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[RP]Taverne au divin nectar

Victoria.d.alaya
Marinette lui avait raconté l'installation de Roderik. Un jeune homme sympathique qui trouvait les villes qu'il traversait bien vides. Pour sa chance, il était arrivé en ville de Chambéry le jour où Vicky avait décidé de sa sortie pour le château. Dans la trop grande tranquillité du Divin, le bavardage avait repris.

Le lendemain, la jeune femme était allée voir comment se portait son pensionnaire. Il fallait bien l'avouer, cela la sortait de sa morosité de pouvoir parler à quelqu'un. Poussant la porte, elle le chercha des yeux. Mais ce fut Marinette qui atterrit sous son regard, s'essuyant les mains sur son tablier.


Le messire va revenir. Il a dit pour le déjeuner. J'ai préparé un ragout d'agneau et une potée.

Elle regarda sa maitresse du coin de l’œil.

Vous n'aurez qu'à déjeuner avec lui, ce sera plus convivial.

Victoria avait haussé les épaules. De quoi se mêlait sa petite femme de chambre ?!
Elle alla s'installer au comptoir mais espéra quand même qu'il viendrait bien déjeuner.

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Roderik.
Roderik avait passé la matinée à errer dans la ville, se promenant dans la neige et avait même entamé une bataille de boulles de neige avec des gamins de Chambéry. Une guerre sans compromis! La jeunesse de la capitale savoyarde lui avait donné bien du fil à retordre, dans ce combat à 16 contre 1 ... Le jeune homme avait dû battre en retraite et rentra en marche arrière dans la taverne, recouvert de neige...

Je vous aurai sales gamins, la guerre n'est pas fini! Vous me le payerez....

Ce ne fut qu'à l'intérieur qu'il se rendit compte qu'il n'était seul... En effet dame Victoria était accoudée au comptoir, le fixant comme s'il venait d'une autre planète, si bien qu'à part lui sourire de toutes ses dents, il ne voyait pas trop ce qu'il pouvait faire de plus, il venait de se faire prendre sur le fait, se rendant compte qu'au final il ne valait pas mieux que les sales gamins de l'extérieur... Le temps de faire disparaître la neige sur sa capuche et sur son torse, il s'avança tout sourire vers le comptoir...

Hum bonjour Dame d'Alaya, ravi de vous revoir! Que diriez vous de partager le déjeuner avec moi, il faut que je reprenne quelques forces, dehors c'est la guerre!

Il s'installa auprès d'elle au comptoir, faisant signe de la tête à Marinette, afin qu'elle prépare une table, et proposa une petite pinte en guise d'apéritif...
Victoria.d.alaya
Comme chaque jour, depuis les premières chutes de neige, les enfants s'amusaient bruyamment dans la rue. Les batailles de boules de neige ne cessaient que lorsque le froid leur avait complètement gelé le bout des doigts. Parfois même, une boule venait heurter violemment la porte ou un volet, et faisait sursauter la jeune femme assise au comptoir, le nez plongé dans un manuel de médecine.

Quand soudain la porte s'ouvrit sur des cris portés par une voix d'homme. Les pupilles argent de Vicky suivirent l’évolution du "combattant" jusqu'à ce qu'il la voit, assise à sa place habituelle.


Bonjour Roderik ...

"Que diriez vous de partager le déjeuner avec moi". Le regard de la jeune femme dévia vers sa servante qui fila rapidement préparer une table, restant de dos pour éviter les éclairs qui auraient surement jailli des yeux de la vicomtesse.

"il faut que je reprenne quelques forces, dehors c'est la guerre!". Le regard raccrocha le visage de l'homme et elle esquissa un sourire.


Il m'a semblé, oui, que vous vous défendiez comme un diable.

Après avoir accepté de prendre un verre, histoire de se mettre en appétit, chose qui manquait énormément à la jeune femme, elle l'accompagna jusqu'à la table, une fois que Marinette eut fini de la préparer, et prit place face à lui.

Votre séjour se passe bien ? La chambre vous convient ?
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Roderik.
Roderik avait le sourire en voyant dame Victoria accepter son invitation... En homme galant qu'il savait être il tira la chaise de la jeune femme pour l'aider à s'assoir et se remit à sa place, enlevant son mantel et le déposant sur une chaise libre...

"Votre séjour se passe bien ? La chambre vous convient ?"

Mon séjour se passe à merveille dame d'Alaya, je vous remercie. Comme beaucoup de personnes j'imagine, je déplore le manque de villageois en taverne, ou en ville, et ce grand vide au milieu de la place publique à l'approche des fêtes de Noël... J'aurai pensé au moins trouver un sapin sur la place du marché ou celle de la mairie, mais j'ai renoncé à chercher.

Un petit sourire à son invitée du jour en lui montrant le petit verre servit en guise d'apéritif, et Rod continua à répondre aux questions de Victoria...

Quant à ma chambre, je ne peux que vous remercier. Votre femme de chambre a fait du très bon travail, cet endroit est tout simplement parfait. J'ai un petit écritoire devant la fenêtre qui donne sur le petit étang prêt du verger, et un lit fort confortable. Je n'aurai pas pu rêver mieux à vrai dire. Pour le reste, comme vous avez pu le remarquer, il semblerait que je me sois déjà fait quelques petits copains dehors!

Roderik finissait tout juste son verre, que déjà, deux assiettes bien servies venaient d'être déposées sur la table. Etait-ce du fait que Marinette se trouvait en présence de sa patronne? Il ne put le dire, mais il semblait bien que le déroulement du repas était minuté...



Le bon appétit! cette merveille de viande et de légumes ne sont pas pour me déplaire, à force de manger seul, je doute de me nourrir comme il le faut... Et si nous profitions de cette assiette pour que vous me parliez un peu de la ville? Que peut-on y faire et surtout quelle est donc sa spécialité?
Victoria.d.alaya
Vicky le remercia de sa prévenance par un petit mouvement de tête et s'assit, le regardant faire de même face à elle. Retirant ses gants, qu'elle posa sur la même chaise que lui, elle frotta légèrement ses mains avant de prendre le verre qu'il lui indiquait.

Il énonçait les vérités qu'elle connaissait que trop bien. Le verre fit un puis deux aller-retours à ses lèvres avant qu'elle ne le repose. Lorsqu'il parla des animations saisonnières, la jeune femme soupira et joua machinalement avec une boucle de ses cheveux.


L’année dernière, j'avais organisé des soirées contes, une loterie pour les fêtes et bien sur un sapin, où j'avais demandé la participation de tous les villageois et voyageurs pour le décorer. Mais voyez ... "Ils" ont réussi à finir de me dégouter.
Non seulement ils ne font rien, mais en plus ils dégoutent ceux qui ont envie de faire quelque chose. Leur seul but est de tuer la Savoie. Notre ville n'est qu'un tremplin pour eux, ils n'en ont que faire de son devenir.


Elle reprit le verre et le vida d'une traite. Marinette déposa des assiettes préparées étrangement avec un soin particulier, mais déjà Roderik se remettait à discuter. Il savait être léger, amusant, sans être redondant, et la jeune femme appréciait sa présence dans le vide immense de la ville.

Merci. Bon appétit à vous aussi.

Elle hésita un peu, son appétit étant proche du point zéro, et prit un petit morceau de pain qu'elle trempa dans la sauce avant de le porter à sa bouche.

La ville ? J'aime ma ville, ça vous l'avez compris. Je l'ai connue frémissante de vie, bruyante de rires, malheureusement elle n'existe plus.
Les spécialités ? Si vous parlez de la table, il y a le genépi, ses fromages généreux, le gâteau de Savoie bien sur. Sinon nos vergers sont réputés comme les meilleurs de la région.


Reprenant un petit morceau de pain pour reproduire le geste précédant, elle poursuivit.

Vous envisagez de rester un peu en ville ?
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Roderik.
Roderik mangeait son repas avec grand plaisir... A savoir si la viande qu'il dégustait ou si c'était la présence de Victoria qui le faisait tant aimer ce moment, c'était difficile à définir. Il l'observait, la voyant picorer au lieu de se nourrir comme il le faudrait... La jeune femme avait pourtant bien le besoin de reprendre des forces, mais il aurait été inconvenu de lui dire quoique ce soit sur le sujet, il préféra se taire et profiter de ce petit moment...

"Vous envisagez de rester un peu en ville ?"

Oui effectivement, j'aimerai bien rester ici quelques temps. Je ne sais malheureusement pas encore pour quelle durée....

Il prit son verre, le porta à sa bouche... Geste lui permettant de réfléchir à la suite de ce qu'il allait avancer...

En fait cela dépend de plusieurs choses, d'une il faut impérativement que je me trouve une occupation. Je ne peux pas rester ici à ne rien faire et à attendre que quelqu'un ne vienne me dire bonjour en taverne. Les journées seront trop longues pour cela.

Ensuite, j'ai demandé à avoir un entretien avec le maire de la ville, afin de voir dans quelles conditions je pourrai envisager un emménagement. Comprenez que je n'ai pas de moyens financiers pour le moment, ayant tout perdu en quittant ma ville natale.


Rod avait à présent fini son assiette... Il regarda l'assiette de Victoria qui n'avait pratiquement pas été touchée... Il fit signe à Marinette de venir débarrasser la table... Sentant que ce repas n'était pas forcément du goût de la dame...

Vous préfèreriez manger autre chose? Un dessert peut-être...
Victoria.d.alaya
Depuis quand n'avait-elle avalé autre chose qu'un peu de bouillon avec du pain ? L'hiver et l'isolement n'aidant pas, les cuisines de son manoir fonctionnaient au ralenti, elle ne mangeait qu'un peu de soupe chaude qui la réchauffait autant qu'elle la nourrissait.

Elle sourit à son vis a vis, voyant qu'il s’inquiétait de son manque d’appétit.


Ne vous en faites pas, je n'ai jamais eu un appétit plus gros que celui d'un moineau.

Laissant Marinette débarrasser, elle en profita pour boire une gorgée avant de reprendre.

Oui, j'imagine que tout laisser derrière soi ne facilite pas une réinstallation rapide. Si vous avez besoin de mon appui auprès de la mairie, n’hésitez pas à me le dire, je peux me porter garante de vous.

Je suis ravie en tous cas que vous restiez.


Elle lui sourit chaleureusement, avant de répondre à sa dernière question.

Marinette garde toujours de la tarte aux poires. Vous en voulez ? Nous conservons les fruits dans la cave pour éviter qu'ils ne se gâtent trop rapidement, ça permet de faire des tartes d'hiver.

Vicky fit signe à Marinette, qui ne perdait pas un mot de la discussion, elle en était sure, afin qu'elle les serve.

Même si vous avez besoin d'un peu de temps pour vous installer, vous êtes chez vous à Montmelian. Les domaines sont sous la neige en ce moment, mais venez me rendre visite quand vous le souhaitez, vous serez le bienvenu.
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Roderik.
Citation:
(désolé pour le retard dans mes rp... En raison de la période des fêtes, il est annoncé que le JD ne sera pas toujours en état physique de répondre en 24 heures... Tenez bons, les fêtes de fin d'année passent vite! )


Roderik regarda la part de tarte arriver et se laissa de suite tenter par la générosité du dessert servi par la servante, souriant à dame Victoria...

Je vous remercie pour votre confiance dame d'Alaya, c'est avec plaisir que je viendrai visiter votre domaine familial. Ce sera également pour moi l'occasion de voir le travail que je devrai effectuer pour vous si mon emploi se confirme.

il piqua sa fourchette dans la tarte au poire, en porta un morceau dans sa bouche et dégusta...

un vrai délice cette tarte, c'est vous qui l'avez faite? Non je dis cela parce que si à tout hasard, vous en étiez l'auteur, j'emménage à Montmélian sur le champ!

Roderik garda son sourire malicieux, et détourna à nouveau la conversation.

Nous verrons également ce que la mairesse de la ville pense de mon installation sur la ville. J'ai fait récemment ma demande d'installation et une demande de financement pour mon premier champ ou élevage. Espérons que cela accélère le processus...

Citation:
Si vous avez besoin de mon appui auprès de la mairie, n’hésitez pas à me le dire, je peux me porter garante de vous.


Je me suis permis de dire que vous m'aviez proposé un poste dans votre domaine familial. J'espère que je ne m'avance pas trop....

La part de tarte était finie, Rodéric déposa quelques écus sur la table pour payer les repas et sourit à dame Victoria...

Dame d'Alaya, que diriez vous de m'accompagner dehors et de me faire visiter la ville? Imaginez si on me dépose un questionnaire sur la ville pour ma demande d'installation, je ne serait que révéler le menu du Divin nectar ainsi que le nom de la gérante...
Victoria.d.alaya
Le repas s’étirait sans pourtant que la jeune femme ne trouva le temps long. La discussion restait légère, et Vicky devait bien s'avouer qu'il y avait longtemps qu'elle n'avait pas passé un moment aussi agréable. Elle le laissa bavarder entre deux bouchées tandis qu'elle dégustait sa part. Son appétit se laissait plus facilement convaincre par une douceur sucrée que par de la viande, aussi gouteuse soit elle.

Hochant parfois la tête, elle se sentit rougir légèrement sous la remarque culinaire. Non, bien sur, elle ne savait pas cuisiner. Certainement saurait elle si elle apprenait, un jour qui sait elle s'y intéresserait peut-être. Mais déjà Roderik naviguait sur d'autres eaux. Il avait du tact, et malgré ses origines des plus simples, il n'avait rien d'un homme rustre et mal élevé. Pour la jeune femme, son attitude semblait parfois mystérieuse.


Je ne pense pas que l'on vous refuse l'installation, d'autant que vous n'avez aucun antécédent judiciaire. Et puis, vu l’état lamentable de la ville, nous ne sommes pas en mesure de rejeter les gens de bonne volonté.

Elle esquissa un sourire charmant avant d'ajouter.

Et je tiens à mon futur intendant.

Finissant son verre de blanc doux, elle le reposa vivement en le voyant laisser des écus sur la table.

Ciel ! Rangez cela, je vous en prie ! Il est hors de question que vous payiez ce repas, Roderik ! Vous voulez ternir la réputation des Laskarina d'Alaya pour des générations ?

La jeune femme repoussa l'argent vers lui avec un air faussement fâché, puis émit un petit rire.

Gardez votre argent, vous en avez besoin. Et je suis ravie d'avoir déjeuner avec vous. Ne gâchez pas mon plaisir, d'accord ?

Victoria frotta ses mains puis, se relevant, elle débarrassa machinalement le devant de sa robe des miettes éventuelles.

Je serai très heureuse d’être votre guide pour une visite de notre capitale.

Elle lui sourit et Marinette lui porta son manteau, qu'elle enfila, ainsi que son manchon.
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Roderik.
Roderik aida la jeune femme à s'habiller, et ramassa les quelques écus qu'il avait laisser sur la table, glissant malgré tout une piécette dans la poche de Marinette en guise de remerciement...

Allons y alors, dame d'Alaya, prenez mon bras...

Il enfila rapidement son mantel, enfila ses gants en cuir avant de reposer sa main sur son bras, d'ouvrir la porte de l'auberge et de sortir accompagné de la jeune femme, pour un moment de découverte en excellente compagnie.
Livie
[Un soir de Janvier] Je n’ai rien fait…

Après une petite conversation amicale en taverne, la Victoria s'en va. L'occasion d'aller faire le tour de l'endroit et sans guide... Il n'en fallait pas plus pour qu'un sourire céleste ne s’imprime sur son petit visage de petit démon. Mais quelle idée de laisser la Livie dans une taverne, on y laissant les clés de tout ce qui devrait rester enfermé ? Pas bonne l’idée. Ah ça non. Après un rapide coup d’œil vers l’extérieur pour s’assurer que nul visiteur inopportun ne se présenterait, elle prit le pas de passer derrière le comptoir… Et là, ce qu’elle vit dépassa de loin tout ce qu’elle avait imaginé.
De la nourriture à profusion, de l’alcool à foison et dans une bourse quelques piécettes.

"
"J’ai gagné le gros lot !"

Pour commencer, elle se jeta sur une miche de pain et une demi-meule de fromage qu’elle accompagna d’une chopine. La bouche pleine, cachée derrière le comptoir, elle s’empiffrait goulument sans oublier de jeter un regard rapide vers la porte afin de s’assurer qu’elle ne serait pas prise sur le fait. Bien repue, gavée comme une oie et imbibée juste ce qu’il faut, elle se leva, laissant un véritable capharnaüm derrière elle, pour aller explorer une autre pièce. Pourquoi pas l’étage ? Il devait y avoir pas mal de chambres à visiter, de trésors de confort à tester… Marche après marche, elle monta jusqu’à se retrouver dans l’étroit couloir conduisant aux chambres. Elle s’arrêta devant la porte et tenta d’ouvrir. Mince, fermée. Porte après porte, bide après bide, elle dû se résoudre à descendre chercher les clés. Il devait bien y avoir des clés quelque part !

"Bon. Alors si j’étais tenancière et que j’avais des clés à ranger je les mettrais où ? Va falloir fouiller…"

Et la poulette de joindre le geste à la parole. Elle se mit à fouiller dans tous les recoins, même dans les plus invraisemblables comme, les boites de biscuits, les sacs de farine mettant la cuisine dans un état de délabrement lamentable avant de se rendre compte, bien trop tard, qu’elles étaient bêtement accrochés à un mur. Quelle idée ! Au moins, elle avait trouvé une bouteille de génépi…
Clés en main, clés sur porte, goulot en bouche, elle ouvrit toutes les chambres, sauta sur tous les lits. C’est sur l’un d’entre eux qu’elle finit par s’endormir, habillée, épuisée, et bourrée.


"RrrrrrrrrrrrrrrrrrZZZZZZZZZZzzzzzzzzzzzzzzzzzzz"
Adrian.w
Comment ne pas vouloir pousser la porte d'un établissement au nom si plein de promesses ?

Le Gascon céda et, contre quelques deniers, commanda du fameux nectar qui, en vérité, n'avait rien de divin, mais permettait tout de même d'étancher sa soif, et c'est bien là tout ce qu'on lui demandait. Le voyage avait repris une allure régulière et les lieues défilaient lentement, dans la charrette cahotante, au rythme de conversations légères et bon enfant. Il s'habituait même aux élucubrations du fou et s'efforçait de faire le plein de ces instants désinvoltes, certain que le ton serait bien plus grave avec Perceval.
Car des journées comme celle de la veille, il était bien certain de ne pas en revivre. Qu'un type l'approche pour lui remettre mille écus, comme ça, contre un ticket qu'il venait de trouver par terre... Ça relevait de l'impensable. Et il avait beau être radin, il n'avait paradoxalement aucune envie de posséder beaucoup. Ou, du moins, pas en petites coupures. Alors il avait aussitôt tout dépensé auprès de Sianne, non en faveurs sexuelles, bien qu'elle fût femme hautement attirante, mais dans une épée d'excellente facture. Il était certain de gagner ainsi en crédibilité auprès de sa Capitaine. Avec davantage, il aurait aimé également s'acheter une bonne monture, mais avait préféré négocier le présent qu'il comptait ramener à la Rochechouartaise. Et, au fond de lui, il trouvait écoeurant le prix d'une si petite chose. Mais puisqu'elle voulait des actes, il était bien décidé à lui en donner à satiété.


30/03/1466 19:20 : Félicitations, vous avez gagné 1000 écus en grattant le ticket n°8611 !
Marinette.


Comme chaque jour, la jeune servante fait le ménage au Divin Nectar. Elle retire surtout la poussière quotidienne et les quelques araignées qui trouvent que le manque d’affluence est une bénédiction.

Elle retire les bouteilles vides. Pierre vient une fois par semaine vérifier les futs. Les consommateurs, même peu nombreux, doivent pouvoir trouver à boire, c’est la moindre des choses. De la bière, du vin, du Génépi, des jus de fruits venant tout droit des vergers chambériens.

Apres avoir nettoyé les tables, installé les chaises autour, elle passe le chiffon sur le comptoir et les étagères, puis sort les cendres de l’âtre quand il y en a. Enfin, elle fait un tour dans la cuisine à l’arrière. Un coup de balai, un coup de chiffon, les Vicomtesses se chargeront de remplir le garde-manger s’il le faut.

Ses coudes se posent sur le rebord de la fenêtre grande ouverte. Le soleil perce timidement à travers quelques nuées. La ville est calme, un peu trop dirait-on. Une hirondelle se pose non loin et se met à gazouiller.
M.h0stia
Le divin nectar était devenue sa taverne de prédilection, une tavernière et pas n'importe laquelle, une patronne tout aussi aimable faisait que les jumelles étaient sur le point de lâcher leur projet ou du moins de le mettre en-parenthèses durant quelque temps, voir semaines ou plusieurs mois...

Attablé la jeune méli attendait qu'un juge soit nommé, qu'un témoin veuille bien témoigner mais bon il paraît que Paris ne s'est pas fait en un jour. Et le procès qui trainait en longueur menaçait de faire basculer la patience si fragile d'une des jumelles. Elle regarda sa soeur avant de balancer l'air de rien ...

Bon on fait quoi ? Montpellier et les bateaux ? Ou on s'installent une bonne fois pour toutes ? Après tout Montpellier ne va pas disparaitre, la Méditerranée ne va pas reculer et le bateau ... Ben tôt ou tard nous l'aurons ...

Elle plongea son regard dans celui de sa soeur tentant comme à son habitude de savoir ce qu'elle pensait ou avait en tête.

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M.hostia
Elle mangeait son omelette aux herbes qu'elle venait de commander quand sa sœur s'attabla face à elle .

Je te propose pas de partager hein ! Si tu as faim tu sais ou demander !


Continuant son plat elle écouta distraitement quand lui vint un sourire ...

Hannn justement en parlant de ça, j'ai oublié de te dire, je me suis installé, j'voulais te le dire mais comme je ne t'ai pas vu de la journée ...


Prenant un bout de pain elle essuya son assiette puis reprit ...

Je suis d'accord avec toi, de toute façon nous n'avons pas le choix pour le moment , puis le bateau peut attendre quelques semaines voir quelques mois .

S'adossant contre le dossier de sa chaise elle posa machinalement sa main sur son estomac tout en fixant aussi Méli ...

Pouhh ... Je crois que j'ai trop mangé ou alors trop vite, j'en peux plus ! Donc je disais...Je disais quoi d'ailleurs , ahh oui, je pense que pour le moment c'est le mieux, après tout va dépendre si on a besoin de nous ou pas , on verra non?

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