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[RP]Taverne au divin nectar

--Marinette...


Préparer un menu de Noël. Oui mais un menu pour une partie de la ville ... Mademoiselle était devenue folle ? Organiser une espèce de grand buffet dans la taverne. Voila qui n'allait pas être un casse-tête du tout. Et la pauvre Marinette courait déjà partout.

Une jeune femme avec qui elle avait sympathisé, Elhoki, un des piliers de l'auberge en fait, lui expliqua son idée. Elle la remercia pour ses conseils et la laissa à ses écrits, de son coté Marinette alla faire les inventaires, il allait falloir lister tout ce dont elles auraient besoin.

Un homme entra alors, se proposant pour aider aux fourneaux.

Ma foi, messire, une aide supplémentaire ne serait pas de trop. Je vais finir l'inventaire. Vous me direz ensuite ce qu'il faut pour votre plat de résistance.

Puis elle éleva la voix.

Elhokiiiii !!! Un messire pour toaaaaaa !!!!
Locke
Locke sortait de la mairie et fit un détour par le divin nectar histoire de s'assurer que le futur fiancé-époux de sa soeur était bien installé sur Chambéry et non au domaine. Il ouvrit et sourit d'anticipation quand la chaleur de l'âtre l'accueillit. Il déposa sa lourd cape devant ce dernier et se dirigea vers le comptoir pour se servir une chope. Il haussa un sourcil en apercevant Marinette toute affairée sous les ordres d'un petit bout de femme, haut comme trois pomme mais avec la voix d'un sergent chef, armée d'un parchemin et d'une plume.

Et un jeune homme qu'il ne connaissait pas et qui venait proposer ses services ? ... Heu ... le Vicomte en avait la particule tout chancelante de stupéfaction ... Mini aurait laissé sa place derrière les fourneaux ?? ... Ce serait bien étonnant ... Il décida de tirer cela au clair et retint le bras de Marinette entre deux allées et venues pour demander à voix basse ...


Marinette ... Que diable se passe-t-il ? ... Dame Victoria n'est point présente ? Non plus que Messire Denadel, ce me semble ? ...

Déjà là, il avait la narine frissonnante, le Locke ... Il serra les dents et poursuivit ...;

Et qui sont ces gens ? ... Bref ... je vais la refaire en version simple ... Où est ma soeur et son ... hum ... (comme ça avait encore du mal à passer hein ...) prétendant ...

Oui parce que là tout de suite, il avait envie de lui faire un apprentissage de forgeron, genre lui serait le marteau et dans le rôle de l'enclume ... Mister D ... Réalisé sans trucage ... Mais reprenons ...

Et enfin ... que ..se ... passe -t-il .. ici ....

Il haussa un sourcil et fixait de son regard, attendant la réponse de la fidèle et Marinette qui avait le regard enjoué d'une bête aux abois devant le visage Vicomtal, aussi joyeux qu'un percepteur avide ...
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Denadel
Un joli jour d'hiver, froid en extérieur mais chaud dans son cœur. Bras dessus bras dessous avec Victoria, il se dirigeait vers le Divin Nectar après une journée bien remplie. Les élections ducales approchaient mais il ne relâchait pas pour autant ses efforts pour Chambéry. Et Victoria non plus d'ailleurs.

Il passaient néanmoins tout leur temps ensemble, dès qu'Aristote leur en laissait le choix. Les nuits avec elle étaient parfaites mais peu reposantes et le sommeil très court. D'ailleurs sa fiancée dormait (presque) tous les soirs à la taverne avec lui. Et bien quoi ? Locke lui avait interdit d'aller à Montmélian, mais il n'avait pas dit que Victoria ne pouvait rester à la taverne. Et puis, double surveillance de l'établissement, ce ne pouvait qu'être bon pour les affaires. Il la regarda tendrement et s'apprêta à passer la porte du Divin lorsque soudain, une voix familière lui parvint.


se ... passe -t-il .. ici ....

Le coeur et le corps de Raphaël si figèrent dans un souffle. Autant il appréciait et respectait le Locke de la Mairie avec qui il travaillait quotidiennement, autant il redoutait tout ce qui pouvait lui arriver physiquement parlant lorsque cela touchait à la petite soeur du Maire. Plus protecteur que lui, tu meurs. Et mourir, il le risquait bien s'il ne montrait pas patte blanche, d'autant qu'il est toujours sensé lui demander la main de Victoria. DenAdel avait ressassé toutes les façons possibles et imaginables de le faire, sans jamais être satisfait. Cette fois-ci sera peut-être la bonne... Prenant sa respiration, il poussa la porte.
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Victoria.d.alaya
Journée idyllique. Froide mais ensoleillée. Et surtout réchauffée par la présence, le sourire, le regard profond de celui avec qui elle voulais passer le reste de ses jours. Une belle journée, accrochée à son bras, ses yeux perdaient fréquemment la rue de vue pour se poser sur son profil. Quelle chance elle avait eu de le rencontrer dans cette taverne de Nîmes ! Le bonheur était venu lui sourire et elle l'avait attrapé avec son cœur.

Absorbée par la musique de sa voix et par la caresse de son regard, Victoria ne fit guère attention au bruit qui émanait de la taverne quand ils y entrèrent. Depuis quelques temps, la taverne ne désemplissait pas, il y avait toujours du monde, et c'en était très agréable.

Pourtant Raphaël se figea et la jeune femme tourna la tête en direction des personnes présentes. Diantre ! Locke d'Alaya à la taverne familiale. Soit il venait simplement boire une chope, possible, soit il voulait voir si ses "consignes" avaient été bien observées par le "fiancé", bien plus probable.

Sentant la tension dans l'air, Victoria retient un "Oh ! Mon frère" et préféra ne rien dire afin de ne pas jeter d'huile sur le feu, elle attendit sagement de voir lequel entamerait le duel le premier.

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Orell..


Il y avait certes des choses intéressantes à observer... dès l'entrée de nouvelles personnes, Orell découvrit qu'il y avait des divergences entre ces personnages .... il commença donc à sourire en coin, mais jugea bon de ne point continuer, si, par hasard cela était pris pour de la provocation, il ne manquerai plus qu'il se fasse remarquer ici ! ... il chercha un moyen de s'extraire d'une quelconque question embarrassante, non pas que cela puisse le gêner mais... surtout, cela l’ennuierai de devoir expliquer qui il était et le pourquoi du comment et ceci et cela ... beaucoup de temps perdu pour rien et il avait horreur des longues explications ....
Orell chercha donc ... un point d'appui, une sorte de diversion... et si il entamait la conversation avec Marinette, personne n'oserait intervenir ... surtout si il s’agissait de préparations de repas, il n'aurait qu'a s'éclipser vers la cuisine après mine de rien ... un plan qui pourrait marcher seulement si ... les personnes venant d'arriver ne connaissaient pas Marinette et

... voila que le plan tombait à l'eau, le bras de Marinette retenue par l'un d'eux ... qui commença d'ailleurs à l'observer curieusement ... réflexe d'Orell, à la seconde même il regarda dans une autre direction .... il ne se passerai pas dix secondes sans qu'il vienne lui poser la question de qui il était et ce qu'il faisait là.. à cette pensée Orell leva les yeux au ciel inconsciemment, le fait d'être abordé par un inconnu qui lui intimerait presque l'ordre de s’identifier .....lui serait tout simplement insupportable ...
Vite un échappatoire !! Orell découvrit la seule zone possible ... la cuisine elle même, le dos tourné au curieux ... il prit le soin de ne surtout pas se retourner et avança à grand pas vers celle ci ...

Passé la porte, il l'a referma rapidement par derrière lui de façon a ce qu'il ne regarde pas le curieux...... ici il pourrait enfin être tranquille à faire la cuisine sans qu'on lui demande ci ou ça ou devoir répondre a des questions qui, le sentait il déjà l’ennuierai au plus haut point, ... la curiosité des gens, pour lui, parfois, était particulièrement détestable à certains moments, et celui ci en faisait partie ...

Une fois fait ... il se félicita intérieurement , tout content de s'être esquivé faisant face a la porte désormais fermée en souriant en coin, comme un enfant, d'un air vainqueur.


Elhoki
Elhoki arrive en courant dans les cuisines

Marinette, Marinette, regarde ce que j'ai attr...

Elhoki stoppe net, cache dans son dos ce qu'elle apportait fièrement à Marinette

Bon... bonjour Monsieur le Maire. Vous ici, ça faisait longtemps. Comment va votre épouse? et vos bambins? si vous cherchez votre aimable sœur elle en salle elle revient de commissions

Alors que Locke passait en salle, Elhoki se rapproche de Marinette et lui montre se qu'elle cachait dans son dos.

Regarde Marinette ce que j'ai attrapédit elle fièrement en exhibant deux faisans Je les ai attrapés au collet dans mon champ ce matin ils étaient en train de picorer tout mon maïs. J'ai pensé qu'on pourrait en faire de la terrine qu'on servirait sur du pain frais avec un petit morceau de pomme au miel. Qu'en dis-tu?
Orell..
Orell; commença a préparer les Faisans qu'il avait ramené de sa chasse personnelle, il avait apporté tout ce qu'il lui fallait, s'activant aux fourneau ... de temps en temps, cependant, il regardait vers la porte, si quelqu'un rentrait, on ne sait jamais ou plus précisément, on était jamais trop prudent mais de toute façon, que ferait il, il n'était pas chez lui et si quelqu'un rentrait, il n'y pourrait absolument rien !

Au fur et à mesure, Orell y mit tout son art, préparant les Faisans avec de la patience, avec toute son expérience ... tant et si bien que .... après une telle minutie, une telle préparation, une agréable odeur s'échappa de la cuisine et se répandit partout ... là Orell craint de nouveau pour sa tranquillité ....il sourit finalement car tout s'était bien passé... il avait presque fini tout ce qu'il devait faire ... et ... de toute façon, on allaient bientôt venir chercher ce qu'il avait préparé sous peu ... il était juste dans les temps .......


Locke
Locke avait rarement l'habitude de jouer les potiches. Et plus encore de n'avoir aucune réponse à ses questions. La main claqua sur le comptoir :

HALTE LA !!!!!!! Marinette ?!? VOUS, Jeune fille, revenez donc par ici ... Je ne cherche pas ma soeur mais des réponses à ce qui se passe ... et VOUS là bas ... dans les cuisines, vous pouvez m'expliquez ce que vous faites ??? Et qui êtes vous ????

L'information de la jeune Elhoki parvint enfin au cerveau. Soeur ...Salle ... Demi-tour en s'adressant :

Je reviens dans un instant !!! Mordious !!!!!Je saurais bien ce qui se trame !!!!

Et là, forcément, Vic que son prétendant débarrassait de son mantel. Il leva les yeux au ciel devant le regard papillonnant et énamouré de sa cadette vers ... lui ... machin ... truc ... oui bon d'accord ...Dénadel ... bref, le prétendant ... et futur époux. D'ailleurs, le Vicomte nota que le Messire allait devoir se bouger les miches pour faire sa demande parce que sinon, il allait l'aider à coup de bottes dans le fondement hein ... Bref ... Le grand frère se pointa direct vers eux avec toute la grâce et la légèreté dont il était coutumier et qui faisait penser à la charge d'un troupeau d'éléphant dans une échoppe de faïence de Limoges ... ou toute la douceur d'une meute de loup se disputant une proie ... de la douceur, de la légèreté, si fin, si diplomate, si ...

HAAAAA vous voilà tout de même !!!!

Hum ... autant pour la subtilité hein ...

Désignant la salle et les cuisines derrière lui , le menton en avant, il poursuivit :


Y a un inconnu en cuisine en train de trucider quelques faisans, je crois mais je n'ai jeté qu'un coup d'oeil , une jeune fille qui se balade dans ces murs comme si elle était chez elle et Marinette qui semble remplacer notre tavernière habituelle ... Je crois que j'ai fais le tour ... Vous êtes peut-être au courant ? .... parce que sinon, je renvoie ce petit monde à ses pénates en un tournemain hein ...


Un sourire à demi ironique parce qu'il se doutait bien que sa soeur, tavernière officielle était à l'origine de tout cela mais que, comme à son habitude, elle faisait et ensuite, si elle y pensait, elle prévenait ... Et puis, là, en plus, il s'était pointé avant eux. Il dévisagea Dénadel qu'il estimait tout de même mais bon, c'était sa soeur là hein ... Et les senteurs qui s'échappait des cuisines étaient envoûtants pour ses narines, il fallait bien le reconnaître. Toujours est-il qu'il était comme ça le Locke ... hyper protecteur avec sa soeur, son épouse, ses enfants ... Ils allaient devoir s'y faire. Même si sa cadette savait très bien se jouer de son frère ... comme son épouse d'ailleurs, et même Lily s'y mettait ... mais c'était aussi ce jeu qui était amusant ... bref ... le Vicomte fixait les deux arrivants en quête d'explications ...
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Denadel
DenAdel prit une grande bouffée d'air alors qu'il déposait la veste de sa compagne derrière le comptoir et se retourna vers le Maire. Il se pencha vers le tonneau de vin fraîchement arrivé de la cave et lui servit un verre à ras bord.

Tenez Locke, installez-vous et buvez ça, on va parler et je vais tout vous expliquer... Nous commençons à cuisiner le repas de Noël et avons demandé le concours de Marinette pour les préparations, ainsi que deux bonnes volontés. Elhoki, une charmante habituée et un cuisinier hors pair selon ses dires, Messire Orell, le fils de Dame LadyOscar. Buvez buvez, nous nous occupons de tout.

Il fit les gros yeux à Victoria pour signifier de les laisser seuls.

Et si tu allais superviser la cuisine Victoria, je ne voudrais pas qu'Orell ou Elhoki se blessent ou ne blessent quelqu'un. Allez, ouste.

Il lui sourit en la regardant partir. Il n'aimait pas se séparer d'elle, même pour quelques minutes, mais il y avait des choses à dire, et d'importance ! Il entama la discussion sur des problèmes usuels de gestion ou de politique et essaya de calmer le Vicomte qui regardait furtivement par dessus son épaule toutes les trois secondes. Alors que l'homme eut rempli deux fois de plus les verres et qui'il sentait le vin lui monter un peu à la tête, il se détendit et prit confiance. La taverne était toujours aussi agitée et tout le monde s'affairait ici et là. Victoria jetait un coup d'oeil vers eux de temps en temps, auquel il répondait par un petit signe négatif de la tête.

... oui et Maia a fini par me proposer la charge de Capitaine des gardes d'Albens et de la Vilette. Je me suis empressé d'accepter mais bien sûr j'attends votre consentement de mesme...

Il se racla la gorge, s'engouffrant dans l'ouverture laissée par Locke qui ne répondait pas, sentant certainement le vent venir. Quand faut y aller, faut y aller !

En parlant de consentement, je ne connais pas trop les coutumes de la Savoie et j'espère m'y prendre comme il le faut... J'ai une double demande à vous soumettre. La relation naissante entre votre soeur et moi a été rapide et merveilleuse et je souhaite profiter de cela toute ma vie. Et choyer Victoria ainsi que la protéger. J'aimerais que vous consentiez à me la confier pour le reste de mon existence. Et si j'osais, j'aimerais que vous soyiez mon parrain lors de ma confirmation de baptême qui sera nécessaire.

Il le regarda dans les yeux et sourit.

Vous savez, je ne connais que peu de monde personnellement ici, mais vous êtes quelqu'un de courageux et de vrai, j'aimerais suivre votre exemple et travailler avec vous le plus longtemps possible, je serai le plus heureux si vous acceptiez de me donner la main de Victoria et de devenir mon parrain devant Aristote.
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Aapoh_
Comme à son habitude Kees entra dans la taverne, sourit au couple DenAdel - Victoria, leur fit une bise, salua les autres personnes présentes et alla se caler à sa place favorite sur un tonneau

finit par saluer de la tête le maire Locke, et commanda une tournée générale, il était tout heureux en cette fin d'année, les fêtes se déroulaient à merveille
--Marinette...
Messire Orell !! Messire Orell !!!

Marinette entra a toute vitesse dans la cuisine, manquant bousculer le cuisinier du jour.

Nous avons un client ! Le repas est prêt ?

La jeune fille jeta un regard sur le bazar qui régnait dans la cuisine, pensant qu'il faudrait tout ranger ensuite.

Il faudrait aussi préparer plusieurs assiettes, pour le vicomte et la famille. Une bonne viande et un vin agréable va surement aider a détendre l'atmosphère.

Repartant aussitôt a la course, elle chercha Elhoki dans la foule. C'est que rien ne semblait vraiment prêt et tout le monde allait avoir très faim.
Agnes_du_bois_clair
M'enfin, c'est quoi ce binz ?!?
Me jette sur les repas ... Retranchement, non mais alors que j'étais en l'église me recueillant.
Merci Victoria pour ta présence, ton service, et ton sourire.
Miam !
Mishael
Chambéry. En compagnie de la Bella Dotyy, et de tout ce qui fait leur voyage, en direction de l'Italie, Gianni a envie de faire une halte en cette ville, pour une partie des fêtes. Ce sera pour le Jour de l'An. C'est sur leur route, l'occasion de connaitre sa famille est grande aujourd'hui. Loin de son train de vie habituel, en loup solitaire, loin des groupes, des êtres humains dans la plupart des situations, il connait depuis des mois, une plénitude intérieure. Elle le pousse à revenir au contact des autres. Il réapprend la simplicité des relations. Il ne s'est rien imposer dans sa vie. Certains diront que c'est la liberté. Mais la Liberté a bien un prix à payer. Et ce prix-là, de vouloir rester à l'écart, il l'a ressenti, quand il est passé, y a quelques mois, ici, à Chambéry même. Il y eût cet instant. Il y eût l'instant en Berry. Il y eût celui de Blois. Tout un concours de circonstances dont l'Italien est accoutumé. Il frôle la mort, joue entre avec les Portes du Purgatoire. Oui, non. Non, oui.

Aujourd'hui, Gianni est un homme bien dans sa peau. Non point, que cela ne fut pas le cas auparavant mais ses activités ont variées. Il prend plaisir à profiter de la vie, l'oisiveté dont il en appréciait la saveur, il fut un certain temps. Il laisse venir les choses. Rien qui ne puisse perturber son esprit. Oui, pourquoi pas, le Jour de l'An à Chambéry. Ils sont arrivés dans un froid sans neige, surement, que plus, ils s'approcheront du Sud, moins, il y en aura. A l'arrière de la charrette, il laisse César sauter pour se dégourdir les pattes. Il tire vers lui tous les bagages pour les prendre sous un de ses bras, et à même main pour deux autres. Chargé, il embrasse longuement Dotyy, le froid a tendance, à faire prolonger ses baisers et ses câlins. Le seul moment où la chaleur le comble des orteils à la tête, c'est lorsqu'ils sont enlacés les deux, l'un contre l'autre:


Amore , fortemente camera da letto , al caldo , penso taverna di mio cugino Mini , farà*

Devant la fameuse taverne en question, il appréhende un peu. La présence de Dotyy l'aide, le rassure. De l'extérieur, il remarque le nom de la Tavernière Victoria. Ils s'étaient croisés à Blois, renoués un peu. Il ne sait pas si elle serait là. Ce serait une bonne chose puisque la possibilité de reformer la famille Laskarina est grâce à ses recherches. Un long baiser passionné à Dotyy, il est prêt, malgré les bruits à l'intérieur qui laisse présager du monde:

Dai, almeno , sta vivendo qui , non ci si annoia**

Gianni aime découvrir. C'est toujours du pur bonheur de faire connaissance, de rencontrer sur son passage. De sa botte, il profite qu'un client en sorte pour la maintenir ouverte, pour qu'il puisse entrer dans la taverne en compagnie de la Bella à la chevelure flamboyante. La porte fermée sur leur passage. C'est avec un grand sourire naturel, qu'il pose tous les bagages prés du comptoir, cherchant du regard, un visage connu ou avenant qui pourrait les accueillir. Une bonne odeur de repas. Cela turbine de tous les côtés. Un regard amusé à Dotyy. Au milieu de tout ce monde, à sa grande surprise, il reconnait Victoria. Débordée. Mais ne lève pas le petit doigt pour s'annoncer, faire la surprise. Il laisse le temps faire son oeuvre qu'on les remarque.

*Amour, vivement une chambre, au chaud, je pense que la taverne de ma cousine Mini, fera l'affaire
**Viens, au moins, c'est vivant ici, on ne risque pas de s'ennuyer
Orell..
Orell apporta donc ce qu'il avait préparé en cuisine et respira un bon coup avant de rentrer en salle .....il ne manquerait plus qu'il rate son effet ! aidé de Marinette il entra alors et fit d'une voix haute et claire :



Salmis de faisans à l'ancienne, aux truffes !

Victoria.d.alaya
Son regard avait du mal à le lâcher. La confrontation avec l'ainé des d'Alaya pouvait virer à un orage terrible, mais Raphaël avait un don pour la diplomatie, sans nul doute arriverait-il à ses fins. Et sans vraiment tout entendre dans le brouhaha, la petite anglaise se doutait bien de ce dont ils pouvaient parler.

Le signe de tête négatif de son fiancé lui tira une moue boudeuse. Y mettre son grain de sel lui aurait surement plu mais il valait mieux éviter les catastrophes. Elle salua donc Aakees, servit les verres commandés par la clientèle, jeta un œil aux cuisines où Orell et Marinette semblaient des généraux sur un champs de bataille, puis elle chercha Elhoki du regard.

Où était passée son amie ? Elle espéra qu'elle s'occupait de préparer un dessert des plus festifs, car Victoria aurait surement besoin de douceurs pour tenir le coup.
Ce fut Miryam qui entra pour venir la remercier. Elle semblait mourir de faim, presque au sens propre, et la jeune tavernière l'installa à une table pour qu'il lui fut servi une belle assiette de faisan aux truffes.

Dans toute cette cohue, la porte s'ouvrit de nouveau sur un couple. N'y prêtant guère attention sur le coup, l'esprit de Victoria se fixa un instant sur la femme. Elle la connaissait, elle l'avait rencontrée à ... Blois. Dotyy. Si c'était elle, cela voulait dire que ...
Relevant de nouveau le regard, elle les chercha dans la foule, et avec un large sourire ravi, elle s'approcha d'eux.


Dotyy ! Gianni ! Mais ... Qu'est ce que ... Pour une surprise !

Dans un élan naturel, elle déposa un baiser sur la joue de Gianni. Elle avait repoussé tant de choses de sa mémoire, puis les avait retrouvées, acceptées, plus ou moins, lorsqu'elle avait été à la rencontre de Gianni. Elle qui avait eu si peur d'être responsable de la mort du second jumeau.

Venez, installez vous, Marinette va vous servir. Vous devez avoir faim ! Et surement être morts de froid ! Vous comptez rester quelques temps parmi nous ? Oui, évidemment, il le faut ! Hors de question que je vous laisse repartir.

Leur souriant, elle les guida vers une table avant de leur servir à boire.

Génépi maison ! Vous allez aimer.
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