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[RP] Licence poétique : Adjugé Vendu (soirée 01/09/1467)

Benjen

      [Entre l'Enfumée & le petit salon – Benjen & Elle]

      La Rose souriante pique. Agréable ? Désagréable ? Amusant. Qu'elle se soit mise à faire de la lèche pur et simple eut été décevant. Cela dit, le sourcil se hausse, et mon regard se glisse en direction d'une Clémence qui s'égare vers le bar pour revenir à celui d'émeraude et s'y laisse couler un court instant.
      Le vent semble avoir poussé la belle plante, puisqu'elle esquisse un pas pour venir enchanter et troubler mes sens d'une prétendue remise en place de mon col. L'envie me monte, insidieuse, comme un poison, et je songe à laisser glisser une main le long d'une hanche, d'une cuisse, ou alors que je détaille ses traits, de sa joue … Lippes se fendent d'un sourire amusé et je m'apprête à répliquer, mais l'annonce d'Etienne, proche de nous, m'oblige malgré moi à glisser un regard en coin pour écouter son annonce … Le sens m'en échappe un peu, mon attention bien trop accaparée par la Féline plutôt m'aura fait manquer quelque chose qui semble avoir mis en émoi l'assistance, que voulez-vous, je ne peux pas être partout !

      Elle me rappelle à elle, et je pose les dorées sur ses traits tandis qu'elle effleure mon torse d'une caresse qui, bien qu'aussi légère que le vent, m'électrise un peu. Cette soirée aura mis mes sens à rude épreuve ! J'ai l'impression d'être la surface d'un verre d'eau que le moindre vibration agite … Il faut que je me reprenne !

      Un coup d'oeil est jeté vers le bas, comme-ci je pouvais voir mon col, alors que c'est plutôt son décolleté que je lorgne furtivement, avant de redresser la trogne pour offrir un sourire en coin.



        Maintenant qu'il est là, vous affole-t-il ce col soigné ?


      La question est posée sans réel attente d'une réponse, bien que la flatterie semble faire des merveilles sur moi ce soir. Tout radin que je suis, ma bourse s'est bien ouverte, que ne ferai-je pas pour assouvir ce genre de pulsion ?


        J'accompagne une amie, cela fait longtemps que j'entends parler de ces lieux, et je dois bien avouer une certaine curiosité, même si ce genre de petite sauterie me laissé sceptique quant à la possibilité que j'y trouve un certain plaisir. Il semblerait que j'ai eu tord …


      Autant le reconnaître, je m'amuse comme un fou malgré les frustrations qui s'enchaine, peut-être est-ce la cause de mon amusement en vérité ? Sans doute même.


        Quant à Clémence, elle n'a pas été congédiée pour bien longtemps. Je lui ai simplement demandé d'aller me chercher un verre, il serait dommage que je ne sache plus où donner de la tête en présence d'aussi voluptueuses femmes, non ?


      Difficile de n'observer que ses traits, le savant chaos de ses boucles relevant l'intensité de son regard, et la profondeur de son décolleté attisant l'envie de céder à cette faiblesse qui m'a si souvent joué des tours.

    _________________
    Hope
    [Grand Salon - Vers la sortie]


    Poursuivant sa "fuite" parmi la foule pour rejoindre les vestiaires, elle est subitement retenue à la hanche par une main ferme et chaude, chaleur se diffusant à travers la soie de sa robe rouge.

    Frimousse blêmit, alors qu'un frisson hérisse les poils de sa nuque, elle se retourne pour apercevoir un homme au visage agréable, d'allure séduisante, comme toutes les personnes présentes en ce lieu, au regard d'où brille cette étincelle particulière qu'elle reconnait, celui d'un homme déterminé, à la farouche volonté de convaincre.
    Baissant ses jades vers la poigne maintenant cette partie si sensuelle de son anatomie, elle ne peut s'empêcher de songer que quelques centimètres plus bas, et les doigts de l'inconnu seraient entrées en contact avec la sangle fixée à sa cuisse et portant sa deuxième dague, omis volontairement d'être rendue au garde à l'entrée.

    Il s'approche, elle sent son souffle dans son cou, et tressaille imperceptiblement de plaisir, étant particulièrement sensible en cette zone, masque impénétrable se fige sur son visage, alors qu'il lui susurre ces mots à l'oreille.
    Un fin sourire amusé se dessine sur ses lèvres, alors qu'elle écoute ses arguments, se doutant que son minois aux traits gracieux, porte de nouveau à confusion quant à son véritable tempérament.
    D'aucun ne pourrait à cet instant deviner le flot de ses pensées, quant à cette fameuse cicatrice, dont elle ferait regretter le geste à l'enfant de salaud, de cette ignoble infamie, et quand bien même que la jeune renarde l'exhibe avec fierté ou non.

    Il la relâche enfin, regards se croisent, malice pétillant dans ses prunelles, elle reste néanmoins silencieuse, sans même s'interroger sur son identité, et se détourne pour retourner à son but initial.

    Quitter cet endroit.
    Soirée terminée en ce qui la concerne, interactions inexistantes ou peut-être manquées, enchères perdues, ce qui ne la surprend pas plus que cela, malgré le montant élevé, et point du tout justifié.
    Payer un tel prix pour quelques heures de chauds instants érotiques, alors qu'il suffit parfois d'une rencontre, même dans la rue, sublime, pour satisfaire ses désirs les plus charnelles ?
    Et quand le fruit de sa convoitise se voit minauder auprès d'autres enchérisseurs potentiels, révélant ainsi ses préférences, et confirmant les vers de la grivoise présentation des galants et courtisanes par le maître-poète.
    Aucun intérêt.
    La magie n'aura pas opéré ce soir.

    Mauvaise joueuse ?
    Mmmh si peu...
    Plutôt agacée, de ne pouvoir consommer à l'envie.

    Parvenue enfin jusqu'au vestiaire, elle demande à l'employée sa cape, et sur le point de l'enfiler, elle observe l'homme qui la retenue plus tôt, présenter les enchères VIP.
    Ainsi donc, elle a eu affaire au directeur...
    Soit.

    Elle reste plongée en pleine réflexion durant quelques longues secondes, qu'elle abrège en interpellant une servante.
    Prenant plume et vélin, elle couche quelques mots à l'attention de Elle, la bonne éducation reçue dans son enfance n'ayant pas été vaine.
    Ecriture glisse, les mots se veulent comme à son image, francs et polis, rien de moins.
    Relecture, signature, message plié est déposé sur le plateau, et de s’éclipser de l'Aphrodite pour plonger dans la ruelle, cape sur les épaules, après avoir récupérer son autre dague auprès du garde à l'air pas commode.

    _________________

    Lylie_blanche
    [Quitte l'Estrade pour se rapprocher de Dacien]

    Possède moi.

    Ce sont les mots que le corps susurre au derme mâle quand poigne se fait, intransigeante, possessive et ferme. Carcasse goupil se laisse couler à son pilier, y prend un appui franc jusqu'à ce claque se perde et la fasse tressaillir. Joueuse, sourire s'étire, alors qu'elle emprisonne sa lippe entre ses crocs. Dominant, Osmaan étend son empire et dévoile le corps gracile sans toutefois le vulgarisé. Il suggère, montre les prémices sans jamais en avouer les galbes et les Interdits.

    Scène est jouée et spectateurs, sont choqués. Mines se perdent parent de maux, d'une horreur qu'ils voient et qui les touche. Entre l'estrade, les enchères et la balafre, les mœurs sont pointées du doigts et plus encore, jouées. Visiblement, cela semble agacer Dacien dont le regard se fait orageux jusqu'à venir saisir ses aigues-marines. Le sang se glace sous la promesse de représailles à venir, pire, combinées, à en croire le regard jumelé à celui de l'Epinale. Finalement, le spectacle aura des conséquences à venir.

    Mais aussi, directes, à en croire la main qui se presse plus fermement à sa gorge. Aussitôt, échine se redresse légèrement comme pour marquer la surprise et l'imprévu du geste, mais plus encore, du souffle qui vient à lui manquer. Main gracile se perd alors contre la hanche mâle, comme pour rassurer son complice et cette envie qui marque l'albâtre. Enfin, il semble se reprendre, sans qu'elle connaisse la raison de ce trouble. Elle inspire, savoure le contact encore quelques instants quand celui doit, pour le bien de la séance, s'interrompre.

    Apaisée, elle l'est néanmoins d'avoir affiché cette part d'elle. Cette marque qui la défigure tout comme elle l'embellie. Cette horreur qu'on lui a infligé en lui rappelant ainsi qu'un client peut se faire violent, que courtisane peut n'être qu'une vie que l'on peut mutiler ou briser. Doucement, soupire est abandonné. Aucune lassitude pourtant, juste le soulagement qui se perd et s'exprime devant le courage qui a consommé quelques une de ses forces. Déranger ? Choquer ? Heurter ? Ce n'était pourtant pas son but, au contraire. Et quelque part, l'horreur qu'elle su voir à travers ses visages ne fait qu'alimenter cette angoisse, ce sentiment d'avoir été victime mais néanmoins coupable d'être ainsi balafrée. Ainsi donc, en voulant assumer, voilà que piège se referme. Elle avait osé et désormais, elle regrettait son geste... Autant d'horreurs sur autant de visage, ne peut la conforter dans l'idée qu'elle peut être Femme..Non, elle reste Horreur, Balafrée..Fendue.

    Il est alors temps de descendre de l'estrade. D'affronter horreur et maux de Jade, mais non sans..rechercher auprès de l'Empire, un dernier souffle de courage. Comme si, à travers, une main posée à son derme, elle pouvait en avaler l'essence, la force..Et se donner cette audace qui lui manque pour affronter Dacien qui..d'ailleurs, vient d'être pris à parti par le Patron. Cela n'annonce rien de bon..Mais alors..Rien, du tout.

    Echine se redresse, masque est replacé et Lylie se perd dans l'arène. Automatiquement, les pas se dirigent vers lui. Elle n'y échappera pas et le fuir parmi la clientèle serait vain et immature. Quoique, étrangement tentant tout de même...vu les humeurs bipolaires du gérant..

    Sourire se perd à Jean, puis à Sagamore qu'elle a pu croiser dans la foule et finalment, pas se figent devant la carcasse de Dacien. Elle feint une discussion, un échange cordiale, quand pourtant, elle s'apprête à baver...

    Que l'Empire lui semble..Doux..

    _________________
    Dacienhissy
    [Grand salon avec Elle puis Etienne et enfin Blanche.]

    Elle arriva dans sa posture de femme légendaire, inspirant la confiance en soi, la féminité à l'état pur et l'envie de plaire au reste de la société. Elle plaisait. Il fut évident. Mais quand Elle s'approcha de la sorte, Dacien ne pouvait lâcher ses verts des siens. Sa complice avait compris sans rien dire. Cette connivence qui existait entre eux dépassait presque les frontières et de s'en tenir à l'essentiel pour commencer.
    Acquiescant d'un léger mouvement de menton, il restait sans voix, préférant le silence qui s'instaurait pour la laisser parler, écouter ce rythme embellissant sa soirée. Et cette dextre qu'elle posa à son bras, lui donnant ce subtil frisson remontant le long de sa colonne vertébrale. C'était sur Elle qu'il aurait du mettre un billet. Seulement Rose n'avait pas de prix et n'importe quelle somme ne suffirait pas à la faire quitter cette soirée de suite.
    Et la voilà en train de lui avouer qu'il pourrait pervertir les saintes. Qu'est-ce qu'il s'en foutait à cet instant là. La seule qu'il souhaitait corrompre dans le plus confortable lit pour enfin assouvir ce désir oppressant n'était que Elle. Pas le temps de lui rendre la pareille, lui dire qu'elle était belle, séduisante, resplendissante, qu'il ne pouvait en contempler une autre que déjà, elle le quitta. Elle le quitta, les lèvres sur sa peau déposées. Trop peu. Pas assez. Encore. Elle le quitta. A son grand regret.

    Et voilà que son bras fut agrippé par la poigne du Patron. Ordres pris de celui qui connaissait la haine autant que la supplique stupre et de patienter tranquillement, observant Osmann descendant de l'estrade sans broncher, vert qui devenait noir, lucide de la quête qu'il devait accomplir. Et d'attendre la Blanche balafrée, rayonnante de son dévoilement alors que le visage se masqua subitement, posée devant lui. Dacien la regarda, quelque peu admiratif de son audace, agacé de ce geste, bouffé par cette volonté de leur avoir caché. Il frappa dans ses mains, doucement, un sourire en coin qui s'étiola et d'entamer cette petite conversation.


    Bravo. Vraiment. Tu as été magnifique. Tellement magnifique que tu as gagné ton accès privilégié avec Elle et moi, en privé, tous les trois, demain après-midi, dans notre bureau.

    Gentiment fourbe fut-il quand il caressa sa joue lentement, remettant une petite mèche rousse derrière l'oreille et de passer sa dextre derrière, attrapant sa nuque et de l'empoigner fortement, calant ses lèvres à son écoutille.

    Ca va te coûter cher ce petit mensonge. Bien plus cher que tu n'le penses. Profites bien de cette soirée pour t'éclater. Demain sera un autre jour.

    Tout avait été dit, dans les moindres détails. Il déposa un baiser léger sur sa joue, histoire que les convives ne puissent se douter de rien, mis à part une bonne entente et de quitter la Balafrée afin de trouver Dihya.

    [En passant entre l'Enfumée et le petit salon, puis, trouvage de Leyla.]

    Et de ne la voir nulle part cette Exotique. Pourtant, dans la foule, elle se repérait. Mais là rien. Et quand le Gérant eut l'idée d'aller voir dans le petit salon si la jeune vierge s'y trouvait, juste de voir le couple pas très loin de l'entrée de cette fameuse pièce et de sentir un léger pincement au carde. Il sentit cette espèce d'épine qui vint piquer cet organe quand son rythme s'accélérait en même temps. La douleur fût vive, rapide. Et de quelques pas qui arrivèrent non loin d'eux, Dacien respira un grand coup, tranquillement dans son coin, alors que cet état attirait quelque peu cette jalousie indéniable qui suintait entre ses tripes. Et si depuis le début des festivités, il aurait aimé un peu plus qu'un baiser sur la tempe, un peu plus qu'une main sur son bras, l'homme qui se trouvait en face d'Elle venait d'obtenir bien plus que lui. Il ne put s'empêcher d'arriver à sa hauteur, posant une dextre à sa hanche, se rapprochant de sa nuque et lui souffler avec ce ton on ne peut plus sérieux.

    Faudra que j'te parle après, c'est urgent.

    Après. Après avoir trouvé Dihya, après en avoir informer Étienne et dès qu'il serait sorti de cette petite pièce qui attendait les enchérisseurs. Un simple regard à l'interlocuteur de Rose, un simple hochement de tête pour le saluer et de les quitter, poussant la porte, tournant le visage vers le sofa qui était présent pour enfin trouver cette femme qu'il cherchait depuis quelques minutes. Un fin sourire quand il la regarda, détaillant ses courbes plus que d'habitude et de s'asseoir un instant en lui demandant de le rejoindre.

    Princesse Dihya. J'te cherche depuis t'à l'heure. C'est l'heure pour toi. T'es prête?
    _________________

    Merci Châton et Chérichou!
    L.aphrodite

    Récapitulatif Enchères Courtisanes 15/11 A 09H53

    Suite à requête concernant enchères, pour que le coté silencieux soit respecté, le nom du meilleur enchérisseur ne sera pas divulgué.
    Mais les intéressés informés par courrier privé d'Elle du statut de leurs enchères.
    Cela dit le nombre d'enchères et d'énchérisseurs sera lui connu.


    FIN DES ENCHERES COURTISANES
    CE SOIR 15 NOVEMBRE A 23H59


    Les enchères courtisanes se termineront le 15 novembre à 23h59, je prendrais les enchères via message privé jusqu'à cette date et cette heure.
    Le 16 à 00h00 il sera trop tard, les enchères seront refusées.
    Pas de date de fin connue concernant les enchères VIP pour l'instant.






    Tara >>> Enchères : 5

    Clémence >>> Enchères :6

    Nejma >>> Enchères :1

    Lylie >>> Enchères :1

    Lirian >>> Enchères :2

    Osmann >>> Enchères :2

    *********************************************************************************

    Enchères imprévues




    Elle >>> Enchères :6

    *********************************************************************************

    Enchères VIP




    DIHYA >>> Enchères :3



    Comtesse_de_remscheid

    Paris, L'Aphrodite, Grand Salon,

      Des silhouettes à foison, du brouhaha jusqu'à la déraison, des corps étalés, stupre vicié, rien de fou, point d'aura ou de corps se détachant des autres jusqu'à ce qu'une peau sombre, des attitudes et une masse n'attirent la pâleur de son regard.
      Attendre qu'une de ces choses serviles passe à portée, la même que plus tôt peut-être, ou une autre, peu lui importe, tant que le simple geste de sa main levée stoppe le pas de l'ombre passant pour se saisir d'un morceau de parchemin et y sceller quelques mots, un sourire déplaisant se dessinant sur la bouche fine de la comtesse.
      Enchères annotées, la main s'agite dédaigneuse pour chasser celle qui doit porter sa mise, pas un mot ne sera prononcé, concentrée sur les sons qui lui parviennent et l'assourdissent, trop de monde et l'annonce pour la vierge retentit.
      Buffet délaissé, la rhénane se dirige sans précipitation vers l'estrade y déposant bout de doigts de la main gauche, la laissant filer dessus en contournant la scène, écouter la voix d'un homme qui semble sûr de lui, affirmé, semblant de rictus se faisant percevoir à entendre le propriétaire évoqué le dépassement des limites de la bonne morale.
      Les paroles de celui-là même qui avait pris peine de l'invité à cette soirée ne purent que plaire à la comtesse, mais jusqu'où allait les limites de ce lieu était à voir, car si il voulait l'Offrande unique, ce Ligny n'avait aucune idée de la véracité de ses dires si c'était elle qui remportait les enchères.
      Fil de l'estrade suivi pour rejoindre le lieu de l'annonce en évitant désagréable bousculade, la Remscheid arriva au devant de celui qui invitait à venir quérir un joyau.

        Guten Abend Herr de Ligny (Bonsoir Monsieur de Ligny)


    Paris, L'Aphrodite, Entrée carré VIP, Etienne de Ligny

    _________________
    Ambre_m
    Attentive à chaque mots prononcés, le souffle balayant quelques mèches blondes, le clair du regard balayant l'assemblée, cherchant quelque part une raison de l'existence de ce type de lieu si ce n'est que s'offrir un songe de quelques heures, l'abandon de l'être, l'oubli de certaines douleurs. Le même schéma que lorsque opiacés ou alcool se distille au creux des veines. Consommer pour oublier. Échappatoire éphémère mais permettant de survivre dans le marasme d'une vie. Possibilité de faire mieux que de l'enchantement éphémère ?

    - Je vous rejoins sur bons nombres de point, aller fouiller dans les attitudes, dans l'envers du décor tout ce qui attire en ce lieux,ce que les personnes s'adonnant à ce type de pratique et ce qu'ils en éprouvent, ne pas se fier à l'apparence mais voir l'intérieur est bien plus enrichissant et plus savoureux pour l'esprit. Et je dirais que l'on peut faire mieux en se fiant à son instinct, en jouant le jeu si subtil de la séduction jusqu'à ce que l'autre cède, là on en tire une vraie jouissance pas une achetée et servit sur un plateau

    Dernier murmure, dévoilant l'enchère, l'azur accrochant la dénommée non sans insister pour ne rien dévoiler et sourire s'étire sur les lippes. Aucune surprise au fond elle avait pu cerner qu'il n'était pas homme à se complaire dans les choses n'ayant pas quelque chose de différent, un homme avec ce petit goût de défi niché dans le regard, charmeur à souhait mais très certainement avec une loyauté sans faille. Tête se penchant pour venir du souffle frôler oreiller masculine.

    - Dois-je avouer que je ne suis point surprise, j'ai comme la sensation que vous êtes amateur de choses et de personnes qui ne sont pas communes, que cela fait naître le défi en vous et l’intérêt.

    Se reculant quelque peu, bleutés venant cueillir la profondeur du regard un instant sourire toujours niché sur les lippes.

    - Mais je me trompe peut-être.

    Relevant contenant de vin pour le porter à ses lèvres nouvelle gorgée est absorbé avant de reprendre.

    - Après si enchère est emportée irez-vous au bout du jeu ?

    Telle était la question car elle avait ressentie d'autre chose de cet homme, le regard qui esquivait certaines visions, quelques tensions aux derniers échanges dans le cocon de l'Enfumée et à nouveau le regard se porte sur son interlocuteur avec cette once de curiosité nichée dans le regard.

    _________________
    L.aphrodite

    ENCHERES COURTISANES
    RESULTATS


    Chaque gagnant devra envoyé par mp les chiffres de 1 à 6 rangés dans l'ordre de leur choix afin de procéder au tirage au sort de la pièce où se déroulera la soirée gagnée aux enchères, mp traités dans l'ordre d'arrivée, ne trainez pas !!!




    Tara >>> Meilleur enchérisseur : Ezekiel Corellio

    Clémence >>> Meilleur enchérisseur : Benjen Windham

    Nejma >>> Meilleur enchérisseur : Alaynna Di Valassi

    Lylie >>> Meilleur enchérisseur : Tire Laine

    Lirian >>> Meilleur enchérisseur : Nejma

    Osmann >>>Meilleur enchérisseur : Comtesse de Remscheid


    *********************************************************************************

    Enchères imprévues




    Elle >>> Meilleur enchérisseur : Sagamore de Vandimion


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    ENCHERES VIP EN COURS




    DIHYA >>> Enchères :3



    --Leyla
    __________________ Dans le Pëtit Salon __________________

    Exotique savoure ses dernières minutes au calme, avant que le spectacle de ses enchères ne débute. Elle a reçu les conseils d'une femme blanche magnifique, qui l'a même conviée à aller la voir et lui parler, si le besoin s'en faisait sentir. D'un signe de tête silencieux, l'Ottomane a remercié cette femme au effluves florales.
    De ce qu'elle a pu en comprendre, cette femme est l'une des responsables de l'endroit.
    Son maître, Etienne, lui avait parlé du fonctionnement des lieux, et bien qu'elle soit réduite au rang d'esclave, Dihya a la compréhension aisée. Très aisée même.
    Cachée derrière le rideau rouge, elle n'a rien perdu de la prestation sur l'estrade d'Osmann. L'homme guerrier, dont elle se demande bien comment il a pu en arriver à se retrouver en cet endroit. Peut-être que lui aussi a été capturé, et qu'il n'a pas eu d'autres choix. Peut-être qu'à un autre moment, elle pourrait essayer de lui parler. C'est qu'il dégage des odeurs familières, et bien qu'ils ne viennent sans doute pas d'une même contrée, rien que le fait de le regarder, de savoir qu'ils ont des origines communes sans doute, la rassure. Il lui rappelle ses terres, elle ne se sent pas dépaysée quand elle le regarde, comme elle l'est partout où elle pose les yeux en cet endroit.
    Et puis la femme médecin est passé lui déposer un onguent. Dihya ne sait pas trop si elle peut avoir confiance en elle. C'est que l'Exotique n'est pas aveugle, et a remarqué que le maître et elle, semblent proche. Elle a senti des choses aussi, car oui, Exotique connait les arts divinatoires, elle y a été initiée depuis l'enfance.

    Le tour du Petit Salon est fait, en marchant en cercle, plusieurs fois. Et si l'Exotique a de quoi être fébrile, il n'en parait rien. Habitée par cette fierté qui la maintient en vie depuis sa capture. Réduite en esclavage, certes, elle a appris l'obéissance et la servitude, mais l'esprit lui, ne se trouve en rien entravé.
    La jeune vierge s'en joue avec l'un des bracelets qui orne son poignet. Si son maître n'a rien à trouvé à redire à sa tenue, Dihya elle, sait bien qu'en mettant ce florilège de parures précieuses à même la peau, c'est comme si elle s'était parée d'une armure. Le seul rempart érigé, qui, une fois tombé, la laissera totalement à la merci de celui ou celle qui gagnera sa virginité. Le moment approche, elle le sent au carde qui s'en joue à la mesure des roulements de tambour.

    C'est l'arrivée d'un homme qui la fait s'immobiliser. Si dans un premier temps, elle a pensé qu'il pouvait déjà s'agir d'un client, il n'en est rien, elle reconnait l'homme entraperçu à la réunion du personnel. Le voile dissimule toujours son visage, ne laissant apparents que ses grands yeux de biche. Elle ne l'ôtera que durant les enchères.
    Les terres de Sienne se relèvent, pour se diriger sur les fougères qui semblent détailler son anatomie, ou du moins, les courbes qui en sont visibles pour l'instant.
    Le maître ne doit pas être bien loin, elle a entendu sa voix s'adresser à tous ces gens.
    D'un pas félin et gracieux, Dihya se rapproche, non sans remarquer, que, lui aussi, lui donne du "Princesse". Sofa est gagné, et, puisqu'il l'y invite, le rejoint. Et d'un timbre de voix doux et posé, mais avec une lueur déterminée dans le regard, d'affirmer alors :


    Je suis prête.


    Etienne_de_ligny
    Dans le salon, en compagnie de la Comtesse. Mais il zieute..ce qu'il se passe aux alentours...

    Tout avait été dit, restait à savoir si..public avait été réceptif. En cela, la part d'inconnue était grande. Quoiqu'il en soit, Griffé s'empare d'un verre d'absinthe qu'approche une servante de ses vairons et en boit quelques gorgées. Pause est marquée alors qu'il observe la foule, quelques visages connus et d'autres qui tiennent à l'être. Souvenirs reviennent, éprouvants et chaleureux. Un bal masqué, un chat embusqué, des sorcières et des contes. Ce lieu avait cela d'unique, d'éveiller aussi bien ses vices que ces maux, ces moments passés et ceux qui restent à venir.

    L'Aphrodite était un tout, une structure où règnent les apparences et où maux se glissent. Des couloirs détournés, cachés, des caves pleines de contrebandes et de secrets et tout cela, était masqué par ce voile. Celui de l'opulence, du luxe, du vice partagé et apprécié. Cette clientèle faisait vivre les lieux, lui donnait son souffle, ses charmes, cette odeur musquée de stupre, ces pensées secrètes...Reconnaissant, Griffé l'est. Envers ces galant(e)s, ces deux gérants qui..qui l'eut cru ne font qu'un et ces visages, ces corps qui malgré les préjugés, enchérissent pour devenir acquéreurs.

    Parmi le tout, une Reyne loin de sa Cour. Étrangement, Griffé aurait pris plaisir à découvrir la douceur de son derme et le piquant de sa verve. Qui sait, peut être que pour l'occasion, il aurait pu s'offrir en enchère qu'à la condition, qu'elle en gagne le trophée. Après tout, ce n'est pas tous les jours que l'on peut dévorer une Reyne...Et sur un mal entendu, Lion y aurait bien planté ses crocs. Juste pour savoir si le goût rivalisait avec le prestige et la réputation, avec l'Interdit.

    Mais voilà que parmi la foule, une voix se perd à ses tempes. Un accent et une aura particulière. A défaut d'une Reyne, cette comtesse-ci, semblait singulière. Regard se baisse sur elle, en observe les courbes, les traits, ce tout qui étrangement, lui inspire autant la méfiance que l'intérêt.

    Bonsoir, Comtesse...J'ai ouïe dire que vous aviez gagné Osmaan...C'est un beau présent que vous vous offrez. Vous allez, sans aucun doute, faire des jalouses...

    Sourire s'étire et gorgée d'anis est encore une fois savourée alors qu'il prend plaisir à la surplomber.

    Comptez-vous le dompter ou vous laissez..apprivoiser ?Murmure se perd, taquin à l'oreille délicate alors qu'il étire ce rictus provocant.

    _________________
    Diego_corellio
    [ Grand salon avec Ambre]


    Un léger frisson s’envole pour dévaler le long des dermes, trainant dans son sillage le frémissement imperceptible de la peau, provoqué par la proximité de ses lèvres à mon oreille. Le frisson de l’interdit. Celui qui frappe d’autant plus le corps qu’il n’est pas autorisé. Combien de fois l’ai-je recherché par le passé ? Celui-là même qui pousse dans une consommation à l’excès. Celui pour lequel on paie cher par la suite. A grand coup de cris et de larmes. Cruelle vie !
    Sensible l’Italien ce soir. Sans doute parce que ces dernières nuits ont été passées à penser au corps de l’autre sans parvenir à franchir la barrière de la rancune. Ne dit-on pas que la frustration augmente le désir ?

    Nous voilà d’accord !


    La commissure des lèvres remonte en un sourire dit « à l’italienne » quand le timbre de la voix se fait plus bas, employant le ton de la confidence, celui qui marque l’intimité.

    -Je vous rejoins entièrement … sur le dernier point. Je ne connais rien de plus exaltant que la reddition d’un corps qui cède dans un soupir. Pas de plus belle victoire que celle du corps qui s’abandonne autant qu’il se donne sans concession et dans tous ses excès. Les dermes qui se tendent, les souffles qui se raccourcissent… ne dit-on pas que l’apogée du plaisir est une petite mort ?

    La coupe est portée à mes lèvres, savourant la douceur du vin à mon palais.
    J’évite de penser à ce que je dis. Et encore moins à ce que je fais. L’Enfumée a eu cet effet magique de me débarrasser de ma conscience. Enfin d’une partie, de ma conscience. Pour me consacrer à la blondeur à mes côtés. La soirée réserve bien des surprises, finalement. Toute autre que celles attendues. Un sourire s’étire à nouveau à ses mots. Elle semble m’avoir plutôt bien cernée. Étonnant comme le noir fait des miracles en matière de communication. On se concentre mieux sur ce que l’on entend plutôt que ce que l’on voit.

    Vous avez vu juste. J’aime à vivre ma vie comme un défi constant.
    Et vous… êtes-vous un défi ?


    A n’en pas douter. La question est simplement là pour matérialiser la réalité. La rendre plus concrète. Tangible. L’ironie perce légèrement en note de fond lorsque je lui réponds :

    Je pense que vous connaissez déjà la réponse… Et bien sûr … tout dépend du jeu auquel vous faite allusion ! dans tous les cas… Je sais que vous avez la clé de cette énigme.


    Elle est bien trop évidente. Après la conversation que nous venons d’avoir, il n’y a aucun doute quant à mes actions futures.
    Je la regarde d’un air amusé. En d’autres circonstances nous ne nous serions sans doute pas approchés. Sans doute parce que j’ai tourné le dos aux jolies blondes. A ces femmes que leurs chevelures font paraitre plus effacées, presque fragiles. Une fragilité essentielle et touchante. Elle me ramène des années plus tôt, à une vie quittée bien vite. A des amours oubliés.
    Elle me donne envie de danser. Ce soir. Comme je n’ai plus dansé depuis… Méliane. Mais surtout depuis Venise et ses interminables bals. Je ne saurai dire pourquoi. Un savant mélange entre la douceur qu’elle distille et l’espièglerie dissimulée sous ses traits calmes.


    Vous dansez ?


    La question a passé la barrière de mes lèvres sans le vouloir. Ça n’est ni l’heure ni le lieu. C’est incongru. Je pourrai presque en rire. L’opium à du me monter à la cervelle. Ou simplement l’atmosphère du lieu qui s’imprègne dans chacune des fibres de ma peau. Après tout on s'en fout non ?
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    Ban : JD Calyce
    Ambre_m
      [Grand Salon. Toujours avec Diego. La folie ça se danse ne dit-on pas?]

      L'instant se veut léger avec once de complicité aux côtés cet homme que je ne connaissais pas quelques grains de sablier plus tôt, avais-je prononcé mon prénom pour me présenter ? Je dois avouer que je ne le savais plus mais après d'où part de mystère n'était elle pas agréable à conserver?. Bien qu'il devait également avoir la probabilité que les restes d'opiacés se jouaient encore de mon esprit et me faisait omettre certaines politesses mais je conservais quand même une certaine lucidité me permettant de saisir une partie de la personnalité de ce brun à l'accent Italien.

      A nouveau me penchant vers l'oreille offerte à mes confidences, mon souffle s'offrant nouvelle ballade sur les mèches volantes du Brun.

      - Suis-je un défi ? Telle est la question et je laisse ceux qui me croise le définir ...

      J'étais ainsi et même je le devenais de plus en plus en dehors de Paris, froide, distante, énigmatique, me préservant du monde et des autres, carapace devenue aussi dure que le fer, froideur du regard, inconscience et naïveté bannie. Mais l'heure n'était pas à songer à au delà de cet instant, juste de m'abandonner à ce qui m'était offert pour quelques heures, profiter de la quiétude et la légèreté qu'il avait su insuffler à ma soirée et la question qu'il venait de poser m'arrachait un sourire amusé.

      Danser? S'offrir quelques pas et un tourbillon donnant vertige, voir les lieux se découper en d'autres formes alors que le rythme se gagnait. Posait-il la question dans le sens aimais-je cela ? Ou m'offrait-il son bras pour s'offrir quelques pas au milieu de cette assistance vouée à tout autre chose. Venant à nouveau accrocher le clair de mon regard au sien je souris en obliquant lentement, finesse de doigts se glissant au creux de la dextre masculine alors que ma senestre s'appose sur son bras.

      - Guidez moi puisque je vous ai défini ainsi guide ma soirée.

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    Comtesse_de_remscheid

    Paris, L'Aphrodite, Entrée carré VIP, Etienne de Ligny

      Aucun besoin de présentation, l'homme a cette intelligence sûrement d'avoir pris renseignement sur ses invités, au moins le palpable et le public, à moins que tout simplement il n'ait que peu de privilégiés venant de Rhénanie, ce qui est une possibilité aussi.
      L'un dans l'autre, l'infâme s'en moque, il ne lui aura pas fallu grand chose pour comprendre à qui il s'adresse, la déduction et l'observation, d'un son, d'une odeur, du moindre détail était à son sens une force et le regard qu'elle sentit peser sur sa personne ne put que l'animer d'un subtil rictus, la méfiance. Sentiment si connu et reconnaissable, et surtout si judicieux à son égard.

        Je m'encombre rarement de l'insipide Herr Ligny, celui-ci ne l'es pas, il transpire la rage. Quant aux jalouses... qu'elles se nourrissent de ce sentiment, peut-être deviendraient-elles digne d'intérêt.

      Sans en avoir l'air, les mouvements annexes sont étudiés, sans y prêter une réelle attention jusqu'à ce que l'odeur anisée ne vienne chatouiller son odorat, autant que la question caressant d'un souffle le lobe porcelaine d'une proximité réduite, ponctuation s'affirmant dans le sourire deviné, audible sans même avoir à le voir, provocation distrayante du second mâle éveillant pointe d'attrait en ce lieu.
      Opales mornes au translucide dérangeant se meuvent alors vers son hôte, forçant la luminosité réduite en fixant le propriétaire pour lui percevoir aussi un regard singulier, bichrome autant que le sien en est dénué.

        Pensez-vous que je sois femme à être apprivoisée Herr Ligny ? Je vous suppose plus avisé que cela.

      Rictus narquois rendu à son interlocuteur, la silhouette se voit enfin détaillée, fugacement, le parfum du propriétaire lui semblant extrêmement bien assorti à ce qu'elle perçoit de lui, et à cette aura perfide qui s'en dégage en arrière plan.

        Ce joyau est-il si pure et irradiant que vous l'annoncez mein lieber ? (mon cher)


    Paris, L'Aphrodite, Entrée carré VIP, Etienne de Ligny

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    Diego_corellio
    [Grand salon – Avec Ambre]


    Probablement parce que nous avons consommé les mêmes drogues au creux de l’intimité relative offerte par l’Enfumée, nous voilà sur la même longueur d’onde, fonctionnant sur un fuseau étranger à ceux qui nous entourent. L’alcool annihile une partie du brouhaha crée par la multitude des corps en effervescence pour n’en garder que les notes de musiques qui nous parviennent, diffuses. Le cerveau les rassemble pour en former une mélopée née autant de l’instrument que de ma tête. Les opiacés se chargent du reste : marquer cette cohésion entre nos corps pour nous caler sur un rythme n’appartenant, ici et maintenant, qu’à nous.

    En ce cas, je crois avoir déjà trouvé la réponse.

    Posant nos verres sur le premier plateau qui passe, la main se glisse avec la langueur caractéristique de ceux qui ont perdu leur hâte pour mieux savourer chaque contact, a sa chute de reins. A cet endroit ou la cambrure du dos est plus accentuée. La peau plus sensible. Cet endroit que les amants aguerris aiment à conquérir pour faire ployer et tout à la fois tendre le corps de leur partenaire. Ma main recueille la sienne en son sein, mes doigts apprivoisent les siens. Nos corps se rapprochent, imperceptiblement quand mes pieds bougent, d’abord avec une certaine lenteur, puis plus rapidement une fois qu’ils trouvent leurs marques sur ce sol jamais foulé. Ça ne ressemble à aucune danse connue jusqu’alors. Et aucune danse de mon répertoire ne saurait se danser sur ce son envoutant mais terriblement lascif. Des siècles plus tard, on appellera sans doute ça les prémices d’une valse. Ce soir pourtant, ça ne sera rien d’autre que deux corps qui se meuvent à l’unisson, assimilant pour mieux répercuter la mélopée autant que l’atmosphère particulière qui imprègne chacun des gestes. La danse se veut prélude de ce qui pourrait advenir si les choses avaient été autre. Miroir des passions qui agitent les âmes, elle se fait reflet de se qui se joue à l’intérieur de chaque être, un appel à vouloir plus, sans franchir la barrière de la bienséance.

    Et bien… j’espère que vous ne regrettez pas d’avoir quitté les coussins confortables de l’Enfumée… Et finalement… je crois qu’on vous a trouvé une occupation… promis… je ne vous ferai pas payer trop cher … !


    Le sourire se fait espiègle sur la fin de la phrase quand le corps la repousse, la dextre la lâche dans un geste contrôlé avant de la ramener contre mon corps. Évoluant avec dextérité entre les corps qui nous entourent, quittant parfois cette agitation relative pour retrouver la fraicheur mordante de la porte donnant sur le jardin, savourant cette goulée d’air pur avant de replonger dans cette atmosphère lourde de ces effluves capiteuses. Avant ce soir, avant maintenant je n’aurai jamais pensé que ça puisse tant me manquer. Je pourrai sans doute recommencer à donner des cours… Un jour.
    Ils peuvent bien nous penser cinglés, ça n'a pas d'importance. Il me manque, en cet instant cette conscience accrue pour y songer.
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    Ban : JD Calyce
    Tire_laine
        Grand Salon - Avec Carensa. Puis jardin avec Lobelia.


      Blond participe aux enchères silencieuses bien avant que celle qui l'enflamme ne fasse son apparition sur scène. Il est hors de question qu'un autre que lui la possède en cette soirée. Attention envers sa partenaire improvisé de discussion est lâché quand le spectacle commence. Une montagne de muscle et sa rousse sur scène. Spectacle devenant de plus en plus suggestifs... Provocateur. Spectacle que le Blond ne peut observer... Alors sans un mot d'excuse pour sa partenaire, le Blond disparaît loins de ce spectacle qu'il ne peut observer. Jalousie bas le creux de ses reins quand l'extérieur est gagné d'un pas rapide. La suite des enchéres n'est pas suivie et Blond s'approche de Lobelia. Se force à lui sourire doucement en se saisissant de sa taille.

      - Tu n'as pas froid ?


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