Aertan
Il aiguisait sa lame, son sourire, lui, l'était déjà. En tête, les prémonitions d'une gloire certaine. Il le sentait, cette fois ci, ça sera la bonne. Il était de nature optimiste, il le fallait compte tenu de la disette de la veille.
N'étaient ils pas assez attentif ? ne couvraient ils pas un terrain d'attaque suffisamment large ? étaient ils mal organisés ? non, c'était un désert, tout simplement. La peuplade a du s'assécher fortement ces derniers temps ou alors jouaient ils simplement de malchance.
Tout vient à point à celui qui sait attendre.
Son temps d'attente était arrivé à satiété.
Le soleil disparut derrière la cime des arbres et aussitôt l'air se rafraîchit. Il enfila un gilet en laine noire, l'autre était malhonnêtement détenu par cette chère Gwen, et rangea sa lame à l'intérieure de sa veste, simple mesure de sécurité. Normalement, il ne devrait pas avoir besoin de la sortir.
Plus tôt dans la matinée, les courriers avaient été déposés dans les affaires de chacun.
La charrette fut conduite à travers les arbres, à l'écart du chemin, à l'abri des regards.
Ils se retrouvèrent autour de celle ci, il leur lança un regard entendu, sûr de son coup cette fois ci.
Cette fois ci, on va se remplir les bourses, chacun sait ce qu'il doit faire.
Un regard s'accrocha sur Nico, ah s'il avait su à ce moment là que...
Il fit une promesse à Gwen, que si elle venait à s'absenter trop longtemps SON gilet reviendrait dans ses mains. Un sourire rassurant à Tyr et un regard ô combien complice à Déa.
Il s'enfonça dans la forêt, se dirigeant vers la lisière des pins. La progression fut plutôt laborieuse, en cause, l'obscurité épaisse délivrée par une lune de jais.
Il s'enfonça dans un fossé au bord du chemin et s'installa dans un renfoncement. Le ciel se couvrit et la brume commença à tomber. Les autres devaient être en place eux aussi, au signal l'un d'eux devra ramener le convoi avec la charrette pour la charger de la rapine, les autres devaient être prêts à bondir avec lui.
Il sortit une flasque qu'il porta à ses lèvres, il avala une gorgée de gnôle et la rangea rapidement, tandis que le liquide réchauffait les muqueuses sur son passage, son souffle chaud en faisait de même sur ses mains . L'oeil vif, il se concentra pour tenter percer les ténèbres environnantes.
N'étaient ils pas assez attentif ? ne couvraient ils pas un terrain d'attaque suffisamment large ? étaient ils mal organisés ? non, c'était un désert, tout simplement. La peuplade a du s'assécher fortement ces derniers temps ou alors jouaient ils simplement de malchance.
Tout vient à point à celui qui sait attendre.
Son temps d'attente était arrivé à satiété.
Le soleil disparut derrière la cime des arbres et aussitôt l'air se rafraîchit. Il enfila un gilet en laine noire, l'autre était malhonnêtement détenu par cette chère Gwen, et rangea sa lame à l'intérieure de sa veste, simple mesure de sécurité. Normalement, il ne devrait pas avoir besoin de la sortir.
Plus tôt dans la matinée, les courriers avaient été déposés dans les affaires de chacun.
La charrette fut conduite à travers les arbres, à l'écart du chemin, à l'abri des regards.
Ils se retrouvèrent autour de celle ci, il leur lança un regard entendu, sûr de son coup cette fois ci.
Cette fois ci, on va se remplir les bourses, chacun sait ce qu'il doit faire.
Un regard s'accrocha sur Nico, ah s'il avait su à ce moment là que...
Il fit une promesse à Gwen, que si elle venait à s'absenter trop longtemps SON gilet reviendrait dans ses mains. Un sourire rassurant à Tyr et un regard ô combien complice à Déa.
Il s'enfonça dans la forêt, se dirigeant vers la lisière des pins. La progression fut plutôt laborieuse, en cause, l'obscurité épaisse délivrée par une lune de jais.
Il s'enfonça dans un fossé au bord du chemin et s'installa dans un renfoncement. Le ciel se couvrit et la brume commença à tomber. Les autres devaient être en place eux aussi, au signal l'un d'eux devra ramener le convoi avec la charrette pour la charger de la rapine, les autres devaient être prêts à bondir avec lui.
Il sortit une flasque qu'il porta à ses lèvres, il avala une gorgée de gnôle et la rangea rapidement, tandis que le liquide réchauffait les muqueuses sur son passage, son souffle chaud en faisait de même sur ses mains . L'oeil vif, il se concentra pour tenter percer les ténèbres environnantes.