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[RP] Licence poétique : Adjugé Vendu (soirée 01/09/1467)

Nejma
L'Egyptienne souriait. Elle espérait que Dacien ait proposé assez. Elle même avait misé ce qu'elle pouvait claquer, mais ses moyens étaient bien plus limités que certains clients. Elle verrait bien.

Si t'étais monté avec moi sur scène, on aurait éclipsé tout le monde. Elle fit une moue fière et à la fois garce. Bon. Frustrant d'pas savoir, hein ... Le jeu n'en a que plus de saveur.

Nej n'était jamais sentie à l'aise dans une foule ainsi, plus habituée à se faire aborder qu'à se vendre. Elle hocha la tête en vers Dacien, ses onyx observant les couples, les groupes, les murmures, les regards. Chacun semblait s'assurer une seconde partie de soirée des plus agréables... Jusqu'à ce que son regard accroche sur une petite blonde, prête à quitter les lieux. Elle dépareillait, non pas moins belle, ni moins désirable. Mais quelque part, Nej sentait l'aiguillon de la curiosité la piquer. Elle quitta Dacien, dans un nuage de voile, et cliquetis de bracelets. Elle laissait les autres se vendre avec plus ou moins de subtilité, elle couva une dernière fois du regard sa soeur du désert, avant de poser la main sur le bras de Nebulae. Elle sourit, le regard empreint d'une franche curiosité.

Vous n'êtes pas ici pour ... acheter. Constat. Ni reproche, juste de la curiosité.
Puis je vous offrir quelque chose ?
Diego_corellio
Bien sûr, j’ai toujours raison !

Petit éclat de rire, rendu lent à cause des drogues qui obscurcissent mon esprit. J’aime avoir raison. C’est un fait. Même quand j’ai tort. Surtout quand j’ai tort.

Maintenant vous le savez !

Le silence s’installe, sans qu’il ne me semble pesant. Le temps entre chaque échange étant marqué d’un temps de pause, celui qui permet à nos esprits respectivement embrumés de faire monter l’information.

Si j’ai fait enchère. Plusieurs même ! Il parait qu’on est là pour ça, alors autant faire. Et puis j’ai perdu aux dés… Et je compte bien prendre ma revanche.


Les dés sont une bonne excuse aux enchères. En venant ici ce soir je n’avais aucune intention d’enchérir. Tara a su se montrer convaincante. Et Maryah plus encore pour faire flamber les prix.
Léger temps de pause dans ma propre tête. C’est vrai que si la légèreté se fait sentir dans mon ton, en interne je suis loin de l’éprouver. Je ne suis pas coutumier de ce genre de pratiques. Je n’ai jamais payé pour avoir une femme dans mon lit. Et je n’ai aucune intention de commencer ce soir. Même si je venais à remporter mes enchères. Hors de question que je finisse dans le lit d’une femme payée au soupir près. Acheter une femme… On se croirait à Alexandrie quand le marchand de chameau m’avait proposé un échange de Maryah contre deux chameaux. Comme quoi, là-bas le cul d’une femme vaut deux chameaux…

Vous devriez vous y essayer. Ça a quelque chose d’assez distrayant. Et puis … qui sait, les courtisans pourraient vous plaire.

Avisant la jeune femme portant un plateau me remettant un vélin, je prends quelques secondes pour le lire à la lueur d’une bougies posées sur le plateau, avant de prendre un vélin neuf et d’y déposer quelques lignes d’une écriture soignée, avant de le remettre à la jeune femme, soufflant un « Grazie mille ».

Ma dernière enchère vient d’être surpassée. Alala, le jeu du hasard ! Dites-moi, si vous n’êtes pas venue ce soir pour ça … qu’est ce qui vous a amené ici ?


Me levant avec lenteur, je m’approche d’elle jusqu’à lui tendre mon bras. Profitant de cette proximité nouvelle pour la détailler. C’est assez étrange comme on ne cherche pas à voir à quoi ressemble son interlocuteur quand la vue fait défaut. Esquissant un sourire en coin avant d’ajouter :

Votre verre est vide. Venez, je vous emmène dans le grand bain ! Je suis certain qu’on peut vous trouver un courtisan à votre gout. Et si ça n’est pas le cas, et bien on pourra toujours faire des commentaires grivois sur les gens qui peuplent cette soirée !

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Ban : JD Calyce
Dacienhissy
[Grand salon avec Nej'ma pour se retrouver seul ensuite.]

La soirée se passait. Bien ou pas, le dénouement serait proche. A tous les zieuter tranquillement, tous avaient trouvé une raison d'être ici, bonne ou mauvaise, essayant de s'accoupler dans la simplicité de l'endroit. Quelques-uns restaient encore visibles quand d'autres avaient disparus, préférant certainement la promiscuité d'un lieu plus calme. Lui, il s'en foutait finalement. Tout ce qui devenait important restait que le soirée puisse bien se passer, sans accroches, sans anicroches et, surtout, sans Lui.
Nej l'avait fait fuir pour un temps. Le soulagement. Viscères se détendant dans le brouhaha client, celui qu'il appréciait ouir de ses deux oreilles pour s'imprégner de ces bruitages chaleureux. L'Orient le laissa sourire en coin, jouissant de s'imaginer sur la scène en train de titiller le moindre centimètre carré de son enclave tissu et d'en faire apparaître la garce sauvage, désireuse de luxure. Juste un instant fugace, aussi fébrile que ses tripes quand les verts parcouraient la salle. Nej tenta la compagnie d'une jeune femme blonde, pendant que lui, cherchait désespérément le regard jumeau. Introuvable. Le grand salon fût balayé à la rencontre des autres paires d'yeux, distinguant un Ligny égoïstement sûr de lui, peut-être encore en train de marchander un futur contrat à ses conditions singulières alors que Dacien laissait sa mâchoire grincer, prit entre la haine et le désir mâle. S'il avait pu trouver un prétexte pour le rejoindre, certainement qu'il l'aurait interrompu, se mettant aux devants de la brune en face de lui, l'écarter franchement de sa vue et de souligner le stupre d'un éclat pour arriver à sa gourmandise. Mais non. Pas ce soir. L'envie se stoppa nette, s'arrêtant sur ce visage fin qui discutait avec le Patron, et de se dire que ce minois lui était familier. Il cherchait mais ne trouvait ni le lieu, ni le moment de sa rencontre avec elle et quitta le bar d'un regard pour se diriger vers l'estrade.

Ah. L'estrade. Scène propice aux avant-gardistes de la luxure, du désir sirupeux qui pourrait en découler et de s'éprendre de celui ou celle qui serait le plus offrant à leurs yeux. Chacun avait donné de sa personne. Chacun avait joué avec eux-mêmes, les autres et même l'assemblée. Et d'observer un des nouveaux pas encore croisé en présence de cette Blanche. Le couple se pavanait presque. Laissant les mains s'agiter de toute part vers l'un l'autre quand la délectation se sentait jusque-là où il était. Le Gérant les regarda faire, défaire, s'investir juste ce qu'il fallait alors que leur jeu commençait à devenir trépidant. Peut-être même de trop. Le buste s'ouvrit sous leurs yeux, sous ses yeux et de distinguer une marque de haut en bas de son haut du corps. Dacien en resta bouche bée. Quelques secondes furent nécessaires avant de reprendre quelque peu ses esprits. Jamais, il n'avait vu pareille cicatrice sur une femme. Jamais Blanche ne leur en avait touché mot pendant l'entretien d'embauche. Jamais il n'aurait pu imaginer cela. Et là, la seule pensée qui lui venait à l'esprit, qu'allait dire tout ce beau monde? Surpris d'un premier abord, alors que le mécontentement gagna dans sa caboche, puis la colère de cet oubli volontaire et enfin, le dédain qu'elle avait osé donner à cette balafre imposante. Dacien ne lâcha pas Blanche du regard de suite, devenant abject par l'information caché et de la découvrir en ce lieu, ici, devant tous et en même temps qu'eux. La perfection n'existait pas et il le savait bien. Et dans ce temple du désir, du stupre qui se voulait habilement beau, intense et rêveur pour devenir indéfectible de l'apparence donnée par le personnel. Frustré de le découvrir là, ainsi. Frustré que la Rousse n'ait pas eu la délicatesse de leur dire. Frustré de ne pouvoir agir, ne serait-ce que pour sa décence. L'émeraude chercha tant bien que mal Rose, se déplaçant de quelques pas pour enfin la trouver du vert déconcerté et colérique, quand le hochement de tête lui indiqua de regarder en direction de la scène. La mâchoire se serra, creusant légèrement les tempes, se rapprochant des petites marches qui n'allaient certainement plus tarder à embrasser les pieds de la femme rousse et d'attendre patiemment. Petite fille, tu vas gober.

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Merci Châton et Chérichou!
Clemence.
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Consolation
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❧ Entre l'Enfumée et le petit salon - Avec Benjen ☙





L’esprit jubile intérieurement, de constater que la première partie est gagnée. Pour combien de temps encore aurait-elle la main mise ? L’homme semblait, quant à lui, aussi malin et le jeu ne s’arrêterait sans doute pas en si bon chemin. Attentive, elle réalise alors qu’elle ne connait pas son nom. Est-ce vraiment nécessaire ? Pas vraiment. Seule cette tension palpable, le plaisir d’une soirée pleine de surprises et de découvertes suffisait à la satisfaire. Elle continuerait aussi longtemps que cela lui était possible, jusqu’aux annonces finales ou bien jusqu’à ce qu’il finisse par se lasser.

L’esprit s’éloigne doucement alors que les sens reprennent le dessus face à la provocation masculine. Regard surpris est rendu avant qu’un même sourire taquin ne réponde à ce charme certain. Nouvelle tentation, nouvelle provocation.


Je ne pensais pas qu’un homme tel que vous puisse être romantique au point de penser à de belles histoires et qui plus, est, à un souvenir impérissable.

Le regard lumineux trahit l’excitation de la taquinerie. Quand les mots cherchent la limite, la réaction de l’autre pour mieux le connaitre, n’y a-t-il pas plus belle stratégie ? A ses pensées joueuses, le corps félin se fait immédiatement plus discret alors que le retour des enchères marque une pause dans la conversation. L’agacement se lit, pensée nait. Discrète et silencieuse, le corps félin attend patiemment le retour de son possesseur de l’instant.

A l’interrogation, silence se fait alors que la dextre vient glisser le long de sa mâchoire pour se perdre sur la nuque masculine. Le corps se rapproche, tel l’aimant, à l’homme en question avant que l’étreinte ne se fasse plus intime. D’un souffle chaud, les lèvres viennent glisser lentement sur les siennes laissant apparaître subtilement une langue joueuse. L’effleurement cèdera place ensuite en un langoureux baiser, goûtant à la saveur sucrée, avant que les azurs ne retrouvent l’Ambré.


Il me semble que vous aviez grandement besoin d’un petit remontant.
Sagamore
[Grand salon ]

Satisfait de l’enchère qu'il venait de faire il ne restait plus qu'à patienter. Mais ce n'était pas le fort du jeune homme loin de là. Il trépignait d'impatience, quand il achetait quelque chose il le voulait de suite sans devoir attendre pendant des lustres. Toute manière personne ici même pouvait battre ce qu'il avait mis alors autant conclure. D'ailleurs pourquoi Elle ne le faisait pas, c'était plié.

Alors pour patienter le jeune homme gravait dans son regard vert les choses qu'il pouvait voir. Il y avait de l'agitation ça partait à droite ou a gauche mais il ne se gênait pas pour regarder, reluquer même, il n'y avait pas de honte à le faire surtout en ce lieu. Il contemplait béatement les galantes s'imaginant un peu trop de choses puis chercha si Elle était revenue mais non elle n'était pas encore présente pour mettre un clap de fin. Il finit par réussir à détacher son regard des galantes pour chercher si sa tante était encore présente, il ne l'avait pas revue depuis qu'il était arrivé. Elle avait elle aussi disparue, de même qu'Ambre. Décidément ce lieu ressemblait à un labyrinthe ou a chaque recoins pouvaient vous aspirer dans les méandres les plus obscurs. En tout cas il en avait déduit cela. Sinon ou aurait pu passer sa tante ou Ambre dans un lieu comme ceci? Bien entendu la réponse réelle ne vint pas à l'esprit du jeune homme.

Il sursauta presque lorsqu'il sentit le verre froid se glisser entre ses dextres. Sagamore aurait surement préféré la chaleur d'une demoiselle mais non. A la place il porta son regard sur la demoiselle qui venait de lui apporter ce fameux verre. La voix feutré de cette belle femme le fit sourire.


Je suis un impatient Damoiselle...?

Etait-elle une cliente ou une galante qui n'était pas mise à l’enchère, Sagamore se posa la question alors qu'il prit le temps de lui sourire en glissant son regard sur son visage. Ces lippes se faisaient complices et il apprécia cette petite chose qui le fit oublier quelques secondes les enchères. Il la regarda prendre un petit papier et tenta de faire le curieux afin de lire l’enchère qu'elle était en train de faire. Sagamore la laissa terminer celui-ci avant de lui murmurer d'une manière complice...

Inutile damoiselle de faire une enchère je ne suis pas à vendre.

Il se laissait aller à cette complicité qu'elle semblait vouloir. Sagamore ne la connaissait pas, ne l'avait jamais vu mais il était ici pour s'amuser et ne pas jouer d'une quelconque étiquette, hormis pour valider son enchère. Laissant de coté sa timidité pour se laisser à l'ambiance du lieu, il fit un clin d'oeil comme il aurait pu faire à une amie proche.
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Benjen

      [Entre l'Enfumée & le petit salon – Benjen & Clémence]

      Moindre geste est guetté, dans une esquisse d'indifférence tranquille. Et pourtant le derme se met à bouillir si tôt que cette menotte aux doigts fins s'en vient dessiner la ligne de ma mâchoire, pour finalement s'approprier ma nuque. L'ambre se redresse alors qu'elle se penche, le palpitant pompant de quelques battements supplémentaire qui semblent venir à manquer quand la douceur de ses lèvres couplées à une langue taquine viennent m'électriser.
      Me voila définitivement perdu lorsqu'elle impose sa gouteuse à la mienne, et qu'une valse sensuelle et gourmande est échangée. Dorées s'en voilent pour en apprécier toute la quintessence, les souffles s'enlaçant à l'abris des visages aussi proche que possible.

      La bulle n'éclate pas, elle se fait cocon alors que regard et propos sont échangés. Je goûte à nouveau mes lèvres avant d'esquisser un léger sourire :



        Un remontant … Vous ne vous seriez pas plutôt laissée convaincre à entamer une danse sans en connaître la durée ?


      Jouer, nous sommes là pour ça après tout, et il semble que la partenaire soit à la hauteur de mes attentes. Paume s'en vient à son tour effleurer une épaule dénudée, laissant à penser qu'elle se dirige vers la nuque gracile, mais les doigts viennent se glisser à la base d'une coiffure savamment travaillée pour s'y crisper suffisamment, la contraignant à tourner légèrement le tête. Le nez effleure à peine la mâchoire, inspirant toutes les grisantes fragrances qui passent à sa portée, jusqu'à venir se nicher un instant au cou dont le derme est subtilement mordillée, pour être nargué de la pointe d'une langue qui remonte lente jusqu'à un lobe légèrement mordillée à son tour. Profond soupir est poussé à dessin, avant qu'un murmure ne résonne à l'esgourde féminine :


        Le remontant avait un goût de trop peu …

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    Alaynna
    [ Des cuisines au Petit Salon en passant par le Grand salon]

    C'est quand même dingue que je doives attendre, et encore attendre, pour un simple plateau de fromage. La Jeanne-tte, n'a pas l'air de se fouler pour lui trouver ce que je lui ai demandé, et elle semble même avoir disparu des cuisines.

    Agacée - ouai, parce qu'une femme enceinte contrariée, ça s'agace vite -, j'en cogne du poing sur la table avant de refourguer les pommes que j'avais prélevé à l'un des cuisiniers.


    " - Vous voulez bien me faire un bol de compote avec, et me le faire porter dans mon bureau ... Grazie mille."

    Si je lui mets la main dessus à la Jeanne-tte, pour sûr que je vais lui apprendre ce que c'est qu'une femme enceinte en mode contrariée.

    Et je m'en remonte les escaliers, me faufilant entre les rideaux rouges, pas forcément à la recherche d'une robe bleue et de chausses vertes, mais si je l'aperçois, pour sûr que je lui tomberai dessus.
    Mais alors que je m'avance plus avant dans le grand salon, mes yeux accrochent la silhouette du Griffé, au comptoir. Et mes glaciers virent aussi froids que l'acier, en mode banquise même, quand je saisis avec qui il se trouve. Je comprends soudainement mieux la portée des mots d'Etienne, lorsque nous avions eu cette conversation à Bordeaux, après qu'il m'eut fait lire l'un de ses courriers et obligé à être présente lors de cette soirée.
    Pas d'esclandre Alaynna. Tu lui as promis. Tu es enceinte, tu as tout les droits d'être contrariée, mais ... faut que je trouve une robe bleue et des chausses vertes, au moins, je pourrais passer ma contrariété sur elle.
    Putain de saletés de souvenir, que la vision au comptoir vient de faire remonter en moi !

    Détournant la tête du côté opposé, j'aperçois la jeune Nebulae en compagnie de Nejma. J'hésite un instant à les rejoindre, puis finalement, je me fraies un chemin au travers des invités, me dirigeant vers le Petit salon.

    Au passage, je découvre mon futur acquéreur d'équidé, avec lequel je causais un peu plus tôt , en bonne compagnie, et semble t'il, fort occupé, en pleine dégustation avec l'une des galantes. Finalement, je vais peut-être bien le gagner mon pari !
    Je les observe un moment du coin de l'oeil, leur passant à côté, avant de m'engouffrer par l'une des portes dérobées, en direction du petit salon, où je retrouve la jeune Exotique dont l'hymen doit être sacrifié ce soir.

    Elle est debout, non loin de l'estrade qui lui est dévolue, et je la rejoins, lui glissant un petit pot d'onguent.

    " - Gardez ça dans un coin Dihya. Vous n'en aurez peut-être pas besoin, mais si jamais cela devait être ... trop ... douloureux ... usez en, cela vous soulagera."

    De nous deux, je suis sûrement celle qui doit avoir la mine la plus défaite, après la vision que je viens d'avoir.
    Le goût du fromage m'a passé, l'envie de compote aussi. Me reste seulement un goût amer en bouche, réminiscences d'un passé qui vient de me sauter à la gueule.

    Un petit signe d'encouragement, à l'attention de la jeune Exotique, et je m'éclipse par l'une des portes dérobées, en direction des escaliers qui me mèneront à mon bureau. Je passe même près de Dacien, sans lever les yeux sur lui, préoccupée que je suis.

    La seule chose qui m'égayait un peu l'esprit, c'est que ce soir, j'avais déjà conclu la vente de l'un de mes Camargues. Mon potentiel client n'aurait pas d'autre choix que de me l'acheter désormais !
    Quant au Griffé... Etienne n'allait pas s'en sortir à si bon compte... Moi aussi j'allais m'occuper de son cas .

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    Clemence.
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    Sens
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    ❧ Entre l'Enfumée et le petit salon - Avec Benjen ☙






    Son excitation est ressentie, autant que la sienne. Leur souffle se mêle autant que cette danse sensuelle qui marque le début d’un rapprochement physique. Le début d’une danse à venir ou bien d’une frustration qui ne serait jamais assouvie ? Les doigts se resserrent doucement, marquant la faible intensité qui émane de leur baiser. Ses azurs se perdent ensuite sur le sourire qui s’étire, le sien répondant du même. L’esprit est désormais subtiliser par cet éveil des sens qui vient tout juste de se matérialiser au creux de son ventre.

    Le sourire s’étire d'avantage alors que les pupilles ne se font plus éclatantes encore.


    Je dois admettre que vous m’avez facilement convaincu… J’avais envie de connaître le genre de cavalier que vous étiez pour m’imaginer la suite…

    Le regard est joueur avant que la dextre ne quitte la nuque pour venir glisser le long de son cou, rompant ensuite le contact. Le tour de jeu désormais dépassé, curieuse, la Féline se laisse guider par l’Ambré, profitant de son jeu habile pour le connaître d’avantage. Docile et soumise, le tête suit le mouvement imposé avant que les yeux ne se ferment pour que l’esprit s’imprègne de l’ivresse du moment. Souffle court légèrement marqué par un soupire de plaisir qui s’échappe des lèvres rougeoyantes avant que cette contraction en son bas ventre ne vienne agrémenter l’envie.

    Le corps reste immobile. Jeu subtile de son complice qui a, cette fois, la main mise sur la situation avant que l’esprit taquin ne réponde :


    N’est-ce pas vous qui aviez évoqué plus tôt l’idée d’un souvenir impérissable qui vous torture le corps et l’esprit jusqu’à ce que… Auriez-vous donc subitement changé d’avis ?
    Benjen

        [Entre l'Enfumée & le petit salon – Benjen & Clémence]

        Et si tout ça n'allait finalement servir à rien ? Si je me voyais privé d'un dénouement qui me paraît devenir de plus en plus indispensable à mesure que nous nous enlisons dans ce jeu ? J'en ressentirai une frustration des plus désagréable à vivre, mais le jeu ne vaut-il pas la chandelle ? L’inconnue le rend bien plus palpitant et grisant que si tout était tracé d'avance finalement.

        La Féline confirme son envie de découverte, subissant mes courtes attentions autoritaires, avant de se faire à nouveau taquine. Poigne toujours nichée à la chevelure brune, je recule mon visage de quelques centimètres, l'ambre animée de malice, et j'impose une nouvelle rotation pour venir planter mes dents dans son cou de manière un peu plus brusque, laissant la pointe de ma langue se faire plus lourde contre le derme, mêlant douceur et douleur, jusqu'à remonter de nouveau à l'oreille féminine en prenant une inspiration :



          Allez savoir … Peut-être que je ne fais que danser ?


        Nous voilà une fois de plus interrompu, une petite main s'en vient me tendre un papier que je saisi en mordillant le lobe de l'oreille féminine, taquin.


          Excusez-moi un petit moment.


        Verre est porté aux lèvres, puis déposé pour se mettre à la lecture de la réponse. La contrariété apparaît bien rapidement sur mes traits, déos que ce jeu est agaçant et frustrant ! Posant papier sur le petit écritoire tendu, je rédige rapidement une nouvelle réponse d'une plume sèche, les mots s'incrustent au vélin, brut, pour s'en repartir avec la petite main vers l'envoyeuse. Cette fois, je ne reporte pas l'attention immédiatement sur la brune, et je me saisi de ma coupe pour en vider le contenu, et tenté d'apaiser la colère latente qui semble vouloir s'imposer à mon esprit.

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      L.aphrodite

      Récapitulatif Enchères Courtisanes 08/11 A 16H02

      Suite à requête concernant enchères, pour que le coté silencieux soit respecté, le nom du meilleur enchérisseur ne sera pas divulgué.
      Mais les intéressés informés par courrier privé d'Elle du statut de leurs enchères.
      Cela dit le nombre d'enchères et d'énchérisseurs sera lui connu.





      Tara >>> Enchères : 5

      Clémence >>> Enchères :6

      Nejma >>> Enchères :0

      Lylie >>> Enchères :1

      Lirian >>> Enchères :2

      Osmann >>> Enchères :2

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      Enchères imprévues




      Elle >>> Enchères :6

      *********************************************************************************

      Enchères VIP




      DIHYA >>> Enchères :3



      Nebulae
      Par instinct, par reflexe, peut être par peur Nébulae ne sait pas mais quand la main bénie par le soleil c’est posé sur mon bras, Nébulae n’a pas pu s’empêcher de se raidir et de se figer le temps d’un instant. Légèreté retrouvée, toute sourire, les yeux dépareillés brulant de curiosité, je me tourne d’un bond pour faire face à la jolie dame qui retient.

      « Whaaa »

      De ses yeux sombres, à ses bijoux, détaillant les voilages de sa robes légère au rouge envoutant comme les bons vins Nébulae la détaille de bas en haut de ses yeux dépareillés.


      « Je suis Nébulae dit, tu es vraiment toute jolie dit, je t’ai vu près de l’estrade tout à l’heure ! »

      Ma tête fait non non

      « Non, non, Nébulae est pas là pour acheter, j’étais ici pour trouver quelque chose mais Nébulae veut bien t’offrir un verre ! »

      Mes yeux dépareillés détaillent son visage, elle aussi vient du sud peut être d’aussi loin que Tyrrael, Nébulae est presque jalouse de pas avoir une aussi jolie peau qu’elle.

      « Et toi dit, comment tu t’appelles ? »

      Légère comme une aigrette de pissenlit, troublée par l’alcool, la chaleur et l’effervescence des lieux, je me laisse porter jusqu’au bar en compagnie de la fille du pays du soleil.
      Clemence.
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      Instinct
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      ❧ Entre l'Enfumée et le petit salon - Avec Benjen ☙







      La taquinerie a encore eu raison de la Féline qui, de nouveau, se retrouve sous l’emprise autoritaire et habile de son partenaire de l’instant. Frémissant, le corps se mouve doucement entre les mains masculines, sa chair s’enflammant rapidement avant que de la senestre, celle-ci attire son corps d’avantage contre le sien, par le col de sa chemise. Pouvait-il entendre ce souffle plus incertain, plus contrarié d’une frustration qui ne cessait de s’attiser en elle ? Lèvre inférieure est pincée pour ne pas succomber d’un nouveau souffle pouvant alors trahir l’avance de son partenaire quant à ce jeu de séduction mutuelle.

      A la remarque, lèvres s’étirent en un sourire amusé avant que les doigts n’agrippent d’avantage le col maintenu pour accentuer la réponse :


      Méfiez-vous ne pas trop danser avec les flammes de l’enfer… je pourrais aisément attiser cette danse bien plus encore…

      Désireuse d’une précision quant aux conséquences qui pourraient s’en suivre, l’index vient glisser sur le torse masculin, avant de poursuivre son ascension, sensuel et délicat, jusqu’à l’orée du ventre s’arrêtant à la ceinture, marquant habilement son territoire d’une pression plus marquée. Par chance, la petite main revient, l’index s’éloignant de son objectif avant qu’un nouveau frisson ne vienne s’emparer d’elle. Sa vengeance n’en sera que plus accentuée.

      Rapidement, les azurs reprennent la direction de l’Ambrée en quête d’une réaction. Attentive et silencieuse, inutile d’ajouter une énième remarque à cette nouvelle mauvaise nouvelle. A l’écriture, le regard se détourne, observant les allées et venues au sein du Salon avant de revenir se reporter sur son partenaire. Une moue fine et discrète nait alors sur le visage de la Féline. Doit-elle intervenir ? Doit-elle garder le silence ? De cette âme inconnue, elle ne connaît strictement rien.

      D’instinct, la dextre tente de nouveau une approche avant que les doigts fins ne viennent courir dans les cheveux châtains d’une emprise marquée sans se montrer imposante.
      Benjen

          [Entre l'Enfumée & le petit salon – Benjen & Clémence]

          Je n'ai pas oublié l'autoritaire petite menotte, le rapprochement des corps, ni ce doigt en quête de d'orées interdites pour l'heure. Mais l'agacement est un sentiment fort chez moi, qui voile tout cela un instant, me permettant de faire abstraction de la frustration qui est mienne, et peut-être sienne … Jusqu'à ce que ses doigts fins et audacieux s'en reviennent écarter le voile ma contrariété.

          L'ambre se dresse, faible lueur d'amusement passant lorsque je pose mon verre, et que la main nouvellement libre s'en vient crocheter une hanche féminine, tirant pour la faire tomber sur une cuisse que je viens d'écarter de sa jumelle. Les lippes s'habillent d'un fin sourire quand je laisse filer le bout de mes doigts sur le fil d'une jambe, titillant les frontières de l'aine à plusieurs reprise à travers le tissu.



            Nous en étions aux enfer, non ? Vous désiriez me voir brûler si je ne m'abuse ?


          Murmure est lâché, tandis que les dorées s'égarent à contempler le visage félin qui ne manque pas de charme. Les doigts s'en jouent une fois de plus avec la frontière, passant le temps d'un instant fugace en territoire interdit pour gagner le ventre, et remonter souligner le galbe de ses orbes …


            N'est-ce pas le paradis que vous devriez me promettre ?

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        Clemence.
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        Provocation
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        ❧ Entre l'Enfumée et le petit salon - Avec Benjen ☙





        Délicatement, docilement, le corps prend position sur la cuisse offerte, avant que le bras ne vienne entourer cette nuque qu’elle connait d’avantage désormais pour trouver un semblant d’équilibre. La senestre, quant à elle, se sera posée sur le pectoral de façon subtile, dont la pression sera suffisamment forte pour trahir ses émotions à venir. Regard détaille chaque trait du visage qui lui fait face, son sourire marquant ses lèvres quand celui-ci dessine ses homologues. Frustration est de retour lorsque l’envie de l’embrasser se fait bien présente mais que le jeu se veut plus subtile encore. La sensation du souffle chaud et sucré ne manque pas d’accentuer l’envie féline. Combien de temps tiendrait-elle ainsi ? Aussi longtemps qu’il faudra pour que ce soit à lui de succomber le premier aussi difficilement que cela devra être nécessaire.

        Le buste se redresse d’avantage à l’effleurement interdit avant que l’éclat de ses yeux ne s’intensifie brusquement. Les doigts se crispent à leur tour, ongles venant griffer avec douceur le tissu recouvrant ce corps qu’elle découvrait patiemment. A ses caresses plus aventureuses, les lèvres s’approchent avant que ses dents ne viennent capturer la lèvre inférieure de son partenaire, un sourire en coin offert. Le visage dévie, jusqu’à trouver l’oreille complice.


        Il faut savoir passer par les enfers pour en apprécier d’avantage le paradis qui nous est offert…

        A ses mots, la main s’était alors attachée à défaire avec dextérité les boutons entravant le torse masculin. La silhouette féminine se rapprochant pour cacher ses intentions à la vue d’un éventuel public. La pulpe de ses doigts retrouvant le chemin des traits de ce corps musclé jusqu’à poursuivre leur ascension, non sans timidité, main emprisonnant la virilité masculine avant d’offrir quelques caresses par dessus les braies. Azurs plantés dans les ambrés s’illuminent d’une envie de plus en plus oppressante.
        Osmann.
        [Estrade, avec Lylie]


        Elle avait l’assurance de celles qui savent ce qu’elles font et j’avoue avoir été surpris, que sans trop de mots, elle se jette à corps perdu dans cette partie. Jouer quand on connait son adversaire peut être plaisant, mais dangereux, quand ce n’est pas le cas. Je ne connais rien de son histoire, c’est à peine si je l’avais croisé, sans trop prêter attention à Elle.
        N’allez pas croire que les femmes ne m’intéressent pas, seulement dans cette réalité ci, depuis mon arrivée à l’Aphrodite, je cultive la haine plus que l’amour. Nous savons pourquoi nous sommes là, et pourquoi nous faisons que nous faisons. A dire vrai je ne me suis jamais posé la question de savoir si certains le faisaient par pure « envie », ça me paraissait même inconcevable. Qui prendrait plaisir à vendre son corps contre quelques piécettes dont il ne verrait jamais la couleur ?

        Lylie, pourtant, semble se complaire de la situation. Mi louve mi chatte. La douceur de la dernière, l’assurance de la première. La ruse et le jeu de la Renarde, surnom mis à jour. Elle me sublime, et j’en suis bien conscient. Sa prestance n’a d’égale que sa beauté, et j’en oublie son jeune âge. Comme d’autres, avant moi. Comme d’autres, après moi.
        Les doigts mêlés aux siens je découvre avec le monde sa peau d’albâtre et en devine la douceur, jusqu’à perdre les ébènes à l’orée d’un sein que je ne saurais voir. Les lèvres s’entrouvrent et dessinent un sourire que les crocs viennent barrer, lippe inférieure mordue. Carnassier affamé d’un sentiment jusqu’alors annihilé.
        J’avais sous estimé la fleur, et voilà qu’elle irradie de malice. La partie est lancée, et je joue encore.

        Quand la main ferme claque sa cuisse jusqu’à en relever le tissu, sans trop en dévoiler. Centimètre par centimètre relever le voile et laisser la finesse de ses jambes offertes au public, une offrande, un préambule, un préquel, peut être, pour certains présents ici. Le tissu se froisse ensuite, avant que la main ne l’abandonne, qu’ils payent, pour en voir plus. La paume de la main s’aventure jusqu’à son bas ventre avant que les doigts se replient avec vigueur contre son bas ventre.
        La langue s’amuse du spectacle que je devine et les pensées un instant s’égarent sur ce que Renarde subirait, s’il n’y avait public. Ma main probablement s’égarerait le long de cette cicatrice que mon pouce discerne.
        Où sont les limites, dans ces lieux ? Jusqu’où peut-on aller, pour vendre son corps ?
        Dans cet endroit où le stupre se partage le pouvoir avec le client, que s’attendent-ils à voir, quand deux courtisans se vendent ?

        Et au milieu de ce jeu où Nous tenons les règles, l’amertume fait son retour. Violent. Impétueux. Poussé par le regard dédaigneux que l’homme (Dacien) pose sur la cicatrice de ma comparse. Poussé par la cicatrice, elle-même, en me demandant quel homme, aussi animal soit-il, pouvait bien faire ce genre de chose à une femme. Et la colère s’en mêle jusqu’à ce que la raison s’efface.
        D’une main serrant plus fort sa gorge quand mes yeux encore s’assombrissent. D’une autre main, crispée sur sa hanche. Quand les lèvres s’oublient près d’une tempe et que les naseaux s’imprègnent de l’odeur de ses fils roux. Doucement l’empire perd le contrôle, trouvant dans la parfum fruité de sa comparse un certain réconfort qu’il ne saurait expliquer et les doigts déjà se desserrent pour se muer en caresse couvrant son épaule et glissant jusqu’à sa main qu’il guide sur sa propre épaule.

        Quitter l’estrade, baisser le rideau sur cette scène qui les affiche. Pour respirer enfin, expirer cette colère qu’il sent gronder en lui. Souffler pour reprendre consistance. De nouveau les lèvres s’approchent jusqu’à effleurer celles de la Rouquine sans réellement les toucher. Simuler, en imaginant pourtant le goût qu’elles pourraient avoir.

        Et l’Ottoman d’abandonner là Lylie, ou Blanche, ou bien le savant mélange des deux pour retrouver terre et saisir un verre salvateur.
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