[RP] De La Disparition de la Comtesse Keyfeya Romanov

Shame

La disparition plusieurs mois avant, il semblerait. Tout a été fait sous silence, n'a-t-il rien remarqué. Ou bien le Jeune Seigneur était trop la tête dans le travail pour songer une minute, que cela puisse être possible. En principe, on imagine, les Personnalités comme Keyfeya, ne jamais sombrer ni disparaître. Tout court. Pourtant. Elle qui fut la seule clé de la vérité de l'histoire de sa vie, d'un chapitre qui reste autant dans le silence et l'ignorance que la mort de cette Femme, il n'est pas soulagé ni de la savoir plus être, ni qu'elle emporte avec elle, le secret de sa folie possessive et jalouse.S'il est vrai, que c'est bien le cas, personne n'a à juger ce qu'ils ont pu vivre, quelque soit l'aventure, la liaison qu'ils ont partagé, dans le meilleur comme dans le pire. Cela ne regarde qu'eux et que l'effroyable de la Belle Comtesse soit d'avoir porter atteinte à la vie du Jeune Homme qui ne lui en tient aucune rancoeur ni haine. Il veut tout savoir pour se reconstruire mais trop tard. L'ultime doute subsiste qu'elle en soit réellement la commanditaire de son agression, par une Garde, sous les ordres, à l'époque, du Capitaine de la Garde Royale Sancte. Toujours est-il, que si Cérémonie, Hommage et Enterrement ont eu lieu, personne ne l'en a averti ou tenu au courant. Et le priver de ce qu'il a le droit autant que n'importe qui, de venir se recueillir une dernière fois et de faire ses adieux, ne le choque pas ou n'en laisse rien paraître ,il veut le faire et il lui faut passer cette demande, cette Annonce Générale, sur la place publique.

Shame De Beaumont se moque de ce que pourront en penser beaucoup, et compte sur des gens compréhensifs, humains, tolérants, pour l'aider dans sa Quête personnelle

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Patou.de.mercie

Patou se promenait dans la capitale lorsqu'une affiche attira son regard surtout un portait. Elle se rapprocha pour être certaine de ne pas se tromper. C'était bien elle. Keyfeya. Le doc prit connaissance du panneau. Son cœur se serra à la lecture et resta un instant abattue. La jeune peste se parla intérieurement.

Impossible. Je dois être une des dernières personnes à l'avoir vu. Elle a survécu à son accouchement, qui pourtant était très difficile, vu que je l'ai enfanté d'un bébé mort-né. Elle doit-être encore en vie. Faut que je trouve quelqu'un qui connaisse la personne qui a placardé cette affiche.

Son regard se voila tandis que des images douloureuses défilaient devant ses yeux, sachant ce qu'avait enduré la comtesse. La belle se remémorait les hurlements de la jeune mère, lorsque la brunette dut lui annoncer la mort de son bébé. Elle avait tout fait pour sauver ce petit ange. Des larmes coulaient silencieusement sur ses joues, suivant le modelé délicat de ses pommettes avant de se perdre dans son cou. Patou se hâta d'essuyer son visage d'un revers de la main. Voyant non loin d'elle un gamin, elle lui fit signe de se rapprocher. Une fois devant sa personne, demanda:

Bonjour petit, dis moi !

N'aurais-tu pas par le plus pur des hasards, vu la personne qui a placé cette affiche?

Si m'dame, même que j'le croise souvent.

Parfait. Veux tu lui faire une commission pour moi ?

Oui M'dame, mais j'ne bosse pas pour rien.

Lui sourit tout en ouvrant sa besace

Bien entendu, tout effort mérite récompense.

Tiens, prend l'écu que je te tends et va voir cette personne pour lui annoncer que le docteur Patou.de.Pyerrelade l'attend ici même, pour lui parler de Keyfeya.

Si tu ne te souviens pas de son nom, tu lui dis " le portrait " qu'il recherche.

Elle le regarda s'éloigner, espérant ne pas attendre trop longtemps.
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Shame

Tellement de choses à faire pour ne pas rester dans le vide, à trop penser. C'est surtout, cela que le Jeune Seigneur cherche. Il y parvient par mont et vaut, et, il n'est surprit lorsqu'un gamin vient à lui alors qu'il achète la nourriture sur le marché, perdu devant le choix des étalages, revenant toujours vers le Marchand habituel. Accosté de la plus belle manière qu'il soit, Shame rêve de retrouver ce qui fait la vie de tous les jours, mais, qu'il s'est perdu en haut des cimes, à tant vouloir apprendre, il a finit par ne plus être lui même, à vouloir voler, il finira bien par se noyer. Beaucoup de remise en question.

Il observe le Gamin prés de lui, à force de le croiser, il le reconnait:

Ca va ? Puis-je t'aider ?

Puis lui montre des piécettes dans le creux de main:

J'veux bien mon bon Mossieu....Y a une Dame veut te voir, Shame, la Docteur Patou. Tu sais, le dessin de la belle Dame avec la fleur rouge, veut en parler avec toi .

Il se tourne pour pointer du doigt, la grande place publique, devant l'Annonce que le Jeune Homme a posé, reporte son attention sur le Gamin:

J'y vais de suite, Merci. Tiens...

Shame cherche sur lui, pour donner le même nombre de piécettes déjà offertes alors que le marchand lui tend son paquet de viande fraîche, qu'il prend contre une de ses épaule bien maintenue par un repli de son avant bras, au creux de son coude et d'une main plaquée sur l'emballage:

Merci Bien Mossieu Shame, dis, t'aurai pas un travail ?

Un sourire, de répondre, songeant au Domaine Viticole de Castillon un peu délaissé:

A ton âge. Pas un peu trop jeune pour. Ecoute, tu restes dans les parages, et nous en reparlons, j'aurai quelque chose pour toi. Ne t'éloigne pas trop.

Le Gamin, d'un oui de la tête, part déjà à travers les étalages. Il ne tient pas en place, il doute qu'il le reverra, un vrai bout en train. Pour ne pas faire trop attendre, le Jeune Seigneur quitte le marché, pour venir à l'encontre du Docteur. Il avait dû la croiser très peu depuis qu'il habitait le Comté mais une certitude, ils ne se sont jamais présentés, ni n'ont jamais échangés. Doucement et lentement, Shame vient vers elle, et de loin, amorce ses pas, droit sur elle, pour faire comprendre que c'est bien vers sa personne qu'il se dirige.

Devant l'Annonce de la Comtesse Keyfeya, le Jeune Seigneur, d'un battement de paupières et d'une inclinaison de tête respectueuse dit:

Bonjour, Docteur Patou ? Je suis Shame. Ravi.
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Patou.de.mercie

La brune, n'eut pas très longtemps à attendre, qu'un homme se dirigeait déjà vers elle. Le gamin avait bien fait son boulot. Si elle venait à le recroiser, elle le remercierait pour sa rapidité par un cadeau. Celui-ci devant elle se présenta.

Bien le bonjour Sieur. Effectivement, je suis bien Patou.
Ravie de vous connaître, bien que j'aurais aimé dans d'autres circonstances.

Lui sourit tristement.

Dîtes-moi, je pense que cette affiche possède de fausses rumeurs.
A mon avis, Keyfeya n'est pas morte. Je pense être l'une des dernières personnes à l'avoir vu.
Il est vrai qu'elle est passée par des phases très difficiles.
Je l'ai accouché d'un mort-né, pour vous donner une idée de ce qu'elle a pu traverser.
Surtout le traumatisme de cette maman face à son petit sans vie.

Elle leva les yeux au ciel, pour retenir ses larmes, tentant de se ressaisir avant de le questionner.

La dernière fois que vous l'avez-vu c'était avant son accouchement ou après ?
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Shame

Son intention n'est point de véhiculer une mauvaise nouvelle ou une rumeur. Il sait que même dans ce cas, personne ne l'en aurait prévenu. Et comme, beaucoup d'éléments peuvent le laisser penser, Shame préfère savoir la Vérité, qu'il préfère bien sûr, sur la bonne nouvelle que la Comtesse serait disparue, simplement, que d'avoir rejoint le Très Haut. Il se mordille les lèvres devant la tristesse et les souvenirs douloureux qu'il semble réveiller, et d'une voix monocorde, rauque, peu emprunte à une émotion, ses yeux se plissent de compréhension, prenant lui-même, de plein fouet, des faits dont il avait entendu vaguement parlé sans savoir si cela été réel, n'ayant plus aucun contact avec la Comtesse, même au sein du Conseil, que par des rapports de travail houleux,bien avant qu'elle ne quitte la Politique Comtale et qu'elle cède la Couronne et le Trône, que lui-même n'avait pas souhaité reprendre malgré les propositions répétitives:

En effet. Même si je ne suis pas certain des circonstances, qui m'ont amené à poser cette recherche.

Il se mordille les lèvres, avait-il bien fait, de faire cette recherche. Pas une minute, il n'avait pensé faire remonter de la souffrance, à part la sienne, qu'il essaie de faire disparaître, par un besoin d'une vérité:

Enfant mort né. J'avoue que j'ai bien eu connaissance qu'elle a porté la vie, mais...Tellement de choses qui ont été racontées que j'ai finis par ne plus vouloir savoir, tout du moins, ce qui était rumeur ou réalité. Un peu comme aujourd'hui.

Shame n'était au courant de rien. Ou alors avait-il tout occulté ? Il secoue lentement la tête, comme pour remuer ses souvenirs, et comment va - t-il expliquer, que lui et la Comtesse ne s'entendaient plus du tout et que c'était de la haine qu'elle lui portait ou tout du moins, ce qu'elle en laissait voir. Etre honnête, il le doit mais pour l'instant:

La dernière fois....

Il cherche. Puis de sa main gantée, frotte son front:

Au Conseil Comtal, après son retour de la Guerre. Sinon en dehors, cela remonte à après son mariage. Quand elle a quitté le Périgord pour la Guerre.Y a plus d'un an, aux alentours du 15 Septembre 1463.
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Patou.de.mercie

La brunette l'écoutait. Parfois elle hochait de la tête positivement et d'autres négativement, ne voulant pas l'interrompre.

J'ai une question à vous poser. Vous avez le droit de ne pas y répondre. Je respecterais.

J'aimerais savoir ce qui vous a poussé seulement maintenant à faire les recherches, hors qu'il y a des mois qu'elle se fait discrète ?

Je dis discrète car pour moi elle n'est pas morte. Key a besoin de faire son deuil. Vous savez lorsque je l'ai laissé quelques jours plus tard car il me fallait la surveiller, sa douleur étant si grande, que j'ai eu du mal à reprendre le bébé de ses bras et à la place j'ai du lui donner une couverture qu'elle s'est mise à choyer. Cela m'a permis de faire emmener le petit ange dans une cathédrale, afin de l'enterrer dignement. Ne pas oublier qu'il avait du sang bleu ce petit chérubin.

Quant aux rumeurs, il y en aura toujours malheureusement. Violence des mots, éclairs de méchancetés. Ces personnes là sont des Vomissures du Mal.

Lorsqu'il se mit à parler de la guerre, des souvenirs lui revint. L'Empire contre le royaume. Patou en bonne guerrière était sur le front. Elle se souvint l'avoir croisé avec Lubna, Patt, Chevalier et bien d'autres. La bataille avait été terrible. Tous s'étaient battus avec hargne et courage. Les guerriers s'étaient rués vers les lances adverses, ces lances teutonnes qui narguaient que trop le pouvoir royal, ces lances outre-Rhin qui griffaient le sol national en de longs sillons rougeoyants sans oublier les hallebardes franc-comtoises qui sifflaient dans l'air plus qu'elles ne frappaient.

Je suppose que vous êtes un proche pour tenter d'avoir de ses nouvelles aussi bien bonnes que mauvaises
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Shame

Il répondrait à toutes les questions, fouillant de ses yeux les environs, pour être au plus proche que sa mémoire lui permettait de remonter et de tout offrir pour reporter son attention sur le visage féminin:

J'ai tenté pendant tout ce temps de me tenir informé. Je ne suis pas certain qu'elle aurait eu envie de me revoir, cependant, elle détient une vérité, un secret, qui m'appartient, et auquel depuis plus d'un an et demi, j'aimerai qu'elle s'en libère et moi même par la même occasion.

Il n'en est pas certain, mais ne voit pas d'autres possibilités

Bien de ses relations, connaissances et amitiés du Périgord même en dehors portent une haine et un acharnement qui ne devraient pas être, là aussi, les raisons sont obscures. A mon sujet.Mais il va falloir qu'il y est une fin. A tout ça. Et la solution n'est pas que je dois m'effacer. Non. Hors de question.

Il reprend parole après une pause courte nécessaire:

J'ai su, y a quelques mois, que la Comtesse Keyfeya était de retour. Bien avant, il y a eu un élan de haine et d'acharnement qui a soufflé sur le Comté de la part des anciens du PA , lors de leur retour,qui avaient été dans son Armée à la fin de la Guerre, essentiellement ses connaissances, ses relations et ses amis pour reprendre la main sur le Comté.

Tête penchée sur le côté, il ponctue bien tous ses mots:

Pour en revenir à Keyfeya. Je suis parti du Comté lors de la déferlante de menaces sur elle et sur moi, qu'il y a eu, y a quelques mois avec des messages publics un peu partout dans le Comté. J'ai disparu à mon tour. Pour m'en éloigner, prendre du recul.Et j'ai réfléchis, je me suis dis, que je ne baisserai pas la tête, ni le regard, ni les bras devant ce genre de bêtises.

En gros, s'il en avait préféré partir se réfugier pour se reposer, se protéger, et , reprendre confiance en lui, pour combattre et faire face, il s'est dit qu'il doit en finir maintenant, et qu'il le ferait à son retour:

Dés lors, pour moi, il était primordial de la contacter. Mais lorsque j'ai voulu, le courrier n'a pas pu être remit en main propre par mon Messager. Il s'est retrouvé confronter à un destinataire et une adresse, inexistants les deux. J'ai retenté à plusieurs reprises mais l'identité de Keyfeya ne semblait plus être.

Le Jeune Seigneur pense qu'elle le comprendra:

Qui ne repousse pas ou jamais à plus loin, ce qui lui parait important et urgent, mais au final, laisse le temps faire son oeuvre à raison ou à tord ? Tellement de raisons pour abandonner comme de se raccrocher de lutter et de relancer ce qu'il a perdu de vue.

Pour la notion de mal, chose qui est souvent remise en avant, qu'une seule réponse:

Parfois, les silences, la sournoiserie dans des phrases bien tournées, sont bien pires et perfides que la grossièreté et les insultes balançaient sans réfléchir.

A la dernière question:

Non pas un proche, puisque je me suis éloigné et pas gardé contact. Pendant longtemps.
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Patou.de.mercie

La belle l'écoutait narrer son histoire leur histoire avec Key. Elle ne comprenait pas ce qu'il s'était produit dans le passé. Rien n'était arrivé à ses oreilles. Faut dire qu'elle avait quitté le PA, il y avait pas mal d'années. Preuve en est, qu'elle ne reconnaissait presque plus personne à part son grand ami Chevalier. Soren nommé Seurn, sa mère et d'autres qui ne sont plus, sans compter les déménagements. Se met à soupirer. Une fois le récit terminé intervint.

Je ne sais pas ou se trouve actuellement Keyfeya. Je comprends très bien cette envie de connaitre la vérité. Voici un sujet extrêmement difficile à débattre. Faut-il la dire ou faut-il la cacher?
C'est un risque à prendre dans les deux sens. Perdre ou pas l'autre. Se retrouver seul et abandonné. Vivre dans le mensonge n'est pas mieux, car toute vérité finit toujours par se savoir.
Pour vous, cela vous permettrait de retrouver l' estime de vous même, votre intégrité et remettre à plat la relation que vous aviez avant avec elle, d'après ce que je crois comprendre, à moins que je ne me trompe.
Maintenant dans l'autre sens, cela peut éviter d'autres conflits ne croyez-vous pas ?

Quant au silence, il est une arme redoutable pour celui qui sait l’utiliser et un très bon accompagnateur dans les belligérances. Il peut être aussi protecteur. Une réserve à l'égard du risque encouru.

A sa dernière réponse rétorque.

Si un jour je la croise, ou qu'elle cherche à me voir, je vous promets de lui parler de vous.
Voudriez-vous que je l'informe de votre envie de lui parler ?
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Shame

Le Jeune Homme hoche de la tête, ne peut qu'approuver les dires. Il laisse échapper un long soupir. Les choses sont si compliquées en ce bas Monde. Le principal est que le doute soit levé sur la disparition vers le Très haut de la Comtesse Keyfeya. Sa mort, il ne la souhaite pas comme il n'a pas plus envie de cette vérité, cela commence à remonter et à prendre des proportions au fond de lui, invivables et des allures de Vendetta, de représailles idiotes. Elle viendra à point nommé ou pas mais cela commence à lui être insupportable qu'on lui cherche des problèmes, ou le provoque sans cesse, par rapport à elle. C'est fou comme beaucoup pense avoir du Pouvoir avec un secret et de s'en servir, pour faire disparaître les têtes qui ne plaisent pas ou tout faire pour leur nuire.

Un sourire naturel parvient à se dessiner, sur ses lèvres. Dans le fond, ce n'est pas à Patou que toute cette triste histoire est dû, conscient, de ce qu'il a réveillé en elle:

Si vous pouvez, oui. J'aimerai beaucoup.

Il n'y a que la Comtesse pour calmer les esprits. Il en est certain. Elle a toujours eu un fort ascendant sur "la clique", fallait les voir tous, ce qu'ils en ont fait et en font, vu l'état du Comté depuis quatre mois pour comprendre. Lui en tout cas, Shame, s'en était dégagé pour ne pas en être. Ils ne pourront plus l'accuser d'être à l'origine de la mauvaise ambiance ni de la perdition du PA.

Je vous remercie d'avoir bien voulu m'accorder de votre temps, et de ne pas m'avoir laissé dans le silence et l'ignorance.

Apaisé. Il pourra mettre de côté sa volonté de connaitre la vérité. Qui sait, un jour...Elle viendra à lui sans qu'il s'y attende.
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Patou.de.mercie

La conversation allait prendre fin. Patou en lui souriant annonça.

Je me suis depuis peu installée sur Angoulême pour aider mon grand ami Chevalier16, afin de tenter de réveiller sa ville endormie, avec un groupe d'amis.
Si vous voulez me joindre, vous savez ou vous rendre. Vous serez le bienvenu. Puis je vais vous dire !
Laissez donc les vipères déverser leurs fiels. On les reconnait facilement, vous savez ! Ils s'enlaidissent par leur jalousie.

Par contre, ou résidez-vous, au cas ou j'aurai des nouvelles fraîches ?
Car oui ! Je ne sais pas pourquoi mais je suis certaine qu'un jour elle réapparaîtra.
Vous verrez on en reparlera.

Lui sourit s’apprêtant à partir, ne voulant pas le déranger plus longtemps.
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Shame

Il plisse des yeux, un sourire chaleureux à la tournure de la conversation :

C'est une très bonne idée pour Angoulême. Je vous souhaite à Vous, Chevalier et vos Amis d'y parvenir.

Le Jeune Seigneur avait halluciné complet du débat public sur Angoulême, de vouloir la détacher du Périgord, pire, la vendre ou en faire une ville indépendante, franche ou je ne sais quelle ineptie:

Si mon chemin me permet de passer par Angoulême, je viendrai prendre des nouvelles. Je réside un peu partout, en fait.

Il se mordille les lèvres de "sa vie nomade" de ses derniers temps:

Résidence Castillon. Appartement Périgueux. Quand je suis dans le Comté, je voyage de ville en ville pour me changer les idées et sinon en voyage diplomatique, à l'extérieur du PA. A l'occasion ou que cela est nécessaire.

Joignable un peu partout:

Je fais confiance à votre intuition féminine. En ce qui concerne Keyfeya.

Le paquet dans son bras, contre lui, le ramène à la réalité, de ne pas rater l'heure précise pour nourrir ses Félins, et l'astre dans le ciel, à sa position, la prière, sous peu:

Je vous dis à très bientôt.
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Patou.de.mercie

Ils allaient se quitter. S'ensuit un dernier échange.

Un grand merci pour vos encouragements cela m'aide à garder le moral. Un gros challenge à effectuer. Si nous échouons, au moins on aura essayé

Affiche un beau sourire.

Je compte bien vous revoir Sieur Shame, avec ou sans nouvelles de notre chère Keyfeya.

Ecoute attentivement le lieu ou elle peut le joindre

Parfait je sais ou vous joindre au cas ou ...

Elle lui fit un salut de la main levée et fila retrouver son cheval, pour rentrer sur Angoulême.
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Patou.de.mercie

Patou venait de rentrer d'escorte, ramenant la comtesse Keyfeya dans son Périgord. Elle était heureuse de l'avoir retrouvé. Maintenant le Doc ne la lâcherait plus. Elle se rendit en la capitale pour tenter de trouver un gosse connaissant le Sieur Shame, afin de lui remettre une missive.
Lors de leur dernier entretien, celle-ci lui avait fait la promesse de l'avertir dès qu'elle aurait de ses nouvelles. Patou faisait mieux, elle la ramenait enfin chez elle. Dans son Périgord qu'elle choyait tant. Mais vu l'état actuel de ce qu'elle avait pu entendre, il n'était plus ce qu'il avait été. Patou avait hâte que sa comtesse se rétablisse vite, pour remettre de l'ordre à tout ça. En allant même demander aux Poneys de revenir, afin que Key retrouve rapidement sa mémoire défectueuse.

En ses mains, elle tenait le parchemin roulé, destiné à Shame. Se plaçant devant l'affiche restée intacte, elle espérait revoir le gamin de
la dernière fois. Faisant les cent pas, elle le reconnut.

Hey gamin, viens me voir!

Celui-ci arriva aux pas de courses

Oh m'dame ! J'vous r'connais. Z'êtes celle qui r'cherchait Sieur Shame. C'est ça hein ?

L'écoutant, la brune lui répondit

Tout à fait, c'est bien moi. Dis moi, je peux te demander un service ?

Ouais m'dame

Peux tu aller chez Sieur Shame lui apporter ce parchemin ?

Heu ... J'veux bien mais faut m'payer! Ch'fais pas ça gratis

Tout en le regardant, elle plongea dans sa besace et lui donna un écu

File vite mon grand.

Le regardant filer, elle fit de même pour retourner près de sa comtesse

Une fois déroulé, le destinataire pouvait lire

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Shame

Il est là le Chancelier. Angoulême aux aurores du 04 Décembre 1464. Casque retiré. Porté avec le plastron en fer à cause de rafales de neige. Les yeux mi clos, il ne compte pas s'éterniser, une escapade sur un noeud, pour prendre l'air. La nature. L'état sauvage. Le feux de camp. Un petit tour matinal dans le village. Il secoue la neige sur lui. Une main sur son crâne rasé, en fait le contour, adore cette sensation. Accompagné de sa Monture, au pas, à côté de lui. Il a l'impression que le monde lui appartient quand le soleil se lève. C'est un sourire élargit sur les lèvres. Tout est à lui. A porter de sa main et de ses moindres rêves. Il essaie de ne pas songer à ce qu'il en sera quand il montrera son museau en place publique. Une lueur malicieuse brille au fond de ses deux quartz profonds. Bref. En tout cas, pour Shame, tout va bien.Jusque là tout va bien.Un pas de course derrière lui, de petits foulées, le fait se retourner. Un des gamins des rues. Un battement de paupières. Il fait arrêter sa monture pour l'attendre:

Sieur Shame, où vous étiez ?

Pensif. Au premier abord. Il répond ensuite:

En pleine nature. Profiter d'un bon feu de camps. Cela fait du bien parfois.

Je peux venir avec vous ?

Il se penche à l'oreille du gamin, avec un clin d'oeil, un secret partagé, d'un souffle du bout des lèves:

Ah oui, d'ici peu, j'aurai mon Armée. Je te ferai signe. Chuttt....C'est entre nous et top secret. Je te fais confiance. Tu as l'exclusivité avant tout le Périgord.

Shame se redresse, tête penchée sur le côté, le cherche -t-il, ou bien pur hasard de se croiser, il patiente pour savoir:

Chouette. J'ai un message pour vous.

Message remit en main propre, main gantée de cuir pour prendre. Il lâche la bride de l'animal, lecture en silence. Suspendu dans le vide. Il n'y a rien. Aucune émotion. Comme une histoire à régler vite pour en avoir la fin, l'épilogue. Ses yeux se relèvent sur le gamin, un geste financier, tout travail mérite salaire:

Merci. Je remonte sur la Capitale. Si ça te dit...

Nan. Ca me dit pas.

Il se retient de rire au naturel de lui répondre, du tac au tac. Il a déjà déguerpit au loin. Une réponse dans la foulée. Un pan de mur, d'une sacoche sur les flancs de la Monture, il saisit son nécessaire à écriture. Le vide. Le néant. La page blanche. La plume joue dans le vide entre ses doigts gantés de cuir. Il lit et relit. Sa démarche est en ce sens. La médecin Patou De Pyerrelade l'a bien saisit. La question est...Ce qu'il va aborder, sera-t-il accepté et acceptable pour le bien être de sa patiente. Et comme tout un chacun, dans ce bas monde, si certains savent ce qui se passe au sein du Conseil actuel, en y étant extérieur sans y avoir l'autorisation d'y être Membre, en juste retour des choses, il est possible que le Jeune Homme a des sources pour savoir que la mémoire de Keyfeya va mieux, depuis son retour.

Partant de ce constat. Il peut la rencontrer. A moins d'en aborder le sujet en tête à tête avec la Médecin avant. Le souhaitera-t-elle, écoutera-t-elle, comprendra -t - elle ? Ne mettra-t-elle pas en doute son histoire ? Ou tout du moins les faits et la quête de la vérité depuis plus d'un an et demi. La plume continue de jouer entre ses doigts. Il est sur place.

Il espère pouvoir y entrevoir une fin:

Spoiler:

Citation:

A Vous, Patou De Pyerrelade
De Nous, Shame, De Beaumont Du Périgord

Salutation & Paix,

Je viens de prendre connaissance de votre correspondance.
Je suis à Angoulême en ce jour.
J'espère que vous allez bien.
Que votre projet, de faire revivre Angoulême
Vous tient à Coeur

J'aimerai rencontrer Keyfeya.
Seule elle et vous même pouvaient en décider.
J'en suis conscient.
Je ne vous ai rien dis sur le but et le motif de cette demande.

Ne voulant pas être considéré comme le Mal.
Qui soudain pourrait aggraver son état.
Ne serait-il pas judicieux, que je vous informe de ce qu'il en est.
Par la suite, vous jugeriez
Si cela est sans conséquence pour son état ou non.

Sachez que pour moi, cette démarche devra avoir lieu un jour.
J'estime que d'assumer ses actes sont importants.
Surtout lorsque cela porte atteinte à une Vie
Je veux savoir.
C'est légitime.
Je veux que me soit rendu ce chapitre effacé.
Qui pour moi, ressemble autant à une amnésie.
Que celle de votre amie et patiente.

Vous avez deux patients maintenant.
A aider et soulager de leurs Maux.
D'un passé Tragique et Dramatique.
Qui n'aurait jamais dû voir le jour.

En ce 04 Décembre 1464. Angoulême.

Bien à Vous

Cordialement

Il range tout dans la sacoche sur le flanc, rabat le pan de cuir. Le tout est envoyé par pigeon. Il ne songe pas qu'il pourrait faire le tour du village, pour demander à la rencontrer de visu. Shame garde sa distance. Il décidera quand son flair lui intimera le contact. Et s'il est proposé un rendez vous en un lieu précis. Il n'oublie qu'il est sur le Terrain de jeu des Anciens. Leur territoire. Enfin ce qu'ils croient. Et ce n'est pas pour rien qu'il y fait référence.
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De La Disparition de la Comtesse Keyfeya Romanov

Shame

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Patou.de.mercie

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Une fois déroulé, le destinataire pouvait lire

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Shame

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