Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 15, 16, 17   >   >>

[RP] Licence poétique : Adjugé Vendu (soirée 01/09/1467)

Dacienhissy
[Derrière le rideau rouge, avec Elle.]

Il n'était pas conventionnel. A dire vrai, il était même interdit de voler l'achat fait par un jeune homme dont la qualité vestimentaire ne laissait pas de doute à croire qu'il était fortuné. Peut-être de trop. A son goût. Et de se sentir démuni de ne pouvoir rien accomplir à part lui piquer cette Florale qui lui manquait effrontément.

Lui piquer. Lui voler. Lui enlever pour un instant. L'avoir que pour lui pour quelques secondes, quelques minutes et de les transformer en éternité pendant ce court laps de temps. Si tout pouvait se stopper, là, de suite, que tout se fige et que plus rien ne reprenne. Dacien ne doutait pas un instant que le léger souci urgent serait le prétexte le mieux formulé afin de pouvoir s'accorder un minimum de temps en sa compagnie.
Sa complice aimée s'appuya contre ce mur, se libérant d'une pression qui l'avait enfermé dans une bulle, sans qu'il puisse l'en extraire à aucun moment. Il n'avait eu aucune seconde pour lui souffler quoi que ce fut, à peine l'esquisse d'un sourire. Il la regarda se poser, poser sa fatigue sous son nez et de lui demander ce qu'il se passait.


Enfin un peu seuls oui....
Rien. J'voulais t'avoir pour moi seul un peu.
Quand sa dextre vint caresser sa joue. J'ai mêm'pas eu l'temps de t'dire que t'es sublime dans cette robe....

Un simple sourire. Léger. Grâcieux. Désireux de la conserver avec lui. Fiévreux de la tenir contre lui. Envieux de l'embrasser pour avoir le goût de cette fleur pour le restant de la nuitée. Les phalanges firent le contour de son visage quand ses lèvres effleurèrent les siennes.

T'allais partir?

Dit-il avec cette tristesse qui venait embaumer sa gorge, piqué au vif de ce carde qui ne comprenait qu'à moitié ce qui se passait et de vouloir tenter la retenir alors que le travail devait être accompli. Plus les heures avaient passé et plus la brûlure se consumait, émiettant des cendres chaudes à chaque vision de cette femme. Il était piqué, épris bien plus que ce qu'il ne le pensait, bien plus que ce qu'il tentait de camoufler quand ses jades parlaient sans concertation. Et de lui balancer avec ce sourire en coin amusé.

Ce s'rait con qu'tu partes maint'nant....J'avais prévu un p'tit dessert....juste toi et moi...

Une gourmandise ne se refuserait peut-être pas.
_________________

Merci Châton et Chérichou!
Clemence.
─────────────
Baiser
─────────────



❧ Entre l'Impudique & la Mystique - Avec Benjen ☙






De sa réaction, l’esprit jubile d’avantage à l’idée d’avoir piquer là où cela est nécessaire. Sourire se retient de s’accentuer d’avantage pour ne pas paraître désobligeante. Jeu se veut subtile, jouer aux limites du raisonnable reste délicat. Pour autant, elle ne compte pas faire machine arrière. Quand bien même cela lui était possible, arriverait-elle à ranger cette frustration ? Sans doute pas. Et puis il y a cette enchère, gagnée d’une main de maître dont le complice n’en a pas encore été informé. Position supérieure cédera place à celle de la victime le moment venu. Pour l’heure, Féline compte garder sa place favorite jusqu’à ce que…

… les azurs ne soient portés sur le regard doré, respiration se faisant soudainement plus irrégulière à la douce caresse provoquée par les lèvres comparses. Sourire en coin se dessine, doucement, avant de céder place à la soumission, se laissant guidée par l’habilité de son complice. Le bas de son ventre se tord alors de cette douce emprise, rendant le baiser à venir plus intense encore, les battements de son cœur se matérialisant plus fortement dans sa poitrine. Yeux clos répondront de cette intrusion avant que sensuelle ne fasse sa réponse à l’appel de cette nouvelle danse pendant que les doigts prendront possession de ses mèches avec plus d’intensité. Cuisse s’ouvrant légèrement sous l’effet des frissons provoqués de cette caresse osée avant que les azurs ne viennent, de nouveau, rejoindre l’or de ses yeux.

Profonde inspiration est prise trahissant ses émotions. Féline déstabilisée de ce baiser donné à la perfection. Il avait été le premier, le premier a lui offrir un baiser digne de ce qu’elle attendait. Masque reprenant sa position, sourire est rendu avant que la récompense ne soit donnée :


Si je vous disais que… vous avez remporté l’enchère me concernant… et mieux encore… que la salle qui nous est privatisée s’appelle La Décadente…

Pupilles se dilatent à l’idée que le jeu se poursuive à l’abri des regards. Silhouette s’approche doucement du corps mâle pour venir chuchoter :

Si je rajoute… perversion… pourpre… baldaquin… accessoires…

Silhouette se redresse, azurs retrouvant l’éclat doré avant que la Féline ne se lève de nouveau, face à lui. Main délicate est tendue.

Avez-vous envie de jouer avec moi ?
Benjen

      [Entre l'Impudique & la Mystique– Benjen & Clémence]

      L'aurai-je un peu déstabilisé ? Rien n'est sûr, mais je me plais à le croire.
      Ou peut-être qu'elle prend simplement le temps d'apprécier cette touche de douceur ?
      Ou bien joue-t-elle simplement avec mes nerfs !?
      Oui, parce que c'est bien beau tout ça, mais je commence « légèrement » à perdre patience. N'allez pas me dire que vous ne le sentez pas, j'ai l'impression d'être l'aile d'un moulin qui monte vers les cieux un instant, pour mieux rechuter la second qui suit.

      Ah ! Enfin, elle se met à lâcher du leste et ce qui vient titiller mes esgourdes fait s'étirer mes lèvres des plus finement, elle s'arrête avant que le sourire n'en soit jusqu'au oreille, et se voit mordiller légèrement, l'ambre s'allumant d'une lueur jubilatoire. Mais ce n'est pas tout ! J'offre l'oreille pour qu'elle vienne encore m'enchanter d'avantage. Les mots font l'écho aux battements de mon cœur qui s'approche très fortement d'un énorme gong … Cette soirée semble prendre une tournure des plus plaisantes, et tous les trésors de patience -On ne rit pas- que j'ai déployé semble ne pas l'avoir été inutilement. Un insidieux frisson me parcourt l'échine, hérissant le derme par endroit aux seules pensées libidineuses qui me traversent l'esprit …

      Dorées remontent lentement la main tendue devant lui pour accrocher les azurs, et j'offre un radieux sourire en la saisissant pour me redresser, collant mon corps au flanc du sien en baissant le nez pour couler un regard malicieux sur le minois et le décolleté.



        Oui.


      On pourrait me croire sous son emprise à l'instant, mais c'est plutôt sous la coupe de mon imagination que je suis, les images défilent, les idées naissent, trop, il y en a trop. Déglutissant, je vide mon verre que je laisse retomber vide dans le fauteuil, et je glisse une main au creux de son dos, à la fois douce, mais qui n'entend aucun refus, pour l'incité à avancer vers cette porte qui marquera le début d'une soirée sous le signe de la décadence. Avant que nous n'atteignons la porte, paume remonte s'imposer à la nuque délicate, et les lèvres murmure à l'oreille féminine :


        Il me tarde de voir comment ce pourpre se marie avec votre peau …


      Elle comprendra ce qu'elle voudra, moi j'en ai une idée bien précise …


      [La suite]

    _________________
    Sagamore
    [Grand Salon puis le bar et tout seul na]


    Non mais sérieux ils faisaient quoi là tous? Non mais déjà le premier qui venait toucher sa friandise achetée et maintenant en voila un autre qui l'embarquait alors qu'elle devait le suivre bien loin. Et ce n'est pas le geste impersonnel qui allait changer quelque chose. Les sourcils froncés le jeune Héritier était renfrogné, il n'était pas un vulgaire passant qu'on faisait patienter et qu'on quittait sans même demander l'autorisation. Il détourna le regard quand elle tenta de l'amadouer avec un sourire. Il faut dire que la fierté dont il savait faire preuve était bien au dessus d'un simple sourire. Non mais, quand il voulait il avait. Il voulait une meringue? Il achetait la pâtisserie. Heureusement qu'il n'avait pas pris l'habitude de son Pere. Jouer avec les flammes pour purifier les affront n'était pas forcement une bonne chose et le jeune Vandimion n'avait pas cette idée en tête. Quand il était contrarié, il achetait, il achetait tout et n'importe quoi après avoir tapé du pied. Bon sur ce coup là il ne tape pas du pied de peur de se faire disputer par sa tata adorée. Non il leva simplement le minois fièrement et se retourna complément. Si ça amusait Rose de faire ce genre de choses tant pis, il l'aurait cru plus intéressante que ça.

    Bon que restait il à acheter pour compenser cette contrariété? Ben rien, toutes les galantes avaient été prises. Il fronça les sourcils et décida qu'il n'allait pas l'attendre. On ne fait pas attendre l'Héritier quand il avait décidé le contraire. Nameho cet endroit il pouvait s'en acheter un chaque jours jusqu'à sa mort, c'était pas ces hommes qui allaient lui poser problème. Bon, vu qu'il n'y avait plus rien à acheter, ni même une galante, qu'ils partaient tous dans des pièces sans intérêts, que restait-il au jeune homme? Il se dirigea l'air contrarié au bar. Sagamore espéra fortement qu'ils aient au moins quelque chose de cher à boire. Là il commanda la boisson la plus onéreuse, l'important n'était pas de savoir si il allait aimer, le plaisir étant simplement dans la dépense. Ici il attendrait seul de revoir sa Tata pour partir dans la foulée. Et en attendant il allait se rincer le gosier.

    _________________
    .elle


    ~~Coulisses - Derrière le rideau rouge~~ Elle/Dacien

      En être bouche bée ? Oui elle aurait pu quand il lui offrit sa réponse comme ça, sans sourciller, juste l'envie d'un moment à deux au milieu de cette soirée, l'air de rien.
      A devoir gérer l'intervenant poétique, les courtisans, les enchères, les sauts d'humeur que provoquaient les surenchères, pfiou rien que d'y penser la tête lui aurait tourné, la Rose n'avait trouvé aucun moment pour apprécier pleinement un simple instant alors que pourtant...
      Fermant les yeux dans un sourire délicat, joue au creux de la paume accompagnant le mouvement, le regard chlorophyllien s'accrocha à son jumeau
        Tu es fou... complètement fou.

      Pourtant au lieu de le repousser et d'être raisonnable, dextre vint se poser à la nuque brune quand la douceur des lippes complices entrèrent un contact avec leur vis-à-vis, besoin de cette communion complice et de ce qui rendait cette relation si singulière ici lieu.
        Etienne a eu ce besoin de me rappeler ma place, et pas qu'un peu, dehors la gérante, il veut la galante et qu'elle excelle.

      L'attirant d'une pression à la nuque, les lèvres envieuses se chevauchèrent plus sensuellement, plus longuement avant de murmurer dans l'étreinte d'un baiser.
        Si tu savais comme j'aimerais savourer ce dessert Dacien... Mais j'ai pas le choix, mais garde le moi... et heureux que tu n'as pas remporté ton enchère.

      Baiser s'embrasant, corps comprimé entre le mur et son -pas encore- amant, les paris restaient ouverts en cuisine, s'amusant de ce fameux stop ou encore dont le destin se jouait avec Elle et Dacien, senestre se mit à frôler, effleurer, caresser clairement torse et flanc de son acolyte, dans un doux frisson.
        Je vais devoir y aller, Etienne risque de nous tuer et Sagamore de s'agacer, du genre capricieux.

      Pourquoi ? POurquoi ? Pourquoi ??
      Les dieux son maléfiques et s'acharnent sur eux, à chaque fois, ne rien dire et laisser glisser, mais bon sang ce que ça devenait dure toute cette frustration.

    _________________

    Merci JDMonty
    Dacienhissy
    [Derrière le rideau rouge, avec Elle mais, plus pour longtemps.]

    Vrai. Il était complètement fou de la prendre à part, simplement pour s'octroyer un instant complice et délicieux. Il était complètement fou d'oser l'enlever à son client, devant Étienne, se doutant que la retombée serait certainement d'une sévérité extrême. Tant pis. Finalement, il s'en foutait bien pas mal à ce moment-là. Il était complètement fou de désirer la garder avec lui en ce soir aussi, lui offrir une gourmandise qui mettait du temps à s'entrevoir pendant que le Bertrand planifiait déjà les mises pour connaitre le jour, l'heure, l'endroit du délice. Mais, il était simplement fou d'Elle. Du moins, ce fût ce qu'il concevait en la regardant évoluée au milieu de cette foule. Il n'avait eu d'yeux que pour elle, de pensées que pour elle et de desir que pour elle. Et si seulement ce petit crétin de jeune blondinet avec le portefeuille bien rempli n'avait pas mis une somme sur sa tête, il l'aurait eu que pour lui. Petit imbécile fieffé qui avait l'air de ne se priver de rien, pas même de la plus magnifique des femmes existant dans ce monde. Il n'aurait pas pu se contenter de celles mises aux enchères non. L'homme désirait Rose et Dacien avait cette nette impression que peu importait le prix, il l'aurait remporté quoi qu'il se passait. Et avec sa mise, peut-être aurait-il été bien faiblard. Mais, pour l'instant, elle était là, avec lui, même si cela risquait d'être trop court.

    Le sourire fut léger, charmant, apaisé de l'entendre avec cette fine voix et de sentir sa fragrance si agréable. Ses jades ne quittèrent pas ses émeraudes. Un léger frisson qui parcourut sa colonne vertébrale. Cette légère main qui vint se poser à sa nuque. Et l'aveu que le Patron lui avait imposé d'honorer ce que désirait ce client. Son sourire disparut, laissant place à une colère sourde se déployant en son sein. Ainsi donc, ce fût en parti au Ligny qu'il devait en vouloir. Se taire et de ne souffler qu'un banal.


    Mmhh...

    Pourtant, cette aigreur passa la seconde suivante. Ses lippes se trouvèrent prises dans ce tourbillon sensuel, cette étreinte douce, cette esquisse brillante de charme épousant la langueur de ses lèvres quand il dégustait ce goût aphrodisiaque de la Rose. Si Elle savait combien il préférerait se barrer de cette fameuse soirée ailleurs, avec elle, loin.... L'homme qu'il était fut touché, attendri, aimant entendre ses dires avec cette déception de devoir la laisser filer.

    T'étais pas prévue sur l'estrade.....Pis j'comptais pas lui faire grand-chose....

    Comment lui expliquer juste à ce moment, en deux ou trois mots, qu'il n'avait pas envie de goûter un autre corps que le sien, parce que le temps ne les aidait aucunement. Il eut un simple sourire en coin, pressant son corps contre le sien, aimant ce baiser brûlant que Rose lui offrait. Les dextres glissèrent contre ses joues lentement et de la regarder, amoureux. Presque. Encore un instant. Les verts passèrent dans l'ouverture échancré du pourpre et de voir que Sagamore était au bar, en train de patienter.

    Tu d'vrais y aller là.....

    Non, n'y vas pas. Restes. J'ai pas envie que tu partes. Il aurait dû lui dire ça. Ouais. Tout ça. Qu'il préférait réellement qu'elle ne le quitte pas. Mais, le boulot l'appelait. Il la serra contre lui quelques secondes encore, soupirant lourdement et d'embrasser chaleureusement son front.

    J'te garde le meilleur morceau pour quand tu rentres.

    Dacien la lâcha, s'écartant pour la laisser rejoindre son client et de faire volte face, entreprenant la montée des marches. Salut Rose. Tu me manques déjà.
    _________________

    Merci Châton et Chérichou!
    .tara.
    [Grand Salon]

    Comme emportée par un courant invisible, Tara se laisse dériver dans le salon. Elle semble ailleurs, rêveuse. Le visage tourné vers les salles, mais son regard, bien que porté jusque-là, n’est pas posé sur elles. Son esprit flotte. Le tour de la pièce se fait avec lenteur, les pas suivant toujours la mesure du métronome. La clostrière vogue entre deux états. Ombre dansante sur les tapis foulés, invisible dans cette foule, observatrice attentive. Les voix, nombreuses, tels des bourdonnements l'empêchent de se concentrer sur qui que ce soit. Elle a besoin de s'éloigner, s'enfermer dans sa bulle. Elle a eu deux ans pour oublier à quel point une foule peut être bruyante même dans le silence.
    Stoppée dans sa dérive, par un plateau tendu par une petite rousse. Les longs cils mettent un temps avant de se rendre compte qu’il s'agit de la petite main personnelle de la Rose. Sourire parfait, la remercie d'un signe du menton. Elle ne s'était pas rendu compte que les enchères étaient terminées. Au lieu de lire les instructions de la gérante, la galante les fourrent dans son décolleté.


    Elle allait se rendre au bar en passant devant le rideau pourpre, mais il y avait déjà assez de monde. Si elle avait été curieuse, elle se serait demandé ce que les deux gérants manigançaient, mais elle n'était au fait de rien, faisait même semblant de ne pas comprendre la langue lorsque dans les cuisines chacun pariait. C'était beaucoup plus amusant aussi.
    Ses pierres s'attardent un instant sur le jeune éphèbe, pupilles rétrécies quasi en deux fentes, il n'avait pas choisi n'importe qui, et le meilleur choix qui s'imposait en la matière.
    Du coin de l’œil, l'ombre d'une féline jouant avec une proie consentante. La deuxième partie de soirée avait débuté pour cette fauve impatiente. Bientôt, l'hymen de Dyhia serait vendu au plus offrant, la soirée s’arrêterait pour certains, continuerait pour d'autres.

    Avant de prendre connaissance du nom inscrit sur le morceau de vélin, la garçonne alla rejoindre le dénommé Ezekiel. Grâce à lui, elle avait l'espace de quelques battements de cœur, retrouvé cette facilité de contact et d'amusement qu'elle n'avait plus connus depuis London.



    [Côté jardin à la recherche de ]

    La courtisane ne met pas longtemps à retrouver l'italien, esquisse intérieurement un sourire. Elle n'est pas étonnée de le voir près du jardin, accolé au montant, c'est ce qu'elle aurait fait si elle n'était pas galante. Tête se penche dans l'espoir de voir un jardin vide. Elle aurait aimé le remercier sans que personne ne soit autour pour écouter. Une première pour l'Anglaise. Sourit aux personnes présentes, si jamais ils voient sa tête dépasser, ils n'iront pas s'imaginer qu'elle tente de jouer les voyeuses.

    Attention reportée sur son vis-à-vis, ne pouvant s'empêcher de voir son visage barrer d'un début de sourire cockney. Elle porte la main à sa taille comme si une ceinture y ceignait, pour y chercher une pièce invisible.


    A penny for your thoughts
    .
    *

    Pierres aux éclats amusés, en tendant sa pièce invisible.

    Meurci d'avouar djué le djeu, if you'll want to play with me an another time. The next time… If there is one. Dje êtRe mouins fair play. **

    Elle sait pertinemment qu'elle ne le reverra jamais, qu'il n'est pas venu pour la soirée, ne sait même pas pourquoi il est là, une femme à n'en pas douter, mais qui et où ? Elle arrêta là ses questions, cela ne la regardait pas. Elle ne le connaît pas et n'en saurait de toute manière pas plus. C'est mieux ainsi.


    * Un sou/penny pur vos pensées.
    ** Si vous voulez jouer contre moi une autre fois. La prochaine fois... si prochaine il y aura, je serai moins fairplay.
    Diego_corellio
    [Près des jardins avec Tara]

    Mes pensées sont offertes à ces temps immémoriaux. A ces temps révolus, ceux desquels on n’a jamais assez et dont on manque toujours. Ces temps qui pourtant, un jour ont cessé de nous satisfaire. Satisfaction que l’on a été cherché ailleurs et c’est cet ailleurs qui nous a fait basculer vers un point de non-retour. Celui duquel on ne revient pas. Aujourd’hui je sais que je ne peux que regarder cette période de ma vie qu’à la lueur des souvenirs. Cette flamme vacillante qui éclaire autant qu’elle plonge dans l’ombre tout un pan de cette vie déroulée et révolue.

    Je suis remonté loin. Très loin. La pelote est emmêlée par endroit. De ces nœuds que la vie a fait pour cacher ce qui ne peut être révélé. Je me suis à Milan des années plus tôt. Dans un brouhaha dense, chahutée par des cris de temps à autre et se déployant pareil à une longue cohorte colorée. Ça sent la sueur, le vin et les épices. Ça sent l’été et la chaleur, de ce souffle chaud que la terre retient pour mieux recracher ensuite, rehaussé par l’odeur prégnante de l’humidité. Il vient sans doute de pleuvoir. Je ne sais pas vraiment pourquoi je pense à ça maintenant. Sans doute l’hymen de la jeune vierge qui me tracasse. Oui ce doit être ça. Je me souviens de l’atmosphère moite et orageuse qui m’avait assailli en quittant le corps de celle qui avait été la première. La première d’une longue série d’anonymes. Le temps avait effacé leurs visages et leurs noms. Elles se réduisaient pour certaines à des images fantomatiques et fugaces. Des carrés de peaux. Des sourires. De jolies jambes et des seins au galbe parfait. Elles étaient tombées dans l’oubli des limbes. Seule perdurait la première. Cette femme qui m’avait quelque part marqué à jamais. Sans doute parce qu’elle m’avait fait prendre conscience de désirs et de besoins auxquels avant je ne prêtais pas attention. En retirant les vestiges de mon innocence, elle m’avait rendu la notice de mon corps. Voilà longtemps que je n’avais plus pensé à elle. Y penser dans ce lieu me fit sourire.

    C’est à ce moment là que j’ai pris conscience d’une présence. Une présence qui dénotait dans cette foule d’inconnus. Une présence à l’aura plus forte que celle des autres, et suffisamment attractive pour que mon esprit dérape sur les dernières bribes du souvenir, ratant les prémices de sa phrase. Décontenancé et surpris en plein moment d’égarement la réponse se fit naturellement en Italien :

    -Cosa?
    Quoi ?


    Avant de sourire à l’inconnue pas si inconnue et de me ressaisir, passant en revue les mots appris avec Marion lorsqu’elle s’énervait après moi ou qu’elle baragouinait dans sa langue en Anglois lors des rares fois ou nous avions fait l’amour. Les mots se rassemblent tentant d’offrir ce que j’espère être une phrase à peu près correcte en anglois :

    - Je… Sorrry… euh… je ne… Wha-tee ?

    L’accent n’y est pas bien trop italianisé pour offrir un anglais décent. Mais je suis à peu près certain que « sorry » signifie désolé et « what » quoi. Enfin au moins quelque chose du genre. Marion le disait toujours quand elle ne pipait rien. Et comme elle pipait rarement grand-chose -hormis les dés- le mot avait eu raison de mon esprit. Le sourire offert est satisfait sans paraitre être trop convaincu quant à ma prestation. Aucune importance.
    Plissant les yeux sans comprendre ce qu’elle cherche à me donner. Ou alors elle veut que je lui donne ? Je crois que j’ai déjà bien donné pour son joli fessier ! Mes lèvres remontent en un sourire en coin jetant un œil aux jardins vides, je lui propose mon bras pour l’inviter à m’y suivre tout en lui répondant :

    - An-aother tiime… Yes…enfin Non ! Je pense que c’est plutôt il momento giusto per una rivincita! E 'affascinante come la parola "fairplay" sembra rima con barare..... ! J’apprécie votre franchise si délicate !
    Je pense que c’est plutôt le bon moment pour une revanche ! C’est charmant comme à vos lèvres le mot « fairplay » semble rimer avec triche … !


    Je l’observe en souriant de cet air amusé qui n’est pas emprunté. A voir l’éclat briller dans ses pupilles je me demande en cet instant qui de la courtisane ou de la femme se tient devant moi. C’est intrigant en ces lieux de ne pas savoir laquelle fait face. C’est sans doute aussi ce qui fait tout son charme à ces maisons de luxure. Bien sur je préfèrerai toujours la femme plus sincère à la courtisane qui emprunte les émotions qu’elle renvoie et les sentiments qu’elle simule. Mais pour la soirée, l’un comme l’autre me conviennent bien, tant qu’ils ne me demandent pas de réfléchir plus que ça.
    _________________

    Ban : JD Calyce
    .tara.
    [Près des jardins avec Ezekiel]

    Par habitude, se met à étudier celui qui lui fait face. Longs cils effleurent les lignes de son visage, de son front jusqu’au dessin de ses sourcils, suit la dilatation de ses pupilles. Pour une fois, elle ne cherche rien de particulier. Son sourire cockney s’épanouit. Elle en avait presque oublié qu’il ne comprenait rien à sa langue. C’est d’autant plus amusant, que d’ici quelques petites minutes elle ne le reverra sans doute jamais. Il se donne pourtant la peine d’essayer. Charmant.

    Vi perdono per non mi capite bene. Non abusate, Ho una reputazione da mantenere !*

    Son timbre reste clair, aucune consonne trop dure pour ses pauvres cordes vocales, l’intonation manque parfois de mordant tant la langue latine a ses propres codes. Bout de chair vient frôler les lippes, rien de provocant, sa gorge s’assèche un peu, et elle ne peut parler longtemps avec l’italien.

    VotRe… pRofessor pas êtRe tRès dué pur appRendRe à vu.

    En plissant les sourcils, elle reprend la langue de ce futur Molière qui ne naîtra qu’une fois que la brune ne sera même plus un souvenir. Voix redevenue plus rauque. L’Anglaise, essaie de respirer et de prononcer ces mots comme le lui a appris la féline, elle a encore des progrès à faire. Pour l’heure, elle doit garder ce petit cours pour un autre.
    Les pierres vont du bras proposé au rideau. La Femme décide de poser délicatement ses longs doigts fins sur l’avant-bras masculin. Le contact est si ténu qu’on ne pourra pas l’accuser de préférer l’italien à son acquéreur.

    A ses mots elle secoue la tête, le moment est des plus mal choisi, elle ne sait même pas qui elle doit rejoindre. Le menton se relève, le sourire n’a pas quitté son visage. Calculé ou naturel. La courtisane feindra de ne pas comprendre.


    Dje vu… how did you say...come si dice..."show" Si moua avouaR time… but… mais…**

    De sa main libre, la galante récupère le morceau de vélin de sa cachette, encore plié, lui montre, une sorte d’excuse pour ce compagnon de jeu improvisé. Il ne peut que le reconnaître pour s’être prêté au jeu, ce soir.

    Perhaps an another day, an another time…***

    Haussement d’épaules. L’un comme l’autre sait que cette occasion ne se renouvellera pas. Dans son monde, il n’y a de déception que si on y prête une quelconque attention, et la femme qu’elle est, en a eu plus que son soûle pour en rajouter. Elle lui sourit, charmeuse, comme lors de leur intermède.
    Pierres glissent sur le papier contenant le nom de l’acquéreur, du bout de l’ongle l’entrouvre. Curiosité de celle qui se demande s’il lui reste assez de temps pour faire ses adieux au joueur. Arque un sourcil, surprise. Le visage de nouveau se lève. Pupilles en deux fentes regardent Diego.


    You ?!


    L’ouvre complètement, la main se met à hauteur de nez de l’homme.

    Are you a silly man? You paid for me; it was just a joke! ****

    Secoue la tête, se demandant si elle doit être flattée qu’il ait vraiment enchéri sur elle. Rien dans l’attitude masculine ne laisse paraître une envie de la posséder… Un jeu… Tara se met à réfléchir, très vite. Le ton se pose.

    Vous pas être là pour enchères. Vous pas vouloir my corpe.

    Elle ne lui demandera pas la raison, déjà une idée fuse. Elle comprend maintenant pourquoi il lui a proposé une revanche. Elle éclate de rire. Voix claire.

    Cheater! Well… Vous aller in la Mystique… moi go to my room pur renderà the game più piccante.
    *****

    Au risque de perdre définitivement Ezekiel, Tara fait un mix des trois langues. Mais la joueuse s’est éveillée et elle n’a qu’une envie défier ce pendant masculin. Le jeu des sens peut revêtir différentes formes, ce soir pour Tara, ce sera de prendre plaisir à se mesurer à lui.

    Deal? ******

    *Je vous pardonne de ne pas me comprendre. N’abusez pas, J’ai une réputation à tenir !
    **Je vous… Comment dites-vous ? (anglais/italien)"montrer" Si j'avais le temps
    *** Peut être un autre jour, une autre fois...
    **** Êtes-vous fou ? Vous avez payé pour moi, c'était une blague !
    ***** Tricheur ! Bien... allez à la Mystique... moi je vais dans ma chambre récupérer de quoi pimenter le jeu.
    ****** Marché conclu ?
    Diego_corellio
    [Près des jardins avec Tara]

    Je ne peu qu’éclater de rire franchement en voyant sa tête lire le nom sur le vélin. Si j’avais su que ce bout de papier glissé à la naissance de ses seins était mon nom, il aurait eu tôt fait de disparaitre depuis belle lurette. Oh que oui, ça aurait été tellement amusant de le lui dérober et qu’elle ne sache pas qui elle devait rejoindre. Comme ça aurait pu être intéressant de travailler à faire plier cette courtisane jusqu’à ce qu’elle en oublie ses devoirs envers un prétendument autre. Le jeu aurait eu d’autant plus de mérite, qu’a aucun moment elle n’aurait risqué représailles puisque son acquéreur c’est moi.

    - Yesss. My !


    Je me suis mélangé les pinceaux dans mon anglais mais elle comprendra certainement, on n’est pas à une lettre près ! J’observe son visage avec attention. Est-elle déçue ? Mon sourcil s’arque légèrement. Si tel est le cas alors tant pis pour elle, la prochaine fois elle choisira mieux ce qu’elle souhaite gagner. Léger haussement d’épaule pour moi-même, avant que le sourire ne revienne en force s’installer à la commissure de mes lèvres.
    C’est de votre faute ! J’ai été pris dans l’engrenage infernal des enchères ! Et il faut dire que mon concurrent a été tenace un moment. Je me suis fait avoir. Vous savez combien je n’apprécie pas de perdre. J’ai donc décidé de vous gagner.

    Le sourire s’élargit encore. C’est vrai que j’avais été pris dans le feu des enchères. Je crois qu’à la base je m’y étais lancé sans conviction et sans ardeur. Pour preuve, j’avais misé le chiffre donné par les trois dès gagnants de Tara. Dès la réponse négative d’Elle j’avais été pris au jeu. Pas par obsession de possession. Mais parce que je ne supportais pas de perdre. Quelque soit le prix elle serait mienne. En plus d’aplatir un autre dans ses désirs, personne ne profiterait de son corps ce soir. J’étais gagnant sur tous les tableaux.

    - Je…

    Je la détaille d’un air amusé alors que son esprit autant que sa langue semblent agités soudain d’une frénésie certaine. Elle parle plus vite que de coutume. A croire qu’elle cause à la vitesse ou sa pensée crée l’idée. Elle semble bien sure de ce pour quoi je suis ici et de ce que je peux vouloir et désirer. Intéressant. Rien que par esprit de taquineries, j’hésite à la contredire. A semer le doute dans son esprit. Pourtant je résiste à cette tentation ajoutant avec le sourire de celui qui se sait démasqué :

    -Hai ragione…
    Vous avez raison...


    Le timbre de la voix se baisse alors que je m’approche légèrement de son oreille pour murmurer sur une note grave oscillant entre séduction et humour :

    … Hai ragione, un corpo perde, ai miei occhi, la sua bellezza quando è dato sotto il vincolo del denaro. Mi rendo conto che una donna si offre a me per desiderio e non per ottenere una somma di denaro. Mi piace troppo conquistare per questo.
    … Vous avez raison, un corps perd, à mes yeux de sa beauté quand il est donné sous la contrainte de l’argent. J’apprécie qu’une femme s’offre à moi par désir et non pas pour en retirer une somme. J’aime trop la conquête pour cela.

    Reprenant une certaine distance avec la courtisane, j’enchaine sur un ton plus ironique :

    -Quant aux enchères… Vous savez ce qu’on dit n’est-ce pas ? Il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis ! J’ai l’habitude d’être con. Pour vos beaux yeux j’ai décidé de faire une exception ce soir !

    Reprenant une attitude plus mesurée, ma main se pose sur celle que la jeune femme a posé à mon bras. Une manière aussi de tempérer ses élans. Une question cruciale reste en suspens. Un point que je souhaite éclaircir avant de nous lancer -ou pas- dans un marathon du jeu. Futile sans doute pour beaucoup, il prend une part essentielle pour moi. Mon côté refusant d’acheter le corps ou l’esprit d’une femme. Sans doute suis-je devenu, avec le temps, trop droit. Aucune importance, j’ai refusé d’échanger ma fille contre un chameau à Alexandrie c’est pas pour faire de même ici.

    - Tara, non ho pagato per averti per avere qualcosa da te. Se lo desideri, sei libero stasera. Libero di scegliere il gioco per occupare la serata o..... per fare quello che vuoi. Con o senza di me. Voglio che la sua decisione sia presa di conseguenza. It...is importanté for my.
    Tara, je n’ai pas payé pour vous avoir dans le but d’obtenir quelque chose de vous. Si vous le désirez, ce soir vous êtes libre. Libre de choisir le jeu pour occuper votre soirée ou… de faire ce qu’il vous plaira. Avec ou sans moi. Je tiens à ce que votre décision soit prise en conséquence. C’est important pour moi.


    J’ai parlé en Italien. Parce qu’elle semble mieux le comprendre que le français. Avec une pointe d’anglais sur la fin. Mais aussi parce que je ne tiens pas à ce que cette conversation tombe au creux d’oreilles indiscrètes. Je la fixe avec sincérité, mettant de côté l’ironie, la taquinerie et le charme. Un pareil aveu semblerait incongru dans ce lieu ou payer est la base institutionnelle de la maison. Aucune importance. Il est de toute manière trop tard pour faire d’un âne un cheval de course !

    - Deal ?
    _________________

    Ban : JD Calyce
    .tara.
    [Près des jardins avec Ezekiel]

    Elle dont chaque geste est calculé, les paroles mesurées, vient de mettre à mal cette maîtrise qui avait fait sa réputation à London. Tara ne sait pas si c’est un adversaire à sa hauteur ou un bluffeur doué. Et dire qu’elle avait voulu lui donner son collier pour qu’il participe sans frais aux enchères, sans avoir l’assurance qu’il participerait. Un pari que la clostrière n’avait pas tenté parce que son instinct le lui avait commandé et il ne s’était pas trompé. Deux ans n’effacent pas une vie dans le stupre. Elle ne s’étalera pas sur ses facultés à déchiffrer un corps sans le toucher, ses longs cils en extension de ses longs doigts fins, ont toujours œuvré en ce sens.

    Maintenant, qu’elle s’est calmée, elle l’écoute, Pierres se dilatent, attentive, un léger sourire à la commissure. Elle a envie de parier sur la soirée, les idées se bousculent. Elle doit la jouer fine si elle ne veut pas qu’il lui glisse entre les doigts. Il a cette capacité de séduire le beau sexe, et sans se donner de mal, la galante en mettrait sa main au feu. Le masque est laissé de côté le temps de quelques échanges. L’art de jouer un personnage en instillant le doute chez l’autre. Jusqu’où est-il prêt à aller pour ne pas perdre ?
    La tête s’incline. L’Anglaise comprend qu’il lui laisse une porte de sortie, alors qu’elle manigance pour son contraire. Elle peut avec son autorisation lui fausser compagnie et organiser sa soirée comme elle l’entend. Éclat d’intérêt traverse ses pupilles. Si elle surenchérit maintenant et que son intérêt s’étiole ou si l’objet qui l’a amené ici se rappelle à son bon souvenir, la femme aura gagné un retour à la case départ. Elle préfère la ranger dans un coin de son esprit, comme un as dans la manche ou un joker pioché dans le creux de sa cuisse enrubannée.


    I swear… Lo prometto ! *

    Esquisse le signe de croix sur son cœur dans un geste théâtral.

    You could also decide… Vu puvoiR dicide annule. Puoi decidere revocare e partire. Vu avouaR choice. Mine is front of me. **

    Elle ne voit pas comment être plus explicite, avec une pointe de mystère en ponctuant sa phrase par un Anglais parfait aux intonations explicite sans chercher à le justifier.

    Dje vais aller in ma room, dje vu laisse le tempe de to dicide si vu Reste en join the Mystic or live… Partir.

    Elle se penche, parce que la dernière phrase n’est que pour lui, son adversaire en devenir.

    Spero davvero che deciderai di restare, mi ha sorpreso tanto quanto mi alletti. E non sto parlando né di tuo sorriso, né di tuo fascino come che sa utilizzare.

    De se reculer en lui dédiant un sourire amusé. Pile, face, quel choix fera le bel Italien. Curiosité du joueur face à un challenger ou homme plus pondéré qui décidera de se retirer après avoir joué les Chevaliers servant auprès d’une courtisane parce qu’elle a su éveiller son intérêt. Tara est curieuse, joueuse, au point de laisser le sort jeter les dés.


    * Je le jure.
    ** Vous pouvez décider de tout annuler et partir. Vous avez le choix. Le mien est devant moi.
    *** J’espère que vous resterez, vous me surprenez autant que vous m’intriguez. Et je ne parle ni de votre sourire, ni de votre charme dont vous savez user.
    Avis aux bilingues Italiens, si vous voyez des fautes, n’hésitez pas à me MP, ça me permettra de m’améliorer.
    Diego_corellio
    [Seul près des jardins]

    Puisque cette soirée est un jeu autant la jouer jusqu’au bout. Après son départ, ma main tire une pièce de la poche. Puisque j’ai encore des doutes sur la sincérité de la courtisane le sort décidera de ce que je ferai ce soir. Tout comme les dés ont entamés cette soirée et lui ont fait prendre la tournure qu’elle a désormais. Ce soir, je n’ai pas envie de réfléchir trop longtemps sur tel ou tel sujet. Elle a promis, mais que valent les promesses quand cette si jolie bouche a l’habitude de dire ce que les clients veulent entendre ? Niente.

    Comme chaque fois que je tire à pile ou face, je prends le côté pile ; pile j’y vais, face je n’y vais pas. Le plus joli. Pas nécessairement celui qui m’a le mieux porté chance par le passé. Mais, s’il a eu l’audace de me placer dans des situations cocasses, il m’a aussi permis de rencontrer certaines et certains parmi les plus important du paysage qu’est ma vie, ou mon passé.

    La pièce est lancée avec dextérité. Celle caractérisée par l’habitude d’effectuer ce geste désormais plus de maitrise. Le sort en décide-t-il vraiment, quand il suffit de lancer avec une certaine impulsion pour savoir qu’elle va tourner trois fois sur elle-même avant de la récupérer et de la claquer sur le dos de la main ? La maitrise a tronqué le plus pur des hasards. Triche ou pas, chacun est libre de prendre l’interprétation qu’il lui plait. La senestre frappe la pièce et la claque sur le dos de la dextre. Pile. *

    Un sourire étire le coin de mes lippes en fouillant la salle du regard à la recherche de Tara. Bien sur elle n’y est pas, elle doit être partie dans sa chambre, récupérer l’attirail à une bonne soirée. Rangeant la pièce dans la poche de mes braies, là ou elle tient place toujours en cas de décision à prendre -et Dio sait que je suis nul en matière de prise de décision- avant que je ne travers la pièce pour rejoindre la porte opposée, celle par laquelle nous sommes arrivés. Avant de la franchir, mon regard réalise un dernier tour de salle à la recherche, cette fois de Maryah. Pour quoi ? Je ne sais pas exactement. Sans doute parce qu’au fond, derrière la rancœur il y a cette inquiétude la concernant. Lui dire que si elle a besoin je ne suis pas loin. Lui dire que … Une inspiration balaie tout ce que je pourrai lui dire mais que je ne ferai pas ce soir. Sans doute a-t-elle du se noyer dans cette masse humaine. Peut-être est-elle avec le directeur. Peut-être… Stop. Ce n’est pas le moment de penser à ça. Et si elle me cherche, elle aura cas consulter les affichages.


    [Devant la porte de la Mystique]

    Interceptant un serviteur, je quitte cette folle effervescence pour me retrouver dans un lieu plus tranquille, serviteur me conduisant jusqu’à la Mystique. Les doigts enserrent la poignée de la porte, appréciant le contact frais au creux de ma main. L’actionnent avec lenteur et excitation -celle de découvrir bientôt le décor de la chambre- entamant ce nouveau pan de la soirée avec hâte, empressement revenant se nicher au creux de mon corps. Jouons Tara.


    * 24/11/1467 07:35 : Diego_corellio utilise une monnaie antique et tire à pile ou face devant vous. Le résultat est pile !

    _________________

    Ban : JD Calyce
    Maryah
    [Grand salon]

    Elle est restée figée. Silencieuse. Elle s'est obligée à ne pas faire un coup d'éclat, un coup d'état …. Putain ! Si elle avait géré ce lieu, il en aurait été tout autrement !
    Elle est restée là, un moment, cherchant à comprendre comment d'un Etienne jouteur, compétiteur, stratégique, elle s'en était retrouvée avec un Etienne graveleux, oubliant sa position, presque ignorant, et basique. D'un coup, elle n'était plus à l'Aphrodite la Grande, la Glorieuse, mais au fond d'une taverne miteuse de la cour des miracles où tous les coups étaient permis, et où la grande absente était l'étincelle d'intelligence.
    Le couperet était tombé, comme le doigt de Tord Fer à Brissel, l'illusion avec, le jeu était fini.

    Comme sonnée par le coup, elle était restée là, à encaisser, à regarder le rideau de velours tomber, et à laisser ses instincts d'espionne remonter à la surface, pour scruter au delà des apparences. Les magouilles, les arrangements, les regards complices … tout ça lui avait d'un coup sauté aux yeux.
    Étienne avait disparu pendant plus de deux ans, la vie avait changé par icy. Il n'était personne pour lui demander de se prostituer pour lui ou son ancienne / nouvelle affaire, et elle se doutait bien qu'il le savait. Avait il eu une seconde d'espoir ou de folie pour le croire ? Était il fatigué, ou si narcissique, qu'il avait pu émettre proposition si molle ? Pensait il pouvoir l'atteindre de cette demande si … atterrante ? inadaptée pour un propriétaire qui aurait pu se faire tant d'argent bien autrement … N'y avait il pas une affaire sous l'affaire ? ou une femme derrière l'homme ? ou juste de la fatigue …
    Un sentiment de lassitude s'était emparée de la Bridée.
    Y avait vraiment pas moyen de s'amuser.
    La fête était gâchée.

    Aussi, quand elle vit une mystérieuse enchère détrôner la sienne, elle ne s'en étonna pas et ne renchérit pas. Sa mise sur Osmann payait largement les intérêts, et elle avait même l'impression d'être un peu trop généreuse … cela finirait par devenir de la charité.
    L'offense qui lui avait été faite ne méritait que feu et sang, et elle avait une promesse à tenir … celle de ne plus y revenir. Il faudrait oublier. Reset.

    Apercevant quelques visages dans la salle, elle n'eut plus de doute sur ce qui se tramait icy. Amertume. Toute cette route pour ça. Bah au moins elle en avait fini avec Paris, et puis surtout elle aurait salué Jehan ! C'était toujours ça. Évidence. Le cul et les écus. Ce n'était plus son monde. Finies les magouilles et compagnies, où copinage et complot menaient le royaume des Aveugles. Elle aspirait à autre chose. Quelques bouclettes la ramenèrent à elle, mâchoires furent serrées ; il en était Un qui s'amusait bien. Quand elle lui disait qu'ils n'étaient pas du même monde. On tentait de l'humilier, tandis que le beau Diego passait d'une femme à une autre. Grand bien lui fasse. Cela devait aussi faire partie du jeu, et elle se doutait de celle qui tirait les ficelles. Elle ne lutterait pas, plus. Elle avait fini par comprendre, au gré des expériences, que lutter contre quelqu'un, quelque chose, renforçait son existence. Ignorer permettait d'oublier.

    Sa coupe d'alcool fort fut vidée d'un trait. Elle attendit le résultat des enchères, impassible et profita de l'agitation des vainqueurs pour une sortie en toute discrétion. La soirée n'avait pas battu son plein, et elle avait rarement vu des courtisans et courtisanes si timides avec les clients, qui s'en trouvaient à miser les uns sur les autres. Allez. Les mœurs changeaient. La vie continuait.
    Elle lanca quelques boutades à Jehan, récupérant son mantel et ses armes fidèles, murmurant à l'oreille du colosse un discret "tu vaux mieux que ca, crois moi …", puis passa le seuil, inspirant une grande bouffée d'air.

    Une porte se ferme, une porte s'ouvre. Soirée finie. Oubliée. Dette effacée. Ce moment n'avait jamais existé et n'existerait jamais plus.




    Désolée pour l'absence, IRL chargée. Bon jeu.


    (Edit balisage)
    _________________
    Tire_laine
    [Avec Lobelia et Lylie-Blanche puis Lylie-Blanche]

      Il n'eut pas le temps d'échanger plus de quelques mots avec Lobelia que Blanche les rejoignit déjà. Geste intime, murmure au coin de l'oreille et sourire se retrouve sur les lèvres du blond. Car Lylie n'est pas qu'une simple catin à ces yeux. Lylie est l'incarnation d'un mal qui le ronge. Elle est l'incarnation d'une demande étrange. Elle est le temps d'une soirée, d'une nuit, cette femme qu'il a tant aimé mais qui a disparue trop tôt. Et si alors le rideau est encore baisser sur les souvenirs obscure de cette fameuse nuit d'hiver, et si le voile ne se lèvera que quelques semaines après, révélant alors la véritable nature du mal qui le ronge; mais à l'heure du bal, nuit se prolonge encore dans son esprit. Mains sur son bras est un bref instant recouvert de sa main avant que frissons réprimer sur la peau pâle est observé. Mains vient donc ce niché au creux de ses reins dans un geste possessif qui laisse sans mal deviné que mâle n'est pas partageur, avant de l'inviter à le suivre l'intérieur et la laisser le guider pour le reste de la soirée, sous le regard de Lobelia qui doit comprendre mieux que quiconque ce qui se trame entre eux.

    _________________
    .elle


    ~~Coulisses - Derrière le rideau rouge~~ Elle/Dacien

      Sourire esquissé, presque bêtement à l'entendre se justifier sur cette enchère et les intentions qu'il prétendait ne pas avoir, la somme était pourtant rondelette pour ne pas compter lui faire grand chose, mais si l'orgueil avait été piqué à vif, bien qu'elle ne l'admettrait en aucune façon, chacune des galantes se pouvaient être désirables, alors cela n'avait rien d'étonnant en soi de vouloir les découvrir.
      Et si elle avait eu vent de la bisexualité de Dacien, elle l'eut peut-être compris aussi pour les galants tout aussi attirants que leurs pendants féminins, mais de ça la rose n'avait pas la moindre idée.

      Et là tout ça lui passait un peu au-dessus, moment de calme, décompression de tous les préparatifs et de ce que tout semblait s'être bien passé, profitant de la chaleur complice et de son étreinte, de ce regard émeraude perçant le sien avec cette intensité qui lui était propre, juste un instant rien de plus, jusqu'à ce qu'il dévie et que le couperet tombe, implacable.
      Tête pivotant pour suivre de ses verts ce qui lui faisait dire ça, la florale découvrit alors l'héritier en solitaire, et pas d'Etienne en ligne de mire, ça ne sentait pas bon, mais il avait donné le ton, et bien que l'invective la rende malade, le jeune Vandimion était un poisson à ne pas laisser filer, assurément. Et malgré toute la jalousie dont il pouvait faire montre, Dacien partageait cette façon de vivre, le savait donc clairement.

      Pas d'affront à répondre un oui, s'eut été superflu, prendre l'ultime étreinte avant celle d'un autre, lourdement monnayée, fermant les yeux au baiser tendre déposé à son front, protecteur, encourageant quand il imaginait déjà la suite de la soirée de sa rose.
      Un simple hochement de tête pour acquiescer et déjà la silhouette masculine s'effaçait vers les étages, soupir long étreignant la poitrine de l'épineuse, fatiguée, harassée, il lui faudrait puiser pour offrir une prestation digne de ce nom, mais ne l'avait-elle déjà fait auparavant, bien sûr, comme chacun ici lieu.
      Robe replacée, cheveux réajustés, une longue inspiration et Elle retournait sur le devant de la scène, tirant le rideau des artistes pour revenir à la soirée.

    ~~Grand Salon- Bar~~ Elle/Sagamore

      Comme à son habitude le pas avait glissé, saluant tout à chacun sur son chemin, prenant grand soin de ne pas croiser celui d'Etienne, les enchères de la perle noire lui ayant sans doute sauvé la mise, et sans que le temps ne se soit écoulé bien trop longuement, à peine quelques minutes, l'héritier fût rejoint au bar.
      Une inspiration, il y aurait tout ou presque à refaire, mais avec un peu de manipulation, les mots placés avec minutie et quelques touches bien senties, sans doute le jeune homme serait vite radouci, du moins l'espérait-elle.
        Comme convenu me voici de retour vers vous.
        Un simple instant pris au temps, afin d'en finir pleinement avec mes obligations.
        Ainsi je puis vous être totalement acquise.

      Flagornerie était un des arts du métier, tout autant que la séduction et les compétences plus charnelles, mais certain demandait à accentuer encore, l'égo n'étant que démesure, et Sagamore semblant de ceux-là, l'outrage subit demandait une dose supplémentaire de flatterie, voire d'une touche de comédie.
        Enfin.... si tant est que vous puissiez ne point me tenir rigueur d'avoir dû me priver de votre compagnie pour cela.
        Je le comprendrais aisément...
        Mais voyez-vous, je ne voulais pas avoir en pensée une imperfection ici lieu qui...
        ...m'aurait privé de pouvoir savourer l'invitation à déguster ce verre de vin avec vous.
        Chaque instant en votre compagnie est précieux, Sagamore.

      Dextre venant timidement, se déposer sur la main libre de tout breuvage, émeraudes se fondant dans leur reflet masculin, alors que respiration, volontairement accentuée, soulevait florale poitrine pour la voir se comprimer à la passementerie du bustier de sa robe.

      Subtile ? Bien sûr
      Maligne ? Assurément
      Séductrice ? Evidemment
      Manipulatrice ? A votre avis...


    _________________

    Merci JDMonty
    See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 15, 16, 17   >   >>
    Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
    Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)