{Pendant ce temps au village D'Arles.}
Il avait bifurqué au croisement en pleine ville d’Arles, sa femme l’avait questionné sur son choix par des haussements de sourcils et puis sur une belle bouche qui s’entrouve mais un bref baiser l’ avait clos.
Bon faut dire que Séléna sait que son mari lâcherait tout pour un bon ragout donné dans une célèbre taverne de la ville. Pas la municipale ! Non !! À tout croire Fabrizio d’Alaric le sus nommé déteste les gens mais alors tous, pas un ne fait exception à ses yeux pas même la famille à sa femme.
Fabrizio adore sa famille , sa femme en premier , il donnerait tout pour Elle et le reste pour ses enfants mais de là à supporter les beaux-frères y a un monde que Fabrizio n’a pas envie de connaitre.
Et pis bordel c’est qui le chef de cette f*** famille ?....Lui et re-lui, alors si il décide de faire une pause dans cette f*** taverne de m**** c’est son droit de mâle.
Donc c’est après une bonne pinte de bière bien fraiche que le sieur Fabrizio se décide bagages légers en main à monter à l’étage pour passer une bonne nuit de repos. Chose qu’il fait rarement mais bon là c’est exceptionnel, un je ne sais quoi le retient ici, un comment dire ? Reste ici sinon tu vas louper quelque chose mais alors un….
N’écoutant que son instinct primaire ou primate au choix, faites le votre , Fabrizio habillé de son tabard noir qui dissimule une côte de mailles de Touraine, oui ils sont pas que cons là-bas ils font aussi des bons trucs…Heu enfin non !! ils font que ça de bon , le reste c’est …..
Un grimace de plaisir et de joie se dessine sur ses lèvres , ses yeux bleus s’éclairent brièvement, sa dextre serre un peu la garde de son épée tandis que son perce maille se balance au gré des pas attaché à la cuisse senestre.
L’Aubergiste lui a dit et répété plusieurs fois que sa chambre se trouve au deuxième et en haut des marches à Dextre. Bon après une bonne pinte de bière qui fut servi dans un chaudron et surtout après un bon repas, Le Fabrizio d’Alaric ben comment dire…Il n’est pas comme Tensa …Fabrizio se sert de son cerveau.
Ses pas sont lourds , sa teste est baissée , le sommeil le gagne , oh bordel pense t’il , que cet escalier est long et haut. Il ne pense plus à rien sauf à dormir.Le voyage, le séjour en Armagnac et avant sur le comté de Toulouse, voir tous ses cons , opiner de la teste à faire semblant de les croire et voir qu’en fin de compte ils n’ont aucune parole sauf d’être de vrais cons….Et dire qu’ils osent se reproduire !
Alors est ce la fatigue , les pensées ,Fabrizio ne tourne pas à dextre en haut de l’escalier mais à son opposé, il avance de quelques pas et soudain , un bruit , une chanson, une voix enfantine qui la murmure et qui monte, monte
https://www.youtube.com/watch?v=ly71uytMRJMlui font remonter le menton et là devant ses yeux c’est pas une petite fille mais deux, des jumelles , un nœud dans leurs cheveux bruns, une jolie robe de meschine (servante) se tenant la main et le regardant lui.
Fabrizio s’avance un peu , les regarde un peu interloqué et dit d’un ton neutre.
Heu….les pucelles vous voulez quoi ?Nous voulons ton âmeeeeeeeeHein quoi ?!
Nous le servons….oui nous le servons.
Oui ben c’est bien de servir, d’ailleurs ici le service est très bien
La ferme….nous le servons et nous voulons ton …Paf ! une gifle est donnée à la jumelle qui lui a parlé.Elle se frotte la joue , stupeur sur son visage et dans ses yeux noirs.
Alors …en 1 tu me dis pas de la fermer j’pourrais être ton père, ensuite il n’est pas l’heure de trainer dans les couloirs pour des enfants sinon vos parents vont s’inquiéter.
Oh nos parents sont auprès de LUI , lui répond la seconde jumelle.
D’Arkhenn la regarde.
Si je t’entends dire une grossièreté je t’en colle une aussi.Bon c’est pas tout moi j’ai sommeil , je sais pas pour vous mais je me lève tôt demain.Les deux petites le regardent et puis de concert tourne la teste vers une porte qu’elles dissimulaient dans leur dos.
Fabrizio regarde à son tour et soudain du sang commence à couler de chaque côté, au début c’était infime mais plus il regarde plus le sang se fait épais et abondant. Il coule, se répand et vient à lui.
D’Arkhenn se pince l’arrête de son nez d’un air comment dire…ça va chier.
Viens avec Nous…Viens avec Nous, rejoins Nous et tu seras heureux en bas.
D’Arkhenn pose un genou à terre , leur fait face , yeux dans les yeux.
[color=olive]Vient avec Nous en bas et tu seras avec le grand fornicateur qui….
Paf ! suivi d’un écho d’une teste qui heurte une autre.
Par les c**** de Belzébuth … J’ai dis pas de gros mots.Mais c’est lui que Nous servons…
M’en fou !! ch’ai pas nager et j’ai sommeil, marre de tous ses cons.Quatre petites mains se tendant vers lui suppliantes.
Viens ….Viens…ViensD’Arkhenn se relève , tend un doigt vers Elles et répond.
Bon là j’en ai ma claque , la première qui parle, qui murmure et Bordel arrêtez cette chanson j’en peux plus, cette voix , ce son c’ est insupportable, ch’ais pas qui chante mais là il faut qu’il change
Je vous jure, si je vous entends encore ou faire mine de parler c’est pas une baffe que vous allez recevoir mais une fessée.ET vous vous en souviendrez jusqu’à la fin de votre vie.Fabrizio se détourne d’elles , s’avance vers sa chambre tout murmurant assez amusé.
Des servantes de Belzébuth !! n’importe quoi mais elle a quoi cette jeunesse ?Moi de mon temps jamais les enfants auraient été dehors à jouer ou à faire des blagues dans les couloirs d’auberge.Des servantes ?…. Mais alors n’importe quoi et moi chuis les Beatles et ma femme La Callas. Mais vraiment n’importe quoi rajoute t’il encore tout en ouvrant la porte de sa chambre.
Bien ce que je disais…C’est bien une auberge de m****on mange bien mais ça reste une auberge de m**** 
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) et de la brave Esclarmonde
