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[RP]Taverne au divin nectar

Alix.du.vivier
Déjà voyant la bouteille divine la brune retrouva un sourire aux lèvres. Elle attrapa le verre et le porta à sa bouche, avant de se raviser et de le lever vers son amie

A ta santé ma très chère amie. Je ne t'ai pas encore remercié de m'avoir accueilli parmi vous tous.
C'est chose faite. Je te remercie du fond du cœur toi et Maia vous êtes très gentilles


Elle avala une gorgée du nectar tant apprécié des savoyards, et reposa son verre.

Vois-tu je n'arrive pas à intégrer l'université, il y a pourtant quelqu'un dedans qui me crie que je suis trop colérique pour entrer Pffff, il me connait même pas, comment peut-il savoir ça?
Tu crois qu'ici les gens sont sélectionnés pour y entrer?


Ca lui semblait un peu fort quand même, faudrait surement qu'elle insiste un peu et peut être que le portier finirai par la laisser étudier...
Victoria.d.alaya
Après l’avoir écoutée, et dodelinant la tête par moment, Vicky lui sourit.

Je vois, je vois …. Franchement, je ne pense pas qu’il y ait une sélection. Mais tu sais, l’université, c’est un endroit où il faut être calme et silencieux.
Si tu te sens un peu sur les nerfs, et le fait qu’ils te refusent doit accentuer ca, je vais te donner quelque chose.


De quelques pas gracieux, la petite anglaise file dans la cuisine, fouille quelques secondes dans les placards, et revient avec une petite fiole.

Tiens, prend ca. C’est un élixir à base de passiflore et de mélisse. Tu en prends 5 gouttes dans un verre d’eau, le matin à ton réveil et le soir avant de te coucher.
Puis, si je peux me permettre de te donner un conseil, va voir notre curé pour une confession, ca fait du bien d’évacuer ce qui nous énerve, même si parfois ce ne sont que des petits riens.


Sur ces mots, elle lui laisse le flacon sur la table et reprend la bouteille pour en resservir une tournée.

D’ailleurs, depuis peu, j’enseigne à l’université. Les langues et la médecine. Peut-être que je serai ton professeur un jour.
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Zephyr
Par où commencer ?
Il n’est pas simple de tout reprendre à zéro, il n’existe pas de mode d’emploi et chacun ne réagit pas de la même façon. Son nouveau départ à elle il le fallait après avoir fait table rase du passé, et certains de ses démons la hantaient bien trop encore pour esquisser un mieux-être.

Cette auberge serait son point de départ, il lui sembla qu’elle était correctement fréquentée et bien tenue, les sourires des gens qui entraient et sortaient de l’établissement devaient en dire long sur l’ambiance chaleureuse qui devait être de mise. Il se pourrait qu’ici, elle fasse la bonne rencontre, enfin.

Elle porta ses mains à sa chevelure pour s’assurer que le vent ne lui ait pas donné l’air d’une folle, tout semblait être bien en place. Sa robe légère et colorée, bien que constituée d’étoffes vulgaires attirait quand même le regard des hommes et la finesse de ses traits soulignait sa personnalité maligne. Elle savait jouer de ses charmes et en usait à loisir lorsque cela lui était nécessaire.

L’instant suivant, elle pénétrait dans l’auberge, observant le monde qui se trouvait présent dans la salle principale, il n’y avait pas l’air d’y avoir encore affluence, mais l’heure n’était sans doute pas à celle de pointe. Elle fit un sourire aux gens qui l’accueillirent, et s’installa paisiblement à une table dans un angle de la pièce. Zephyr aimait observer silencieusement la comédie humaine dans ce genre de lieux, elle choisissait toujours un emplacement d’où elle pouvait tout observer. Sa curiosité et son intérêt pour comprendre le fonctionnement de toutes ces personnalités si différente l’avaient toujours poussée à se mettre en retrait.


S’il vous plait ? Pourrai-je vous commander mon repas ?

Elle venait de héler la serveuse sortant de cuisine. Toutes ses émotions lui avaient ouvert l’appétit, elle ne lésinerait pas sur le tarif.
Enfin lorsqu’elle fut servie, elle ne put s’empêcher de retenir un bref instant celle qui venait de la satisfaire.


Oh encore une chose, sauriez-vous par le plus grand hasard, si les maîtres de ces lieux recherchent du personnel ? J’ai besoin de me reconstruire, et un emploi me serait d’un grand secours.

Elle ne put s’empêcher d’étoffer sa requête en ajoutant ses atouts.

Je suis en mesure d’accomplir tout ce qu’il leur sera nécessaire, qu’ils n’aient pas peur de me mettre à l’épreuve hein ?

Il n’en coutait rien à la serveuse de passer le message aussi s’empressa-t-elle d’acquiescer avant de disparaitre à nouveau dans l’arrière salle pour en parler à qui de droit.

En attendant, la belle Zephyr continua d’observer amuser le balai qui s’offrait en spectacle devant son regard si profond.
Marinette.


S’il vous plait ? Pourrai-je vous commander mon repas ?

Marinette s'empressa auprès de la cliente, nouvelle venue qu'elle ne connaissait pas, et lui sourit, prenant note de la commande.
Il ne lui fallut que quelques minutes pour ramener le plat choisi, ainsi que du pain et un pichet.

Voila bon appétit ...

Oh encore une chose [...]

La petite servante écouta en hochant la tête, avant de s'en retourner. Sa maitresse était dans le petit bureau attenant, à noter l'inventaire dans ses registres.

Ma Dame ? Une femme est dans la grande salle, elle voudrait vous voir, c'est au sujet d'une embauche.

Son message délivré, Marinette repartit en cuisine. Bientôt il y aurait foule, et il fallait que tout soit prêt.
Victoria.d.alaya
Bien Marinette, je te remercie.

Victoria nettoya l’encre de ses mains et lissa les plis de sa robe, puis se dirigea vers la grande salle. Il y avait peu de monde et il lui fut aisé de reconnaître l’inconnue. Elle s’en approcha.

Bonjour et bienvenue à vous à l’auberge du Divin Nectar.
Je suis Victoria d’Alaya von Wittelsbach, copropriétaire, avec ma belle-sœur, de cet endroit.
En quoi puis-je vous aider ?


Elle sourit à la jeune femme, restant debout face à elle, lui laissant le choix de l’inviter à s’asseoir ou pas. Elle en profita pour la détailler aussi discrètement que possible, peut être que cela lui en apprendrait un peu sur elle.

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Zephyr
La jeune inconnue vit sortir ce petit bout de femme de l’arrière salle, elle s’avançait vers elle d’un pas décidé et le visage sérieux. Elle ne devait certainement pas recevoir tous les jours de candidature aussi spontanée, il s’agissait donc de lui faire bonne impression, sans quoi tout resterait vain...

Victoria se maintint droite devant elle alors même qu’elle était assise, cela ne se pouvait pour la bienséance et Zéphyr le savait bien, elle ne perdit pas de temps et se leva elle aussi pour s’incliner humblement devant celle qui, elle l’espérait, pouvait devenir son employeuse. Son geste suivant fut une invitation main ouverte à s’assoir sur la chaise libre, mais elle-même resta dans sa position levée, inclinant sensiblement la tête en montre de soumission.


Oh je vous en prie, ma Dame, prenez donc place.

Attendant qu’elle se décide à s’assoir, elle enchaina pour briser la glace et tout de suite se présenter.

Je me nome Alice, mais je n’aime pas ce nom, ceux qui me connaissent préfèrent m’appeler Zephyr en raison de mon caractère... plutôt libre.

Mais libre à vous de m’appeler comme bon vous semblera.


Elle enchaina rapidement sur sa candidature pour laisser son interlocutrice se faire une opinion.

Mon compagnon vient de m’être enlevé, et je n’ai pas d’autre choix que de reprendre le travail pour survivre.
Je souhaiterai vraiment travailler dans un endroit comme celui-ci, si vous n’y voyez pas d’inconvénients, et je suis disposé à toutes les tâches que vous jugerez bon de me confier.


Elle insista bien sur la complétude des tâches qu’elle était prête à accepter pour obtenir cette embauche, laissant même suggérer bien plus que les tâches habituelles inhérentes au personnel de ce genre d’établissement.

Je suis une battante et je n’ai pas froid aux yeux, et je n’ai nul pareil en ce qui se rapporte aux hommes, que ce soit pour les mettre au pli comme pour savoir les flatter. Je serais un atout pour vous si vous me donnez ma chance.

Elle prenait un très gros risque en se proposant de la sorte, mais elle savait également que les clients pouvaient se montrer parfois frustrés à la suite de longs périples, et un sourire enjôleur comme le sien pourrait les inciter à consommer bien plus que de raison. Elle tenta d’ailleurs de le lui soumettre en la regardant avec ses yeux de chat, afin qu’elle puisse en avoir une démonstration.
Victoria.d.alaya
Gardant son sourire poli, la petite anglaise rassemble ses jupons froufroutants et s’assoit tout en observant la femme face à elle. Une femme du peuple, une femme sure d’elle. Elle semble tout de même avoir reçu quelque éducation au vu de son élocution.

Zéphyr ? Cela me convient.

Le temps qu’elle présente en détails sa demande, Victoria fait signe à Marinette de lui porter un verre et une bouteille de génépi.
A l’évocation de son veuvage précoce, la propriétaire des lieux hoche légèrement la tête, compatissante.


Toutes mes condoléances. Je sais ce qu’il en est de devoir assumer son existence après la perte de son époux. Pour une femme, la vie n’est pas souvent simple.

Elle la laisse terminer avant de reprendre la parole.

Je comprends bien votre situation Zéphyr. Il est vrai que Marinette a un peu de mal à assurer seule la cuisine et le service en salle. Vous pourriez la seconder en vous occupant de celui-ci.
Mais je tiens à préciser quelque chose. Nous sommes une auberge familiale, nous accueillons toutes sortes de personnes il est vrai, mais nous tenons a ce qu’il y règne une bonne ambiance.
Vous seriez capable de gérer la situation si parfois un homme venait à avoir un comportement déplacé ?


Elle s’interrompt et verse du génépi dans le verre de Zéphyr ainsi que dans le sien.
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Zephyr
Sans la moindre hésitations ma Dame, j’en fait ma spécialité.

Le sérieux dans son regard si droit, si sûr, en disait long sur les épreuves qu’elle avait du endurer pour en arriver à un tel degré de confiance. Son visage aux traits si fins avait dû en faire vaciller plus d’un et apprendre à se défendre avait certainement dû être un impératif de survie sur pas mal d’aspects.

Elle observe Victoria remplir leurs deux verres mais n’ose pas y toucher la première, analyse l’attitude de sa potentielle future employeuse, et sentant qu’elle semble si non intéressée, tout au moins intriguée.


Le service en salle ?...
Rien ne saurait mieux me combler, je n’en espérais pas tant pour tout vous dire. Et je suis heureuse de vous entendre insister sur l’ambiance familiale de votre établissement.
Et bien que je puisse m’accommoder de tâches bien plus pénibles, il va de soi que je serais plus que ravie qu’on me les épargne.


La jeune femme s’enquit néanmoins d’une information totalement hors de propos mais pourtant d’une très grande importance pour elle.

Je m’excuse en revanche, mais j’ai besoin de trouver à me loger. Pensez-vous que je doive m’en enquérir autre-part ? Où pensez-vous que je puisse vous louer une chambre pour la durée de ma mission ?
Victoria.d.alaya
Victoria n’est pas une esclavagiste. Elle sourit à la femme devant elle, avant de boire une gorgée de génépi.

Il y aura du travail, ne vous en faites pas. En dehors des heures de service, vous vous occuperez des chambres. Nous en avons peu de louées en ce moment, mais il faut vérifier qu’elles soient toujours propres.
Quand je ne serai pas là, vous pourrez avoir à faire à ma belle-sœur, Maïa.
Marinette connait les ficelles, vous n’aurez qu’à suivre ses consignes.


Quelque chose venait de faire tilt dans son esprit, mais elle n’arrivait pas encore à savoir quoi. La petite vicomtesse continue sur sa lancée.

Vous pourrez être logée et nourrie ici, ce sera retenu sur vos gages hebdomadaires. Ou vous pouvez choisir de dormir au taudis municipal. Comme vous voulez.

Ca y est ! Elle a trouvé ce qui la titille depuis tout à l’heure. Le dernier mot de la femme. Mission.

Excusez-moi, mais qu’entendez-vous par « mission » ?
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Zephyr
Zephyr ne comprit pas tout de suite le sens de sa question, est-ce le terme qu’elle avait choisit qui ne s’appliquait pas correctement ? Avait-elle employé le mauvais mot ?

Mission ? Bien il s’agit de l’ensemble de ma mission, j’imagine que ce terme englobe à la fois les différentes tâches qui me seront données au cours d’icelle, ainsi que sa durée si celle-ci devait prendre fin sur le bon vouloir de l’une d’entre nous ?

Ne dit-on pas "missionner" quelqu’un ou "démissionner" lorsque l’on veut quitter un emploi ?


Peut-être était-elle naïve, il lui sembla tout de même que le peu d’éducation qu’elle eut reçu lui avait pourtant été bien inculqué, mais elle n’espérait pas avoir la science infuse.

Assurer le service en salle, faire les chambres et s’assurer qu’elles soient toujours propres, seconder Marinette lorsqu’elle me le demandera en écoutant surtout ses consignes, et surtout obéir à Maïa comme si c’était vous-même. Ai-je bien résumé ce que serait ma mission, ou me suis-fourvoyé quelque part ?

Elle revint enfin sur l’aspect logement évoqué par Victoria, préférant de loin perdre un peu d’argent plutôt que de devoir s’installer dans les taudis.

Si vous n’y voyez pas d’inconvénient, dans ce cas je préfère loger parmi vous, quitte à prendre sur mes gages, cela n’a pas d’importance. Au moins, je serais toujours disponible et je m’éviterai de mauvaises rencontres en rentrant tard la nuit dans les taudis.
Par contre, s’il y avait des périodes d’affluence et qu’il vous soit nécessaire de récupérer la chambre, je pourrais toujours aller dormir dans une grange ou des écuries voisines, si toutefois vous en connaissiez une ?


N’ayant toujours pas touché à son verre de crainte de commettre un impair, elle ose enfin le lever face à son interlocutrice en la regardant dans les yeux, esquissant un grand sourire.

Puis-je lever mon verre au début de notre collaboration ?
Victoria.d.alaya
Pourquoi un sursaut de méfiance ? Peut-être simplement parce que la jeune femme face à elle sortait de nulle part, une totale inconnue qui cherchait un travail d’appoint.
Avec le climat actuel en Savoie, on finissait rapidement par regarder les voyageurs avec un regard sceptique. Mais Victoria ne voulait pas entrer dans ce cercle vicieux. Elle sourit à la jeune femme, acquiesçant à son explication.


Très bien ! J’avais mal interprété vos paroles.
Dans ce cas, je pense que vous pouvez commencer dès que vous êtes prête.


Puis-je lever mon verre au début de notre collaboration ?

Victoria leva également le sien.

Bienvenue parmi nous, Zéphyr, j’espère que vous vous y plairez.

La petite vicomtesse porta le verre à ses lèvres. Il y avait bien des zones d’ombre chez sa nouvelle employée, elle aurait pu en mettre sa main au feu. Mais ce n’était peut-être simplement qu’une femme meurtrie qui cherchait l’oubli, et ca, elle ne pouvait qu’y compatir.

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Zephyr
Zephyr décrocha un large sourire en voyant sa désormais nouvelle patronne lever son verre pour sceller leur accord. Elle aurait à cœur de la satisfaire en toute choses et se montrait reconnaissante d’avoir pu compter sur cette opportunité.
Elle comprenait cependant, lorsqu’elle lui souhaita la bienvenue, qu’il lui faudrait d’abord faire ses preuves si elle voulait mériter sa confiance. Mais l’ampleur de la tâche ne l’effrayait pas le moins du monde, et un sensible éclair de malice égaya son iris lorsqu’elle lui répondit.


Oh oui ma Dame, je souhaite bien me plaire parmi vous, mais je n’en doute pas un instant.

En gage de bonne volonté, la jeune femme commença à débarrasser sa propre table, rassemblant ses couverts pour les rentrer en cuisine.

Je peux m’y mettre à l’instant, ma Dame, je ramène ça en cuisine, et si vous n’avez d’autres instructions à me donner, je seconderai Marinette et lui demanderai ce qui pourrait la soulager elle aussi.

Cela vous convient-il ? Avez-vous une autre tâche que vous voudriez me voir accomplir en premier ?
Victoria.d.alaya
Victoria sourit en voyant l’empressement de la jeune femme à se mettre au travail.
Aristote avait finalement entendu ses prières et lui avait envoyé quelqu’un pour suppléer Marinette. Si sa petite servante n’avait jamais râlé de toutes les taches qu’elle avait à sa charge, Victoria savait très bien que c’était beaucoup pour une seule personne.


Je suis ravie de vous voir aussi enthousiaste. Je ne doute pas un instant que les chambériens vous accueilleront avec joie.

Pour le moment, je ne vois rien de particulier. Voyez avec Marinette pour préparer le service de ce soir.
Il me faut retourner à la mairie, car je suis aussi maire de notre bonne ville, et je ne manque pas de travail non plus.


Elle lui sourit et lança encore quelques mots avant de se sauver.

Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas à demander !
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Zephyr
Elle la regarda s’éloigner en la saluant avec gratitude avant de tout de suite se remettre au boulot, mais bien sûr, non sans en avertir Marinette dans l’arrière salle.

Re-bonjour Marinette, Dame Victoria m’a dit de me mettre sous vos ordres pour vous seconder, notamment en ce qui concerne le service de salle et des chambres.
Je vais déjà m’atteler en salle pour la préparer pour le service du soir, mais n’hésitez pas si vous avez quelque chose à me demander, je suis là pour ça.


Voyant qu’elle acquiesçait depuis ses fourneaux, Zephyr ne la dérangea pas outre mesure, et se retournant dans la salle principale, elle se mit en œuvre pour récurer de font en comble la surface de restauration...

Marinette ? Où sont les bal... Ah non, c’est bon, j’ai trouvé... Merci !

Qu’est ce que les gens pouvaient se montrer sales parfois, les miettes et détritus de repas qu’elle pouvait sortir d’en dessous des tables faisaient froid dans le dos... Les gens se comportaient-ils aussi ainsi dans leurs propres chaumières ? Où n’était-ce là que parce qu’ils savaient qu’ici il y aurait des gens comme elle pour récurer leurs cochonneries ?...
Une grimace et au boulot, il s’agit de ne pas lambiner dès son premier jour, les dirigeants ne lui laisseraient sans doute pas de deuxième chance si elle ne faisait pas montre de force de travail...

Ses leçons lui revenaient en mémoire et lui donnaient la force de tout mettre en œuvre pour que ce soit parfait.
"La tête avant le corps, toujours ! Mais le corps jusqu’au bout des ongles"
Il lui manquait tellement, mais elle lui ferait honneur, et pour l’heure, c’était jusqu’au bout des ongles...

Peut-être avait-elle mis plus de temps que Marinette, peut-être n’était-elle pas aussi performante qu’elle, mais au moins elle y mettait du cœur, et le jeu en valait la chandelle.
Lorsqu’elle eut finit, elle s’empressa d’en informer sa supérieure, pour s’assurer qu’elle puisse poursuivre sa tâche.


Je pense en avoir fini, je commence à dresser les tables ?... Où sont les... ah, là...
Oui parfait, merci Marinette.


Elle sortit le nécessaire pour dresser les tables, napperons, écuelles, couverts, godets, et pichets... surtout les pichets avait bien insisté Marinette, c’est ce qui se vendait le plus. La bière et le génépi ne faisait pas long feu dans cette taverne à ce qu’il paraissait...

Qu’à cela ne tienne, elle serait prête...
Liam.d.alaya
Des semaines de galère en plein territoire Helvète alors que la guerre faisait rage sur le sol savoyard pour les bouter hors des frontières du Duché.
Ce qui devait à l’origine être une simple et tranquille partie de chasse pour le jeune homme s’était transformé en aventure rocambolesque.

Mais les choses étant ce qu’elles étaient, il sortait de cette épreuve enrichi de passages de vie bien à lui, et qui quelque part l’avait fait murir un peut.

Le voyage de retour s’était fait sans trop d’encombre avec ses deux compagnons Seldenne et Faris, Bien que cette première se soit endormie en route lors du premier jour à Sion, mais elle avait pu cravacher pour rattraper son retard.
Trois interminables journées de marche pour rentrer à Annecy puis encore une entière pour le retour à Chambéry, Liam n’avait qu’une hâte, retrouver les siens et leur raconter toutes ses aventures... Enfin presque toutes, hein, il n’allait pas non plus s’étaler sur le passage de la fosse à purin hein ?... Déjà une fois, ça lui suffisait...

Ses deux amis étaient restés en retrait à l’entrée de la ville pour les formalités du poste de garde, mais il leur avait proposé de le rejoindre ensuite au Divin pour y attendre de trouver à s’installer.

Le jeune garçon se présente enfin devant l’établissement de famille, il s’interrompt un instant avant d’entrer, profitant de l’instant de calme et du plaisir d’être à nouveau chez soi. Il esquisse un sourire, puis se précipite enfin vers la porte pour l’ouvrir en grand !...


Coucou, c’est moiiiii !

C’est le retour du fils prodigue...

...Je... Bonjour ? ... Je... Vous êtes qui ?


La créature qui se plantait devant lui était d’une rare beauté bien que de simples atours, mais elle lui était surtout totalement inconnue, était-ce une nouvelle domestique ? Marinette n’était-elle plus là ?

Je suis Liam, je... vous...

Marinette n’est plus là ? Vous êtes nouvelle ? Comment vous appelez vous ?


Le regard de la jeune femme sembla changer lorsqu’elle vit ses bottes crasseuses de quatre jours de marche dans la terre et la poussière qui salopaient son sol tout fraichement récuré. Mais après une profonde inspiration, elle finit par lui répondre...

Oui bien sûr que Marinette est toujours là, elle est en cuisine. Je suis là pour la seconder, on m’appelle Zephyr.

Oh et si votre mère est victoria, elle est retournée à la mairie je crois, mais elle n’est plus ici pour l’instant.


Liam ne put s’empêcher de sourire en l’entendant parler de sa tante...

Oh, non, Victoria est ma tante, ma mère est Maïa, sa belle-sœur... Elle n’est pas ici non plus ?

Comprenant sa réponse négative, le jeune garçon fut quelque peu déçu, son effet de surprise tombait à l’eau maintenant, mais tant pis, il les attendrait...

Mais en attendant, il couru vers les cuisines histoire d’embêter un peu Marinette...


Marinette ! Marinette ! Coucou, je suis rentré !...
Mère n’est pas là ?... Oh ça sent bon !... Je peux gouter ?


Il ne put s’empêcher d’attraper une cuillère pour la présenter vers la marmite de la cuisinière, il avait toujours aimé ses plats succulents, enfin en tout cas il n’y avait pas de comparaison possible avec le pain carbonisé que faisait sa mère pour les clients...
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