Belialith
Il court, il court le furet, enfin, là, ça serait plutôt une fouine blessée qui détale dans des dédales obscures. Obscurcies par la lumière tamisée qu'on retrouve dans les couvents. Couvent qu'elle essaye de fuir, fuir plus loin, 'fin plus loin, jusqu'à chez elle quoi. Mais la tête lui tourne encore un peu, heureusement que ses gardes sont là. Et voilà, les Eperviers en mode reconnaissance de l'environnement, on esquive une bonne soeur, on se faufile, on attrape la Duchesse, on la porte, on se la passe, on esquive une claque de sa part parce qu'on en fait trop, on la redépose, on atteint la porte, on la hisse sur sa jument qu'on a sorti des écuries où la pauvre bête tapait la causette avec la mule des curettes. C'est qu'elle a de la suite dans les idées, la Blonde, elle a décidé que rien ne retarderait son voyage de noces, et certainement pas quelques égratignures.
[Chateau d'Escouché]
La jeune fille se laissa glisser de sa monture et entra dans l'immense chateau surprenant une Georgette aux bras chargés de franfreluches et autres paniers surement destinés à être apportés au couvent.
- Ma Petite Chérie, on m'avait dit que vous deviez rester allongée !
- On vous a dit oui. Où est le Duc, j'ai à lui parler.
- Depuis qu'il a appris l'incident, il ne revient guère ici hormis pour s'enfermer dans son bureau quand il n'est pas à ..
Pas le temps d'écouter la fin de la phrase que déjà, la Blonde s'élance, enfin, façon de parler, elle tente une élancée qui manque de la faire tomber. Op, on redresse crânement la tête et on attrape l'épée d'un soldat en le remerciant du regard, puis la jeune fille se dirige vers le bureau de son mari en s'appuyant sur sa canne de fortune. Même pas mal.
[Oui, oui, y a un bureau chez Nous, on est pas juste des branleurs]
La Blonde ouvrit la porte doucement pour le regarder travailler, et tomba sur une image des plus déplaisantes, l'homme qu'elle aime, qui semblait torturé. Bon sang, mais il a oublié le voyage de noces ou quoi ? S'il ne lui avait tant manqué, elle l'aurait bien incendié, car elle savait ce qui occupait son esprit à l'heure actuelle, et ce n'était pas seulement sa convalescence. C'était ce Duché. Ces responsabilités qui les avaient empêchés de se retrouver vraiment malgré le mariage. La jeune fille déposa l'épée sur un guéridon et s'approcha le plus discrètement possible de son époux avant de passer ses bras autour de sa taille et d'appuyer sa joue contre son dos.
Je ne sais pas à quoi tu penses Cid d'Escouché, mais si ce n'est pas à moi, je veux que tu cesses d'y penser à l'instant.
Glissant ses mains sur son torse, elle les laissa courir en souriant.
J'ai échappé à une armée de bonnes soeurs, aux griffes de la mort. Bon.. En moins exagéré dans la vraie vie, mais c'en est pas loin ! Pour nous, mon Amour.
La Blonde passa sous le bras de son époux pour se retrouver face à lui, ses lèvres frôlant la peau de son menton. Comment lui faire comprendre qu'alors qu'elle galopait à travers la campagne d'Escouché, elle avait appris qu'on lui avait donné le poste de Capitaine. Encore des responsabilités alors qu'ils avaient promis d'arrêter pour pouvoir passer un peu de temps ensemble, et lui, avait replongé. La jeune fille glissa ses bras le long du torse de son époux avant de remonter le long de sa nuque et de passer ses doigts dans ses cheveux. Doigts qui se resserrèrent au même moment où le visage de la jeune fille se durcissait.
Tu avais promis !
Cri de rage avant de relâcher la touffe de cheveux et de s'écarter de cet homme qui l'éprouvait au plus haut point. La Blonde qui fait face malgré la douleur et la déception.
Nous devions partir ! C'était décidé.. Pourquoi as-tu accepté ?! Ne peut-on te faire confiance Cid ? Je me demande qui tu aimes le plus des fois, ce Duché ou ta femme.
Et de nouveau, elle retourne près de lui, se collant contre lui, aspirant une force qui lui manque pour être à la hauteur de ses plus violentes colères. Elle voudrait pleurer, être femme et lui cracher au visage qu'il n'est qu'un menteur comme les autres. Bah oui, mais d'un, un Ypriex, ça pleure pas, bah si, j'vous assure, j'ai testé, et de deux, elle l'aime donc il est pas comme les autres. Et la Blonde de s'accrocher au pourpoint de son époux.
Ta femme qui t'aime. Tu pourras l'aimer tant que tu voudras ce Duché, et te battre pour lui, il ne te sera jamais aussi attaché que moi. Alors pourquoi mon Amour ? Pourquoi ?!
Elle aurait pu être taxée d'hystérique qu'importe, qu'importe aussi ses ongles qui s'enfoncent dans le pourpoint et dans la peau des épaules. Plus rien n'a d'importance que le déchainement de violence que cette révélation lui cause, si elle n'était pas si faible, elle aurait déjà essayé de le frapper même en sachant qu'elle perdrait. Là, elle sait qu'elle n'a pas la moindre chance. Mais .. La gifle part quand même et la Blonde aussi, puisqu'elle s'écarte encore sous le choc de ce qu'elle vient de faire.
Tu avais dit m'aimer..
_________________
¸. Amoureuse des mots & Soigneuse des maux .¸
[Chateau d'Escouché]
La jeune fille se laissa glisser de sa monture et entra dans l'immense chateau surprenant une Georgette aux bras chargés de franfreluches et autres paniers surement destinés à être apportés au couvent.
- Ma Petite Chérie, on m'avait dit que vous deviez rester allongée !
- On vous a dit oui. Où est le Duc, j'ai à lui parler.
- Depuis qu'il a appris l'incident, il ne revient guère ici hormis pour s'enfermer dans son bureau quand il n'est pas à ..
Pas le temps d'écouter la fin de la phrase que déjà, la Blonde s'élance, enfin, façon de parler, elle tente une élancée qui manque de la faire tomber. Op, on redresse crânement la tête et on attrape l'épée d'un soldat en le remerciant du regard, puis la jeune fille se dirige vers le bureau de son mari en s'appuyant sur sa canne de fortune. Même pas mal.
[Oui, oui, y a un bureau chez Nous, on est pas juste des branleurs]
La Blonde ouvrit la porte doucement pour le regarder travailler, et tomba sur une image des plus déplaisantes, l'homme qu'elle aime, qui semblait torturé. Bon sang, mais il a oublié le voyage de noces ou quoi ? S'il ne lui avait tant manqué, elle l'aurait bien incendié, car elle savait ce qui occupait son esprit à l'heure actuelle, et ce n'était pas seulement sa convalescence. C'était ce Duché. Ces responsabilités qui les avaient empêchés de se retrouver vraiment malgré le mariage. La jeune fille déposa l'épée sur un guéridon et s'approcha le plus discrètement possible de son époux avant de passer ses bras autour de sa taille et d'appuyer sa joue contre son dos.
Je ne sais pas à quoi tu penses Cid d'Escouché, mais si ce n'est pas à moi, je veux que tu cesses d'y penser à l'instant.
Glissant ses mains sur son torse, elle les laissa courir en souriant.
J'ai échappé à une armée de bonnes soeurs, aux griffes de la mort. Bon.. En moins exagéré dans la vraie vie, mais c'en est pas loin ! Pour nous, mon Amour.
La Blonde passa sous le bras de son époux pour se retrouver face à lui, ses lèvres frôlant la peau de son menton. Comment lui faire comprendre qu'alors qu'elle galopait à travers la campagne d'Escouché, elle avait appris qu'on lui avait donné le poste de Capitaine. Encore des responsabilités alors qu'ils avaient promis d'arrêter pour pouvoir passer un peu de temps ensemble, et lui, avait replongé. La jeune fille glissa ses bras le long du torse de son époux avant de remonter le long de sa nuque et de passer ses doigts dans ses cheveux. Doigts qui se resserrèrent au même moment où le visage de la jeune fille se durcissait.
Tu avais promis !
Cri de rage avant de relâcher la touffe de cheveux et de s'écarter de cet homme qui l'éprouvait au plus haut point. La Blonde qui fait face malgré la douleur et la déception.
Nous devions partir ! C'était décidé.. Pourquoi as-tu accepté ?! Ne peut-on te faire confiance Cid ? Je me demande qui tu aimes le plus des fois, ce Duché ou ta femme.
Et de nouveau, elle retourne près de lui, se collant contre lui, aspirant une force qui lui manque pour être à la hauteur de ses plus violentes colères. Elle voudrait pleurer, être femme et lui cracher au visage qu'il n'est qu'un menteur comme les autres. Bah oui, mais d'un, un Ypriex, ça pleure pas, bah si, j'vous assure, j'ai testé, et de deux, elle l'aime donc il est pas comme les autres. Et la Blonde de s'accrocher au pourpoint de son époux.
Ta femme qui t'aime. Tu pourras l'aimer tant que tu voudras ce Duché, et te battre pour lui, il ne te sera jamais aussi attaché que moi. Alors pourquoi mon Amour ? Pourquoi ?!
Elle aurait pu être taxée d'hystérique qu'importe, qu'importe aussi ses ongles qui s'enfoncent dans le pourpoint et dans la peau des épaules. Plus rien n'a d'importance que le déchainement de violence que cette révélation lui cause, si elle n'était pas si faible, elle aurait déjà essayé de le frapper même en sachant qu'elle perdrait. Là, elle sait qu'elle n'a pas la moindre chance. Mais .. La gifle part quand même et la Blonde aussi, puisqu'elle s'écarte encore sous le choc de ce qu'elle vient de faire.
Tu avais dit m'aimer..
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¸. Amoureuse des mots & Soigneuse des maux .¸