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[RP] Licence poétique : Adjugé Vendu (soirée 01/09/1467)

Dacienhissy
[Grand salon. Tout seul. Ou presque.]

Le vert se déporta vers celle qui prenait les billets tendus, ceux où étaient inscrits ces sommes qui allaient administrer aux meilleurs acquéreurs leur du. Il la regarda, beauté implacable dont il n'arrivait pas à se défaire sans continuer dans la lancée d'un charnel qui aurait dû aboutir. Elle. Corps délicieux, goûté bien quelquefois sans franchir cette barrière oppressante de ne pas faire d'impair dans ce monde de brut. Il lui fallait trouver le moment, l'endroit, la chambre qui pourrait accueillir ces désirs fous qu'ils détenaient en commun afin de les conjuguer ensemble. Aucune ici n'était à sa hauteur. Aucune n'était de cette harmonie parfaite cherchant la ouate que la peau pouvait lui offrir, juste en la regardant. Un soupir. Simple. Court. Discret.

Clemence était descendue de la scène depuis quelques instants déjà. La foule dense, l'avait fait disparaître dans ce tumulte qu'il tentait tant bien que mal de surmonter. Et si, d'une inspiration légère, le Gérant se mit à l'écart, ce n'était que pour éviter ce débordement frivole.


Celle-là? Non tu rigoles...
Non. J'veux voir.
Elle tiendra pas deux s'condes. Elle t'a chauffé....C'est ca?
On verra bien si j'vais m'en r'mettre...

En sourdine, entre eux. Juste ce qu'il fallait pour que personne n'entende et tant qu'ils étaient affairés tous entre eux, l'illusion du drapé pourpre portant l'ombre sur la colonne restait propice.

Y t'les faut toutes...
Non.
Tu la perdras.
Non. Pas Elle.

Aucune difficulté à le dire. La simple sensation de se surprendre lui-même quand il ne pouvait s'empêcher de faire du mieux qu'il pouvait. Non, pas la même erreur deux fois.
Espérant que tous ceux qui le souhaitaient avaient donné leurs enchères, Dacien sortit de cette ombre, préférant se mêler quelque peu à la foule et de s'extirper du Gouffre. Et l'Égypte? Où était-elle?

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Merci Châton et Chérichou!
Nejma
[ Estrade ]

Sur l'estrade, l'exotique observait. Enchères silencieuses, des petits bouts de papiers discrètement passés de l'un à l'autre, on ne savait pas qui voulait qui. Elle observait ce petit monde avec ce sourire en coin, et s'éloigna de l'estrade, pour rejoindre un coin de table dans le petit salon, pour griffonner à son tour et discrètement glisser dans la main d'Elle quelque chose. Nej avait du mal à se mêler aux autres, à la foule, et elle leva les yeux vers l'estrade de Dihya, la couvant de ses yeux noirs. Ce soir serait son grand soir. Le papillon prendrait son envol , pour devenir l'une d'entre eux. Alors les yeux d'ébène se posèrent ailleurs, sur l'homme aux verdures, et un sourire en coin anima ses traits. Elle se souvenait de ce qu'ils avaient conclu. Elle alla droit vers lui, au grand salon.



[ Grand Salon, avec Dacien presque Seul. ]

La démarche chaloupée, les voiles, le cliquetis des bracelets, le parfum laissant un sillage derrière elle, souriant ça et là, n'osant déranger les conversations, heureuse de voir l'aphrodite resplendir, l'Egyptienne passait. Ouvrant de grands yeux en découvrant une dame rousse, bien gardée, pieds nus. Le visage déjà vu sur l'endos des pièces, et le sobriquet pas bien méchant de reine aux pieds nus. Ce n'était pas un mythe? Ou alors... Un sosie, une impression? Si c'était la reine, elle se sentait honorée de sa simple présence.

On a du beau monde ce soir. Au fait... Tu as fais ce qu'il faut?

Elle savait qu'il la laissera pas lui échapper.

T'as l'air ailleurs.
Osmann.
[Estrade, avec Lylie]

J’avais saisi le moindre de ses mots. Leur beauté et leurs sens. Leurs doubles sens aussi. Et j’avoue que pour la première fois, un vent de fraîcheur était venu raviver la lueur de mon esprit. Je n’avais pas encore retenu son prénom, mais elle me pouvait qu’il était possible d’être soi, même avec des chaînes. L’espièglerie du regard qu’elle avait coulé sur moi m’avait arraché un semblant de sourire. De ceux que l’on veut retenir et qui ne donnent pas grand-chose sinon une étrange moue.
Et ses paroles longtemps raisonneraient en moi. Les apparences, en ce lieu, sont trompeuses, et je glissais sur les invités et les courtisans un tout nouveau regard. Je n’avais eu aucun mouvement de recul lorsque ses mains avaient effleuré ma chemise jusqu’à les lisser du plat de la main. Cette femme vendra son corps, ce soir encore, comme elle le fait peut être depuis des mois voir des années, et pourtant, elle se soucie de ce pli sur ma tenue.
J’avais bu ses paroles, jusqu’à lire entre les lignes. Jusqu’à me demander ce qu’une femme de cet acabit pouvait bien trouver à cet endroit pour y rester, encore et encore. Jusqu’à s’en amuser. Jusqu’à sourire de sa condition. Elle semblait tenir les rennes et en même temps les craindre. Une petite chose, cachée dans une autre, bien plus grande, bien plus forte, que rien ne pourrait détruire. C’était peut être là le secret pour survivre à une telle vie.
Décidément, elle était rafraichissante, et aucun autre mot ne venait à mon esprit.

Elle de ces femmes qui vous transforment un lion en chaton en un seul regard, il suffit qu’elle glisse ses yeux contre les vôtres et vous inflige une caresse dans le sens du poil pour que vos certitudes s’en trouvent ébranlées. Un « moi » intérieur qui se fissure, quand l’enveloppe est plus vaillante que jamais. Un « moi » extérieur sur ses gardes.

Elle aimait jouer. Je l’avais vu à la douceur de sa main et à son sourire. Et si jouer était la clé pour que le temps s’égraine plus rapidement jusqu’au jour où enfin, je passerai les portes de l’Aphrodite sans aucune dette, alors…

Alors moi aussi, je jouerai. Avec elle. Puisque les apparences sont trompeuses alors oui, jouons. Soyons ce que nous sommes au plus profond de nous, ou tout l’inverse. Soyons sur la retenu, ou exacerbés. Soyons les marionnettistes de nos propres vies.

Lorsqu’elle était montée sur l’estrade, ma main s’était posée contre sa jambe, jusqu’à souligner du bout des doigts la chainette qui courait sur sa cheville. Elle sentirait à la douceur de l’effleurement que le jeu était lancé.
Comme moi, à sa poursuite jusqu’à ce qu’un bras puissant enserre sa taille pour que son dos épouse mon torse, sans réelle douceur. Comme cette main, qui doucement remonte contre son bras jusqu’à venir se poser à la naissance de sa gorge, et continuer son périple lorsqu’un doigt frôle ses lèvres, bientôt humide de sa gourmandise. Comme mes lèvres, contre sa gorge posées pour y grogner mon impatience. Feinte, ou pas. Rien n’est vraiment réel, non ?

J’hume son parfum, la douceur de la pêche mêlée à la violette de la fleur qui ne fanera jamais. La main libre se pose contre son ventre, fermement, jusqu’à ce qu’un vent de douceur l’aide à se faire écrin de l’ovale d’un sein.
Alors l’ébène de mes yeux se pose vers les clients. Il y a de la férocité, dans mes gestes et dans mes yeux. Et de la douceur, un brin, de ma peau contre la sienne. Jusqu’à mes lèvres sui doucement viennent murmurer à son oreille.


Sublime nous, maintenant.

Oui Lylie, sublime-nous. Que le spectacle soit à la hauteur de l’évènement. Que les clients se repaissent de Nous, avec les yeux, avant d’y frotter leurs corps. Qu’ils en aient pour leur argent que diable !
Clemence.
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Tentation
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❧ Entre l'Enfumée et le petit salon - Avec Benjen ☙






La conversation est agréable. Au moins la Féline aura eu le temps d’apprécier l’échange, peu importe le temps que celui-ci durera avant que les enchères ne sonnent la fin et les gagnants définitifs d’une soirée organisée. A chaque sourire, le sien est rendu. Les azurs se perdent dans les traits du visage masculin alors que celui-ci part en quête de visages familiers. Elle apprécie cette espièglerie, ce jeu qui émane de son regard, cette façon de mouvoir les lèvres à la réflexion. Regard se perd plus aventureux sur le corps de son interlocuteur, rapidement mais sans réellement s'en cacher, avant de reprendre son attention.

J’espère que vous apprécier les lieux pour une première fois.

La lueur intensifie le regard alors qu’un sourire subtil ne se matérialise. A la remarque, le sourire s’accentue, le corps se redresse légèrement comme invité à la tentation. Subtilement, les pas réduisent à néant le peu de distance les séparant, l’index venant effleurer la mâchoire masculine tout en dessinant les traits. Les lèvres s’approchent de ses homologues, souffle les caressant dangereusement avant de venir se perdre vers son oreille dans un doux murmure :

Il ne tient qu’à vous d’y remédier…

La senestre joue, s’aventure sur le torse masculin, avant de venir prendre sa main pour la reposer sur sa hanche fine et délicate.
Nebulae
[Au portes de la nuit (près à quitter les lieux)]

Le torrent des idées de Nébulae s’emballe une fois quand il décide enfin à s’intéresser à moi. Tremblante de la tête au pieds, ne pouvant guère plus contenir toute l’énergie qui brûle en moi, toujours aussi intriguée par son visage et ses yeux dépareillés comme ceux de Nébulae aux reflets aussi inquiétants que fascinant.

Nébulae fait non-non de la tête, Nébulae ne veut pas être désiré même si Nébulae se surprend d’être flattée de pouvoir être désirable, Nébulae veut devenir chevalière, Nébulae ne veut pas se partager avec tout le monde sans que le cœur ne soit d’accord.

Nébulae aimerait savoir…
J’allais lui demander…

Quand sa main se posa sur ma joue brulante, une décharge glacée ravage douloureusement le dos de Nébulae alors que mon sourire se surprend d’être encore plus doux bien que dans mes yeux brillants la crainte est venue s’immiscer.

« Nébulae aimerait que tu l’aides… »


Il part happé par ses responsabilités ou des femmes, les deux, Nébulae ne sait pas, Nébulae est perdue, Nébulae vient de perdre une chance de savoir…

Seule

Je fais non non et trépigne sur place alors que je suis laissée à moi-même dos au comptoir. De ses yeux dépareillés, à pas si léger qu’on la croirait voler, Nébulae s’avance à travers les gens qui ne la remarque pas, ou se détourne de ses yeux brulants dévorant tous les détails, tous les sentiments et expressions qu’ils croisent.

Je continue ma promenade, jusqu’à se que mes pieds me conduisent à la sortie, il n’y a pas d’autres yeux dépareillés que ceux d’Etienne, il n’y a pas d’autres qui donnent se sentiments de déjà connus, d’appartenances.

Un dernier regard curieux à l’estrade, Nébulae aurait le vertige d’avoir autant de yeux de rivés sur elle dit, pourquoi tu veux lui faire peur, pourquoi tu es partit loin de Nébulae sans la laisser poser sa question dit ?

Nébulae ne se laissera pas aller au vertige sans son cœur et son cœur cherche, il cherche comme un marin en mauvaises mer cherche les étoiles, le cœur de Nébulae cherche les yeux étoilés qui lui ont donné naissance.

Nébulae s’est peut-être trompée, il n’y pas de réponses ici, mais il y avait une toute belle rencontre Italienne, oui oui…
Lylie_blanche
[Estrade avec Osmann]

Love is a game

Sourire demeure, malicieux aux lippes du Goupil. Cette estrade n'est autre qu'une scène sur laquelle, ils doivent surmonter, angoisse et appréhension. Une scène, sur laquelle les regards se portent, tantôt envieux, tantôt désintéressés, curieux ou incompréhensifs. L'air est au jeu. Renard est ainsi, femme légère, aux courbes graciles et menues. Fleur d'apparence fragile qui conserve cette fraîcheur malgré les mots. Femme assumée lorsqu'elle plie l'échine ou se laisse portée au gré des vices.

Première marche est montée, gravie quand la pulpe mâle se pose au derme. Chaînette se rappelle à elle. Offrande d'un Corbeau mordu et ensorcelé par son poison vipérin. L'Amour est un jeu, qui conduit sans nul doute aux Abysses. Un jeu dans lequel, Dame se joue du Roi sans jamais espérer d'échec, tant il lui serait coûteux.

La partie commence, lorsque échine se redresse, fière devant la foule. L'angoisse s'est distillée, tout autant l'appréhension. Le sourire demeure, espiègle. A ce jeu de dupe, Renarde, fourbe et joueuse, se sent à son aise. Après tout, la scène et les lupanars ne sont-ils pas son héritage ? Elle y a grandit depuis l'âge de ses cinq ans. Un terrain de jeu, où elle a pu grandir, s'épanouir et être modelée par ces Hommes avides de stupre.

Bienvenue...Dans le jeu...Osmann..

Derrière elle, masse et prestance se niche. Port de tête reste fier, mutin quand bras autoritaire et ferme vient aussitôt la contraindre à épouser son torse. Corps s'abandonne, comme poussé vers un précipice. Aucune crainte ne vient faner ses traits. Confiante, boucles ardentes rencontrent la chemise lissée alors que main, parcoure le bras pour s'échouer à sa gorge.

Aigues-marine admirent la foule, s'y perdent, sans craindre le jugement. Ce jeu est sien. Sublimé par cette poigne qui l'invite à basculer le minois vers l'arrière pour offrir le derme gracile aux terres de l'Est. Inspiration est prise, apaisée, envieuse, alors qu'elle sent le pouce effleurer une lippe. Ce geste n'est pas anodin. Il est une signature, un aveu qu'elle vient embrasser, enfouir entre ses lippes pour l'humidifier et s'en délecter. Tout est avoué, crié à gorge déployé aux yeux de tous. Sourire aux lippes. Voici comment, elle joue.

Regard pétille de malice alors qu'elle se permet une pause, un léger instant d'intimité lorsque le souffle d'Osmann se perd en un murmure chaud et que le sein, rond et ferme est ainsi pressé. Nul effort supplémentaire pour en faire durcir la pointe ou échauffer ses cuisses. L'esprit est son terrain de jeu...Tout s'imagine, se décuple, s'éclaircit et se sublime.

A son tour de jouer. Que serait Offerte sans son Maître. Rien. L'un ne peut s'élever et éblouir sans l'autre. Alors, malice fait place à cette audace que certains lui connaisse. Force de caractère, nichée sous les traits d'une fleur trop délicate. Lylie a nul besoin de se cacher sous les traits de Blanche, ce surnom, ce masque dont elle usait pour cacher sa nature et plus encore, fuir ce que son corps semblait apprécier...Trop fière, trop naïve...

Minois se redresse. Regard se porte sur la foule comme pour mieux la défier et s'en gorger alors qu'elle ose. Main effleure et renforce la prise qui orne sa gorge alors que l'autre, guide. Doigts d'albâtres se lient à ceux de l'Empire Ottoman pour contraindre son pilier à étirer le tissus de sa robe. Elle ne dévoilera pas ses pétales, moins encore l'arrondi d'un sein. Nul besoin de cela. C'est ce qu'elle est, qu'elle souhaite afficher à leur yeux.

D'un geste, bouton qui contraignait les deux pans du haut à se faire plus proche est ôté. Tenue s'avoue entièrement, offrant alors tout l'intérêt de ce décolleté et de ces borderies dorées qui conduisent, telle une courbe, à suivre la descente ainsi offerte.

Derme est avoué, laiteux et tâché de quelques perles de sons. Renarde se découvre, sans vulgarité. Tissu cache ce qui doit l'être et avoue, ce qu'elle souhaite, affronter. Défier. Sa balafre. Cette nouvelle, Femme.

Ne jamais sous estimer, une fleur.,.coupée car même condamnée, elle irradie de malice.

Murmure joueur est glissé comme pour mieux faire écho à ce qu'elle lui avait avoué avant d'entamer la partie. Double sens, n'est plus. Il s'avoue, évident et assumé. Doigts liées étirent d'avantage le tissu pour guider les regards inquisiteurs vers cette teinte rosée qui se meurt au nombril. Cicatrice est avouée. Bordure dorée et étoffe sombre ne peuvent qu' accentuer ce trait fait à la lame qui se perd ainsi, insolent, de la naissance de ses monts jusqu'au bas ventre.

Jouons...Ensemble...Vous et moi. Nous et tous ceux qui nous subliment à chaque partie, à chaque petite mort..

_________________
L.aphrodite

Récapitulatif Enchères Courtisanes 06/11 A 22H21

Suite à requête concernant enchères, pour que le coté silencieux soit respecté, le nom du meilleur enchérisseur ne sera pas divulgué.
Mais les intéressés informés par courrier privé d'Elle du statut de leurs enchères.
Cela dit le nombre d'enchères et d'énchérisseurs sera lui connu.





Tara >>> Enchères : 5

Clémence >>> Enchères :4

Nejma >>> Enchères :0

Lylie >>> Enchères :1

Lirian >>> Enchères :1

Osmann >>> Enchères :1

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Enchères imprévues




Elle >>> Enchères :4

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Enchères VIP




DIHYA >>> Enchères :2



Benjen

      [Entre l'Enfumée & le petit salon – Benjen & Clémence]

      La soirée suit son cours autour de nous, mais celui-ci commence à m'échapper alors que la brune se fait Féline. L'attention lui est bien entendu pleinement acquise, et l'ambre se mêle à l'azur quand ceux-ci se font si proche que je goûte son souffle du bout des lèvres. Diablesse hypnotique dont l'index embrase le derme sur lequel il court, insufflant son délicieux poison au creux de l'oreille … Les dorées s'allument d'un petit foyer sur lequel elle souffle une nouvelle provocation en posant ma main sur sa hanche que je me contraint à ne pas presser tout de suite, laissant le temps s'écouler quelques secondes, avant qu'un nouveau sourire n'étire mes lèvres et que le rugueux de ma joue n'effleure la sienne …


        Qui vous dit que cela ne me plait pas ?


      Si il en est qui se jette sur l'objet de leur désir avec la gourmandise d'un affamé, moi j'aime à prendre mon temps. C'est si grisant, laisser monter l'envie, le désir, au point qu'il rende fou et que la soif une fois étanchée paresse l'être d'un nectar divin.

      Hanche est finalement pressée avec légèreté, et paume en entame une lente remontée du flanc délicat, allant se perdre au niveau des cotes, juste assez proche d'un orbe dont un pouce vient cajoler le galbe. Inspiration est prise, l'odorat se perdant dans le délicieux éventail des fragrances Féline, un nouveau sourire fleurissant sur mes lèvres …



        Devrai-je tenté d'y remédier tout de suite ? Ou suivre votre judicieux conseil ? Dilemme …


      La réponse à ma dernière enchère devrait me parvenir sous peu, peut-être causera-t-elle la prise d'un nouveau virage ?

    _________________
    Dacienhissy
    [Grand salon, presque seul puis l'Orient.]

    T'aspas encore assez écumé les pays traversés? Putain Dacien.....Tu n'chang'ras jamais.....T'es pitoyable.

    Le souffle désertique venait chatouiller son oreille à chaque mot qu'Il prononçait. Et quand Il eut finit son petit discours d'âme errante, le Gérant se retourna patiemment, affublant un vert transformé de noir dans cette glace qui se distinguait au milieu des invités. S'Il cherchait à lui faire tourner les sangs, pour sûr, Il y était presque. Mais, ce soir, pour la première fois, Dacien ravalerait toute la colère amertume qui se dégageait pour n'imploser qu'au moment où la solitude le gagnerait. Plus jamais ça avait-il promis, dans une sourdine absolue, un jade qui ne le trahissait pas, à cette meneuse de soirée. Il ne pouvait pas se permettre, ici, maintenant, au milieu de tous, l'ascension d'un homme seul d'une perdition certaine que tous pourraient constater à l'emprise de la folie. Et encore moins devant Elle. Pas ce soir avait-il dit.

    La brume adryanesque s'effaça, laissant place à une Nej'ma qui ne pouvait plus rien faire de plus pour égaler la beauté d'Orient, tant elle était atteinte. Le regard prit possession de ce vert calme et posé, histoire de reprendre contenance alors que la question fût posée.


    Tu m'prends pour qui....Evidemment.

    Le "et toi?" ne s'encombra pas entre ses lèvres, préférant se référer à ce velours qui répondait par l'affirmative et d'observer autour de lui le monde que pouvait contenir ce salon. Vrai. Il y avait du beau monde. Tous sapés de cette envie de faire plaisir, se faire plaisir, à en estomper les désirs les plus invertis. Tous portaient leurs attentions sur ses collègues, ces employés qui se fourvoyaient, appréciant que le spectacle donné plaise à l'assemblée. Des couples se formaient quand d'autres s'éloignaient et de revenir vers cette Égyptienne qui sentait bon l'Orient.

    J'me disais qu'j'aurais du monter sur scène pour t'accompagner.

    Un large sourire.
    _________________

    Merci Châton et Chérichou!
    Alaynna
    |Du bureau d'Alaynna, jusqu'aux cuisines... Avec Andrea/Jeanne]...


    Et que faire quand on vient de passer la seconde partie de la soirée à dégobiller, à se rafraîchir, et à se stresser en se demandant quelle est la manière la plus adéquate d'annoncer au Griffé que ça y est, il est père, même si la progéniture n'est encore que dans le ventre maternel à se vautrer dans du liquide ?
    Et bien on sent que les hormones travaillent - noooon pas celles là bande de salopiauds, même si c'est pas vraiment faux ! - et donc, il va falloir que je me trouve une proie à me mettre sous la dent. Et là je ne parle pas d'envie sexuelle, mais bel et bien de quelque chose à grailler.
    Moi c'est pas vraiment les fraises qui me font triper, même si quand j'étais enceinte d'Anna, Niallan m'emmenait souvent un bol de fraises au pied du lit. J'ai d'ailleurs longtemps crû que c'était pour me faire plaisir, mais, quelques années plus tard, j'ai réalisé que ça n'avait rien à voir avec moi, mais tout à voir avec notre fille !

    Mais donc, là, tout de suite, c'est de fromage que j'ai envie. Et une putain de sacré envie, qui s'en vient me tirailler le ventre, et je peux même sentir l'odeur alléchante fromagère. C'est donc aux cuisines que je me rends, ça fourmille là-dedans, ils sont tous à pied d'oeuvre, mais j'ai beau regarder un peu partout sur les tables, je ne vois pas de fromages.
    Par contre, j'aperçois une donzelle qui pèle des pommes, elle doit être nouvelle dans le coin, parce que je n'ai pas le souvenir de l'avoir déjà vu. J'entends qu'on l'appelle Jeanne. Je me faufile entre les commis, les cuisiniers, les servantes pour m'en venir à côté d'elle, au passage je me retrouve avec une écuelle vide entre les mains, et je récupère les pommes pelées au fur et à mesure, ça m'en fera une petite réserve pour la soirée, après tout, les pommes c'est bon pour les bébés ! Mais mon envie est telle que je finis quand même par me renseigner.


    " - Dites. Jeanne c'est ça ? Vous savez où se cache le fromage dans cette cuisine ? C'est ... vital ... que j'arrive à en trouver."

    Si. J'ai une irrésistible envie de fromage. Et sans déconner, ça ne se fait pas de faire attendre une femme enceinte qui réclame du fromage.
    _________________
    Clemence.
    ─────────────
    Frustration
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    ❧ Entre l'Enfumée et le petit salon - Avec Benjen ☙




    A l’effleurement, le corps semble rapidement répondre d’un frisson la parcourant. L’ombre d’un instant, le regard azuré avait pu apprécier ce sourire en coin et cette légère lueur qui avait alors marqué l’éclat de ce regard ambré. Son interlocuteur semblait, lui aussi, habile pour jouer. Ainsi, la Féline se plairait de répondre à ce jeu de circonstances. Silence se fait réponse alors que la main masculine parcoure les premiers traits du corps offert. Elle aussi appréciait laisser le temps faire son œuvre, augmenter le désir sans pouvoir l’assouvir, jusqu’à ce que celui-ci ne devienne plus douleur que plaisir. L’étreinte n’en était alors que plus passionnée et la danse de deux corps se mouvant plus sensuelle et parfois même plus bestiale.

    A l’interrogation, le visage féminin revient faire face à son interlocuteur, ses lèvres touchant subtilement les siennes non sans avoir réellement donner le baiser en change.


    Si vous aimez la frustration alors… il n’y a pas de dilemme à avoir n’est-il pas ?

    Un sourire s’étire avant que la silhouette ne se redresse et qu’elle n’ajoute :

    Et puis… vous n’auriez pas le temps de me convaincre avant que je rejoigne l’homme qui aura gagné l’enchère me concernant. Et s’il s’agit de vous, il serait dommage de gâcher ce moment par une danse de quelques minutes ne croyez-vous pas ?

    D’un geste délicat et tendre, les doigts fins glissent sous le menton de l’Ambré. L’attention n’est plus que tournée vers lui. A défaut de pouvoir partager cette soirée, sans doute auraient-ils le loisir, à l’avenir, de répondre de cette frustration commune.
    Hope
    [Grand Salon - Avec Lobelia côté jardins]



    Bras posés sur les accoudoirs du confortable fauteuil rembourré, les jades eux se portent tantôt sur sa brune voisine, tantôt parcourent la salle, en mode observation scrupuleuse, tout en appréciant la subtilité du cognac au gout délicieusement fruité.
    Ajouté à l'ambiance feutrée, mêlé de parfum d'indécence et de lascivité, elle se sent plutôt bien, dans un état vaporeux, loin de toutes ces agitations urbaines, et tracas du quotidien.

    Il semble qu'elle ne soit pas la seule à profiter de cette douce torpeur, malgré la mine chafouin de certains mâles qui préfèrent se retirer dans une des salles, [Diego], ou au contraire en ressortent à l'instar du jeune puceau [Sagamore], dont l'air hébété lui arrache un sourire espiègle.
    C'est qu'elle n'a pas manqué le petit manège installé entre lui et Elle, absentés pour une entrevue discrète.

    Regard glisse vers l'estrade, elle prend le temps de dévisager le corsaire [Lirian] dont la nonchalance, le charme typique et l'assurance dans sa démarche pique son intérêt.
    Lobelia à ses cotés répond à sa question, lui confiant les raisons de sa présence dans ce temple, ce qui amène à son esprit une idée qui l'amuse, mais risque probablement de froisser la jeune femme.

    Elle se penche vers elle :


      - Prendre l'air dans les jardins peut éventuellement vous occuper quelques minutes, mais à attendre votre ami toute la nuit, vous risquez de trouver le temps long. Vous pourriez joindre l'utile à l'agréable...

    Désigne le jeune homme à la belle prestation qui descend de son piédestal.

      - Il est plutôt convaincant...

    Sourire avenant à l'encontre de sa brune voisine, l'embarrasser n'étant pas le but, bien qu'elle ai remarqué le refus de la jeune femme à se prêter aux enchères.
    Elles sont subitement interrompues dans leur léger babillage par une servante, qui lui apporte un premier billet lui annonçant l'état de son enchère.

    Râté, il y a mieux.
    Ah...

    Deuxième tentative, la réponse ne tarde pas à arriver.
    Sourcils se haussent, alors que lippes s'étirent, voilà que les choses se corsent.
    Un autre enchérisseur, véritablement motivé celui-là, rien de bien étonnant à cela, le trésor ayant suscité une légère pointe de curiosité, reste à ses yeux une pépite éblouissante, un secret, qui n'attend que d'être dévoilé.
    Evidemment connaitre l'identité de cet "importun" comme elle l'a très justement nommé sur le vélin, ne relève d'aucune utilité.
    Pas pour une mauvaise perdante comme elle.
    Elle s'interroge sur la suite à donner, alors que son regard parcourt l'assemblée en quête de signes révélateurs, tout en continuant de siroter tranquillement.

    Pendant que des couples commencent à se former la plupart sans bien grande fantaisie ni saphisme pourtant annoncé par les deux oiselles, elle reste impassible, pas une émotion n’apparaît sur les traits de son visage, malgré l'intrigue ressentie face à certaines scènes se déroulant non loin de là.
    Au contraire, jadéites pétillent, et suivent galantes se mouvoir avec grâce parmi la foule, dans un déhanché affolant, cambrure accentuée par une pose recherchée.
    Prédatrices fonderont sur leur proie, met de premier choix, le bon goût des courtisanes ne faisant aucun doute, autant par le physique engageant que par une probable bourse bien remplie d'écus du client.

    Le murmure s'échappe d'entre ses lèvres bien malgré elle :


      - Ca y'est, nous y sommes...




    [Grand Salon - Quittant Lobelia pour rejoindre Sagamore]



    Se tourne vers Lobelia, et prenant appui sur ses mains, se redresse, elle s'incline et s'excuse de son absence momentanée, lui assurant qu'elles finiront bien par se revoir dans cet endroit confiné au court de la soirée.
    Elle se faufile parmi la masse, avec agilité, furtive robe rouge carmin à la chevelure de jais, frôlant les uns et les autres, attrape au passage une coupe dressée sur un des plateaux en dangereux équilibre, porté par une serveuse et dans un froissement de soie, s'approche du jeunot, et lui place doucement le petit remontant entre les mains en chuchotant de sa voix feutrée :


      - Vous semblez en a voir besoin...

    Sourire amusé qui se veut complice adressé à Sagamore, est-ce le fait de croiser ses émeraudes interrogatives, ou cette impression de vraiment le connaitre, elle est subitement traversée par une évidence, la décision s'imposant finalement d'elle-même.
    Elle hèle une des petites mains, et de son écriture élégante et assurée, couche les mots qui seront parcourus, par les beaux yeux de la gérante de l'Aphrodite.

    _________________

    Andrea_
    [En cuisine, arrivée de Alaynna]


    Et ouai, j’suis toujours là.
    Et c’était pas prévu. Moi j’m’imaginais déjà en train de passer de client en client en tenant mon petit plateau, en attendant d’faire des conneries. Mais vous savez, vingt livres, ça fait vraiment beaucoup de pommes.
    En plus on m’a filé un couteau qui coupe pas, alors j’vous laisse imaginer le désordre. L’pire, ça reste quand on est v’nu me dire que j’étais pas obligée de faire des épluchures d’un centimètre. J’avais bien envie de leur dire que c’était pas mon boulot mais j’allais pas chier ma couverture hein, alors .. j’ai tenté de faire plus fin. Est-ce que quelqu’un dans ce put’ain de monde, pourrait inventer l’économe ? Ça serait un gain de temps vraiment pas négligeable.
    Passé l’fait qu’éplucher, c’est vraiment pas mon truc –est ce que c’est le truc de quelqu’un d’ailleurs ?-, le faire dans une cuisine c’est clairement de la maltraitance. Voir du sadisme, ou du masochisme, ou… ou les deux. J’comprendrais jamais pourquoi ils ont fait cuire du cochon dans la cheminée, dehors en plein air ça aurait vachement amélioré l’air, ça l’aurait par exemple rendu respirable. Déjà on fait tous un boulot d’con, mais en plus on va sentir le graillon. C’est simple, j’ai la raie du cul qui m’sert de dalle et l’entre nichons qui fait pareil. J’ai une tâche super grâcieuse au niveau du nombril, alors merci, vraiment mer-ci !

    Et v’la t’y pas qu’ils m’ont collé une commis ! La donzelle se ramène pour récupérer mes bouts de pommes, à pleines mains. J’vais vous dire, j’suis sûre qu’elle se rend pas compte le temps que ça m’a pris pour TROIS pauv’quartiers, et elle, elle me sal’ope le boulot avec ses mains dégueulasses. Alors ouais, ouais j’hausse le sourcil en la regardant en biais, cette fille est une parvenue !


    Non c’pas Jeanne c’est… Et merd’, ma couverture !Jeannette, mais tout le monde fait l’impasse sur la fin, si c’est pas abuseyyy J’vous ai déjà dit que j’étais nulle en improvisation ?
    Le frometon… Le frometon, bah… Bien sûr que si… Tout le monde dans cette cuisine sait où se trouve le from’ton hein, parce que c’est notre travail, à nous, de savoir où il est rangé hein ! Bin ouai…

    Ouais… Tout l’monde doit l’savoir, sauf moi. Doit y avoir une dizaine de personnes dans cette cuisine, et c’t’à MOI qu’on vient le demander. A MOI, qui suis occupée à couper des pommes en tranches tellement fines qu’on dirait qu’elles n’ont qu’un seul côté. A MOI, qui ne sait RIEN cuisiner, et qui suis nulle en rangement ?

    J’suis vraiment une poisseuse. Aussi poisseuse que mes ch’veux, va m’falloir plusieurs semaines pour enlever cette odeur de cochonnaille et tout ce qu’on me demande, c’est où se cache le fromage ? Elle est belle la France !


    Ah mais j’comprends bien ma p’tite dame, le fromage c’est la vie ! Asseyez-vous, prenez vous une petite rasade de vin et j’vais vous dégoter l’frometon l’plus merveilleux qu’vous avez jamais mangé !

    Le vin est servi. Assez rapidement, j’ai un sixième sens pour trouver la vinasse. J’suis un peu comme un cochon renifleur de truffes mais avec le vin. Bon faut dire que la boutanche était sur un plateau MAIS ça marche quand même, j’aurais pu être un mec et n’pas voir le plateau hein !

    Pis quand vous aurez bu vous aurez qu’à avancer dans les pommes, y en reste deux, et faites ça bien hein, pas b’soin d’faire des épluchures d’un centimètre, on n’est pas des débutants ici !

    Faut rentabiliser, j’compte pas rester ici toute la soirée hein. Elle est bien mignonne la p’tite dame mais…
    J’vous jure que les trente premières secondes, j’ai vraiment cherché le fromage. Mais vraiment. J’ai ouvert les mirettes et j’ai balayé la pièce. Mais j’en ai pas vu, pas un seul fromage pour me dire « ouhouh, j’suis là, juste à droite, à côté du choux », t’façon j’aurais bien été emmer’dée parce que j’aurais été incapable de reconnaitre un choux.
    Par contre j’ai trouvé mieux : un plateau vide et de la poudre. D’escampette. En dix sept marches j’étais à l’étage au milieu de tous les petits gens de la haute, à me balader au milieu d’eux avec mon plateau vide. Y aura bien un couillon pour m’cracher un noyau d’olive ou des épluchures de pommes hein.

    Et puis si la p’tite dame est normale, elle va vite oublier son fromage.
    Sauf si elle est enceinte, dans c’cas il se peut qu’elle me cherche. Du coup, dans l’doute, si vous croisez une dame en robe bleue, les cheveux gras et des chausses vertes et qu’ellel vous souffle à l’oreille


    Fromage ?
    Excusez moi, fromage ?


    Ne répondez pas oui, dites lui juste où elle peut en trouver, ça pourrait lui sauver la vie. Et apaiser sa copine de pomme.
    _________________
    Ambre_m
    [L'Enfumée. Toujours dans les méandres d'esprits torturés. Ambre & Diego]

    Ouïe attentive, tentative de définir un peu plus la physionomie de mon interlocuteur mais cela est vain, les vapeurs d'opiacés rendent l'ensemble flou tout comme cela enivre le cerveau mais la conscience est toujours là et chaque mots prononcés est pour moi un moyen de connaître au delà de la physionomie mais ce soir je me devais de cesser d'analyser tout ce qui m'entoure, les mots sont justes le lieu est fait pour oublier, se détacher de la réalité et s'offrir un bref moment de légèreté. Demain sera là pour à nouveau s'offrir torture de l'âme. Mais avant de prendre plus de légèreté je porte conclusion au début de l'échange et de ce qui doit à l'heure actuelle torturer son esprit.

    - La femme sera un jour la perte de l'homme et inversement.

    Corps se laissant à nouveau aller au creux du coussin moelleux, dernière gorgée puisée dans le calice de carmin avant que longue inspiration ne soit faite et de reprendre la conversation.

    - Vous avez raison autant ce soir laisser nos démons et autres douleurs à la porte, l'Aphrodite est faite pour s'offrir légèreté et ivresse en tout point.


    Clairs embrouillés accrochant les tentures, je m'offre cet instant de réflexion, cherchant quelque part le moyen de m'offrir détente en ce lieu. Les enchères cela n'est pas vraiment ce qui m'attire mais la soirée n'était elle pas vouée à cela?

    - Vous avez fait enchère ? Ou vous avez une autre idée pour finir la soirée ?

    _________________
    Benjen

        [Entre l'Enfumée & le petit salon – Benjen & Clémence]

        Un goût de trop peu me reste sur le bout des lèvres lorsqu'elle effleure les miennes des siennes. Gouteuse en caresse une fois de plus la pulpe alors qu'un sourire en coin fend mes lèvres, les yeux se levant légèrement pour marquer mon appréciation quant à la qualité du retour de bâton.


          Il est vrai.


        Je ne peux que concéder, l'habile petite créature connait son affaire. Et elle enfonce le clou de quelques mots teinté d'un poison qui laissera sans doute des traces, comme la pulpe de ses doigts qui hérissent le derme. Mais je suis joueur, c'est plus fort que moi. Paume s’arrime à au velouté d'une hanche, quand la tête se penche et que du bout des dents je tente de mordiller le bout de ses doigts en retroussant les babines d'une mimique surjouée. Sourire enjôleur plaqué sur les lèvres :


          N'est-ce pas par une danse de quelques instants que commence toutes les belles histoires ? Celle-là même qui marque l'esprit d'un souvenir impérissable qui vous ronge jour après jour jusqu'à …


        Petite main s'est arrêté près de nous me tendant un plateau contenant la réponse à ma dernière enchère. Léger sourire est offert à la Féline :


          Un instant.


        L'attention est offerte au vélin pour en lire les quelques lignes qui peignent l'agacement sur mon visage. Expiration bruyante, et l'ambre se pose sur la silhouette féline pour la caresser lentement de haute en bas, et de bas en haut, ponctuant d'un sourire alors que le dorée s'illumine d'un lueur malicieuse. Vélin vierge est prélevé, que plume s'en vient gratter, pour ensuite le retourné à la gérante.

        Poussant un léger soupire, celui-là même du travail bien fait, je saisis mon verre pour en prélever une gorgée tout en posant à nouveau les yeux sur la Féline …



          Où en étions-nous ?

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