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[RP] Licence poétique : Adjugé Vendu (soirée 01/09/1467)

Comtesse_de_remscheid

Paris, L'Aphrodite, 1er Septembre 1467,

    Paris, la Cour de la Jussienne et ses ruelles pavées, déjà parcourues par le passé, tout comme elle s'était déjà rendue aux portes de l'Aphrodite pour y trouver des réponses. Sans réel succès jusqu'à présent. Les chaos des chemins restaient les mêmes, qu'ils soient réels ou imagés, et celui-ci ne dérogeait pas à la règle.
    Le séjour parisien se révélait irritant, les attentes de la comtesse n'ayant pas été satisfaits par un de ses limiers. Ce n'est donc pas dans les meilleures dispositions que la rhénane allait devoir évoluer dans un lieu lui étant inconnu sans sa suivante. Certains endroits n'avaient pas à être connus de la jeunette préservée à son service, même si les vices de l'ébène ne lui étaient aucunement inconnus.

    C'est donc apprêtée d'une des tenues sombres et fluides la caractérisant, les portant tant en Rhénanie qu'aux réceptions de La Nemours, que la Remscheid répondrait à l'invitation du nommé De Ligny. L'habitude de la germanique était de jouer de sobriété, elle ne dérogeait pas, une fois encore, robe d'une simplicité sophistiquée sans faille, pas de fioriture, pas de froufrous, manches de dentelles et dos dénudé étant les seules fantaisies de cette tenue d'une noirceur profonde. La coiffure n'avait rien de fastueux non plus, ordre avait été donné à sa suivante de lui crêper ses longs cheveux noirs et de les réunir en un chignon habilement coiffé pour paraître informe.

    Laquais l'ayant aidé à descendre de son fiacre, l'avait mené jusqu'à l'entrée, l'introduisant auprès du portier qui fût remercié d'un Danke (Merci) sans autre forme de mondanités, point d'arme pour elle, si ce n'était, peut-être de cette bague, griffe de métal finement ciselée et travaillée ornant son index. L'étole délaissée aux vestiaires négligemment, l'opalescence du regard comtal balaya les ombres et les silhouettes de la pièce, autant que les potentielles entraves à sa soirée ici.
    Les sens en éveil, Loreleï de son prénom, guidée par le son des présentations d'une soirée déjà avancée, louvoyait entre les présents pour percevoir au mieux l'essence du soir, ces âmes qui se perdaient à s'offrir en pâture aux prédateurs de la pièce.
    Le stupre et la peur embaumaient l'endroit, camouflés habilement par le paraître de la situation. Mais si pas pour s'offrir quelques courbes expérimentées ou le premier sang virginal d'une chair pure, pourquoi donc certains se trouvaient-ils ici ?

    Ombre bousculant la Remscheid d'un peu trop près, la clarté étrange du regard de l'ébène se fit glacial sur la soubrette l'ayant frôlée et s'en excusant déjà platement

      Aus meinen Augen...(Hors de ma vue)

    Aucun besoin de parler la langue natale de la comtesse pour comprendre, le ton froid et l'articulation scindée de la rhénane, autant que l'intransigeance du regard valait milles traductions. La servante ne se le faisant d'ailleurs pas dire deux fois, filant rapidement, pour reprendre son service.

    Incident clos, l'ébène pris le parti de reculer de quelques pas, pour retrouver un meuble, un mur, et au final le buffet, s'emparant à tatons d'un morceau de grappe de raisin. L'ambiance feutrée du lieu ne l'aidant aucunement à distinguer si visage connu siégeait ici, salutations d'usage furent rendues à qui lui en offraient. Billes de fruits sucrés finissant avec délicatesse entre ses lèvres pour en éprouver la saveur.

Paris, L'Aphrodite, Grand Salon,

_________________
L.aphrodite

Récapitulatif Enchères Courtisanes 30/10 A 14H08

Suite à requête concernant enchères, pour que le coté silencieux soit respecté, le nom du meilleur enchérisseur ne sera pas divulgué.
Mais les intéressés informés par courrier privé d'Elle du statut de leurs enchères.
Cela dit le nombre d'enchères et d'énchérisseurs sera lui connu.





Tara >>> Enchères : 5

Clémence >>> Enchères :3

Nejma >>> Enchères :0

Lylie >>> Enchères :1

Lirian >>> Enchères :0

Osmann >>> Enchères :1

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Enchères imprévues




Elle >>> Enchères :3



Lylie_blanche
[Près de l'estrade. Aux côtés de Elle et Osmann]

La complicité est un don, parfois naturel, parfois fabriqué. Il est ce petit plus, ce regard, ce geste, cette caresse légère et surtout, ce silence qui parfois s'entend sans que mots ne quittent les lippes. Alors lorsque l'appel aux enchères est fait, que déjà courtisanes s'approchent et que poète grivois les annonce, Lylie ne peut que s'avancer à son tour. Abandonner ainsi la présence à ses côtés et à travers un regard entendu, un geste de la tête, se retirer pour retrouver l'estrade.

Sans un mot, les pas s'avancent et dévorent la distance qui la sépare de la scène. Les aigues-marines ne cherchent même pas à quérir les clients ou se rassurer par quelques regards appuyés. Ils se font inquiets, malgré cette façade impassible qu'elle souhaite conserver et imprimer à ses traits. Fort heureusement, il n'est pas question de se dévêtir sur l'estrade pour se dévoiler et c'était là, un soulagement. Nul besoin d'exposer la flétrissure, pire..De l'afficher au grand nombre quand elle peine déjà, à l'assumer dans sa propre intimité. Alors, stratégique et espiègle, Goupil abandonne une main délicate dans le décolleté afin d'en sortir un brin de violette. Fleur séchée par ses soins suite à une passe d'outre tombe et qui, cueilli en pleine saison, conserve encore sa teinte. Il ne s'agit que d'un clin d'oeil, de distiller d'avantage ce poison dont elle a le secret dans le cœur et l'âme de ses clients tourmentés.

La fleur se perd contre l'oreille gauche, mêlée à quelques mèches rousses qui brillent d'avantages à la lueur de ces bougies et ombres chaleureuses. Puis, l'estrade est là, elle se présente et l'inspiration est prise quand iris se perdent enfin, sur le spectacle. Plaisir saphique, lippes épousées, goûtées et effleurées entre deux continents. Lylie n'était pas femme à se perdre entre les cuisses graciles d'une cliente, quand bien même, la douceur féminine lui aurait évité cette empreinte indélébile et ces humeurs viles, rustres et mâles. A croire l'esprit mâle lui sied d'avantage, tout autant que le corps par ailleurs et cette puissance, propre à leur condition, dont il jouisse parfois, avec brio.

Postée devant l'estrade, elle attend donc son tour et fouille du regard l'assemblée et cette clientèle privilégiée et choyée pour y débusquer quelques visages familiers ou complices. Y aurait-il, homme à parier sur son teint laiteux et sa chevelure renarde..Nul ne le sait. Seule certitude, il y avait bien, ici lieu...des âmes marquées par le roux.

Regard se porte sur Elle, rose délicate et pourtant, pleine d'épines pour la rassurer de sa présence. Puis, il s'élève pour esquisser un sourire vers Osmann qui sans effort, les surplombe toutes deux..Une chose était sûre, c'est qu'il n'y avait rien à redire sur le physique de ce courtisan. Part de mystère, parole avare, regard profond..Pour la première fois depuis longtemps, Lylie aurait préféré être cliente, juste pour enchérir sur cet homme-ci..Juste pour s'offrir quelques instants en sa compagnie et voyager...Juste pour se heurter à un Homme..à l'état brut.

_________________
Leyah
[ Quelques jours avant la fin du mois d'aout - Avec Corbeau ]


Si quelque chose était compliqué c'était d'émettre un refus au Capitaine. Déjà parce qu'il avait le tour pour la faire céder, mais qu'en prime, elle n'avait aucune envie de lui dire non. Sauf peut être pour ...

    « Par contre, vous comptez mettre quoi à vos pieds ? »
    Rien du tout.


Ferme, sec et définitif non sans s'être retournée et sans avoir collé les lèvres sur celles du capitaine histoire de lui clouer le bec.
Ainsi muselle t elle l'amant afin qu'il ne rétorque rien. Le pied nu c'est la vie, il devrait le savoir.



[ 1er septembre ]


Jour J. Elle s'était enfermée dans sa chambre et avait donné congé à toute la suite qui en général la squattait assez tard.
Seule et tranquille , elle avait feint plus tôt un manque de sommeil, mais s'était débarrassée rapidement de ses vêtements de nuits affichés les troquant pour une tenue simple sous laquelle cacher ses nus-petons.
Évitons les fastes , l'incognito prime tout de même et forcément, le tout serait ponctué de la petite touche pratique.
Un sourire répondit au baiser échangé.


    "Vous êtes divine.
    Prête ?"

    Un instant ..

On enfile d'abord le masque gentiment tendu et ensuite, bien évidemment la capuche qui pend jusque sous le nez et la tête doit se pencher fortement vers l'arrière pour y voir quelque chose tandis que sa mèche folle est de retour
    Maintenant oui.

Bwahaha !

[Un peu plus tard, une ruelle près du Louvre.]


Les salutations avaient été rapides, son vilain beau ne donnait guère l'impression d'avoir envie de taper la papote sur le chemin. Le regard passait d'un à l'autre et pour une fois, elle aussi allait fermer sa grande bouche.
Les miracles existent , parfois. Si si.

Une fois l'entrée atteinte et toujours planquée sous sa capuche qui dénotait totalement de l'ambiance du lieu, elle se permit tout de même une question


    Que venez vous acheter par ici au fait ?

Naive , imbécile, ou taquine. La question se posait peut être.
Ou pas si on avait pu voir le large sourire déguisé sous le tissu caché.

_________________
Diego_corellio
Étonnante, pourrait être qualifiée la prestation de Tara et Clémence. Si l'oeil était moins aguerris elles pourraient presque me convaincre que c'est seulement destiné à échauffer les sens de potentiels clients en quête de lubricité. Pourtant leur fougue est trop réelle l'alchimie entre leurs corps qui s'attirent comme des aimants, comme des amants trop présente, dans une attirance qui ne se réfute pas. Provoquer pour mieux toucher. L'idée est intéressante. Au moins ont elles trouvé de quoi se démarquer au milieu de cette flopée de courtisanes qui tour à tour vont se présenter en vu d'un acquéreur désireux d'occuper sa nuit et de jeter son argent par les fenêtres.

Le commerce de la chair. Dans une société où les mâles se lancent dans une course éperdue à la virilité et au plaisir. À la domination. Payer pour avoir. Possession éphémère qui ne dure que le temps que quelques souffles hauts perchés. D'une jouissance insipide. Payer pour des illusions. Pour se faire croire que quelque chose en eux a attiré l'attention et donner envie de partager un plus. Mensonge. Ici tout n'est qu'art de la simulation. Et Tara m'en a donné un parfait exemple ce soir.
Comment un homme peut il bâtir son égo sur de telles excès ? Comment peut il se vanter de quelque chose qu'il paie le prix fort ? Je ne le comprendrai jamais.

Un plateau passe devant moi, portant les délicats velins destinés à recevoir les enchères. Ce soir exception sera faite. Et pour la première fois depuis que je fréquente les bordels je paierai pour une femme. Parce que j'ai perdu. Et parce qu'un jour ou l'autre il faut bien accepter de tordre le cou aux vieilles habitudes. Surtout un soir comme celui ci. Et puis qui sait ça pourrait servir.
Parchemin et plume sont saisis, en même temps que la porteuse est interceptée dans son élan guindée d'hôtesse de soirée. Un fin sourire est esquissé avant de plonger mon regard dans le sien.

Dites-moi, à quel prix estimez-vous une femme ? Parce que pour moi, elles n'ont pas de prix.

Et c'est vrai. Comment estime t-on la valeur d'un corps ? A ses courbes ? Son harmonie ? À sa dentition, comme le font les marchands d'esclave ? Sans doute est-ce un mélange de toutes ces choses là. Comme ce marchand d'Alexandrie qui m'avait proposé d'échanger Maryah et Callie-Rose contre des chameaux. Le beau, le sentimental contre l'utile et le pragmatique. Équilibre précaire entre la dévalorisation d'un potentiel futur bien pour en faire chuter le prix et la radinerie humaine. Joli tableau. Mais les Hommes sont ainsi : possessifs et noirs. Les guerres ne naissent-elles pas finalement de ces conflits de qui aura le plus, qui aura le jouet de l'autre ? Eternels enfants qui se pensent hommes.
Libérant le regard de mon interlocutrice de laquelle je n'attends d'autre réponse que son silence, mes yeux se reportent sur le vélin comme s'il pouvait apporter LA réponse. Avec un sourire amusé, je songe à la combinaison gagnante de dès de Tara. Nous verrons bien si elle continue de lui porter chance. Ou pas. Tout dépend du côté selon lequel on se place.

Le papier est plié, libérant la jeune femme de ma présence, reportant mon attention sur les mouvements vagues produits par chaque corps.
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Ban : JD Calyce
Etienne_de_ligny
[Bar avec Nebulae]

Sourcil est haussé quand Médecin préfère se retirer. Une fois de plus, assurément. Si Alaynna mettait du cœur à cacher sa condition grâce à l'évitement, il était évident que cette même stratégie la condamnait. Elle s'était pourtant justifiée de quelques absences, ci et là, mais plus sa condition s'affirmait et prenait en rondeur, plus l'italienne se retirait. Devait-il s'en plaindre ? Oui et non. Ne plus avoir la main mise sur elle, les surveiller et s'assurer qu'elle ne manque de rien, était désagréable. A n'en pas douter. Mais Etienne n'était pas Homme à enchaîner et d'un naturel, réservé et distant, cette distance lui convenait. Pour un temps, seulement. Et jour viendra où, Griffé se fera un plaisir de lui rappeler qu'elle est son Obligée, en cloque et la mère de son enfant à venir. En somme, qu'elle est Sienne.

Pour l'heure, attention se porte sur l'Ingénue. Sourire s'étire et ce, malgré cet homme qu'Alaynna semble rejoindre.

Il y a toujours de la place pour une nouvelle recrue. Sachez le. Reste à savoir quelle pourrait être votre place...Servante ? Mais cela serait gâcher vos courbes prometteuses et votre délicat minois. Vous êtes trop délicate pour porter des plateaux et nettoyer les guenilles. Observez donc ces enchères...Voyez comment la Femme est ainsi convoitée, désirée, flattée. Ne voyez pas en cela, un acte dégradant. Mais comprenez l'enjeu..Voyez ces Femmes et Hommes, prêts à payer, à surenchérir...Tout ça pour s'offrir les faveurs d'une Femme, d'une Courtisane. D'une..Femme d'exception... Regard se porte sur l'assemblée et lippes se figent aux mots et à l'annonce d'Elle. Pour sûr, cette gérante était compétente et elle arriverait presque, à lui faire oublier..l'incident avec le client. Presque.

Observez demoiselle..Observez. Avec vos yeux émerveillés contemplez. C'est sur cette estrade que je vous vois, ou plutôt, que je vous verrai. Désirée, Désirable, Femme.. Puis les mots se font plus posés, plus discrets comme de vils murmures. Etienne était homme à voir la Beauté d'une Femme, mais plus encore à apprécier, l'Innocence d'une Perle. Quel gâchis de voir si belle créature se contraindre d'une vie, banale. Avec un peu de vice, d'Interdit et de maux, les Femmes se faisaient plus délicates.

Main se porte sur le minois délicat, accentue la douceur d'un derme et d'une joue, qu'il préférerait être sien ou du moins, celui du Lupanar. Puis, il s'en éloigne afin de s'aventurer vers d'autres convives et suivre, Elle du regard, afin de la remercier de son investissement et plus encore, de son intervention.

[Porte d'entrée. Discussion avec Maryah entamée]

Pas sont fait jusqu'à l'entrée pour s'assurer que Jehan s'en sort quand rictus est lâché à la vue d'une connaissance, bridée.

Tiens donc, vous venez honorer votre dette ou..Vous offrir à mon établissement comme courtisane ? Sourire est taquin alors qu'il détaille Maryah de ses yeux vairons.

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Alaynna
[Grand-Salon – Entre l'Enfumée & le petit salon – Benjen & Alaynna]

" - J'ai une nette préférence pour l'arbalète. C'est plus ... dangereux ... qu'un arc... et plus... violent...puissant..."

Léger sourire en coin de l'Italienne, dont les menottes viennent subrepticement empoigner les accoudoirs du fauteuil au creux duquel elle s'est installé. Pointes de nausées se font de nouveau sentir, et c'est désagréable.

En silence, j' observe mon vis à vis, qui s'épanche légèrement sur le pourquoi, la pratique des joutes suscite son intérêt. Sourcils se haussent légèrement quand il mentionne lui aussi, un attrait pour le danger. L'ombre qui s'en passe alors dans les ambrées, ne la laisse pas indifférente. Etrangement, l'homme lui-même semble susciter son intérêt. Et pas que par le fait qu'il puisse être intriguant. Autre chose se profile. Pas vraiment une intuition, mais le flair italien s'en renifle bien des similitudes entre eux.
Et encore elle est loin du compte. Loin de s'imaginer que cet homme là a lui aussi perdu un être cher, qui s'en continue de hanter la mémoire. Loin de se douter que ce semi-inconnu, puisse partager la même douleur qu'elle, et être le plus à même de comprendre cette douleur. Perdre un être cher, c'est terrible, le perdre dans des conditions horribles, c'est l'enfer. Italienne ne s'est toujours pas remise de l'assassinat du Serbe, et portera cette blessure en elle jusqu'à la fin.


" - Le danger, c'est ce qui me permet de me sentir encore vivante. Je marche à l'adrénaline."

Et finalement, de grimacer intérieurement, ce qui se traduira sans doute par un léger pincement des lippes, quand le voilà à causer de présentations. J'ai horreur de cette épreuve que l'on m'impose assez régulièrement. Cela m'horripile, et il n'est pas rare, voire même, que ce soit devenu une habitude, que la plupart du temps, je ne me présente jamais, ou que j'utilise parfois un nom qui n'est pas le mien.

Du coin de l'oeil, je le vois faire signe à l'une des Petites Mains du Lupanar. Mon attention se porte un moment sur l'estrade, où je découvre la petite représentation de la Garçonne et délurée Angloyse, Tara, avec la plus réservée Clémence. Elles sont parfaites, et nul doute qu'elles auront réussi à susciter un engouement pour leurs enchères.

La petite phrase de mon voisin, à savoir lequel de nous deux aura raison au sujet d'Elle, son hésitation légère à remplir l'enchère ne m'échappe pas, malgré cette fichue nausée qui semble vouloir se rappeler à moi.
Accoudoirs s'en sont plus fortement pressés. Il n'aurait tout de même pas oser la jouer à la triche ! Et pourtant j'ai un doute.

" - No. Je ne m'y connais pas en joutes. A techniquement parler. Mais les chevaux destinés aux joutes, ça, je connais mon sujet sur le bout des doigts."

Mensonge. Je m'y connais mieux que je ne le lui laisse penser. Mais le fait que cet homme là soit un noble, me dérange. Mon aversion pour les nobles devrait me pousser à le trouver ennuyeux et empli de défauts. Or, non seulement il m'intrigue, et, j'aurai tendance à le trouver un brin ... sympathique.

Prenant appui sur les accoudoirs, je me redresse, avant de me lever de mon siège, balayant la salle du regard, et glaciers s'en suivent la silhouette d'Etienne, qui se dirige vers le hall d'entrée, avant de s'en reporter sur mon voisin.


" - Alaynna Valassi. Je possède un immeuble dans le quartier des Halles à Paris. Au numéro 8."

J'aurai pu lui dire qu'il pouvait tout aussi bien me contacter en ces lieux. Mais je n'en faisais rien.

" - Ce fut un plaisir que de discuter avec vous. Je vous laisse profiter de votre soirée. A piu tardi, peut-être."

Silhouette féminine s'éloigne, dans un sillon de fragrance de ces fleurs de montagne dont elle admire la beauté, la rareté, et cette faculté à pousser dans les endroits les plus sauvages. Des pieds de lion, pour la prédatrice qu'elle est, Edelweiss, lui colle à la peau.

Salle s'en est traversé, regard qui s'en glisse sur le dos d'un Griffé. Elle lui avait promis de venir, elle est là, mais néanmoins, elle doute qu'il apprécierait qu'elle se répande sur les précieux tapis.
Couloirs sont arpentés, marches descendues jusqu'à la porte de son antre.


[ Bureau d'Alaynna]

Dextre remonte étoffe de la robe, jusqu'à mi-cuisse, où se dévoile une fine jarretière, dans laquelle est glissé clef de son antre, seul endroit où elle soit certaine que l'objet soit en sécurité.
A peine la porte s'est elle refermé, que l'Italienne se dirige derrière le paravent, se saisissant d'un broc, cédant enfin à ces nausées, qui savent lui rappeler sa condition. Ce n'est que quelques minutes plus tard, que rafraîchie, mais toujours sujette à quelques vertiges, elle se pose au calme, au creux de son fauteuil, n'allumant qu'une seule bougie, qui diffuse une lueur discrète au sein de la pièce.
Les mains se portent au ventre, caressantes, protectrices, un rien adulatrices.


" - So che siete dei tipi tosti ! ".

Intuition féminine, peut parfois s'avérer surprenante. Ou peut-être, est ce seulement, la leçon cruelle du passé, qui porte ses fruits aujourd'hui, et que ce qu'elle n'a pas su voir il y a cinq ans, lui est clairement visible à ce jour.

Et dans un souffle...
" - Come il tuo papà."

Dont l'Italienne ignore tout, de ce qui peut être en train de lui traverser l'esprit, à ce Père, dont elle pense qu'il s'ignore encore. Mais patience. Etienne, d'ici la fin de la nuit, sera informé, que leur rêve a pris forme.

Vous m'avez l'air d'être des durs !
Comme votre papa.

_________________
--Osmann
[Grand salon, Leyla –Osmann]


Leyla. C’est ainsi que tu devras la nommer lorsque ou plutôt si, vous veniez à vous croiser. En public elle sera Dyhia. Tu ne quittes pas l’estrade des yeux, maudissant le poète qui égraine le nom des courtisans comme s’il vendait des légumes au marché du coin. Il y a les marchands de poisson, et ceux qui vendent des parties de jambes en l’air. Tu n’as rien contre les vendeurs, même les vendeurs de rêve ont leur place dans ce royaume. Pas Lui. Pas eux. Aucun de ceux qui vont enchérir ce soir n’auront jamais ton respect.
Ils lui ont volé jusqu’à son identité, preuve qu’il y a pire. Après la liberté, voilà qu’ils contrôlent jusqu’à leur nom. Ils peuvent prier, aussi longtemps qu’ils le veulent, au royaume céleste aucun n’aura sa place.
Non, tu n’auras aucun regard pour elle, et ce n’est pas par dédain. Mais a-t-elle vraiment envie d’y voir de la pitié ? Est-ce qu’Elle accepterait un regard de haine envers ses invités ? Et Etienne, son « maitre », que tu rêves d’égorger n’a pas encore montrer son minois. C’est à peine si en portant le verre à ses lèvres elle sentira ton bras effleurer le sien, et c’est bien là le seul geste que tu auras à son égard. Une caresse, pure, chaste, de quoi lui donner du courage. Te donner du courage. Qu’elle sache qu’elle n’est pas seule.
Tu rêves de lui dire qu’elle n’est pas seule, que demain sa vie sera encore plus pourrie que ce soir. Que ce n’est qu’un mauvais moment à passer, que ça sera vite emballé, qu’il la respectera, comme on doit respecter les femmes, toutes les femmes. Toutes des mères en devenir. Mais tu sais que la vie est chienne, tu sais qu’ici, les hommes sont des chiens. Que si dehors ils font illusion, ici, ils ne sont que des loups prêts à payer pour affirmer leur puissance. Dehors ils sont nobles, ils sont respectés, respectables, mais ici… Ici ils ne sont que des âmes affamées.
Et tes doigts se serrent contre l’étain jusqu’à en faire blanchir tes phalanges. Un couillon a dit qu’ils pouvaient nous ôter la vie, qu’ils n’ôteront jamais notre liberté, ce couillon n’avait jamais eu envie de vivre.

Et Leyla avait disparu derrière ce rideau, sans que tu n’aies rien fait pour l’en empêcher. Tu savais ce qu’il adviendrait de vous si vous n’écoutiez pas les ordres. Tu la reverrais, mais tu savais qu’elle ne serait plus jamais la même.




[En bas de l’estrade, avec Elle et Lylie]

Tu n’avais bousculé personne pour rejoindre le bas de l’estrade. Ton tour viendrait. Tu n’avais pas encore eu l’honneur d’avoir ton acrostiche par le poète. Avais-tu vraiment envie de l’entendre te vendre ? Ou vaut-il mieux surprendre l’assemblée ? Manques-tu de courage, Osmann ?

Lilye était arrivée il y a peu de temps. Sa chevelure rousse avait passé l’étoffe, lourdement, et en retard. Tu ne dis rien, mais tu observes. Tu avais imaginé son parfum, frais, et une fois à ses côtés, tu n’avais pas été surprise de reconnaitre cette fragrance d’abricot. Elle avait évolué entre les clients comme si elle l’avait toujours fait. Vivante, mais le regard absent. Vivante dehors, morte dedans, c’est peut être ça, qui a fait que tu t’étais quelque peu attardé sur ses déambulations. Tu n’avais pas su expliquer son geste, lorsque du bout des doigts elle dessinait silencieusement un trait de sa poitrine à son nombril.
Mais au fond qu’importait, bientôt la pucelle s’était approchée et tu n’avais eu qu’elle à regarder.

Tu es géant au pays des fées. Perdu, au milieu des catins. Et ce plateau plein de papiers accueillera ta coupe vide. C’est à peine si ton bras s’était tendu, tirant le tissu de cette chemise bien trop petite pour Toi.
C’est seulement là, que tu avais vu cette fleur dont la couleur dénotait avec la rousseur de sa chevelure. Un brin de douceur dans ce monde de chiens.


Ils vont l’abimer.
Maryah
[Porte d'entrée. Discussion avec Maryah entamée]


En confiance, elle avait remis ses armes à Jehan et l'avait laissé à son travail. Elle avait questionné quelques personnes, cherchant à repérer Etienne, sans grand succès.

Elle était surtout restée comme bloquée à l'entrée, hésitant à emprunter les chemins privés qu'elle connaissait pour avoir passer une soirée avec le précédent responsable de l'Aphrodite, mais aussi pour avoir été enlevée en ce même lieu par Axelle et Kheldar !
C'était donc tout un tas de souvenirs douteux et contradictoires qui s'affrontaient dans la caboche de la Bridée, ne l'incitant guère à faire son entrée dans la grand Salle.

Nervosité la gagnait, et la proximité des armes lui donnait encore quelques idées … Devait elle vraiment pénétrer dans cette autre genre de fosse sans armes ? Elle pourrait certainement négocier avec Jehan pour garder une petite lame … discrète certes, mais capable d'assurer sa survie en ces lieux peu habituels, et officieusement dangereux.

Elle en était là de ses réflexions quand LA voix la fit sursauter :


"Tiens donc, vous venez honorer votre dette ou ...Vous offrir à mon établissement comme courtisane ?"

Faisant volte face, d'un mouvement plus brusque que ceux, délicats, qui se pratiquaient en ce lieu :

Etienne ! Vous voilà donc !
Si certains auraient pu penser que la phrase fut dite avec colère ou empressement, il n'en était rien. Il y avait, malgré le ton habituellement dur de la bridée, une certaine expression de soulagement. Une fois l'argent rendu, il ne lui resterait plus qu'à tenter de retrouver l'Italien et quitter l'endroit, vite … et tous ces vieux démons !
Tentant de se ressaisir, car il était mal venu de montrer sa faiblesse au Directeur du lieudit, Maryah se redressa et prit une longue inspiration, avant d'esquisser un léger sourire pour reprendre d'une voix plus adéquate à l'endroit :


Votre invitation était charmante ... elle m'est allée droit au...x ….bourses ! Je vous ai fait chercher des mois pour vous rendre votre dû ; mais j'avoue n'avoir jamais pensé vous trouver icy.
Et plus bas, se penchant légèrement vers lui :
Ceux qui fréquentent habituellement la Fosse, n'ont pas les moyens de venir icy … seriez vous un espion parmi les espions ?!

Sourire en coin s'agrandit, tandis que le regard se fait malicieux. Elle aussi aurait tôt fait de découvrir ses faiblesses, si elle se donnait la peine de gratter sous le vernis de cette double vie. Et bien qu'elle eut tout fait pour donner l'air d'avoir tourner la page de son ancienne vie obscure, la curiosité ne manquait pas de venir frapper à sa porte en cet instant. Elle le jaugea un instant certain, le détaillant de pied en cape, revenant à cet étrange regard qui semblait refléter, avouer même, livrer tout à fait une possible double vie ! Deux couleurs, deux destins ?
Puis, faisant malgré elle craquer ses poings en les serrant un peu trop, elle ponctua :


Il est évident que je viens régler mes comptes !
Une lueur de vengeance, toutefois teintée de reconnaissance, traversa un instant son regard noir. Mais ca c'était avant ... Juste avant qu'elle ne sorte deux belles bourses d'écus de la doublure de sa robe.
Le juste prix d'une vie ... mais je crois que vous me devez au moins une coupe, car cette nuit là, si j'ai gardé la vie, j'y ai perdu une lame ... et elle m'était très précieuse ! Et puis vous pourriez me considérer comme une riche cliente et me présenter vos plus forts courtisans ...

Sourire faux est glissé, la Bridée peut bien jouer les filles de ce monde une soirée ; en particulier si elle peut se faire servir un alcool … fort … très fort ! Et peut être même aider quelques courtisans ou courtisanes, à changer de vie et s'enfuir, loin de ces lieux au goût d'Enfer lunaire !
Parce que ce seuil il va falloir le traverser, et que l'épreuve est de taille, inspiration profonde est prise et bras est à peine tendu à Etienne. Bras offert en cet instant contre main qu'il lui avait tendue, fut un temps.


Me feriez vous cet honneur, Eti.... dois je vous appeler Directeur ?
Et ce bras ... tenez le bien … cher Etienne ... vous ne voudriez pas me perdre ? encore ...


Perdu oui …
Parce qu'à l'aube, elle n'avait pas eu le courage de vérifier qu'il était toujours devant la porte à surveiller et faire rempart de son corps et de son charisme,
Parce qu'à l'aube, elle n'avait pas eu la force d'affronter une fois de plus son regard, ses moqueries,
Parce qu'à l'aube, elle n'avait pas voulu faiblir et le remercier de sa vie sauvée ou de son honneur préservé, par Lui,
A l'aube, elle avait fui en passant par la fenêtre … non pardon, le poète aurait dit qu'elle s'était envolée, volatilisée dans les cieux.

Et c'est en toute dignité qu'elle avait rejoint son cher fils,
Se jurant de ne plus jamais mort chercher si bêtement!
Merci Etienne ? ...

_________________
Lylie_blanche
[Près de l'estrade avec Osmann, Elle, Lirian ]

Attente est là, plongeant les deux courtisans à venir dans une alcôve à part où le temps ne semble pas s'égarer. Pause délicate où les aigue-marine se perdent sur les clients. Un sourire s'étire, apaisée à l'idée de regagner bientôt l'estrade, une fois l'annonce réalisée par le poète. Il faut dire que la vente aux enchères, à quelque chose de grisant. Après tout, Lylie était connue à Montpellier pour sa vanité et la teinte rosée de ses joues lorsqu'un compliment, sincère, venait à flatter. Alors l'estrade, l'annonce du poète, et plus encore, ces iris rivés sur elle..Que dire, sinon qu'elle ne peut qu'apprécier le spectacle et plus encore les attentions. Seule ombre au tableau, ce corps qu'elle peine à accepter désormais, cette flétrissure qui de ses monts au nombril, l'entaille. Pourtant, elle avait bien eu, quelques clients depuis l'attaque, mais en ce lieu, la prestation se devait d'être de qualité, inégalée..Une pause pour rappeler la beauté des Femmes. Une pause dans un quotidien parfois difficile. Mais entaille allait rappeler aux hommes, la cruauté du monde extérieur et peut être, qui sait, que l'indélicatesse de ce derme risquait d'incommoder le client et..lui coûter sa place. Autant d'inquiétudes et d’appréhensions qui l'habitent et dont, pourtant, elle tente de se défaire en flattant une vanité, déjà maintes fois, cajolée.

Ne vous en faites pas, Osmann..Les fleurs..Coupées..s’abîment d'elles-même. Alors, il faut les sublimer tant que sève coule encore en elle. Et puis.. Sourire s'étire, plus mutin et espiègle cette fois, alors que le visage se relève pour mieux contempler la stature mâle. Il ne faut jamais, sous estimer, une fleur même condamnée. Les apparences, en ce lieu, sont trompeuses...

Clin d'oeil est porté à son attention alors que la jeunesse du Goupil s'avoue sans pudeur. Malice, espièglerie, autant de qualité propre à l'animal et dont Lylie, abuse. Joueuse, elle ose se retourner vers le Mâle pour arranger sa tenue de quelques plis indélicats. Intimidant, mais pas assez pour l'effrayer ou retenir ses attentions.

Bientôt notre tour...Il va falloir se vendre, saisir les esprits et l'attention de manière aussi efficace que Tara et Clémence. Certains aiment les plaisirs saphiques...Mais il existe d'autres moyens pour capter l'âme d'un Homme..ou d'une Femme..Leur rappeler, leur nature profonde...Dominante..ou..Offerte...

Le regard capte le sien, complice et porteur de ce plus. De ce silence, cette part d'elle qu'un Homme avait su saisir et sublimer. Assumée, elle l'était, entre ses tempes et plus encore..Ne restait que le cap de cette entaille..Juste..ce pas-ci à franchir... Et s'assurer qu'ici lieu, même ainsi marquée, elle pouvait être, Entière.

Il ne tient qu'à nous de nous sublimer, mutuellement, sur cette estrade...

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Etienne_de_ligny
[Entrée avec Maryah, puis comptoir]

Ils étaient loin de la fosse, de cette puanteur et de ces maux que l'on abat à coup de poings et d'objets divers. D'ailleurs, il n'avait pu retenir ce sourire moqueur en retrouvant Jean parmi la foule. Celui-là même dont le visage était désormais meurtri et marqué par ses soins. Un combat de coq, un combat de fou avide de maux, de chairs brûlantes et de souffle coupé. Une envie pressante, étouffante, corrosive : Celle du combat. L'adrénaline, ici lieu n'est plus. Il se mue en parfum de femmes, doux, entêtant, fruités et ensorcelants. Le sol plein de sable et de sang est devenu parquet. Les mâles suintant l'alcool, la sueur et la testostérone en Bourgeois, nobles et riches gens. Ici lieu, on ne vient pas pour s'essouffler, pour sentir la poitrine se serrer quand elle arrive en bout de course et de souffle. On ne vient pas sentir la morsure aux phalanges, le goût de fer à la gorge, la douleur qui irradie chaque parcelle de muscle et d'os..On vient pour s'offrir des charmes, de la richesse, de la qualité. Un instant de répit, de luxure, de raffinement.

La Bridée par sa simple présence et l'écho de la Fosse, lui rappel ainsi ce monde-ci. Celui qui est le sien. Celui dans lequel, il se retranche pour oublier les affres de sa condition, de ces apparences. Celui où il peut enfin, déverser bile et rage sur un même linceul. Mais Bridée est Femme ce soir, du moins, en apparence. Et intérieurement, Griffé ne peut oublier les relations sous entendues avec celui qui hérita de son domaine et celle qui le lui offrit à son insu. Mais maux demeurent lasses, perdus dans un coin de ces tempes, ne servant qu'à alimenter le mépris des Femmes, de leur sournoiserie et sa misogynie.

Vous venez régler votre dette. Soit. J'espère que vous n'avez pas..omis les intérêts.. Sourire devient moqueur, sadique quand il ne peut que hausser un sourcil en observant le bras offert.

Maryah..Ce sont les hommes qui offrent leur bras. Les femmes s'y accrochent. N'inversez pas les rôles. Cette tenue vous rend féminine...après tout.

Bras se tend donc, en échange et par convenance alors qu'il l'invite à pénétrer dans le salon et à observer ce qui s'y trame. Foule, estrade, enchère...Travaux effectués, remise en l'état de l'établissement et coup de fouet.

Je risque d'être indélicat, mais..Vous me connaissez pour savoir que je n'ai aucune pitié à l'être. Etes vous..Familière de ce genre de spectacle, Maryah ? Les enchères ? L'estrade ?... Voix se perd, grave et pernicieuse à l'oreille de la Bridée alors qu'il la rapproche du comptoir dans l'espoir de lui servir quelque chose pour la soulager. Pour sûr, il aimait la tourmenter cette fauve...Tant de force dans un corps si menu. Cruel mélange dont il connaissait les crocs pour l'avoir si, habilement, domptée...

Si vous souhaitez un homme....capable de vous... tenir tête..Je dirai qu'il vous faudrait miser sur Osmann. Une acquisition dont je suis fier, je dois l'avouer. Et puis..Malheureusement pour vous, je n'ai pas souhaité..m'offrir à ses enchères...Mais, ne vous en faites pas...Je lui ferai par de votre fougue et de mon autorisation de vous..malmener pour mieux vous, saisir. Qu'en pensez-vous?

Regard se porte sur elle, quand main se tend au comptoir à l'attention du "barman" pour qu'un alcool soit offert à leur attention. Patron paye sa tournée.

Avouez...Je vous ai..Manqué..Ironie

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Hope
[Grand Salon à côté de la porte menant aux jardins - Avec Lobelia]



Sous l'invitation, elle s'installe dans un fauteuil à la gauche de la jeune femme à peine plus âgée qu'elle.
Le regard se tourne vers l'estrade, après lui avoir adressé un sourire cordial, omettant volontairement de se présenter en retour, souhaitant garder l'anonymat.
Dévoiler son identité ne constitue aucun intérêt, surtout dans ce genre d'endroit

Laissant Lobelia dans ses pensées à caractère vraisemblablement déplaisantes, au vu de sa mine renfrognée, son intérêt est porté vers le poète et une présentation de son cru de chacun des galants et galantes.
Esquisse d'une moue dépitée, alors qu'il les invite à faire leur "show" chacun leur tour sur cette foutue estrade, elle se détourne de toute cette mise en scène qu'elle juge de mauvais goût pour se tourner vers sa voisine.


    - Je n'ai pourtant pas pour habitude d'aller spontanément vers les autres...

Le minois s'éclaire à ses propres mots murmurés avec sincérité, elle offre à la jeune femme un sourire plus doux presque amical, lorsque subitement, elle les surprend tous, à regarder vers le centre de la pièce, diverses expressions déformant les traits de leur visage, de la stupeur à la fascination, du dégoût à l'excitation.
Son regard fait rapidement le tour avant de se poser sur l'objet d'un tel engouement.
Tout brouhaha cesse une fraction de seconde, souffle coupé de l'assemblée, sous la lumière tamisée du lieu, le baiser de star, torride, des deux courtisanes, provocatrices et sublimes, fait sensation et laisse planer un parfum de sensualité, apportant une touche d'originalité, rendant finalement cette soirée bien plus intéressante.

Sourire amusé étire ses lippes, quant à l'air gaga affiché par certain, jadéites s'éclairant d'une lueur espiègle glissent vers cette femme captivante, Elle, la détaille avec insistance afin d'y déceler la plus petite réaction pour revenir vers Lobelia troublée semblerait-il par l'intensité de cette union buccale.
Félicitations aux oiselles, pari gagné, l'effet recherché a atteint le résultat escompté, les enchères vont probablement s'envoler.

Bribes d'un souvenir pas si lointain, cette scène-là, lui en rappelant d'autres et surtout celle qu'elle vécu elle-même quelques années auparavant.
Et cette superbe femme à la ressemblance si troublante...
Cabrioles du mental sont interrompues par la timide et touchante petite brunette assise à ses côtés, la question posée par l'ingénue ne l’incommode pas pour autant.
Réponse est donnée sur un ton des plus naturels :


    - De ce genre de lieux, oui. De celui-ci en particulier, non c'est la première fois. Mes pas m'ont mené ici par hasard. Quant aux enchères... c'est plutôt l'estrade qui me dérange, exposer ces hommes et ces femmes comme une foire aux bestiaux...

Arrivant à la fin de sa coupe de cognac, elle fait signe à une servante pour faire le plein et demande à Lobelia si elle souhaite se joindre à elle.
Alors qu'elle est sur le point d'ajouter quelque chose, une "petite main" portant un plateau se penche vers elle en guise d'invitation à enchérir.
Microseconde d'hésitation, elle attrape une plume puis couche quelques lignes sur le vélin présenté, qu'elle plie et laisse aux soins de la jeune femme qui s'éclipse aussitôt.
L'on pourrait s'imaginer qu'une certaine ivresse dû à l'alcool et l'exaltation du moment la pousse à commettre cet acte totalement indécent et irréfléchi d'enchérir sur la vie d'un autre être humain.
Il n'en est rien, la femme qu'elle est ayant parfaitement conscience de ce qu'elle fait, restant maître de la justesse de ses motivations.

Prunelles jade d'où brille une étincelle malicieuse croise les magnifiques pastels embarrassés de son interlocutrice, elle s'empare du cognac rapporté et interroge un brin perplexe :


    - Et vous Lobelia ? Pourquoi êtes-vous venue ? Que recherchez-vous ?

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.elle

"Let me take you under candle light
We can wine and dine
A table for two, and it's okay
If you take your time
Eat with your hands, fine
I'm on the menu)"

(Bon Appétit-Katy Perry)



~~Grand Salon, Pied de l'estrade~~ Elle/Guillon/Lylie/Osmann

    Et tout semblait vouloir se dérouler sans anicroches majeures présentations du poète et des employés s'offrant aux enchères s'enchainant à la perfection, d'un duo surprenant que la florale ne vit pas forcément d'un œil opportun, mais que l'auditoire semblait avoir apprécié, l'avis de l'épineuse resterait donc sien, peut-être y aurait-il là envolée d'enchères pour s'offrir le duo au lieu d'une perle à la fois.
    La manœuvre pouvait au final être plus rentable qui pouvait savoir.
    Déjà les petites mains dévolues au recueil des enchères lui ramenaient les premiers vélins noircis de quelques lignes, offres de valeur pour corps offerts.

    La reine de Sabbat ne fit pas mentir sa réputation, maitrisant son art à la perfection quant au dernier venu, la découverte de sa prestation fût instructive, autant que plaisante, ne manquait plus que les deux égarés qui les rejoignirent bien peu de temps après que la poète eu demandé au nombre.
    Point de remontrance, nul besoin, pour l'heure...

    L'un semblait tout sauf ravi d'être ici mais de cela la rose n'en fût pas étonnée, l'entrevue quelques semaines plus tôt à l’Aphrodite ne pouvait présager rien de plus, il ferait selon les demandes, mais sans l'entrain que certains pouvait y mettre...
    Comment homme tel que lui pouvait apprécier sa condition ici ? Il ne le pouvait pas, il accomplirait sa besogne en prenant la femme qui l'emporterait, comme il labourerait un champ ou terrasserait un ennemi sans doute, un travail, différent des autres, peut-être bien abject à ses yeux.
    L'autre étant pour le moins à son aise, peut-être bien trop justement, sa vie languedocienne n'étant aucunement méconnue des dirigeants, un investissement se doit d'être rentable et les accords passés au contrat respecté, mais sur l'instant, une optique faire que tout suive son cours, que les galants enchainent tout comme le poète.
      Les voici Maistre Guillon, les deux qu'il vous reste à présenter, le principe des enchères silencieuses a déjà été partiellement expliqué par ces jeunes femmes qui parcourent la salle, mais vous pouvez le rappeler

    S'adressant à ceux sur le point de rejoindre la scène à leur tour, la florale déposa une main sur celle d'Osmann, avec la même intention que celle offerte lors de son arrivée, apaiser ce qu'elle savait gronder pour l'avoir vu s'exprimer avec virulence, levant vert de ses iris vers lui.
      Tout se passera bien, si ça vous convient mieux, faites donc cette présentation tous les deux.

    Regard déviant vers la jeune rousse, la fleur évoquée se vit replacée correctement, tout comme l'embrasure de sa tenue.
      Soyez Blanche Aphrodite aujourd'hui, pas juste Blanche, brillez aux yeux de tous.

    La tonalité des émeraudes portées vers le visage nimbé de feu ne laissait aucun doute ni sur le clair, ni le sous-entendu des propos d'Elle, Lylie l'entendrait la rose n'avait aucun doute là-dessus.
    Temps filant les enchères s'accumulait sur le petit plateau posé non loin d'elle, et du coin de l'œil des convives à accueillir avait été repérés, la gérante n'aurait pas assez d'une vie pour tout faire et pourtant.
      La scène est à vous, faites-lui honneur ensuite vaquez jusqu'à la fin des enchères, je dois vous laissez poursuivre sans moi Maistre, une fois fini ici rendez-vous au petit salon, vous m'y trouverez ou Sire Ligny.

    Nul temps de s'attarder, un moment à l'écart fut pris sur une table à proximité des vestiaires pour ouvrir et lire les enchères, une des premières lui faisant prendre une longue inspiration, tant par le montant que par son auteur, quand une autre la fit sourciller, s'amusant presque du contenu, toujours était-il que chacune d'elles reçues réponse, le regard émeraude se dirigeant à la recherche d'un hôte à qui elle avait promis de l'accueillir, son pas glissant jusqu'au Corbeau.
~~Grand Salon~~ Elle/Sextus/Leyah

      Messire Sextus vous me voyez ravie de vous pouvoir vous revoir.

    Saluant la femme camouflée à ses côtés, dont la nudité pédestre n'avait pas échappé aux affutés floraux, Elle fit signe à une petite main pour obtenir deux verres sans attendre.
      Je constate également que vous savez vous entourer des plus rares beautés adeptes des plaisirs simples à déguster à la petite cuillère.

    Si le travail d'une gérante était de faire tourner rond les rouages d'un établissement, elle se devait aussi d'être au fait de ses membres privilégiés, et sachant Sextus au service de la reine et les manies connues de cette dernière, un plus un égal deux, florale se permit alors un murmure à l'attention de l'encapuchée.
      Sa majesté risque bien plus d'attirer l'attention en restant camouflé qu'en se dévoilant, l'anonymat de ce qui se déroule ici n'est pas un vain mot, cela dit je peux aussi vous faire porter un masque de passementerie afin de... dissimuler ce que vous souhaitez garder secret, cela ne choquera personne ici lieu.

    Sans attendre davantage, les verres apportés furent offerts au corbeau et sa compagne, la rose récupérant un nouveau vélin d'enchérisseur avant d'ordonner qu'on vienne porter le masque proposé à l'encapuchée sans délai.
    Prenant connaissance rapidement du message, le visage se mit à pivoter à la recherche de son auteur, l'engageant en visuel, l'esquisse d'un sourire se dessinant en apercevant le coup d'œil mécontent qu'il lui offrait.
    Regardant vers l'impulsif, un léger hochement de tête, subtile réponse, lui fût adressé avant prendre un vélin et d'avertir son opposant, enfin... en partie.
      Je vais vous demander de bien vouloir m'excuser, je me dois de gérer uhm... une réponse à donner. Ce qui vous a été proposé arrive et n'hésitez donc pas à enchérir si votre envie trouve perle à son goût. Une belle soirée à vous.
~~Grand Salon~~ Elle/Dacien

    Avec la grâce et la délicatesse dont elle faisait toujours montre, Rose se faufila entre les présents, glissant dans le dos de Dacien très volontairement pour stopper son pas et lui murmurer avec une note indéfinissable entre mesquinerie et taquinerie
      Tu n’y vas pas avec le dos de la cuillère, je ne te savais pas client... mais il est bien des surprises ce soir, je ne me savais pas aux enchères non plus, et pourtant...

    La bombe était lâchée, exploserait-elle en plein vol ou serait-elle à retardement ? Un partout balle au centre, petite griffure d'une rose épineuse qui déjà s'éloignait d'un baiser discrètement glissé sur une nuque brune.
~~Grand Salon~~ Elle/Sagamore

    A peine quelques pas pour rejoindre l'enchérisseur dont la mise nécessitait quelques éclaircissements et surtout beaucoup de diplomatie pour ne pas froisser l'égo ressenti au creux des quelques mots griffonnés.
      Le bon soir Sire De Vandimion

    Légère inclinaison respectueuse, la rose ne connait pas de titre de noblesse à l'héritier de cette famille, la révérence ne sera donc pas orchestrée, iris herbacées trouvant le chemin de leurs doubles masculins
      C'est un plaisir de faire votre rencontre, j'eusse aimé n'avoir provoquer indirectement votre ire auparavant cela dit.

    Sourire léger offert au jeune homme, florale entre en scène, Elle en avant, gérante autant que galante, tous devaient parler d'enchantement et de plaisir à l'évocation de la soirée, le fils Vandimion autant qu'un autre et ça n'en prenait pas le chemin, tir était à rectifier.


    Navrée des suppositions sur les présentations de Lirian et Nejma, j'éditerais au besoin même si volontairement flou, ainsi que de l'enchainement des scènes.
    Nécessité au regard d'un déroulement d'enchères à faire progresser et retard à poster pris aussi de mon côté.


    Laisse-moi t'emmener
    Sous la lumière des bougies
    Nous pouvons boire du vin et dîner
    Une table pour deux
    Et c'est bon
    Si tu prends ton temps
    Mange avec tes mains, bien
    Je suis sur le menu)
    Bon appétit. Katy Perry

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Merci JDMonty
--Lirian
[ Au pied de l'estrade, Grand Salon]


Le brun patiente, les ardoises balayant l'ensemble de la salle. Là depuis peu, il ne connait pas encore ses collègues. A peine le temps de s'installer, qu'il avait été convié à participer à cette soirée. L'estrade, il ne la regarde pourtant pas d'un bon oeil. C'est qu'il en a vu des esclaves y être trainés sans ménagement sur des marchés, quand ce n'était pas des têtes qui y ont été décapités.

Chez lui, il n'a jamais été rompu à ce genre d'exercice, et pour Lirian, le meilleur moyen de se vendre, aurait simplement été d'aller au-devant de ces gens, venus ici chercher, chacun, quelque chose de particulier ; et leur souffler à chacun, mots et maux, glisser sur chacun d'eux une pincée de rêve ou de ce frisson dont ils sont en quête.
Pour l'Albanais, chaque jour est un jour de plus et non un jour de moins. C'est ce qu'il aurait voulu dire à celle dont il a discrètement observé le retrait vers l'endroit où une estrade privée l'attend.

Le sourire pointe, chafouin, à l'accrostiche du Poète, l'Albanais a toujours ce vent de liberté qui lui coule dans les veines. Le brun n'est pas là par obligation, c'est lui qui en a décidé ainsi, parce qu'il a ça dans la peau, dans les gènes.
Et c'est de manière nonchalante qu'il grimpera les marches le menant à l'estrade, y ajoutant une pointe d'insolence dans le regard et, sourire charmeur sur son faciès ensoleillé, il s'en déambule, une main à la poche, d'un pas tranquille, sur cette estrade. L'autre pogne s'ancrant à sa nuque mâle.

Ecoute le vent. N’entends-tu pas ? Son souffle, le vent qui glace le sang, te fais rougir, frissonner sous sa fureur ou sa douceur .
Lirian est ainsi, comme le vent.

Et tel le souffle du vent, il s'en retourne, aussi naturellement qu' il est venu, laissant place à ses acolytes.



Sagamore
[Grand salon entre petits papiers et bave aux lèvres]

Le jeune homme ne faisait pas que regarder les galantes, il détaillait lentement sans aucune gêne. Il en oubliait sur le moment son rang et son statut pour s'imaginer mille et une choses avec chacune d'entre elles. Il ne sortit de sa contemplation que lorsque la petite main passa devant lui, lui bouchant quelques instants la délicieuse vue, et qu'il remarqua qu'il manquait des parchemins et que la plume semblait déjà avoir été utilisée. A cet instant il redevint le jeune héritier d'une fortune autant pécuniaire que terrienne. Vite il alpagua la petite main et glissa une première enchère au pif le plus total. Il n'en savait rien de combien il devait donner et en plus cela ne l’intéressait pas plus que cela. L’enchère était écrire mais maintenant il fallait choisir sur qui. Il prit un bon moment pour se faire une idée avant de mettre enfin un nom. Satisfait il vit la petite main qui vint annoncer l’enchère à l'organisatrice.

Il attendait avec impatience qu'il puisse obtenir son jouet quand un velin vint lui annoncer qu'on avait surenchérit sur lui. Contrarié il doubla une première fois. Alors qu'il n'aurait du penser qu'aux plaisirs il se sentait totalement frustré par le fait qu'on tentait de lui dérober ce qu'il avait décidé d’acquérir. Ce qu'il voulait il avait, il aurait été capable d'acheter l’établissement tellement contrarié par cette situation. Comment pouvait-on lui annoncer qu'il n'avait pas assez enchérit? Alors la dernière réponse apportée ne porta plus seulement sur l’enchère mais fut marqué par son agacement, cette fameuse organisatrice n'avait semble-t-il pas compris à qui elle avait à faire. Puis en plus l'affichage des enchères l’agaça encore plus, il y avait eu de la triche. Il le signifia dans un écrit capricieux. Sa dernière enchère était ainsi impossible à dépasser et il attendait avec impatience la clôture puisque de toute manière peu importe comment mais il gagnerait car il l'avait décidé.

Avait-elle senti sa contrariété? Il ne fallait qu’être aveugle pour cela, et ainsi la fameuse Elle s'approcha de lui. Sagamore en demeura tout flatté que l'organisatrice elle-même vint le voir et pas seulement une petite main sans intérêt. Le regard était haut et le masque bien en place, on parlait d'acheter et il était très fort à ce jeu là. Mais au fur et à mesure que la robe rouge s'approchait, plus le regard du jeune homme se baissait pour la contempler. C'était injuste de jouer ainsi face à lui.


Dame Organisatrice...

Elle ne baissait pas les yeux devant lui mais il n'en attendait pas moins de la cheffe du coin.

Peut on se mettre quelques instants à l écart je crains que les gens autour ne soient pas intéressés par notre discussion


[L'initiée]

Entouré par tant de gens il ne sentait pas à l'aise pour négocier sa dernière enchère. Puis il y avait trop de choses qui pouvait le déconcentrer ce n'était pas bon pour lui. Elle accepta et le fit pénétrer dans une pièce dont il ignorait le nom : l'initiée. Une pièce sobre qui pouvait ressembler à n'importe qu'elle chambre d'une demeure quelconque. Le jeune Sagamore aimait se sentir particulier mais la pièce n'allait pas aider. L'invitation à prendre place après fermeture de la porte sur un des deux fauteuils fut acceptée, Elle prit place en face de lui. Le temps de s’enquérir de son prénom, il ne parle pas à un pronom. Rose, ainsi se nommait-elle.

Elle confirma d'abord l'acceptation de son enchère alors qu'elle jouait de sa robe, d'une gestuelle que le jeune homme compris comme une envie de le connaitre. Quelques paroles plus tard dans sa grande mansuétude, le coffret de départ lui fut offert. La discussion tourna lentement d'accord sur l’enchère. Il évoque la relation entre une émeraude et son regard, regard qu'elle semblait, selon lui, avoir envie de porter autour de son cou. Sagamore acquiesça comprenant que le regard hérité de son père était beau et que toute femme normalement constituée ne pouvait que rêver de porter. Une offrande lui fit faites pour la combler même si elle ne l'exprima pas de manière directe, le jeune homme savait lire dans les envies d'une femme... Puis les mots dérivèrent doucement les émeraudes bien trop portées sur le tissu et la peau qui semblait si délicate. Des murmures à faire frissonner et le jeune homme perd totalement pied sans même s'en rendre compte. Il est complètement sous sa coupe de cette expérimentée et ses pensées sont guidées par ses mots alors que le poison du désir s'immisce lentement. Seul son orgueil lui permet de ne pas boire la tasse alors que l'entrevu semblait terminée. Cet orgueil de jeune héritier ayant vécu avec une cuillère en or dans la bouche. Cet orgueil si bien manipulé par Rose et dont le poison s'immisce lentement le long de son dos pour redescendre à l'endroit où les envies se matérialisent. Le jeune homme quémande mais l’enchère de l'instant est refusée. Le point culminant est atteint avant de redescendre doucement tandis que le regard se fige sur son corsage. Les derniers mots sont lancés mais n'ont aucune importance, il ne les retient pas un seul instant.


    Je vous laisse ressortir seul, j'userais d'une porte dérobée.


[Grand salon]

Il poussa la porte et revint dans le grand salon reprenant sa place sans trop comprendre ce qu'il venait de se passer. De l'entrevu peu de choses restèrent une fois le seuil dépassé. Un coffret, une collier orné de son regard, une bracelet assorti. Et cette incompréhension qu'il n'arrivait pas à cerner comme si le temps s'était figé. Il resta quelque immobile avant de recommencer à ressentir l’atmosphère de la pièce. Ha oui les enchères au fait. Il prit un velin et griffonna dessus sans trop savoir simplement guidé par une vague idée.



Avec l'accord de JD Elle bien entendu

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