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[RP] Le casse du siècle

Aertan
Il aiguisait sa lame, son sourire, lui, l'était déjà. En tête, les prémonitions d'une gloire certaine. Il le sentait, cette fois ci, ça sera la bonne. Il était de nature optimiste, il le fallait compte tenu de la disette de la veille.
N'étaient ils pas assez attentif ? ne couvraient ils pas un terrain d'attaque suffisamment large ? étaient ils mal organisés ? non, c'était un désert, tout simplement. La peuplade a du s'assécher fortement ces derniers temps ou alors jouaient ils simplement de malchance.
Tout vient à point à celui qui sait attendre.

Son temps d'attente était arrivé à satiété.
Le soleil disparut derrière la cime des arbres et aussitôt l'air se rafraîchit. Il enfila un gilet en laine noire, l'autre était malhonnêtement détenu par cette chère Gwen, et rangea sa lame à l'intérieure de sa veste, simple mesure de sécurité. Normalement, il ne devrait pas avoir besoin de la sortir.

Plus tôt dans la matinée, les courriers avaient été déposés dans les affaires de chacun.
La charrette fut conduite à travers les arbres, à l'écart du chemin, à l'abri des regards.
Ils se retrouvèrent autour de celle ci, il leur lança un regard entendu, sûr de son coup cette fois ci.


Cette fois ci, on va se remplir les bourses, chacun sait ce qu'il doit faire.

Un regard s'accrocha sur Nico, ah s'il avait su à ce moment là que...
Il fit une promesse à Gwen, que si elle venait à s'absenter trop longtemps SON gilet reviendrait dans ses mains. Un sourire rassurant à Tyr et un regard ô combien complice à Déa.

Il s'enfonça dans la forêt, se dirigeant vers la lisière des pins. La progression fut plutôt laborieuse, en cause, l'obscurité épaisse délivrée par une lune de jais.
Il s'enfonça dans un fossé au bord du chemin et s'installa dans un renfoncement. Le ciel se couvrit et la brume commença à tomber. Les autres devaient être en place eux aussi, au signal l'un d'eux devra ramener le convoi avec la charrette pour la charger de la rapine, les autres devaient être prêts à bondir avec lui.

Il sortit une flasque qu'il porta à ses lèvres, il avala une gorgée de gnôle et la rangea rapidement, tandis que le liquide réchauffait les muqueuses sur son passage, son souffle chaud en faisait de même sur ses mains . L'oeil vif, il se concentra pour tenter percer les ténèbres environnantes.
Andrea_
Moi, j’avais rien dit, m’enfin j’en pensais pas moins. J’étais beaucoup plus défaitiste qu’Aertan, je savais qu’on allait rien faire, et, attention spoil : je me suis trompée.
Woilà, ça m’arrive pas souvent, mais ça arrive, disons que c’est l’exception qui confirme la règle.

J’avais donc eu mon petit courrier et j’espérais que tout le monde n’avait pas reçu le même –mais c’est un détail-.

Donc j’étais beaucoup plus défaitiste, ce qui fait que, je l’avoue, j’y ai mis de la mauvaise volonté. Alors que tout le monde s’activait je m’offrais une petite sieste, quand il fût l’heure de trouver de quoi manger, j’ai eu un besoin urgent de me laver, et lorsqu’il a fallu laver la vaisselle, j’avais passé mon tour. Au moins j’annonçais la couleur.
J’avais gardé mes réflexions pour moi, quand pendant de longues heures Aertan avait lustré sa lame –sans sous entendu, sinon ça aurait duré quelques minutes-, j’avais gardé ma mauvaise humeur pour moi, alors que j’avais juste envie de lui faire manger son sourire –de plein de manières différentes-.
Je m’étais contentée, à son regard interrogateur, de répondre que franchement, j’en avais un peu rien à faire que ça rentre pas dans leur peau comme ça rentre dans du beurre et qui si, en prime, le pigeon –inexistant dans ma tête- pouvait choper la gangrène, ça nous simplifierait le travail.
J’avais prévenu : défaitiste. Ascendant râleuse.

Mais bientôt il avait fallu se mettre en branle, et si toute la fine équipe s’éparpillait plus ou moins vite, j’avançais lentement, en trainant des godasses et en affûtant ma lame sur les buissons qui osait me barrer la route.
Alors okay, peut être que j’y mettais de la mauvaise volonté, mais clairement je détestais l’inaction et cette première nuit à attendre le client ne m’avait pas franchement emballé.
MAIS je faisais des efforts. Mais si, regardez un peu comme je suis silencieuse. Alors que l’humidité normande fait friser mes cheveux. Qu’on se pèle les cacahuètes, que « ça se fait pas de finir le canard sans demander si MOI j’en veux encore » -j’en voulais encore MOI !
Alors voilà, assise sur mon rocher, les bottes usées et crottées, je joue à compter les étoiles en me demandant si quelqu’un comptait passer cette nuit pour nous enrichir un peu.

Et j’allais être exaucée.
Bien au-delà de ce que j’imaginais.

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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Tyrell.
Ayant enfin délaissé Nicolas quelques instants, peu avant la tombée de la nuit. Il faut dire que ces deux ne sont séparés que de très brefs instants par jour. Même après passer une année, c’était comme au premier jour. Bien loin de l’écuyer pour qui il se faisait passer au début, il ne prenait plus le même soin à se cacher lorsqu’il était en public.

Les ombres de la nuit à venir inondèrent les environs. Éprouvant le besoin d’être un moment seul avant la nuit qui les attendait, car il faut bien dire, il n’était pas emballé de faire ça. Ce n’était pas bien d’après lui.

Saint Tyrell. Le modèle de vertu… enfin en règle générale….

Mais bon, si il était là à ce moment, c’est surtout pour faire plaisir et ne pas décevoir celle qu’il idolâtrait depuis toujours, communément appelée, bien sûr que par lui. « Dame Andrea Belle maman »

Assis sur un rocher au pied d’un arbre, sortant son message reçu plus tôt, où il était noté toutes les instructions pour la nuit. Les bras en l’air balançant son papier de droite à gauche pour essayer de déchiffrer ce qui était noté.

Se reprochant à lui-même de ne pas avoir lu plus tôt et en plein jour, mais voilà il était trop occupé.

Ne se laissant pas décourager il eut une de ses fameuses brillantes idées, et voulant à tout prix bien faire, il se leva et se dirigea vers le camp laissé à l’abandon, le feu utilisé auparavant pour le repas avait été éteint pour cacher toute présence,

Couché sur le ventre, face au foyer, sa lettre posée devant les cendres. Il souffla sur les restes, espérant que quelques étincelles éclairent suffisamment les précieuses instructions. Les lettres apparurent et le texte devint clair, très clair, trop clair même, le jeune pseudo écuyer regarda bêtement la missive s’enflammer dans ses mains.

Par moments son esprit met du temps à réagir, ce n’est que quand il sentit la chaleur lui brûler les doigts qu’il comprit que ce qu’il devait faire ce soir partait en fumée dans ses mains.

Mouvement rapide pour se débarrasser du papier incandescent. Il aurait bien voulu crier mais dans ces cas-là, rester discret était la base. Et que penserait Dame Andrea Belle maman ou même Aertan.si des hurlements lui échappaient.

N’importe quel imbécile sait qu’on ne court pas la nuit en pleine forêt ou campagne, mais la douleur prenant le pas sur la raison… mais oui il en a quand même une. Il se leva et partit en courant dans l’espoir de trouver de l’eau pour soulager sa main.

Quelqu’un avait eu la mauvaise idée de laisser trainer une racine sur son chemin. Évidement pour un gaffeur maladroit, cet obstacle n’allait pas l’épargner. Par chance, le vol plané fut amorti par une petite bosse de terre molle. La tête presque plantée dedans,

Soulagé que ce tas de terre n’était pas une pierre, il souriait bêtement alors que des démangeaisons se faisaient sentir sur tout son corps. Sans autres formes de réflexion, il se releva d’un bond et repartit de plus belle. Chassant en gesticulant et courant les nombreuses fourmis qu’il avait dérangées en chutant sur leur maison.
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Nico_las.
Je suis né un 8 décembre, quelque part au Languedoc alors que mes parents s’apprêtaient à dépouiller un pauvre pecno qui avait eu le malheur de croiser leur chemin.

Loin de moi de vous conter une enfance malheureuse entre un père violent et une mère absente non non, mais il n’en reste pas moins que je suis le fruit d’un brigand despote et d’une princesse. Le mélange idéal me diriez vous et vous avez parfaitement raison…Un petit con voleur menteur tricheur avec des gouts de luxe et le caractère assez bien trempé pour vouloir tout diriger. Si je voulais diriger d’une poigne de fer ma principauté un jour, fallait bien s’y prendre à l’avance.

Les casses, j’avais l’habitude…Ayant grandi avec mon paternel, je peux sans mentir affirmer que c’est la routine.
J’avais donc ce soir-là passé en revue tout le groupe afin de prodiguer conseils et recommandations.

Puis, le rituel commença.
Bas gauche bas droit
Botte gauche botte droite
La gauche..toujours commencer par la gauche.
Lames de lancer affutées dans les manches, dagues aiguisées passées à la ceinture au côté de mon éternel lance-pierre qui avait maintes fois fait ses preuves.
Mes longs cheveux d’ébène remontés en chignon derrière mon crâne, je devais, avec ma grande carcasse élancée ressembler à s’y méprendre au Gaucher, mon père-paix à son âme de salaud-, sauf les yeux, deux billes d’acier perçantes, héritage de ma Chiasse de mère…-On allait finir par m’appeler le Gauchieur, je vois arriver le truc-.
La capuche fut rabaissée sur le front, le pouce passa sur les lippes qui se fendirent en un sourire carnassier et puis…et bien ma foy, comme tout homme qui se respecte, je m’éloignais du groupe pour soulager une vessie trop pleine. Sûrement le stress, allez savoir pourquoi avant chaque situation stressante il nous faut pisser 5 litres.

J’étais concentré sur l’affaire, zob bien en main et pensée vagabondant sur une stratégie infaillible ; la petite Gwen et maman au bord de la route jouant les pauvrettes paniquées à côté d’une charrette à la roue cassée et nous les mâles tombant sur nos proies, le vieux tabassant à droite, moi à gauche et mon Tyrell ramassant le fruit de notre larcin.

Sauf que dans la vie d’un Foscari, rien ne se passe comme prévu.
Je n’eus pas le temps de comprendre si le jet de jus de rein faisait trop de bruit en tombant sur les feuillages ou si j’avais poussé un soupir d’aise- vrai que parfois pisser fait plus de bien que de baiser- mais quoiqu’il en soit, je faillis m’émasculer alors que le premier coup s’abattit à l’arrière de mon crâne et que je m’effondrais sans voir arriver le deuxième, puis le troisième…

VDM

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Aertan
Il était pourtant vigilant, à fond dedans (dans quoi je ne vous le dirai pas).
Tout était sous "contrôle" et tout allait se passer comme prévu, il ne pouvait en être autrement dans sa tête. Sauf que sa tête elle, venait de taper la terre froide et humide. Il ouvra les yeux soudainement. Il était, à cet instant précis, assailli d'une panique désorientée. C'est arrivé à tout le monde, on se réveille dans la confusion et on a complètement perdu la notion spatiale de l'endroit, incapable de dire si nos pieds sont au bout du lit ou à la tête car on a même oublié l'orientation du lit tout en oubliant même l'endroit dans lequel on se trouve c'est limite si on sait encore comment on s'appelle. L'ivresse du sommeil docteur.

Il se leva, sa tête dépassant du fossé, il cherchait des indices dans la pénombre. Un chemin, il fait froid, c'est bien, c'est un bon début. Les oiseaux nocturnes ponctuaient parfois l'atmosphère on les gratifiant d'un hululement. Un peu plus loin derrière lui, il distingua une forme humaine sur un rocher, dans l'épaisseur de la forêt, des craquements, un bruit sourd, certainement une chute.
Il fronça les sourcils et alors qu'il envisageait une embuscade, il se souvint. Ils étaient les embusqués. Il se rabaissa promptement, combien de temps avait il sombré ? il n'allait pas le dire aux autres, pour sûr, question de fierté, mais il n'avait aucune idée de ce qui s'était passé pendant son "absence". Il décida de mettre le plan de base de coté car il craignait avoir omis certaines étapes lorsque de son escapade avec Morphée.

A quelques pieds, un indice sonore. De l'eau, mais il n'y avait pas de ruisseau. Il se leva à nouveau, bien plus furtivement qu'avant, et scruta les environs en mode "suricate". Un type, seul, en train de soulager sa vessie. Une aubaine ! quel inconscient, au beau milieu de nulle part, il allait subir un dur retour à la réalité des choses.

Avidité sublimée à son paroxysme par des longues heures d'attente ce soir et le soir d'avant, il décida de passer à l'action.
Il bondit hors du fossé, attrapa une pomme de pin (ou pive, l'intéressé se reconnaîtra) et la lança vers la personne sur le rocher. Elle s'écrasa quelques mètres à coté, l'autre ne bougeait pas, il en attrapa une seconde et réitéra le geste en ajustant la mire. En plein dans le mille ! Il devina à la gestuelle que la ciblée n'était autre que Déa, parfait, ils s'étaient entraînés de nombreuses fois ensemble et se connaissaient presque à la perfection pour ce genre de missions, elle était donc une partenaire de choix.
Il avait deviné à sa nonchalance que la motivation ne l'habitait pas franchement ce soir là, il ne manquera pas de lui mettre un coup de pied au cul quand elle le rejoindra, faut secouer le cocotier parfois et éviter de se prendre les noix dans la tronche.

Il initia l'attaque, se rapprochant discrètement le plus longtemps possible, il faisait noir, très noir, je tenais à le préciser, pour sa défense. Obsédé par l'appât du gain, il ne reconnut pas les contours du jeune. Aveuglé par l'adrénaline qui circulait dans ses veines, il lui bondit dessus.

Deux trois coups bien placés, profitant de l'effet de surprise et la victime s'effondra. Il se redressa et siffla trois grands coups pour avertir les autres.
Hop hop hop, on se bouge !!
Gwenevere_
L'échec du premier avait démoralisé la jeune Gwenevere.

Elle s'était attendue à une réussite dès le début. Alors au second soir,la motivation était moins présente.
Vêtue du gilet bien trop grand pour elle d'Aertan et mains dans les poches et quittant la plage, elle rejoignit la charrette cassée, il allait encore falloir faire la jeune fille éplorée si quelqu'un passait. Et le lendemain également si le butin de ce soir n'était pas à la hauteur de leurs espérances.
Et si on ajoutait à cela le manque de son vieux qui se faisait de plus en plus ressentir, et bien ça donnait ce qu'on appelait communément une belle soirée de merde.

Tandis qu'elle bavassait à voix basse avec Andréa, les trois sifflements se firent entendre. C'était le signal ! Ça allait bouger ce soir ! Signe vers la brune presque-mère-déjà-mère, elle se sortit les mains des poches et rejoignit à enjambées rapides mais silencieuses l'endroit d'où était venu les bruits.
A vue d’œil, la victime était allongée au sol, face contre terre, aussi, elle se baissa et sans plus attendre, la jeune femme lui fit les poches.
Andrea_
Seule sur mon rocher, les yeux dans l’eau, je chantais, mais dans ma tête, faut pas déconner ! Et franchement, je suis tellement belle, avec mon air des grands jours, que j’aurais pu chanter « un jour mon prince viendra », mais suffit de voir mon regard aimable pour comprendre que j’en étais assez loin.
La journée encore, je trouvais à m’occuper. Entre le ramassage de fleurs, de bois, de baies, sans compter les moments où je dutronnais mieux que personne, ouai, la journée ça allait. Mais la nuit, il faisait nuit. Vous pouvez rire hein, ça parait évident. Mais en plus de rien voir, fallait ne pas faire de bruit, se séparer, et le tout sans piquer du nez. J’aime autant vous dire que quand on a des tendances narcoleptiques à tendance quand j’me fais chier je ne résiste pas, c’est un CALVAIRE.
Entre la Gwen qui reniflait en relisant les missives de son futur mari presque mort, les clochettes de Tyrell et Nico qui tintaient tout ce qu’elles peuvent –des lapins ces deux là- et Aertan qui semblait habité d’une vigueur que rien ne pouvait altérer, j’avoue que je faisais un peu tâche. Un peu Tuche aussi.

Du coup, alors que tout le monde était en place, moi, je fomentais des plans de toutes parts. De l’attaque qui n’arriverait jamais au règlement de compte qui arriverait bien un jour. De l’absence d’Alexandre, et de ses rires que je ne rattraperais jamais. Du silence, pesant, de Kay et du trouble qui habitait de plus en plus Aertan à ce propos. De ce qu’il adviendrait, si elle continuait à faire la morte, des réactions d’Aertan s’il lui était arrivé quelque chose. Bref, on peut le dire, j’suis en plein coup de blues, et ça depuis un moment.

A quelques mètres, une pomme de pin tombait et je levais instantanément les yeux au ciel. J’avais choisi, sciemment, un endroit sans arbre à proximité pour éviter mon ennemi numéro un, celui que je crains plus qu’aucun autre, parce qu’il est petit, rapide, et put’ainement fourbe… L’écureuil. J’avais déjà survécu –j’vous raconterais un jour, mais c’est encore trop douloureux- à une attaque d’écureuils. Une famille, affamée qui m’avait attaqué en me laissant pour morte –presque-. Depuis… j’évite les arbres quand je suis seule. Mais à peine le temps de sursauter et d’incriminer un de ces satanés rongeurs qu’une seconde pive me tombait sur le coin du museau. J’avais envie de gueuler « nan mais ça suffit oui ?! » mais fallait rester silencieuse. Je regardais la pomme de pin sous toutes ses pines en me jurant, un jour, de tuer un écureuil juste pour transformer sa clé en portefeuille –et ainsi lancer une nouvelle mode, bientôt tout le monde en voudrait et il n’y aurait plus AUCUN énergumène de cette espèce-.
Il m’avait bien fallu quelques minutes pour comprendre que peut être, c’était le signal. LE signal. Un peu plus loin quelqu’un s’était ramassé et partait en courant, ce qui confirma mon instinct ô combien développé.
Je quittais donc mon rocher et avançait en sautillant, à pas de gazelles, le sourire au bec, prête à attaquer.
Heureusement que la lune était claire et reflétait sur le crâne d’Aertan, ça me permis de tabasser l’autre qui gisait déjà par terre.
Et je suis désolée d’y mettre autant de hargne, mais ça fait trois jours que j’attendais ce moment alors…
Alors un coup de bottes en entraînant un autre… Pas de panique, y en aura pour tout le monde !

Sur le coup ça soulage.
Sur le coup.

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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
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