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[rp]Le Salon Pourpre

Phaco
- Monseigneur Von Selenios ! C'est le Ciel qui vous envoie !

Il ne l'a jamais rencontré personnellement, mais il l'a reconnu sans peine grâce aux illustrations de l'Almanach Savoyard, parution annuelle qui précise la bonne époque pour planter du navet et surtout contient les caricatures de tout ce que le duché a de grands noms et de personnages célèbres.

- Nous pensions justement a faire bénir nostre nouvel établissement, et n'étions ni assez fins limiers pour retrouver la jeune Violetta, ni assez irrespectueux pour oser sortir Saint Néocor de sa cure annuelle de formol. Aussi si vous pouviez nous faire cette grâce...


Il l'invite à prendre place sur les canapés aux côtés de qui il voudra, puis sort d'on ne sait où une bouteille grise de poussière et tapissée de toile d'araignée, la décoiffe de son casque de cire avec des précautions infinies, extirpe du goulot, sans secousse, le bouchon tenace, et d'une main aussi ferme que si elle eut été coulée en bronze verse un fil de liqueur pourpre comme la topaze dans des verres à pied qu'il distribue à la ronde, faute de domestique.

Ce faisant, il affecte une religieuse gravité, on dirait un prêtre de Bacchus officiant et célébrant les mystères de la dive bouteille, il ne lui manquerait que d'être couronné de lierre ou de pampre. Ces cérémonies théâtrales dont il est si friand augmentent la valeur du vin qu'il sert, lequel est réellement fort bon et plus digne d'une table ducale que d'un bordel municipal..

- Au Salon Pourpre, mes amis ! Sanguienne... pas un temps à mettre un chien dehors, hein ? Alors un prélat... Restez-donc cette nuit, vous verrez-bien, et puis je suis sûr que vous n'êtes pas du genre à avoir froid aux yeux, n'est-ce pas ? Je me porte garant de votre sécurité...
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Miss_tery


    Je me fais allègrement remettre à ma place par le taulier. Mais je n’ai pas dit mon dernier mot.
    Pas de meneuse ? Aucun encadrement ? Ca va rapidement devenir la foire d’empoigne !

    Et le blondin qui renchérit. Je le toise des yeux, un sourire carnassier aux lèvres.
    *Oui mon joli, t’es bien un homme, on sait pourquoi t’es là toi*

    Patience est mon deuxième prénom, je suis une femme qui arrive à ses fins, quel qu’en soit le moyen.

    Un homme entre et se joint à la fête d’ouverture. Un client ? La rouquine a sans doute déjà une idée derrière la tête.

    Alors que la visite des lieux se poursuit vers l’étage, un autre invité, qui semble de marque et surtout de celle de l’église, rattrape le convoi.
    Je les connais, les pontes de la foi. Ils ont les moyens de vous entretenir, dans la plus grande des discrétions, même si souvent ils s’avèrent être assez pervers.

    Approchant d’un pas léger, je passe la pointe de ma langue sur mes lèvres telle une chatte qui a senti le bol de lait frais, et lui prend doucement la main pour l’effleurer à peine d’un baiser très chaste et très saint.


    Les services ne sont qu’un échange de bons procédés, mon Père. J’doute pas que votre bénédiction trouvera écho en chacune de nous.

    Mes cils papillonnent un instant avant que je ne recule légèrement pour ne pas m’imposer.
    Tout est dans la tactique pour appâter le gros poisson.
--Mademoiselle_celeste
Elle avait observé les allers et venues ce soir là, légèrement cachée dans un recoin sans lumière de la ruelle. Elle habitait non loin de là et connaissait bien l'endroit.
Pourquoi elle était là ce soir précisément, il n'y avait qu'elle pour le savoir.
Mais elle hésitait à frapper à la porte et entrer. Entre un maître exigent et un taulier , elle ne savait ce qu'il y avait de mieux.

Y aller ou ne pas y aller, telle était sa question.

Deux fois , elle alla jusqu'à la porte , leva la main pour frapper à la porte avant de repartir se mettre dans l'ombre de la porte cochère qui lui servait de refuge.

Pour le moment rien ne la décidait et l'heure tournait. Bientôt elle n'aurait plus le choix.

L'avait elle jamais eu ?
Gloria_dite_la_tornade


Elle avait fait son petit effet la Gloria ! C'était bon ça ! À voir la tête des deux barbus, elle était sûre d'avoir passé l'examen d'entrée haut la main ! Et encore ils n'avaient pas tout vu !

C'est alors qu'un jeune Apollon entra à son tour. Gloria se mordillât sensuellement la lèvre inférieure ! Ah mais visiblement, ce n'était pas un client. Qu'à cela ne tienne, elle en ferait bien son quatre heures quand même ! Échange de bons procédés !

Puis voilà une brunette qui veut devenir calife à la place du calife, Gloria se retint de rire quand elle fut vite remise en ligne par le responsable des lieux. Pas de chef, voilà qui lui convenait pleinement !

Le gestionnaire donna le loyer, voyons c'était raisonnable et ce serait vite rentabilisé à condition bien évidement que les clients de cette ville soient nombreux. Tiens ! justement en voilà un ! Battements de cils, déhanchés du bassin qui font rebondir son décolleté. De quoi attirer son regard !

Gloria s'approcha de lui et lui murmura :


Le dessert, je m'en charge si vous voulez ? Gâteaux ou gâteries au choix.
Mais dites moi, que tenez vous là à la main ?


Elle effleura la virga de ses doigts longs et fins, caressant négligeant l'outil du charpentier. Ses yeux brillants aux longs cils ne le quittaient pas du regard et son sourire charmeur dévoilait ses dents parfaites.
Fanch_vaillant


Notre quadra, après son discours et la mise en route de l'établissement était allé dans son bureau commun avec Phaco.

Effectivement, il fallait mieux partager leur bureau et avoir une chambre de plus plutôt que d'avoir un travailleur de moins.

Donc le salon pourpre, une grande pièce en bas qui faisait office de salle commune et de salle d'accueil et à l'étage, les différentes chambre, une par "pensionnaire" et un bureau commun pour Phaco et Fanch.

Donc assis à son bureau, il devait continuer à rédiger des contrats et autres papiers.

Il restait un point à régler pour que le salon soit parfait, faire passer une visite médicale à chacun des "pensionnaires".

Il prit donc sa plume et rédigea une lettre:


Citation:
Chère Victoria,

Comme vous le savez, le Salon Pourpre a ouvert, et comme il faut que cet établissement soit sain.

Pourriez-vous s'il vous plait, passer au Salon pour vérifier que tous nos pensionnaires était sain de corps.

un grand merci d'avance Victoria.

Amicalement,

Fanch Vaillant


Voilà, cette étape était maintenant faite, une fois que Victoria aura validé la santé de tout le monde, Fanch sera plus serein.


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Colineau
Le maître fustier ne s'attendait certes pas à être mis en avant de la sorte !
L'éloge de Phaco fit de lui le centre d'attention sans qu'il ne pût en placer une. Il se fit petit pendant la tirade du bavard savoyard, espérant que sa verve n'attirât l'attention que sur l'orateur, et non celui qu'il décrivait. Il cherchait quoi répondre quant à son choix, quand tout d'un coup entra Woland.
Sauvé par le bonze !
Mais c'était sans compter l'initiative de Gloria qui le harponna du regard après l'avoir appâté. Ignorant sa première proposition, il rebondit -tout comme lesdits appâts- , il sauva les meubles, en bon charpentier, en s'attardant sur la question qu'elle lui posa.


Hmm, ceci est mon outil de travail. Il me sert à prendre des mesures pour que tout dans un ouvrage ait la bonne dimension, et puisse s'ajuster au mieux. Chacune des marques dessus correspond à une proportion anatomique du maître d'oeuvre, moi en l'occurrence !

Il espérait détourner le sujet de conversation en attirant l'attention plus sur cet outil que sur le commerce que l'on faisait au salon.

Elle m'est du coup très précieuse. Vous savez que ça me ferait de la peine si je perdais ici ma virg... ma virga !
Woland_von_selenios
Woland salua le Très-Fameux ex-Baron mais toujours Cochon. Il avait entendu nombre d'histoires à son sujet, avait lu quelques unes de ces saillies verbeuses, avait appris comment se vidant sur sa chaise il avait trépassé, il ne savait pourtant point comment il était revenu de l'Au-Delà ! Ce "miracle" le passionnait, il aurait aimé par curiosité pouvoir le disséquer et en savoir un peu plus sur l'état interne de son corps. Était-il putrescent ? L'odeur était acceptable, aussi en doutait-il, mais cela ne manquait cependant pas d'occuper son esprit. Sa curiosité, entre autre péché, était l'une des raisons de sa venue ici. Il répondit par ces mots :

"Le Ciel certainement, Sire-Baron, mais aussi l'Amitié bien évidemment ! C'est un plaisir de pouvoir aider à une besogne... créatrice..."

Un mince sourire se dessina sur la flegmatique figure du Prêtre. Un rapide regard alentours lui permit de saluer d'un geste de tête aimable et simple le reste de l'assistance. Voyant, une place qui ne serait trop proche de personne il s'assoit et fit passer sous le canapé sa sacoche. Rapidement servi de vin, il remarqua avec plaisir que le truculent Baron ne faisait pas mentir sa réputation gouailleuse. Il leva donc son verre et répondit derechef à l'étonnante (et d'autant plus savoureuse) invitation de Phaco :

"Au Salon Pourpre !... Eh bien ma foi, Baron, je ne suis pas d'un bois à froidir ni de l’œil, ni d'ailleurs, j'accepte votre invitation avec joie. C'est le privilège que d'être célibataire par devoir, aucune mégère ne m'attend en embuscade en mon Hostel. Quant à ma sécurité..."

Avisant une brunette qui se glissait sur la banquette et s'avançait vers lui en passant sa langue sur ses lèvres., et ne craignant pas encore de trop ce genre de prédateurs, il ajouta pour Phaco autant que pour la donzelle :

"Ne vous faites point de bile, sieur Phaco, je me garderai fort bien moi-même..."

Nos lecteurs, qui suivent parfois les aventures deshonnêtes du sire Woland, savent par avance qu'il était plutôt habitué des lieux de plaisirs et qu'il n'était jamais le dernier à lever la gueuse (ou la nobliaute). C'était cependant la première fois qu'il s'y présentait en tant que prêtre, comme quoi le vice avait encore ses limites jusqu'à présent. Cependant, en observant la jeune puterelle baiser sa main,poser sur lui un regard de chatte et lui murmurer quelques sous-entendus, Woland se dit que l'irrévérence pouvait lui être assez plaisante. Elle papillonnait des yeux. Il sourit légèrement. Elle s'amusait et cela lui plaisait :

"En chacune de vous ? Ma chère, la nuit n'y suffirait pas... Cela demandera de l'application et du temps."
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Phaco
Même un bon repas ne vaut pas un peu de chaleur humaine, se dit Phaco en observant la trame des affaires qui se noue sous ses yeux rieurs, et pourtant, Dieu sait s'il aime manger... Tery entreprend sans vergogne l'homme de Dieu et Gloria discute virga avec notre maitre charpentier, tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes, et Phaco se dit qu'il vient peut-être une nouvel fois d'être l'instrument du destin. Fanch est consciencieusement à ses papiers, en bon père de famille responsable qu'il est, Alexander attend son heure en gobant les mouches... reste la timide Idelle, qui n'a pas pipé mot depuis son arrivée.

Phaco s'approche donc d'elle, histoire de faire la conversation en attendant qu'elle aussi trouve son client.


- Alors comme cela tu nous viens de la grande platitude, des océans marins ? Tu as du ouvrir tes voiles sur bien des mats, ma jolie. Tiens, j'avais un mien ami qui courait les océans lui aussi, et m'avait appris quelques hymnes marins.

Et il se met alors à lui fredonner:

Voici venir les gens de mer
Boisson et bonne chère
Voici venir les gens du pont
Corsage et cotillon

Et yo ho ho
Hisse ta grand voile
Et yo ho ho
Hisse mon drapeau

Parfois ils entraînent la belle
Sur le pont d’une caravelle
Voici venir les gens de mer
Boisson et bonne chère

L’un en proue et l’autre en poupe
Pourvu qu’elle ait le vent en croupe
Voici venir les gens du pont
Corsage et cotillon

Et yo ho ho
Hisse ta grand voile
Et yo ho ho
Hisse mon drapeau

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Idelle


Et voilà c'était lancé, la belle jeune femme n'avait pas voulu foncer directement vers les premiers clients, il valait mieux regarder, analyser et ensuite agir.

L'une allait déjà choper l'homme de dieu et l'autre un autre homme, plutôt joli ma foi, qui avait un drôle d'instrument, pas trop envie de s'en approcher car il aurait pu l'utiliser...

Dans ses pensées et surtout à ses observations Idelle n'avait pas vu un des deux moches s'approcher d'elle.

Voilà le patron, lui fallait le choper, bon il est moche mais peut-être était-il un bon coup, à voir.

Une fois à côté d'elle, l'écoutant à peine, elle vient se coller à lui et fit bien attention à lui coller ses arguments sous le nez.

Ronronnant comme une chatte en tripotant les boutons de sa chemise, la belle et jeune Idelle commença à lui susurrer.

Mon bon patron, ou facilitateur, comme vous vous présentez, je n'ai rien contre un petit extra pour commencer.

Toujours à se coller à lui, elle lui mordilla le lobe de l'oreille avant qu'il n'ai eu le temps de réagir.
Phaco
Phaco en a incontinent gorge sèche. Pas qu'il aurait été contre un petit extra lui non plus, surtout avec cette superbe donzelle aux senteurs d'iode et de brises marines. Il a si souvent gagné son plaisir auprès de femmes de peu de vertu, tenancières accortes ou saines soubrettes qu'il devine que celle-ci, sous le frêle rempart de ses étoffes fluides, cache à peine une peau tiède et satinée dont il sent les effluves l'enrubanner comme un sortilège.

Mais en la capitale, ou la rumeur file comme le vent, il évite de trop folâtrer en couche pour ne point s'attirer vaines inimitiés qui vous ferment portes de châteaux et vous causent plus de tourments que d'agrément. Et puis surtout il travaille ici, on lui a fait confiance pour mener ce projet et il n'escompte pas décevoir ses associés en lâchant son poste à la première tentation venue.

Alors comment décliner courtoisement l'offre de cette succube qui inverse les rôles, qui en veut à son corps, qui le regarde maintenant de près comme qui convoite bon quartier de viande ou soupe grasse, et qui lui mordille l'oreille au point de le griser plus sûrement que le bon vin...


- Ah ma douce Idelle... n'y vois ni offense ni dédain, mais je ne voudrais point te faire manquer l'occasion de remplir ton escarcelle avec le prochain qui passera cette porte. Votre réputation à tous les quatre est déjà en train de passer les frontières du duché, et tu verras que bientôt on refusera du monde.
Mais j'apprécie ton offre à sa juste valeur, et ne manquerai point de te recommander à certains de mes amis bien mieux fournis de la bourse qui feront, sinon ton bonheur, au moins ta fortune.

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Mahaut.
    Depuis de nombreux mois, je vivais dans une pauvreté extrême. J'avais été embauchée dans un bordel en Franche Comté, mais le tenancier ne venait plus, du jour au lendemain, et l'établissement, pourtant si prestigieux, avait fermé. C'était un endroit luxueux, où se rendait que des clients de qualité, et surtout riches. En plus des autres produits en vente qui ramenaient plus de clientèle, une autre catégorie, celle qui faisait croire qu'elle ne s'intéressait pas à la chaire, mais que aux produits qui pouvaient les détendre autrement. Foutaise, ils étaient juste timides, ou peut -être trop mariés et fidèles, mais j'avais tellement vu des choses, que je ne croyais plus du tout à la fidélité de l'homme.
    Je mendiais honteusement, sous le soleil qui torturait, sous la pluie qui imbibait, sous le vent qui cinglait... ma peau se marquait, mon corps meurtrit par la faim laissait apparaître mes os. Seul mon fils me rendait le sourire quand je venais avec un quignon de pain trop dur que je ramollissais avec de l'eau de pluie. Je voulais plus pour lui, le faire sortir de cette honte, de cette minable vie. Mais son père était toujours à notre recherche, il y a quelques semaines, nous avions manqué de se faire attraper. Je ne savais pas comment il pouvait s'y prendre pour enquêter avec acharnement. Mais je savais que si un jour il nous mettait la main dessus, il prendrait mon fils, son fils, notre fils et il me tuerait.
    Alors quand la rumeur circulait sur un nouvel établissement qui s'était ouvert, sur notre lieu évasion, la Savoie, j'avais bien tendu l'oreille. Les informations se gravèrent et j'étais en constante réflexion dans les jours qui suivirent.
    Mais les conditions de vie ne me fît pas trop attendre sur ma décision. Je devais gagner de l'argent, avoir un toit et des vêtements propres.
    Ce jour là donc, je me nettoyais le visage dans un abreuvoir, puis essayais de me coiffer avec mes doigts, dans mes cheveux sales et emmêlés, qui grouillaient surement de poux car le cuir chevelu démangeait régulièrement.
    Plissant ma robe élimée et trouée à divers endroit, je me rendais dans le bordel de Chambéry. La posture timide, mais le regard droit et déterminé, je sondais les personnes présentes pour repérer le tenancier et me présenter. Certes mon apparence était désastreuse, mais mon intelligence pourrait primer sur le reste.

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Idelle


Bon le vieux ne voulait pas d'elle, il devait avoir déjà une donzelle à la maison et je ne sais quelle autre raison obscure.

Et après le refus, de la pommade, bon ok il était fort le vieux pas beau. Elle lui sourit pour lui faire plaisir.


Puis lui répond en ronronnant

C'est bien dommage mon bon monsieur mais effectivement, il ne faut pas hésiter à m'envoyer vos amis si leurs bourses sont trop remplies, je me ferais un plaisir de les vider.


Un sourire entendu et la donzelle le laissa tranquille pour essayer de trouver son propre client.

Oh en fait monsieur le facilitateur, est-ce que nous avons le droit de nous mettre à l'extérieur pour attirer le client?
Gloria_dite_la_tornade


Gloria écoutait le blondinet tout en susurrant à la suite de son discours certains mots qui prenaient dans sa bouche une tout autre signification.

Humm ... oui votre outil de travail...! Prendre des mesures dites vous... Hmm intéressant!

Aah oui la bonne dimension ! C'est important ! Proportion anatomique bien sûr...


Elle ondulait gracieusement ses "proportions" devant lui. Sa main recoiffa une mèche de cheveux du blond et dégringola en douceur, frôlant au passage le lobe de son oreille, son cou et posant un doigt joueur sur son torse.

Sa langue humectait ses lèvres légèrement entrouvertes et les yeux rieurs, elle se mordilla la lèvre inférieure quand elle l'entendit bafouiller à propos de son engin.


Je suis sûre qu'il y a des tas de choses à mesurer dans ma chambre, viendriez-vous m'aider dans cette tâche ? J'ai bien un pauvre décimètre mais souvent sous mes doigts il devient trop petit pour mesurer certaines choses. J'ai vraiment besoin d'un étalon vous savez ?

Elle le dévisaga d'une mine mi-boudeuse, mi-coquine.
Phaco
Phaco rend son sourire entendu à Idelle, et répond à sa requête:

- Tout dépend ce que tu entends par "te mettre à l'extérieur", mon alouette... C'est que Chambéry compte encore bon nombre de pisses-froids qui ne voient guère d'un bon œil l'ouverture de notre petit nid d'amour et il serait dommage de leur donner matière à étouffer l'oisillon dans l’œuf. Adoncques si tu sais te montrer discrète et que tu ne perturbes point l'ordre public, je ne vois point d'objection à ta demande. Mais ni esclandre ni démonstration trop provocatrice, c'est compris ?

Il la laisse alors s'envoler, non sans lui avoir caressé la joue d'un revers de doigt et lui avoir réitéré sa mise en garde:

- Je suis sûr que tu es du genre à en avoir autant dans la caboche que dans le corsage, donc tu m'as bien compris, n'est-ce pas ? Pas de vagues là dehors...

Il remarque alors la nouvelle arrivante. A sa pauvre vesture il gage vite de quel côté de la transaction elle vient se placer, mais ayant moult fois appris à ses dépends qu'apparence est trompeuse, il préfère y regarder à deux fois. Malgré son habit déchiré, ses chevilles cendreuses et sa coiffure de broussaille qui se délie sous la brise entrant par les fenestres ouvertes, il lit de la grâce sur ses traits : après un bon bain et un passage chez le tailleur, elle ne déparerait nullement le salon pourpre.

- Soyez la bienvenue aux gouges de Chambéry, jeune femme. Je suis Phaco, le... le protecteur de ces lieux. Et vous, qui êtes-vous donc ? Une danseuse vagabonde ? Une créature errante ? Une promeneuse sans semelles ? Une cavalière des pavés ?
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Les_voisines
Gertrude et Cunégonde, en bonnes commères de Chambéry, avaient évidemment été dans les premières à entendre parler du salon pourpre. Lieu de plaisir pour toutes et tous alors pourquoi pas pour elles aussi !

C'est vrai quoi, leurs maris n'étaient plus de ce monde et cela depuis des années, alors les plaisirs charnels n'étaient plus qu'un vague, très vague souvenir.


Dis donc Gertrude ? Tu crois qu'y z'auraient un ou deux beaux mâles pour nous dans l'lupanar?

Rho Ben ch'ai pas moué ! Le mieux c'est-y pas d'aller y voir ?

John était absent, ça tombait bien ! Il n'aurait certainement pas manqué de leur faire la morale. Elles se faufilèrent donc jusqu'à l'entrée du salon pourpre et se glissèrent à l'intérieur.

Guidées par le bruit des conversations, elles arrivèrent là où tout le monde était réuni ! Quand elles aperçurent Alexander dont elles ignoraient le nom, elles en restèrent d'abord bouches bées et yeux écarquillés.




Ensuite, elles se précipitèrent vers lui mettant en avant leurs attributs. Enfin c'est à dire que Cunégonde remonta Lolo et Robert du nombril jusqu'à leur position d'origine et Gertrude remonta ses bas qui avaient glissé sur ses chevilles jusqu'à mi cuisse.
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