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[RP]Taverne au divin nectar

Victoria.d.alaya
Vicky écouta l'homme parler. Il ne se présenta pas mais il confirma avoir faim.

Hé bien ... Nous avons une spécialité qui s'appelle la Pita. C'est un pain roulé et fourré de différents ingrédients. Très rassasiant, je vous assure ! Cela vous convient-il ?

Elle sourit à la question suivante.

Oui, la baronnie d'Albens appartient à ma famille. C'est un grand domaine, ca demande de l'entretien et de la surveillance. Heureusement la vallée est calme, il y a peu de malfaisants par ici.

J'espere que les brigands ne vous ont pas blessé ? C'est vraiment difficile de nos jours de voyager ...


Toute à son bavardage, la jeune fille fit signe à la servante pour qu'elle serve une tournée de bière aux clients.

Merci bien messire voyageur, nous allons vous préparer la dernière chambre au fond du couloir, elle donne sur la petite cour arrière, vous serez tranquille.

Victoria sourit au petit trait d'humour et secoua doucement la tête.
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--Flavuis
Hé bien ... Nous avons une spécialité qui s'appelle la Pita. C'est un pain roulé et fourré de différents ingrédients. Très rassasiant, je vous assure ! Cela vous convient-il ?

Très bien, alors je vais vous prendre, cela la Pita.

Oui, la baronnie d'Albens appartient à ma famille. C'est un grand domaine, ca demande de l'entretien et de la surveillance. Heureusement la vallée est calme, il y a peu de malfaisants par ici.

Heureux d'entendre que votre vallée est calme, mais il y a pas que des vallée calme hélas de nos temps.

Les brigands ? non, disons qu'ils doivent être entrain d'écumé les forêts ou montagnes nue comme des vers. Vous savez, en général ils menacent, font des figures bizarre avec leur armes, mais s'ils trouvent quelqu'un qui s'y connait, soit ils décident de vérifier et en général cela se passe mal. Soit ils courent rejoindre leur repaire et en général c'est la bonne solution.

Heureux de savoir que vous avez une chambre, je là prend.
Au fait, appelé moi Flavuis, Madame.


Il aurait bien voulus l'appelé par son prénom, mais elle possède un domaine, alors se serait madame par signe de respect.
Chipie..
Citation:
Les propriétaires s'absentent pour un mois mais les fûts sont plein et notre tavernière temporaire saura vous remplir vos chopines ! Méfiez vous, elle maitrise aussi très bien, le levé de coudes !!


La chataigne leva un sourcil, lorgnant le panneau d'vant la taverne et se d'manda si sa copine Mini, la Baronne d'elle savait plus où, parlait bien d'elle ! L'était quand même gonflée, celle-là !! Elle la prenait pour une domestique, doublée d'une poivrotte ! Elle allait lui causer du pays quand elle r'viendrait !!!

Que lui avait-elle écrit d'jà ... Ah oui !!




Ma chère Alizée,


ça c'tait pa'ce qu'elle avait un truc à lui d'mander ...



Locke et moi, comptons faire notre voyage de noces. Enfin ! Aussi, je me demandais, si tu n'y vois pas d'inconvénients, si toi et ton baudet ... Euh ... Epoux, pourriez vous occuper de nos affaires en attendant notre retour ?

Alors ... Il y a la taverne, Le Divin Nectar, je suis sûre que tu seras dans ton élément. N'hésite pas à faire boire les clients surtout. Certains ont un sacré levé de coude. Tu pourras même faire un concours. Enfin ... Si Richard ne te pique pas tes chopines hein !


Oui t'vas voir s'il ose !!!



Ensuite ... Sans doute, Eden fera appel à tes services pour de la surveillance d'horizon ... Je sais à quel point tu adores prendre ta pioche et faire la taupe-model, mais s'il te plaît, rends moi ce service. Prends un peu l'air, je suis sûre que tu as une mine épouvantable à force de te terrer chaque jour ...


Pffff qu'est ce qu'elle en sait d'abord ? Mon brun n's'est pas plaint de ma mine !!!



Et pour finir, dernière chose et pas des moindres ... Je vous laisse en garde, le manoir et tous ceux qui l'habitent, notamment ... Notre fille, Asceline. Ne la laisse pas se baigner en place publique, c'est son activité favorite. Dans la mesure du possible, évite de lui apprendre des bêtises, elle est assez grande pour les faire elle-même, crois moi !

Je t'écrirais pour te donner de nos nouvelles. Soyez sages !

Bizzzzzzzzz

Mini.


Asceline !!! Faut en plus que j'fasse la nounou ???!!! Elle m'a pas bien r'gardée la Mini hein !!! J'dirais à mon brun d'garder la môme pendant qu'j'irais dévaliser les boutiques !!

Un sourire satisfait sur l'visage, à c'te idée et la chataîgne de chercher son brun du r'gard. L'pauv' r'semblait à une vraie mule, portant les moults baluchons d'sa moitié ! Un vrai ch'valier servant ... Avant d'pousser la porte du Divin Nectar, elle lui hurla de loin :

T'vas pouvoir en prend' cinq mon trésor ! On est arrivé !!

Et de s'engouffrer dans la taverne alors qu'son double grommelait certaines choses qu'il valait mieux pas que la donzelle entende.
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--.victoria.d.alaya
Madame ... Madame ... Oui, bon elle était noble, depuis quelques générations, patati, patata. mais Madame, à quinze ans, ca lui en collait une derrière la tête quand même ! La princesse sourit au client, bien aimable ma foi, alors que la servante apportait le déjeuner accompagné d'une bière bien fraiche.

Hé bien, Flavuis, je suis toujours ravie de voir un voyageur passer quelques jours parmi nous. Et puis la région ne manque pas de travail, surtout pour un homme d'arme.

Voila ... Je vous souhaite un bon appétit. Ah ... Et je préférerai que vous m'appeliez Demoiselle Victoria ... Un jour je serai une "madame" surement, mais chaque chose en son temps.

Elle l'observa un instant avec un grand sourire, il voulait surement prendre son repas dans la tranquillité, elle se dirigea alors vers le comptoir.
C'est à ce moment qu'une femme à l'allure ... hum ... peu recommandable entra avec perte et fracas dans l'établissement. Enfin elle était seule mais faisait pas mal de bruit !
Asceline
Elle avait entendu dire dans la rue qu'une Dame l'attendait au Divin Nectar. La rumeur s'était répandu dans la ville comme une trainée de poudre, Asceline devait s'y rendre assez rapidement... La gamine s'y rendait en trainant les pieds, qui que se fût, elle lui apprendrait que pour un rendez-vous -jusqu'à preuve du contraire- une missive était plus efficace que le téléphone arabe. Bien, un peu furibonde elle poussa la porte de la taverne avec une certaine violence. Elle la laissa claquer derrière elle et s'était arrêtée pour chercher du regard la mystérieuse source de cette rumeur originale.

Une chance, d'invités, il n'y en avait qu'une. Et elle n'avait pas l'air ravie d'être là elle non plus... Qu'est-ce qu'elle voulait? Devant la volée d'escaliers était posé un tas de bagages. La tension retomba, un peu... Elle grogna en comprenant. C'était donc vrai? Elle lui avait laissé un chaperon. Elle croyait à une blague! Elle en avait rit, plaisanté avec eux. Rira bien qui rira le dernier. Ils devaient rire, eux. Elle se dirigea, sourire pincé, vers la Dame en question.


Excusez-moi? Je suis Asceline, puis je vous aider?


L'espoir subsistait qu'elle se soit trompée et que se soit là une vulgaire cliente.
.richard.
T'vas pouvoir en prend' cinq mon trésor ! On est arrivé !!

S'il l'avait pu, le brun se serait agenouillé d'allégresse lorsqu'il entendit ses mots. Mais là tout de suite, c'était pas possib' ... C'est à dire que depuis Belley, il commençait à sentir ses oreilles se rallonger, sa mâchoire se modifier à ne plus pouvoir dire autre chose que ... HI HAAAAAN ... Une mule ... Tandis que sa brunette dandinait allègrement du croupion cent mètre devant lui ... Tu m'étonnes qu'elle avait la démarche légère sa chipie ... C'est bibi qui se coltinait tous les baluchons hein ... S'il n'y avait que le sien : quelques paires de braies et de tuniques, deux trois bricoles et hop le tour était joué. Mais nan, sa brune quand elle faisait deux pas, fallait déménager ... Il fit le moue, le brun, le dos et le front ruisselant de sueur malgré l'air frais d'un hiver naissant. Déjà quand ils étaient sur les routes, dans une vie qui semblai si loin déjà, elle avait le chic pour trouver à chaque halte des marchands de tout et de rien ... Et si par malheur, ils croisaient un bottier, c'en était fini ... Elle adorait les bottes.

C'est dire si venir filer un coup de main à la Baronne l'avait mis en joie hein. Il en avait des frissons de terreur en pensant aux étals et échoppes de la capitale qui verraient surement fondre comme neige au soleil leur pécule. Il soupira avant de sourire et de pouffer tout seule en songeant à la guerre du Berry, lorsqu'elle avait manqué d'aller retrouver la Faucheuse. Il avait eu la bonne idée de se délester de quelques baluchons pour en faire des bandages aux blessés. Ha ben elle lui avait battu froid un moment hein ... Avant de redoubler d'efforts pour reconstituer sa garde-robe. Qu'il se trimbalait d'ailleurs sur le paletot depuis Belley ... Dans une joie intense, certes, mais très intérieure hein ...

Une lieue à pied ça use, ça useeeeeuuuuh ... ha ben deux jours de marches, je vous dis pô l'état ... le tas aussi d'ailleurs ... c'est à peine si on devinait sa silhouette sous les baluchons de m'dame ... Pis alors cette manche qui dépassait et le nargait en se balancant devant sa trogne ... L'avait une de ces envies de la raccourcir d'un coup de dague .... Il grogna ... Le Locke allait lui en devoir une hein ... D'accord, voyage de noce et patati et patata mais bon ... faut pô pousser mémé dans l'fossé non plus ... Le leur de voyage avait été ...épique ... Il s'étonna d'ailleurs de s'être si bien habitué à une vie de sédentaire avec sa moitié. Eux qui avait couru le royaume, frôlé la mort, les blessures et l'excommunication dans des aventures étonnantes ... Bref c'est pô le moment ...

Il fit un signe à son épouse pour lui dire qu'il avait entendu ... Il s'attendait à ce qu'elle patiente le temps de la rejoindre hein mais nan, elle ouvrit en grand la porte de l'auberge , la laissant grande ouverte ... Sauf que ... le temps qu'il arrive, la porte, d'un courant d'air se referma pile au moment où il présentait dans l'encadrement son joli faciès. Et la rencontre lui fit voir les p'tits zoziaux hein ... Paf ... Un beau paf sur le pif ... Alors là, baudet et baluchon se firent la mal en s'égaillant dans la chute du premier au pied de la porte ... dans un retentissant :


AAAIIIIIEEE ... MORTEC...... FOUTRE DE CETTE FOUTUE PORTE ET DE TES BALUCHOOOOONS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!


Voila un début en fanfare et un maquillage en échardes ... Un bon coup de pied rouvrit la porte à la volée. Qui claqua contre le montant avant de revenir toute impatiente contre l'auguste postérieur du visiteur ... c'est à dire bibi qui n'avait rien trouvé de mieux que de se pencher ramasser les friperies de sa brune ... Re PAF ... C'est vous dire si l'humeur de l'époux baudet vira de maussade à massacrante .... Il se releva d'un bond avant de choper les bagages et rouvrant la porte en faisant attention cette fois, fit voler le tout à l'intérieur avant de les suivre ...

Il jeta un oeil sur sa brune qui masquait à peine son sourire et bougonna ... et tu trouves ça drôle ... avant de zyeuter le fameux Divin Nectar et ses occupants :

M'sires ... Dames ...

Et de rejoindre sa brune et de déposer bruyamment ses possessions à ses arpions.

Y a intérêts que les fûts soient pleins hein ... et d'ajouter ironique ... et merci d'ton aide hein ...
--Flavuis
D'accord demoiselle Victoria et merci.

L'homme commença à manger tranquillement, quand sa tranquillité ou plutôt le petit brouhaha des conversation furent troublé par par une, puis deux personne.

Il releva la tête et alla machinalement prendre son épée par la garde, mais quand il compris la situation, et assez rapidement, il faut l'avouer, il se concentra à nouveau sur son repas.


Vous avez raison Victoria, votre taverne est bien fréquenté, dit il avec un léger sourire.

Quand l'homme entra il l'observa de long en large, et inspecta son barda du regard.

Dit messire et Mesdames vous venez tous du même endroit ?
Excellent au fait votre plat, mes compliment au chef.
--.victoria.d.alaya
Le sourcil de la princesse se leva en un signe de désapprobation évidente, en direction de la chose qui semblait à présent prendre ses aises dans la taverne. Son frère et sa femme étaient déjà partis, elle-même et son fiance partiraient dans quelques jours.
Mais comment Mini avait pu demander à cette ... femme de prendre la gestion de la taverne entre ses mains ? Quelle réputation allait bien pouvoir avoir le Divin Nectar à leur retour ?

Ce fut Asceline, sa nièce adoptive, qui interrompit ses réflexions. Elle sembla elle aussi demander des explications, ce qui paraissait bien naturel à la princesse. Non mais ! Sa belle-sœur et ses idées farfelues ! Je vous jure !!!

Victoria se tourna ensuite vers Flavuis pour lui répondre lors qu'à nouveau la porte s'ouvrit, cette fois-ci sur un homme, qui à priori était le mulet de la brune sans gêne.


AAAIIIIIEEE ... MORTEC...... FOUTRE DE CETTE FOUTUE PORTE ET DE TES BALUCHOOOOONS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

La jeune fille resta bouche bée un instant, puis s'approcha de l'homme au langage châtié.

Messire !! Je suis Victoria d'Alaya, MA famille possède cette taverne, et j'aimerai bien que vous modériez votre langage ... ainsi que vos manières durant notre absence.

D'ailleurs ! Pour se faire ...


Elle s'adressa finalement à l'homme d'arme qui finissait tranquillement son repas, nullement impressionné.

Flavuis, si vous cherchez toujours un travail, je vous propose d'être le garant du bon fonctionnement de la taverne. Vous aurez toute mesure pour que cet endroit reste accueillant, chaleureux et ... de bonne éducation. Pas un bouge des bas-fonds !!!

Les poings sur les hanches, la princesse dardait de ses prunelles argent le couple d'arrivants arrivistes.
Dana69
Jugé sur un petit muret juste en face de la taverne Divin Nectar, le jeune homme pu à loisir suivre toute la petite scéne.
Avec à la fois l'image, et le son vu que les différents protagonistes, dans un souci fort bien réussi de briser la morne monotonie du silence, braillaient à tue-tête.

Telle une pièce de théâtre à taille humaine parfaitement chorégraphiée, la mise en scéne de cet acte semi comi-tragédie, commença par l'arrivé d'un élément pertubateur. Dans le cas présent il s'agissait d'une femme.
Le genre de femme qu'au premier regard vous pouvez classez sans risque dans la catégorie casse-noisettes.

Forte personnalité, une forte voix, et à n'en point douter un fort caractére. Avant même d'avoir eu le temps d'y réfléchir, il eu la certitude d'avoir devant lui la fameuse Chipie dont on lui avait déjà annoncé l'arrivé prochaine.

Deuxième partie de l'acte en cours, venait derrière elle un âne, chargé comme un mulet, croulant sous un demi-quintal de bagages. Que la nature est injuste envers les animaux.. A réflexion faite, il s'avéra que ladite mule citée auparavent n'avait point d'appartenance au monde animal, mais possédait bien deux bras, deux jambes et un tête comme tout à chacun.
La seule dfférence, mais d'importance me direz-vous, était qu'il possédait le don, enfin le don.., de pouvoir jurer plus vite que vous ne passeriez de temps à ch*** après deux bonnes louches de pruneaux frais.


Toujours dans la continuité de notre représentation, se tenait là Victoria. Personnage centrale comme dans toute bonne pièce qui se respecte autour duquel gravite l'intrigue. Et un inconnu, en retrait certe et qui pour l'instant n'avait guère pu laisser parler son talent d'acteur, l'intégralité de la scéne étant pour l'instant occupé en long et en large.

L'inconnu, vexé de se manque d'innatention à l'encontre de son personnage, sembla porté un instant la main à son épée!
Excellent se dit le jeune homme, voici venu l'emballement finale de cette pièce locale, et nous allons avoir droit à un combat d'épée mémorable tel que décrit dans les légendes des contes de capes et d'épée.
Imaginant la scéne à venir, dana voyait déjà l'illustre inconnu depécer dans sa longueur le mulet-humain, des tripes à ciel ouvert, et un arrière plan digne d'un tableau des grands maîtres, voyant Victoria faire voler assietes, verres et tables à la figure de la créature nommé Chipie soudainement revenu à sa forme de démon d'Hydre...


Finallement la réalité reprenant le pas sur son imagination , le jeune homme fut assez décu de la chute final. L'illustre inconnu à l'épée venait de louper son quart d'heure de gloire et continuait à plonger sa tête dans son assiete. Victoria repris la main et calma tout ce beau monde et dans un souci de reconnaisse au talent d'acteur inexprimé de notre inconnu lui confia un rôle à sa mesure en tant que garant du bon fonctionnement de la taverne.

Et c'est ainsi que tomba le rideau sur cette pièce comi-tragique, agréable à suivre mais somme toute parfaitement convenable. Le spectateur gardant ainsi comme toile de fin, la vision d'un inconnu attablé, une gérante ayant repris la main en milieu de scéne, les deux nouveaux venus soudainement repoussés coté jardin, et la pauvre asceline qui se tenait là, sans avoir pu esquisser le moindre geste ou placer le moindre mot.


La nature humaine est un spectable en soi dont je ne me lasserais sans doute jamais, se dit en lui même le jeune homme. Sautant en bas de son muret, il tourna les talons et laissa ainsi les acteurs à la préparation de leur répétition de l'acte suivant, qu'il espérait sincérement d'un meilleur acabit...
--Flavuis
L'homme regarde la propriétaire.
Pas un bouge des bas-fonds !!!

Pas un, mais des bouges des bas-fonds, dit un avec un petit sourire.

Toute mesure toute mesure ? cela veut dire que je peux faire passer un gamin par la fenêtre s'il ennuie les gens qui mange boivent ou discute tranquillement ?

Sinon vous les connaissez les gens qui trouble mon repas paisible ? Un repas cela se respecte, n'est-ce pas messire ?


Oui, cela se voyait, qu'il avait un voyage difficile, alors si on venait troubler son repas paisible, cela n'allait pas aller.

Dit, sinon vous voulez que les virent d'ici ?
Chipie..
V'là c'que c'est qu'd'aimer une victime d'la mode ! On r'trouve à porter ses tonnes d'vêtements sans avoir eu l'temps d'comprendre ! Il râlait son brun, et pas qu'un peu ! Toute la capitale avait dû l'entendre !!

Trésor, voyons, un peu d'tenue !

C'est qu'elle savait bien parler des fois, la brune. Pis bon, c'tait pas tous les jours qu'elle avait l'honneur d'représenter une baronne, faut bien l'souligner ! T'parles d'un cadeau, tiens ! Plus pouvoir jurer comme un charretier, c'tait trop injuste !! Elle en était là quand une voix féminine l'interpela :

Excusez-moi? Je suis Asceline, puis je vous aider?

Un sourire en coin, les émeraudes jaugent la donzelle de la tête aux pieds puis des pieds à la tête. Joli p'tit bout d'femme. Ainsi donc c'tait la fameuse Asceline. Celle qui f'sait trempette en place publique ? Pourtant on aurait pas dit ! 'Fin l'habit n'fait pas la Dame hein ! Elle passa un bras par dessous c'lui d'la p'tite et la tira un peu à l'écart, jusqu'à lui murmurer, le regard pétillant d'malice :

Alors ? C'vrai ? Vous vous baignez à poils d'vant tout l'monde ? Quel effet ça fait ?

Sur ces derniers mots, elle avait baissé la voix sachant très bien qu'son brun d'vait pas en perdre une miette. Il aurait pas manqué d'faire un commentaire, c'tait sûr ! Puis elle se râcla la gorge, relâcha la donzelle et poussa son brun au devant d'elle :

C'votre nouvelle nounou ! Chap'ron plutôt ! Z'allez vous amuser comme des fous ! Il vous lâchera pas d'une s'melle sauf dans vot' bain hein pis dans vot' lit !

C'est qu'elle avait dit ça a'c tout le sérieux dont elle disposait, la brune.

Puis une autre femme intervint. Victoria d'Alaya ... La soeur de la Locke à Mini, si elle s'trompait pas ! Alizée plissa les yeux, scruta la demoiselle et se dit en pestant intérieur'ment : "L'est pas encore partie celle-là ?" C'tait pas sa faute si la proprio leur f'sait suffisamment confiance pour leur laisser sa taverne ! Elle lui j'ta un r'gard méprisant et r'porta son attention sur l'homme qui semblait déjeuner.

C'lui-ci voulait les virer !!! Les virer ????!!! Elle allait lui mettre son pied au derche ouais !! Puis se ravisa et sortit la missive d'la baronne qu'elle lui mit sous l'pif, a'c toute la délicatesse qui la qualifiait, autant qu'un éléphant dans un magasin d'porcelaine quoi !


R'gardez bien la signature en bas !! Mi-ni !! C'vous qu'j'vais virer s'vous continuez hein !!

Poings sur les hanches, elle rigolait pas la brune. Nomého !!!!
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--.victoria.d.alaya
Misère ! Entre ca ... coup d'œil au nouveau gardien du Divin Nectar ... et ca ... coup d'œil sur la nouvelle tavernière du même lieu ... Voila qui promettait de faire des étincelles ! Mais dans la taverne familiale, ca ne semblait guère une excellente idée.

Heu ... non Flavuis ! On ne frappe pas les enfants hein, donnez lui un morceau de pain et laissez le se réchauffer en lui expliquant de se tenir tranquille.

Et vous !


La princesse se tourna alors vers la donzelle qui allait devoir tenir boutique un mois et soupira. Elle avança en froufroutant jusqu'à la jeune femme qui la toisait de ses yeux verts et prit un ton qu'elle voulait autoritaire.

Vous ... Essayez de ne pas créer de catastrophe ! Soyez aimable avec les clients, vérifiez que la jeune femme qui s'occupe de la cuisine et des chambres ne manque de rien, donnez lui un coup de main si necessaire. Mais surtout ...

Elle les regarda tous les uns après les autres, Asceline y compris, car elle n'était pas des moindres pour les situations catastrophiques.

Surtout que la taverne soit "en vie" à notre retour ... C'est le plus important !

Re froufroutant dans l'autre sens, elle se dirigea vers Flavuis et déposa une bourse devant lui.

Ce sont vos premiers gages. Vous viendrez au domaine pour que nous parlions plus sérieusement de tout cela avec ma famille, si vous souhaitez rester. Le prix de votre chambre sera retenue sur vos gages, bien sur, mais vos repas seront inclus dedans, à condition que vous mangiez ici ou au domaine, évidemment.

Alizee, veillez à ce que la chambre de Flavuis donne sur la cour, pas sur la rue. Et vous ne virez personne ! C'est bien compris ?


Vicky leva les yeux, se demandant encore une fois où sa belle-sœur avait bien pu avoir la tête en embauchant ce couple. Puis elle se dirigea vers la porte.

N'hésitez pas à envoyer un pigeon à Nevers en cas de besoin ... pour quelque raison que ce soit si vous pensez qu'elle soit urgente ... tous les deux !

Un dernier regard à l'assemblée et la jeune femme disparu, pressée de rentrée au domaine rejoindre son fiancé et finir ses malles pour le départ.
Angelo.
Et voilà... les vacances étaient belles et biens finies... Fini de se lever tard le matin en contemplant sa princesse, fini de se promener sur le marché des différents villages.... Et fini de patienter des heures devant la cabine d'essayage des boutiques et de voir sa princesse dépenser son héritage!

Le pauvre Angelo avait vite été mis au parfum de la rentrée, à peine arrivés au domaine, que Victoria distribuait déjà ses ordres au travers les couloirs. Monter, les malles, attacher les chevaux et hop, le jeune homme c'était eclipsé pour aller boire une bonne chopine savoyarde au Divin....

Asceline!!! Tu es là?

La taverne était bien déserte, même la tavernière semblait avoir pris sa pause.

Bon, je me sers tout seul alors, tampis pour le pourboire...
--Flavuis
Asceline!!! Tu es là?

La taverne était bien déserte, même la tavernière semblait avoir pris sa pause.

Bon, je me sers tout seul alors, tampis pour le pourboire...

NOn, elle est pas là, dit-il d'une voix qui venait du fond de la taverne.

Flavuis avait contrairement à la tavernière obéis aux ordres, rester là pour surveillé la taverne. Il s'était installé dans un coin sombre de la taverne au fond de la taverne afin que l'on est du mal à l'apercevoir. La place était idéalement situé vue direct sur l'entrée de la taverne et vue imprenable sur l'ensemble de la taverne.


Flavuis se leva une chope à la main et se dirigea vers l'homme.

Flavuis enchanté dit il tout en servant l'homme.

C'est une bien belle taverne non ?
Angelo.
Angelo qui était toujours à la recherche de sa nièce se retourna soudainement aux dires du Messire.

Pardon Messire, je ne vous avais pas vu. Je suis Angelo Laskarina, enchanté de faire votre connaissance. C'est en effet une bien belle taverne...

Il passa derrière le comptoir, se servit une chopine et laissa un petit mot à Mini, sur son ardoise, pour notifier sa chopine.

A votre bonne santé Messire Flavius!
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