Lylie_blanche
Un mariage promesse d'engagement et un tiraillement pour le Vladimir. Cela, Lylie l'avait perçu, sans trop de difficulté. Après tout, une âme était toujours tourmentée par un mal, un besoin, une tentation, une nécessité, un désir. Des choses qui échappent, qui se refusent, qui créent de la tension, de l'incompréhension et qui empêchent l'Homme de vivre pleinement, heureux. C'était ce mal qui rongeait le gamin des rues et c'était ce Mal là, que la courtisane savait évaluer pour mieux planter ses crochets vipérins. Poison n'avait qu'à se distiller, sereinement à travers des ruses, bien propre à la Goupil. Courtisane à part, chimère corrosive, Lylie avait su tenter, provoquer et finalement tendre une main vile, vers les Abysses.
Au détour d'une chair consumée, c'est d'avantage une alliance qui s'est nouée. La courtisane fût Associée et le poison distillé avec parcimonie. S'il n'avait point d'écus sur l'instant, elle savait que son intérêt était ailleurs, à travers ce projet indécent, où les enfants des bas fonds se retrouvent, s'unissent et complotent. Là, était l'enjeu. Attirer, courtiser tandis que lui, suivit d'un acolyte, assomme et dépouille. Nul doute, qu'elle gagnerait d'avantage qu'avec une passe et ce, sans user de ses cuisses. Néanmoins, si ces dernières étaient inutiles pour ces coups à venir, elle n'en restait pas moins, son Associée, offerte, jusqu'à ce l'Accord soit rompu. Que finalement, la passe seule, finisse par être plus intéressante et enrichissante que cette Alliance.
C'était d'ailleurs le temps de l'Interdit, de l'Indécent, de l'Audace. De mettre en pratique le talent de l'un et de l'autre. Tirer le meilleur des bas fonds pour en faire une alliance, utile aux deux. Pourtant, quel intérêt, un noble aurait de détrousser ses paires. Sûrement qu'une part de Lui, n'osait se résoudre à s'oublier. Les origines sont tenaces et en jouer est du ressors de Lylie.
Elle avait prit contact avec un couple de sa clientèle. Le risque est grand, elle le sait, de les perdre et se jouer d'eux, les trahir n'est pas tâche aisé. Et pour cause, c'est une réputation qu'elle peut perdre, une géôle qu'elle peut découvrir pour la première fois et une droiture que, l'air de rien, la courtisane mettait à mal. Pour l'occasion, les habitudes de ces deux clients avaient été maintenues et c'est donc, sans surprise, qu'elle avait confié à Vladimir, l'endroit ou plutôt la ruelle, où ils aimaient la rencontrer et s'enticher de ses courbes. Un couple complice, presque attachant par cette transparence qu'ils s'offraient. Après tout, ce n'est pas en grandissant dans un bordel dès l'âge de 5 ans, en ayant été l'amante d'hommes menteurs, mariés et perfides que sa vision du couple pouvait être..délicate et douce. Loin du conte de fée, Lylie avait surtout découvert les vices.
Face au miroir, mèches rousses sont arrangées en chignon pour en dégager la nuque. Les bas, pourpres sont enfilés puis noués à mi-cuisse par un ruban couleur nacre. La robe qu'elle revêt, finalement, est celle qu'ils apprécient. Près du corps bien que ample par endroit, sans corset, sans autre fioriture. Un accès permanent à une cuisse qu'ils peuvent effleurer en relevant le jupon, des chairs qu'ils peuvent souiller sans avoir à se débattre sous d'épaisses couches d'entraves. Rien de plus, que le simple poids contre son derme de cette robe. Rien de plus. Pour l'occasion, néanmoins, et ne sachant comment risquait de tourner la mésaventure, elle préfère ranger ce collier qui lui a été offert par Lui. Une preuve de ce qu'elle est, de ce qu'elle doit être, de ce qu'Il désire et de cette appartenance. Et finalement, alors qu'elle est prête pour le départ, la seule condition propre à ce couple est la présence de ce ruban gorgé de son odeur à son poignet. Une attention, une promesse, une offrande qui leur permettra de se rappeler de cet instant et de se gorger d'envie.
Inspiration est prise. Dernier coup d'oeil au miroir alors que la Renarde, coquette et professionnelle, veille à ce que rien ne soit laissé au hasard. Pour la première fois depuis qu'elle est indépendante, Lylie va renouer avec ce licencieux. Un risque, un inconnu..Une appréhension qu'elle tente de cacher par un masque impassible.
Porte est refermée derrière elle et les pas senchaînent jusqu'à la ruelle. Elle les voit au loin et esquisse un sourire en coin. Renarde retrouve son naturel, oubliant presque qu'à une ou deux ruelles de là, deux comparses, associés, s'apprêtent à commettre un guet-apens.
Une alliance à un doigt.
Une alliance à trois.
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Au détour d'une chair consumée, c'est d'avantage une alliance qui s'est nouée. La courtisane fût Associée et le poison distillé avec parcimonie. S'il n'avait point d'écus sur l'instant, elle savait que son intérêt était ailleurs, à travers ce projet indécent, où les enfants des bas fonds se retrouvent, s'unissent et complotent. Là, était l'enjeu. Attirer, courtiser tandis que lui, suivit d'un acolyte, assomme et dépouille. Nul doute, qu'elle gagnerait d'avantage qu'avec une passe et ce, sans user de ses cuisses. Néanmoins, si ces dernières étaient inutiles pour ces coups à venir, elle n'en restait pas moins, son Associée, offerte, jusqu'à ce l'Accord soit rompu. Que finalement, la passe seule, finisse par être plus intéressante et enrichissante que cette Alliance.
C'était d'ailleurs le temps de l'Interdit, de l'Indécent, de l'Audace. De mettre en pratique le talent de l'un et de l'autre. Tirer le meilleur des bas fonds pour en faire une alliance, utile aux deux. Pourtant, quel intérêt, un noble aurait de détrousser ses paires. Sûrement qu'une part de Lui, n'osait se résoudre à s'oublier. Les origines sont tenaces et en jouer est du ressors de Lylie.
Elle avait prit contact avec un couple de sa clientèle. Le risque est grand, elle le sait, de les perdre et se jouer d'eux, les trahir n'est pas tâche aisé. Et pour cause, c'est une réputation qu'elle peut perdre, une géôle qu'elle peut découvrir pour la première fois et une droiture que, l'air de rien, la courtisane mettait à mal. Pour l'occasion, les habitudes de ces deux clients avaient été maintenues et c'est donc, sans surprise, qu'elle avait confié à Vladimir, l'endroit ou plutôt la ruelle, où ils aimaient la rencontrer et s'enticher de ses courbes. Un couple complice, presque attachant par cette transparence qu'ils s'offraient. Après tout, ce n'est pas en grandissant dans un bordel dès l'âge de 5 ans, en ayant été l'amante d'hommes menteurs, mariés et perfides que sa vision du couple pouvait être..délicate et douce. Loin du conte de fée, Lylie avait surtout découvert les vices.
Face au miroir, mèches rousses sont arrangées en chignon pour en dégager la nuque. Les bas, pourpres sont enfilés puis noués à mi-cuisse par un ruban couleur nacre. La robe qu'elle revêt, finalement, est celle qu'ils apprécient. Près du corps bien que ample par endroit, sans corset, sans autre fioriture. Un accès permanent à une cuisse qu'ils peuvent effleurer en relevant le jupon, des chairs qu'ils peuvent souiller sans avoir à se débattre sous d'épaisses couches d'entraves. Rien de plus, que le simple poids contre son derme de cette robe. Rien de plus. Pour l'occasion, néanmoins, et ne sachant comment risquait de tourner la mésaventure, elle préfère ranger ce collier qui lui a été offert par Lui. Une preuve de ce qu'elle est, de ce qu'elle doit être, de ce qu'Il désire et de cette appartenance. Et finalement, alors qu'elle est prête pour le départ, la seule condition propre à ce couple est la présence de ce ruban gorgé de son odeur à son poignet. Une attention, une promesse, une offrande qui leur permettra de se rappeler de cet instant et de se gorger d'envie.
Inspiration est prise. Dernier coup d'oeil au miroir alors que la Renarde, coquette et professionnelle, veille à ce que rien ne soit laissé au hasard. Pour la première fois depuis qu'elle est indépendante, Lylie va renouer avec ce licencieux. Un risque, un inconnu..Une appréhension qu'elle tente de cacher par un masque impassible.
Porte est refermée derrière elle et les pas senchaînent jusqu'à la ruelle. Elle les voit au loin et esquisse un sourire en coin. Renarde retrouve son naturel, oubliant presque qu'à une ou deux ruelles de là, deux comparses, associés, s'apprêtent à commettre un guet-apens.
Une alliance à un doigt.
Une alliance à trois.
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