non? Si Madame vous la sort, regardez dans l'armoire, y a sûrement le voisin qu'elle " déteste".


"Hey viens voir y a machine en p'tite culotte ?
Que dire que dire, vous avez compris, dans la "vraie" vie, elle vous bande les yeux, ou si elle est violente vous les arrache. Ensuite elle file dehors -et ce même si elle même sort toute nue d son bain et qu'il fait -15° dehors pour lui hurler dessus un " t'as pas honte" ?
Bien sûr, c'est à ce moment là qu'il faudra mater.


"Quoi ? du fric? pour quoi faire? ton amour me suffit."
On en revient toujours au même, oui votre amour est important. Vos écus sont indispensables, vous voyez la différence?


"Rho je sais que c'est étroit derrière, mais insiste !"
Ouai, elle a la petite larme au coin de l'oeil et les babines qui tremblotent, mais elle vous supplie...
Parce qu'elle sait que demain, vous s'rez tellement heureux que vous lui paierez la houppelande de ses rêves !


Allez, souriez, y a quelques exceptions...

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*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Andrea_
En piste!


Il y a des jours où j'me fais peur, et aujourd'hui, je crois que j'ai touché le fond. J'ai longtemps cherché ce que je pourrais offrir à Louis pour notre mariage. Une bague, bien sûr, une alliance signe de mon amour et de ma fidélité, mais ça, c'est la base hein !
Bien sûr j'ai pensé à une épée, mais Lest lui a offert une dague sur laquelle j'ai déjà fait graver ce que je voulais. Un manteau, j'aurais pu, un manteau ou autre chose hein, mais le soucis c'est que je n'ai pas d'argent. Alors je vous vois venir hein, non non, je ne suis pas radine -hahum- mais c'est juste que Louis, dans son immense bonté préfère que je remplisse MA garde robe, enfin je suppose, après tout il veut mon bonheur non ?
C'est évident que mon bonheur passe par le sien mais bon, faut bien lui obéir parfois donc... donc bah je remplie MA garde robe et pis voilà.

Donc j'ai cherché ce qui pourrait le surprendre -sans que ça me ruine-. Je suis arrivée à la conclusion que je devrais faire un truc par moi même. Mais on en revient au même hein, faut que ça le surprenne. Donc on oublie la folle nuit d'amour, parce qu'ici c'est tous les jours -ouai y a des chanceux-.
Et qu'est ce qui pourrait plus le surprendre qu'un effort en ... cuisine ?
Bah rien ! Héhé, donc je me suis mise à la cuisine, encore. Le but étant d'arriver à faire un jour, quelque chose de mangeable - et pas sous la pression hein, vraiment de mangeable par envie !-
J'ai emprunté un livre de cuisine, comme je l'avais fait la dernière fois, j'ai rassemblé tout mon courage -et ouai TOUT- , j'ai lu et je me suis mise aux fourneaux.

Faire frémir l'eau.
Franchement, rien de plus facile -que je pensais!-, j'ai rempli l'espèce de marmite d'eau, je l'ai posé sur le feu ( Louis pose toujours la marmite sur le feu, donc je suppose que c'est ici que ça va).
J'ai commencé par une grimace. En plus c'est simple, puisqu'on se voit dans l'eau donc on sait direct si on fait peur ou pas. Mais l'eau est capricieuse ! J'ai dû recommencer des grimaces différentes pendant au moins vingt minutes et rien ne s'est passé. Ah si, l'eau s'est mise à bouillir... Super hein ?
De toute façon, ça devait pas être super super important que l'eau frémisse.

Faire blondir les oignons
Les doigts dans l'nez. Les oignons, je les avais repéré depuis un moment, parce que j'aime pas quand Lou' en fait, ça pique les yeux et je suis obligée d'aller m poser plus loin si j veux pas pleurer. donc popopop' ni une ni deux, j'en ai pris un.
Et ça tombait bien, parce qu'y'en avait déjà un qui avait les cheveux blonds, ouioui, en plein milieu des plusieurs sans cheveux, y en avaient deux avec les cheveux verts et celui ci, avec les 'spèces de feuilles jaunes.
Vous êtes pété hein ! Moi aussi, si j'avais su que c'était si facile, j'aurais commencé avant ! Donc j'suppose que je le balance le machin dans la marmite qui n'a pas frémit. A défaut de frémir, elle va peut ètre pleurer héhé - j'suis trop intelligente des fois-.


Faire suer les échalottes
Ça, c'est un peu plus compliqué. D'éjà, parce que j'ai aucune idée de comment c'est fait une échalotte, Alors j'ai pris des oignons, ça doit être pareil.. Alignés sur la table, ils faisaient pas les fières, j'vous l'dis!
En tenue de combat j'ai commencé à leur montrer les mouvements. Enchainement simple, puis compliqué, mais rien. Il ne s'est RIEN passé.
J'ai tenté des blagues vaseuses, le genre de truc qui ferait rougir une tomate ( oui je tenterais aussi, un jour). Mais rien. Bref, les échalottes n'ont jamais transpirées. Et elles ont rejoint le Blond oignon dans la marmitte.

On avance les amis, lentement mais sûrement, déjà ça sent bon, preuve qu'on avance !

Hâcher grossièrement le persil
Ça, c'est mon domaine de prédilection, une dague dans la main je tenais le bouquet de persil dans l'autre et clapclapclap, le tout accompagné d'une montagne d'insultes. OUI m'sieurs Dames, moi, j'sais hâcher grossièrement, ça on ne pourra pas me l'enlever !

Faire dorer la viande. avant de la réserver
Plus compliqué, et surtout coûteux ! Vous avez vu l'prix de l'or ?
Donc je l'ai juste fait cuire. Comme ça ouai., j'suis une folle parfois.
Et je l'ai réservé, pour Louis. J'comptais pas la donner à quelqu'un d'autre mais... puisqu'il faut la réserver...

Faire revenir la gousse d'ail avec le beurre.
Hahum... Faire revnir... Mais d'où ? Quelqu'un m'explique ?
Pourquoi REvenir ? On f'rait pas mieux de la faire venir avant ?
T'façon j'aime pas l'ail, il peut rester où il est.

Passer la mixture au chinois.
Plus ça va pire c'est !
Faut être sacrément équipé pour cuisiner.
Moi j'ai pas de chinois. Ni de breton ni quoique ce soit sous la main. Louis, il veut pas qu'on ai du petit personnel.. Alors j'veux bien la passer au chinois hein, mais... La mixture devra se contenter de passer dans les mains d'Andrea, point.

Faire cuire à feu doux.
Hmm.... soit ils prennent les gens pour des cons, soit c'est moi qui ai un soucis. On est censé toucher les flammes ?
Oh tiens, non c'est du feu qui pique ça, et c'lui là? Oula du feu dur!
J'vous jure.... Bref, tout cuit, j'passe au dessert.


Monter les blancs Opération pouvant prendre du temps.
Passé le travail délicat de la séparation du blanc et du jaune d'un oeuf, passé le moment important de l'enlevage de coquilles, passé la folle envie d'écraser le jaune parce qu'une petite bulle orangée comme ça c'est vachement tentant...
Passé, bien évidemment, l'envie de me faire un masque capillaire avec tout ça, J'ai levé le saladier qui contenait les blancs.
J'ai attendu...
Attendu... Mais ils ont dit que ça pouvait prendre du temps alors...
Alors j'ai attendu encore, j'suis montée sur une chaise, j'étais peut être pas assez monté hein !
Pis j'ai attendu, encore. Encore et encore.
Mais quand même, ça fait bien une demi heure que j'attends....



Ohé, y a quelqu'un ?


Quelque chose me dit que je ne serais jamais prête pour le 22...
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*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Andrea_
Le doute, celui qui arrive on ne sait pas trop comment, ou plutôt si, justement on sait comment il arrive, on cherche juste à l'éloigner, à l'oublier pour finalement ne pas l'affronter.

Le doute.

Il prend différentes formes et le mien avait ton ombre.
Je m'étais jurée que jamais, que jamais je ne flancherais parce que c'est cette vie que j'ai choisi et qu'il me faut l'assumer.

Ma vie.

Ce n'est pas un fardeau, je suis heureuse et comblée. Je ne manque de rien, et surtout pas de toi. Je te déteste, pour ce que tu montres, ce que tu es, ce que tu dis et ce que tu penses. Je te déteste, je t'éxècre, et je serai sûrement la première à danser sur ta tombe si un jour ton Dieu te rappelait à lui.
Tu n'es rien, je n'ai aucun respect pour toi. Je ne t'aime pas. Tu m'exaspères, te haïs, t'abhorres, tu pourrais jouer de tous les synonymes de monde et les ajouter les uns aux autres que tu n'arriverais même pas au quart de ce que je ressens à ton égard.

Tu es mon doute.

Celui qui n'aurait jamais du exister. Tu aurais dû rester à ta place, tu aurais du!

Si j'avais pu choisir, j'aurais croisé ta route. Je t'aurais ignoré, rabaissé plus bas que terre et t'aurais fait ramper. Tu en aurais bavé des hectolitres, tu n'aurais pas eu le temps de croiser mon regard, et nos routes auraient pris des directions opposées, ça aurait plus sage.
Mais je n'ai pas choisi, je ne t'ai pas choisi, tu es là et je fais avec.

Ne t'approches pas, s'il te plait. Eloignes toi, pars avant qu'il ne soit trop tard, pars, pars vite et loin. Ne reviens jamais, si tu ne le fais pas je le ferais moi.
Je ne veux pas. Je ne veux pas tout quitter pour un simple doute.

Dis moi que je me trompe, que je me fais des idées, dis moi que tu me détestes, que c'est bien de la haine et rien d'autre, dis le. Parles...Parles et cesses de me regarder avec ces yeux là. Rembalons le décor, rangeons les acteurs, tapes trois coups et annonces la pièce est terminée. Fais le. Pour toi, pour eux, pour moi, pour nous. Fais le...


J'ai voulu en savoir plus, et tu ne m'as pas déçu, j'aurais aimé que tu me dises des choses qui me fassent fuir, des choses horribles, que tu me montres, que tu... que tu arrêtes de me regarder. Que tu arrêtes de parler. Que tu arrêtes de vivre, que tu cesses de respirer pour que je puise l'air dont je manque.



Le doute profite d'une faille, le tout est de savoir si cette faille est profonde.

Il n'y aura pas de roulotte ce soir, pas de nuit entre ses hommes, pas de baisers aux enfants. Non ce soir c'est tête à tête avec sa conscience, les yeux dans les flammes.




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*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Andrea_
L'amour rend aveugle, le mariage lui rend la vue.


Oui, ça arrive même aux meilleurs. La preuve.

Pourtant j'étais préparée hein.
J'avais déjà fait mes petites expériences, du genre... Avec un brun, avec un blond, re-un brun un r -ah non pas de roux-... Bref, j'avais fait mes petites expériences. J'avais même poussé le vice à faire un petit mariage entre deux chopes d'Armagnac dans une taverne à Saint Liziers ( la mienne, on n'allait pas faire du chiffre chez l'concurent! ) et pour compléter le tableau j'ai fait des gosses. Deux. Du même père hein. Pis j'me suis cassée. C'était un peu compliqué que ça mais on va pas refaire l'histoire.

Fin typique hein, on se déteste, on s'insulte, on souhaite la mort de l'autre. On fait morflé tous les couillus qu'on croise, et surtout surtout on crache tant qu'on peut sur nos expériences, parce qu'on est bien d'accord, plus JAMAIS on ne se remettra avec un homme.

Ce qui n'est pas tout à fait un mensonge, puisque... puisqu'à l'heure qu'il est, je suis mariée à pas un mais DEUX hommes. Pour le comment et le pourquoi, faudra repasser, à la rigueur je peux vous dire "où", parce que ça se résume en un mot et que j'ai pas plus de temps à vous accorder. "Narbonne", c'est donc la réponse.

Le mariage, c'est un peu comme une arrestation. T'as l'droit d'garder le silence et si tu l'fais pas, ça s'ra utilisé contre toi. D'ailleurs j'aime autant te dire que même si tu restes silencieux, ça sera quand même retenu contre toi. En fait, j'suis désolée de te dire ça mais ça s'ra chacun pour sa poire, et quoique tu fasses, tu vas morfler. Mais comme t'as signé, ta moitié saura te rappeler que t'as été consentant. Tu pourras toujours dire que t'étais bourré au moment de la signature, mais surprise! Ça se retournera contre toi aussi.

Non mais le mariage c'est beau, le mariage c'est bien, le mariage c'est...

Le mariage c'est la robe.
Déjà c'pas négligeable, ce jour là, tu pourras mettre la putain de robe dont tu rêves et même si tu ressembles à rien, personne n'osera te le dire. Au pire ils penseront que tu as fait un thème "n'importe nawak", et ça passera crème.
Tu oseras TOUT. Mais tu éviteras la robe empire si tu es grassouillette, la robe "meringue" si tu es bien gaulée, parce que ça serait pas te mettre en valeur et t'aimerais pas te retrouver en couverture de L'AAP avec pour gros titre " la mariée l'a joué meuh ring'".
Tu mettras tes atouts en valeur, tu serreras ton corset "à donf" et si tu trouves qu'il n'est pas assez fourni, tu n'hésiteras pas à rajouter ce qu'il faut pour qu'il le soit. -Entre nous des bas, ça fait très bien l'affaire-.

Le mariage c'est le chignon.
Est-ce qu'un mariage sans chignon est un mariage ? Non.
Donc on se fait un chignon épicétou. Et bien gros. Le genre de chignon que tu ne feras pas un autre jour. D'ailleurs tu vas te lâcher, parce qu'on se marie qu'une fois hein !
Alors tu vas rajouter ce qui va te tomber sous la main, des plumes, des brillants, des cailloux -bah c'est un concept-, pis tu laisseras tomber des mèches, ça et là.
Tu ne lésineras pas sur les barettes, non mais vraiment, sois généreuse. Garde en tête que les regards seront sur toi, et qu'avec un peu de chance, Monsieur aura invité ses ex, t'auras pas le choix, faudra être la plus belle.-Et si tu as invité tes exs à toi, faut aussi leur montrer ce qu'ils ratent.-

Le mariage, c'est les cadeaux.
Certains disent que le plus beau cadeau, c'est la présence des invités. Ceux là sont des faux-culs. Tout le monde aime les cadeaux. Les mariés sont des gens comme les autres, faites leur donc un cadeau. Un cadeau ou plus d'ailleurs.
Evitez les cadeaux de la vie courante, ou qu'ils peuvent s'acheter eux même. Oubliez les soupières et autres vaisselles qui, de toute façon, ne serviront pas. Préférez l'originalité, et ... Et la valeur. Gardez en tête qu'ils pourront le revendre si ça ne leur plait pas. Surtout si Madame ades idées bien arrêtées.

Le mariage, c'est les invités.
Etablir la liste n'est jamais chose aisée. Chez les Tracks, on a fait ça chacun de notre côté, il est fort possible que certains l'ai reçu en double voir en triple vu comment la Chiasse est organisée...
Il y a aura donc dans la fameuse liste...
Les invités obligatoires, ceux dont vous vous passerez bien mais pour une raison qui vous échappe DOIVENT être là... Par exemple votre belle mère, vous la préfèreriez ailleurs hein -on est tous d'accord avec ça- mais non, elle sera là, et bien là, en plus elle aura sa jolie tenue du dimanche, la flashy limite il lui manque des lumières qui clignotent et un girophare sur la tête... Vraiment ceux dont la belle mère est au cimetière ne savent pas la chance qu'ils ont -sauf s'ils l'ont connu avant.-
Ceux de dernières minutes, que vous aurez oublié jusqu'à la veille et qui miracle refont surface au dernier moment dans votre tête, vous laissant juste le temps de leur envoyer l'invitation.
Les invités... dont les cartons se seront perdus... Quel dommmaaaaaage. Mais la perte des pigeons voyageurs est vraiment un fléau non?
Ceux que vous aurez invité juste pour les cadeaux. Sans commentaires on l'fait tous -faut bien rentrer dans ses frais-.
Les gens que vous aimez. Parce que quand même, c'est la fiesta du siècle !



Le mariage c'est pas que ça hein... Mais c'est juste une esquisse !
Sinon y aurait plus de mariages...

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*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Andrea_
Si Juvabien? C'est qu'je m'habille.


La maladie.
On l'a voulu? On l'a eu. Enfin pas tous, encore heureux.

Dans l'groupe, y a eu des râleurs. Des gens qui 'plaignaient d'tout et d'rien. Et vas-y que j'me sens fiévreux, que j'tousse un peu, que j'ai mal là et là, pour finalement qu'ça sorte dans un soupir d'animal en fin d'vie un : " la douleur irradie mon corps".
Bon au début c'est rigolo, surtout que -comme par hasard- c'est un homme. C'est Lestouille notre premier malade. Déjà un Roux, à la base, c'pas super beau, mais un roux malade c'est carrément fandard.
Alors imaginez l'tableau, un homme roux malade. J'aurais tendance à dire qu'faudrait l'ach'ver parce que là, il se contente de se plaindre mais d'main, j'ai aucun doute là d'sus, il sera à l'agonie et non franchement non, j'suis pas prête pour encaisser ça.


Perso, j'ai pris toutes les précautions possibles. Toutes, et si vous pensez qu'j'en ai oublié, n'hésitez pas, c'est la guerre des microbes les amis, faut s'serrer les coudes.

*** Un peu plus tôt dans la matinée. ***

Un bout de nez se colle contre la vitre, un peu de bue bien vite chassée d'un reers de main vient couvrir le verre. Personne. En même temps rien d'étonnant, on est en Languedoc. Mais cette fois, plutôt que de passer son chemin, un pestiféré recouvert de mille et une couche ouvre la porte d'un coup de botte qui sera refermée d'un coup de talon dès qu'il en aura franchi l'seuil. La bestiole va vers le bar, profite de l'absence du tavernier pour se servir allègrement, pas un verre, mais carrément une bassine. Une bassine d'alcool... Gourmand?
Non...
Un gant laisse apparaître une main diaphane, puis une seconde. La paire en cuir est posée dans une de ses poches, mains plongées énergiquement dans le liquide ambré.
Travail minutieux. Longs passages -pas délicats du tout- entre chaque doigt, chaque pli et repli. Et enfin... essuyage sur un torchon crado qui trainait là. - oui bon, certains principes sont à revoir-.
Puis entrée d'un pechno. Tout s'enchaine les mains cherchent les gants qui tombent au sol, pliage du corps pour rattraper les précieux, enfilage à la hâte, remontage du col, abaissage de capuche, et index ganté qui se pointe vers l'individu.


T'es malade?

Déa ?

T'as d'la fièvre?
Tu tousses ?
T'as une douleur qui t'irradie tout l'corps?


Et s'il avait l'temps de répondre ?

BERDOL Réponds !

Pas d'doutes, c'est bien elle.

Non j'ai rien, j'vais bien, j'me sens solide comme un roc !
Tu te sens ? TU TE SENS ou TU ES solide comme un roc ?
J'me sens, c'est ce qu'ils y a de noté dans moi !
Ah bah si c'est ce qui est noté...


Aucune question sur le comment il arrive à " lire" dans "lui", puisqu'on est à Alais et que ce genre de réponse n'est pas rare, elle cherche pas à comprendre, elle se contente de baisser son doigt et de le regarder, retirant ses gants de nouveau pour finalement baisser sa capuche.

Ferme la porte, dehors ça sent la mort.
Et dedans ça sent... bizarre.
Ah ?


Commence un effeuillage en règles, n'y voyez rien de sexuel ou d'aguicheur, c'est qu'avec les microbes qui rodent, elle s'est... couverte. L'oignon - rapport au couche pas à son...- se découvre peu à peu. La cape est balancée sur une chaise, et l'on découvre tout l'intérêt d'une cape. C'est large.
La "peau" déposée, s'en suit une suite interminable de contorsions pour enlever le reste des épaisseurs qui la fait ressembler à un bonhomme " miche line".
Dans l'ordre ça donne :
-Bonnet
- Echarpe qui s'emmêle dans les cheveux
- Sur-col
- Col
- Grosse veste piquée à Louis
- Pull
- Veste piquée à Lestat
- Sous pull.

Pause pour cause de souffle court. Et oeillade vers l'autre histoire de vérifier s'il a pas le yeux larmoyants. Mais non, 'sont juste écarquillés. Par quoi on sait pas trop hein. Bref, on reprend.

- Sous sous pull
- Pull du dessous
- Col près du corps
-Grande chemise
- Chemise
Et... petite laine.

Enfin la Belle est prête, "seulement" habillée de sa "burka" moyennageuse et s'assoie, regard fixé sur le pélos qui ne décroche pas un mot. Ou presque.


Non mais ça sent bizarre non?

Au moins il a pas l'nez bouché.

Ça sent... oui c'est ça, ça sent l'ail non?
Aaaah ça !


Les mains se plongent sous la chemise pour sortir son collier. Son collier de gousses d'ail. Et le montrer au brun.

C'pour faire fuir les microbes.
Nan tu tu t'goures, ça fait fuir les vampires, mais ohéé c'est une légence, ça n'marche pas. Pis les vampires n'existent pas !
Donc la fiole d'eau bénite ne m'sert à rien ?
Heu... T'as pensé à t'faire soigner ?
Bah non! J'suis pas malade !



Et sans un mot, l'pecno quitte la taverne. La belle bien qu'étonnée de ce comportement, continue sa p'tite vie, posant la fiole d'eau bénite près d'elle et farfouillant dans sa besace pour poser un petit crucifix juste à côté de la fiole. Une orange fait son apparition et la Belle la pèle pour finalement la becter avec appétit.

Les oranges, des vitamines, sa nouvelle lubie. Louis lui a d'ailleurs trouvé un p'tit goût sucré en l'embrassant. En même temps hein, après en avoir mangé des kilos, ça s'rait bête de pas en garder l'goût !
Et si avec tout ça elle tombe malade... J'y comprends plus rien!

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*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Andrea_
Cherche : pied de biche.



Pour sortir ta petite gueule de blond de ma tête de chataîne.
Non, je te rassure, tu n'y passes pas tout mon temps. Non non, juste de temps en temps, quand je ne m'y attends pas, j'entends ton rire sarcastique dans mes oreilles, je me retourne et tu n'es pas là. Je ne sais pas dire si ton absence me ravit ou m'attriste.


J'ai été claire avec toi, ça devait un truc du genre :

Je hais ta façon de parler, la couleur de tes cheveux. Je hais ta façon de te conduire avec moi, et de me regarder dans les yeux. Je hais quand tu me fais rire, sourire ou pleurer, Je hais quand tu es là, pas là ou avec je ne sais qui, Je te hais au point d'en crever. Et même de te tuer parfois. Mais je te hais surtout de me haïr.

C'était clair, puisque l'écrire était une chose, mais te le dire a été comme une révélation. Tu n'as rien dit. Rien. A part que tu ne pouvais changer le deux premier points, et ça tombe bien, je ne veux pas que tu changes.
Ensuite tu t'es contenté d'hocher la tête, de sourire parfois, de me regarder de temps en temps même si tu as passé plus de temps à fuir mon regard.

J'ai pensé que ça t'avais calmé, que j'avais réussi en quelques phrases à crever ce putain d'abcès qui nous gangrènait depuis un moment, d'ailleurs j'ai eu mon caprice frutivore et tu y as cédé, tes mains s'occupant de mon orange avec toute la patience dont j'aurais été incapable.
Peut être est-ce simplement parce que tu en avais marre de me voir jouer avec, de m'entendre me plaindre que si je la pelais moi même j'aurais les ongles tachés, que ça avait mauvais gout, blablablabla. On retiendra juste que tu as cédé.
Je n'avais aucun doute à avoir, l'orage était passé, emportant avec lui quelques élans d'une passion interdite qui ne serait jamais consommée.


Puis j'ai causé. Encore et encore, inlassablement, parce que je ne pouvais plus subir ce silence, je n'ai jamais aimé le silence, peut être que tu ne le sais pas. J'ai posé des questions, de nouveau, et tu y as répondu, sans tabous aucun, tu as été franc et... et j'en avais besoin.

Impassible, ou presque, de l'extérieur.
Tu parles d'Elle, d'Elle ou encore d'Elle, des femmes qui ont marqués ta vie, ou ta nuit. De celles que tu aimerais pour la vie, ou dont tu te servirais que pour une nuit. J'écoute. Je t'écoute me dire que je ne suis rien, que tu ne ressens rien et que probablement je me fais des idées.

Je me rends compte que tu ne me connais pas.
Je te parle d'Eux, peut être ne peux-tu pas comprendre, as tu déjà été à ma place?
Penses-tu que tu vales mieux qu'eux?
Penses-tu que je les quitterais pour toi ?
Qu'attends tu ?

Autant de questions dont tu as désormais les réponses.


Je croyais ce putain d'abcès crevé, et qu'on reprendrait doucement une vie "normale".
Oui, je le pensais. Mais...

Mais tu as chuchoté.
J'ai balbutié.
Tu as souri.
Je suis partie.

Que cherchais tu ? A me troubler un peu plus? Tu t'attendais à me voir céder? A ce que je te gifle ?
A quoi t'attendais-tu, si vraiment je ne suis rien?


Je me raccroche à ce dont je suis sûre.
Je ne les tromperais pas, jamais.
J'ai promis et je vais m'y tenir.
Mais laisse moi m'éloigner....

Et berdol laisse la s'éloigner aussi, pas la peine d'être collé H 24, si? !

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*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Andrea_
De l'avantage d'avoir deux maris.



Parce que je ne vais pas mentir, ça a quand même des avantages considérables.
Outre le fait que vous avez deux fois plus de cadeaux, deux fois plus de compliments, deux fois plus de baisers et plus si affinités - et dieu sait qu'il y a affinités, avoir deux maris à temps complets - je ne parle pas des gens qui mènent des doubles vies-, c'est juste génial. Surtout s'ils sont différents.

Déjà pour les câlins.
Quand on veut un calin, on trouve toujours une paire de bras qui nous accueille. Et si on est chanceux, les deux, d'un coup -et ouai!-. L'un est un acharné du travail ? L'autre est un glandeur, vous le trouvez n'importe quand, il ouvre ses bras et vous pouvez vous y blottir.

Ensuite pour les p'tis plus du quotidien. Tu as froid ? Pas de soucis, l'un ou l'autre te filera sa cape. Ou sa chemise. Tu as faim ? Le moins gourmand des deux partagera. Tu as mal aux pieds ? Pas de soucis, y a L. Ou L. Bref, un des deux qui te portera.
L'un est fatigué ? Pas grave, tu sautes sur l'autre.

Ensuite pour les décisions. Parce qu'on a toutes compris que la base c'est de faire croire à ton mari qu'il a le choix, d'une manière détournée parce qu'au fond TU auras choisi et il devra faire avec -hahum-. Là, pas besoin de trancher. Si l'un dit NON, t'as toujours espoir que le second disent oui. S'ils sont pas d'accord, ça devient LEUR problème. Chacun essayant de pisser plus loin que l'autre pour avoir le dernier mot. Toi ? Tu n'as qu'à attendre et te repaître du spectacle. Que c'est beau, deux hommes qui se battent pour tes intérêts...

Le soucis, c'est que des fois ils sont d'accord, et que donc tu te fais aligner deux fois plus.
Tiens, hier par exemple, j'ai voulu aller camper. C'pas que j'm'ennuie en ville mais j'ai oublié d'apprendre à tricoter au coin du feu, donc j'me fais royalement chier. Le Rouquin -le premier que j'ai eu sous la main- m'a dit "non", exposant ses intérêts que je n'ai pas écouté puisque j'en avais strictement rien à carrer, forcément, j'allais demander à Louis et lui, il dirait oui.
Tout naturellement j'ai donc posé la question au Brun. Qui a dit non.

Nettement moins drôle.

Chacun y est allé de son argument choc -ou chic d'ailleurs-.
" Trop dangereux blablabla"
" Y a du monde sur les routes, blablabla"
"Toute seule? tu n'y penses pas blablabla"
Comme si j'étais une petite Colombe sans défense, bref.
D'ailleurs j'ai contré cet argument, j'ai mêlé Seth à la bagarre, qui pour une fois n'a pas trop nié -si tu passes par là, j'te r'mercie!-, mais ils en avaient rien à foutre les deux mâles, ça rentrait d'une oreille et ça sortait de l'autre.

Et Louis a sorti son argument "joker".

Je ne veux pas, mais tu fais ce que tu veux.

Je déteste cet argument, l'argument fourbe dans toute sa splendeur.
Dans un premier temps vous pouvez vous réjouir, vous pouvez faire ce que vous voulez, donc en gros... Vous avez gagné, appelons un chat un chat.
Mais cette phrase est pleine de sous-entendus.

Ça, c'est ce que vous pourriez comprendre :

Je n'ai pas envie que tu prennes de risque mon Amour, mais je sais que tu as besoin de liberté alors, si ça te fait plaisir, fais le, j'suis derrière toi à deux cent pour cent.

Joli non?
Ouai.


Ça, c'est ce que vous devez comprendre :

J'ai pas envie, c'est moi l'mec ici, QUI porte la culotte ? QUI !?
Viens pas t'plaindre s'il t'arrive quelque chose, j't'aurais prév'nu ! D'ailleurs j'souhaite même qu'il t'arrive un truc, juste pour l'plaisir de t'rappeler c'que j't'avais dit!
Tu nous abandonnes, nous, tes maris ! Tu te sens coupable j'espère!
Fais le ! Fais le j'te dis, mais à ton retour, c'est soupe à la grimace à l'hotel du cul tourné!



Ça calme hein!
Bienvenue chez les hommes...


Non vivre à trois c'est comme SEB, c'est bien.*




Le véritable soucis, quand on vit comme nous, c'est que lorsque l'un part, on ne devient pas un couple standard.
On est toujours un trio. Un trio amputé. La gangrène avait bien prise... mais pas là où je le pensais,
Je n'ai pas encore le courage de coucher par écrit ce que nous traversons, mais je te promets, journal, que je le ferais.
Laisse moi juste encore sur mon nuage... Juste un peu.




* Allusion honteuse à la célèbre marque.

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*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Andrea_
Et je te condamne...

A faire le ménage.



Humpf. Le gaucher avait parlé, pour avoir envoyé un pigeon au frère de Lestat sans l'autorisation de ce dernier, Louis, qui s'était imposé Juge pour la soirée, avait jugé Andrea : coupable.

Comme si maintenant il fallait une autorisation pour envoyer un pigeon. Soit.

Quand on est une femme, faire le ménage est normal. Je veux dire je suis la première à me battre pour le droit des femmes.
Le droit de faire la vaisselle, le droit de laver le linge, de faire les lits. Le droit de cuisiner et de changer les langes des nains. Le droit de tout faire, et si possible, le faire en silence.

Mais je ne suis pas toutes les femmes. Je ne suis pas une femme ordinaire, je suis... Moi.

Quand une femme est désobéissante, son mari la prive de sortie, la fesse et l'oblige à faire son devoir conjugal plusieurs fois par jour.

Mais je suis moi. Et donc les miens ont rapidement compris que ce que toute femme normale prenait pour une punition était juste une jolie carotte qui me faisait faire encore plus de conneries.

Moi, mariée à un valaque qui se laisse vivre et un Brun maniaque. Re-humpf.

Moi, qui vient de recevoir la pire punition de ma vie : l'obligation de faire le ménage dans la roulotte pendant un mois. Un mois. Trente et un jours -il a choisi son mois!- Sept cent quarante quatres heures, Quarante quatre milles six cent quarante minutes, Deux millions six cent soixante dix huit milles quatre cents secondes. Moins les heures de sommeil. Mais ça fait quand même pas moins de ... Trop. Surtout pour quelqu'un qui n'a jamais rien fait.

Au début, j'ai naïvement pensé que ça ne concernait que la sortie de poubelle en dehors de la roulotte. Mais Louis allongeait la liste. Ménage donc, pieux à faire, tapis à secouer, poussière à dompter. Poubelles à sortir. Rangement. Linge à laver. Et cui.. non, pas de cuisine sous prétexte qu'ils veulent survivre... Allez savoir.


Allons-y.

Faire les pieux, j'ai jamais compris l'intérêt, surtout quand on sait que le soir même on va saccager le boulot. "Pour éviter que ça sente le chacal" qu'il a dit. Hey oh mon Grand, c'quand même pas moi qui sent l'animal sauvage quand j'fais transpirer mon corps sur le tien si ?
Si ?
Et merd'!
Soit, il suffirait d'ouvrir les fenêtres. Alors oui vous allez vous cailler les glaouis mais... Rho ça va, je vais les faire les lits.
T'façon j'peux bien balancer une couette sur les draps emmêlés, tu vas pas les soulever pour vérifier.

Paf, affaire pliée.


Faire le ménage. Chouette, je m'en réjouis d'avance, je t'ai déjà vu faire Lou', je peux y arriver.
Trois heures, trois heures pour trouver ce p'tain de balai ! Quelle idée de le mettre dans un placard ! Moi, quand j'aurai fini, je le laisserai là, près de la porte, question de praticité. Un coup à droite, un coup à gauche, ça vole en l'air, mais c'est pas grave, parce qu'après, je ferais la poussière, tu vois que j'suis organisée quand j'veux!
Je fais un tas. C'pas si compliqué hein!
Et le tas? Bah...
J'sais pas, je lorgne sur le tapis et je me dis qu'il doit bien servir à quelque chose sinon à faire joli. Bah voilà, le tapis sera la "maison" de la poussièreet en étalant bien au dessous, ça se voit même pas, j'en serais presque émue tiens !


Poussières, poussières...A nous deux.
Deux? Berdol ça s'reproduit vitesse grand V, d'ailleurs, la poussière est-elle une substance vivante, au même titre que les virus, les chats ou les morpions? -vous avez deux heures-.
Puisqu'ensuite il faudra laver le linge, autant qu'il soit sale, vraiment sale. La chemise de.. d'un des deux fera l'affaire.
Tututuuu...
Douze éternuements plus tard, la chemise est vraiment crade, preuve que j'ai bien bossé non?

Allez, j'la lave et c'est fini. En fait c'est l'plus chiant dans tout ça, faut aller chercher un seau, le remplir d'eau, coller la marmite sur le feu, balancer les pièces de tissus dedans. Pas grand chose d'ailleurs, y en a un qui n'a pas changé de slip ce matin. Alors alors... Une chemise blanche, une chemise blanche sale, une paire de braies beige, et.. ah oui ma nouvelle chemise rouge ! Attendre... remuer... attendre...remuer... attendre... remuer..., sortir avec un bâton les pièces et...


Merd'...

Non mais le rose, c'est tendance, sisi, même pour les hommes.


Et un mois de ménage ? les doigts dans l'pif !
Franchement pas de quoi en faire un plat, ça prend quoi de "faire le ménage" ? Hein ? A peine une demi heure.

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*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Andrea_
[ Bref, tu m'as gavé.]


J'préfère prévenir dès le début, ça évitera aux gens de mauvaise foi de dire " han mais on savait pas, t'avais rien dit", alors voilà j'le dis : y en a qui vont en prendre pour leur grade. Mais comme c'est gentiment écrit dans MON carnet, et que je range MON carnet dans mes affaires et que ce carnet est dans MA roulotte, dans MON placard et que seuls MES maris savent où il est... Bin tu peux t'accrocher avant de le lire hein!

Mais des fois je l'oublie en taverne, c'con hein. Bin au moin tu sauras, même si y a d'grandes chances que je te l'ai fait comprendre, d'une manière ou d'une autre.

Les manières ou les autres d'ailleurs, parlons en.

Y a des choses qui peuvent te mettre la "puce" à l'oreille -sans que tu t'grattes-.

]La " royale ignorance".
Pas une "impériale" ignorance hein, non non la vraie "royale" ignorance.
Ça c'est quand je sais que t'es là, -parce que j'suis pas aveugle, pas encore-, mais que mon esprit me susure : Ignores là Andrea, ignores là sinon ça va partie en couille. Et Dieu sait qu'c'est pas beau une couille.
Donc tu vas me parler, et ça va rentrer d'une oreille pour sortir de l'autre, mon cerveau ayant reçu l'ordre de ne pas traiter l'information. Tu pourras faire ce que tu veux -même danser la macaréna complètement à poils en chantant tirlipinpon sur le chiwawa en verlant, que je te verrais pas, et tu sais pourquoi ?
Parce que je t'ignore, je t'ignore royalement.
Ça m'arrive rarement, mais tu vois Ines, toi par exemple, je t'ignore, parce que sinon je...


La réfection de façade.
Beaucoup de chanceux pour cette manière. La réfection de façade donc, c'est un concept Portugais -hahin- où mon poing se lève et... s'écrase lamentablement sur ta face. Généralement tu n'aimes pas ça et tu protestes. Des fois j'ai un peu mal, mais ça ne dure pas parce... parce que...


Gardes du corps et compagnie.
Parce que j'ai des gardes du corps. J'veux dire j'ai épousé deux mecs, autant qu'ils servent -et ils servent, berdol ils servent même super bien, j'dirais même que...-. Bref, Autant qu'ils servent en dehors de la roulotte aussi.
Donc quand ça commence à chauffer sérieux, que j'commence à virer au rouge et que, app'lons un chat un chat, j'me suis tellement mise dans la merd' que seule j'm'en sortirais jamais, je claque des doigts -ou j'pigne un coup- et quatre bras musclés me sortent de mon caca.
Et vous enfoncent la tête dedans.

Le sourire niais
Mon arme préférée.
Je t'entends, je te vois, je t'écoute et je te regarde, mais tu peux lire dans mes yeux que j'en ai strictement rien à carer, et si tu l'vois pas, bin tu vas vite le comprendre, parce que j'avais t'le dire. Direct, comme ça " j'm'en tamponne le coquillard". Je rajouterais même un " grognasse" si t'es une femme ou un "bouffon" si t'es un mec, parce que la petite insulte à la fin de la phrase, ça fait classe.


Bon passons à ce que vous attendez tous, j'ai dressé une liste des gens que je ne peux pas pifrer, ou du moins, que j'ai du mal à encaisser.
- Evana, parce que t'es conne ma Belle.
- Ines, parce que non contente d'être Rousse et bête, tu t'es faite engrosser, toi, on peut dire que tu les cumules.
- Toto, parce que j'en ai marre que tu réagisses pas, et que j'peux même plus ignorer les gens sans que ça tourne au drame.
- Seth, je déteste parce que... Parce que c'est douloureux.
- Eve, j'te laisse le bénéfice du doute. Mais y a un truc qui m'chiffone et j'sais pas quoi. Ah siiii peut être que tu tournes autour de MA famille.

Je vais faire une pause.



HeyYyy Bouffon ! T'as fini ton berdol? Tu t'es cru où là les gens sont d'une impolitesse....
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*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Andrea_
Parce qu'il faut y penser!


J'ai rarement pensé à la mort.
Rarement. Mais rarement n'est pas jamais.

Si je pouvais choisir, je pense que je voudrais un truc vraiment top quoi.
Le genre de truc dont tout le monde se souviendrait, peut être même que mon entourage construirait une statut à mon effigie.
Je sais pas, j'vois bien un combat sanglant, une mort au petit matin, à l'aube d'un froid matin d'hiver. Une nuit où j'en aurais buté des dizaines, et où ma lame sanguinolante tomberait lourdement au sol alors que ma main se porterait machinalement à mon ventre. Le premier rayon du soleil éclairerait ma main et j'y verrais un liquide carmin.
Je ne pleurerais pas, c'est trop banal. Je resterais silencieuse, à admirer le champs de bataille qui accueillerait mon dernier souffle. Je verrais Louis au loin, qui serait penché sur le corps de Lestat, qui, à peine touché agoniserait pour qu'on le finisse. J'esquisserais même un sourire, je crois.
Je chercherais encore pour croiser une dernière fois le regard de Seth.

Je chercherais mon souffle, alors que ma bouche serait sèche. J'aimerais crier, je suppose. Je comprendrais que je suis en train de mourir. Et je serais résignée, parce qu'ils sont en vie et que c'est bien là le principal.
Je fermerais les yeux alors que mes genoux percuteraient le sol, pensant, émue, à mes enfants. Je prierais, peut être, pour eux. Pour que Nicolas devienne quelqu'un de droit et de fière, comme son père, et pas le même genre de crapule que sa mère.
Pour que Victoire se souvienne combien j'aimais la regarder, pendant des heures, et qu'en grandissant son père chaque jour puisse admirer le reflet modèle réduit de cette femme qu'il a tant aimé.
J'aurais peur qu'ils oublient. Qu'ils étaient ma vie. Mes seules réussites. Que j'aurais donné ma vie pour eux si je n'avais pas été aussi égoïste.

Et je m'en voudrais. Je me maudirais d'avoir pu imaginer une seule seconde qu'une femme avait sa place dans une armée. D'avoir pu penser ne serait-ce qu'une fois que j'étais plus forte, plus grande et plus adroite que ceux qui étaient en face.

J'en voudrais à la terre entière alors que ma tête se posera sur le sol.

Et j'ouvrirais les yeux. Peut être même que je sourirais, là, comme posée sur cette terre qui ne m'a pas adoptée. J'aurais une pensée pour ma blondeur, pour nos fous rires, notre complicité que beaucoup jalousait. Pour cette entente quasi miraculeuse, pour des centaines de bouteilles de chouchen qui n'avaient rien demandé et qui ont fini explosées contre un mur, ou sur la tête d'un impétueux. Pour nos virées nocturnes en plein Paris, à tabasser les clodos ou à voler des voleurs. Pour des quêtes de champignons qui finissent en baston. Pour tout ce que cette chienne de vie nous aura offert pour le reprendre aussitôt. Pour cet amour bien plus fort que les liens du sang. .. Une pensée pour la brebis, qui a su dompter les indomptables. Pour nos soirées hilarantes, nos retrouvailles, émues, où chacune mettait un masque pour ne rien montrer, pour nos voyages, qui nous menaient souvent l'une vers l'autre, pour ces pigeons, qui voltigeaient sans savoir qu'ils portaient un message où il fallait lire entre les lignes. Une pensée aux furies que nous étions. Une pensée amère et douce à la fois.
Et aucun son ne sortira, juste une larme, fourbe, qui glisserait le long d'une joue noircie.

Et seulement là, j'aurais mal, une douleur que personne ne peut imaginer. Une douleur que je n'aurais jamais cru possible. La pire douleur qui soit.
Des regrets. LE regret.

Le regret d'avoir trop vécu.
Le regret de vous avoir rencontré, d'avoir donné la vie, d'avoir éprouvé du plaisir charnel, d'avoir été heureuse, d'avoir... vécu.
Trop vécu pour savoir ce que je perdrais.

Et vous arriveriez, je verrais vos lèvres bouger sans rien entendre d'autre que ce coeur qui bat bien trop lentement, mes yeux se fermeraient alors que vous transporteriez mon corps et dans un élan d'amour que j'aurais presque oublié, un baiser cueillerait mon dernier souffle.



Oui, c'est comme ça que je vois ma mort.


Mais on ne choisit pas, pas ce soir du moins.

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*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
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