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[RP] Licence poétique : Adjugé Vendu (soirée 01/09/1467)

--Leyla
__Grand salon, toujours aux côtés d'Osmann, tout près de l'estrade__

Les prunelles d'ocres, seules visibles au niveau de ce visage qu'elle tient voilé, observent le ballet des courtisans, et courtisanes qui s'en viennent au pied de l'estrade. Quand Reyne du Désert s'approche, Princesse des Sables en retient son souffle. Femme tellement magnifique qu'elle en frôle l'indécence, et la jeune Vierge expire lentement. Elle se demande quel genre de client paiera pour la compagnie de Nejma, mais celui qui remportera son enchère sera un homme comblé.
Dyhia s'en recule de quelques petits pas, jusqu'à en frôler ce rideau rouge, derrière lequel, elle ne va pas tarder à se faufiler pour rejoindre le Petit Salon. Mais elle reste encore là, à observer ceux et celles qui ne vont plus tarder à monter sur l'estrade. Eux sont aguerris, et il ne fait aucun doute qu'ils sauront contenter leurs clients.

Elle, elle apprend sur le tas. Et elle a bien compris que si le Maître ne lui a pas pris lui-même sa virginité, ce n'est sans doute pas l'envie qui lui en manquait. Et il a su lui faire comprendre, à sa façon. Elle a toujours son hymen, cette façade de Virginité, mais au fond, il y a déjà quelques temps qu'elle l'a perdu.
Etienne avait su lui faire comprendre ce à quoi elle était destinée, si dans un premier temps, elle ne lui prouvait pas qu'elle pouvait avoir de la valeur. Et elle s'était démontré à le faire. Il n'avait certes pas touché son hymen, mais il l'avait prise d'autre façon, et de manière à ce qu'elle prenne bien conscience de la chance qu'elle avait.

Dyhia, au fond d'elle, n'était pas effrayée par ce qui l'attendait ce soir. Ce qui lui faisait peur, c'était les menaces du Maître et qu'il ne les mette à exécution, si jamais, celui qui obtiendrait ses enchères s'en allait ensuite se plaindre d'elle.
Elle préfèrerait se donner la mort, plutôt que d'atterrir dans ces endroits dont son Maitre lui avait parlé, ces bas-fond où elle servirait de chair humaine à des monstres assoiffés de sexe et de violence.

Et d'observer les personnes présentes, se demandant laquelle d'entre toutes, partagerait cette nuit avec elle. Il était bientôt temps pour elle aussi d'entrer en scène.

Il était l'heure de glisser derrière ce rideau rouge, et de rejoindre le Petit Salon par une porte dérobée. Elle y aurait encore quelques moments de tranquillité, puisque les clients qui auraient le privilège de participer aux enchères de son hymen, n'avaient encore pas celui de pénétrer dans les lieux.



Clemence.
─────────────
Estrade
─────────────



❧ Sur le chemin menant à l’estrade – Avec Dacien ☙


Léger rire se fait entendre à la première réponse. Elle remarque rapidement cet esprit espiègle et taquin qu’elle avait aperçu lors de son embauche le premier jour où elle était entrée dans ces lieux. Regard se fait amusé alors que la main ne se resserre légèrement autour de son bras.

Allons Dacien… Si je vous saute dessus vous ne vous en remettriez jamais.

A cet instant, elle aurait pu lui rendre un clin d’œil amusé mais avait préféré laisser son regard espiègle se perdre dans le sien. Oui elle savait qu’elle perdrait certainement ce jeu avec lui, car il était clair qu’il avait bien plus d’expérience qu’elle en ce domaine. Mais le jeu ne faisait pas de mal parfois. Au pied de l’estrade, les silhouettes marquent l’arrêt avant que le regard azuré n’observe l’assemblée. Tous semblaient impatients de connaître la suite.

A sa seconde remarque, le regard retrouve rapidement celui de son interlocuteur. La courtisane hausse légèrement les épaules et répond :

Si vous le dites. Mais soit, je vais tâcher de voir cela comme un piédestal pour une fois.

Rapidement, elle s’attend à une chute lorsque le sourire de son interlocuteur se matérialise. Oui elle a appris à le reconnaître et ce regard joueur qui trahi aussi sa taquinerie. A son tour, son sourire répond au sien avec la même expression. La Féline se penche alors vers l’oreille du gérant pour répondre :

Vos désirs sont des ordres.


❧ Près de l’estrade ☙



La main se défait de son bras, l’esprit devenu espiègle, le regard pétillant d’une lueur taquine. En quelques secondes, il avait réussi à changer son état d’esprit. De sa grâce féline, les pas la guident vers les autres courtisanes et courtisans attendant eux aussi la suite de l’aventure.
Benjen

      [Grand-Salon – Entre l'Enfumée & le petit salon – Benjen & Alaynna]

      « Tout dépend des écuries en question ». Cette réponse me fait hausser un sourcil, et esquisser un fin sourire à la fois. L'italienne est malicieuse, c'est plaisant, et offre la perspective d'une conversation des plus intéressante. Et pas que, semble-t-il. L'ambre détaille le félin regard qu'elle me lance en agrémentant ce moment fort appréciable d'un soupçon d'adrénaline, un pari. Un pari qui est un bon prétexte pour qu'elle en dévoile un peu plus sur ses activités en agrémentant l'enjeu d'un potentiel « service » mais aussi … D'une dépense ! Et pas n'importe laquelle, une de celle qui me fait froncer les sourcils parce que ça risque de me coûter bonbon ! Cela dit, un canasson est requis pour jouter, il faudra bien que j'y passe à un moment ou un autre pour goûter à ce frisson.

      L'attention est détourné de ses réflexions lorsqu'elle parle de la jeune vierge que je reluque, avant de lorgner la, sans doute, plus expérimentée Elle. Gorgée est prise, et verre se voit vider pour retrouver l'accoudoir en même temps que le coude, et c'est un sourire en coin qui est offert à la ritale.



        Malléable, sans doute, mais c'est moins amusant de payer pour éduquer … Quitte à mettre la main à la bourse, autant que ce être, en partie, sûr de prendre son pied.


      J'aime les primeur. Mais j'aime aussi tout le jeu qui va avec, ce serait sans doute beaucoup moins amusant d'y goûter sans qu'aucun intérêt n'est été titillé avant, sans avoir eu le loisir de voir le rouge monter aux joues, le regard s'animer d'étincelle diverse marquant le trouble.

      D'un mouvement du chef, je désigne à nouveau Elle.



        Qu'est-ce qui vous rend si sûr de vous à son propos ? Vous êtes une habituée ?


      Dorée accroche un instant la silhouette de la jeune vierge qui passe à leur côté pour se glisser derrière le rideau rouge du Petit Salon. Et j'en reviens à l'italienne, un sourire malicieux sur les lèvres.


        Pour sûr, j'ai été puceau, comme tout le monde d'ailleurs … Mais qui vous dit que je ne suis pas né avec un talent particulier qui aura fait oublier tout ça à ma première conquête, et celle qui ont suivies ? …


      Mea culpa ! Je ne suis qu'un homme, comme la plupart, j'ai parfois l'égo placer bien bas, et on en oubliera les chevilles gonflées pour cette fois, ça dénoterait dans un cadre pareil.


        Quoi qu'il en soit, j'accepte le pari. Mais à une condition, je veux essayé ma monture avant de l'acheter …


      Sans once de gêne, je caresse lentement la silhouette voisine d'un regard, avant de remonter le planter aux glaciers.


        Vous n'm'en voudrez pas de vouloir tester la marchandises avant de l'acquérir ? Vous me devez un service de toute manière, nous ferons ainsi d'une pierre deux coups !


      Et plus de reprendre plus sérieusement.


        Vos chevaux peuvent-ils servir pour les joutes ?


      Régulièrement, je lorgne en direction de l'estrade, détaillant les Galantes qui commencent à s'y presser. Tête se penche même d'un petit quart lorsque j'étudie une attrayante brune à la robe lunaire -Clemence- qui en laisse voir suffisamment pour que la curiosité soit piquée … Affaire à suivre.

    _________________
    .elle

    "I'll take you to the candy shop
    Boy one taste of what I got
    I'll have you spending all you got
    Keep going 'til you hit the spot (woah)"

    (Candy shop-50 cent)



    ~~Grand Salon, Pied de l'estrade~~ Elle/Clémence/Tara/Nejma/Lirian

      Echanges de regards et de sourires avec le barbu brun, léger aparté au cœur de la tourmente organisationnelle, florale ne profitant qu'à peine des grivoiseries du poète pour lesquelles la rose l'avait sollicité, mais la perfection dans tout acte, qui plus est en faisant ses armes sur cet évènement en tant que gérante, était à ses yeux nécessité.
      Et s'il était une chose à accorder aux galants et galantes qui rejoignirent assez rapidement le pied d'estrade se fût qu'ils l'étaient tous, chacun dans leur style.
      Le passage de Dacien accompagnant la fraicheur de la dernière courtisane ayant rejoint les rangs, fût bien trop rapide à son goût, à peine le temps d'accrocher le regard jumeau que déjà l'acolyte s'éloignait sans même un mot, tout juste un sourire, et un instant les iris herbacés suivirent le ténébreux jusqu'à croiser le ciel des pupilles de Clémence, s'en approchant doucement, portant une main vers une mèche brune pour la recaler convenablement.
        Sublime joyau à découvrir, parfaite et si légère

      Un fin sourire, Elle regarda Clémence, fausse ingénue aux charmes évidents, et pas que pour elle à en juger par 'échange avec son complice et le regard porté par le barbu brun sur l'oiselle.
        M'est avis que la soirée sera prolixe et rentable pour la dernière perle rare ajoutée au collier de l'Aphrodite, regards envieux convergent déjà sur la beauté naturelle.

      Tara ne mit guère plus longtemps à venir assumer son rôle, le naturel se voyant chasser par la sophistication de la garçonne dont la langue, à laquelle elle n'entendait rien, dérangeait certainement autant l'épineuse que la longueur capillaire d'une galante dont le talent n'était pour autant pas à éprouver.
      Et l'exotisme se fit présence, au féminin comme au masculin, même si fort différent, reine du Nil expérimenté face au prince corsaire, toute dernière recrue œuvrant pour la prime fois ce soir, un sourire se voyant offert à tous.
        Bien, le poète va vous présentez tour à tour, il ne tiendra qu'à vous de rejoindre l'estrade, il marquera une pause entre chacun de vous, vous restez en haut, je n'apprendrais à aucun de vous comment se vendre sinon vous ne seriez point ici.
        Je monterais ensuite pour expliquer les enchères silencieuses, et vous pourrez reprendre votre soirée.
        A vous de jouer.

      Levant la chlorophylle de ses yeux vers le poète un petit sourire et un léger hochement de tête lui indiqua qu'il pouvait poursuivre, alors que son attention fût attirée par la métisse aux rubis qui s'éclipsait, ses iris se portant vers Etienne, la perle noire était sienne après tout.
      Mais pour l'heure souffler un peu en cherchant discrètement, les manquants à l'appel, pas d'accrocs seraient un plus, mais dans le cas contraire, les conséquences seraient à devoir assumer, et si douce soit elle, aux yeux de tous, l'épineuse pourrait bien montrer une facette méconnue.

      Je t'emmènerai à la confiserie
      Mec c'est un avant-goût de ce que j'ai
      Je vais te faire dépenser tout ce que tu as
      Continue jusqu'à ce que tu touches le point sensible (woah)
      Confiserie. 50cent

    _________________

    Merci JDMonty
    Hope
    [Grand Salon à côté de la porte menant aux jardins]


    Toujours adossée au mur, elle continue son observation, mais finit par se lasser de cette position qui ne lui apporte aucun confort ni intérêt particulier.
    Et un constat amer et sans équivoque s'impose : L'ennui la guette.

    Pour autant, combien de fois a t-elle pénétré dans ces lieux si troubles et troublants ?
    Sans doute de trop pour son si jeune âge, et pour celle qui se laisse dominer par cette part sombre et secrète qui surgit parfois des ténèbres.

    Cela fait plusieurs mois, néanmoins, qu'elle n'a éprouvé le besoin, et surtout le désir de se rendre dans un bordel et la raison, elle ne la connait que trop bien.
    Elle avait même par le passé à plusieurs reprises, cherché à résister à cet envie irrépressible de se livrer à cette lascivité qui l'enivre et la fait se sentir vivante et moins seule, mais n'y était que très rarement parvenue.

    La tentation restant la plus forte, son corps tremblant de désir de se perdre sous les caresses sensuelles et expertes, de ces femmes envoûtantes et désirables.
    Oui, les femmes.
    Dans ces temples du plaisir, c'est tout naturellement vers elles que l'intrépide se sent irrésistiblement attirées, magnétique et mystérieuse attraction à laquelle elle n'oppose aucune résistance.
    Elle ne force jamais rien, laisse les choses se faire simplement et si aucune magie n'opère, alors elle disparaît tout simplement.

    Et ce soir, justement, le temps s'écoule sans que son coeur ne se met à battre la chamade au premier croisement de regards, ni que que son corps ne vient à vibrer d'un désir brûlant, et que ce soit réciproque.
    N'est-elle plus resplendissante ?
    L'éclat de son être plus aussi attirant ?

    Pourtant, à y regarder de plus près, ce lupanar bien plus luxueux que tout ceux qu'elle a pu fréquenter, à de quoi satisfaire ses appétits charnels.
    Le regard de jade se pose une nouvelle fois sur la brune exquise aux prunelles azurées [Clémence], superbe esquisse qu'il lui est plaisant de contempler, mais qui est subitement effacée et remplacée par une autre tout aussi exaltante sinon plus encore.
    Vient d’apparaître dans son champs de vision, femme à la peau ambrée, [Nejma] tigresse au port altier digne de ces reines exotiques, tantôt orgueilleuse et froide, tantôt souriante et charmeuse, femme dans sa plus pure et délicieuse expression, et d'où la pratique est facilement perceptible.

    Mais, décidément l'enthousiasme n'y est pas, et s'offrant une gorgée supplémentaire de cognac, elle en vient à se demander le pourquoi de sa présence en ce lieu...




    [Grand Salon à côté de la porte menant aux jardins - Premier contact avec Lobelia]


    La question reste posée à l'instar de la jeune femme [Lobelia] qui passe à ses côtés la frôlant presque, et qui se dirige vers la porte fenêtre, pour l'ouvrir et y rechercher un peu de fraîcheur salvatrice.
    L'intrépide se déporte quelque peu du léger courant d'air et se rapproche de l'oiselle aux joues rosées lui donnant un air fragile et timorée.

    N'étant pas du genre à prendre contact spontanément, elle la sauvageonne, va pourtant, à cet instant se surprendre elle-même, et c'est de sa voix basse et feutrée tout en désignant de ses jades la fenêtre, qu'elle s'adresse à la jeune femme :


      - Vous avez bien fait, et je vous remercie de cette heureuse initiative. Nous avons semblerait-il toutes deux besoin de respirer la fraîcheur du soir.


    Coupe toujours en main, elle montre cette fois-ci le fauteuil rembourré à ses côtés et questionne :

      - Puis-je m'installer à vos côtés ?

    _________________

    Clemence.
    ─────────────
    Entrée en matière
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    ❧ Près de l’estrade – Avec Tara ☙




    Féline ne reste jamais seule bien longtemps. L’Ensorceleuse se matérialise alors à ses côtés lorsqu’un sourire est offert à ce petit clin d’œil que seule Tara sait jouer. La main tendue vers la sienne la serre doucement avant de venir la porter à ses lèvres, le regard pétillant, un sourire s’étirant.

    Merci pour le compliment mais je crois que nous étincelons toutes à notre manière tu sais. Ton élégance et ton raffinement me dépasse largement.

    Sincère oui, elle l’était. Quand l’attachement n’avait parfois pas sa place dans pareil endroit, elle ne pouvait faire autrement avec Tara. Les échanges étaient venus simples et faciles. Taquines et joueuses les deux femmes s’étaient très rapidement retrouvées sur le même terrain de jeu. Le regard se porte alors sur la raison de son abandon et ajoute à sa complice :

    En tout cas j’ai cru apercevoir que tu ne t’es pas ennuyée. Heureusement que je n’avais pas très soif.



    ❧ Près de l’estrade – Avec Tara et Elle ☙



    Esprit taquin refait surface alors que les doigts fins resserrent doucement la main fine et délicate. Silence est de mise lorsque la silhouette parfumée de la Rose délicate s’approche à son tour. Azurs observent, pendant que, silencieuse, Féline répond au sourire offert.

    Je vous remercie. Mais l’Excellence de l’Aphrodite se nommera toujours Elle.

    Sourire s’accentue, alors que la tête est légèrement inclinée en guise de respect à l’intention de la gérante. La Florale représentait l’image même de l’établissement dans sa délicatesse, son parfum, sa subtilité et son élégance. Aussi, il ne tenait qu’à la courtisane d’apprendre d’Elle par l’observation comme elle l’avait fait avec Tara quand bien même il lui serait surement impossible d'arriver à sa hauteur.

    Pour l’heure, l’attention est reportée sur les instructions quant à la suite des évènements. Rester en haut… Le plus dur restait à venir. Paroles du courtisan revenaient alors dans sa tête. Il lui faudrait désormais se concentrer là-dessus. Se vendre ? Le cœur de la courtisane se mettait à battre plus vite. Jamais elle n’avait eu besoin de se vendre… de cette façon. Elle ferme les yeux, espérant qu’elle ne serait pas la première à passer. Délicatement, lèvres se portent aux oreilles de son Ensorceleuse pour un ultime aveu avant le grand moment :


    Tu t’es déjà vendue toi ?
    .tara.
    [Grand salon - près de l’estrade avec Clémence]

    Les paroles de la féline la font sourire, elle se prête avec facilité à son jeu, elle suit la progression de sa main, pose ses pierres sur les lèvres de sa voisine. Combien de fois s’est-elle interdit de franchir la barrière du jeu. Un jour, cette envie passera, comme les autres, elle la remplacera par une affection profonde ou une froideur infinie. La femme n’ a jamais su se tempérer. Seuls ce masque qu’elle porte et cette discipline imposée la protègent de la personne qu’elle est vraiment. La clostrière ne veut pas se projeter, juste profiter du plaisir présent, titiller sa complice en effleurant de ses longs cils sans pudeur les formes qu’elle a mis en avant.
    Le visage barré d’un nouveau sourire, mutin, pupilles dilatées, avale les mots formés, susurre.


    No Chick, vu étincelez tus, moua… just here...ici puR fun.

    Elle ne ment pas, ce soir si elle n’a pas d’acquéreur, elle aura au moins eu l’avantage de parler sa langue en compagnie d’un joueur fort charmant, qui n’avait pas compris un tiers de ses paroles. Cela n’avait au fond aucune importance, ils s’étaient tous deux divertis. Maintenant, serait-il un bon perdant en laissant le hasard choisir pour lui l’une de ses propositions ou partirait-il en mauvais payeur ? Cette pensée fait diriger son regard vers l’italien adossé à une colonne. Le sourcil s’arque au moment où sa compagne, les yeux rivés dans la même direction lui parle. La galante se retient de hocher la tête. Pierres de nouveau sur le profil de la féline, sur sa mâchoire.

    Apologize… PaRdon. I've never said no to a game.*

    Parce que Clémence est son "professeur," de sa voix rauque et basse rajoute.

    Je ne rrrefuze djamais une parrrtie, surrrtout avec un adeRsairrre keume lui.

    Elle a encore des progrès à faire pour ne pas rouler les R mais au moins cela lui écorche moins la gorge de les prononcer de cette façon.
    Ce soir, elle est moins avare de sourires, l’alcool n’y est pour rien. Entre la présence de la féline à ses côtés et l’échange avec Diego aka Ezekiel, la garçonne se laisse aller à être plus humaine.



    [Au pied de l’estrade - avec Elle, Clémence, Nejma et Lirian]

    Revêtant son rôle de galante, elle écoute les consignes de la gérante. Son regard ne peut s’empêcher d’observer les arrivants, l’une des perles d’Orient dont elle dessine les formes racées d’un œil discret, puis le galant qu’elle n’avait jusque-là jamais croisé, sans être appuyée elle se met à le dévisager. Cette soirée est vraiment intéressante, dommage que la florale n’y participe pas. Bien que muette, les enchères auraient pu s’enflammer, l’idée l’amuse. Depuis London, l’Anglaise n’avait plus autant apprécié ce genre d’ambiance.

    Son attention vite échappée, elle replonge dans cet univers, balaie le grand salon, invités éparpillés, conversations diverses. Trop de monde pour s’attarder sur les silhouettes anonymes, si elle se risque à jeter une œillade du côté du pilier le jeu sera moins exaltant. La courtisane n’a pas manqué un peu plus tôt de suivre le regard de Elle, vers l’Enfumée où elle reconnaît sans peine Alaynna. Prête à détailler les personnes non loin, la voix sensuelle de la féline la ramène vers l’estrade.


    Ui et vendu aussi…


    Une ondulation glacée s’insinue le long de sa colonne, provoque un hérissement involontaire de la peau, qu’elle cache si bien en réduisant la distance qui la sépare de Clémence. Cet événement a été enfoui, oublié, n’a jamais existé. Elle penche la tête, confidente.

    Sur estrrrade, toi rester Clémence, it’s just un show… un spectacle ! They're either at your feet.**

    Depuis qu’elle a compris que chacun avait sa propre valeur aux yeux d’un éventuel client la clostrière n’est plus entrée en compétition. Elle pourrait franchir de nouveau la barrière si elle savait faire autre chose, ses décisions passées l’ont amenée à l’Aphrodite… un jour peut-être sera-t-elle prête à choisir une voie.
    En cet instant, Tara se veut rassurante, protectrice envers cette autre, elle n’aura pas à vendre autre chose qu’un peu d’illusion contrairement à la perle noire.



    * je n’ai jamais su dire non à une partie.
    * C’est une représentation... Ils sont déjà à tes pieds.
    --Maistre_poete_guillon

    Maistre Guillon



    ~~Estrade centrale~~Avec Tara, Clémence, Nejma, Lirian
      Sourire offert à voir les têtes se tourner, toujours attentif à la moindre réaction, du petit rictus vicieux à la moue outrée en passant par le gossement amusée, tant que sa poésie provoquait émoi quel qu'il soit. L'accueil semblait plutôt bon et tout suivait son cours, autant que la clarté des prunelles poétiques qui parcouraient les lignes des belles proposant leurs courbes aux enchères.
      A la description faite par la florale pour écrire quelques lignes de présentation, le grivois n'eut aucun problème à reconnaître qui était qui. Pas plus qu'il n'en eut à percevoir le malaise de Clémence ou la complicité avec sa voisine, imagination du Guillon se devait d'être contenu pour continuer sa prestation et répondre d'un léger signe de tête à la gérante.


        -Et si de mes mots je vous enchante
        La suite quant à elle se veut envoutante
        Il n'est plus l'heure encore de palabrer
        Mais de présenter d'Aphrodite, la beauté

      Malice au creux du regard, l'Auguste poète descend l'estrade de deux marches sur trois offrant sa main vers l'apeurée décelant pointe d'anxiété, souriant finalement en jouant de sourcils taquins pour dévier sa main vers le voisinage brun, attendant recevoir main gracile au creux de la sienne pour faire monter en sécurité la première de ces damoiselles, l'avançant au-devant de l'estrade.

        Troublante et délicieuse apparition
        Accent anglais pure transcendance
        Rêve exotique à vous donner frisson
        Ayez l'intelligence de tenter la chance

      Une révérence à la garçonne pour la laisser œuvrer au reste, et main se tend vers Clémence se voulant rassurant d'un clin d'œil, l'emmenant si tôt la demoiselle lancée, attendant un instant la fin de la parade anglaise pour avancer la deuxième oiselle.

        Courbes délicates sont volupté
        Lire à ce corps sous voilé éthéré
        Envie se fait soudain impérieuse
        Mains mâles devenues fiévreuses
        Egérie si fine à espérer posséder
        Nourris habilement désir éveillé
        Coquine ou provocatrice subtile
        Est par dessus tout mutine habile

      Petit baise main pour la jeune femme, et à son tour de se faire charmeuse, quand l'écrivain déjà vient offrir à celle qu'il visualise sans honte danser des sept voiles une paume ouverte pour à son tour la mener sur le devant de la scène.

        Nimbée des voiles de la finesse
        Egypte envoutante, offre sa déesse
        Joueuse captivante de vos faiblesses
        Mieux vaut prendre garde à la tigresse
        Avec la reine, n'oubliez pas votre hardiesse

      Inclinaison de tête et l'endroit appartient déjà à la belle égyptienne, quand du haut de l'estrade l'invitation est lancée au corsaire, point de robe pour se prendre les pieds, et l'homme ne semble pas empoté. Maitre Guillon d'un bras invite le galant devant l'auditoire.

        La peau tannée par l'océan et les Balkans
        Il est ce fantasme du corsaire intriguant
        Rêver donc que de ses charmes il se joue
        Ivre de plaisir, jusqu'à vous rendre fou
        Avide provocateur de vos gémissements
        Nul ne saurait lui résister bien longtemps

    ~~Pied Estrade centrale~~Avec Elle
      Pirouette et carambole, descente pleine de l'estrade, pendant que les premiers arrivés sont présentés et déambulent sur l'estrade, s'approchant de la gérante, un petit mot glissé discrètement.

        - Ne devait-il pas être six ? Reste deux à présenter c'est bien ça ?


      (info rp ici)


    _________________
    Alaynna
    [Grand-Salon – Entre l'Enfumée & le petit salon – Benjen & Alaynna]

    L'ego du mâle. Et celui-ci, ne semble pas en manquer. Fine négociatrice, j'observe l'adversaire. A n'en pas douter, il a du potentiel. Mais il a aussi quelque chose d'autre, sur lequel je n'arrive pas à mettre le doigt, et qui éveille mon intérêt.
    Fait étonnant pour quelqu'un comme moi, qui ne me lie pas aisément, et qui a tendance à faire fuir toute personne qui s'approche un peu trop, je me sens à mon aise. Aucune envie d'éluder la conversation, et j'étale même un sourire taquin sur ma trogne.


    " - Ah si ? Un talent particulier hein... Il ne fait nul doute que vous ayez un don particulier pour ... éveiller la curiosité."

    Aïe. Il semble également avoir d'autres dons en réserve. Comme celui de poser des questions dérangeantes, et de savoir jouer avec les mots.

    Les bleus se portent jusqu'à la silhouette d'Etienne, qui se trouve toujours là où je l'ai laissé, en compagnie de la jeune blondinette. Etienne, si sûr de lui. Le Griffé. Le Lion qui sait s'en donner quelques bons coups de griffes lorsqu'il estime que c'est nécessaire. Je n'ai en rien oublié le coup de la gifle, octroyée l'autre soir.
    Glaciers s'animent d'une lueur carnassière. Italienne a toujours été ainsi. Il suffit qu'elle sente que la garde se baisse pour qu'elle en profite. Histoire de bien montrer que nul ne la domptera. Persuadée en est-elle, en tout cas.
    Etienne fait d'elle son Obligée. Néanmoins, c'est tout de même elle qui l'a sciemment choisi. Toute aussi tordue soit-elle. Pour un rêve. Pour leur rêve commun. Elle se battra pour qu'il se réalise. Et lui. En ferait-il autant ?

    Main légère se porte discrètement au creux de mon ventre, avant que le minois Italien ne s'en lâche la silhouette du futur père, qui, et je le crois dur comme fer, s'ignore encore, pour se reporter sur son voisin.


    " - Bien sûr. Une habituée... des lieux."

    Je n'en dirai pas davantage. Pas aujourd'hui. Mais il faudrait que je sois née de la dernière pluie, pour ne pas percevoir le regard mâle qui s'en glisse sur moi, ni même en quoi ses mots peuvent être subtilement évocateurs.
    J'aime le jeu, quand je sais qu'il en vaut la chandelle. Et j'ai cette fichue propension à foncer tête baissée, sans réfléchir aux conséquences. Cela m'a joué des tours dans le passé, comme un mariage bidon, sans aller à chercher bien plus loin, c'est suffisant pour argumenter sur le fait que je sais plonger tête la première, là où parfois, je ne le devrais pas.

    Mais cette fois, c'est différent. Il en va, certes, encore une fois, d'un pari, mais il y a aussi une vente à la clef. Et je n'ai pas l'intention de la laisser me passer sous le nez.


    " - Evidemment que vous pourrez essayer la monture. C'est même un passage obligé. Je ne vends pas mes chevaux à n'importe qui. Il y a diverses considérations à prendre en compte, avant que je ne conclues une vente.
    Perfecto. Allora, pari tenu. Mais ne considérez pas que je vous laisse essayer la monture avant l'achat, comme un service que je vous rends. Cela fait partie des conditions de vente. Je vous resterai donc redevable d'un service."


    Glaciers s'arriment un instant aux ambres, et de nouveau, j'ai ce sentiment particulier qui me parcourt l'échine. Quelque chose m'intrigue, chez lui, mais je suis incapable de définir ce que c'est.
    Je l'observe quelque peu, notant qu'il suit du regard la silhouette de la Perle noire qui s'en passe près de nous, pour aller se faufiler derrière les tentures rouges, sans doute rejoindre le petit salon, pour la vente privée de l'hymen à venir un peu plus tard.
    Je décèle aussi chez lui, un intérêt évident pour la Gérante, à moins que ce ne soit que de la simple curiosité.
    Et mon regard se tourne également vers l'estrade, écoutant les présentations, joliment orchestrées, de ceux et celles qui participent aux enchères ce soir.


    " - Si vous êtes tenté par ces enchères-ci, c'est le moment de faire part de vos enchères silencieuses, à Elle."

    Puis, mon visage se ferme légèrement à sa question. Parce que je viens de comprendre que mon voisin n'est autre qu'un de ces hommes qui fait partie de la noblesse. Néanmoins, l'intérêt est vite détourné par un autre. Et de taille. C'est qu'il me cause de joutes ! Glaciers s'éclairent d'une lueur fugace.

    " - Si. J'en possède quelques uns, tout à fait indiqués pour les joutes."

    Elle n'entre pas dans les détails, mais il serait sans doute surpris, s'il savait qu'elle est sans doute bien plus calée à papoter joutes, que cuisine ou couture. Un rêve d'enfant qu'elle sait pourtant, qu'elle ne réalisera sans doute jamais. Quand d'autres gamines rêvaient de poupées, de chevaliers blancs, de robes de princesse, elle pour sa part, avait l'esprit qui vagabondait, chevaux, pirates, joutes, chiens et océans, sans oublier les bagarres de rue à Napoli.

    " - Vous avez l'intention de jouter ? "

    Et m.erda. Il est doué ce type pour éveiller son intérêt. Et pour l'intriguer.
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    Tire_laine
      Grand Salon - Carensa / Tire Laine


    Le ton moqueur de sa répartit ne lui échappe pas, mais les mots incisif l'amuse plus qu'il ne le rebute. Il aime ce genre de verve, un brin moqueuse, légèrement piquantes. Rousse répond à ses attentes.

    - J'espère pour vous que la cohabitation de tout ce monde se passe pour le mieux, et que vous êtes un nombre impair, bien plus pratique pour les décisions à mains levé.

    Elle lui montre son neveu du menton et Jean sais qu'il ne s'est pas trompés dans ces observations. Ainsi le petit homme est puceau ? Ma foi il va devoir se trouver une autre victime pour la soirée, le Blond ne sera pas d'humeur à lui laisser si facilement la mains mise sur SA rouquine. Même si en détaillant plus longuement le neveu il craint de ne pouvoir tenir les enchères bien longtemps face à lui. L'allure de l'homme, la coupe de ces vêtements. Ils ne sont pas du même monde, et cela se voit. Son attention se reporte sur la jeune femme.

    Il lui offre son sourire le plus charmant lorsqu'elle se présente.


    - Enchanté Anaïs, moi c'est Jean.

    Son attention est à son tour reporté sur l'estrade, le discours d’Elle est écouté, mais du coin de l’oeil il suit les mouvements d’Ambre et de Lobelia. Chacune prenant chemin différent. Lobelia va chercher l’air pure, tandis qu’Ambre, cherche au contraire un air plus saturé encore.
    L’attention revient sur la Rouquine tandis que les verres sont déclamé par le poète.


    - A présent que je connais votre nom Anais, dites moi donc qui vous êtes ?

    Un nom ne fait pas la personne, qu’elle s’appelle Anais, Rose, ou Blanche, cela n’est qu’un mot pour s'adresser à elle. Jean aime savoir ce qu’il y a derrière ce nom, et en posant cette question auquel il n’avait pour ainsi dire jamais de réponse, il s'amuse en revanche à observer les diverse réactions face à cette questions auquel il est parfois si difficile de répondre.

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    L.aphrodite

    Les Enchères : Comment ça marche ?

    Explication Ici


      Les festivités entamées sur les enchères courtisanes, les petites mains de l'Aphrodite se mirent à déambuler entre les convives avec un plateau argenté arborant un petit écriteau
      "Enchères silencieuses ici".
      Parchemins et plumes encrées mis à disposition pour recueillir les offres des invités.




    Sagamore
    Le jeune homme reste un peu obnubilé par Lylie qui reste devant lui. Il faut dire qu'il en faut peu pour le jeune homme. Oui il était devenu un homme, avait pratiqué des choses mais il avait besoin de se perfectionner. Et dans un lieu comme celui-ci il ne pouvait que gagner en expérience. Bien que réservé il avait quelque fois le regard qui pouvait glisser. Il faut qu'il y avait en ce lieu le parfum de la luxure et que cette ambiance l’enivrait terriblement. D'ailleurs il faudrait demander à tata si elle était une habituée car si c'était le cas elle était totalement l'opposée de son frère.

    Puis les regards se tournèrent vers l'estrade, il fit un signe à Lily qu'elle suive. Il regretta presque son geste de la tête, bien sur qu'elle allait s'approcher, et même faire bien plus que s'y approcher : grimper dessus. Un sourire à son intention avant donc de s'approcher pour pouvoir entendre et surtout comprendre, regarder les courtisanes aussi il faut le dire.

    Quelques mots, beaux, d'un homme inconnu tout d'abord, puis vint une femme avec une prestance qu'il n'avait vu que chez très peu de femmes : Elle. Le jeune noble ne sut pas vraiment son rôle hormis qu'elle semblait organiser tout ce qu'il se passait. Peut être était-ce une bénévole. Il eu du mal a détacher son regard alors que Maitre Guillon présenta à tour de rôle les galantes. Ce n'est qu'au moment où celles-ci prirent place à ses cotés qu'il oublia des questions sans importances pour penser à l'instant présent.

    Le sourire se fit en coin alors que le défilé était tout simplement divin. Ses yeux dévoraient chaque instants oubliant qu'il n'était pas vraiment seul mais le richissime héritier Vandimion aurait été capable à cet instant précis de filer des duchés et des montagnes de bijoux pour ne pas avoir à choisir. Il faut dire que la dépense était la spécialité du jeune homme, tout ce qu'il désirait il achetait. Cela s'était matérialisé par un tas d'objets indispensables sur le moment mais qui finissait entreposé dans un coin sans jamais avoir l'occasion de s'en servir. Il avait même acheté une domestique uniquement parce qu'elle était tacheté de blanc sur sa peau noire. Et pourtant il n'en n'avait pas besoin vu qu'il voyageait sans cesse dans de riches châteaux. Mais Vitium lui avait fait envie alors il l'avait acheté.

    Du personnel déambulait dans la pièce autour de l'estrade. Il n'osa pas pour le moment arreter les fameuses petites mains non pas parce qu'il n'avait pas choisi, mais surtout parce qu'il n'osa pas le faire... pour le moment.

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    .tara.
    (RP écrit à 4 mains)
    Tara/ Clémence



    [Estrade centrale - Avec Maître Guillon, Clémence, Nejma, Lirian]



    Lorsque le Maître reprend la parole après une excellente poésie, du haut de l’estrade, pour les présenter, la clostrière relève le menton. Elle esquisse un fin sourire à son intention, laisse ses longs cils détailler le poète, s’amuse de l'acrostiche fait pour la décrire et tend délicatement ses doigts graciles.
    Le regard azuré se porte sur le Maistre Poète, attentive aux descriptions habiles des Galants et Galantes. Un fin sourire se dessine alors que l'Homme Littéraire s'amuse de son jeu. Très vite, le doute s'évapore pour laisser place au regard taquin et à l'esprit fougueux. Lui aussi, aura réussi à l'aider à ne pas appréhender de trop sa prochaine présentation.

    Ce que ne sait pas le poète, ni le reste de la salle, c’est que rompue à ce genre d’exercice, Tara ne compte ni se déshabiller, ni jouer d’un instrument et encore moins danser. Les particularités sont diverses, toutes plaisantes à ses yeux. La clostrière, chez elle, était connu pour ses lubies, souvent scandaleuses. Qui ici pourrait se méfier d’une femme aux abords peu amènes dont la chevelure, symbole de la féminité, est aussi courte qu’un garçonnet. La réponse est personne. Et pour cause, elle n’a rien fait pour mettre en valeur ses atouts, ni son tatouage caché par la cascade à son cou, ni ses formes voluptueuses.
    De son regard, les courbes féminines de Tara se dessinent. Quel homme serait assez fou pour ne pas tenter l'aventure avec elle, son Ensorceleuse. Elle l'observe, silhouette se mouvant au côté du Poète, prenant la première position, première place sur l'estrade. Les pupilles se dilatent à leur tour, il est temps pour elle de rentrer dans ce jeu de la séduction, elles sont là pour cela.

    Alors ce soir, pour le plaisir et surtout parce qu’elle en a follement envie depuis cette rencontre dans les escaliers après une réunion. Elle revient sur ses pas, sourit au Maître, s’empare de la main de Clémence et la fait venir avec elle sur scène. Main se pose sur celle de l'Homme avant qu'elle ne voie Tara faire de nouveau son apparition. Si elle n'avait pas envie de passer pour le centre de l'attention, c'était raté. Le regard interroge sa complice. Qu'a-t-elle derrière la tête ? Tel le félin sur ses pattes de velours, elle rejoint Tara au centre de l'estrade accompagné du Poète qu'elle remercie d'une inclinaison de tête et d'un sourire qui en dit long. Ses pierres pétillent de malice, les glaciers fondent. La Féline doit lui faire confiance, mettre de côté cette appréhension en oubliant ceux qui les entourent. L'Anglaise réduit la distance entre elles, baisse la tête, susurre rien que pour elle "Trust me."* Lui faire confiance ? Sans l'ombre d'un doute. Un sourire charmeur lui est rendu, alors que les azurs se font aussi pétillants, que l'est son regard. Il ne lui a fallu que quelques minutes pour qu'elle comprenne l'enjeu et ce qu'elle avait en tête.

    Sans un autre mot ou caresse, attend l’aval de la femme. Reporte son regard sur la salle, un sourire arrogant aux lèvres. Pourquoi devrait-elle étaler sa plastique quant au secret d’une alcôve, elle peut initier même le plus hardi d’entre eux. Admirant ce sourire ravageur, les lèvres sont emprisonnées et mordues. Elle attend le moment où Tara lancera les enchères. Car oui, elle sait qu'en faisant cela, elle provoquera l'attention de bon nombre de clients.

    Elle plonge sa main sous la chevelure de la féline, délicatement, doigts viennent empaumer sa nuque, pierres plongent dans son océan, lippes effleurent leurs jumelles et avant que la douce Clémence ne proteste ou ne reprennent son souffle, la galante s’immisce lentement entre ses lèvres. Les doigts fins de la senestre comparse glissent délicatement sur la joue de l'Ensorceleuse. Azurs se confondent à son regard évocateur. Souffle est rendu, suave et intense avant que les lèvres s’entrouvrent pour que langues se mêlent en un ballet enflammé. Toutes deux viennent de répondre à cette douce folie oppressante depuis leur première rencontre. Un soupir muet contre sa bouche lui fait ouvrir les portes d’un délice jusque-là tabou. Pas viennent réduire davantage la distance entre elles, alors que le corps de la Féline vient se coller contre celui de l'Ensorceleuse. Elle prend son temps pour l’explorer, un spectacle que tous doivent savourer, s’il y a encore des indécis, elle espère que ce spectacle sera décisif. Lascive, se fait plus absolue, goûtant pleinement à cette caresse. Le gourmand y verra une pâtisserie dévorée avec dévotion. Souffle devient plus court alors que le cœur trahit son désir ardent du moment par les battements plus marqués que seule l'Ensorceleuse peut sentir contre son corps. Elle se permet de fermer les yeux au moment où les lèvres se séparent, rougies et brillantes d’un baiser encore imprimé. Imitant sa complice, yeux clos, elle profite encore de l'intensité du moment, de cet instant où l'atmosphère devient pesante et frustrante. De l'obligation de devoir révoquer cette tentation devenue plus grande encore.

    La clostrière laisse le temps à la Féline de reprendre contenance avant de s’éloigner d’elle et de quitter la scène. Si cela n’avait pas été pour faire une démonstration, la galante ne sait pas si elle aurait réussi l’exploit de se soustraire à une étreinte poussée.
    Par chance pour la Féline, elle n'aura pas besoin d'en rajouter davantage pour "se vendre" comme ils aiment à le dire. Les pas suivent rapidement ceux de son Ensorceleuse pour laisser place à la beauté Égyptienne.




    * Fais-moi confiance.
    Benjen

        Le sourire taquin m'indique qu'en plus d'éveiller sa curiosité, j'ai au moins celui de l'amuser. Et comme le dit le proverbe, femme qui rit ! A moitié dans ton lit. Non ? Bon … Mon sourire fait alors écho au sien, avant que je ne souffle :


          Si peu de temps pour découvrir toutes les cordes dont mon arc dispose …


        Alors que son regard se porte ailleurs, j'en profite pour moi aussi laisser le mien voleter en suivant la tendance, tantôt attiré par Elle qui me sourit et à qui j'offre une légère réponse en coin, tantôt par le complicité sensuelle du couple Tara & Clémence, ou encore l’attrait exotique d'une Nejma. Et d'en revenir à la voisine qui avoue être une habituée des lieux, ça en dit si peu, et si long … Je ne sais quoi en penser, mais voilà qu'elle se montre aussi intriguante que moi. Léger sourire étire mes lèvres alors que je souffle :


          Vous m'en direz tant …


        J'assume totalement la taquinerie de mon ton, et ne cherche en rien à me dérober de son regard alors que je souligne le peu d'information qu'elle m'offre. Mais la conversation retourne bien vite à l'affaire qui semble vouloir nous lier, et j'écoute en opinant sobrement, offrant toute mon attention à l'interlocutrice dont je détaille les traits.


          C'est noté, nous pourrons rediscuter de ce service plus tard … Il faudra me laisser votre nom, et un moyen de vous contacter …


        Et oui, il va bien falloir passer par cette étape des présentations. C'est d'habitude une étape agaçante pour moi, j'ai -la plupart du temps- une sainte horreur des gens qui commence par se présenter à moi avant toute chose. Qu'est-ce que je peux bien en avoir à foutre de connaître un nom, si l'enveloppe qui me fait face est vierge et vide de sens pour moi ? La politesse veut que gnagnagna NON.

        L'ouïe et les mirettes sont toutes dévouées à l'estrade et au maître poète tandis que les présentations commencent, et le moins que l'on puisse dire, c'est que les deux premières n'y vont pas avec le dos de la cuillère. L'ambre brille d'une lueur d'intérêt non feinte alors que les corps se pressent et se découvrent, il payerait bien pour les deux, et le simple plaisir de les observer s'abandonner à cet appétit qui, peut-être joué, semble tout à fait réel. L'italienne en appel à nouveau à son attention, et les lèvres s'entrouvrent légèrement …



          Hm ? Voyons qui de nous deux va l'emporter …


        Je lui souffle ses mots d'un sourire malicieux, alors que je lève la main pour capter l'attention d'une « petite main » qui commence à s'approcher tandis que l'italienne montre son intérêt pour la joute.


          J'y songe, mais il faut de l'équipement pour cela, et un peu d'entrainement. Je ne suis pas un grand adepte de tout ces loisirs propres aux nobles, mais la joute me semble être un sport plein de surprise et foutrement dangereux.


        Parce que c'est bien là ce que je cherche, le frisson. Je vais un peu mieux, ou du moins j'arrive à moins exposer mon mal être au monde, mais son souvenir me hante, et j'ai besoin de me sentir vivant pour continuer d'exister. Une lueur d'ombre passe à l'ambre, avant que je ne me penche sur le petit écritoire qu'on vient me proposer …


          C'est donc ces chevaux qui m'intéresse … Vous vous y connaissez en joute ?


        Les solaires se lèvent un instant vers Elle, passe à Tara et Clémence, puis redescende sur le vélin sur lequel je griffonne. Plume est reposée, et je plis mon enchère et la laisse s'envoler. Me tournant de nouveau vers ma voisine pour entendre sa réponse.

      _________________
      Lobelia
      [Près du jardin, avec Hope]

      Se retourne, presque en un sursaut en se sentant approcher, et se détend en voyant la brune se poser à ses côtés. Chétive, sur la défensive, elle lui répond cependant d'un sourire bienvenu.

      Je vous en prie, prenez une place.

      Elle ouvre un peu plus la fenêtre, pour en faire profiter la femme qui l'a rejoint, un peu rassurée tout de même d'avoir de la compagnie.

      Je suis Lobelia.

      Petit sourire timide de nouveau partagé, puis un regard vers l'estrade où les enchères vont commencer. Elle se demande à quel point les jeunes femmes exposées sont consentantes de leur situation. Elle n'aime pas cette exposition, elle ne s'attendait pas à ça, vraiment pas. Cette galerie vivante de produit humain.
      Elle voyait les autres yeux fixés sur l'estrade et les présentations.

      La jeune femme note tout de même l'effort qu'à fait sa voisine pour lancer l'échange, elle lui rend la pareille.

      C'est agréable que vous veniez vous asseoir ici. Souvent c'est au milieu de la foule qu'on se sent le plus seul et isolé.

      Elle est captée un instant tout de même par l'échange sensuel du baiser sur scène. C'est beau, mine de rien, cette passion exposée l'espace de quelques instants. Et les femmes sont belles. Même réticente à ce genre d'exposition, elle ne peut être que captée par le spectacle offert.
      Puis elle reporte son attention sur sa voisine.

      Vous... êtes une habituée des lieux ? Vous venez pour les... enchères ?

      Question peut être maladroite, elle elle ne l'est pas et n'est visiblement pas des plus à l'aise. L'effort de discussion est lancé, malgré peut être quelques cafouillages.

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