Hope


[Grand Salon avec sa farouche petite personne]
Elle continue de se mouvoir dans la salle, laissant de temps à autres quelques gorgées de cognac couler dans le fond de sa gorge, alors que ses jades se posent sur chaque personne, les passant au crible, en mode analyse minutieuse et déduction.
Comme un jeu de piste, elle élabore tout un tas de scénario, qui parfois contre tout attente, tombe assez juste, Cherchant à découvrir ce qui se cache derrière chaque visage, chaque sourire.
Intuitive, sa perception fine des choses, peut cependant être faussée par une impatience, un empressement à vouloir se donner raison.
Observation de tout ce petit monde qui se tourne autour, établit le contact, de manière délicate ou au contraire en sortant le grand jeu, mené par certains et certaines, dans une attitude savoureusement séductrice.
Des couples se forment déjà, des préférences s'affichent, des attirances se dévoilent, alors que de sa démarche souple, elle se faufile, furtive, parmi la foule, en profite pour demander à la ravissante serveuse croisée par hasard, un autre cognac qu'elle lui apporte rapidement.
Malgré les apparences et une certaine assurance affichée, elle n'est point dupe et sait que ce soir, ici, elle est loin d'être la prédatrice.
Courtisans et courtisanes ayant déjà repéré celui ou celle qui devra ouvrir sa bourse pour profiter de quelques heures d'instant charnel en leur compagnie.
Enchères ou non, les regards insistants, les attitudes suggestives, langage corporel, une arme bien plus puissante que tous les mots, dont ses pourvoyeurs de plaisir savent user à la perfection.
Alors qu'elle se cherche un coin pour se poser, elle se sent observée et se retourne, jadéites croisant les prunelles azurées d'une femme, troublante brune, [Clémence] confortablement installée dans un fauteuil.
Esquisse d'un sourire à son égard, elle reporte son attention sur la rousse rejointe par un barbu et dont les traits du visage à tous deux ne lui semblent pas inconnus [Carensa & Tire_Laine], tout comme le jeunot [Sagamore] montrant un vif intérêt pour la jolie rouquine [Lylie] qui l'accompagne.
Elle s'adosse contre le mur à proximité des portes menant aux jardins, lorsqu'un mouvement attire son attention, la foule s'écarte sur le passage d'un couple [Elle & Guillon] qui s'avance et monte les marches de l'estrade.
Reprenant une gorgée de cognac, l'intrépide remarque rapidement le colosse à la peau cuivrée et au visage un brin renfrogné, et la beauté exotique et exquise qui se tient à ses côtés, [Osmann & Leyla].
Sourcil se hausse de surprise, elle est si fragile, si... jeune, et si pure, elle comprend alors que ce trésor est une des gourmandises qui se verra offerte lors des l'enchères.
Un mince sillon se creuse sur son front.
Attention est reportée sur la femme scandaleusement belle et dont le prénom laisse planer une touche de mystère qui ne peut quinterpellé, tout comme son verbe et sa voix douce.
Ensorceleuse jusqu'au bout, elle se retire après avoir invité galants et galantes à monter sur l'estrade.
Une estrade...
Pour les enchères.
L'étonnement grandit de façon désagréable, elle boit une plus grande lampée et écoute la satyre du poète, drôle, espiègle et si criante de vérité, plaisant petit intermède à ce qui va suivre.
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Elle continue de se mouvoir dans la salle, laissant de temps à autres quelques gorgées de cognac couler dans le fond de sa gorge, alors que ses jades se posent sur chaque personne, les passant au crible, en mode analyse minutieuse et déduction.
Comme un jeu de piste, elle élabore tout un tas de scénario, qui parfois contre tout attente, tombe assez juste, Cherchant à découvrir ce qui se cache derrière chaque visage, chaque sourire.
Intuitive, sa perception fine des choses, peut cependant être faussée par une impatience, un empressement à vouloir se donner raison.
Observation de tout ce petit monde qui se tourne autour, établit le contact, de manière délicate ou au contraire en sortant le grand jeu, mené par certains et certaines, dans une attitude savoureusement séductrice.
Des couples se forment déjà, des préférences s'affichent, des attirances se dévoilent, alors que de sa démarche souple, elle se faufile, furtive, parmi la foule, en profite pour demander à la ravissante serveuse croisée par hasard, un autre cognac qu'elle lui apporte rapidement.
Malgré les apparences et une certaine assurance affichée, elle n'est point dupe et sait que ce soir, ici, elle est loin d'être la prédatrice.
Courtisans et courtisanes ayant déjà repéré celui ou celle qui devra ouvrir sa bourse pour profiter de quelques heures d'instant charnel en leur compagnie.
Enchères ou non, les regards insistants, les attitudes suggestives, langage corporel, une arme bien plus puissante que tous les mots, dont ses pourvoyeurs de plaisir savent user à la perfection.
Alors qu'elle se cherche un coin pour se poser, elle se sent observée et se retourne, jadéites croisant les prunelles azurées d'une femme, troublante brune, [Clémence] confortablement installée dans un fauteuil.
Esquisse d'un sourire à son égard, elle reporte son attention sur la rousse rejointe par un barbu et dont les traits du visage à tous deux ne lui semblent pas inconnus [Carensa & Tire_Laine], tout comme le jeunot [Sagamore] montrant un vif intérêt pour la jolie rouquine [Lylie] qui l'accompagne.
Elle s'adosse contre le mur à proximité des portes menant aux jardins, lorsqu'un mouvement attire son attention, la foule s'écarte sur le passage d'un couple [Elle & Guillon] qui s'avance et monte les marches de l'estrade.
Reprenant une gorgée de cognac, l'intrépide remarque rapidement le colosse à la peau cuivrée et au visage un brin renfrogné, et la beauté exotique et exquise qui se tient à ses côtés, [Osmann & Leyla].
Sourcil se hausse de surprise, elle est si fragile, si... jeune, et si pure, elle comprend alors que ce trésor est une des gourmandises qui se verra offerte lors des l'enchères.
Un mince sillon se creuse sur son front.
Attention est reportée sur la femme scandaleusement belle et dont le prénom laisse planer une touche de mystère qui ne peut quinterpellé, tout comme son verbe et sa voix douce.
Ensorceleuse jusqu'au bout, elle se retire après avoir invité galants et galantes à monter sur l'estrade.
Une estrade...
Pour les enchères.
L'étonnement grandit de façon désagréable, elle boit une plus grande lampée et écoute la satyre du poète, drôle, espiègle et si criante de vérité, plaisant petit intermède à ce qui va suivre.
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