Alastor.the.reaper
Étonné de voir un homme pourrir en pleine rue, le fossoyeur envoya l'Oiseau au devant, au cas où cela serait le piège d'un voyou, feignant d'être mort, bien que tout laissait dire avec la vermine qui l'envahissait. Ayant vécu dans les quartiers malfamés de la capitale, Alastor avait tant vu les choses les plus malsaines et les plus folles qu'il préférait rester vigilent dans tout milieu urbain.
Se tenant derrière, une forte odeur nauséabonde vint lui chatouiller les narines. Peut-être était-ce tout simplement dû à une mauvaise hygiène? Ou peut-être était-ce les miasmes de la ville? Mais Alastor connaissait cette senteur si particulière qu'était celle de la mort. Le verdict était sans appel. Il aurait pu ordonner de l'embarquer illico presto. Mais l'homme qui voulait s'amuser avec son apprentie, lui demanda de prouver le décès de ce malheureux vagabond dont les passants ignoraient, s'attendant à ce qu'elle se mette à faire quelque chose d'absurde. La voyant croquer le pouce du pied, Alastor fit les yeux ronds, surpris...avant d'éclater de rire lorsqu'elle projeta son écurement au sol.
Ha ha ha! C'est la meilleure ça! Qu'est-ce que c'est stupide!
S'exclama-t-il en continuant de se marrer.
T'as perdu. La réponse était : l'odeur, le poul et la vermine. Mais moi j'ai gagné quelque chose : t'as égayé ma journée!
Après ce bon moment de fou rire, Jeanne et Alastor quittèrent la ville pour déposer le mendiant dans sa dernière demeure qui n'avait hélas rien d'un palais. Laissé moisir dehors, dans l'indifférence des gens...quelle triste mort pour une triste vie. Et pourtant, si personne ne le réclamait, le fossoyeur aurait bien aimé le garder pour ses secrètes expériences...Mais il n'en fit rien et le laissa, aidé de son assistante, dans le vulgaire trou, comme d'autres. Ce malheureux vieillard avait suffisamment souffert et il était temps pour lui de reposer en paix.
La journée touchant à sa fin, tous deux méritaient aussi du repos. Alastor laissa la jeune fille vaguer à ses occupations tout en lui demandant de ne pas rentrer tard, ne voulant pas être dérangé pendant qu'il dormait.
Mais voyant la lune haut dans le ciel et pas le moindre retour de la frêle brune, le fossoyeur commençait à se préoccuper. Derrière ses airs moqueurs et cyniques, il restait une infime part de sensibilité. Comment ne pas éprouver de la pitié pour cette jeune fille tombée bien bas? Prenant sa lanterne, il sortit au cimetière pour la rejoindre. Mais pas de trace. Seulement une bouteille vide laissée au pied d'un tas de terre. Peut-être qu'elle errait ivre dans les rues du village? Cela ferait honneur à la réputation de débauchée qui lui collait à la peau...Il ne manquerait plus que ça...une assistante ivrogne...Mais alors qu'il se baissait pour ramasser la bouteille, celle-ci roula jusqu'au bord de la fosse individuelle fraîchement creusée, étant à quelques pouces de tomber. S'avançant pour la rattraper, il aperçut un corps pâle dans le trou...C'était Jeanne...qui semblait avoir trouvé un meilleur lit pour passer la nuit...et l'éternité qui serait peut-être proche ou peut-être lointaine...Seul le Très-Haut le savait. Pauvre fille...
Comme si cela ne suffisait pas, Alastor était tenté de la réveiller en l'arrosant de son liquide jaune...Encore une fois pour rigoler. Mais la pensée resta pensée et il alla la chercher pour la mettre dans un lit moins macabre que celui-là.
Se tenant derrière, une forte odeur nauséabonde vint lui chatouiller les narines. Peut-être était-ce tout simplement dû à une mauvaise hygiène? Ou peut-être était-ce les miasmes de la ville? Mais Alastor connaissait cette senteur si particulière qu'était celle de la mort. Le verdict était sans appel. Il aurait pu ordonner de l'embarquer illico presto. Mais l'homme qui voulait s'amuser avec son apprentie, lui demanda de prouver le décès de ce malheureux vagabond dont les passants ignoraient, s'attendant à ce qu'elle se mette à faire quelque chose d'absurde. La voyant croquer le pouce du pied, Alastor fit les yeux ronds, surpris...avant d'éclater de rire lorsqu'elle projeta son écurement au sol.
Ha ha ha! C'est la meilleure ça! Qu'est-ce que c'est stupide!
S'exclama-t-il en continuant de se marrer.
T'as perdu. La réponse était : l'odeur, le poul et la vermine. Mais moi j'ai gagné quelque chose : t'as égayé ma journée!
Après ce bon moment de fou rire, Jeanne et Alastor quittèrent la ville pour déposer le mendiant dans sa dernière demeure qui n'avait hélas rien d'un palais. Laissé moisir dehors, dans l'indifférence des gens...quelle triste mort pour une triste vie. Et pourtant, si personne ne le réclamait, le fossoyeur aurait bien aimé le garder pour ses secrètes expériences...Mais il n'en fit rien et le laissa, aidé de son assistante, dans le vulgaire trou, comme d'autres. Ce malheureux vieillard avait suffisamment souffert et il était temps pour lui de reposer en paix.
La journée touchant à sa fin, tous deux méritaient aussi du repos. Alastor laissa la jeune fille vaguer à ses occupations tout en lui demandant de ne pas rentrer tard, ne voulant pas être dérangé pendant qu'il dormait.
Mais voyant la lune haut dans le ciel et pas le moindre retour de la frêle brune, le fossoyeur commençait à se préoccuper. Derrière ses airs moqueurs et cyniques, il restait une infime part de sensibilité. Comment ne pas éprouver de la pitié pour cette jeune fille tombée bien bas? Prenant sa lanterne, il sortit au cimetière pour la rejoindre. Mais pas de trace. Seulement une bouteille vide laissée au pied d'un tas de terre. Peut-être qu'elle errait ivre dans les rues du village? Cela ferait honneur à la réputation de débauchée qui lui collait à la peau...Il ne manquerait plus que ça...une assistante ivrogne...Mais alors qu'il se baissait pour ramasser la bouteille, celle-ci roula jusqu'au bord de la fosse individuelle fraîchement creusée, étant à quelques pouces de tomber. S'avançant pour la rattraper, il aperçut un corps pâle dans le trou...C'était Jeanne...qui semblait avoir trouvé un meilleur lit pour passer la nuit...et l'éternité qui serait peut-être proche ou peut-être lointaine...Seul le Très-Haut le savait. Pauvre fille...
Comme si cela ne suffisait pas, Alastor était tenté de la réveiller en l'arrosant de son liquide jaune...Encore une fois pour rigoler. Mais la pensée resta pensée et il alla la chercher pour la mettre dans un lit moins macabre que celui-là.