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[RP] "Les Lettres de Mon Moulin"

Selena...
Elle en avait déjà vécu des moments riches en émotions mais un éventail de positif et négatif aussi entremêles en une seule journée...Jamais encore!

Tout allait trop vite

Bon c'est là qu'on reconnait les femmes de terrain parait il...Leurs actes vont plus vite encore que leur analyse et la seule chose qui était apparue comme raisonnable à Séléna à ce moment là c'était de séparer les problèmes pour essayer de mieux les résoudre

Elle poussa donc sans grand ménagement Mathieus dans son bureau alors qu'elle entendait derrière eux Esclarmonde aller ouvrir la porte de derrière
Alors que les babillements des enfants accueillaient Alena ,la Comtesse refermaient la porte de son antre et ,dos contre le chambranle, regardait le revenant

"Mathieus ...Bon sang.....Tu m'as fait une de ces surprises...J'ai cru que j'allais m'évanouir.
Pardonne moi ma brutalité....C'est pas une façon d'accueillir les gens ...Surtout après si longtemps
..."

Elle hésita puis avança jusqu'à lui pour l'étreindre comme l'ami qu'il était puis, recula et fronça les sourcils
"Bon...Je suis heureuse de te revoir"
Elle hésita
"Je peux pas dire le contraire vois tu mais bon.......T'étais où que tu n'aies pu nous donner aucune nouvelle de toi?"

Après la joie de cette arrivée tous les soucis qui allaient en découler lui apparaissaient enfin en vrac...et ça en faisait!!!
Séléna montra un siège à Mat:
"Allez assieds toi..."
Elle leur servit deux verres de rosé des sables et s'assit elle même en face de lui,encore toute bouleversée mais l'esprit déjà plus clair
"Raconte...Enfin dis moi ce que tu peux.....Je me doute que ça doit pas être facile...Mais prépare toi aussi à des nouvelles qui ne te feront pas forcément plaisirs..."

Elle but une gorgée et reposa son verre avant de croiser les mains sur son bureau, attentive.
Danaey
La jeune fille, dame de maison de la vicomtesse d'orange, arriva en courant.
Elle avait traversé le village à vive allure avec dans la tête la plus urgente des urgences.
Elle avait failli se casser la pipe plusieurs fois tellement elle avait couru vite sans toujours penser à maintenir le bas de sa robe relevé.

Elle tambourina vivement sur la lourde porte de bois plusieurs fois.
A bout de souffle et dans un débit saccadé elle dit à Esclarmonde qui la regardait d'un air interrogateur.

Dame Séléna, il faut dire à dame Séléna que ma maîtresse est sur le point d'accoucher ... la vicomtesse d'Orange ... elle a perdu ses eaux et elle m'a fait venir quérir dame Séléna !
Elle est là, dites?


Et Danaey, troublée, d'avoir oublié de se présenter, de s'excuser de ce dérangement matinal, trépignait sur le seuil d'entrée, pressée qu'elle était de retourner auprès de sa maîtresse.
Mathieus
Son coeur battait la chamade… À quelques mètres se trouvait la femme qu’il avait épousée mais il n’avait pas le droit de la voir, et pour cause, une rousse l’avait enfermé dans un bureau.

 Mathieus ...Bon sang.....Tu m'as fait une de ces surprises...J'ai cru que j'allais m'évanouir.
Pardonne moi ma brutalité....C'est pas une façon d'accueillir les gens ...Surtout après si longtemps…


Il lui retourna l’accolade sans dire un mot et l’écouta… Elle n’était pas heureuse de le voir, non. Il ne savait pas si cela avait à voir avec la mort du mari de Louna, si quelque chose d’autre n’allait pas ou si c’était seulement lui. Lui en voulait-elle? Si même la personne qu’il considérait au mi chemin entre la mère et la soeur ne pouvait lui pardonner, alors qui le pourrait ?

Il s’assit sur la chaise, résigné, et sortit l’une de ses dagues qu’il avait toujours autour des hanches et commença à jouer avec…

Il devait lui raconter, peut-être que ça l’aiderait mais par où commencer ? Comment justifier de tel choix ?

Il posa son regard sur le sien et commença :


« Je suis désolé Séléna, je n’avais pas le choix. »
Il prit une respiration, et pendant ces quelques secondes de silence, entendit la voix d’Alena résonner dans l’une des pièces et un long frisson lui parcourut l’échine. « On m’a envoyé une lettre le jour de ma disparition… Elle m’avait retrouvé et la mort hante cette femme… Tu comprends? » Silence. Non elle ne pouvait comprendre, comment aurait-elle pu ? « Il fallait que je la retrouve, pour moi. Je n’ai pensé à personne d’autres quand la porte de la maison à claquer, ni … » Il retint sa respiration avant de prononcer son nom, c'était trop dure... et pourtant« ni Alena, ni vous. je n’ai pensé qu’à moi»

Il but une gorgée du rosé et continua son récit

« Cette femme, qu’on appelle la nodriza, c’est une nourrice au sens large du terme. » Il croisa le regard de la maître des lieux, elle avait compris. « C’est elle qui m’a appris tout ce que je sais : la médecine, l’espionnage, l’art de la guerre, des armes » Son regard s’arrêta sur sa dague gravée et il sourit en coin. « Elle était en danger et elle savait que j’étais son seul espoir. » ”Pourquoi” continuer de résonner silencieusement les murs du salon ”Pourquoi tu n’as rien dis à ta famille, Mathieus !” « Cette ombre du passé, je devais l’effacer, définitivement, et seul. Aucun Spadassin ne connaîtra jamais ces personnes. Ni hier, ni aujourd’hui, ni demain. Je ne te demande pas de me pardonner, de me protéger ni même de comprendre. »

Sa main trembla légèrement, il venait de se trahir… Ce mensonge qu’il venait d’énoncer à voix haute, ce pardon, n’était-ce pas ce qu’il était venue chercher? Mais il ne laissa plus rien paraître et il inspira une nouvelle fois.

« Je veux juste que tu me dises ce que je dois faire maintenant. Je ne veux plus recevoir de lettres des années plus tard pour qu’on me demande de revenir. »

Il se leva et regarda par la fenêtre en entendant le cri des enfants

« Qu’est-ce qui est le mieux pour tout le monde? Je peux fuir, j’ai l’habitude, mais j’ai besoin que quelqu’un me… m’aide, ici, parmi eux. Je ne veux plus jamais avoir à ré-affronter mon passé. On peut faire croire aux Spadassins que je suis mort s’il faut, mais je ne veux plus que le passé remonte des années plus tard, tu comprends Amiga ? »

Il se retourna et regarda son amie quand un tambourinement de porte se fit entendre. Aussi violent et plein de détresse Mathieus la regarda se lever et il serra un peu plus fort sa dague. Pouvait-il être en danger ici ? La probabilité était faible mais il était en survigilence alors il la suivit, près à utiliser ses armes s'il le fallait.

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Selena...
La méthode était un peu brutale mais en fait Séléna n'avait guère eu le choix

Mathieus s'assit comme elle lui demandait et commença de jouer avec une de ses dagues
Elle le reconnaissait bien là dans ses moindres manies

Il lui expliqua ensuite vaguement la cause de son départ précipité mais plus elle l'écoutait moins elle comprenait ce silence qui avait duré assez longtemps pour que Alena fit son deuil de cet amour si puissant ...Que son fils naisse sans que personne ne sache vraiment si il avait un père...Et que ,finalement la vie reprenne son cours , fermant doucement les blessures et apportant quelques moments de joie pour "remettre la machine en route"

Elle avait posé son menton au creux de sa paumes et l'écoutait avec attention

Il voulait qu'elle le comprenne...Soit
Il voulait des conseils....????Que pouvait elle se permettre de lui dire?

Il n'y avait aucun doute sur le fait que la forteresse l'accueillerait toujours
Il y serait toujours chez lui
Elle ,Séléna d'Alaric lui pardonnait bien volontiers

Mais il n'était pas question d'elle dans cette histoire
Il fallait que Mathieus revoit Alena et qu'il sache ce qu'était devenu la vie de la jeune femme depuis son départ

La comtesse avait de gros doute sur le fait que la jeune maman pardonne aussi facilement un silence si mystérieux surtout avec les moments qu'elle avait traversé...Seule

De l'aide il en aurait de la part de Séléna...C'est tout ce qu'elle pouvait affirmer

Alors qu'elle ouvrait la bouche pour lui répondre un brouhaha se fit entendre du côté de la porte d'entrée...Encore
Décidément quand on disait qu'on entrait quelque part comme dans un moulin...On ne savait si bien dire!!

Par contre là elle reconnut une voix qui la fit se dresser immédiatement sur son siège
Sans aucun doute possible c'était la servante de son amie Sabdel , Danaey
Et si Danaey était là il n'y avait pas trente six mille raisons possibles
La vicomtesse d'Orange avait bien spécifié tout au long de sa grossesse qu'elle demanderait l'aide de Séléna le moment venu...Il semblait bien qu'en plus de tous les autres événements de la journée on du ajouter celui ci

Debout en même temps qu'elle ,Mathieus la suivit de près lorsqu'elle déverrouilla la porte du bureau pour se précipiter aux nouvelles
"Désolée Mat mais là c'est une urgence je pense."

Elle s'arrêta dans son élan et se tourna un peu vers lui
"Promets moi de ne pas fuir cette fois.....Il y a là des personnes qu'il te faut voir....Et tes explications ,c'est à ELLE que tu dois les donner.."
Elle finit dans un murmure "Et à lui..."

Elle fonça chercher sa trousse et l'abandonna en lui désignant l'entrée ouverte du salon duquel venait des babillements
Esclarmonde et Alena se tenaient toutes deux debout à sa porte

Séléna secoua la tête
Qu'ils démêlent l'écheveau eux mêmes!!

Elle saisit sa cape et la jeta sur ses épaules en rejoignant la servante de Sabdel
"Je suis là ,je suis là Danaey...Allons y vite....La vicomtesse est restée seule???"
Et de s'éclipser en courant vers le village

Alena_d_alaric
Alena se fait ouvrir la porte par la blonde Esclarmonde qui à une mine mi figue , mi raisin ! La brune arque un sourcil et réitère sa question :

Est ce tout vas bien Monde ?


La blonde répond positivement , elle essaye de caché quelque chose, la brune en est certaines mais quoi ? Alena sait qu'elle saura tôt ou tard. Bref la blonde finit par la laissé entrer. La porte du bureau de Selena se ferme au même moment. Tiens Séléna a un invité ? La brune arrive dans le salon et prend son fils dans ces bras heureuse de le revoir.

Coucou mon petit trésor !
Mama ! Mama !

Alena le câline comme il se doit lorsqu'elle se rend compte de la présence de Louna dans le salon. Le visage pâle de la jeune d'Alaric , les yeux complétement rougis et le regard complétement abbattu ne laisse peu de place au doute. Elle prend Ewen dans ces bras et vient s'asseoir prés de Louna.

Qu'est ce qu'il se passe ma belle ? Une mauvaise nouvelle ?


La jeune d'Alaric n'arrive pas a parler et elle explose en pleure dans les bras d'Alena. Le regard d'Alena se porte sur Esclarmonde qui lui annonce qu'Anquin a retrouver le coprs de Robhin a fond de cale sur l'Alcyion. Alena console du mieux qu'elle peut sa future belle soeur en la serrant dans ces bras.

Ma chérie, je suis désolé. Tu veux venir quelque jours à la maison avec Collin ? Enguerand et moi seront toujours la pour toi et Collin !

Propose la brune a Louna lorsqu'on tambourine à la porte. Cela a l'air d'être urgent. Alena laisse Louna tranquille sur le canapé et jette un oeil a Collin avant de se positionner dans l'encolure du couloir pour voir Esclarmonde ouvrir la porte. C'est la servante de Sabdel. Alena comprend l'urgence. C'est sûre que dans l'état ou Sabdel est venue jusqu'a Benque pour assister à l’anoblissement , cela a du décider le bout de choux a venir. Le cycle de la vie est bizarre. Une mort ... Une naissance, ainsi le cycle de la vie continue. Mais Alena ne s'attendait pas à apprendre la nouvelle qui suit. La dans le couloir Séléna sort de son bureau avec sa trousse et file avec la servante sans qu'elle passe par la salon pour dire a Alena de venir l'accompagner. Aurait 'elle oublier que la brune doit l'assister pour cette accouchement ? Soudain un homme apparait ... Le moment ou l'homme apparait et le moment ou elle percute qui il est ... la brune tient son fils de manière protectrice malgré son regard figé et sa respiration coupée.
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Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction.
Mathieus
Mathieus continua à avancer quand il comprit que son destin était scellé. Le combat qui allait venir n’était ni d’arme ni de sang. Aucune dague ne s’élèveront aujourd’hui, oh non, seuls des voix, des cris et peut-être des larmes couleront sur ce sol car l’ibère, en parcourant le couloir et voyant la rousse l’abandonner, savait qu’il allait devoir combattre le pire de ses démons. Celui d’une âme meurtrie, Alena. En croisant le regard de la brune, elle, l’être qu’il avait aimé de tout son coeur, tout se déchira en lui…

Il se revit, assis près de la fontaine, à contempler la colombe voler pour se poser devant la fenêtre de la taverne. Il vit les ombres danser à l’intérieur de ce lieu et sa brune, sortir, accourir vers lui pour l’embrasser. Elle était aux anges, il était aux cieux, ils étaient amoureux… Mais le voile des souvenirs qui le plongeait dans un monde où tout allait bien, où tout allait pour le mieux s’effaçait peu à peu pour laisser place à la réalité. Elle était là, à le fixer, sans pouvoir parler. Et lui non plus, ses yeux remplis de tristesse engagèrent un message silencieux, que seule elle pouvait comprendre… Il retenait sa respiration et sa poitrine comprimée semblait retenir un trop-plein d’émotion, comme si l’amour qu’il avait contenu pendant des mois, des années voulaient détruire la muraille qu’il avait construit. Personne n’osa détruire ce silence, comme si tout n’était que rêve, qu’au moindre mouvement, au moindre geste, le songe partirait comme il était arrivé. Mais il ne s’agissait pas d’un rêve, ni même d’un cauchemar, tout était là, devant eux, et personne ne broncha. Jusqu’à ce que l’enfant, trop jeune pour comprendre l’enjeu de ce regard, se mit à bouger, les réveillant de cette échange.

« Alena.. Yo… » Il reprit sa respiration, coupée par les mots qu’il allait prononcer. Car il savait. Il savait que rien ne serait suffisant pour ce qu’elle avait vécu… Mais il devait les lui dire, ces mots qui vous déchirent le coeur, qui vous déchirent l’âme car vous savez qu’ils sont réels, sincères et qu’ils peuvent remettre en question vos plus profonds fondements.

« Je suis désolé, pour tout » murmura-t-il. Ils n’étaient pas proches, deux ou trois mètres mais il savait que ce fut comme un électrochoc pour elle. Mais il ne s’arrêta pas, il ne voulait pas lui laisser le temps de réfléchir, le temps de réagir avant qu’il eût fini car quand il s’arrêterait, il savait que plus rien ne serait pareil… Que tout l’amour qu’il ressentait au fond de lui risquait de s’évanouir sous les cris, les larmes ou pire… les mots. Alors il continua en faisant un pas vers eux.

« Tu sais, je ne suis pas parti à cause de toi Am.. Alena. On m’a appelé. Je sais que ce n’est pas pardonnable, ni même compréhensible mais… » Mais quoi ? Comment pouvoir justifier le fait qu’il était parti sans un mot ? « Mais je devais partir. Je pourrais t’expliquer mon passé, ce que j’ai fait pour cette personne et ce qu’elle aurait pu faire si je n’y étais pas allé. Mais ce n’est pas ce que tu veux entendre n’est-ce pas ? » Il soupira… Lui expliquer ne résoudrait peut être rien en fait.. Alors quoi ? Que devons-nous faire quand la femme que vous avez épousé vous pense mort ? Les fleurs, les bijoux et les excuses ne sont plus suffisants alors que faire ? Que dire ? Il aurait voulu poser sa main sur sa joue, l’effleurer lui faire comprendre que tout allait bien et qu’il était désolé mais il ne put se résoudre à toucher la femme qu’il avait trahi… Pas après tout ce temps.

Et il regarda l’enfant qui s’égosillait dans les bras d’Alena et il comprit… « Oh non.. » Et son armure, sa carapace, aussi solide soit-elle se brisa. Il avait perdu bien plus qu’il ne l’avait pensé… Il n’y pensait plus d’ailleurs. Ses yeux se fermant doucement, il se souvint avoir posé sa main sur le ventre d’Alena un après-midi sous le verger où ils aimaient tant discuté. Ils avaient ri en regardant le soleil d’été de Lectoure et sa main caressait un ventre légèrement arrondi, un ventre qui devait grossir. Qui avait grossi. Qui était… Là.

Quand il réouvrit les yeux, il ne put parler, il se concentrait sur la larme qu’il se devait de contenir pour eux. Alors il attendit, elle, la douce sentence qui allait sonner.

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--Louna_
Louna voit entrer et sortir tant de monde qu'elle en a le tournis. Cet inconnu, sa mère qui ressort aussi vite... et maintenant Alena. Elle fronce le sourcil et voit l'inconnu présenter des excuses... tout aussi idiotes que celles qu'elle se donnait à elle-même... Tout à coup, elle comprend. Elle se souvient brutalement... Alena... son mari... Matthieus... La peine d'Alena, sa grossesse... Tout lui revient. Et puis cette chute, ce traumatisme, cet enfermement au couvent... Elle pâlit... Et puis la colère la prend. Avant même qu'Alena ne réagisse, elle bondit sur Mathieus...

- Mat... je t'ai reconnu... je me souviens... Tu es parti et Alena a souffert ! Comment as-tu pu ? Tu es comme Robhin ou du moins, chronologiquement, c'est Robhin qui a été comme toi. Mais lui, il est mort. Je ne comprends plus rien.

S'adressant à sa future belle soeur, elle lui dit...

- Je te laisse avec lui. Je vais m'occuper d'Ewen et de Colin durant ce temps. Tu me trouveras dans leur chambre si tu as besoin de moi... Mais si tu veux mon conseil... Vire-le !


Elle fusille du regard l'ibère fugueur et sort, embarquant les enfants...
Alena_d_alaric
Alena complètement paralysé par l'apparition qui a jaillit devant elle, tient son fils fermement. Celui ci ne comprend pas le câlin un peu fort de sa mère qu'il se met a braillé :

Mama ! Mama !

Au son de la voix de son fils , elle desserre un peu ces bras. Elle regarde son fils les yeux plein de larmes. Elle reprend doucement a respirer et reporte son regard sur Mathieus les yeux gonflés prêt a exploser.

Mathieus... son mari , le père de son fils , le seul amant qu'elle a connu avant Enguerand. Elle pensait ne jamais le revoir. Elle pensait ne jamais plus entendre cette voix. Elle n'imaginait pas comme son regard sur elle l'avait manqué. A t'il reconnu son fils ? A t'il seulement imaginé la peine qu'elle a ressenti ? L'inquiétude ? La peur de ne pas y arrivé seule ? Elle l'écoute s'excuser et voit dans son regard qu'il s'en veut. Qu'il s'est rendu compte des moments qu'il a tout simplement loupée. Est ce qu'il s'est rendu compte qu'elle n'avait plus leur bracelet de mariage ?

Louna explose avant elle. Elle réagit avant même qu'elle puisse le faire. Sa future belle soeur exprime ce qu'elle ressent face à sa situation. Alors, elle lui prend Ewen et décide d'aller dans la chambre avec les enfants. Elle n'a pas complètement tord. Mais dans son état , elle ne veut pas lui laisser Ewen. Elle regarde Esclarmonde sans un mot. La blonde comprend tout de suite et file à la suite de Louna.

Il ne reste plus qu'eux dans cette pièce ou Alena a l'impression d'étouffée. L’adrénaline , la colère, la tristesse ... Une soudaine envie d'hurler au monde POURQUOI ? Pourquoi m'infliger cela ? Pourquoi maintenant ? Elle ouvre la bouche mais aucun son n'arrive a sortir. L'émotion sans doute. Elle ferme les yeux et se rend compte qu'elle tremble . Ces nerfs parlent avant elle. Il faut qu'elle réagisse ! Même si elle doit pleurer , même si elle doit hurler sa douleur, sa peine et ses craintes ! Elle ferme les yeux pour tenter de reprendre contenance. Elle se tient les mains pour arrêter de trembler.


Tu ...

Elle rouvre les yeux et finit par réussit a construire sa phrase , la voix tremblotante et les larmes coulantes sur son visage.

Tu m'a abandonnée sans un mot... Tu es partit sans même prendre la peine d’écrire une lettre...

Elle finit par le regarder avec le visage rempli de rage :

TU NOUS AS ABANDONNE SANS TE RETOURNER !!!


Elle ne s'attendait pas a hurler si fort. Elle porte ses mains a ses lèvres surprise par sa propre réaction. Cette colère qu'elle a ressenti tout au long de ces jours sans lui. Cette sensation dévastatrice qui la fait trembler sans pouvoir se contrôler.


Tu n'était pas là quand j'ai eu besoin de toi ! Tu n'as pas été la quand j'ai mis au monde notre enfant ! NOTRE FILS !!!


Alena sent les larmes couler sans pouvoir les arrêter. Sa voix s’étrangle en prononçant le mot "fils". Elle a les jambes qui flanche, et tente de les bouger pour se diriger vers le canapé, ou un fauteuil ou même une chaise. Sauf qu'elle n'y arrive pas. Elle tremble mais tient debout. Elle pleure mais le fixe d'une colère immense.

J'était ta femme ! TA FEMME ! Tu aurais pu me l'expliquer avant de partir ! Tu aurais pu tout me dire , j'aurai compris ! J'aurai pu comprendre et supporter ton absence ! Mais tu as préférer partir sans une explication ... sans même un mot !

Elle le fixe et lui demande :

Comment crois tu que j'aillais réagir ? Hein ? Comment pense tu que j'allais m'en sortir dans une ville ou il n'y avait personne de notre famille hein ?


Alena a toujours considérer les Spadassins comme sa famille de coeur. Elle a toujours demander à Math de pouvoir les rejoindre a Arles plutôt que de rester à Nîmes. Mais son devoir en tant que Lieutenant à la grande prévoté de France ... lui interdisait de quitté le royaume de France. Mais pour une lettre ... pour une autre femme ... il a tout quitté ! Sa propre femme. Son propre enfant ... et son super poste a la GPF.
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Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction.
Anquin
[sur l'Alcyon]

Anquin avait ajusté les paroles de Séléna et c'est avec une très grande sagesse qu’il se voua avec habileté auprès du corps de son beau frère. L’invitation à s’occupé de Robhin, n’était pas facile… Anquin s’affairant sur la dépouille :

T’étais bien trop jeune pour clamser !!! C’est pas normal, pas toi !!!

Et tout en le manipulant pour l’envelopper dans un drap …

Donne moi une indication, ALLEZ !!! Révèle moi !!!

Puis soulevant avec précaution le cadavre, le visage sombre d’Anquin serrant avec tristesse ce corps inerte contre lui, afin de lui faire quitter l’endroit.

P’tain !!! ça va chier !!!

[ un moment plus tard]

Après avoir exécuté les désirs de Séléna, Anquin s’empresse de rejoindre son épouse. Il a besoin de se confier, de parler… Avoir eu l’honneur de prendre soin de Robhin afin de le rendre présentable pour ces funérailles, l’avait retourné…

Chérie !!! Il faut que tu m’aides, c’est à propos de Robhin … Regarde ce que j’ai retrouvé sur lui… c’était dans sa bouche…

Anquin sort de sa poche un morceau de papier froissé et le tend à Violetta. Dessus on pouvait il lire :
Citation:

Elle l’as souhaité, maintenant c’est chose faite !!! …


Qu’est ce que je dois faire ?
_________________
Mathieus
L’Amour, avec un grand A, c’est ce sentiment que tout mortel ne peut comprendre tant qu’il ne l’a pas vécu. C’est cette sensation qui vous déchire le coeur quand la personne pour laquelle vous vivez pleure. C’est ce besoin de serrer dans vos bras la personne qui veut vous tuer. Et pire encore, c’est ce désarroi quand vous vous rendez compte que vous ne pourrez la rayer de votre vie même si vous le voulez.

Quand Mathieus entendit la voix de Louna, il ne put y prêter attention. Il n’arrivait pas à se concentrer… Son esprit voulait une réponse. Non pas de celle d’une veuve qui ne comprenait pas un dixième de ce qu’il se passait actuellement. Car elle pouvait comprendre la douleur d’une absence mais pas celle là… Pas ces quelques instants où tout se joue. Ce long silence incoercible qui permet aux âmes meurtries de parler, sans un mot. Car il s’agissait de ce moment où l’amour le plus pur tend à s’effondrer. Car chaque parcelle de votre corps attend le fameux verdict, celui qui scellera le sort des deux damnés.

Et lorsque les mots du désespoir sortirent de la bouche d’Alena, l’ibère dut détourner le regard… Elle avait raison, il le savait, tout était de sa faute… La douleur s’enfonçait peu à peu dans son corps et quand il put enfin la regarder dans les yeux, son visage était rempli de larmes mais son regard n’était que colère… Il voulut approcher, il fit même un pas en avant mais la rage semblait avoir envahi le corps de cette femme trop longtemps sans nouvelle.


Tu n'était pas là quand j'ai eu besoin de toi ! Tu n'as pas été la quand j'ai mis au monde notre enfant ! NOTRE FILS !!!


Son avancée fut coupée, tout comme la respiration de mathieus, il avait abandonné son fils.. Le fruit d’un amour avait dû naître dans un nid de désespoir… Sans père. Et il était là, sans savoir quoi faire maintenant. Il voulait rattraper le temps passer, il voulait s’excuser, prier, s’effondrer pour avoir son pardon mais à quoi bon… Il avait tout fait échoué. Mais tout bascula… Quand la brune au regard transperçant lui rappela qu’elle avait été sa femme, il sut. Il ne devait pas abandonner, ni pour lui, ni pour elle, ni pour leur enfant. Il devait lui prouver qu’il était encore digne pour être père si ce n’était mari. Les larmes aux yeux, la boule dans la gorge et le ventre noué, il avança vers elle. Ses mains se posèrent rapidement, fermement mais avec une tendresse inouïe sur son visage.


« Je suis désolé. »
Une larme s’échappa mais il n’y prêta pas attention, il ne voulait pas lâcher son regard. « Tu as raison, sur tout. Tu peux m’en vouloir, me haïr, me frapper si tu le souhaites mais je t’en pris, écoute moi… Tu t’en es sortie… Dans de terrible souffrance, dans une solitude inhumaine mais tu as réussi… A quel prix, je ne sais pas, surement beaucoup trop. Et tout est à cause de moi.. Mais je suis là maintenant. C’est peut être trop tard pour toi, mais pas pour moi. » Son coeur battait la chamade, cette émotion qu’il ressentait au fond de lui, il ne l’avait pas ressenti depuis des mois des années. Un mélange d’amour et de douleur. C’était horrible. Non. C’était mortel. Cette émotion, aussi déchirante soit-elle, doit-être vécue car elle fait de vous ce qu’il y a de plus bon.
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Alena_d_alaric
Ses larmes coulent a flot et son corps tremblent toujours de rage. Elle a envie de crier sa douleur, d'hurler sa peine et de sortir sa haine. Elle a envie d’arrêter de trembler ainsi car elle a l'impression de ne plus se contrôler. Pourtant elle avait subit des entraînements pour gérer les situations un peu complexe avec une respiration contrôler pour permettre au corps de réagir selon la situation et non selon les émotions. Mais , dans cette situation , face a l'homme qu'elle a aimer de tout son être , face à l'homme a qui elle a donner son coeur et sa confiance, face a l'homme qu'elle a voulu mari et père , ces émotions explosent.

De l'amour à la haine, il n'y a qu'un pas. Et ce pas , Mathieus l'a franchi en l'abandonnant a Nîmes il y a plus d'un an et demi. Pense t'il vraiment qu'en disant "je suis désolé" cela va tout réparer comme par magie ? Pense t'il vraiment qu'il a le droit a une troisième chance ? Bon d'accord, il y a une fois ou ce n'était pas de sa faute. Mais quand même , il était vachement coutumier du fait. Et la cassure qu'elle a ressenti a l'accouchement d'Ewen ne se réparera jamais avec un simple "je suis désolé".

Lorsque l'ibère avance vers elle et fini par lui tenir le visage, un frisson s'empare d'elle. Elle a du mal a le comprendre. Est ce un frisson de bonheur ? Est ce un frisson de dégoût ? Les poils se dressent sur son corps. Elle ne peut s’empêcher de fermer les yeux a se moment comme pour profiter de la douce chaleur de ces mains sur son visage. Il est bien là, il est bien en vie , ce n'est pas un rêve ....

Lorsque ces yeux d'opale s'ouvre a nouveau, ils sont immédiatement accroché par les yeux ambrés de Math... Elle a envie d'hurler , de se débattre et de le frapper ! Il l'autorise même a le frapper. Elle va pas s'en faire prier deux fois. Elle pose sa main sur le torse de l'ibère prête a le repousser lorsqu'elle remarque que les tremblement se sont arrêter au contact des mains du brun sur son visage. Aux prix d'un effort inconsidéré , elle le repousse ... pas fort mais juste assez pour qu'il ne la touche plus.


Je n'y crois plus ! Finit elle par lui dire d'une voix un peu plus sûre qu'au début.

Le coeur de Math bat a tout rompre. Même a travers les vêtements et pendant le court moment qu'elle a posé sa main, elle la ressenti. Comment lui dire ? Comment lui annoncer qu'elle n'est plus SA femme ? Elle lui montre ces bras. Il ne pourra plus ignorer qu'elle n'a plus leurs bracelet de mariage.

Je l'ai arraché de mon bras le lendemain de l'accouchement d'Ewen.

C'est la première fois qu'elle prononce le nom de leur fils devant Math.

Sait tu pourquoi je m'en suis sortie ? C'est parce que je me suis rapprocher d'eux , les spadassins, et que j'avais pas le choix pour Ewen. Et en parlant de rapprochement je... je ...


Voila qu'elle hésite. Le regard qu'il lui fait. Les larmes qui coulent aussi bien sur son visage que sur celui de Math. Elle est obligé de fermer un moment les yeux pour prendre une respiration. Il fait chaud , son cœur bat . Mais pourquoi elle réagit comme cela ? Il l'a abandonner sans scrupule pour aller retrouver une autre femme. Il lui a donner aucune nouvelle, aucun mot, aucun indice . Alors pourquoi elle hésite tout d'un coup a lui annoncer ?

J'ai refait ma vie.

Finit elle par lui annoncer. En rouvrant les yeux, elle voit Mathieus , pour la première fois vaciller sous l'annonce. Il a vraiment tout perdu le jour ou il est partit sans rien dire.
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Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction.
--Azlane_ramones


Le printemps pointait. Enfin.
Les nuits sur les routes ne sont jamais les mêmes comme si on lui rappelait en permanence qu'être libre n'est pas chose aisée quand on a fait le choix de la traque.
Loin était le temps des rires et des bêtises à Terraube, loin était Terraube et ses souvenirs. Les Ramones avaient choisi la liberté non pas parce qu'ils avaient souffert d'une éducation noble et conventionnelle, mais à cause de cette Noblesse à part...
Les Alaric étaient Nobles certes mais ils avaient un coeur et beaucoup de respect notamment celui qu'ils portaient à leur gouvernante, la mère des jumeaux ainsi qu'à tout les servants de la Famille.
Les Alaric n'étaient pas représentatifs, la cohorte de culs dorés qui polluent les Royaumes est bien plus présente. Cupidité, sournoiserie, le froc sale des deux cotés, des roulures de l'aristocratie soucieux de faire dans leur latrine en or et de se parfumer l'oignon pour ne pas sentir comme les autres.
Parce que les Alaric étaient bons, les Ramones avaient fait le choix d'aller botter le cul des mauvais. Ils suffisait de suivre le parfum...

Si Aymar, le plus sage, traînait les territoires du Nord, Azlane avait fait le choix de vider les sacs au Sud.
Un détours en Arles prochainement? le Vent en décidera... En attendant l'heure était d'écrire à sa mère. Difficile épreuve parfois...




Chère Mère,

Comme tu dois souffrir de notre absence comme nous avons souffert de l'absence de notre père. Comme tu dois être triste sans nouvelle comme tu pleurais en cachette à chaque départ de notre père. Comme tu dois être en colère contre nous les impardonnables, d'avoir choisi le chemin de la liberté. Je ne te mentirais pas comme il nous mentait même si nous savons toi et moi que c'était une volonté de protection pour que personne ne nous fasse de mal. Non je ne te mentirais pas même si cela me coûte une rouste. Je rends justice. Je punis. J'encaisse l'impôt volé pour le rendre à ceux qui le paye. Je suis un bandit mère, une crapule de grand chemin. Pardonne moi.
Je souhaites venir te voir et peut être Grand mère Séléna si elle ne m'en veut pas trop.Je préfère mentir un peu à grand mère elle qui nous a considérés comme ses petits, qui n'a jamais fait de différence avec les siens, je ne veux pas lui faire du mal. En fait je ne sais quoi faire, quoi dire...
Papa disait que le Vent ne décide rien mais qu'il sait les choses et qu'il nous laisse le choix. Le Vent m'abandonne parfois mais aujourd'hui il me pousse à venir te voir. Papa me manque tellement et je ne peux rien faire. Tu me manques tellement et je veux poser mon oreille sur ton coeur et entendre battre ton amour.

Je dépose un baiser au Vent pour toi et toute la Famille.
Je t'aime fort.

Azlane ton petit
Gwennie
En Arles, dans l'après midi assoupi.

A y est...deux jours qu'elle était arrivée, et déjà, elle s'ennuyait ...un peu. Il lui fallait un projeeeeeeeeeeeeet. C'était à la mode. Aussi se promenait elle , désœuvrée dans les rues , tentant de s'habituer à la chaleur printanière bien plus mordante qu'en Bretagne.


Au fil de son baguenaudage , elle se dit qu'il était peut être bien l'heure de boire un verre, aussi se dirigea t elle d'un bon pas au Moulin de Sa Graaaaaaaaaaaandeur d'Alaric.

Elle toqua, à la Kermaëdic.


Y A QUELQU'UN?????????J'passais par hasard...

_________________
Esclarmonde.



Y A QUELQU'UN?????????J'passais par hasard...


Vite...Essuyer une larme ...Ranger la lettre.....Respirer un grand coup et tenter de prendre un air complètement normal...

Facile à dire.
"OUI Ouiiiiii!! Je suis là Dame Gwennie!!"

Filer à l'entrée de la maison et ouvrir la porte

La blondinette amie de la patronne est là et il fallait bien un visage comme le sien pour remettre un peu de baume au coeur de la servante encore toute bouleversée par ce qu'elle vient de lire
"Entrez donc !!Suis bien contente de vous voir tiens!J'ai pas vu tout l'monde depuis vot' retour de voyage"

Elle s'incline et s'écarte pour laisser entrer la bretonne tout en continuant de bavarder
"Pas vus Enguerand ni Alena en tous cas...Juste la patronne et l'patron bien sûr...L'était temps qu'vous rev'niez tous...J'commençais à trouver l'temps long moi, même si les mômes m'occupent bien...."

Et paf...L'aurait pas du parler des gamins ...V'la la boule qui se bloque au fond de la gorge et ses doigts se crispent involontairement sur la lettre de son fils au fond de sa poche
Ah non.....Faut pas qu'elle se mette à chouiner...Pas devant Gwennie non de non

"V'nez donc au p'tit salon y'a l'soleil en plein à c't'heure...J'vous sers quoi?Du doux???Du fort???"

Pourvu que l'invitée voit pas dans quel état elle est.......
"J'vous appellerai la patronne après..."
--Azlane_ramones


L'enfant terrible venait d'arriver sur les hauteurs d'Arles après plusieurs jours de maraude à ronfler au soleil et à bousculer du Bourgeois sous la lune.
Piètre récolte. Quelques courageux sans le sou, improvisés espion d'un soir à la botte des chacals de la prévôté. Quel désolant spectacle...
Qu'importe, l'idéal du vagabond était ailleurs. L'argent n'avait que peu de valeur à ses yeux préférant de loin taquiner le Notable. Un prétentieux seigneur ou une rombière qui crie "à moi la garde !" en se barrant cul nu la perruque de travers, ça vaut tout l'or du monde.

Il descendit la colline pied à terre pour soulager la monture avant d'apercevoir le Moulin des Alaric. Il continua prudemment et se posta furtivement derrière une haie sauvage nichée de merles. Une fleur de treffle entre les dents il observait la meule au vent.

Le sourire immédiat de la crapule traduit qu'il avait reconnu sa mère. Il faut dire que malgré son age et une couche de jumeaux, la gouvernante avait gardé une poitrine imposante qu'on ne pouvait pas louper. Ses cheveux de blé tombant sur ses épaules, il n'y en avait qu'une : Esclarmonde !

Plus loin près de massifs fleuris se présentait une autre personne. Une robe discrète mais néanmoins élégante, des cheveux bien coiffés, ce n'était pas une copine de lavoir d'Esclar.

Noble?... peut être.
Belle?... assurément.
Charmante et agréable?... faudra attendre un peu pour le savoir. Les Femmes sont imprévisibles surtout leur caractère.

Il retourna silencieusement sur les hauteurs rejoindre un abri de berger où il passera la nuit. Il avait vu sa mère, tout allait bien mais demain... quand il rejoindra le bourg... se sera une autre histoire...
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