Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9, ..., 22, 23, 24   >   >>

[RP] Journal d'une chiasse en goguette

Andrea_
Et tu apprendras ce qu'est une épouse.



Oui bon... Faut un début à tout non?
C'est pas comme si j'avais été mariée pendant des années. -Rabat joie-.

Alors moi, les maris, j'ai toujours cru que c'était comme les petits chiens. Que ça faisait beaucoup de bruit, que c'était super hargneux, mais qu'au final un coup dans la mâchoire et ça se roulait en boule devant la ch'miné.

Ne vous indignez pas, j'rigole -enfin...-. J'en rajoute, je caricature mais c'est pour que vous compreniez bien.
Donc, en noir, le "mâle" en gris " moi".


Non.
Pardon? On n'a pas du s'comprendre là. J'ai dit OUI, donc ça sera OUI.


J'avoue que ça manquait de tact.

Si tu l'fais, j'te quitte. Entre nous, c'est un "classique".
Bin voyons, j'te crois pas une seconde. Allez, j'y vais.


Andrea j'ai dit que...
Blablabla
Effet " pisser dans un violon" vous connaissez?

Et mon mal être t'y penses?
Heu...
Oui, à l'époque je m'en fichais.



Bref, vous aurez compris, j'ai toujours eu du mal à "converser" avec mon époux. Toujours. Aussi loin que je me souvienne, il n'y a toujours eu que des heurts, des " t'es pas cap", des " j'le fais juste pour t'faire chier", j'en passe et des meilleures.

Aussi quand j'me suis prise la dissolution du mariage sur l'coin du nez, j'ai un peu réfléchi -faut dire que ça calme-.

Ombre est arrivé dans ma vie à ce moment là - dis bonjour!-.

Après avoir calmé mes nerfs dans un merveilleux rôle de "valet", le voilà qui tente de m'apprendre quelque chose -quoi au juste?- à devenir une...épouse parfaite.

Allez y rigolez! Vous avez 3 minutes, pas plus.


...

Ahah drôle non?

...
Bon ?!
...
T'as un ptit rire con pas dégueulasse toi !
...
STOP !
J'ai dit Stop !



Bien.

Donc j'apprends à devenir une femme, une épouse, parfaite.

J'ai pas encore commencé la pratique MAIS j'ai bien compris la théorie.

Tu n'embrasses pas ton mari à pleine bouche devant des gens,
Tu ne lui tiens pas tête, tu ne l'insultes pas de couille-molle en public,
Tu ne lèves pas la main sur lui -je pars de loin hein?!-
Tu es toujours d'accord avec lui, et si ce n'est pas le cas, tu fermes ta grande bouche et vous en parlerez en privé.
Tu ranges ce regard lubrique, d'ailleurs tu ranges aussi tes seins au fond du corset , tout ce qui est " vie privée" ne se montre pas en public.
Tu as le droit de poser ta main sur son bras, et tu DOIS le faire quand vous quittez la taverne ensemble. - Au passage, il lève sa main et pose l'autre sur le pommeau de son épée, c'pas qu'il veut t'en coller une hein, c'juste qu'il te montre sa puissance et sa heu.. un autre truc et que tu dois poser ta main sur son bras, parait qu'on s'y fait...-

Et le meilleur, selon moi...

Les petits mots doux sont acceptés!
Remballes ton " caramel mou", " ma crevette", "Ricounet" ou autre bilevesé, ce soir, ton époux tu as le droit de l'appeler ...

"mon ami" !

"Oh mon Ami, venez donc m'honorer!" Ça fait un peu cucu la praline non?
Perso j'pense qu'il manque un bon taquet sur l'épaule pour accompagner ces deux p'tits mots, mais mon " prof" il dit que non...

Alors on hoche la tête, on pose la main sur son bras, on sourit et...

" Il est temps de rentrer mon ami, nous devons discuter."

Mais rien n'vous empêche, à priori, en privé d'ajouter " tu l'bouges ton cul M'amour? On s'ra jamais bourrée pour neuf heures!"

_________________

*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Andrea_
Devenir un homme aussi intelligent qu'une femme ( et donc, être parfait)


Ce texte servira juste aux messieurs, humains qui ignorent qu'ils ont un cerveau dans la tête - allez, fais pas l'gars qui savait hein...-.
Tu n'es pas "obligé" de tout lire moi, femme -ou presque-, je sais que ça peut être compliqué pour toi, je sais combien ça peut changer ta vie de façon définitive, et je sais -nous savons toutEs- combien tu déteste le changement.
Pourtant, je te fais la promesse qu'après tout ça, tu vivras BEAUCOUP mieux. Tu seras... *roulements de tambour indiquant LE moment mystérieux*
Un homme. Un vrai. - Distribution de mouchoirs pour les plus émotifs?-



Apprendre à vivre sans votre mère :

Allez... j'te jure c'est possible. Je sais que ça te parait compliqué, je sais que ta mère est toute ta vie, je sais tout ça. Une mère on n'en a qu'une, blablabla, la tienne est particulièrement exceptionnelle - et ta femme ne dira pas le contraire, ta mère est hors-norme-.
Je sais... Mais essaye, rien qu'une fois. Fais lui un petit bisou -tu peux même la prendre dans tes bras-, prends tes petites jambes et va faire un tour. Au début un jour, puis deux puis sept !

Penses à revenir quand tu vas être père... Ça peut servir pour garder les gosses... - D'ailleurs tu noteras que ta femme déteste ta mère sauf quand elle fait de la garde d'enfants...-.



Ma femme n'est pas ma mère :

Mais celle de tes enfants, et oui !
Exit les chaussettes à coté du lit, exit le maternage compulsif dont tu peux éprouver le besoin.
Cette irrépressible envie de la coller sans cesse, de lui faire répéter quinze fois les choses, de lui dire la bouche en coeur que " si tu n'as pas fait ce qu'elle t'a demandé" c'est parce que " tu le fais tellement mieux mon amour".
Évite aussi ce petit regard enfantin quand elle met le plat sur la table, OUI tu as AUSSI des mains et tu peux TE servir SEUL. J'te promets que si!
Répètes après moi " ma femme n'est pas ma mère". Ma femme n'est pas ma mère -je te conseille de le faire plusieurs fois, faut VRAIMENT que ça rentre.



Je donne ma paie à ma femme :

Autant pour moi j'aurais du commencer par là. C'est le béaba de la vie d'homme.
Tu dois accepter, une fois en couple que ta paye... ne t'appartienne plus. C'est comme ça, j'ai envie d'te dire, j'vais même pas me justifier. C'est un fait, c'est comme ça. C'est... la vie.
Et ne tentes même pas d'en cacher une partie, elle boit le thé avec la femme du tavernier, tout se sait. TOUT se sait, n'oublies jamais ça. - non je ne fais pas de chantage-.



Apprendre que la soule n'est qu'un sport :

Et ouiiiiii.
Tu passes ton temps à gueuler devant ton match, à te bouffer les ongles, à t'enfoncer la tête dans ton chapeau ou pire encore, à te goinfrer -alors que, regarde ton bide, tu peux pas t'le permettre-.
Est ce que tu t'es déjà vu sur le bord du terrain?
Est ce que tu te rends compte de l'air con que tu as?
Est ce que tu imagines une seule seconde si nous, femme de notre état -jusqu'à preuve du contraire-, on se mettait dans des états pareils pour des choses aussi futiles?
"Mais Berdol Marie K' frottes plus fort ! Les tâches partiront jamais !
MAis Rhaaaaaaaaa taaaaaaaaaapes, mais taaaaaaaaaapes ce tapis PUT'AIN !
Plus de savon Aimecé, ça va pas s'faire tout seul ! "

C'est bon Tu vois un peu mieux?
On est d'accord.



Avoir des enfants sans devenir jaloux :

A moins que tu sois Han j'peux pas... m'ont rien fait les nordistes... pas d'ici -hahum- ton fils ne te prendra pas ta femme. Okay il va squatter ta femme un petit moment, mais y aura d'la place pour toi hein -non tu ne cogneras pas dans sa tête, tu ne lui crèveras pas un oeil non plus, et s'il est en siège tu ne le... non plus -.
Remercies plutot ton enfant d'avoir fait de ta femme une mère et surtout... la propriétaire de cette énorme paire d'obus dont tu peux t'occuper jours et nuits !

Rétablissons encore quelques vérités :
- Non ta femme ne le "préfère" pas, si elle le sert avant c'est parce qu'il est plus lent à manger.
- Non ta femme ne t'oublie pas : elle joue avec lui parce que sinon il est dans ses pattes.
- Non, tu ne la "récupères" pas quand le nain est à l'école : elle est AUSSI contente que toi.
- Non elle ne te désire pas moins depuis qu'il est là : elle est juste fatiguée ( et si tu l'aidais, on en s'rait pas là)


Un souper prêt, une femme souriante :

Dans ta panoplie de l'homme parfait, tu vas apprendre à cuisiner -oui, ils ne cuisinent pas tous, si c'pas malheureux ! -.
Saches que tu peux surprendre ta femme sans rien dépenser - elle aimera aussi...-. Casses des oeufs, fait une omelette, fait bouillir de l'eau jette des légumes dedans, va tuer un animal et fais le cuire à la broche -sans la peau- et hop, deux écuelles... D'ailleurs, même si t'as pas fait la vaisselle -rho ça va on vous connait hein-, tu peux mettre une écuelle pour deux, elle trouvera ça so romantic -ou elle fera semblant...-. Bref, un repas, un sourire.

Et entre nous, ça marche encore mieu si c'est pas fait pour camoufler une connerie...



J'arrête de dire des niaiserais quand ma femme reçoit ses amies :

Truc typiquement masculin. A unmoment, j'ai envie d'dire " faut qu'ça suffit".
C'est quoi cette manière de vous rendre con quand on est avec des copines?
Quand on est avec des copain(g)s, tout d'suite vous avez besoin de vous la jouer gros bras, et quand on est avec des filles, hop, vas-y que je suis mielleux, que j'tente une blagounette, que j'te montre comme je suis serviable, que j'leur montre combien j'suis bien et leurs mecs bons à rien...
A partir de maintenant, tu arrêtes.
Tu arrêtes parce que c'est chiant, tu te ridiculises et surtout... Tu tiens pas sur la distance.



Je ne pisse pas a coté :

Je sais que c'est dur... Un tout p'tit trou pour un grand bonhomme comme toi, c'pas facile hein ?
Pourtant... TU VAS LE FAIRE
Parce que c'est saoulant -et je pèse mes mots- cette goutte d'eau à côté des chiottes, tu sais pas qu'on y met nos fesses nous, ici ?
Tu vas pas m'dire que c'est super compliqué quand même? Tu prends ton machin dans la main -ou dans les doigts, pas d'booool- et.. et tu vises BERDOL !
Tu verras, un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'humanité, un peu comme...



Comment se rendre au panier à linge sans se perdre :

Vous avez encore l'option petit poucet hein... Mais ne l'faites pas avec des chaussettes, sinon ça va gueuler. Généralement, il est dans votre chambre. C'est une sorte de panière en osier ou -pour les moins organisées- un tas de linge, VISIBLEMENT sale. Genre en boules, tout froissés, avec des tâches et un peu d'odeur...
Les hommes pensent qu'il y a une légende urbaine qui dit, " qui va à la panière, n'boit plus jamais d'bière'. Enfin c'est ce que j'en ai déduit, puisque c'est une chose qui touche essentiellement les hommes hein.

Alors Messieurs, bonne -que dis-je, excellente!- nouvelle :
C'est FAUX !
Faut pas écouter les ragots, c'pas vrai hein, d'ailleurs y a fort à parier que si tu trouves le fameux chemin, et bien tu auras plus facilement ta binouse. Donnant donnant tu vois...

_________________

*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Andrea_
Mon équilibre est fragile...



J'me suis perdue Ombre.
Et je suis là pour vous montrer le chemin, je suis l'Ombre.
Je ne sais plus si j'en ai envie.
Je ne vous demande pas votre avis.
Vous... éxigez?
J'ai un peu changé oui... Je ne peux vous forcer à rien, mais je veux vous aider, vous vous êtes perdue mais...
Je n'ai plus envie.Ni de brigander, ni de vivre. Votre retour entraîne ma survie. Je ne suis pas sure qu'au final... ça soit bien.
Mon retour vous maintient en vie. Je ne repartirai pas avant que votre vie ne soit plus en danger, racontez moi tout.



Ça, c'est un extrait de la conversation que nous avons eu il y a pile un mois.
Il y a un mois je retrouvais l'Ombre ou plutôt c'est lui qui me retrouvait. Alors c'est pour moi l'heure du bilan.

J'ai envie. Sinon de brigander au moins de vivre.
Je suis calme. Apaisée. Pas résignée, mais apaisée.
Ou du moins je l'étais.

Alors que je commence à me reconstruire, que je perds doucement mon identité pour m'en fabriquer une nouvelle. Alors que je suis prête, je pense, à faire un tas de concessions que je n'aurais jamais ne serait-ce qu'envisagé avant, me tombe sur le coin du pif un put'ain de merdier de ouf' - c'est assez clair?- du genre..ingérable.

J'suis pas du genre... " débile" comme nana, j'veux dire je n'ai pas une grande éducation mais j'ai depuis quelques temps la curiosité d'apprendre. Je ne passe pas encore mes nuits dans les bibliothèques mais il m'arrive de m'y perdre une heure ou deux et d'y prendre du plaisir.
Donc j'ai rapidement compris que les missives que je recevais depuis deux jours n'étaient pas à prendre à la légère. Bien sûr que je sais qu'on nous veut du mal Ombre, même sans savoir ce que voulaient dire les phrases en latin je me doutais, bien sûr, mais que se passerait-il si je vous l'avouais. Que se passerait-il si je vous disais que je crève de trouille, que j'ai peur pour ma fille, pour vous, pour moi même.
Je vais vous dire ce qu'il se passerait.
Vous redeviendriez une ombre. Vous seriez là, à veiller sur nous, sans nous approcher. Je ne vous verrais plus, je ne pourrais plus vous adresser la parole. je ne pourrais plus vous taquiner.

Et mes angoisses sont fondées... Observez vous...
Pas un regard, pas un effleurement.
Vos inquiétudes sont les miennes, et nous nous éloignons.
Si c'était le but de tout ça?

Vous pensez que je prends tout à la légère Ombre?
Non... Je vous garde à mes côtés...


Du coup, je pense à toutes les choses que j'aimerais faire avant de mourir, et c'est là que je me rends compte que ... j'suis pas prête.
Alors dites moi -berdol-, que j'vais pas mourir encore!

_________________

*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Andrea_
Parce que les hommes aussi, ont des règles...



Vous l'avez rêvé, je l'ai fait, ne me remerciez pas.
Je me suis mise dans la peau d'un homme et j'ai imaginé les "règles" qu'ils pourraient avoir inventées, les choses qui faisaient qu'ils nous avaient décryptés.


Les hommes ne lisent pas dans les pensées.
Ils lisent juste votre courrier et questionnent vos amis donc oui, ils savent tout, mais ne lui attribuez pas un don qu'il ne mérite pas -ça n'est qu'un homme!-.

Apprenez à baisser la cuvette des chiottes.
Vous êtes des grandes filles. Si elle est levée, vous la baissez. Ils ont besoin de la lever, vous avez besoin de la baisser. Vous les entendez gueuler quand vous la laissez baissée ? Non ? Bon !
Faut savoir être magnanime quand même, mais n'oublies pas que des générations de femmes se sont battues avant toi pour que les hommes comprennent...

Pleurer, c’est du chantage.
Il le sait. Mais ça marche, ça serait idiot de s'arrêter non?

Les femmes ne savent pas s'exprimer !
Alors exprimez-vous clairement !
Laissez-moi vous l’expliquer une fois pour toutes :
Les sous-entendus subtils NE MARCHENT PAS !
Les sous-entendus moins subtils NE MARCHENT PAS !
Les allusions claires NE MARCHENT PAS NON PLUS!
DITES-LE ET C’EST TOUT, un homme est un animal primaire ! Il ne comprend que ce qu'on lui dit " cash", vous ne dites pas à votre clébard " j'aime beaucoup la façon tu fais entendre ta voix mais il serait temps de penser aux voisins", vous lui dites directement " ferme la", et bien faites pareil avec votre homme.

Les questions fermées.
Oui et Non sont des réponses parfaitement acceptables pour pratiquement toutes les questions. Vous n'avez jamais remarqué que les hommes posent TOUJOURS des questions fermées et que vous vous entêtez à lui faire une réponse construite? Et bien je tenais à vous dire qu'en réalité... Il arrête d'écouter dès que vous avez prononcé "oui" ou "non".


Les hommes sont là pour vous...mais pas trop.
Allez voir les hommes quand vous avez un problème mais seulement si vous avez envie de trouver une solution. Si c’est pour vous écouter vous plaindre, il y a les copines pour ça et monsieur n'hésitera pas à vous le rappeler.

Fin de non recevoir.
Tout ce qu’un homme a pu dire il y a 6 mois ou plus est non recevable dans une engueulade. En fait, tout commentaire qu’un homme ait pu faire devient nul et non avenu au bout de 7 jours. Ce laps de temps est réduit dans de multiples cas : gueule de bois, mots prononcés lors d'une engueulade précédente, cuite monumentale ou devant ses potes.

Mesdames, cessez de vous plaindre...
L'homme pense :
-Si vous pensez que vous êtes grosse, c’est probablement vrai. Alors ne demandez pas.
- Oui, vous avez ASSEZ de fringues.
- Oui, vous avez TROP de chaussures.
- Si quelque chose qu'un homme a pu dire peut être interprété de 2 façons et que l’une d’elle vous rend triste ou en colère, votre homme voulait dire l’autre. ( il faut s'y faire...)
- Vous pouvez SOIT leur demander de faire quelque chose, SOIT leur dire comment vous voulez le faire. Pas les deux. Si vous connaissez déjà la meilleure façon de le faire, il va penser que vous n’avez qu’à le faire vous même.
- Si votre homme vous demande ce qui ne va pas et que vous lui répondez « rien », il agira exactement comme si tout va bien. Il sait que vous mentez, mais il s’en branle.
- Quand vous devrez quelque part, quoique vous ayez comme tenue convient parfaitement. Vous ressemblez à un sac et vous allez en ville ? Où est le souci ? Monsieur SE FICHE de votre tenue, il est déjà prêt donc... Le pire c'est que si vous posez la question une seconde fois, il y a de fortes chances qu'il vous regarde et sorte un commentaire mielleux genre " tu sais bien que tout te va"...

La fierté des hommes n'a aucune limite...
Christophe Colomb n’a pas besoin qu’on lui montre le chemin? Votre homme non plus… ( Vous pouvez rire...)

Les hommes et les couleurs...
Ne faites pas dans le compliqué. Vert, bleu, rouge, jaune.
Par exemple, « pêche » est un fruit, pas une couleur. Pareil pour pomme et citron. Un homme n’a aucune idée de ce qu’est le fuchsia.
C'est un coup à prendre, on ne dit pas couleur "kaki" on dit " couleur maquillage de guerre". Pensez à imager vos dires. Ce n'est pas un rose "thé" c'est un " rose bonbon déjà sucé", ce n'est pas un gris anthracite, c'est une "gris souris fatiguée".


L'évidence pour un homme...

- Péter et roter sont des comportements NORMAUX.
- Les bottes crottées sur votre tapis aussi.
- Je ne parle pas des chaussettes qui traineront à côté de votre lit jusqu'à ce que VOUS les ramassiez.
- Oui, il boit une bière chaque soir en taverne, mais NON, il n'est pas alcoolique.
- Se laver les mains est un "luxe", il n'a pas les mains sales, et quand bien même, c'est son problème.

_________________

*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Andrea_
De l'utilité d'avoir un homme



Mesdames, à moins que le Déos de tout là haut vous ai doté d'un choix amouristyque particulier, à savoir que vous êtes plutôt "tondeuse à gazon" que " gésiers d'taupe", vous allez avoir besoin...d'un homme.
Aujourd'hui, alors que je suis sûrement la personne du Royaume la plus mal placée pour en parler, je vais vous livrer deux-trois petits trucs " de fille" -oui, bon...- sur l'utilité d'avoir ce "machin là" à vos côtés.


    Qu'est ce qu'un homme.


Oui, autant commencer par le commencement hein!
Un homme est une femme -mouahahah-, avec des coucougnettes, des seins en moins -et un cerveau..rho humour! vous êtes tendu Messieurs...-. Tout simplement. Pas de panique, même Dudule a réussi.
Ils réagissent a divers stimulis que vous devez impérativement connaître.
Prête?
- Alcool
- Bagarre
- Sexe.

Pour arrêter dans la rue ce genre d'individu, ne lésinez pas sur les moyens.
"Bière !", "Epée", " A l'aide à moiii", "Tout ça...pour toi." sont des mots qui doivent désormais franchir vos lèvres. N'hésitez pas non plus à faire des combos -lancez vous des défis" !
Prenez tour à tour un air : apeuré, dominatrice, princesse en détresse et Marie couche toi là tout en lançant : " A l'aide, à moi, lâche ta bière, prends ton épée et.. tout ça sera pour toi".
Là... Là à moins qu'il soit sourd, il va débarquer.


    A quoi ça sert ?


Après une longue réflexion -c'n'est pas v'nu tout seul hein-, j'ai quand même trouvé plusieurs raisons.
Ça vous protège. L'homme et son côté "garde du corps" n'est plus à prouver.
Ça tient chaud ! Nan parce que la brique qu'on a mis dans la cheminé une petite heure c'est bien sympa, mais ça dure pas toute la nuit. Pis elle a pas d'bras à vous caler sous la tête.
Ça offre des fleurs ! Parfois. Et des enfants. Plusieurs. M'enfin un cadeau est un cadeau hein!
Ça coupe 1stère de bois de plus que vous. Par jour. Six jours par semaine. Faites le calcul. J'veux dire ok vous payez deux fois plus de taxe, mais au final vous y gagnez. Pourquoi s'en priver?!
Ça... sort les poubelles. Salit son linge. Ça sent pas toujours bon.( Enfin au début vous aimez, au bout de quelques mois, vous vous plaignez, normal). Ça... Mince, ça sert, si j'vous l'dis !


    Comment LE débusquer -l'homme parfait-.


A moins qu'il soit en train de cueillir des cerises un jour d'orage, il ne tombera pas tout cuit dans votre couche. Il faut le chercher.
Comme un chasseur chargera son arme avant d'aller taquiner le lapin, vous prendez un bain. Comme il prendra son chapeau à plumes, vous mettrez du monde au balcon. Comme il prendra ses bottes crados, vous enfilerez des bas. Bref, faut faire un effort. On débusque la proie qu'on mérite, si t'y vas en crado t'étonnes pas. Tu le veux cet homme ou pas?
TU LE VEUX CET HOMME OU PAS ? Bon, va te changer.

Ensuite, tu ramènes ton petit séant dans les endroits stratégiques.
Où trouve t-on les hommes? Dans les bordels aussi mais c'est plus problématique, surtout si vous avez forcé sur le blush
En taverne, au bord du terrain de soule, à la sortie des églises, en prison.
L'homme PARFAIT - c'est de lui qu'on parle-, ne sera pas le pélos qui danse tout nu sur la table -même si son derrière te crie le contraire-, ni celui qui tient le comptoir -tenu par le comptoir serait plus juste-, ni celui qui fait des yeux doux à ce qui bosse ici à temps complet -on se comprend?-, ni celui qui court après un tiers de sa progéniture.
Il sera peut être cet homme classe au regard de braise, ce paysan en salopette qui a visiblement eu très chaud puisqu'à ce moment précis tu lorgnes son torse couvert de sueur -à l'odeur caramel, blablabla-. Peut être cet homme discret aux mains qui crient "jupon".
Il aura un regard pour toi, n'hésitera pas à t'offrir un verre et attendra que tu t'apprètes à sortir pour proposer son bras.
Bon, là, j'suis pas trop sûre, moi,, mon époux j'ai commencé par le détester, mais on est séparé aujourd'hui donc...



    Comment le garder.


Les mots magiques?
Alcool. A foison. Tout le temps. Dès qu'il veut il a.
Bagarre. Sans l'engueuler. Pommade. Pansement. Bisous magiques.
Sexe. A foison. Tout le temps. Dès qu'il veut il a.

Rajoutez à cela des gentillesses, des papouilles ( pieds, bras, dos), des bisous, des attentions, des bons petits plats...
Sinon, vous revenez les pieds sur terre et vous savez dès le début qu'il partira -ou vous!- et donc, vous ne changez rien.


    Comment s'en remettre, une fois qu'on l'a perdu.


Oui bon, ça arrive. On pas s'mentir, c'est dans l'air du temps. On s'marie plus pour la vie maintenant, c'est fini ( A prononcer comme le fait votre grand mère), non, on s'marie, on s'sépare et on recommence, c'est nor-mal. C'est.. le cycle de la vie.
Qui dit cycle dit... Pour s'en remettre, passez à autre chose.
Sauf que cette fois, vous êtes beaucoup plus intransigeante.

Parce que oui... Ils sont... Plusieurs ! Tindam ! -Soulagée hein-.
Parce que depuis qu'vous aviez Pierre, Paul ou Jacques dans votre li...vie! -oups-, vous en aviez oublié qu'il avait des jumeaux couillus un peu partout.
Reprenez vous en mains, à la poubelle les culottes ternes, les bas raccomodés, les corsets détendus et les robes sans forme, vous n'êtes plus Miqueline Duduche mère de Mégane et Renauld, vous êtes.. Miqueline, FEMME. - pas femme de hein, femme dans toute la splendeur de la féminité- ou encore mieux. Vous êtes l'Inconnue du samedi soir.
Et vous allez trouver LE homme parfait. Un autre quoi.

_________________

*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Andrea_
Et il y a ton sourire...



Tu t'es tirée.
Tu es morte. Et tu ne m'as pas demandé mon avis.

Crois moi que si j'avais su, Marine... comment aurais-je pu savoir ?!

Je suis incapable de protéger les miens, incapable de me protéger moi même et voilà que je parle de te protéger. De quoi d'ailleurs hein?

La soirée est compliquée, l'après midi a été compliquée.
Je ne perds pas un enfant, je ne perds pas un frère, un père ou...
Je ne perds pas une amie, Marine, je te perds toi.
Toi, Marine, 11 ans, rousse, de père blond, noble et froid et de mère à cheval sur l'éducation, jambe de bois, connerie sur connerie, voleuse sur les bords.

Un accident.
Voilà ce qu'il m'a écrit. Tu as eu un accident. Renversée par un cheval. Un truc con.

Tu n'avais pas le droit !
J'apprends tu vois, j'apprends à être une femme, une épouse et une mère sinon parfaites au moins convenables. Tu te serais moquée de moi, j'imagine déjà ton petit sourire en coin, ton regard pétillant et tes sarcasmes en me voyant ne serait-ce qu'assise correctement. Un corset trop serré et des bottes propres.
On me rabâche les oreilles à longueur de journée sur la justice, l'importance des choix, du bien, du mal, le fait que la vengeance est un acte mauvais qui ne mène nulle part sinon à apaiser la colère de façon passagère. Et j'y crois, je veux y croire, je veux croire que c'est la clé du bien être, que c'est la seule façon que j'ai de vivre en paix avec moi même après toutes les choses horribles que j'ai pu faire.

Où est la justice Marine?
Où est la justice lorsqu'une enfant innocente perd la vie de façon absurde?
Où est la justice lorsqu'on enlève à des parents leur enfant?

La mort de ton assassin ne te ramènera pas, et si tu savais pourtant comme je souhaite que la Faucheuse lui rende visite. Si tu savais comme j'aimerais qu'il souffre. Qu'il souffre autant que toi, que tes parents, que ton oncle, que ta famille, que... mon fils. Pourtant ma première pensée à bien été de le tuer de mes propres mains. De le faire souffrir autant qu'une mère qui perd sa fille, même si... Survit-on à la perte de son enfant?
Ce n'est pas ça la logique...

Je suis triste Marine. Je suis triste pour toi mais surtout pour ceux qui restent. Ombre a raison, tu as perdu la vie mais tu commences autre chose, sans nous, certes, mais autre chose. Ceux qui restent devront apprendre à vivre sans toi.

Ce soir je n'ose encore y croire.
Je n'ose croire qu'un astre de plus éclaire ce ciel étoilé. Je n'ose croire que tu n'es plus.
Je n'ose croire que ton regard empli de chétiverie ne croisera plus le mien, que tu ne seras plus celle qui m'accompagnera dans de folles aventures, des épopées nocturnes au bord d'un lac pour vérifier que ta jambe bois flotte aux saccages d'une taverne pour une pauvre insulte.

Je comprendrais doucement que je ne m'opposerais plus entre tes parents et toi. Que je ne pourrais plus prendre ta défense pour un mot trop haut. Que je n'aurais plus...
Je comprends que tu as rejoint les cieux.


Et en me maudissant de ne pouvoir être là lorsque ton corps rejoindra sa dernière demeure, c'est bien à mon fils que je pense.
Un parent ne devrait survivre à son enfant.

_________________

*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Andrea_
Pierre, papier ciseau, où comment débusquer d'la donzelle.




Parce que dans la vie, faut savoir être fair-play. Alors bon, c'est bien mignon d'expliquer aux dames comment débusquer le souriceau sauvage, mais c'est AUSSI sympa, d'expliquer à ces messieurs comment débusquer de la typesse.
Parce qu'autant pour nous c'est simple -inné?!- autant faut l'avouer, eux ils galèrent.
Ils n'peuvent pas vraiment compter sur un corset trop serré ou un bout de cuisse qui dépasse. Les poils c'est mignon mais ça a ses limites.


    Qu'est ce qu'une femme.


Faut voir les bases déjà.
Une femme est faite comme vous -en mieux-.
Au premier coup d'oeil vous remarquerez qu'elle porte une robe. Ah non les hommes aussi.
Qu'elle a les cheveux longs. Merd', là encore les hommes s'y mettent.
Qu'elle a des seins. Là BINGO. ( Quoique je suis sûre que Duflan a une bonne paire de miches, et pas dans sa besace.)
Oui oui, les deux machins qui attirent inéxorablement votre regard sont... des seins. ( et si vous vous posiez la question, oui, ça se mange), je vous conseille juste ne pas rester trop longtemps " québlo" sur l'attirail, ça fait désordre. Un coup d'oeil qui confirme que c'est bien une femme et hop, on passe à autre chose. Ses yeux par exemple.


    A quoi ça sert ?


A faire lé ménache ! - s'cusez mesdames, je dois penser comme un homme hein-.
A s'occuper des enfants, à faire le repas.
A s'occuper du linge aussi.
Pis à se soulager -je ne parle pas de faire pipi dessus-.

En plus c'est tout bénef', en échange d'une ou deux attentions notées plus bas, ça fera tout ça sans râler.
Pis on a beau dire, ça fait toujours bien dans une soirée : " hey, c'est qui la minette là", " c'est ma femme". Et ouai. - ça ne marche pas avec les cageots, d'où l'importance de bien la choisir-.
Pis ça sert d'alibi : vous ne pouvez plus partir à la guerre comme ça, vous êtes chef de famille !

A noter aussi qu'un homme avec alliance attire deux fois plus de femmes dans une soirée qu'un sans alliance, ceci n'est nullement dû au fait qu'il est "beau, donc pris", mais simplement que la plupart des femmes se disent que le rôle de maitresse est vachement moins contraignant que celui d'épouse. Toi là, oui toi, tu remets ton alliance,merci. Tu noteras aussi qu'une femme repère un annulaire qui a été "alliancé" jusqu'à 4 mois après son "retirage", ça calme hein.



    Comment LA débusquer -la mère de vos gosses-.


Oui parce qu'on va pas s'mentir, la donzelle d'un soir c'est pas trop compliqué. En plus y a quand même plus de câtins femelles que de gigolos. On va ENCORE dire que je fais des généralités mais rendez vous à l'évidence!
Rien qu'en Poitou : Mimi la Pipe *
Svetlana et son camion **
Loutchiana et ... Ancien Robert. ***
Lilianne et sa fille ****
Samira et ses gros lolos *****.
J'viens d'vous en citer cinq et à part Loutchiana -je ne suis pas allée vérifier-, il semblerait qu'il n'y ai pas d'homme !

Bref, la mère de vos enfants ne se trouvent pas sur le bord d'une route, encore moins dans un bordel.
Elle se trouve peut être en taverne -drôle de monde quand on y pense-, au marché, en train d'hurler au brigand dans le bureau de la maréchaussée -c'est le moment de sortir votre cape de chevalier servant-, dans sa petite maison en halle, ou au bal masqué de la gargote. Chez dame Violette, blablabla. Evitez d'aller la débusquer en prison, Môman risque de ne pas apprécier.

Il faut sentir BON.
Les femmes aiment les hommes qui sentent bon. Si tu sens le rat creuvé, désolé d'te l'dire mais c'est mal parti. Bon, y a des femmes dont l'odorat est limité, mais vous cherchez la femme parfaite, pas celle à qui il manque un de ses sens non? Comment elle va sentir que le repas crame si elle a l'nez pourri ?

Mettons nous en situation :
Tu es seul, au bar, tu n'as pas encore beaucoup bu puisque tu cherches une femme et que tu sais que si tu bois trop tu vas finir à danser nu sur les tables. Et t as lu le moment où je parle des hommes nus sur les tables qui ne font pas des époux convenables tout ça tout ça .
Donc t'es là, avec ta chope, quand débarque LA femme. Tu ne la connais pas, tu ne l'as jamais vu et tu demandes comment une femme si belle peut être encore célibataire. - Célibataire parce qu'avant tu as lorgné son annulaire et que rien ne s'y trouve, sinon tu lâches l'affaire et tu te la fais pour la nuit, on est d'accord?-.
Déjà tu la regardes. Tu te retiens d'y aller tout de suite, ça fait un peu mort de faim - et même si tu crèves la dalle, tu n'aimerais pas qu'elle le sache hein, hein que t'aimerais pas?! bref-.
Tu attends un peu, tu demandes au tavernier de lui offrir un verre et lui lèves ta chope en sa direction, tu souris - sourire colgate, si tu n'as plus de dents, tu te contentes d'étirer tes lèvres-.
Puis tu t'approches. ATTENTION, pas l'approche gros bourrin en mode " ta mère c'est une voleuse elle a volé les deux plus belles étoiles du ciel pour en faire tes yeux" ça ne se fait PLUS. Sauf si tu veux qu'elle éclate de rire, au final ça peut AUSSI être une approche - mais faut assurer derrière et .. tu n'es qu'un homme-.
Bref, tu t'approches et tu demandes si la chaise est libre, elle dit oui - et se retient de te dire " idiot sinon j'aurais pas accepté ta chope"- jusque là tout est normal. Tu enchaînes sur un " vous êtes d'ici?", tu peux même glisser un " je m'en souviendrais" si elle n'a pas l'air grognon.

Et puis.. Et puis tu fais la conversation, j'sais pas quoi t'dire de plus ça vient tout seul, et si ça vient pas c'est qu'c'est pas la bonne -épicétou-.





    Comment la garder.


Des fleurs Messieurs.
Et un bain. Au moins une fois par semaine.
Elle attend de vous que vous ne regardiez pas les autres femmes. Si elle vous demande votre avis sur une femme qui passe, c'est qu'elle va la critiquer.
La Marie Josée vous la trouvez jolie? Il vous arrive même de fantasmer sur elle depuis qu'elle étend son linge côté jardin? Ne l'dites pas. SURTOUT ne l'dites pas. Non Marie Josée elle est moche, grosse, elle n'a aucun style, parle mal, sa voix vous horripile et vous plaignez son mari.
Des compliments. A foison. Que même si vous les pensez pas vous les dites quand même. Les femmes aiment qu'on leur mente, surtout si c'est dans leur interêt. Elle vous regardera avec sa petite moue boudeuse en vous faisant répéter, et vous, homme, vous répèterez, parce que votre femme, c'est la plus jolie de toutes, la meilleure cuisinière qui soit, bla bla bla. Y a peu de chances que vous soyez crédible car vous n'êtes pas doué en mensonge - c'est un truc de fille ça- mais rien que de vous entendre le dire, ça suffira à son bonheur. ( ou elle fera semblant, elle, elle y arrivera).

Il va falloir donner du votre et lui faire... des enfants. Parce que oui, au début elle en voudra pas, surtout que le royaume regorge de femmes " rebelles" qui hurlent à tout va que les mioches c'est nul, ça pue, ça n'sert à rien et tout un tas de choses fondées, MAIS, quand vous ne vous y attendrez pas, elle vous regardera avec ses petits yeux de cocker et vous dira " et si on faisait un bébé", ou pire " je suis en cloque" et paf... Vous n'aurez pas le choix parce que cette femme que VOUS avez choisi, bin vous avez tellement dépensé pour elle que vous ne voudriez pas tout recommencer avec une autre, qui,on le sait, fera exactement la même chose.

Vous lui ferez l'amour. Mais pas trop souvent. Juste assez pour qu'elle ne trouve pas ça suspect. Pour vous donner une indication c'est environ :
- une fois par jour les 12 premiers mois
- une fois par semaine les 2 années suivantes
- une fois par mois ensuite.

Attention, les femmes avec enfant ne fonctionne pas pareil :
- une fois par mois dès naissance du premier.
- une fois par trimestre une fois la grossesse du second commencée.
- une fois par semestre après.

Attention bis : des signaux doivent vous alerter :
Les rapports augmentent subitement, plusieurs raisons :
1- Elle veut un enfant.
2- Elle a vu sur le voisin et se rabat sur vous.
3- Elle a vu que vous lorgniez la Marie Josée et tente de vous montrer qu'elle peut encore vous faire plaisir.

Les rapports baissent subitement, plusieurs raisons :
1- Elle est enceinte.
2- Elle a vu sur le voisin et ne se rabat plus sur vous.
3- Elle a vu que vous lorgniez la Marie Josée et espère que vous partirez plus vite.




    Comment s'en remettre, une fois qu'on l'a perdu.


Déjà, rassurez vous si elle a une soeur... Ou une copine....
Ahahahah -je me comprends-. Non je plaisante.
Une fois que vous l'avez perdu vous pouvez pleurer, et ouai Messieurs, parce que c'est rare une femme, ça se choye, ça se... ça se garde !
Vous avez fait l'con? Faut assumer.






* Cimetière animalier, Saintes direction Rochefort par la nationale.
** Route de cognac, direction Angoulème vers la droite après le pont de Jarnac.
*** Air de repos d'Yves, office du tourisme ( superbe vue sur Fort Boyard), La Rochelle direction Rochefort
**** Idem.
***** Axe Angoulème-Saintes, juste après le radar fixe, environ dix bornes avant Cognac.
Attention si la chaise est devant le camion, c'est que c'est occupé, soyez patient.

_________________

*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Andrea_
Et tu ne sauras rien faire de tes mains...




Ou presque.
Et ça fera ton malheur, Poum Tchak.
C'est ça qu'elle avait dit la fée au dessus de mon berceau. C'était une blagueuse au fond.
Elle aurait pu être taquine en disant " PING, les oreilles décollées et le pif en pique-gaufrette", joueuse avec un "TAC tu seras muette ma fille", vilaine en tentant le fameux " tu tu finiras seule, CHTING!".
Elle aurait pu aussi esquisser un destin divin " tu seras riche, AMEN".

Sauf que voilà, elle avait posé ses deux yeux sur mon petit corps de nouveau né déjà bien potelé, et, voyant que physiquement j'étais déjà bien gâtée -bah quoi...-, elle avait balancé ces mots comme une sentence : " Tu ne sauras rien faire de tes mains, ou presque. Et ça fera ton malheur". Oui elle a pas dit Poum Tchak, ça, c'est de moi, pour faire le bruit de la baguette quoi.

Bref.
Attention, j'vais quand même tout de suite tuer vos fantasmes -ouai, j'suis comme ça-, je sais faire certaines choses de mes mains hein. Comme quoi ça n'a pas marché. MAIS, mais -y a forcément un mais- j'ai tendance à ne pas arriver à grand chose.
Oui c'est assez dur comme constat. Mais j'ai du me rendre à l'évidence assez rapidement.
Je tentais de négocier avec l'Ombre.
J'avais tout tenté. Le regard mielleux. Les cils qui papillonnent. LE sourire. Rien n'a fonctionné. Il était "opaque" le gars. Limite il s'en fichait royal.

En fait c'est assez simple, nous allons voyager, un long voyage pour retrouver un p'tit bonhomme et donc, puisque nous voyagerons avec des gosses, dont 50% sera de mon propre sang -le propre hein, pas le sale-, l'Ombre a décidé qu'on trimbalerait une charrette.
Alors bon, on va encore dire que je suis jamais contente tout ça tout ça, mais pas du tout -on me connait-, je trouve l'idée GENIALE !
Nan mais c'est vrai, les nains vont pouvoir roupiller pendant le trajet, ou jouer, nous -les adultes, les "responsables"-, on sera alors à notre aise pour voyager.
Nan l'idée est bonne, sauf que moi, j'aime chevaucher de façon libre, vous comprenez, j'avais pas prévu que ça soit mon bourrin qui tire la charrette. Et l'idée ne m'enchante pas.

Donc une fois que mon manège habituel a été terminé -et qu'il n'a pas réagit-, j'ai employé les grands moyens.

Le Caprice.

Là encore je vais tuer vos espoirs hein, j'me suis pas roulée par terre. J'ai pas crié, pas pleuré, pas tapé du pied pas... Ah si, j'ai tapé du pied. Une fois. 'Fin bref. J'ai tenté le marchandage.



    Nan mais sinon Ombre, on fait un jour sur deux !

Non.
    Rho alleeeez

Non, vous ne savez pas faire l'éclaireur

C'est là que j'ai fait mine de mourir, je me suis étalée sur ma chaise en poussant des bruits de fin de vie, genre " aaaaaah", "heeeeeeeu", "aaaaaeuuuu, je meuuuurs".

La discussion est close, et voyez le bon côté, vous pourrez jouer avec vos princesses !
    Ah ah ah, allez, un jour sur trois et je lave le linge

Vous ne savez pas laver le linge non plus.
    La cuisine !

Andrea... je cuisine.
    Je repriserais vos bas!

Vous ne savez pas repriser les bas non plus.
    Je sais faire plein de choses!

Oui, conduire une charette.


Fin du caprice, Ombre 1- Andrea 0.
Sauf que faut quand même pas pousser Mémé dans les orties hein, je sais VRAIMENT faire plein de choses.
Sauf que ce ne sont pas des choses que font les femmes ordinaires.
Donc en tant que brigande je suis au top, je sais me battre -je me défends quoi-, je grimpe aux remparts, je crache, j'peux donner des ordres, écouter aussi, affûter mes armes, que je collectionne.
Je sais courir vite, éviter les miliciens, je suis rusée... Bref, j'suis au top !

Sauf que j'suis plus une brigande...
Et que j'galère presqu'autant que celui qui me donne mes leçons.
Alors petite fée, tu fais moins la maline hein !

_________________

*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Andrea_
Laver le linge.



En temps normal, j'aurais jeté mon linge et j'en aurais racheté, l'argent ne pousse pas dans les arbres MAIS, en temps normal, j'étais une brigande et donc l'argent, je le trouvais sur le bord des routes hein, genre.. dans la bourse des passants.
Pis à l'époque, j'avais un époux tout destiné aux tâches ménagères et donc, à ma lessive.
Mais ça, c'était avant.
Exit l'argent des passants, exit l'époux, bonjour la nouvelle ère.

Attention, j'dis pas que maintenant c'est le temps anormal hein, j'dis juste que comme j'ai décidé de m'racheter une conscience, et de vivre heu... comment on dit déjà ? Ah oui, de façon "honnête", j'peux plus me permettre de jeter mon linge dès qu'il est sale.

J'sais pas trop c'que j'avais fait pour finir l'cul dans un fût d'bière, toujours est-il que par deux fois c'est arrivé ce soir. Ouai, deux fois.
Moi j'adore la bière tu vois, j'adore la mousse, les bulles, le goût tout ça, ouai, j'adore la bière. Mais dans une chope. Pas sur moi.

J'ai d'abord pris un bain, avec de l'eau cette fois, histoire de décoller mes poils de bras -et pas que-, et de démêler ma tignasse qui était plus proche du poulpe de mer du sud que d'une queue de cheval royal. Et aussi d'enlever l'odeur. Ouai parce que je rabâche que ça attire les hommes, j'ai aussi découvert que ça attire AUSSI les moustiques. J'suis pas sûre à cent pour cent hein, mais toujours est-il qu'en moyenne j'ai 1,27 piqûre de ces bestioles par semaine, et qu'en une heure j'en ai chopé 17. Dix sept, dont un entre les fesses, en pleine raie, en haut. D'ailleurs j'sais pas si vous vous êtes déjà fait piquer à cet endroit là, mais j'peux vous dire que c'est pas agréable. J'parle même pas du regard des gens qui vous chope en pleine action de grattage, disons qu'y a plus "classe".

Bref, j'sais ps c'qui m'a pris quand j'ai proposé de laver le linge de l'Ombre en même temps que le mien, un excès de générosité, une bonté tombée du ciel -j'promets d'y remédier, ça peut plus durer-. Toujours est-il que j'avais devant moi deux chemises, deux paires de braies, une cape et une paire de bas.

J'avais encore en mémoire mon premier -et dernier- essai de lavage de linge... Louis s'était retrouvé avec une chemise rose. D'après c'que j'avais compris, j'avais fait l'erreur de laver un vêtement rouge au milieu des autres blancs et du coup, par une action que je qualifierais de " punition divine", y avait eu de la coloration.
Parait qu'on apprend d'ses erreurs, moi, j'avais surtout retenu qu'on ne m'y reprendrais plus, qu'après tout j'étais pas une lavandière. On peut pas lutter contre ces femmes là.
Mais sur ce coup là, j'avais du bol, tous les fringues étaient noirs.

J'sais qu'j'ai pas l'air très fine avec ma robe beige crado à me trimbaler en pleine rue avec mon sac de linge qui pue la bière, MAIS, mais... Bin quitte à faire un truc salissant, autant y aller comme une gueuse de base non.


Premier acte : trouver le lavoir.
Pas de souci, on suit le troupeau de donzelles qui avance en piaillant tout c'qu'elles peuvent, toutes portant un sac. Peu d'chance que ça soit autre chose que du linge.

Acte deux : les observer.
Et surtout se mêler à elles, faut faire la fille quoi -je vous épargne les gloussements hein-.



Et Michel, quel homme galant, il me fait la cour depuis maintenant deux semaines sans même tenter un baiser
Marie, il semblerait que les prochaines épousailles soient les votres, pour sûr il veut vous marier
Oh tu penses?
Linette, ne penses-tu point comme moi?
Oh pour sûr Marie, je suis teeeelllement heureuse pour vous, quel couple merveilleux, n'est ce pas vrai heu...


    Andrea... 'Fin moi c'que j'en dis, c'est que si au bout d'deux s'maines il a rien tenté, soit il est sodomite, soit il en a rien a branler.
    Hey Marie, tu fais ça tellement bien, tu veux pas faire le mien ?



Acte trois : leur sourire, histoire de faire passer la pilule. Eviter d'éclater de rire comme vient de le faire la grosse Maïté. Et attendre que la Marie se décide.
Noter pour plus tard qu'au lavoir, on ne contredit pas les "copines", sinon ça jette un froid. Après elles veulent plus laver le linge des autres copines.
Noter encore, les lavandières sont des femmes égoïstes.


J'ai tout observé et tout écouté, d'ailleurs j'suis désolée hein, mais l'Michel, s'il aimait vraiment la Marie, il laverait son linge à sa place. Bref...

Le linge avait trempé.
Le linge avait été frotté, avec vigueur.
Le linge avait été fouetté, avec une fougue non dissimulée et un sourire en coin.
Le linge avait été rincé à la source.
Le linge avait été tordu. Fou le nombre de litres qu'on peut sortir d'une chemise!
Puis le linge avait été remballé, le chemin rebroussé et les jolis habits étendus sur la charrette...



    Bon bah merci Maïté, donc pour le Michel, tu fais bien c'que j't'ai dit hein, tu vas pas l'laisser s'marier à la Marie, ça s'rait du gâchis. N'oublies pas : alcool, bagarre et sexe.



Les lavandières sont égoïstes... Mais pas incorruptibles. Echange de bon procédé qu'ça s'appelle...

Nan mais promis hein, la prochaine fois, j'le laverais moi même le linge!

_________________

*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Andrea_
Et ton naturel reviendra au galop...



C'est pas joli joli, c'est moi qui vous l'dis. J'sais pas c'qui s'est passé toujours est-il que c'était assez violent.


La révolte !

J'étais tranquillement assise sur ma chaise quand une rousse est entrée. Pas n'importe quelle rousse hein, Azal, Azalniole, déjà rien qu'le nom on a compris, impossible à prononcer si t'as pas un bonbon dans l'bec, en plus elle est rousse, et en plus de plus, elle est le couteau suisse du patelin. La nana est elle britun -elle qui le dit, ça doit vouloir dire tribun-, juge, copine du maire, chef de la milice, sacré pédigré hein!
Donc tac paf, elle entre et j'explique pas ce qui est arrivé.
J'ai commencé à... Déblatérer des conneries, en emmenant une bonne partie des gens présents avec moi, j'ai fini debout sur une table, manche relevé, poing en l'air en train d'hurler un truc genre " INNOCENTES!" avec une donzelle qui m'imitait -super bien!- et qui scandait " On en a gros!"!

Si quelqu'un sait comment on est passé de " bin assise sur une chaise" à "ça", j'suis preneuse parce que j'ai un blanc... La Andromeline et moi, on était motivée hein, notre point se levait pendant qu'on hurlait des trucs sans queue ni tête, qui, sur le coup, me paraissaient être de bonnes idées genre :

- du paté sur les osties !
- des pluies d'écus !
- de la bière pour tous !
- des vaches qui font du rhum !

J'ai plus trop d'souv'nirs mais c'était mémorable...Presque autant qu'la tête d'Ombre quand il est arrivé... Presque autant que ma comparse quand je me suis sagement assise en fermant ma gueule, presque autant que...

Mémorable.


Le brigandage !

Là c'est différent, j'ai vu un pélos dans une taverne et on a discuté. IL m'a d'mandé c'que j'faisais, donc j'lui disais qu'avant j'brigandais, mais lui, il voulait savoir maintenant...


    Bah... J'voyage, je...visite, je regarde les villes, les gens, j'bosse à la mine la journée, un peu, je... fais des affaires sur le marché, je..suis polie

J'crois qu'il a vu à ma mine déconfite que ça m'plaisait moyen.

ça vous plait pas?
    Siiiii, ah mais siiiiiiii, énôôôrmément

Ça s'voit pas
    Ah?


Pis c'est là qu'tout a basculé, j'l'ai chopé par l'colbac' et..

    Pitiééééééé, laissez moi vous brigander, just'une nuit !

Z'aller d'abord me lacher

Donc là on est d'accord hein, j'l'ai laché, j'ai fait mine " j'enlève les pellicules que t'as sur les épaules" et c'est là que j'lui ai proposé LE deal.
J'lui filais deux écus de MA bourse, il courait dans la taverne, j'lui mettais une raclée, je récupérais MES deux écus. Moi, j'avais l'impression d'avoir brigandé, lui, il a gagné une distraction, bref tout le monde est content.
Seulement Ombre est arrivé -encore-, et n'avait entendu qu'la moitié, il m'a dit de laisser le pèlerin tranquille -sauf que c'était pas un pèlerin, il avait ni bâton ni coquille saint jacques à la ceinture-, et il a regardé le mec en lui disant :



Vous laissez pas faire Messire, il ne faut surtout pas qu'elle replonge, c'est une malade, on tente de la guérir mais c'est pas facile tous les jours, Andrea, si c'est pour lui coller un gnion, ça peut s'arranger.


Bam Bam, dans les dents...
Comment voulez vous que je survivre à un sevrage si... brutal !?

_________________

*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Andrea_
Quand faut y aller...


    Attendre est douloureux.
    Oublier est douloureux.
    Mais ne pas savoir quoi faire entre les deux, je vous jure, que c'est la pire des souffrances.



Je ne "zone" plus, je n'insulte plus. Je ne tape plus non plus.
Je ne me moque -presque- plus, je ne fais rien d'illégal ou disons que ce que je fais est en équilibre avec la légalité, mais ça n'fait pas d'mal. Je ne me vante plus, à vrai dire je n'ai rien à vanter.
Je prends chaque jour un bain, je mange presque proprement, de la main droite, comme me l'a appris Ombre. Je retiens mes sarcasmes, mes mots "colorés", mes comparaisons "imagées".
J'me suis même fait une "amie".


Et ça fait combien d'temps?
Cinq.
Cinq semaines?
Non, jours.
Ah ouai... Dur.
Avouez qu'elle méritait aussi que j'la baillonne non? La compassion, la grognasse elle connait pas?
Il vous a dit qu'il vous aimait non?
Ou...
Nan oubliez, ça veut plus rien dire d'nos jours, l'amour c'est... dépassé. Et votre vie c'est?



Ma vie c'est...
Du bonheur à l'état pur, brut, natif, volcanique! C’est mieux que tout, mieux que la drogue, mieux que l’héro, mieux que la dope, coke, crack, fitj, joint, shit, shoot, snif, pét’, ganja, marie-jeanne, cannabis, beuh, péyotl, buvard, acide, LSD, extasy. Mieux que le sex*e, mieux que la fell*tion, soixante-neuf, partouze, mastur*bation, tantrisme, kama-sutra, brouette thaïlandaise. Mieux que le cervoise, que l'chouchen -discutable- mieux qu'le milk-shake pomme tatin. Mieux que tous les poèmes de François Villon, que le passage à l'an 1400. Mieux que le déhanché d’Rouquine, la schtroumpfette, que les fesses de Xena la guerrière dans sa p'tite culotte en cuir, Cistude après un bain, et le grain de beauté de Cindy Cro-fort. Mieux que la face Thoros, les compils des " amants d'ta femme", qu’le p’tit pas de Levan à Alexandrie. Mieux qu'la découverte de la peste, la ronde du Père-Noël, la fortune de la grotte des joyeux brigands, les transes du Dalaï-Lama, la résurrection d'Aristote -ou Christos je sais jamais, toutes les piquouzes de testostérone de Bossuet, le collagène dans les lèvres de Paquita. Mieux que Woodstock et les impro-théatre les plus orgasmiques. Mieux que la défonce de Sade, Rimbaud, Marie de France et Pierre Sala. Mieux que la liberté. Mieux que la vie...
MA vie, c'est mieux que LA vie.*

Ça, c'est c'que j'aurais vraiment voulu lui dire à la gonzesse qu'était assise en face de moi. Bon j'l'avais attachée mais c'est parce que j'voulais pas qu'elle s'barre quand j'ai parlé des meurtres que j'avais causé par inadvertance. Oui j'ai bien dit inadvertance, j'veux dire j'avais une dague et l'couillon s'est planté d'sus. Bon ok il l'a pris dans l'dos pendant qu'il pissait mais, MAIS pour ma défense je... Bon bah on va pas en faire tout un plat, c'était un meurtre c'était un meurtre.
Bref, c'était c'que j'aurais voulu lui répondre.


D'la merde.

Ça, c'est ce que j'ai répondu.
Ensuite j'ai du la relâcher. Déjà parce qu'elle menaçait d'faire pipi dans sa culotte et que comme c'est àà la mode de m'demander d'laver ce que je salis, j'ai pas voulu prendre le risque, y a des limites à tout.
Elle a dit un seul truc avant de partir.
Ça aurait pu être : " Conn'asse!", nan c'est vrai elle m'avait écouté pendant des heures déblatérer sur ma vie, mon oeuvre, mes histoires de coeur, mes joies, mes peines, mes exploits, mes changements, mes amours et mes emmerdes, j'allais pas en plus lui imposer un pipi dans sa culotte. Mais nan, elle a répondu...


Écrivez lui. Faites pas la con.

Faire la con c'est c'que j'ai toujours fait. J'ai jamais pris mes responsabilités, j'ai toujours fuit au moindre coup d'calgon, pensant que ça apaiserait les choses. Et ça apaisait tout, sauf ... moi.
Chaque perte m'apportait son lot de tourments, de cauchemars, d'espoir déçu, d'égo froissé et d'carapace émaillée.
Chaque perte me ruinait un peu plus, m'enfermant dans un avenir encore moins certain que la météo -c'est pour dire-.
Chaque perte me tuait un peu plus et si aujourd'hui, ma vie est ce qu'elle est -et là je parle de tout ce que j'aurais aimé dire- c'est parce qu'à mes côtés quelqu'n m'a donné le droit d'y croire encore. Croire que ma vie vaut la peine d'être vécue.

Alors voilà Ombre, vous voyez, j'ai entendu. J'ai écouté et obéis à une inconnue.
Admirez la plume qui, trempée dans une encre qui m'a coûté la peau des fesses -histoire de creuser un peu plus mon endettement- se pose sur le vélin pour façonner par écrit ce qui ne peut franchir mes lèvres.





François, Erial, Ombre, Escandre, Georges, Mon Ami, Mon Amant, Alaric, Secret,

Je n'ai jamais su comment vous nommer, j'aurais aimé pourtant.
J'aurais aimé savoir ce que vous étiez, ce que vous fesiez alors que vous disparaissiez sans prévenir. J'aurais aimé savoir où divaguaient vos pensées alors que vous affichiez une mine fermée, savoir où s'envolaient vos songes quand la nuit vous hurliez dans votre sommeil.
J'aurais aimé savoir ce qu'il se passait dans votre caboche quand ce sourire ourlait le coin de vos lèvres. J'aurais aimé comprendre vos silences, vos distances, j'aurais aimé entendre plus souvent votre rire, vos soupirs, même vos reproches me manquent.

Cinq jours, bientôt six lorsque l'église retentira les douzes coups de minuit.
Six jours Ombre. Sans un signe de vie.

Où êtes-vous ?!

Je sais que ce n'est pas "votre" vie, et ce n'est pas la mienne non plus. Nous avons tenté un compromis, entre l'Ombre et la Lumière, le secret et l'impudeur, la justice et l'illégalité.
Peut-être que nous avons échoué. Peut être qu'en reniant chacun un peu de nos principes, en étant "différent" pour l'autre nous avons creusé le fossé qui désormais nous sépare.

Vous m'avez fait la promesse il y a quelques mois de ne jamais plus disparaître, de toujours être à mes côtés, de...

Je vous délivre.

Je vous délivre de Victoire et d'Anna que j'ai mis dans vos pattes sans vraiment vous demander votre avis. Je vous délivre d'une relation qui fait de vous un Homme, un Homme que vous craignez. Je vous délivre de vos promesses, de vos engagements, je libère votre conscience d'une pauvre Dame qui n'est rien d'autre qu'une gueuse remplie de rêves, d'espoir et de dettes.

Je vous délivre d'une vie qui n'est pas la votre.
Je vous délivre de moi.
Je vous délivre parce qu'un jour le père de mes enfants m'a dit " je t'aime libre, je te veux libre, parce que si ton bonheur passe par la liberté, MON bonheur passe par le tien".

Je vous épargne les Adieux, les larmes, l'étreinte douloureuse, le dernier baiser et même cette main qui ne veut pas quitter la vôtre.

Pardonnez moi de vous avoir confié ma vie, que seule votre présence a fait renaître et je vous pardonnerai votre départ, dans l'Ombre d'une forêt d'Anjou.

Admirez les mots qui n'ont encore jamais été couchés sur le vélin,
Avec pourtant autant de hargne que s'ils avaient été gravé dans le marbre,

Je vous aime Ombre.
Pas d'un Amour qui fait tourner les têtes, pas d'un amour passionné, pas d'un amour destructeur, mais d'un amour posé, sage et réfléchit. Un amour d'adulte.

A.

PS : Si par le plus grand des bonheurs vous étiez en train d'agoniser à l'ombre d'un chataignier, sachez que je vous ferais manger parchemin, plume et encrier. Que je n'hésiterais pas une seule seconde à renverser toute cette encre hors de prix sur le mantel hors de prix que JE vous ai offert, que VOUS devrez le laver en MA présence, et qu'en aucun cas je ne serais tenue pour responsable des dégâts que causerait ma main sur votre joue.


Allez dites moi qu'vous agonisez!!

* Largement tirée de "Jeux d'enfants".

_________________

*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Andrea_
Autant pour moi


Mea culpa, il agonisait. Enfin pas vraiment mais je préfère le croire. Ça nous évite des engueulades n'en plus finir, tac paf on sort une nappe -parce qu'il faut plus qu'un mouchoir,- on l'pose dessus et on passe direct aux retrouvailles et tout l'monde est content.

Pis j'dois m'adoucir avec le temps parce qu'il a même pas pris une clacounette, ni même une petite phrase bien sentie, à cette allure, dans deux ans j'lui mange dans la main.
C'est pourtant pas l'envie qui m'a manqué quand il a tenté l'humour - accrochez vous à vos côtes c'est suuuuper drôle..hahum- : J'étais aux dones de mal viure.
Classe non? J'sais pas pourquoi ça m'a pas fait rire, y avait peut être un sous-entendu que seuls les hommes bêtes, méchants et moqueurs pouvaient comprendre, allez savoir.

J'avoue que j'ai flippé ma race de Colombe, alors quitter avant d'être quittée j'trouvais que c'était sympa, j'ai jamais su faire autrement alors... Alors forcément, quand j'l'ai vu rappliquer, bouche en coeur et queue entre les pattes, bin j'ai succombé, j'ai pas pu faire autrement. En plus il m'a embrassé sans que j'demande et m'a répété au moins quinze que fois combien je lui avais manqué, j'vous jure que pour l'égo, c'est super important.

Bref, j'sais pas si tu sais, mais j'ai eu mon premier laisser passer. Un vrai. Genre j'ai demandé, et j'ai eu. Sans montrer mes fesses, sans hurler, sans menacer, sans me moquer sans... Comme ça juste en demandant, je me rappelle même pas avoir mis un s'il te plait.
D'ailleurs, j'le colle ici, souv'nir. D'ailleurs, Dea, ma chéri, quand tu reliras ton journal et que tu seras vieille, c'est normal qu'il n'y soit plus, c'est celui que tu as d'encadré au dessus de ta cheminé.
Parce que ouai, c'st décidé, quand on aura une maison, ce LP trônera fièrement au dessus de la cheminé. C't'un peu la preuve que j'fais pas qu'des conneries hein !




Bonjour,

De nous, Jamie Clavel , Prevot des Maréchaux de Normandie de par la volonté du Tres-Haut et du Peuple Normand.
Autorisons en ce 15 juin de l'An de Grasce 1461 les personnes suivantes : escandre, andrea, victoire_track et anna.. à circuler sur le territoire Normand (à l'exception de la ville de Rouen) jusqu'au 25 juin 1461 inclus, aux strictes conditions suivantes :

- Le voyage en lance est interdit.
- Le port d'armes est prohibé

Tout manquement à ces conditions entrainera l'annulation immédiate du présent LP et les conséquences juridiques qui en découlent (dépôt de plainte et transmission du dossier à l’armée).

Avec mes plus sincères salutations.

Fait le 15 juin 1461, à Rouen

Jamie Clavel
Prevot des Maréchaux de Normandie


Je tenais quand même à préciser l'intelligence des hauts dirigeants Normands, qui interdit aux pélos de voyager en lance, sachant que toute personne normalement constituée se met en groupe uniquement pour brigander. Et ouai, on peut pas brigander en lance, truc de fou nan?
Le port d'armes est prohibé... Hahum... Comment ça j'peux pas garder mon épée et mon bouclier? Par contre l'autre couillon qui va en forêt avec sa hache, on lui dit rien à lui hein, les gens qui pètent un cable et butent tout c'qui bouge, c'est pas qu'au théatre hein ça existe AUSSI dans la vraie vie!
M'enfin là où j'cache mes dagues, personne les verra à part Alaric, et il peut m'punir sans souci -hahum-.

Bon en attendant, Honfleur nous tend les bras.
Honfleur, son port, ses bateaux, ses maisons aux façades colorées, ses mouettes, ses plages de sable fin -mouahah-, ses tavernes vides, ses pommes, ses Normands -peu nombreux-, et sa crèperie avec la serveuse coincée*.



* Big Up.
_________________

*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Andrea_
Tout quitter, encore



Sur un coup de tête, pour un homme dont je connais rien sinon son nom et la couleur des yeux.
Tout quitter, recommencer, encore, sachant d'avance les montagnes qu'il faudra franchir, les arbres qu'il faudra abattre, les amis qu'on va perdre, la famille qui ne va pas comprendre.

Tout quitter pour du Bleu. Un bleu gris, un bleu océan, un bleu foncé, un bleu blessé, un bleu ciel,un bleu profond, un bleu à faire fondre le plus gros des icebergs... Son bleu.

Tout quitter pour du bleu, sans savoir où il sera, qui il est, ce que nous réserve l'avenir, sans même savoir si ce bleu se voit dans vos aciers.

Tout quitter, la peur au ventre, la passion qui dévore l'intérieur, le cerveau qui déraille, le coeur qui s'envole.

Tout quitter, et assumer pour la première fois qu'aucun retour en arrière ne sera possible. Couper tout lien, parce que pour vivre heureux il faut vivre caché.

Tout quitter, dire Adieu. Vite et bien, si tant est que ça soit possible.

Alaric avait été prévenu, une missive, non pas parce qu'un face à face aurait pu induire un doute, mais au contraire, parce qu'il n'y avait aucun doute à avoir et qu'il ne devait surtout pas voir la détermination dans ses yeux.

Restait Louis. Ne pas choquer. Ne pas compatir. Ne pas blesser. Ne pas... Peser les mots, lire et relire pour être sûre. Réfléchir. Raturer. Ne plus réfléchir. Recommencer. Tout dire. Garder jalousement son secret. En rajouter. En enlever. Les mots s'écoulent. Vite. Lentement.







Louis,

Je t'ai donné ce que tu as voulu. Je t'ai donné l'image d'une femme forte, une femme qui n'avait pas peur de tout quitter pour recommencer ailleurs.
Une femme qui n'a rien su dire le jour de cette fichue dissolution, une femme qui n'a rien pu faire d'autre que de baisser les yeux pour accepter la sentence.
Une femme qui a accepté d'être rejetée de tous, sans même pouvoir se défendre. Une femme qui a perdu bien plus que ses amis, mais sa propre famille, ses époux, son fils.


Inspirer, expirer, parce qu'on ne dit pas au revoir à une amourette de printemps, parce que ce n'est pas facile, parce qu'il y a tant de choses à dire et si peu de mots qui sortent. Ajouter quelques mots, lentement, et reprendre, encore encore.




Je pense qu'il est temps que tu saches.
Pas un seul jour n'est passé sans que je ne pense à toi, à vous. Je ne supporte pas d'être à nouveau séparée de Nicolas, je ne supporte pas que mon enfant grandisse loin de moi, de n'être qu'une inconnue pour lui comme il l'est pour moi.

Peut être aimerais-tu me savoir démolie, détruite.
Peut être aimerais-tu que je te dise que plus rien ne va, que je n'avance pas, que je n'ai pas de projets, pas d'avenir.

Je te répondrais que c'était le cas, c'était le cas Louis.

J'ai toujours fait des choix merdiques, qu'au final je regrettais toujours à plus ou moins long terme. Je n'ai pas toujours assumé, j'ai souvent remis la faute sur toi je le sais désormais.
Tu n'es coupable de rien sinon de m'avoir aimé au point de toujours tout me pardonner.

Il est temps de tirer un trait.
Je ne renie ni l'amour que je te portais, ni les souffrances que je t'ai apportées. J'ai souvent gardé en mémoire les mauvais moments pour ne garder que les bons, parce que c'était plus simple. Parce que te détester était plus simple que de t'aimer.

Je ne sais pas si tu es assez fort pour entendre ce que je dois te dire aujourd'hui, mais il le faut. Je te dois la vérité, parce qu'après toutes ses années à tes côtés, à nous faire souffrir aussi fort que nous nous aimions, je te dois le respect.

Aujourd'hui il ne doit rester que les meilleurs moments, le fait que nous nous sommes aimés en dépit de nos caractères de chien, de nos incompréhensions et de nos séparations. Le fait que nous avons deux merveilleux enfants qui n'ont que trop souffert de cette situation et à qui on doit une vie paisible.

Tu n'es pas sans savoir qui est entré dans ma vie il y a peu.
Ce que tu ne sais pas c'est peut être que j'ai trouvé la sérénité qu'il me fallait pour tourner la page. Un nouveau chapitre s'ouvre et je ne lirais plus jamais les précédents.
Tu as toujours fait, fait, et fera partie de mon histoire car c'est bien toi qui m'a forgée telle que je suis aujourd'hui. J'ai la plume, tu as l'encre, et nos enfants seront le vélin.

N'oublies jamais...
Qu'un brun d'herbe coupé un jour repousse,
Que le roseau toujours plie sans jamais rompre,
Que tout arbre qui meurt en aura donné mille,
Qu'aucune tempête ne peut détruire une forêt,
Que chaque plaie, un jour se referme.


Et ce jour est venu pour moi.
Pour tout ça, Louis, s'il te plait, laisse moi finir ce que tu as commencé, redonne moi ma liberté.
Je te rends ton anneau, signe de mon amour éternel et indestructible, puisqu'il n'a plus lieu d'être à mon doigt.
Puisses-tu un jour me pardonner, et m'accorder la place qui est la mienne dans ta vie désormais, la mère de tes enfants.

N'oublies jamais que les pages se tournent mais l'histoire reste écrite,
Dea.


Plier, rouler, attacher, reprendre une missive, recommencer.




Lest',

Je ne suis pas sans savoir que tu sais...
Tu sais qui m'a rejoint, tu sais qui a tout quitté pour moi, tu sais les sacrifices dont il a fait preuve pour une femme qui, tu le sais aussi, ne mérite pas la moitié de ça.

Je ne vais pas t'expliquer pourquoi on en est là, ni comment on y est arrivé. Ce n'est pas de la mauvaise foi, c'est simplement que moi même, j'en suis incapable. Tout est allé si vite que c'est hors de notre contrôle.
Je ne te ferais pas l'affront de t'expliquer ce qui nous lie, Ddodie et moi, je ferais pas 'affront de te supplier de lui pardonner, de me pardonner, de nous pardonner.
Je ne vais pas te demander d'accepter, ni même de comprendre. Je ne m’immiscerais plus jamais dans la vie de Louis. Il fallait que Ddodie entre dans la mienne pour que je comprenne à quel point je pouvais influencer votre vie, même loin. Je n'avais pas conscience de ça avant.

Je n'étais qu'un femme qui souffrait de la perte de l'homme de sa vie, puis une femme qui a perdu l'homme et l'amant, puis les époux, les frères de, soeurs de, nièces de, amis de.

Je ne renie rien et c'est important pour moi de le dire.
Je ne t'ai jamais aimé comme Louis, mais je l'aurais voulu.
Tu es un homme bien, et je te confie le père de mes enfants car toi seul peut désormais le rendre heureux.
Tu es sa moitié et son coeur désormais ne m'appartient plus, prends en soin Lestat.

Je t'ai aimé Lest', pas comme une femme, pas comme une soeur, pas comme une maîtresse, pas comme tu aurais voulu, pas comme j'aurais aimé, mais comme j'ai pu et sans regret.

Dea.


Et se rappeler qu'il y a cinquante nuances de bleu pour vous faire faire ça, mais qu'une seule personne possède ce nuancier. Alors envoyer.
_________________

*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Andrea_
Ça tu peux, ça tu peux pas, ça tu peux, ça...




Nan parce qu'on dit toujours que tout est clair mais j'vais vous l'dire moi, en vrai c'est pas le cas DU TOUT.
C'est clair une fois qu'on a tenté, comme disait ma mère : " tu peux pas dire que t'aimes pas si t'as pas goûté" et si ma mère le dit, c'est qu'c'est vrai.

Donc j'ai gouté pour vous, et le caca c'est pas bon -rho ça va!-.
Allons y.



    Ça, tu peux.



Faire des promesses. Uniquement si tu y crois au moment où tu les fais. T'as le droit de revenir en arrière un peu plus tard, tout simplement parce " y a qu'les cons qui changent pas d'avis", et comme t'es pas un con, bah... T'as le droit.

Te marier. Tu peux, mais faut éviter de le faire avec n'importe qui parce que ça apporte que des emmerdes sinon. Pis si faut s'forcer pur la nuit d'noces juste parce que t'as épousé l'gars pour son argent hein, non merci.

Acheter une poubelle. J'dirais même c'est conseillé. Parce que moi j'ai déjà essayé de vivre sans poubelle et ça devient rapidement odorant. Après si t'as un souci de cloison nasale déplacée et que t'as perdu l'odorat, moi j'dis que ça s'tente. Mais c'est pas dit qu't'on voisin ai le même souci et faudra pas venir se plaindre s'il appelle la brigade de Béatrice et Danielle pour venir faire du propre chez toi.

Aller en prison. Si tu peux. Tu veux pas mais tu peux, mais rassures toi, généralement on te demande pas ton avis. Jamais en fait. Tu peux donc, mais uniquement si ton homme vient te rejoindre, parce que seule c'est pas vraiment sympa. Mais à deux ça ressemble au club Med, Med c'est un type génial.

Aller dans un bordel. Uniquement si t'es célibataire. Ou que ta femme te satisfait pas. Ou que t'es noble, comme Zozo, Zozo il peut parce qu'il est Zozo. En plus sa femme elle tombe en cloque dès qu'il la regarde alors imagine un peu.

Dépenser les écus d'autrui. Mais là faut faire gaffe.
Faut son accord, sinon c'est du vol -3 jours de prison, 50 écus d'amende-.
Et tu peux pas acheter n'importe quoi. Pain, viande maïs, tu peux. Fruits aussi, mais pas les fraises, parce que ça passe dans la catégorie "plaisir" et c'est mal.
Fringues tu peux. Sauf si t'as déjà quinze robes, avant oui, plus non, tu passes pour une facheuse victime. Cape t'as le droit uniquement si t'en as pas. C'pour ça qu'faut l'acheter noire, ça va avec tout.
Les armes c'est... Couteau de cuisine oui, dague de jet évite, surtout si t'es une femme, sinon t'es catégorisée et pitètre qu'un jour Seigneur Levan va créer un truc genre " si t'achètes une arme t'es un vilain" et on pourra plus s'balader avec une dague sans finir en tôle.

Marcher dans une crotte de chien. Mais uniquement du pied gauche. J'sais pas ça doit moins coller qu'à droite, ou alors c'est parce que le pied gauche est plus petit, mais y a un truc à creuser, à gauche ça porte bonheur, à droite c'est juste du caca de chien, va savoir.

Faire à manger. Mais seulement à un homme amoureux. Profondément amoureux. Le genre d'amour qui lui fera oublier qu'il mange un truc imbouffable, qui va probablement le rendre malade. Mais s'il vomit, ça sera de l'amour en barre.


    Ça, tu peux pas.


Montrer tes fesses à un milicien. Oui oui oui jeune padawan, même si c'est pour ne pas payer tes taxes ou sortir plus vite de prison. Encore moins si c'est pour que tes copains en profitent pour entrer dans la mairie. C'est mal.

Échanger ton corps contre de l'argent. Enfin, j'vais tempérer mes propos là. Vendre un rein tu peux, ton âme au diable, la peau de tes couilles pour une bague en argent massif c'est toléré -mais ça fait mal hein-. Mais là j'parle de... Enfin monnayer une heu... ou un... en entier jusqu'à ce que l'homme...heu... 'fin tu vois. Non ça tu peux pas, même si ton gamin crève la dalle, même si toi tu crèves d'envie de te payer cette superbe robe, teuteuteuteu, tant qu't'as un rein, ton âme et la peau d'tes glaouis, tu fais pas. Et après, bin... Bin t'as plus d'âme alors tu peux.

Te prélasser pendant que ton homme se tue à la tâche. Testé, approuvé, à ne plus recommencer. Parce que ça le met en colère, après il utilise des mots de plus de deux sylables comme " Conchito", pis il se barre et au final, comme toi t'es une fille bien, tu culpabilises et tu finis par faire le boulot toute seule. Alors que si tu l'avais aidé dès le début, t'aurais bossé deux fois moins !

Manger pas équilibré. Surtout au printemps. Parce que l'hiver tu peux cacher ta bouée de sauvetage sous une montagne de tissus, mais l'été elle te servira à rien du tout, l'été, à part ta dignité, y a plus rien à sauver. Alors à partir d'aujourd'hui je t'annonce que si l'hiver tu aimes le saucisson, le fromage fondu et la crême fraîche, au printemps tu n'aimes QUE les fruits et les légumes -sauf l'avocat-.

Tabasser un clampin qui passe. Ça fait désordre. Nan mais j'ai essayé et... C'est pas le top. Déjà parce que ça décoiffe et ça salit -t'as vu le temps qu'il faut pour enlever du sang?-, ensuite parce que si tu l'achèves pas, plutôt que de te remercier il va aller se plaindre. Et quand un matin -ou un soir, voir même la nuit-, tu verras débarquer la milice, ça sera pas vraiment pour te remettre la médaille du mérite mais plus pour que tu ailles enjoliver les geôles de la ville.




J'espère t'avoir éclairé...
Pas facile de devenir une femme normale hein...

_________________

*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
Andrea_
La magie du dessert.


Mais c'est QUOI cette manie qu'ont les gens quand on les invite à manger de dire : "on amène le dessert ?
Déjà y a un truc que je comprends pas, c'est qu'on invite les gens à manger. C'est quoi le souci, t'as trop d'argent, tu sais pas quoi en faire? T'as trop fait à manger et t'as peur de jeter? Nan parce que tu sais, les restes tu les mets dans un coin et quelques semaines après ça fait un super engrais pour ton potager hein.
Bref.

Perso si tu m'invites à becter -déjà tu aimes le risque-, mais tu peux dormir sur tes deux oreilles, j'apporterais pas le dessert -maintenant tu le sais, on vient quand?-. D'ailleurs y a de grandes chances qu'apporter quelque chose ne me vienne pas à l'esprit.
Alors bon, dans mon cas c'est que c'est mieux pour tout l'monde : moi, j'me fais pas chier à cuisiner et toi tu t'sens pas obligé d'en reprendre.

Mais y a des gens qui adorent cuisiner! -sisi, truc de fou, les malades sont pas tous enfermé-. Alors quand ton hôte te répond " oh non, rien, c'est pas la peine", c'est que : C'EST PAS LA PEINE !
Alors bon, j'te comprends, toi tu veux passer pour le gars bien, le mec hyper poli -ça peut arriver-, mais merde, elle préférerait peut être que tu amènes l'entrée !
On propose -je dis "on" pour le fun hein, tu comprends bien que je ne m'inclus pas dedans-, on propose jamais l'entrée, pourtant un pot d'pâté, un saucisson et tout l'monde est comblé !
Au pire si t'as vraiment des écus à jeter par les f'nêtres, tu peux amener des tomates ou des fruits, mais vu 'prix faut vraiment avoir la bourse blindée hein. - et si c'est vraiment trop blindé, j'peux t'aider.-

Tu vois, moi, si un jour mes amis m'invitaient, que je disais oui et que j'avais soudain un élan de générosité -avec des "si" on met Paris en bouteille, je sais-, bin j'amènerais le fromage.
Ave le fromage, tout est possible. Déjà tu surprends tout le monde, balance un " j'amène le from'ton" et y a peu de chance que ton hôte ne tique pas hen, au mieux t'aura un " ah..heu...d'accord", au pire il éclatera de rire -et le rire rallonge la vie de 10 ans alors tu vois, c'est cadeau-.
Après bin t'es sûr qu'y en aura, tu peux pas imaginer le nombre de personnes qui t'invitent et zappe le fromage.
Ensuite, pas négligeable, tu peux le choisir.

Du p'tit moelleux qui au final te parfume la cuisine au point qu'à peine tu as de la visite on te dit " ah toi, t'as a-che-té du chêvre!", au grand tout dur que tu mangeras pas mais que tu laisseras là parce qu'avoir du fromage "c'est la classe", en passant par celui tout banal en apparence mais qui n'attend pas trois jours pour se barrer en morceau -quoi, c'est des vers?-.
Bref, le fromage c'est la valeur sûre.

Un jour on t'expliquera que la croûte du camembert c'est ni plus ni moins qu'une mycose -oui mycose comme... une mycose quoi-, qui s'appelle Camemberti et que le vert du roquefort c'est aussi du champi, comme le noir du morbier d'ailleurs. T'en mangeras plus pendant deux jours mais t'y reviendras toujours, preuve que le from'ton, c'est LE cadeau idéal.

Le vin ça ne fait plaisir qu'aux hommes, nous on s'attend à un truc plus concret, qui ne sera pas siroté en deux secondes douze. Les fruits et légumes c'est une blinde, pour le choc au lait on attend encore que Christophe ai fini de construire son bateau et de découvrir un continent. Les bougies c'est pour les églises. Un oeuf ça fait radin.


Après, t'as aussi l'option "fleurs", mais là c'est risqué, faut prendre en compte plusieurs critères.

1- Si c'est un Homme, tu oublies, tu te rabats sur le côte de boeuf, le kilo de patates, la bouteille de vin, ou le fromage -oui, j'y tiens-.

2- Si c'est une Femme.

    A - Est-elle mariée ?
      * si non: Oublies. Déjà parce qu'elle va se faire des idées, ensuite parce que ça va la rappeler à sa triste condition de célibataire. D'un autre côté, elle peut aussi faire croire à ses coupines que c'est un prétendant qui les lui a donné alors...
      * si oui : Si tu sais que son mari est volage tu oublies. Parce que ça lui rappellera qu'il compense comme ça : tromperie+fleurs = déculpabilisation. Elle doit donc en avoir plein la baraque.
      Si son mari est "fidèle", mais qu'ils sont mariés depuis peu, oublies aussi, elle doit...



Nan attends, les fleurs sont uniquement réservées aux femmes mariées depuis quelques années, dont le mari n'est pas volage et qui n'a pas d'enfants -quelle maman n'a jamais eu sa petite fleur sans tige?-, autant dire qu'à moins d'être super pote, faut éviter les fleurs.


Et... Y a le fromage, nan vraiment le fromage, j'vois rien d'mieux.

_________________

*Phrase de Pomme, Merci pour la bannière, vraiment.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9, ..., 22, 23, 24   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)