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[RP] Licence poétique : Adjugé Vendu (soirée 01/09/1467)

.elle


~~L'initiée~~ Elle/Sagamore
    Nul refus à l'héritier dont l'agacement lisible dans son dernier parchemin se devait d'être modéré, sous peine de le voir s'offrir l'établissement et son contenu de gré ou de force quand entrevue privée fût demandée, contenter et que tous au cœur de ce temple ressorte satisfait de l'Aphrodite, tempérer aussi, il était de ses fonctions d'y parvenir et se fût un léger coup d'œil vers son acolyte qui la fit lourdement inspirer de ne voir les verts jumeaux portés sur.... Ailleurs.

    Il est de ces entrevues qui se veulent surprenantes du but initial avoué quand lors de son déroulement le bateau chavire ou tangue, tirant une voile de secours qu'un chant de sirène rendra inutile, attirant irrémédiablement le marin vers le récif pour le voir sombrer au cœur des abysses, si délicieuses puissent-elles sembler.
    Hameçonner, avec subtilité, pour apaiser, pour soulager les tensions, d'un effleurement, d’une chimère à miroiter, d'un parler manié avec doigté, légèreté et d’une fragrance dévouée à envouter.
    Et de promesses données rendre aux turpitudes de la soirée le jeune héritier quand ses obligations ne cessent de la pousser à écourter, Rose en perdition au creux du tourbillon malgré l'aisance qu'elle offre en représentation.

    Tel qu'annoncé, Elle observe le fils Vandimion retourner à la réalité des enchères, pli de robe lissée et mouchoir ramassé pour le glisser à la corbeille des lavandières, avant de stopper son pas devant un miroir de fantaisie, se regardant avant d'enrouler une boucle savante à son doigt pour lui redonner du volume, long soupir s'échappant de sa bouche en fermant les émeraudes sur ce reflet renvoyé.
      Ressaisis-toi... Ce n'est pas le moment.

    Iris herbacés ouvertes, le sourire semblant si franc et naturel, et pourtant si travaillé et de façade, reprend sa place, avant que la porte dérobée de la pièce donnant sur le couloir des voyeurs ne soit poussée.

~~Couloir des voyeurs vers Petit Salon~~ Elle/ Leyla
    Le pas glisse et l'attention se voit détournée par le bruit d'une porte dérobée, apercevant de loin l'herboriste, regard félin plissé en la détaillant filer vers le sous-sol, la dernière en date ici ne lui avait que peu plus, la rose devrait prendre le temps, un jour, elle n'aurait nul mal à trouver une raison, et puis en faudrait-il vraiment une. La courtoisie existait aussi, mais pour l'heure...
    Porte dérobée du petit salon fût ouverte, dévoilant une jeune perle noire potentiellement anxieuse, on l'aurait été à moins, Elle le savait, et même si le joyau n'avait nul besoin de toutes ces pierreries selon son goût, la main de la gérante vint épouser la joue de l'ébène, doucement, que la virginité soit vendue ne la dérangeait aucunement, le fait que cela s'accompagne d'une notion d'esclave en revanche...
      Tout ira bien Dyhia, vous êtes magnifique, tout homme doué de bon sens souhaiterait vous faire sienne, même sans s'offrir votre pureté.
      Je ne doute pas qu'Etienne vous ai judicieusement conseillé, soyez le plus détendue possible, vous souffrirez moins.
      Taisez-vous, mordez-vous la langue au besoin, si vous sentez que c'est nécessaire, si le dégoût vous prend mais criez quand il vous prendra, c'est ce qu'il aura acheté, le cri d'une virginité.
      Si besoin après tout ça, ma porte sera ouverte.

    Pas plus de conseil et un sourire, franc cette fois, avant de la salue pour retrouver les hostilités de la soirée.

~~Grand Salon~~ Elle/Dacien
    Happée par les petites mains et les mises déposées à peine la porte du petit salon franchi, la florale dû prendre le temps de répondre à chacun des parchemins pour la poursuite sans couac des enchères, quand un autre lui est glissé en main par une tigresse, le contenu lui tirant un léger sourire alors que ses verts suivaient l'ondulation féline qui s'éloignait déjà, une énigme à découvrir aussi que cette reine du désert.
    Le nez dans les parchemins, écoutant les minauderies de Clémence, un léger sourire en coin avant le haussement d'un sourcil à l'un des propos, Elle dévie un instant le regard vers la petite brune, fugace instant d'une bourde qui se traduit par l'arrivée d'un parchemin auquel la florale répond avec subtile manipulation et provocation des mots couchés au vélin pour rectifier le tir et éviter une lourde perte à l'établissement.

    Observant d'un œil distrait Osmann et Lylie, une sensation étrange, un lien, lui fait redresser la tête et émeraude de croiser le jade posé sur elle, suivant l'indication du menton pour poser la prunelle chlorophylle sur l'infamie ornant le ventre de la galante rousse aux yeux de tous.
    Dernière signature posée au parchemin, le port de tête se raidit, nuque rigide d'un mécontentement sourd en dirigeant son pas vers Dacien, gardant le sourire aimable en saluant les convives, quand l'intention du regard est tout autre, venant s'arrêter au côté du gérant, posant main contre son bras en entamant discussion chuchotée, quand regard balaie l'assemblée
      Vu ta réaction tu n'es pas plus au courant que moi de cette cicatrice... On ne peut rien faire maintenant...
      Il va falloir lui parler, quand elle descend… Tu lui diras qu'elle passe au bureau demain après-midi.
      Il va falloir voir Clémence aussi, moins urgent cela dit.

    Un soupir d'exaspération s'échappant, de fatigue accumulée aussi surement, n’ayant que peu dormi ces derniers jours, deux verres sur un plateau sont saisis pour trinquer avec Lui, vert capturant le sien.
      Cette tenue te va à merveille, beau comme un diable prêt à pervertir les saintes comme toujours.

    Coupe portée aux pétales labiaux, le carmin épicé s'écoule sur le velours distillant ses saveurs, quand sourire teinté de tendresse et pointe d'espièglerie au cœur des iris animent le regard relevé vers lui, se dérobant finalement à l’ombre massive d’Osmann descendant et se déplaçant dans le salon, songeant qu’il lui faudrait en faire autant.
      Je te laisse faire selon ton inspiration avec Blanche, je vais… dans la fosse aux lions

    Tempe droite baisée, l’émeraude quitte le jade, envoyant un regard vers Etienne et son invité, suivant la petite main missionnée pour qu’elle aille prévenir le propriétaire que tout était près pour sa protégée, la jolie perle noire à la pureté convoitée.

~~Grand Salon~~ Elle et ...
    Et les pas de la rose glissent doucement, vers celui qu’elle a promis de venir saluer dignement dès que ses obligations le lui permettraient, toussotant une fois à sa hauteur, pour annoncer la venue demandée et définie comme nécessité dans la dernière enchère, une inclinaison de tête révérencieuse lui étant adressé.
      Baron de Salviac…
      Plaisir est mien d’avoir l’opportunité de répondre à votre requête et de pouvoir vous saluer.

    Lenteur d’un regard chlorophyllien qui observe et détaille, inspiration légère se camouflant derrière l’étirement d’un sourire adressé à son interlocuteur.


_________________

Merci JDMonty
.tara.
[Grand Salon – pied de l’estrade]

Après leur démonstration, la clostrière est descendue de l’estrade, un sourire en coin à peine esquissé, le goût des lèvres de la féline encore imprimée, en récupère les derniers vestiges d’un mouvement de langue imperceptible. Imagine plus qu’elle ne s‘attarde sur les formes voluptueuses de la féline avant de relever le menton et laisser ses pierres retourner vers l’estrade.
Il lui a toujours été plaisant, lors des soirées spéciales, d’observer ses pendants. Leur façon de se mouvoir, leur gestuelle, montrer ce qu’ils sont ou ce qu’ils pourraient être, ces différences qui les rendent uniques. Dans une autre vie, elle aurait étudié de plus près ceux qu’elle aurait considérés comme des adversaires, aurait fait en sorte de rester parmi les favoris. Aujourd’hui, elle profite de la vue. La garçonne allait s’éloigner, tourner la tête vers le grand salon, elle aurait raté le spectacle offert par Lylie et Osmann. Ce tableau aussi improbable qu’érotique attise sa curiosité, pierres suivent le parcours des mains masculines, la peau laiteuse se découvre avec en ornement une cicatrice. Souvent, temple est décoré, jamais écorché, pourtant elle ne la choque pas, la trouve en cet instant sensuel. Une histoire de corps à découvrir du bout des lèvres.
Derrière ses pierres froides, la femme se repaît.

L’arrivée de Dacien la fait s’éloigner. La galante n’a rien contre le gérant, au contraire, c’est lui qui l’a embauché, mais elle ne veut pas assister à ce qui va suivre. Le regard que l’homme pose sur la rousse ne l’invite pas à la conversation, même la plus anodine. Elle se détourne, cherche du regard la Rose. Si lui n’a rien raté alors Elle…
Par manque de curiosité, la clostrière s’enfonce dans le grand salon.



[Grand Salon]


Elle se mélange aux convives, les épaules droites, la démarche lente, les hanches se balançant au rythme d’un métronome interne. La garçonne sourit discrètement aux personnes qu’elle croise, sans chercher à effacer sa prestation sur scène, ni sur jouer, elle préfère laisser leur imagination faire son œuvre. Et si en la voyant de près, elle a réussi à les conquérir, alors son objectif aura été atteint.
Ses pierres balaient la salle, l’Italien a quitté le pilier, la féline n’est pas dans son champ de vision, le patron avec une belle brune au bar, une des perles d’orient pas loin avec une jeune fille qui n’a pas l’air dans son élément. Elle va éviter de reprendre une coupe, pas que l’alcool lui fasse grand effet, mais si elle est surprise à souvent s’y rendre cela ferait mauvais effet. Le jardin ? Elle y serait assurément à son aise. Prendre l’air lui ferait du bien. Pas maintenant, la galante est en service.


Une pensée, aussi soudaine que malavisée, s’insinue en elle lorsque son regard coule vers le petit salon. Tara ne peut s’empêcher d’imaginer Dyhia dans ce lieu, espérant malgré elle que tout se passera bien pour la jeune fille. Il lui arrivait parfois de se préoccuper pour une autre personne qu’elle lorsqu’elle se savait seule, sans s’attacher, sans que l’autre ne s’en rende compte, elle était faite à partir des neiges éternelles et elle le resterait à l’Aphrodite.
Comme tout, elle le balaie d’un revers de paume invisible. Cela ne la regarde pas, elle n’est pas son chaperon, elles sont toutes ou presque passées par là, cela forge le caractère de la future galante.
De son côté, elle doit repérer des personnes qui seraient susceptibles de vouloir de sa compagnie.
Alaynna
[Sortie du Petit Salon ]

Porte dérobée s'en est refermée, chemin se fraye en direction des escaliers que je compte redescendre alors que glaciers se portent de nouveau en direction de Reyne du désert en compagnie de Nebulae.

Je me fige, comme frappée par une idée soudaine, et sourire carnassier s'en vient illuminer les carmines italiennes.
Petite main qui s'en retournait sûrement porter petits papiers à Elle, est alors interceptée, m'accaparant d'un petit vélin vierge, je me saisis d'une plume afin de griffonner quelques mots et le tout est déposé aux bons soins de la petite main.

L'occasion était trop belle, je ne pouvais pas la laisser filer. Et dire que je m'étais creusé les méninges afin de trouver un moyen de mettre mon plan à exécution, alors que j'avais la solution, là, sous les yeux.

Marches sont descendues, et bureau s'en est rejoint, au sein duquel je me love dans le creux de mon fauteuil.

_________________
Benjen

      [Entre l'Enfumée & le petit salon – Benjen & Clémence, puis Elle]

      Qui craquera le premier ? Est-ce si important même si c'est là tout l'intérêt de ce jeu subtil et grivois. Au final, tout le monde y trouvera son compte de frustration, et d'intense désir à combler de l'un et l'autre, ou d'un autre.

      Et d'ailleurs, l'ambre ne manque pas de relever tous ces petits détails qui indique que je touche juste dans mes petites attaques vicieuses. Un regard qui brille différemment, une poitrine qui se gorge d'envie, des ongles qui se font plus menaçant … Chatte sort ses griffes et s'essaye à reprendre la main d'une façon fort convaincante. Derme s'hérisse lorsqu'elle mordille ma lèvre, que je marque à mon tour lorsqu'elle susurre sa philosophie au creux de mon oreille. Les dorées s'abaissent, observant l'entreprise habile et prometteuse de ses doigts fins. Le regard s'en voile légèrement, et je déglutis en sentant ses doigts se refermer sur ma virilité, laquelle se montre réactive au traitement licencieux. L'attention s'en revient se fixer aux azurs pour partager le voile du désir dont l'étaux se fait de plus en plus oppressant … Jusqu'à ce qu'un petit papier me soit à nouveau présenté sur un plateau. Furtif regard d'agacement est porté vers la petite main, et pogne s'en vient presser sur la menotte aventureuse de la Féline en lui soufflant tout bas :



        Ne vous arrêtez pas en si bon chemin …


      Sourire malicieux accompagne la déclaration tandis que je me saisi du vélin et fait signe à la petite main d'aller prendre l'air. L'ambre en parcourt le contenu, s'illuminant d'un brin de satisfaction pour changer, même si la totalité du message n'est pas pour lui plaire. Le dit papier est glissé dans une poche de la chemise, et j'en reviens à la délicieuse créature qui me trône dessus. Paume s'en vient, plus assurée et conquérante, caresser une cuisse, le pouce effleurant dangereusement l'intérieur de celle-ci, tandis que je niche mon nez à son cou pour en inspirer les délicieuses odeurs.


        J'aime cette promenade en enfer … Elle est pleine de surprise, et il fait toujours chaud …


      Et voilà qu'on toussote. Dans un moment de distraction, je jette un œil par-dessus l'épaule de la brune pour cueillir la Rose d'un regard étonné, elle aura fait vite. Je ne sais comment définir mes émotions à l'heure actuelle, frustration -le maître mot-, satisfaction, un poil de contrariété, de la curiosité, un beau bordel ! J'offre tout de même un sourire en coin à l'agréable Gérante :


        Plaisir partagé, n'en doutez pas.


      D'un regard en coin, j'observe la Féline, et paume s'en remonte à la hanche tandis que je viens souffler tout bas à l'oreille de ma comparse :


        Iriez-vous me chercher un verre de prune ? Je crains que les enfers ne m'est asséché la gorge … *


      Léger sourire teinté de malice, et je lui laisse le temps de se redresser, saisissant l'occasion de relacer juste un peu ma chemise, mais pas trop. Finalement, je commence à me sentir comme un poisson dans l'eau en cette établissement, il faudra que je songe à remercier Ambre de m'avoir trainé jusqu'ici.

      Clémence éclipsée, le regard revient glisser sur la silhouette florale que je prends le temps d'apprécier, et qui, à n'en point douter, éveille certaine envie. -Je ne suis qu'un homme, merde hein!- Et je finis par me redresser, non sans accrocher son regard, tandis que je me penche en m'appropriant doucement sa main pour offrir au dos de celle-ci la marque éphémère d'un léger baiser. Me redressant, en relâchant lentement la menotte :



        C'est un enchantement que de cueillir quelques mots sortant de votre bouche, et de pouvoir matérialiser cette fantasmagorie que vous incarnée. Cette nécessitée comblée en fait renaître et naître d'autres que j'espère avoir la chance de satisfaire.


      * En accord avec JD Clémence

    _________________
    L.aphrodite

    Récapitulatif Enchères Courtisanes 10/11 A 17H18

    Suite à requête concernant enchères, pour que le coté silencieux soit respecté, le nom du meilleur enchérisseur ne sera pas divulgué.
    Mais les intéressés informés par courrier privé d'Elle du statut de leurs enchères.
    Cela dit le nombre d'enchères et d'énchérisseurs sera lui connu.


    Fin des enchères courtisanes
    le 15 novembre à 23h59


    Les enchères courtisanes se termineront le 15 novembre à 23h59, je prendrais les enchères via message privé jusqu'à cette date et cette heure.
    Le 16 à 00h00 il sera trop tard, les enchères seront refusées.
    Pas de date de fin connue concernant les enchères VIP pour l'instant.






    Tara >>> Enchères : 5

    Clémence >>> Enchères :6

    Nejma >>> Enchères :1

    Lylie >>> Enchères :1

    Lirian >>> Enchères :2

    Osmann >>> Enchères :2

    *********************************************************************************

    Enchères imprévues




    Elle >>> Enchères :6

    *********************************************************************************

    Enchères VIP




    DIHYA >>> Enchères :3



    Ambre_m


      [ L'Enfumée avec Diego puis ...]

      Attentive. Ce que je suis à cet instant à l'échos de la voix masculine, premier propos sur la raison des hommes, sourcils s'haussant alors que dans mon esprit avis était tout autre sur la gente masculine, oserais-je faire la piquante et lui rappeler que l'homme était plus dans l'action puis la réflexion, agir et ensuite méditer ? Non silence sera fait pour ne pas froisser le seul avec qui une bribe de conversation avait pu se tisser.

      Autre sujet abordé celui des enchères, je n'avais pas pour habitude de financer homme partageant ma couche, mon instinct et l'instant présent était le mieux pour ce type d'échange qui plus est je n'avais pas eu le regard attiré par l'un des courtisans, probablement encore les ombres d'une autre époque ou l'Aphrodite était différente. Mais trêve de songes pour un passé révolu ce soir je me devais de lâcher un peu du leste et me laisser porter, cessez de me noyer dans le reflet du passé déformant mon présent et plus que certainement mon discernement entre ce qui se passe aujourd'hui et ce qui s'est produit hier.

      - Je ne sais si cela me tente réellement, pour ce type d'instants plaisants je suis plus à l'instinct. Mais je vais vous écouter sur un point je vais me laisser porter par cette soirée et en profiter autant que possible en omettant tout ce qui est attrait au passé.

      Glisser à nouveau le clair de mon regard sur silhouette si difficilement discernable avant qu'il ne s'approche pour tendre bras permettant ainsi de se faire plus d'idée sur mon interlocuteur, glisser finesse des doigts dessus et me redresser lentement.

      - Soyez donc mon guide pour cette soirée, après tout je pense que nous avons l'un et l'autre tout autant l'envie de penser à autre choses ce soir et de se laisser porter.

    _________________
    Hope
    [Grand Salon - Avec Sagamore]



    Le vélin gravé du montant de son enchère et d'une certaine requête disparaît, mêlés aux autres sur le plateau de la charmante petite "main", qu'un murmure à la teneur malicieuse est soufflé à son oreille.
    Elle se retourne pour adressé un sourire amusé au jeunot à l’assurance et crânerie manifeste.

    Jades dépourvus d'animosité, qui se promènent sur le petit homme, elle le jauge sans retenue, les proportions harmonieuses des traits joliment dessinés rendant le visage encore juvénile, agréable à regarder.
    Beau garçon et toujours cette étrange impression de le connaitre.


      - Non, vous, vous seriez... à prendre.

    Comprendra ce qu'il voudra, l'allure affichée, le port vaniteux, l'éclat arrogant de son regard émeraude, et ses vêtements à l’étoffe richement raffiné, le jeune homme, provient d'une famille noble et aisée.
    Une proie de choix dans un établissement tel que celui-ci.

      - Du genre curieux ? Approchez...

    Chuchote à l'oreille tendue, lui décrit l'objet de son désir et lui désigne d'un vague geste du menton.*

      - Avouez que j'aime prendre des risques...

    Sourire espiègle vient étirer ses lèvres, alors que jadéites glissent vers cette source de tentation en pleine phase séductrice et aguicheuse, malice mêlée à une certaine perplexité, qui se transforme vite en petite moue boudeuse lorsque réponse lui est apportée.

    Ah...

    Manifestement, cette soirée se place sous le signe de l'imperfection et de l'agacement, elle pourtant habituée à obtenir tout ce qu'elle veut.
    La lecture lui arrache néanmoins une risette dubitative, la première partie du message d'Elle, cette si mystérieuse organisatrice, ayant fait mouche.

    Attention est subitement attirée vers l'estrade où se joue une scène des plus inattendues entre deux galants de l'Aphrodite.
    Décidément ce serait à ceux qui ferait le plus sensation, et lorsque se dévoile le jeu coquin entre eux, à mesure que se découvre le corps d'albâtre de la beauté rousse, une émotion horrifiée se lit sur le visage de ceux placés au premier rang du spectacle.

    Se décalant d'un pas, un frisson la parcourt quant à l'apparition d'une balafre rougeoyante et monstrueuse, meurtrissant la chair laiteuse du haut vers le bas du ventre, scindant la sublime silhouette en deux.
    Comment, qui, pourquoi ?
    Tant de questions se bousculent dans sa tête quant à l'existence d'une telle barbarie.
    Iris herbacés se portent vers la gérante, qui observe, lèvres pincées, en compagnie d'un homme à la posture crispée, dont le regard glacé fixe avec intensité la cicatrice, et témoigne d'une rage sourde, l'effet produit par la flamboyante n'ayant pas trouvé ferveur dans tout le public.
    Pour sûr, la courtisane, passera un mauvais quart d'heure.

    Sillon se creuse sur son front, signe d'une vive contrariété, souvenirs fugaces d'un passé pas si lointain se rappelant à elle, de ces "filles" retrouvées dans le caniveau mortes égorgées dans le meilleur des cas, ou agonisantes sous les tortures et sévices, malheureuses victimes de la perversité humaine.

    Un soupir profond s'échappe de ses lèvres entrouvertes par la stupéfaction et un certain mépris, qu'elle en oublie la présence du "Petit Prince".
    Ces enchères prennent une tournure déplaisante, et c'est là qu'elle s'interroge sur sa présence en ce lieu.
    A quoi s'attendait-elle en pénétrant sous la porte cochère, flanquée de cette lanterne rouge?

    Elle s'offre le plaisir de deux bonnes gorgées de cognac pour faire passer l'amertume, et reporte son intérêt sur le mignon en lui adressant un sourire plus posé.
    Murmure flottant jusqu'à lui, comme une confidence :


      - Je ne vais pas m'attarder.

    Contenu de la coupe est sifflée en un temps record, elle repose celle-ci sur un plateau passant par-là, alors que son regard se porte sur le trio Elle-Clémence-Benjen, attisant sa curiosité.
    Prenant congé de Sagamore, elle lui souffle :


      - Soyez prudent...

    Et de disparaître dans la foule, tel un feu follet.



    * Chuchotis traduit sous forme de mp à Jd Sagamore

    _________________

    Diego_corellio
    [ L'Enfumée avec Ambre puis Le Grand Salon toujours avec Ambre]


    Je lui offre un sourire, alors qu’elle glisse la main sous mon bras. C’est étrange de sentir le poids d’un contact nouveau contre son corps. Une chaleur qu’on ne connait pas, distillée par un corps étranger. Deux ans. Peut-être trois. Je ne sais plus j’ai perdu le compte. Le compte du temps que Maryah m’a fait sien. Et depuis ce temps je n’ai plus touché qu’elle. La sensation n’est pas désagréable, ce soir. Elle me fait aussi prendre conscience des enjeux auxquels je m’expose si je venais à remporter mes enchères. Les courtisanes ne sont pas ici pour jouer aux cartes. Et moi … ? Moi je ne sais plus. La véhémence qui m’animait tout à l’heure m’a déserté, tellement certain de pouvoir faire fi de mes sentiments pour elle pour me glisser dans la couche de la première qui passerait à porter de main. En serai-je seulement capable ? Tout est moins certain.

    - Et bien c’est surtout que si on reste ici, vous savez très bien ce qui se passera. La fumée va nous anesthésier progressivement. Au mieux on sombrera dans le sommeil. Au pire nos esprits se mettront à faire la java pendant que nos consciences auront pris des vacances.

    Doucement je l’entraine vers la sortie de l’Enfumée. Enfumées, nous le sommes suffisamment pour la soirée. Et je dois rester conscient. Nos pas nous conduisent sans empressement vers le grand salon que je commence à connaitre. Evitant soigneusement de placer Maryah dans mon champ de vision, je hèle un serveur afin de commander deux verres, réglant la somme due, tendant une coupe à la jeune femme accrochée à mon bras avant de poursuivre notre route et la conduire près de l’estrade et des portes conduisant au jardin. Savant mélange de foule et d’air pur.

    - Bene… Je crois que nous avons deux courtisans dans le champ de vision… Ne connaissant pas vos gouts en matière d’hommes hum…. Il me sera difficile de juger s’ils vous conviennent.


    Me penchant à plus près de son oreille, avec un sourire à peine voilé dans le timbre de ma voix, qui s’est instinctivement baissé sur le ton de la confidence :

    - Je ne suis pas non plus coutumier de cette pratique. C’est même une première. Ni en faveur pour celle-ci. Les femmes ne sont pas de vulgaires objets sur le cul desquels on peut mettre un prix. Les hommes non plus du reste. A combien estimeriez vous le derrière de celui-ci ?

    Désignant brièvement du menton Lirian vers l’estrade, avant de lui indiquer le couple de courtisans en plein spectacle.

    - Pensez-vous qu’ils jouent seulement la comédie ou plus que cela ? Je crois que c’est ce que je préfère quand je viens dans un bordel. Observer les jeux et les illusions. La manipulation dans chacun des gestes.


    Pour la première fois depuis que nous avons quitté l’intimité et l’ombre propice de l’Enfumée, mes yeux détaillent le visage de ma partenaire. Elle est blonde, traits doux et délicats. Elle ne me rappelle rien de connu et cette certitude qui vient s’ancrer en moi me rassure. J’aurai été déçu de la connaitre déjà.

    - Et vous êtes-vous coutumière de la manipulation masculine ?

    Sourire espiègle se glisse au coin des lèvres. Toutes les femmes sont, à des échelles différentes un peu des manipulatrices.
    _________________

    Ban : JD Calyce
    Etienne_de_ligny
    [Au comptoir avec Maryah]

    Attention se porte sur la dite, Bridée, puis s'en détourne quelques secondes. Derrière l'épaule de cette dernière, petit minois aux iris vairons semble prendre la direction de la porte. Etonnant, ne lui avait-il pas dit d'observer le spectacle ? Il ne comptait pas en rester là, et pourtant, Ingénue comptait déjà prendre congé. Trop tôt. Elle aurait temps à découvrir en tirant l'oreille aux rumeurs, plus encore en suivant ses pas pour découvrir l'horreur d'un personnage. Juste pour donner raison à Fanette, qu'il n'a rencontré qu'une ou deux fois. Mais heureusement, fuite de Nebulae est interdite, retenue par Nej-ma. Sourire s'étire devant l'habileté de la courtisane et son réflexe.

    Puis regard se porte à l'estrade pour observer le spectacle qui, le contraint à serrer les phalanges sur le verre. Même la joute verbale avec Maryah ne saurait apaiser son agacement en découvrant la balafre sur le corps gracile de la courtisane. Elle ose afficher une imperfection, rappeler à ces invités de luxe, les maux de l'extérieur ..Et ce, aux yeux de tous. Alors aussitôt, regard cherche et trouve celui de Dacien, puis de Elle. Ils se sont eux-même vu et entendu, visiblement et cela le soulage presque. Vu la mine de Dacien, nul doute que la Rousse allait payer son audace. Mais, la colère de Dacien ne sera comparé à la sienne. Hypocrite ? Etienne l'est sans nul doute. Car après tout, les maux de l'extérieur, il osait bien les nicher dans sa cave et dans ses produits de contrebandes.

    Maryah, je dois vous laisser. Juste quelques instants. Une obligation..m'appelle. Je vous laisse donc, le temps..De la réflexion.

    Il lui faut rattraper l'inconscience de la Rousse et pour cela, rien de mieux que d'annoncer les enchères VIP. Il était temps de rattraper un mal par un autre. Absinthe est bu d'une gorgée alors qu'il s'éloigne et salue Maryah d'un hochement de tête courtois. Salaud, mais bien élevé. Griffé s'éloigne donc pour mieux se mêler à la foule et s'emparer du bras de Dacien. Prise est ferme alors que les mots viennent se glisser dans le creux de son oreille. Cette fois, ce n'est pour y abandonner des râles, mais bien des instructions.

    Va me chercher la pucelle. Quant à Blanche, je veux que vous lui préleviez 20 pour cents supplémentaires sur ses passes, en plus de la sanction que toi et Elle, jugeriez adapté... Verdict tombe, strict et autoritaire.

    Bras est relâché alors qu'il se dirige d'un pas sûr vers le coin des VIP. Puis pause est marquée, imperceptible, lorsqu'il croise les courbes d'Alaynna. Il faudrait être sot pour ne pas remarquer son trouble, mais Griffé pour s'en détourner en cet instant. Chaque chose en son temps et pour l'heure, il se devait de rattraper les mines de dégoûts de certains.

    Regard croise celui d'Elle au passage, la remerciant, silencieux pour son travail et pour cette fatigue qu'il lit, aisément sur ses traits.

    Enfin, mêlé à la foule pour en entendre les murmures et les maux, attention se porte sur une mine, plus..Déroutée qu'une autre. Une brune, délicate d'aspect [Hope]. Désirable. Elle dégage par ces traits plissés, outrés, ce petit plus..Cette Naïveté qui l'attire sans détour. Sa friandise préférée, sans nul doute. D'ailleurs, il s'en approche, venant effleurer une hanche pour en saisir la chair et retenir la fuite. Il la surplombe et ose, naturellement glisser un souffle à l'oreille. Il hume le parfum délicat, quelques secondes pour avouer sa verve qui l'est moins.

    Ne fuyez pas, demoiselle. Vous donneriez raison à ceux qui mutilent les femmes pour les rendre répugnante, pour semer en nous, ce trouble et ce malaise qui nous incommode. Voyez au delà des apparences..Surtout qu'ici lieu, tout n'est que manipulation... Passez outre, votre conditionnement...Il y a tant à voir, au delà, des apparences..et du malaise que l'on veut provoquer..

    Puis, étreinte est relâchée alors qu'il appuie volontairement le geste, la prise. S'il méprisait les femmes, il ne pouvait néanmoins, nier que certaines..étaient désirables.


    [Près du carré VIP - ANNONCE]

    D'un geste, il s'empare d'un verre porté là, au hasard par un serviteur, et fait résonner sa chevalière sur ce dernier tout en veillant à ce que musique, s'apaise, le temps d'une annonce.

    Je me présente à vous, Etienne de Ligny. Directeur et Propriétaire de l’Établissement.
    J'espère que la soirée vous est agréable et que vous avez d'ores et déjà remarqué que ce lieu, de renom, renoue avec ses vices d'antan.

    Entre l'estrade, les enchères et la cicatrice de cette courtisane, j'ose à croire que la gêne et le malaise a su s'insinuer entre les tempes de certains d'entre vous. Mais ne vous offusquez pas...Tout plaisir, toute perfection a un revers. L'Aphrodite n'échappe pas à la règle. Les apparences sont trompeuses ici lieu, et ceux qui ont découvert ce lupanar à ses débuts, savent déjà...qu'il faut aller au delà de nos limites, des moeurs et d'une conduite que la morale nous dicte pour mieux brider nos sens ou nos jugements...

    Ainsi, j'invite ceux qui, habitués, ont reçu une invitation à part. Les enchères privées vont commencer et il est l'heure pour moi, de vous présenter, le joyau de la soirée : L'Offrande qui ne peut être cueillie qu'une fois.
    Voix se fait naturellement grave, puissante lorsqu'il réalise son annonce. Finalement, ce malaise et l'horreur qu'il a pu lire sur certains minois était l'occasion pour lui d'en tirer profit et de rebondir. Après tout, l'Aphrodite avait retrouvé ses vices, sa part d'ombre, ce qui la rendait unique déjà ses débuts...Et l'imperfection en faisait partie. Cela s'était rappelé à lui et plus encore, à ses hôtes. Après tout, venaient-ils trouver la perfection commune ou l'audace, indécente. Et puis, vu ce qu'il avait pu entendre, une fois mêlé à la foule, devait-il préciser qu'aucune de ses courtisanes n'était du bétail ..Mais bien des femmes précieuses qu'il fallait choyer au risque qu'il ne brise, lui-même, celui qui oserait les malmener ? Possessif ?..Si peu.

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    Le_corbeau
    [Grand Salon - Elle, Leyah, Jurgen, Corbeau]




      Au bras de sa cavalière masquée, Corbeau observa les lieux attentivement. Des couples se formant ou des discussions étaient déjà en cours. Il semblait que les enchères pour lesquelles il avait été invité avait déjà démarrées. Il se tourna vers sa rousse étirant un sourire sous sa barbe.

        Ce que je viens acheter ici ? Un peu de détente, d'alcool, de bonne compagnie et surtout, la possibilité de vous sortir de votre ravissante demeure. Pour tout dire, il y a une enchère également pour laquelle je suis invité mais je ne suis pas sûr d'y participer.


      Il lui avait semblé apercevoir un sourire sous le masque.
      Alors qu'il faisaient quelques pas en direction du cœur du Grand Salon il fût interpellé par Elle, toujours aussi flatteuse et bonne observatrice.


        Elle, c'est un plaisir de vous revoir également, toujours aussi flatteuse et ravissante. Il hoche la tête aux propos, un peu crispé que le masque est tenu si peu de temps mais faisant bonne figure au vu de la suite avec un léger sourire.

        En effet, elle est sublime Répondit le Capitaine à Elle tout en élargissant le sourire. J'ai de la chance qu'elle me tolère. Un clin d’œil à l'hôte avant de la saluer et de la laisser disparaître.


      Se tournant vers Jurgen, Corbeau lui fit signe de se rapprocher et de se prendre un verre au passage en désignant le bar alors que les deux verres étaient servis au couple. Il leva le verre pour trinquer avec son amante et en bu une gorgée, se dirigeant vers un coin plus au calme non loin d'une banquette ou la Reyne pourrait si elle le désirait, changer de masque. Il reprit où il s'était arrêté plus tôt dans ses explications.

        Voyez, je profite d'être à Paris pour travailler mes relations. J'ai quelques petits projets comme toujours. Même si le fait de devoir rester ... sage, ne m'empêche pas d'ourdir quelques trucs tout à fait légaux. Ou presque. Il n'avait pas pensé à une chose cependant, comment la nommer sans attirer l'attention. Il allait devoir lui trouver un ravissant petit surnom en toute hâte, il devait choisir le bon au risque de se prendre un coup de cuillère sur le nez mais la tentation du truc pourri était grande.

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    Clemence.
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    Frustration
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    ❧ Entre l'Enfumée et le petit salon - Avec Benjen et Elle ☙




    A la provocation, sourire carnassier s’affiche. Etait-il conscient de jouer avec la limite de la Féline ? Etait-il conscient de l’ouverture qu’il venait de lui offrir ? Corps s’enivre de ses attaques à la fois douces et douloureuses, avant de se couvrir de multiples frissons aux caresses habiles et souffles délicats. L’arête du nez vient suivre la joue, l’effleurant avant sensualité alors que les doigts ne se referment doucement, le libérant pour le presser de nouveau avec subtilité.

    Vous n’auriez jamais dû me dire cela…

    Contre sa mâchoire, lippes s’étirent en un sourire avant de venir prendre possession de son cou, sa langue se faisant joueuse et taquine, les baisers suivant son rythme. De la senestre, les doigts accentuent à leur tour la pression de la nuque pour rehausser le corps féminin, retrouver un semblant de stature, aspect d’une supériorité ponctuelle. Vibrations l’envahissent alors que le pouce s’aventure dangereusement à l’intérieur de cette cuisse dénudée qui laisse entrevoir des courbes scandaleusement provoquantes. Si la Féline sait jouer de ses atouts pour faire frémir sa proie, l’Ambrée sait également la faire ronronner.

    Mais quand il est le temps des découvertes, de l’amusement et des jeux, l’heure en vient parfois à la frustration. Apparition florale marque la fin de cette effervescence, de ce plaisir de cette soirée, de cette rencontre subtile. Regard azuré ne croise pas immédiatement l’Ambré pour ne pas dévoiler sa frustration de l’instant. Masque est remis rapidement avant que la silhouette ne se relève après une légèrement inclinaison de tête. Silencieuse, la Féline s’éloigne en direction du bar.




    ❧ Au bar ☙




    Quelques pas libérateurs au sein de la foule qui s’est amassée pour les enchères VIP à venir, corps se mouvant gracieusement. Regard pétillant et sourire sont offerts aux regards croisés brièvement avant de s’installer au comptoir. Commande est passée, rapidement. Soupire s’échappe avant que les doigts fins ne jouent avec la chope pour que le breuvage finisse dans le gosier d’un mouvement sec.
    Jenifaelr
      [Après être entrée]

      Tout c'était enchaîné à partir de là. Elle n'avait pas chercher l'accueil des gens, au lieu de cela, elle c'était éloignée, vers un autre lieu, qu'elle avait fréquenter à la dernière soirée : les bains. En vérité, à peine le pied poser, elle c'était rendu compte que la soirée n'avait pas l'attrait, qu'elle aurait du avoir et l'ennui c'était immédiatement inviter dans son coeur, pour se rendre compte de son inutilité à cet événement. Son cavalier semblait endormi et elle ne comptais ni écouter des poèmes, ni participer à des enchères.

      [Les bains]

      Ainsi, elle se glissa dans cette pièce, déjà fréquentée à la précédente soirée et décide qu'elle sera son lieu de plaisir, ce soir. Relevant le bas de sa robe, Corleone s'installe au le bord du bassin, observant les lieux dans la nuit, amusée.

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    Ambre_m
      [Grand Salon; Ambre & Diego]

      Finesse des doigts sur bras masculin si peu connu, étrangement et d'une manière peu habituelle je me laisse guider, après tout l'Aphrodite n'était-elle pas lieu de nouveautés et de se laisser porter ? Clair du regard embrassant l'ensemble, une foule compacte un brin étouffante mais guide de la soirée avait su nous orienter au plus proche d'un air frais rendant l'ambiance moins oppressante et ajoutait une note supplémentaire de plaisant en me tendant coupe que la finesse de mes doigts vinrent étreindre comme on s'accroche à une bouée.

      Quelques mots d'une note normale puis soufflée, sourire s'étire sur mes lippes alors que mon regard glisse de lui à la scène ou se présentait deux courtisans.

      - Serais-je femme difficile de dire qu'aucun des deux n'aiguisent mon désir ... Je n'éprouve aucun frisson d'avoir mâle servit sur un plateau alors qu'il est bien meilleur de jouer un jeu de séduction, de chasse, de provocation du désir.

      Confidence se concluant sur un sourire alors que je reportais mon regard sur l'estrade et les attitudes que chacun empruntaient en cette soirée, l'Aphrodite n'avait pas son pareil en Courtisans et Courtisanes, chacun connaissaient son rôle et savaient comment attiser le désir qui ferait aligner écus sur la table.


      - Nous sommes dans le principe commercial .. Chacun joue son rôle afin d'offrir appétit à la vente ... Ici je vois cela comme une vaste pièce de théâtre ou chacun porte un masque et nous vend quelque chose en quelques tours de passe passe délicieux au regard.


      Regard ne se dérobant pas alors que sourire s'étire un peu plus sur les charnues et que je conclue mes confidences.

      - Pour vous répondre sur le prix je dirais que je mettrais 50 écus ... Mais je pense que là je fais preuve d'une radinerie sans pareil.

      Radine ... Je pouvais l'être surtout quand le but n'avait que peu d’intérêt à mon regard, il serait juste de se poser la question de ce que je fichais en ces lieux, la beauté de l'endroit et surtout tout cette mascarade savamment orchestrée que je ne retrouvais nul part ailleurs qui avait le don d'amuser mon esprit.

      - Je vais faire preuve de curiosité mais laquelle avait vous choisit pour vos enchères?

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    Diego_corellio
    [Grand salon avec Ambre]

    Un léger rire se fait entendre, l’œil se faisant déjà plus pétillant. Quelle est la probabilité de tomber ce soir sur une femme qui semble-t-il ne prend aucun plaisir à payer pour quelque chose qu’il est plus bien attractif d’avoir par le jeu de l’adresse et de la chasse ? Chat et souris. Sans doute le meilleur moment. Jouer les équilibristes sur le fil branlant de la séduction. Chercher ce point de basculement. Osciller dangereusement sans se laisser tomber. Retenir l’instant et le moment comme un avant-gout de ce que sera la jouissance. Un soupir bref m’échappe détournant le regard de la scène.

    -Serai-je homme trop compréhensif si je vous disais que je comprends tout à fait ? Je me suis souvent demandé ce que les autres trouvaient comme attrait à ces pratiques. Ou ce qu’ils avaient à compenser. Sans doute avons-nous ce point de vu là sur le sujet parce que la séduction n’a jamais été un souci pour nous. J'aime les bordels pour l'ambiance et l'anonymat, pas pour les services qu'on y trouve.

    Mes yeux se reportent sur le couple qui semble créer un certain remu ménage, surtout après l’annonce du directeur de l’établissement. Tiens tiens c’est donc lui. Le type au bras duquel Maryah était pendue. Le type à qui elle doit régler sa dette. La fierté ou l’égo, je ne sais pas trop m’empêche de me retourner pour la chercher du regard. Autant profiter de la compagnie que m’offre ma charmante partenaire.

    -Des illusions. C’est ça que les gens viennent acheter. Tout est faux. Leur talent se mesure à la conviction qu’ils placent dans leurs gestes et leurs regards. 50 écus pour du vent, ça fait presque cher le faux.

    Ils sont engagés comme acteurs. Et sous nos yeux se déroule la une d’une nouvelle pièce. Savant ballet dont le metteur en scène veille au grain. Les corps se meuvent. Ils sont là pour faire ressentir. C’est une vaste pièce ou les âmes n’ont pas leur place. Ni les réflexions profondes. On demande juste à l’entrée la libération de nos instincts primaires. Car ce sont eux qui tirent les cordons serrés d’une bourse.

    -Et je crois que finalement c’est ce que je préfère dans ces lieux que l’on aime à qualifier de perdition. Me laisser happer et aller à deviner qui simule et qui prend un réel plaisir à ces joutes. Chercher l’envers du décor. Celui que les autres ne veulent pas voir. Pourtant c’est le plus distrayant.

    Un tour d’horizon est fait, observant avec un certain amusement les visages de la foule qui se masse à nos côtés. Cherchant les traces sur ces traits de l’envie. Du plaisir. Traquant ces émotions qui doivent se peindre, hautes en couleur après les prestations diverses et variées. Visiblement ils doivent être jugés plutôt bons.

    -Avec beaucoup de prétention -je peux me le permettre, mes bottes sont un peu larges- je pense que nous pourrions faire mieux. N’est-ce pas ?

    Le regard un instant se fait espiègle. Il serait difficile de ne pas l’être dans ce contexte particulier. A sa question, mes yeux scrutent à nouveau la foule à la recherche de celle portant mes enchères. Les pupilles caressent de nombreuses silhouettes sans y accrocher, avant de me pencher vers ma partenaire en lui indiquant la courtisane choisie et de lui murmurer à l’oreille*.


    * Via MP.

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    Ban : JD Calyce
    .elle


    ~~Grand Salon~~ Elle/Benjen/Clémence
      Attention attirée, étirement de lippes léger envoyé dans une inclinaison de tête pour toute réponse, observant le duo brun se défaire de leur étreinte dans une frustration mutuelle, songeant alors que le baron l'avait provoqué lui-même, qu'à l'Aphrodite, les requêtes formulées se devaient autant que possible d'être exaucées, alors quand les mots portés au vélin se veulent être "Votre présence est devenue une nécessité".
      Sourcils se froncèrent pourtant au départ fuyant de Clémence, compréhension d'une galante congédiée par le baron l'étonnant au vu du message dans son entièreté, inspiration longue en cours se voyant interrompue par le baise-main trivial, et délicatement exécuté, du brun de Salviac débraillé, un fin sourire animant pétales labiaux en détaillant la mise défaite.
      Mais qui cela eut-il réellement choqué au final ici lieu ? Sans doute personne.
        L'enchantement est mien Baron, bien que n'ayant eu connaissance de cette incarnation que vous m'accordez.
        Il est d'usage à l'Aphrodite de réaliser le moindre désir formulé, vous avez exprimé la nécessité de ma présence il n'est donc rien d'étonnant à me voir venir vous saluez comme annoncé.
        Il est en revanche plus surprenant de vous voir congédier Clémence quand vous sembliez plus que satisfait de ses qualifications à vous lire.

      Florale piquante ? Juste un peu.
      N'était-ce pas là un des pétales qu'il eut été agréable d'éviter ? sans doute
      Ou bien un de ceux qui au contraire se voulait grisant ? aussi

      Et de laisser l'ambre se mêler à l'émeraude, lueur singulière au regard des nécessités nées ou ravivées de sa présence, que quelques digitales se firent un devoir d'accentuer en venant se saisir de l'encolure chiffonnée et retournée de la chemise de belle facture, s'approchant d'un pas pour replacer et ajuster à la gorge mâle l'étoffe, doigts fins effleurant le derme du cou par "inadvertance", subtilité florale à l'œuvre pour attiser sans avoir l'air d'y toucher.
        Si la désinvolture de cette chemise entrouverte vous sied particulièrement Seigneur de Salviac, le contraste d'un col soigné vous rendra affolant à toute dame croisant votre chemin à n'en point douter.

      Labiales souriantes et séductrices dirigées vers Benjen, l'annonce d'Etienne, suivant le regard vairon capturé du coin de l'œil, attira l'attention de la rose, un subtil ricanement prenant l'épineuse à l'évocation des outrages possible, amusement ou rire nerveux ? e déterminer eut-été difficile, même à ceux-là connaissant suffisamment.
        Devons-nous le plaisir de votre présence à un de nos membres privilégiés ou à votre simple envie de découvrir l'Aphrodite Baron ?

      La question arriva alors que le col terminait d'être remis en place, et que les digitales filèrent le long du torse d'un affleurement subtil jusqu'à rejoindre la passementerie ornant son propre ventre, en gardant regard ancré au sien.
      Anodin questionnement ? aucunement
      Les VIP et leurs invités se voyaient conviés à l'enchère privée, si le baron était de ceux-là, il était de bon ton de l'en tenir informé, et savoir comment la communication se faisait pour attirer personne de son rang, restait information précieuse pour les prochaines soirées.

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    Merci JDMonty
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