Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 12, 13, 14, ..., 20, 21, 22   >   >>

[RP]Taverne au divin nectar

Elisa44
Elisa avait reçu une missive de la part de Victoria lui annonçant qu'un repas spéciale allait être servit a la taverne. La jeune femme de passage en Savoie ne pouvait manquer ce moment conviviale..Aussi après s'être rapidement apprêté de sa toilette du jour elle se rendit au lieu de la fête dans la taverne le Divin Nectar



Poussant la porte elle entra la referma et salua toutes les personnes présentes et s'installa
--Marinette...


La pauvre Marinette faisait des allers retours entre la salle et la cuisine, elle n'avait jamais eu autant de clients a la fois. La jeune patronne lui fit signe. Deux assiettes de plus ... Ça arrivait ! Vite, vite , vite !!

Puis la porte s'ouvrit de nouveau et ce fut dame Élisa qui entra. La petite servante se dépêcha d'épousseter table et chaise pour lui permettre de s'asseoir.

Bonjour dame ! Vous êtes resplendissante !

La jeune fille admira un moment la tenue puis se reprit.

Voulez vous déjeuner ? Nous avons un menu spécial avec faisans façon Orell.

Elle lui fit un autre grand sourire, attendant sa commande.
Elisa44
Une jeune fille sans doute servante de son état s'approcha d'Elisa et admira la tenue Elisa lui sourit gentillement

Le bonjour demoiselle je suis Elisa Adéle de Gotland oui je souhaiterai déjeuner en effet,mon amie Victoria m'a parlé de ce plat de faisan façon Orell et je voudrai le goûter et merci de vostre compliment demoiselle,je suis sure que vos beaux yeux gris bleu doivent faire vous attirer les compliments des messires

Elisa enleva son manteau le posa sur la chaise et s'installa

Pourrai je avoir du café..Ahh non excusez moi vous ne pouvez en avoir ici...excusez moi je me crois chez moi ..une bière m'ira très bien

La jeune blonde lui fit un grand sourire et patienta sortant son mouchoir de soie brodé
Mishael
L'Italien donne une bise sur la joue à Victoria. Les années sont passées sans que personne ne puisse se raccrocher aux racines familiales, et aujourd'hui, c'est le cas, réunit:

Nous profiter que Chambéry sur notre route pour rester un peu pour les fêtes

Il passe un bras autour de la taille de Dotyy pour se réchauffer contre elle. Surtout sa douce et chaude fourrure autour de son cou et de ses épaules. Il passe le plus clair de son temps, sa tête posée sur l'épaule de sa compagne, à se vautrer le visage dedans:

Un bon repas, ce n'est pas de refus. Pas vrai ?

Il sourit à sa Bella, sa rousse flamboyante. Il lui fait l'honneur de passer devant lui pour suivre Victoria jusqu'à leur table, sa main jouant de ses doigts le long du dos. Une chaise de tirée en arrière pour l'inciter à prendre place. Puis il s'installe en face d'elle, un oeil curieux autour d'eux:

Génépi Maison Dit-il pour se souvenir.

Il pointe du doigt le panneau d'affichage des menus, pour le montrer à Dotyy:

Pita au maïs ou Souvlaki ...Io non so voi , ma io sono uno dei suoi appetiti , ho per recuperare le forze , Cara*

L'Italien patiente pour passer la commande, le temps de déguster le verre de bienvenue.

*Je ne sais pas toi, mais moi, j'ai une de ses faims, falloir reprendre des forces, ma chérie
Locke
Le Vicomte ne savait plus où donner de la tête et des oreilles. Les gens entraient, d'autres s'affairaient en tous sens et Messire Denadel lui fourra un coupe de vin dans les mimines et le conduisit à l'écart. Locke était d'autant plus surpris de le voir régir son monde comme s'il était chez lui et donner à chacun consignes et tâches avec l'habitude d'un capitaine à ses troupes ... Heu ... le futur gendre se sentait un peu trop à l'aise à son goût là hein ... Il le laissa guider la conversation ... Tiquant à peine à la proposition de son épouse de lui octroyer le capitanat des troupes Vicomtales. Il se força encore à l'impassibilité de l'entendre l'appeler par son prénom. Note pour plus tard : dire deux mots à sa brune ... ou plus ... parce que bon, elle était rusée sa moitié hein .. et savait très bien qu'il ne la contredirait pas. Il détestait quand elle lui coupait l'herbe sur le pied. En plus c'était elle la Vicomtesse alors bon ...

Pendant qu'il écoutait son interlocuteur, il remplissait machinalement les coupes. Une fois, deux fois. Tout en ayant l'oeil en alerte sur ce qui se passait dans la salle. L'arrivée de nouveaux clients que Victoria semblait bien connaître. Puis Miryam qui faisait ainsi son retour en ville, et enfin Dame Elisa qui entrait dans une tenue ... comment dire ... oui ben il savait pas, une tenue quoi ... mais trouver une place à autant de bijoux, de dentelles et autres hermines brodées sans salir la robe allait se réveler une belle gageure. Et le brun souriait intérieurement. Sa soeur, son épouse parfois prenait un malin plaisir à le sous-estimer. Il ne ratait aucun des signes de têtes de Denadel à sa soeur. Il savait pertinemment où ce dernier voulait en venir et le laissait avancer quand lui se maintenant dans un mutisme qui pouvait être déconcertant. Oui bah on s'amuse comme on peut hein ...


Et paf on y était !!! La main de sa soeur ... et ... et quoi ? ... Ha ben là .. Le Vicomte en perdit sa particule dîtes donc ... Parrain ... pour son Baptême ... Celle là , il ne l'avait pas vraiment vu venir ... courageux ..vrai ... ouais bon ... il allait pas non plus faire sa demande en le traitant de cuistre hein ... Locke retint un sourire à cette réflexion et but quelques gorgées en regardant sa soeur de loin. C'est vrai, il le reconnaissait qu'elle avait l'air heureuse et que, ma foi ... Ce Denadel semblait quelqu'un d'honnête ... Et pour dire la vérité, qu'il n'avouerait jamais en public hein, mais c'était sa soeur qui décidait de sa vie et si c'était lui ... alors ce serait lui ...

Son regard gris se posa à nouveau sur son interlocuteur. Il posa doucement son verre. Puis ses mains à plat sur la table sans cesser de le dévisager. Se pencha ensuite vers lui et parla doucement dans le brouhaha ambiant:


Le titre de Vicomtesse est celui de mon épouse. C'est donc elle qui choisit son capitaine. Elle vous a fait une offre. Vous l'acceptez. Je n'ai pas de consentement à vous donner ici ... plus bas pour lui-même ... mais une conversation avec elle ça oui ...Quand à Victoria ... Elle semble nourrir les même sentiments que vous. Sans vous connaître, je vais m'en remettre à son jugement ... Si elle consent à vous épouser, vous aurez ma bénédiction ... Vous savez surement le soin que je mets à vouloir la protéger ... sourit ... un peu trop peut-être ... Mais prenez soin d'elle Denadel ... Je vous la confie avec l'espoir que vous saurez la rendre heureuse pleinement ...

Il se redressa en souriant :

Quand à l'exemple ... Il se prit à rire ... Je ne sais pas si je suis un exemple à suivre... J'étais vagabond .. sur les routes ... bataillant sur les remparts de bourgogne, de lorraine ou du berry en échange du gîte et du couvert ... et les mots d'une inconnue à un inconnu m'ont lié le corps et l'âme à ces montagnes ... à ces contrées de Savoie ... à mon épouse ... mieux que tout lien aurait pu le faire ... Son regard se voila un instant le ramenant à des lettres aussi précieuses à l'époque qu'aujourd'hui ... Il le revint à lui et poursuivit ...

Nous nous connaissons encore peu mais ... hocha la tête ... si vous le souhaitez aussi ... je serais votre parrain ...

Il tendit sa main et, grave mais souriant conclut ...

Bienvenue dans la grande famille Aristotélicienne et dans la ... petite ... famille d'Alaya ...

Il apprécia la poigne résolue du jeune homme, sourit de voir le soulagement détendre ses traits et ajouta :

Filez maintenant. Vic semble attendre impatiemment la bonne nouvelle ...

Il se rassoit alors et achève sa coupe. Il sourit à nouveau en pensant à son épouse et ses enfants et en regardant les jeunes tourtereaux se retrouver, leur souhaita un bonheur égale au leur ....
_________________
Elhoki
Elhoki entre au Divin Nectar complètement échevelée et affolée

Par Aristote j'ai manqué le réveillon, le repas, Marinette, Orell,... Je ne comprends pas j'ai l'impression d'avoir manqué une partie de ma vie; la dernière chose dont je me souviens c'est d'avoir bu du vin chaud à la loterie. Ohh non le vin chaud, c'est ça, j'ai du en abuser.
Faut que je me rattrape, ne bougez pas je reviens d'ici peu.


Elhoki sort de la taverne déterminée et honteuse de cet abus de vin chaud.

Elhoki revient au Divin Nectar les bras chargés d'une demie douzaine de galettes fourrées à la crème d'amande bien chaudes.


Venez vous servir n'hésitez pas, j'ai caché dans chacune d'elle un petit caillou (bien propre), celui qui en trouvera un pourra embrasser la personne de son choix et je lui remettrai une couronne tressée avis des branches de sapin.

Elhoki coupe les galettes, et s’apprête à servir

Qui en veut?
Orell..



Alléché par l'offre d'Elhoki Orell s'approcha et fit en haussant les sourcils et faisant un sourire en coin ...moi je veut bien gouter à cette merveille ! servez m'en donc une part ! et si je trouve cette pierre... rassurez vous je n'embrasserai personne !

Elhoki
Elhoki se lève pour servir Orell

Vous m'en direz des nouvelles. Et n'oubliez pas de venir me réclamer votre couronne si vous trouvez la petite pierre
Victoria.d.alaya
Bon ou mauvais signe, Locke semblait conserver toute la maitrise de ses mouvements. Tout en installant Gianni et Dotyy, qui passèrent leur commande auprès de Marinette qui s'empressa de leur servir une belle assiette de faisan accompagné de petits mais grillés et croquants, Victoria épiait les deux hommes de sa vie. Ce serait bête d'en perdre un sur un geste malheureux.

Elle soupira longuement lorsqu'ils se serrèrent mutuellement la main. Pressée de savoir, la petite anglaise se précipita vers son fiancé et faillit rentrer dans Elhoki qui revenait avec le dessert. Diantre ! Il y en avait bien pour toute la ville !!


Sers en donc à tous nos clients, je suis certaine que c'est délicieux. Et garde m'en un bout !

Contournant prestement son amie, elle se précipita vers Raphaël et le bombarda de questions.

Alors ? Ça a été ? Il a dit oui ? Tu lui as bien demandé hein ? Il a dit quoi ? Allez dis moi, vous avez parlé des heures, il a dit quoi ??

Oui, elle a une fâcheuse tendance à l'exagération, mais quoi, quand même, c'est sa main qui est en jeu, et tout le reste de sa vie aussi.
_________________
Denadel
Et bien, quelle révélation. Pourquoi avait-il eu peur d'aller vers cet homme pour lui demander la main de sa sœur ? Chacune de ses réponses avait été une preuve de respect et de confiance envers lui, et cela lui allait droit au cœur. Se levant et laissant le Maire à ses affaires, il se fit aussitôt happer par Victoria qui voulait des nouvelles.

Alors ? Ça a été ? Il a dit oui ? Tu lui as bien demandé hein ? Il a dit quoi ? Allez dis moi, vous avez parlé des heures, il a dit quoi ??

Alors qu'elle le secouait en tous sens, impatiente, Raphaël porta la main à sa tête et la sentit tourner. L'alcool et la pression qui retombait faisaient leur oeuvre, lui rappelant qu'il avait bu un peu trop vite. Sa stratégie se retournait contre lui.

Oui mon Ange, oui *hips*. Je lui ai demandé, et tout s'est s'est s'est bien passé ! Nous serons Fari et Memme très bientôt et il est ravi nous pour !

Il sourit et posa sa main sur l'épaule de sa fiancée, autant pour se retenir à elle que pour l'attirer à lui. Il ferma les yeux, goûtant le bonheur de devenir son mari dans quelques jours et se reconcentrant pour tenir la soirée. Il posa le verre de vin qui penchait dangereusement et serra Victoira très fort, humant le parfum de ses cheveux, jetant un oeil dans son décolleté sur lequel il avait une jolie vue : déjà que sobre il voudrait ne jamais quitter le lit avec elle, alors imaginez avec quelques verres derrière la cravate...
_________________
Samael.
Après plusieurs jours de marche, les remparts de Chambéry se découpaient enfin sur l'horizon matinal. Bien au chaud dans sa longue cape, une toque sur la tête et un gros sac sur son dos contenant toutes ses affaires, Sam avançait à une allure régulière. Il avait marché toute la nuit mais cela ne se voyait pas. Il avait marché pendant 5 jours entiers mais cela ne se voyait pas non plus. En revanche il avait besoin d'un bon bain... et cela se voyait.

Il avait pénétré dans la ville sans encombres. Point d'armée impériale ni point d'armée séparatiste. Il semblerait que la tension qui était palpable il y a quelques semaines encore se soit apaisée. Tant mieux pour les voyageurs et tant mieux pour lui.

Il avait trouvé la veille à Annecy deux voyageurs très sympathiques avec qui il avait fait la dernière portion de route jusqu'à la capitale. Une fois arrivés, il salua et remercia chaleureusement ses compagnons d'un soir et partit de son côté.

Il arpenta les rues de la ville jusqu'à tomber sur une taverne toute éclairée. Il poussa la porte et y pénétra. La douce chaleur et le fumet de la viande qui bouillait au dessus du feu faisaient flotter dans toute la pièce une sensation apaisante. Sam se cru presque chez lui même s'il n'avait pas de toit fixe... Il s'assit à une table non loin de l'âtre pour se réchauffer les mains. Ses doigts étaient gelés et ce n'était pas ses demi gants vieux et troués qui allaient y faire beaucoup pour le réchauffer. Il savoura donc la chaleur qui transperçait son être pendant quelques instants...

Après avoir hélé la tavernière, il lui demanda une assiette de ce qu'elle faisait cuire. Il la remercia poliment et lorsque l'assiette fumante se posa devant lui et dévora en quelques minutes seulement le bon repas. En 5 jours de voyage, il n'avait eu qu'un peu de maïs rance à manger... obligé qui plus est de rationner chaque bouchée. Voilà pourquoi il bénissait cette taverne à cet instant précis.

Après s'être resservi et avoir bu la moitié d'une bouteille de vin, il était enfin repu. Il ne savait pas où il dormirait ce soir car il avait passé ses derniers écus dans son dîner. Qu'importe... Enroulé dans sa cape et sa couverture de voyage, il dormirait devant la cheminée sans déranger personne et partirait discrètement le lendemain matin...

Mais pour le moment, les yeux mi-clos et avachi dans sa chaise, il somnolait quasiment en sentant la chaleur de l'âtre dans son dos...
--Anuska


Le milieu de la semaine. Anuska aimait bien. Chaque jeudi, l'auberge du Divin Nectar faisait charité et offrait une soupe pleine de légumes bien cuits aux mendigots de la ville qui se déplaçaient. La jeune femme, livrée à elle-même depuis une bonne année, remontait des faubourgs rien que pour cette soupe, chaque jeudi, quel que soit le temps, elle n'en manquait aucun.

Sa pauvreté se lisait aussi bien sur ses vêtements que sur son corps, mais elle n'était pas bêcheuse, elle avait su faire avec le peu qu'elle avait, c'est à dire la vie qui circulait encore en elle malgré tout. Sa situation aurait pu sembler empirer de jour en jour pour quelqu'un qui ne la connaissait pas, mais rien ne pouvait être pire que la Cour des Miracles d'où elle était arrivée un an plus tôt.

La taverne avait ses habitués, certains jours elle se remplissait à déborder, la vicomtesse dans sa bonté avait même fait agrandir la salle principale. C'était une auberge familiale, bonne et chaleureuse, mais Anuska n'y avait pas sa place en temps normal, seulement le jeudi soir.
Elle attendit qu'elle se vide un peu puis entra, se faufila rapidement en constatant que Dame Victoria n'était pas là. Marinette l'accueillit comme toujours avec le sourire et lui dit de s'asseoir près du feu pour se réchauffer en lui mettant une assiette de soupe et deux tranches de pain entre les mains. L'estomac de la jeune femme se fit entendre, réclamant le meilleur repas de la semaine, le fumet emplissant ses narines lui donnait l'eau à la bouche.

Un homme, qui ne semblait pas si vieux, pas si riche, était lui aussi attablé à vider une assiette d'où s'échappait un voile dense d'une vapeur alléchante. Elle esquissa un sourire alors qu'elle portait le regard sur lui, même si certainement il ne l'avait pas vue, on ne la remarquait pas, pas elle. Se tassant finalement sur un repose pieds, collée devant la cheminée à réchauffer sa peau frigorifiée, son assiette posée sur ses genoux, la première cuillère de soupe fut reçue comme une bénédiction par son corps. Un long soupir le confirma tandis que la seconde prenait le même chemin avec encore plus d'avidité.


_________
Samael.
Au bout d'un moment Sam se mit à bailler. Il aurait donné n'importe quoi pour dormir dans un lit bien confortable. Mais il faudrait attendre demain après avoir passé quelques heures à la mine pour retrouver un peu d'argent.

Il avait levé ses yeux azurés sur une femme qui était entré et qui semblait manger à l'oeil. En temps normal il serait allé l'aborder, lui payer à boire et plus si affinités.. mais ce soir il ne désirait qu'une chose : dormir.

Il attendit donc que la fermeture se fasse et se leva. Il sortit de son gros sac de voyage une couverture chaude dans laquelle il s'enveloppa. Il s'allongea devant la cheminée en mettant le sac sous sa tête en guise d'oreiller et ferma les yeux. Le sommeil ne tarda pas à l'emporter...



Le lendemain.


Il avait été réveillé par la dame qui lui avait servi à manger et à boire la veille. L'activité reprenait. Bientôt les soiffards se presseraient et puis plus tard les affamés viendraient réclamer de quoi se rassasier. Sam se leva donc et paqueta ses affaires avant de prendre la direction de la mine.

En fin de journée il revint à la taverne. Mais cette fois il avait de quoi payer le dîner, le bain et la nuit dans un lit confortable. Il confia les quelques sous à l'aubergiste à qui il adressa un sourire avant de filer prendre un bain bien chaud...
--Walsh.
Un cheval ne tarda pas à arriver... et sur ce cheval, un cavalier habillé de noir, avec un chapeau à large bord, arrivé devant la taverne il arrêta son cheval et en descendit.
Son long manteau noir flottant au vent, il prit le temps de regarder l'édifice et s'avança alors, il entra, faisant face a une grande salle, cela pourrait lui aller aisément, il avait de toute façon été habitué à toute sorte de bâtiments différents des plus luxueux aux plus minable, et il n'avait jamais fait la fine bouche de mémoire.
Il s'approcha du comptoir lentement, son regard d'aigle regardant de tout coté, à priori, il n'y avait pas âme qui vive mais il fit quand même :




Il y a quelqu un ?
Victoria.d.alaya
Bon sang ! Personne ne semblait vouloir ranger les choses à leur place derrière ce fichu comptoir. Victoria se contorsionnait pour attraper une pile de vélins coincés derrière une rangée de bouteilles, le bout des doigts agrippant tant bien que mal les feuillets tandis qu'elle se mordillait la langue sous l'effort.

Il y a quelqu'un ?

Le bras dévia, la tête commença à remonter par réflexe pour sortir de sous le comptoir, puis se rebaissa aussitôt en sentant la bouteille pencher dangereusement, retenue de justesse mais qui bouscula ses voisines, et fit en sorte que la dernière chute avec fracas sur le sol, tandis qu'un vilain mot en anglais fuyait d'entre les lèvres de la jeune femme.

Victoria lâcha tout et se recula vivement pour ne pas être éclaboussée par le vin, buta contre le tabouret et battit des bras pour garder son équilibre.


Marineeeeetttttteeeeeee !!! Viens nettoyer derrière le comptoir !

Relevant ses jupons, elle finit par se redresser complétement et sortir tout à fait de son "enclave". Ses yeux se posèrent sur l'homme, le détaillèrent sans gêne, et machinalement elle brossa le devant de sa robe pour en défaire les plis.

Sieur ... Bien le bonjour. Puis-je vous être utile ?
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 12, 13, 14, ..., 20, 21, 22   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)