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[RP] Licence poétique : Adjugé Vendu (soirée 01/09/1467)

.elle


~~Grand Salon~~ Elle/Benjen


    Les petits papiers afflux, dansants et virevoltants, s'amoncelant au fil du temps sans s'en occuper, mais l'attention reste entière au baron, un fin sourire animant pétales labiaux, lentement à la question posée qui n'aurait pas réponse, hormis ledit rictus floral déjà bien assez parlant, la subtilité toujours, laissant à l'autre plaisir de penser ce qui lui agréera le mieux sur l'instant, bien qu'ici l'attente d'un "bien sûr" "oui" ou tout autre positive attitude flattant l'égo mâle.
      Vous me voyez ravie que votre visite ait modifié la vision que vous aviez de l'Aphrodite et que votre curiosité eut été bonne conseillère, autant que votre amie au goût assuré que vous pourrez remercier de ma part d'ailleurs.

    La phrase qui suivit ne put que faire naître sourire aux carmines de la florale, une boutade lui serait venu en si peu de temps que s'en eut été potentiellement irritant et nulle envie de cela.
    Alor tout en délicatesse, les verts glissèrent un temps sur la dernière venue, l'observant boire au bar, avant de jeter un œil au retour sur Lylie et Dacien, pour répondre à Benjen enfin.
      Vous ? Perdre la tête ? Vos mises tendent à dire le contraire n'avez-vous pas misé tant sur moi que sur Clémence, et si vous veniez à nous remp...

    Le propos se voit interrompu d'une main portée à la hanche fine, chaleur connue de cette dextre autant que du souffle qui vient caresser sa nuque, impérieux, sérieux, dans la tête de la rose : professionnel, un simple hochement de tête, chose entendue quand rien de plus n'est nécessaire à en convenir avant de revenir au baron.
    Lentement une main se pose sur le noble avant-bras, délicatement.
      Mes obligations ne semblent pas nous accorder plus de temps hélas, et vous m'en voyez navrée.
      Je dois clôturer les enchères et gérer ce qui doit l'être, n'hésitez pas à rejoindre la vente privée, et à profiter des lieux.
      Je vous souhaite une délicieuse soirée Baron de Salviac se fût un ravissement de faire votre rencontre et je serais enchantée de vous revoir.
      Je dois malheureusement prendre congé Baron.

    Une légère inclinaison plus tard, l'épineuse se doit de reprendre son sacerdoce, s'occupant en premier lieu des enchères.

~~Quartier courtisan - Bureau de gérants~~

    Ne pas faire attendre plus, la florale s'éclipse un temps, s'isolant dans son bureau pour annoter correctement, ne rien omettre et ne pas se tromper.
    Ci-fait, six parchemins sont rédigés et pliés avant d'y inscrire le nom des galants concernés, plaque de bois numérotés se voyant tirées du petit pot où elles dorment et une à une déposées au hasard, dans le vélin plié des galants, si pour d'autres cela ne signifiera rien, les courtisans sauront ainsi quelle pièce les recevra avec l'enchérisseur ayant remporté leur talent pour la soirée.

~~Grand Salon~~ Elle/Sagamore

    Bureau quitté, rideau tiré, Justine la petite rousse dévouée à son service se voit confié le plateau contenant les instructions pour chacun, la suivant du regard déposé auprès de Tara, Osmann, Lylie, Clémence, Lyrian et Nejma les résultats des enchères, le reste de la soirée ne dépendait plus d'elle à un point près.

    Balayant la pièce du regard, il était encore une enchère dont elle devait s'occuper et prenant une inspiration, le pas de la florale glissa jusqu'au jeune Vandimion, leur entrevue avait été singulière, y refusant une enchère, mais si la florale avait eu l'idée de l'engouement qu'aurait suscité un refus et l'entrevue pour modérer mécontentement et ardeurs, sûrement ne l'eut-elle pas cru.
      Sire De Vandimion, j'aimerais vous entretenir du résultat de vos enchères.
      Il s'avère que votre mise, plus que généreuse a eu raison de vos adversaires, cela étant vous le saviez je vous en aie informé je n'étais pas supposée en faire partie.
      Parce que, les obligations liées à cet évènement peuvent requérir mon attention à tout instant, mais aussi car nos locaux ne sauraient vous offrir une prestation optimale six de nos galants y œuvrant déjà.
      Je ne me dédie aucunement de votre enchère, mais je vous propose de l'honorer à un autre moment à votre convenance et à l'endroit de votre choix.
      Est-ce que cela vous convient Sire ?

    En douceur les digitales étaient venues s'apposer au bras de l'héritier, l'espérant compréhensif sur la raison du report quand elle avait dû le calmer subtilement plus tôt. Délicat sourire offert, regard intense, les épines sont rentrées, ce client-là n'est pas à laisser filer au vu de sa capacité à dépenser pour un caprice d'enfant gâté, aubaine de délicieuse candeur hautaine à exploiter.
    Et puis la soirée s'ouvre à nouvelles fariboles, émeraudes se portant sur la belle parfumeuse de la Lyre et son cavalier, danser quand personne n'y songe, quelle délectable folie.




    Tara >>> Meilleur enchérisseur : Ezekiel Corellio >>> La Mystique

    Clémence >>> Meilleur enchérisseur : Benjen Windham >>> La Décadente

    Nejma >>> Meilleur enchérisseur : Alaynna Di Valassi >>> Les Bains

    Lylie >>> Meilleur enchérisseur : Tire Laine >>> L'Impudique

    Lirian >>> Meilleur enchérisseur : Nejma >>> L'Initié

    Osmann >>>Meilleur enchérisseur : Comtesse de Remscheid >>> L'Enfumée



    Spoiler:


    Tirage des chambres


    Numéro attribué aux pièces

    1 - l'initié >>> Nejma (par élimination)
    2 - l'enfumée >>> Comtesse de Remscheid
    3 - la mystique >>> Diego corellio
    4 - la décadente >>> Benjen
    5 - l'impudique >>> Tirelaine
    6 - les bains >>> Alaynna

    Diego_corellio//16 Nov 2019 20:43 a écrit:
    Chère Elle,

    Voici l'ordre de mes chiffres : 3-1-2-6-4-5.

    Je suis satisfait d'avoir finalement emporté gain de cause.

    Bien à vous,

    Ezequiel.



    Alaynna//16 Nov 2019 20:48 a écrit:
    On recommence !

    6 - 4 - 1 -2 -5 -3


    Benjen//16 Nov 2019 22:31 a écrit:
    456321


    --Comtesse_de_remscheid//17 Nov 2019 00:13 a écrit:

    Frau Elle,

    Veuillez trouver ici l'énumération requise.
    6-3-4-2-1-5



    Tire_laine//17 Nov 2019 23:06 a écrit:
    6 5 4 3 2 1 feu !

_________________

Merci JDMonty
Benjen

      [Entre l'Enfumée & le petit salon – Benjen & Elle]

      Je profite du temps qui m'est donné pour détailler un peu plus les traits de la sublime Rose, me laissant distraire à quelques songeries qui n'ont rien de douces et sages. Le sourire s’esquisse pourtant poliment, comme les inclinaisons du chef en guise de remerciement pour ses propos, même si je peine à contraindre mes ambres à restées fixent au minois. D'ailleurs, il me semble reconnaître Ambre qui virevolte au bras d'un inconnu, j'en souris furtivement d'amusement, elle aussi aura trouver à s'amuser finalement.

      La suite me fait hausser un sourcil tandis que j'attends la chute, qui ne viendra jamais, puisqu'un homme s'en vient souffler quelques mots à l'oreille florale, et s'esquive ensuite d'un simple hochement auquel je réponds. Contrariété s'aventure de nouveau aux traits, car Elle me confirme ce que j'ai deviné, ses obligations la rattrape. Soupire est finalement exhalé, feignant un plus profond désespoir de la voir me quitter, accompagnant la mimique d'un léger sourire en coin …



        Vous êtes toute pardonnée, nous aurons bien l'occasion de rattraper le temps un jour où l'autre.


      Et la voilà qui s'échappe, j'inspire la légère note de son parfum qui flotte encore là en caressant sa silhouette du regard.


      [Entre l'Impudique & la Mystique– Benjen]

      Un léger regard aux alentours, et je prends conscience que le passage s'intensifie dans le coin pour gagner le petit salon. L'enchère sur la vierge ne m'intéresse pas, aussi, je choisi de m’exiler presque à l'exacte opposé. M'installant dans un autre fauteuil pour observer la populace, jusqu'à ce que mon regard retombe sur la Féline … L'impatience commence à me gagner, coulant comme un vicieux poison, ne pas savoir est une torture !

    _________________
    Etienne_de_ligny
    [Dans le salon en compagnie de la Comtesse, une oreille tendue aux mots d'Elle]

    Est-ce le regard ou bien, la tonalité de ses mots ou même leur porté qui rend la Comtesse si attrayante ? Peut être ce tout. Quoiqu'il en soit, il ne peut que sourire à cette verve piquante. Ainsi donc, elle semblait s'intéresser à la rage d'Osmann. Pour sûr, elle n'allait pas être déçue.

    Je pense que vous êtes femme à être surprenante. Mais...Quelle femme ne s'apprivoise pas. Hum? Ton est donné quant à son « Amour » de la gente féminine et des maux qu'elle engendre. Le mépris est à peine voilé, tout autant que son arrogance. S'il est prêt à protéger ses courtisanes, ce n'est que par ce qu'elles sont siennes, assurément. Un reflet de son éclat, de ce lupanar. D'ailleurs, voilà que mots se portent à l'oreille. Conversation qu'il n'aurait pas dû écouter et qui pourtant, est là. Entre ses tempes désormais.

    Sourcil se hausse et doigt se lève en signe de pause. Petite. Vairons observe son interlocutrice, tête hoche en guise d'excuse.

    Comtesse..Si vous voulez bien m'excuser. Mon intervention est requise. Je vous rejoins dans le carré VIP. Installez-vous. Je me ferai une joie, de commenter, plus en détail l'objet de votre curiosité...En privé. Sourire est offert, alors qu'il se dirige de quelques pas vers la silhouette florale. Niché dans son dos, Etienne ne peut s'empêcher de glisser une main à la nuque offerte. Et non, ce n'est point Dacien, cela se voit..La prise est plus ferme.

    [Aux côtés de Sagamore et Elle]

    Délicate Elle...Une si belle mise, ne peut faire l'objet d'un report, aussi délicat soit-il. Et quand bien même, nos salles..sont quelques peu occupées, je gage que vous êtes la meilleure courtisane pour satisfaire notre hôte et trouver une idée..Originale. Votre charme a opéré chère, Rose...Mais je ne suis point surpris. Je reconnais néanmoins, que ne pas vous avoir proposé en enchère, était assurément une erreur. Que vous allez..de ce pas, corriger. Murmure se glisse, sur la fin comme pour mieux insuffler son désir à la rose.

    Je vais prendre le relais pour les enchères VIP. Vous pourrez alors à loisir, honorer comme il se doit, Sire de Vandimion et lui offrir, l'originalité et la plus expérimentée de nos courtisanes... Flatter la femme est important, surtout lorsqu'on attend d'elle qu'elle se surpasse.

    Doigts se perdent dans une mèche brune, l'arrange alors qu'il vient de son autre main, entourer la hanche pour apprécier le piquant. S'il était vicieux, il aurait pris plaisir à relever le museau, juste pour observer Dacien et lui lancer ce petit sourire de con, en coin. Juste pour lui rappeler que l'objet de son désir était de loin, une Femme convoitée par le grand nombre. Et qu'en cette soirée, enchère avait parlé et un Homme en avait été jugé digne.

    Sir de Vandimion, je vous laisse en bonne compagnie...Je vous laisse néanmoins, lui offrir de quoi se détendre, car notre Elle, a fourni un excellent travail.Sourire est espiègle. Sincère.

    _________________
    Ambre_m
    [Grand Salon : En compagnie de Diego]


      Chute de rein apprivoisée par pogne masculine, doigts se mêlent et le reste du corps épouse celui du partenaire pour s'offrir quelques pas, presque sans hésitation la danse s'offre et donne sentiment de légèreté, d'oubli également du lieu et des circonstances, la soirée finalement offre un joli pied de nez à mes pensées tantôt plus sombres et embrouillées. Clair du regard glissant sur les murs défilant avec lenteur, les silhouettes se découpent différemment, un autre art ce soir est dévoilé, une brève parenthèse alors que le monde autour s'agite pour dépenser écus et s'offrir un instant de frisson. J'aurais eu le miens d'une autre manière ce soir.

      - Je ne peux regretter de vivre un instant totalement en dehors de ce que la soirée proposait . Un zeste de folie au milieu d'une soirée qui était toute tracée, mais cela est bien une chose que j'apprécie le coup de canif dans les choses parfaitement organisée.

      Azur mutin glisse dans le regard du cavalier, alors que dextre me relâche et m'éloigne un instant du corps mâle, avant de revenir et de reprendre les pas nous guidant avec leste au milieu des présents, parfois la fraîcheur de la nuit nous surprend avant que la chaleur du salon nous étreint, mais l'instant ne se veut pas éternité et après un dernier tour à mon tour je m'éloigne, mon regard capte la fin des enchères.

      - Je pense que la soirée s'achève pour moi qui n'est mis aucune enchère .. Voyez-vous je reste sur l'idée que la spontanéité vaut mille enchères, vous avez donné de belles couleurs chatoyantes à ma soirée et je vous en remercie sincèrement.

      Sourire s'étire avec délicatesse et brin de malice avant de finaliser.

      - Le destin nous dira si un jour nos chemins doivent se recroiser et nous faire partager encore une fois danse commune..


    Edit JD Etienne : Balisage

    _________________
    Lylie_blanche
      En compagnie de Dacien dans le Salon

      Malsain. Dacien l'est lorsqu'il se contraint d'applaudir l'exploit, la mise en scène quand, elle, de son côté, découvre le sarcasme du Jade. Main se perd, volage et fourbe pour arranger la chevelure et appuyer ce vice qui le corrompt quand finalement, elle reste la plus stoïque possible. Ne rien montrer de sa vulnérabilité, de cet agacement qui fait bouillir son sang, de ces visages horrifiés..Qui restent en mémoire et qui occulteraient presque...le jeu du Gérant.

      Alors regard finit par se perdre, loin. Tantôt pour y trouver le soutien de l'Empire, tantôt pour y trouver le regard, d'un client épris de celle qu'elle peut incarner. Mais rien ne semble soulager ce mal, ce silence qui lui prend la gorge et contre lequel, courtisane lutte. Elle va payer son audace, mais plus visiblement. Un mensonge ? Quel mensonge. Elle n'a rien dit...Comment aurait-elle pu d'ailleurs..Elle a fauté, les a mis au pied du mur, en pleine soirée. Lylie en a conscience, mais lorsqu'elle a franchit l'estrade, ces conséquences-ci..N'étaient pas envisagées. Ne restait que cette balafre et le monde. Ce courage, cette audace et finalement, ce revers de médaille. Elle se revoit quelques semaines en arrière, lorsqu'elle se devait d'accepter ce qu'un homme avait décidé pour elle, pour son derme, pour sa vie...Ce combat, elle l'avait déjà mené. Déjà gagné. Elle assumait. Il ne restait qu'à le faire ici-lieu. Qu'à leur prouver à, ces clients raffinés qu'elle pouvait aussi, être différente et néanmoins désirable..Mais l'horreur avait pris le dessus. Qu'importe, elle luttera, une seconde fois.

      Puis finalement, servante s'avance pour lui apporter un petit vélin lui rapportant le résultat de l'enchère, quand Dacien lui, s'éloigne. Soulagement pour la distance et finalement pour l'enchère. Jean la connaissait cette balafre, il l'avait déjà apprivoisée..Il l'avait même connu ainsi. Mais où était-il d'ailleurs ? Sourcils se plissent, minois se relève alors que Renarde, sur la pointe des pieds cherche à traquer sa proie parmi ces hommes qui la surplombe.

      Ha! Exclamation se perd, presque innocente quand elle aperçoit la blondeur s'éloigner. Elle ne perçoit pas les traits contrariés, agacés, moins encore la présence de cette femme qui le suit. Courtisane s'avance juste, suit les pas et croise alors le couple dans le jardin. Naturellement, Lylie marque une légère pause. Température est plus fraîche ici-lieu qu'entre les murs du lupanar...Mais nuit est belle à contempler.


      Dans le jardin avec Lobelia et Tire laine

      Pas s'avancent, silencieux, légers alors qu'elle ne peut s'empêcher de frictionner ses bras pour se réchauffer. Faut dire que le décolleté et la tenue, n'aident en rien. Hochement de tête, poli est offert à la demoiselle qui est à ses côtés quand ose, s'annoncer.

      Jean...Vous avez..remporté l'enchère.. La voix est douce, délicate alors qu'elle arrange la fleur à son oreille. Le parfum d'abricot se perd un peu, comme figé par la fraîcheur de la nuit, alors que la pulpe de ses doigts se perd sur le bras mâle pour lui signifier sa proximité.

    _________________
    Sagamore
    [Grand Salon - Avec Hope]

    Il lui fit un large sourire. Bien qu'il était à prendre, à attacher même, il était un bon parti, riche héritier, haut noble, vicomte dans quelques jours. Tout pour plaire aux dames en sommes. Il tendit l'oreille et acquiesça au murmure avant d’étirer un nouveau sourire.

    Vous aimez, j'aime aussi, mais je gagne toujours. C'est pas drôle au final mais j'aime trop gagner.

    Le jeune homme pensait que la demoiselle allait lui taper la discussion longuement. Cela lui aurait permis de passer le temps en attendant la récompense. Mais elle elle observait, bavait presque selon Sagamore et puis ensuite la voila comme contrariée. Quelle femme étrange. Il n'eut même pas le temps de lui répondre qu'elle termina son verre, lui murmurer un conseil et fila. Mais... il n'avait rien à craindre ici pourtant, il n'y avait que des gens avec de belles intentions. L’Héritier la regarda partir sans trop comprendre ce qu'il s'était passé. Peut être aurait-elle espérer une proposition indécente mais il n'avait même pas eu le temps de le faire. Qui plus est il attendait son lot en récompense de sa patience d'ange.

    Et c'était un véritable défilé, voila la jolie Lylie qui passe devant lui avec ce si beau sourire. Mais non elle ne s’arrêta pas. Etait-il au mauvais endroit au mauvais moment? Toujours est-il que son humeur devenait fort instable. Visiblement la galante avait du faire une bêtise au vu du regard de l'homme qui était en face d'elle. Il haussa les épaules, si elle avait eu besoin de protection c'était vers lui qu'elle aurait du aller. Cela l'aurait patienté...

    Elle n'était toujours pas revenue mais les résultats se dévoilaient enfin. Nulle surprise de toute manière, ce qu'il voulait il avait. Et il voulait Rose donc il avait c'était aussi simple que cela. Puis s'il ne l'avait pas eu il aurait racheté l’établissement et aurait fait le nécessaire. On ne contrarie pas un Héritier de cette manière là. Il restait maintenant au jeune homme à trouver la fameuse Rose et à se coordonner pour la suite. Il faut dire qu'autant il aurait pu patienter, autant là vu l’atmosphère et le désir de cette femme pour lui, non il ne pourrait pas attendre plus longtemps. Alors il la cherchait du regard sans la trouver. Sagamore allait choper une des petites mains pour savoir...




    [Grand Salon - Avec Elle puis Etienne]

    Quand enfin...

    Dans cette belle robe rouge, un sourire heureux se fit sur son visage. Enfin elle daignait apparaître. Elle était son dû et elle avait mis du temps à arriver. Il saurait lui apprendre qu'on ne fait pas patienter un jeune homme de sa qualité. Parmi les parfums qui s’étreignaient dans la pièce, le sien était le plus enivrant. Celui-ci lui parvint immédiatement alors qu'elle se présenta devant lui. Mais ses mots trahirent l'envie qui le tiraillait. Bien sur il méritait mieux qu'un coin de table ou une chambre lambda comme celle ou elle l'avait emmène un peu plus tôt, mais il bouillonnait d'envie à cet instant précis. Et ce n'est pas cette proximité qui l'aiderait à réfléchir correctement. Sagamore s'en fichait de l'endroit où ils étaient, il ne le savait même plus à vrai dire. Rose était à son bras et le reste importait peu. Enfin si... ses mots ne lui convenaient pas. D'un coté bien sur pas maintenant mais de l'autre il en aurait tapé du pied par terre afin de protester jusqu'à ce qu'on lui obéisse.

    L'Héritier allait répondre sans vraiment savoir quoi complètement coupé entre ses désirs quand un homme vint le faire sursauter le ramenant à la réalité de l'endroit. La main de l'homme touche Rose comme si elle était une... galante. Impression validée par ses mots. Le jeune Héritier est renfrogné de cette incursion bien que rien ne puisse le faire deviner sur son visage. Seule son bras sur lequel s'appui Rose pourrait le prouver en se serrant un peu. Sagamore aurait pu trouver à redire aux mots de cet homme, oui il aurait pu mais non car il lance l'idée avec un grand I à laquelle il n'avait pas encore pensé. Bon il aurait pu s’arrêter là au lieu de le peloter devant lui alors que c'était à son tour normalement. Mais en jeune bien éduqué il inclina la tête avant de s'adresser à l'homme.


    La mise n'est qu'une simple goutte dans l’océan de sensualité que possède Rose Messire. Mais c'est ma beauté la responsable, Rose n'a fait que plonger dedans selon ses désirs les plus forts.

    Bien entendu Rose n'était pas là en tant que courtisane mais en tant que femme... Non non pas du tout à coté de la plaque le jeunot.

    Ainsi puisque vous voila libérée de vos contraintes et prenant en considération l'occupation des lieux et sans oublier l'ordre que vous venez de recevoir... tout indique que je vous emmène immédiatement en mon manoir afin de pouvoir vous laisser aller à vos envies. Ainsi je pourrai par la même occasion tenir mes promesses. Mon coche nous attend en dehors.

    La voila la solution, bien entendu, pas de chambre de disponible... il en avait une chez lui bien luxueuse et tout et tout. Il posa sa main sur celle de Rose qui lui tenait le bras et fit un pas en avant. Sagamore ne prit pas le temps de relever les histoires de courtisanes de cet homme. Il se pencha vers Rose pour lui murmure...

    Et il y a un excellent vin en ma demeure bien entendu Rose. Allons y...

    Heureusement qu'Etienne était arrivé, quelques secondes plus tard il aurait accepté la proposition de base de Rose. Son intervention avait rendu possible un tout autre scénario.
    _________________
    Dacienhissy
    [Petit salon avec Dihya.]

    Il la contempla de plus près quand elle eut venir s'asseoir à ses côtés. Des yeux à en faire tomber plus d'un. Un léger sourire en coin, ce regard inquisiteur qui se dégageait de ces biches et de lui souffler distinctement.

    A mon avis ma belle, tu vas en faire des victimes ce soir. Je s'rais pas surpris de revoir des têtes d'ici peu au Bordel et de te demander. Dacien se releva et avant de partir. J'vais prév'nir le Patron que t'es là.

    Il quitta la pièce d'un pas léger, refermant la porte sans déclencher la chevillette et de se retrouver finalement là où tout avait commencer.

    [Grand salon, rejoignant Elle, Sagamore et merde....Étienne.]

    Le vert balaya la grande salle, ne trouvant plus Rose aux côtés de la porte. Il chercha un bref instant alors que cette robe rouge et noire fit son apparition derrière un des clients du Bordel. Dacien se décala d'un pas, le sourire en coin, et d'apercevoir en sa compagnie un jeune homme, bien sapé, une peau de bébé et un certain charme tout de même. Le même qu'il avait aperçu allant dans une pièce un peu plus tôt dans la soirée avec Elle. Bien. Il avait compris que cela ne pouvait être que lui qui remportait l'enchère de cette femme. Il s'en mordait les doigts. Il allait pouvoir la sentir, la toucher, poser son corps sur elle. Lui, le jeunot. Mais pas Dacien. Pas ce soir. Pas cette nuit. Tant pis. La prochaine alors. Et quand le Gérant commença à s'approcher, il vit que la stature du Ligny se trouvait avec eux. Merde. Et puis, merde. Apres tout, ils géraient le Lupanar ensemble non?

    Dacien s'avança, voyant la dextre du Patron posée à la nuque de la Florale et de rester de marbre alors qu'il lui aurait bien foutu son poing dans sa petite gueule. Ne pas faire de vagues. Ne pas franchir les limites sous peur de représailles, de divulgations involontaires. Et merde. Comment faire. Au Diable Ligny.
    Dacien arriva à leur hauteur, saluant le jeunot en face de sa complice et de se permettre.


    Permettez que je vous la vole quelques instants. Un léger souci à régler. Ensuite, vous en ferez ce que bon vous chante.

    Ouais non. Pas trop quand même. Il fallait être gentil, doux, courtois et surtout plaisant s'il ne souhaitait pas connaitre le même sort que le feu Baron. Dacien attendit que Rose veuille bien lui emboîter le pas afin de se diriger vers un coin calme et d'annoncer au Patron.

    Dihya t'attends dans le petit salon.
    _________________

    Merci Châton et Chérichou!
    Diego_corellio
    [Grand salon - Avec Ambre puis seul]

    Je m’enivre du moment hors du temps. En l’étirant jusqu’à la fin du morceau qui n’en est pas vraiment un. D’ailleurs je ne suis pas vraiment certain d‘entendre de la musique ailleurs quand dans ma tête. Et au fond ça n’a pas d’importance. Je relâche mon étreinte progressivement, sourire satisfait niché au coin des lèvres. Je retiens sa main quelques secondes y pressant mes lèvres à la manière des gentlemen. C’est pas parce qu’on est au bordel qu’il faut oublier les règles les plus élémentaires :

    - La danse est un plaisir que l’on s’offre que trop peu à mon gout. Grazie mille.

    L’Enfumée aura au moins eu ce talent de nous donner un petit grain de folie !
    Je lui rends sa main avant de saisir un verre sur un plateau qui passe. Si ça se trouve c’est celui que j’ai posé tout à l’heure. Aucune importance. Tant que c’est buvable. Je ris doucement à ses mots. Le destin... Dio rien que ça… Ce fourbe !

    - Les jeux du hasard, encore et toujours. J’aime assez cette idée !

    Un clin d’œil est fait, complice.

    - Bonne soirée chère inconnue de l’Enfumée. Je vais aller voir ce qu’a donné le résultat des enchères …

    J'aime l'idée qu'elle reste une inconnue. Une femme sur laquelle je ne mettrai pas de nom simplement des paroles échangées ou des moments. Pas de nom que je risque d'oublier.
    Après avoir consulté les résultats je m’adosse contre le montant de la porte conduisant aux jardins, profitant de la fraicheur du soir et de l’agitation intérieur. Il ne reste plus qu’à attendre. Que Maryah finisse son affaire. Mes lèvres se délectent du breuvage, observant le manège des gens comme on regarderait un ballet.
    _________________

    Ban : JD Calyce
    Clemence.
    ─────────────
    Retrouvailles
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    ❧ Au bar ☙



    Silhouette féminine se redresse légèrement au nouveau verre tendu. Pulsions et jeu félins ont eu raison de son amusement avant que la frustration ne vienne faire son office réduisant de quelques degrés l’engouement attendu. Soupire est de nouveau lâché en observant le verre qui tournoie entre les doigts fins. Pourquoi fallait-il que le destin s’amuse de son sort de la sorte ? Ne pouvait-elle tout simplement pas se contenter de jouer en suivant ses propres règles ? De quelques longueurs d’avance, son jeu réduit à néant, tout était désormais à recommencer. Du moins le pensait-elle jusqu’à ce que…

    Le regard azuré se porte sur Justine. Vélin tendu et réceptionné avant de lui adresser un sourire. Vélin est ensuite déposé sur la table, toujours plié, l’attention est portée sur ce petit bout de papier qui scellera la finalité de cette soirée. L’envie la pousse à l’ouvrir alors que le jeu la retient. Nouvelle gorgée de cette liqueur réchauffe son œsophage d’une sensation agréable. Pulpe des doigts caresse le bois du bar avant que l’attente ne se fasse trop oppressante.

    Lèvres entrouvertes s’affichent alors qu’elle découvre les résultats des enchères. Lippes se déploient en un fin sourire carnassier, regard retrouvant le pétillement de leurs échanges passés. Tout était fait pour clore cette soirée comme il se doit. D’une traite, le verre est libéré du breuvage sucré avant de demander deux autres verres. Pour sûr, ils auraient tout loisir de fêter cela ensemble. Silhouette féline se retourne pour faire face à l’assemblée, regard se porte à la recherche de son gagnant. Elle, semble désormais en compagnie du Poussin, yeux se plissent pour agrémenter l’esprit d’une volonté plus attentive jusqu’à ce qu’elle le voit enfin. Sourire s’étire lorsque son regard croise le sien.



    ❧ Entre l'Impudique & la Mystique - Avec Benjen ☙


    Verre dans chaque main, vélin rangé précieusement dans le délicat décolleté, elle rejoint rapidement son enchérisseur.

    Face à lui, regard pétillant d’une surprise qu’elle tente de garder, elle reprend :

    Seriez-vous en train de jouer à cache-cache ? Ou bien préférez-vous le jeu du chat et de la souris ?

    Verre est tendu vers lui, sans que mot ne soit ajouté.
    Benjen

        [Entre l'Impudique & la Mystique– Benjen & Clémence]

        J'observe de loin, tapis dans un semblant d'ombre qui ne me cache pourtant pas tant que cela. Je la vois recevoir un mot, hésiter longuement, le lire, et tout cela m'intrigue. Qu'est-ce que c'est ? Un autre admirateur qui compte me la ravir ? Cette pensée me fait froncer les sourcils et la rend encore plus désirable. Foutu frustration !
        La voilà qui se lève, et commande un verre, non, deux. Se pourrait-il qu'elle se soit rappelée de mon existence ? Ca fait quand même un moment que je lui ai demandé de me rapporter ce verre de prune. Tête se penche légèrement sur le côté alors qu'elle se met en quête de … Ah. Et bien de moi. Sourire jumeau répond au sien, tandis que j'attends qu'elle se déplace jusqu'à moi, confortablement installé dans mon nouveau fauteuil.

        Je me saisi du verre qu'elle m'offre, et en hume les fragrances sucrées en esquissant un léger sourire en coin derrière. L'ambre détaille rapidement la silhouette féminine, la frustration revenant insuffler cet élan de désir qui lui chauffe le corps à blanc.



          A l'un et l'autres … J'aime observer, mais une petite chasse ou une tentative de fuite offre peut-être plus de sensations.


        Sourire s'étire à nouveau, avant que je ne prélève une gorgée à ce verre gracieusement offert.


          Quoi qu'il ne soit, vous m'avez trouvé !


        J'écarte un brin les bras, esquissant une mimique taquine.
        L'ambre s'anime à l'instant d'une légère lueur qui sent bon le vice, lorsque je reprends :



          Je suis plutôt mauvais dans tout ce qui touche à la discrétion, peut-être serait-il bon que je prenne des cours ou que nous changions de jeu ?


        Alors que les mots provoquant quittent mes lèvres, mes cuisses s'écartent légèrement en une invitation silencieuse à reprendre place sur ce trône qu'elle quitta bien trop tôt, il y a seulement quelques instants, qui me paraissent désormais des heures. Que voulez-vous ? La frustration qui parle.

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      Clemence.
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      Jouons
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      ❧ Entre l'Impudique & la Mystique - Avec Benjen ☙





      Regard caressant sa fine silhouette aux courbes charnelles ne manque pas d’attiser en elle quelques frissons imperceptibles mais pourtant bien présents. Les azurs ne le quittent pas à l’exception de ce col remis en place et de cette chemise entrouverte. Sourire s’esquisse aux pensées furtives des minutes qui ont précédé. Les doigts se resserrent alors autour du verre, frustration de cette envie soudaine de parcourir encore ce torse mâle. Rapidement, le verre est porté à ses lèvres, désireuse d’anéantir cette frustration qui la reprend progressivement. Pensées se tournent ensuite vers le vélin caché dans le décolleté avant qu’une lueur ne brille de nouveau dans son regard. Arriverait-elle à tenir le suspense longtemps ?

      Au moins nous avons ce point commun... l’observation.

      De nouveau le sourire est rendu, ses yeux ne quittant pas les siens alors que l’échange se poursuit. Se mordant la langue pour ne pas trahir le secret du résultat de l’enchère, silencieuse, elle s’approche à l’invitation offerte avant de prendre place sur sa jambe. Main est reportée sur la nuque masculine dont les doigts caressent inconsciemment l’orée de ses cheveux. L’ivresse de ce rapprochement ne manque pas d’accentuer l’effervescence de la suite des évènements. Elle le savait, elle ne tiendrait pas.

      Changer de jeu dites-vous ?

      Buste se penche légèrement, sourire en coin s’harmonisant avec l’esprit vif de l’instant, avant que les lèvres ne caressent la joue masculine pour en revenir à cette délicate oreille :

      Que diriez-vous de jouer dans cette salle ?

      Elle se redresse avant que le regard ne désigne la porte plus loin. Avec adresse, les doigts viennent se saisir du vélin replié qu’elle tient entre l’index et le majeur en lui souriant.

      J’ai ici la réponse à toutes vos interrogations. Que seriez-vous prêt à m’offrir pour avoir ce vélin ?

      Sourire en coin se démarque, lueur relevant les azurs avant que la lèvre inférieure féminine ne se retrouve emprisonnée.
      .elle


      ~~Grand Salon~~ Elle/Sagamore... puis Etienne... puis Dacien

        Le regard pétillant de l'héritier se veut parlant, lié d'une satisfaction à avoir obtenu ce qu'il souhaitait, le caprice et la contrariété avait été habilement évité lors de l'entrevue et sans doute la douceur mise à calmer le "petit prince" avait encore quelques effets sur l'instant présent, pourtant...
        Il n'était pas loin le trépignement enfantin de Sagamore, la florale pouvait le sentir, tout autant que la pulpe des doigts sur sa nuque qui débutèrent de lui tirer un sourire contenu à l'idée que Dacien n'ai pas su avoir la patience d'attendre qu'elle le rejoigne.
        Etirement de lippes qui se dissipa dans le frisson qui l'étreignit en comprenant qu'il n'était là nul complice dans son dos, la poigne n'était pas celle de Dacien et sans même l'avoir jamais éprouvé auparavant, celle-ci ne lui laissa aucun doute sur qui venait de poser sa main sur elle pour la toute première fois, et ce avant même de l'avoir vu.

        Pas un mot, mais une longue inspiration pour contenir son ressenti face à cette main, possessive, vindicative qui s'offrait la finesse de sa nuque, iris herbacés glissant vers Etienne accompagnée d'un sourire de façade, masque implacable d'une rose qui pourtant fulmine intérieurement, de quel droit venait-il remettre en cause sa façon de procéder, et de prendre dans ses filets un client aussi rentable que le jeune Vandimion.
        Et d'un hochement de tête, le jupon se voit torturé, serré entre les longs doigts fins pour garder ce flegme qu'on lui confère comme implacable, mais fatigue et remise en cause de ses compétences, pour ne pas dire ordre donné, pourrait bien avoir raison de ce calme en toute circonstance, si souvent apprécié.

        Flatterie n'y changera rien, et le droit à poser les mains sur elle guère plus, pourtant Rose ne broncherait pas, elle savait, l'aura d'Etienne lui rappelant bien trop celle d'un passé à oublier, et le propos se fit écho chez l'héritier, il n'y aurait nul repos pour Elle en cette soirée, Sagamore avait parlé, et il n'était plus là possibilité de se dédire de cette enchère à honorer sans s'être reposer.
          Puisqu'Etienne m'en libère, cela va de soi Sire de Vandimion que vos envies et désirs seront les miens.

        Un ordre... oui un ordre... voilà ce qu'Etienne venait de lui murmurer à l'oreille... et sans doute une lueur différente au creux des émeraudes trahirait peut-être son ressenti, ou pas.
        Mais pour l'heure, l'attention devait se faire entière à Sagamore, et se préparant à se dégager de l'empreinte du Ligny sur ses courbes, le regard jumeau fit son apparition, un point d'amarre au coeur du tourbillon qui l'avalait sur l'instant.
        Du moins le pensait-elle, mais le ton de Dacien la laissa perplexe quand il acheva sa tirade, d'un léger balancement de hanches la main d'Etienne fut remercier de son étreinte autant que celle à sa nuque en s'écartant d'un pas.
          Il semble que quelques obligations me restent encore à honorer, je vous prie de m'excuser un petit moment Messires.

        Sourire franc et aimable offert à Sagamore, la dextre posée sur son avant-bras se fit caresse avant de le quitter quand regard furtif passa sur le Ligny avant de suivre de près son complice, cherchant un peu de calme en passant le velours rouge du rideau des coulisses de l'Aphrodite.

      ~~Coulisses - Derrière le rideau rouge~~ Elle/Dacien

        Fin de la représentation sous couvert d'un simple morceau d'étoffe, Rose relachant la pression en s'appuyant contre le mur dans un clignement de paupières, jusqu'à relever émeraudes vers les jades.
          Enfin un peu seuls...
          Urgence et léger souci à régler ?
          Qu'est-ce qui se passe Dacien ?

        Elle le connaissait, il avait une raison pour l'emmener à part ainsi en pleine soirée, même si il ne pouvait savoir à quel point elle l'eut béni pour ça.
        Aller Dacien, dis-moi.

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      Merci JDMonty
      Benjen

          [Entre l'Impudique & la Mystique– Benjen & Clémence]

          La Féline a quelque chose de changé qui m'amuse et m'intrigue … Mais quoi ? Je peux aisément distinguer ce pétillement au regard féminin, mais en déterminé la cause est moins facile puisque je l'ai déjà aperçu plus tôt, et qu'elle doit être aussi joyeuse que moi d'avoir quelques instants pour retourné à notre petit jeu. Ces enchères sont-elles enfin terminée ? Il est vrai que tout à mes occupations, je n'ai pas vraiment songé à m'enquérir du moment où elle toucherait à leur fin, mais j'ai bon espoir puisqu'aucune petite main n'est venu me retrouver.

          Propos féminin me tirent un léger sourire tandis que les regards se croisent et qu'elle pose son délicieux moelleux sur ma cuisse. Paume s'en vient presser le dos, joue légèrement mordillé de retrouver cette proximité qui attise mes sens et mes envies, la nuque s'hérissant du plaisir de se sentir possédée. L'impatience commence à me gagner … C'est trop de suspens !

          Et du suspens, elle m'en redonne en venant effleurer ma joue de ses lèvres pour me souffler ses mots qui apporte un peu plus d'ivresse à l'esprit. L'ambre se tourne vers la salle indiqué dont je ne sais rien, pas même le nom que je ne parviens pas à lire de là où je suis. Mais l'idée même de nous trouver un petit coin tranquille n'est pas pour me déplaire, loin de là ! Et la paume glisse d'avantage au bas de son dos, doigts s'y crispant légèrement quand mon l'or de mon regard se perd dans le sien, garni d'un sourcil qui se hausse lorsqu'elle dévoile le petit papier. La réponse à mes interrogations ? Serait-ce le précieux sésame que j'attends depuis si longtemps ? Cela ne peut-être que cela ! Sans quoi, elle n'en serait pas à jouer de la sorte. C'est dommage, moi qui pensait avoir la primeur de l'information ! On me prive du plaisir de jouer avec son impatience, lui offrant la mienne sur un plateau.
          Mais cela dit, je n'en esquisse pas moins un malicieux sourire en couvrant sa silhouette d'un regard brûlant de désir :



            Un baiser … C'est tout ce que vous aurez pour l'heure, je crains que ma bourse ne soit vide. Cela vous convient ?


          Il faut dire que j'y ai mis le prix. Peut-être que je regretterai demain ? Mais demain est loin. Et c'est de l'instant que je veux profiter, aussi, paume s'en remonte plus haut dans son dos pour l'inviter à s'avancer, que je puisse presser mes lèvres contre le coin des siennes, nichant l'or miroitant au bleu, et de souffler :


            Mener-moi …


          Oui, mène-moi, je n'en peux plus !

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        Clemence.
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        Taquinerie
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        ❧ Entre l'Impudique & la Mystique - Avec Benjen ☙






        La tension… cette frustration qui devient de plus en plus douloureuse devient aisément palpable entre les deux individus. La Féline certes s’amuse, mais en jouant avec sa proie, attisant de ce fait cet engouement certain pour passer à la suite de l’aventure, elle aussi joue nerveusement avec ses sens. Habilité se veut de mise alors que l’envie se fait de plus en plus pressante. Difficile pour elle de se contenir au fur et à mesure que leur petit jeu avance dans le temps. Rapidement, le regard azuré décèle cette soudaine excitation dans son regard à l’idée de connaître la finalité de cette soirée. Sans doute paiera-t-elle très cher le fait de jouer de la sorte. Mais qu’importe ? N’est-il pas meilleur encore de jouer sans limite ? Elle aussi souhaite profiter pleinement de cette soirée, de cette rencontre inattendue.

        Lippes se déploient en un sourire plus marqué, plus félin encore.


        Et bien… je vous répondrais que tout dépend du baiser. Si celui-ci est satisfaisant et à la hauteur de ce que j’ai entre les doigts alors soit. Le marché est conclu.

        Nouvelle lueur, nouveau pétillement d’amusement dans son regard alors que sa conscience l’invite à freiner rapidement. Elle, contrairement à lui, connaît la salle qui les enveloppera d’une atmosphère plus intime. Et aucune autre ne pouvait être meilleure que celle-ci en guise de punition à venir.

        Au murmure, paume de la senestre est reposée délicatement sur le pectoral, alors que les doigts de la dextre emprisonnent avec plus de fermeté la nuque offerte. Lui non plus ne semble pas aisément vouloir se laisser faire. De cette nouvelle proximité, nouveaux frissons s'emparent du corps féminin qui se trahit, ses cuisses se refermant légèrement.


        Cher Baron… n’allez pas me faire croire que vous ne savez pas embrasser une femme comme il se doit…

        Taquinerie est portée à son paroxysme. Acte volontaire ? Certainement ! Impatiente devenait de plus en plus la Galante à l’idée de savoir ce que son complice de l’instant était capable de faire. Trahir la suite en dévoilant ce que représentait cette salle ? Certainement pas ! Hors de question pour elle de gâcher la surprise.
        Benjen

            [Entre l'Impudique & la Mystique– Benjen & Clémence]

            Joueur, je le suis. Mais je préfère largement dicter les règles et être celui qui frustre plutôt que la victime de cette sensation pourtant si puissante. Mon plaisir est si grand, jubilatoire, lorsque je détiens au creux de ma main les clés qui peuvent conduire ma partenaire à sa délivrance, ou à plus de souffrance. Vous comprenez donc ma détresse d'osciller entre la main mise, et une certaine soumission aux désirs féminins.

            L'ambre glisse sur ses traits, ce sourire dont elle joue avec dextérité qui me donne envie de mordre ses pulpeuses, son regard dans lequel je ne cesse de me noyer … Amoureux ? Non. Mais charmé, très certainement. Et ce qui se trouve sur ce papier à intérêt à être une nouvelle en ma faveur, sans quoi je risque de faire un scandal et de rejoindre la #teamPoussin.

            Et la donzelle de verser encore dans la provocation, me refusant ma demande, ce que je note pour plus tard, si plus tard il y a. Les sourcils se froncent, l'égo clairement au premier plan, je me vois contraint d'agir sans détour. Sans ajouter un mot, mes lèvres glissent du coin des siennes pour les gratifier d'une tendre caresse, les dorées se réchauffant lorsque j'happe délicatement l'inférieur pour la pincer sensuellement, gouteuse choisit l'instant pour glisser à la pulpe, avant que mes gourmandes n'imposent aux siennes de s'entrouvrir pour que la cajoleuse invite sa comparse à valser. La danse est lente, les lumières se voilant quand le rythme se fait plus fougueux dans ce cocon à l'abri des regards. Paume au creux du dos se perd sur une hanche, pour mieux courir à la cuisse qu'elle découvre sans se presser, le bout des doigts allant en effleurer l'intérieur distillant leur promesses licencieuses. D'une lente inspiration, mes lippes pressent à nouveau l'inférieur jusqu'à rompre l'échange doucereux, l'or se dévoilant finalement, un peu plus chaud encore …

            Sourire en coin est offert, la pogne remontant la hanche jusqu'à ce que les doigts soient stoppés dans leur progression par un orbe sur lequel ils s'étendent, et de souffler, sûr d'avoir été excellent :



              Dévoilez …

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