Capucine_
Peut-être que tu voudras rester avec nous, qui sait ?
Mais pourquoi le ciel avait il accorder à cet homme une telle voix ? Elle vous caressait et vous enveloppait de sa douceur. Sans savoir pourquoi, dans son ventre une nuée de papillon s'envolaient, chaque fois qu'il s'adressait à elle. Et cela la troublait.
Si le voyage est aussi grand que Kem me la décrit et qu'on voit autant de pays que prévu, ça risque bien oui. J'adore les voyages !
Le grand Kamani lui parla de son enfance à Marseille, de leur famille
Donc vous êtes six avec Koya, regard attendri vers l'unique femme de la tribu sacrée famille !
L'évocation de sa vie laissait penser que c'était un homme qui savait ce qu'il voulait et surtout ce qu'il ne voulait plus. Capucine appréciait cette particularité qui faisait de lui à ses yeux un homme, un vrai.
On aurait pu voir un sourire niais sur son visage, en fait il était juste serein et épanoui. De celui qu'on a quand on se sent vraiment bien.
L'aurait il était tout autant sans sa présence ?
Capucine avait grandit tardivement, enfin dans sa tête hein, parce que niveau centimètre, il en manquait encore.
Au couvent elles n'étaient que des enfants, enchainant les conneries les unes derrières les autres, et rien n'était fait pour mettre en avant la possible féminité des pensionnaires.
Ensuite durant les mois passés au sein de l'armée, alors même que les prémices de ses seins avaient commencé à bourgeonner, on lui avait appris à se bander la poitrine pour qu'aucun homme ne fut tenté par ses atours féminins.
Sans doute avait on voulu la préserver des ardeurs brutes des soldats en campagne.
Poitrine bandée, cheveux coupés, bonnet enfoncé jusqu'aux yeux et vêtements d'hommes.
Sa mère et son oncle veiller sur les "enfants", ne les laissant que rarement trainer avec la soldatesque, mais il fallait bien assurer l'approvisionnement des troupes et dans ces cas là, "l'uniforme" était de rigueur.
Loin d'en être malheureuse, longtemps elle avait pris cela comme un jeu !
Se travestir rendait chaque jour un peu plus pimenté.
Et puis elle avait saigné... Si sa nature c'était longtemps pliée au jeu, elle avait fini par se révéler faisant d'elle une femme.
De la tout avait changé. Et son cur à son tour avait été transpercer.
Sa mère la jugeant assez mûre lui avait parlé de sa naissance et de son père.
De là tout était partie en vrille, Capucine la première !
Dans le Sud, elle avait appris à apprivoiser son corps, à le découvrir sous le soleil de plomb. Mais le petite cigale était encore bien inconsciente de leffet qu'il pouvait produire. Elle chantait, elle riait dans la plus tranquille insouciante.
Elle n'était ni bête ni aveugle non juste innocente pourrait on dire.
Et à vrai dire les regards échangés entre certains membres lui étaient invisibles.
Depuis qu'ils l'avaient tous acceptés parmi eux, elle se sentait juste bien, à sa place dans le monde.
Elle avait même un point commun avec Shi, bâtard lui aussi.
Bienvenue au club ! La roussette répondit à son accès à ce club privé d'un clin d'oeil.
Il semblait très bien le vivre. Cela l'impressionna fortement !
Mordant de bel appétit dans le savoureux morceau de viande que Ky lui avait servi, elle écouta l'histoire du châtain.
Elle y appris que l'éleveur de chevaux n'était pas un tendre. Tout compte fait c'était peut être un bien qu'elle n'eut pas connu le sien. Elle baissa légèrement la tête en signe de respect devant cette blessure qui ne semblait pas encore cicatrisée.
La main suivit le regard et se posa sur l'énorme chien du Finlandais.
Elle avait suivit ses recommandations. Depuis, la jeune fille et l'animal tentait de tisser les bribes d'un lien amical. Capu lui refila d'ailleurs en douce un ti bout de barbaque histoire de faire ami-ami et se retrouva avec les doigts plein de bave.
Mi amusée, mi dégoutée, mais ravie de ce nouveau pacte, elle essuya discrètement sa main dans le vieux mouchoir qu'elle gardait dans sa poche et lui caressa doucement la tête en écoutant son maître.
Eirick fut bref et alla à l'essentiel.
Il lui faisait penser à un ours fort dehors et doux dedans.
Pouvant se montrer brutal et froid tout autant que qu'attentionné et respectueux, il suffisait de voir son rapport avec ses animaux pour le comprendre.
Capucine ne chercha pas à percer plus loin sa carapace, ces dernières ne sont jamais là sans raison. Elle lui demanda simplement.
Ton pays ne te manque pas trop ?
Tandis qu'ils parlaient, la nuit avait commencé à s'installer et il faudrait bientôt songer à prendre un peu de repos.
Pas trop loin du feu, entre deux arbres, Capu avait installé plus tôt son hamac. Elle n'aurait pas beaucoup de chemin à faire pour trouver le repos, surtout sachant qui veillez sur eux cette nuit là.
Mais elle avait encore envie d'entendre leurs voix s'élevaient, de savoir d'où venait Kem, comment Koya avait rejoint ses frères, comment Ais les avait connu ? Il lui restait tant de choses à découvrir !
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Mais pourquoi le ciel avait il accorder à cet homme une telle voix ? Elle vous caressait et vous enveloppait de sa douceur. Sans savoir pourquoi, dans son ventre une nuée de papillon s'envolaient, chaque fois qu'il s'adressait à elle. Et cela la troublait.
Si le voyage est aussi grand que Kem me la décrit et qu'on voit autant de pays que prévu, ça risque bien oui. J'adore les voyages !
Le grand Kamani lui parla de son enfance à Marseille, de leur famille
Donc vous êtes six avec Koya, regard attendri vers l'unique femme de la tribu sacrée famille !
L'évocation de sa vie laissait penser que c'était un homme qui savait ce qu'il voulait et surtout ce qu'il ne voulait plus. Capucine appréciait cette particularité qui faisait de lui à ses yeux un homme, un vrai.
On aurait pu voir un sourire niais sur son visage, en fait il était juste serein et épanoui. De celui qu'on a quand on se sent vraiment bien.
L'aurait il était tout autant sans sa présence ?
Capucine avait grandit tardivement, enfin dans sa tête hein, parce que niveau centimètre, il en manquait encore.
Au couvent elles n'étaient que des enfants, enchainant les conneries les unes derrières les autres, et rien n'était fait pour mettre en avant la possible féminité des pensionnaires.
Ensuite durant les mois passés au sein de l'armée, alors même que les prémices de ses seins avaient commencé à bourgeonner, on lui avait appris à se bander la poitrine pour qu'aucun homme ne fut tenté par ses atours féminins.
Sans doute avait on voulu la préserver des ardeurs brutes des soldats en campagne.
Poitrine bandée, cheveux coupés, bonnet enfoncé jusqu'aux yeux et vêtements d'hommes.
Sa mère et son oncle veiller sur les "enfants", ne les laissant que rarement trainer avec la soldatesque, mais il fallait bien assurer l'approvisionnement des troupes et dans ces cas là, "l'uniforme" était de rigueur.
Loin d'en être malheureuse, longtemps elle avait pris cela comme un jeu !
Se travestir rendait chaque jour un peu plus pimenté.
Et puis elle avait saigné... Si sa nature c'était longtemps pliée au jeu, elle avait fini par se révéler faisant d'elle une femme.
De la tout avait changé. Et son cur à son tour avait été transpercer.
Sa mère la jugeant assez mûre lui avait parlé de sa naissance et de son père.
De là tout était partie en vrille, Capucine la première !
Dans le Sud, elle avait appris à apprivoiser son corps, à le découvrir sous le soleil de plomb. Mais le petite cigale était encore bien inconsciente de leffet qu'il pouvait produire. Elle chantait, elle riait dans la plus tranquille insouciante.
Elle n'était ni bête ni aveugle non juste innocente pourrait on dire.
Et à vrai dire les regards échangés entre certains membres lui étaient invisibles.
Depuis qu'ils l'avaient tous acceptés parmi eux, elle se sentait juste bien, à sa place dans le monde.
Elle avait même un point commun avec Shi, bâtard lui aussi.
Bienvenue au club ! La roussette répondit à son accès à ce club privé d'un clin d'oeil.
Il semblait très bien le vivre. Cela l'impressionna fortement !
Mordant de bel appétit dans le savoureux morceau de viande que Ky lui avait servi, elle écouta l'histoire du châtain.
Elle y appris que l'éleveur de chevaux n'était pas un tendre. Tout compte fait c'était peut être un bien qu'elle n'eut pas connu le sien. Elle baissa légèrement la tête en signe de respect devant cette blessure qui ne semblait pas encore cicatrisée.
La main suivit le regard et se posa sur l'énorme chien du Finlandais.
Elle avait suivit ses recommandations. Depuis, la jeune fille et l'animal tentait de tisser les bribes d'un lien amical. Capu lui refila d'ailleurs en douce un ti bout de barbaque histoire de faire ami-ami et se retrouva avec les doigts plein de bave.
Mi amusée, mi dégoutée, mais ravie de ce nouveau pacte, elle essuya discrètement sa main dans le vieux mouchoir qu'elle gardait dans sa poche et lui caressa doucement la tête en écoutant son maître.
Eirick fut bref et alla à l'essentiel.
Il lui faisait penser à un ours fort dehors et doux dedans.
Pouvant se montrer brutal et froid tout autant que qu'attentionné et respectueux, il suffisait de voir son rapport avec ses animaux pour le comprendre.
Capucine ne chercha pas à percer plus loin sa carapace, ces dernières ne sont jamais là sans raison. Elle lui demanda simplement.
Ton pays ne te manque pas trop ?
Tandis qu'ils parlaient, la nuit avait commencé à s'installer et il faudrait bientôt songer à prendre un peu de repos.
Pas trop loin du feu, entre deux arbres, Capu avait installé plus tôt son hamac. Elle n'aurait pas beaucoup de chemin à faire pour trouver le repos, surtout sachant qui veillez sur eux cette nuit là.
Mais elle avait encore envie d'entendre leurs voix s'élevaient, de savoir d'où venait Kem, comment Koya avait rejoint ses frères, comment Ais les avait connu ? Il lui restait tant de choses à découvrir !
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