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[RP] Licence poétique : Adjugé Vendu (soirée 01/09/1467)

Etienne_de_ligny
[Entrée VIP, aux côtés de Elle, Sagamore et ..Dacien]

Sourcils se froncent quand finalement Dacien vient à se rapprocher. Intervention utile ? Il ne saurait dire, mais l'agacement lui tient les tripes quand il ne peut s'empêcher de retirer Elle de ses obligations et de ce client. Impassible, il tente de ne rien montrer, quand étrangement, mâchoires n'aspirent qu'à se serrer. Décidément, que ce soit Elle ou Dacien, le Griffé allait devoir remettre le compteur à jour pour les deux et surtout rappeler, à Dacien, ce qu'il en est des obligations de sa comparse.

Griffé s'impatiente et finalement, salue poliment Sagamore alors qu'il lui faut s'occuper des enchères VIP. Dihya était prête et c'était à lui de la présenter. Après tout, n'était-il pas son..propriétaire ? Si. Alors regard est porté à la Comtesse s'assurant qu'elle est bien là, tandis que regard se porte vers le salon pour découvrir, à sa grande surprise, le départ de Maryah. Tiens donc, était-elle mauvaise perdante au point de quitter les lieux, sans même honorer sa dette ? Cruelle tragédie. Ou triste, désintérêt.

[Salon VIP, aux côtés de Dihya.]

Pas s'avancent jusqu'à la courtisane qu'il découvre enfin, apprêtée pour de bon et la détaille une ultime fois. Elle est délicieuse, mystérieuse. Bras se tend pour escorter l'exotique près du centre de la pièce où quelques clients VIP se sont installés. Elle se doit d'être la pièce centrale de cette partie, la Dame de cette échiquier. Une esclave délicieuse, qui n'aspire qu'à devenir Femme, Courtisane à part entière, libre.

Dextre, inoccupée se porte sur elle, entourant la taille pour une caresse rassurante et mâle alors qu'il se doute, aisément, de cette appréhension qui l'habite. Fier, intérieurement, Griffé l'est de la voir aussi imposante en ce lieu, qui pourtant, est habité d'esprits avides et envieux.

Sois à la hauteur...Sois, Femme. Sois, Désir. Murmure se glisse à son oreille alors qu'il redresse l'échine pour mieux la surplomber.

Messieurs, Dames, je vous invite à vous rapprocher pour assister à l'enchère, VIP. Attention est sollicitée quand doucement, il invite d'un geste de la main les serviteurs à approcher les bougies de la belle, quand de l'autre, rideaux se referment sur les derniers retardataires pour créer cette ambiance, tamisée et secrète.

Je vous présente, Dihya. Princesse du Désert. Prénom, fait sur mesure, me direz-vous pour cette femme qui transpire les Délices d'un autre monde. Les secrets et les Mystères de ces contrés Inconnues. Une femme, venue vous lire votre avenir grâce à des osselets, vous enivrer de parfums rares et chaleureux et vous offrir, ce qu'elle n'a offert à aucun Homme, à aucune Femme. Une chose que l'on ne peut récolter qu'une fois dans la vie d'une Femme...La Virginité...

Sourire s'étire de nouveau alors qu'il observe le groupe de privilégié. Pour sûr, cette femme était à part, tout autant que ce qu'elle avait à leur offrir. Une enchère, unique, pour un bien..Unique. Etre le premier, la première d'une Femme..Marquer ses tempes et sa chair, à tout jamais.

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Sagamore
[Au bar seul puis...]

Le verre dans la main gauche, voila le jeune homme en train de boire un truc qu'il ne connaissait pas, qu'il trouvait horrible mais vu que ce liquide coûtait une blinde cela lui convenait. Il faut dire qu'il en était en colère et comme n'importe quel jeune homme dans cet état il dépensait. Enfin c'est ce qu'il pensait. Mais il faut dire que jamais de sa courte vie il n'avait été ignoré ainsi. Non c'était certain il ne reviendrait pas. Il en était certain, tant pis pour Rose qui perdrait celui sur qui elle avait totalement craqué.

Sagamore était tellement concentré à bouder, car oui ça y ressemblait étrangement qu'il fut surpris quand une voix lui parvint. Il ne détourna pas le regard tout de suite, les paroles étaient totalement banales et ce n'était pas ainsi qu'elle allait réparer ce qu'elle venait de briser. Rose aurait beau supplier, elle ne l'aurait pas. Ainsi avait décidé l'Héritier.

Rose se pourfendit en excuse ce qui intéressa le jeune homme. Elle avait surement compris sa terrible erreur. Les émeraudes se posèrent sur sa voisine qui l'effleurait presque. Et le sourire vint remplacer la moue d'enfant qu'il faisait quelques instants auparavant. Bien entendu elle aimait la perfection, c'est pour cela qu'elle n'avait maintenant yeux que pour lui. Qui plus est elle n'était pas galante mais la gérante de cet établissement. Et toutes les femmes de pouvoir aimaient les hommes qui en avaient tout autant. Rose souhaitait des instants parfaits entre eux ce qui pouvait se comprendre. Sagamore pouvait la virer d'un claquement de doigts. Et lorsqu'elle vint le toucher de manière plus incisive, il su qu'elle était totalement sous son charme. Sa respiration ne pouvait mentir, elle était complètement folle de lui et la proximité de leurs corps la mettait en émoi.

L'Hériter s’empressa de répondre...


Dois je vous pardonner? Non je ne le devrai pas mais vous etes la gérante de l'établissement et je comprends que vous désiriez que vos petites mains travaillent correctement pendant votre absence. Vous vous ferez pardonner j'en suis sur et vous aimez bien trop ma présence pour ne pas le faire.

A nouveau le parfum de la rose en face de lui vint enivrer ses idées. Elle s'était surement renseigné avant sa venue pour être sur qu'il ne la jette pas en accommodant à ses goûts. Bien entendu il se vengerait de cette attente mais... pas maintenant. Le doigt vint se glisser sur sa nuque puis sur son poignet. Un détail revenant de la dernière discussion dans cette pièce à l'écart. Il les ornerait comme il lui avait promis. Un regard à droite puis à gauche, les deux petites mains qui étaient venues importuner Rose durant sa tentative de séduction n'étaient plus dans le coin. Alors ni une ni deux, le bras fut tendu, la main fut posée. La paume indiquant la sortie et les quelques pas pour sortir furent rapidement effectué. Le temps de donner une consigne pour sa tata qui avait disparu, il ouvra rapidement, en la devançant, la porte du coche. Une aide pour grimper et les voila l'un en face de l'autre dans le coche qui tressautait à chaque nids de poule.

Vous avez de la chance que je sois aimable avec vous Rose. Sinon je vous aurai laissé avec les passables au lieu d'être avec moi.

Oui il avait été contrarié par la situation et il revenait dessus. D'ailleurs il avait été très direct avec elle pour lui faire comprendre qui était le maître des deux. Sagamore ne l'avait pas entraîner doucement pour sortir de la pièce, il lui avait fait comprendre qu'elle devait monter seule dans le coche et ses regards étaient froids et distants...

Un large sourire se fit en prenant le temps de détailler la robe, il faut dire qu'elle lui avait presque sauté dessus dans la fameuse petite pièce... enfin presque ... c'était peut être le contraire mais Sagamore ne l'admettrait jamais de toute manière. Il était maître de la partie, il en était persuadé...

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.elle


~~Grand Salon- Bar~~ Elle/Sagamore

    Et le filet se referme délicatement sur le jeune Vandimion, sans en avoir l'air, lui laisser la main, n'était-ce pas ça être galante ?
    Devenir celle qu'on voulait ? Qui suis-je ? Celle que vous voudrez, longtemps, et même depuis toujours cette phrase avait fait partie de sa vie, dans celle-ci et aussi celle d'avant.
    Encore ce soir, il voulait qu'elle soit à lui, qu'elle le désire, alors il en aurait l'impression et même plu sans doute.
    Il en est qu'on repère vite, de ceux dont on peut obtenir beaucoup sans même forcément demander, l'entrevue en aparté en avait été riche de preuve, lui refuser peu pour obtenir tellement plus, à son actif en l'espace de quelques heures, la rose venait déjà de s'assurer quelques revenus confortables, et la soirée ne faisait que débuter.

    Il se faisait vindicatif et la florale suivrait ses injonctions, le temps de le radoucir au moins, alors sans rechigner le chemin de la sortie avait été pris, tout juste le temps de voir Justine lui apporter une étole pour sortir le temps qu'elle s'éclipse.
    Un rapide coup d'oeil évaluant que tout se passait bien, avant de sourire à Jehan et l'Aphrodite fût quitté, la soirée des enchères s'arrêtait là pour Elle.

~~En partance de l'Aphrodite~~ Elle/Sagamore

    Rejoignant le coche dans lequel la gérante, ou la galante, les deux sans doute, s'engouffra sans l'assistance d'un héritier, vexé, il serait encore à amadouer, plus à faire que supposé, quelques mots filtrant une fois installée au coeur de la voiture dont la course prenait déjà son élan vers ailleurs.
      Je n'avais nulle intention de provoquer votre courroux, et je vous suis reconnaissante de m'avoir accordé votre compagnie une fois libérée de mes obligations.
      C'est un ravissement pour moi de vous savoir être celui ayant oeuvré pour s'offrir ma présence.
      Vous me vouliez votre, me revoir, à un autre moment, un autre endroit.

    Délicatement, le parchemin griffonné par le jeune homme fut extirpé de sa manche, lové au creux du poignet gracile qu'il avait étreint plus tôt, reprendre son propos porté au vélin, comble vaniteux pour flatter l'orgueil exacerbé, rehaussant le propos d'une paire d'émeraudes s'offrant les jumelles mâles en pâture.
      Considérons les matines* passées, nous pouvons exaucer votre désir si vous le souhaitez, Sagamore

    Et lors que le chaos des pavés parisiens et autres ornières secouaient le fiacre, un sourire léger anima le visage de la rose pour répondre tandis qu'elle quittait le couvert de la cour Jussienne pour la demeure du jeune Vandimion.



    * Matines = Minuit

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Merci JDMonty
Comtesse_de_remscheid

Paris, L'Aphrodite, Entrée carré VIP, Etienne de Ligny

    Un courant d'air et un parfum qui agresse les sens, de femme, insipide et doux, fleuri, trop d'effluves pour elle, la rhénane préère à se concentrer sur les propos du propriétaire de l'endroit. Il se pourrait être distrayant, son aplomb à la limite de l'impudence en est rafraichissant, un peu de sel au milieu des roucoulades et platitudes qui fourmillent ici, de ce sucre qui pourrait finir par ouvrir un appétit à ne pas avoir dans un tel endroit

      Celle qui vous fait face Herr Ligny, mais je vous pardonne cette erreur, vous n'aviez eu chance de me rencontrer encore.

    Lui répondre était en soi inutile, il le savait déjà, et la provocation était volontaire, à obtenir sûrement ce genre de retour, divertissant mais à la limite du prévisible.
    Funambule sur un fil, l'homme s'évade déjà, la Remscheid reprenant de ses mornes iris le détail de la faune en suivant les indications d'une vente qui s'annonce, joyau est à vendre, la mise a déjà été faite, sans voir, quelle importance pour ce qui est réellement mis aux enchères, l'emballage est un bonus mais le trésor est tout autre.
    Retour audible, tout débute, quelques uns se hasardant quand d'autres hésitent, l'opalescence du regard comtal se posant sur l'ébène de la peau offerte à la concupiscence du public présent. Les yeux percent l'ombre, appréciant les chandelles adjointes se miroitant sur la pierrerie, joyau couvert de bijoux, paroxysme pour offrir en pâture la pureté d'un diamant brut. L'offre est belle, mais la sienneest faite. Impassible.


Paris, L'Aphrodite, carré VIP

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Auguste_guillon

~~Grand Salon~~

    La foule se dissipant offrit l'occasion au poète d'offrir vers à audience réduite, distrayant ceux encore présents dans le Grand Salon. Sans s'éterniser au sein des membres des groupes, il passait en coup de vent offrir quelques piques ou taquineries, plus ou moins osées, à hauteur du thème de la soirée. Ainsi si certains souhaitaient encore profiter de sa compagnie, artistique présence leur était encore disponible.

    Parmi toutes ces personnes, il n'avait guère eut l'occasion de reconnaître des visages familiers. Ses années d'exil à Paris, le passage du temps, ou tout simplement les aléas du destin ou du hasard, avait fait qu'il était presque devenu un inconnu dans cette cité qui avait été jadis son berceau.

    Seul un visage avait été reconnu dans la foule, lui offrant un certain réconfort qui se perdit bien vite quand il ne retrouva guère le même enthousiasme dans les traits de celle qu'il pensait être son amie. L'indifférence qu'il perçu dans son attitude l'ayant plus que surpris. Tous ses gens présents, dont certains n'avaient jamais lut le moindre de ses ouvrages avaient d'avantage prêter l'oreille à ses rimes qu'elle. C'était en vain qu'il la chercha du regard, abandonnant l'idée de tirer cette affaire au clair, car après tout, il était là pour une prestation et non par loisir.

    Prestation qui, tel que stipulé dans un précédent échange épistolaire avec la Rose, allait participer à l'enrichissement financier du poète. Mais pour l'heure, mystérieuse employeuse avait elle aussi disparue. Affaire à suivre, après tout il était prévu qu'il reste encore quelques jours apres l'événement. Hors de question de s'en aller sans avoir eut don pourcentage des recettes...

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