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Arrivée d'Anaïs Ambroise

Anais_Ambrosia

Anaïs avait été priée de venir au baptême de sa sœur, et logiquement la petite blonde ne pouvait manquer un tel évènement. Néanmoins, il lui fallait se dépêcher si elle ne voulait pas arriver une fois que tout serait fini. Ainsi elle avait pris toutes ses affaires avant de partir de Millau, harcelé quelques supérieurs hiérarchiques de l'armée pour qu'ils acceptent sa démission en vitesse et prit la route. Elle ne comptait pas revenir à Millau, ainsi Ana trouva que ce baptême tombait à pic.

La blonde arriva assez rapidement à Noirlac. Un de ses amis lui avait offert un cheval pour qu'elle aille plus vite qu'à pied. En chemin Ana se rendit compte que le cheval n'avait pas de nom, ou du moins qu'elle ne le connaissait pas. Qu'importe ! Elle verrait cela plus tard. Pour le moment elle espérait n'avoir rien raté et se dirigea activement vers la porte massive qui fermait l'abbaye. Ana se doutait qu'il fallait montrer patte blanche pour entrer, elle frappa donc à la porte, puis attendit que quelqu'un lui ouvre en se parlant à elle-même, à voix haute.

Ana Ana...nôôôôn tu n'as pas raté le baptême de ta soeur. Elle doit t'attendre sagement à l'intérieur. Enfin, sagement, tu connais ta soeur, ce mot est inconnu à son vocabulaire...

Elle s'arrêta de parler. Elle aurait eu l'air bien idiote si quelqu'un arrivait à cet instant. N'entendant pas la porte bouger, elle regarda tout autour d'elle, admirant les lieux qui lui étaient encore plutôt étrangers.
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Titca

Typhanie ouvrit les portes dans l'espoir de ''fuir'' un moment au marché de la ville voisine, quand elle tomba nez à nez avec le dos d'une femme. Étonner, l'adjointe toussota pour lui faire remarquer sa présence.

Euh...bonjour, je suis Typhanie de Divonne, bienvenue à l'abbaye de noirlac, que puis-je pour vous aidez ?

Son panier dans ses mains et l'air un peu perdue, Tit attendit.
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Anais_Ambrosia

La blonde regardait aux alentours quand elle entendit une voix. Doucement elle se retourna et rejeta sa longue capuche en arrière pour découvrir son visage, tout cela par politesse. Puis elle s'adressa à elle

Oh...bonjour ! Je me nomme Anaïs Ambroise et je suis la sœur jumelle de Mellyssa Ambroise qui prépare son baptême. Elle m'a adressé un pigeon pour me prévenir qu'il fallait que je me rende à l'abbaye de Noirlac. A vous entendre je ne me suis point trompée de lieu, savez vous en revanche où se trouve ma sœur ?

Elle regarda Typhanie calmement, en attendant la réponse de cette dernière.
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Titca

Oh, elle va surement débarquer de je ne sais pas ou pour vous vous tirez à l'intérieur sans me voir...

Typhanie secoua la tête, encore tout le choque d'un tel manque de patience, l'adjointe n'aimais pas les gens presser, souvent ils en devenait impolie, haussant les épaules elle sourit cependant et ce reprit.

Elle dois ce trouvez au bureau du Grand Prieur, mais si vous n'êtes ni la marraine, ni l'officiant je vous demanderai si possible de l'attendre ailleurs, sauf si vous avez un rôle à jouer dans ce baptême. Comprenez que je ne veux point vous séparer de votre jumelle, mais il y a pas besoin de tous s'entasser dans le bureau du Grand Prieur, l'abbaye est vase et grande, tenez prenez ce plan.

Dans un sourire elle lui donna un plan de l'abbaye copier sur un parchemin et ce pencha au-dessus de son épaule pour lui montrer les diverses pièces afin qu'elle ne se perdent pas.

Ici c'est le bureau du prévôt, frère Kro et moi-même nous occupons des soucis rencontrer dans l'abbaye ou des questions diverses et varié, n'hésiter donc pas à venir nous trouver.

Déplaçant son doigt elle continua.

Ici c'est le réfectoire, vous pourriez manger et boire aux heures de repas... Mais parfois aussi entre avec un peu de chance.

Une dernière fois son doigt parcourt le plan

Et voici les cellules...pour lire, dormir, méditer, parler... attention le soir le prévôt et son adjointe -moi-, parcourons les couloirs pour vérifier que personne ne dérange les autres.

Ce redressant elle s'étira et sourit encore une fois.

Et bien sûr le domaine abbatiale, par le soleil de l'été c'est toujours agréable de sortir un peu ! Et évidement L'abbatiale Saint-Bernard pour prier avec nous ! Des questions ? Des demandes autres informations ? Si vous avez des armes merci de les laisser ici avant d'entrer.
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Mellyssa

Mellyssa (comme par zazar) passait devant l'entrée et vit sa frangine en compagnie de Dame Typhanie.

-Norf ! Elle est déjà arrivée !

Après cette petite réflexion à soit même, elle s'avança en direction des deux femmes.
En arrivant, elle remarqua la tête de Soeur Typhanie quand elle arriva et elle réfléchit trente secondes pour comprendre d'où cela venait.
Aaaah oui ! Certainement de quand elle avait tirer Callista en vitesse sans lui laisser le temps de finir sa présentation de l'Abbaye. Ca devait être un manège bien huilé cette présentation vu le nombre de personnes qui arrivait par jour. Pis c'était pas de sa faute à la Melly, c'est pas qu'elle était pressée, mais ça faisait tellement longtemps qu'elle ne l'avait pas vu sa Calli chérie. Hé puis aussi, on avait besoin d'elle au bureau du Prieur. Heureusement qu'elle était là d'ailleurs ! Madame était exigeante au possible sur les dates de la cérémonie ^^.

Elle se retourna donc sans encore dire bonjour et alla fouiner dans l'étendue d'herbe face à l'Abbaye. A la recherche d'une marguerite.
Celle ci trouvée, elle fit un grand sourire et se précipita en direction de Dame Typhanie et de sa Soeur. Melly tendit la fleur à Soeur Typh avec le pied qui faisait des ronds par terre.

-Pour vous Madame Typhanie ! Faut pas faire la tête à cause de moi parce que j'étais contente de revoir ma Calli. Je fais beaucoup les choses sans réfléchir et quand ça me prend ! Alors des fois c'est un peu mal pris. Mais faut pas ! Ca part pas d'une méchante idée ce que je fais.

Elle essayait tant bien que mal de se justifier face à l'adjointe du Prévôt, et en même temps, elle se retenait de sauter sur sa soeur pour lui faire un Hénôrme câlin de la mort qui tue. Maintenant elle réfléchissait à deux fois avant de faire quelque chose quand la Madame qui l'a gentiment accueillie elle est là.
Pourtant il fallait bien dire coucou à sa soeur ! Comment faire ? Elle osa tout de même, peut être qu'elle comprendrait qu'il fallait quand même être un minimum polie, même avec sa famille !

-Coucou ma Jumelle adorée que j'aime ! Je pensais pas que tu serais en avance. T'es toujours en retard comme maman toi d'habitude !

Elle lorgna sur le cheval, ayant déjà oublié qu'elle devait se faire pardonner par Typhanie. Pourtant elle tendait toujours le bras à la marguerite.

-C'est quoi ça ? C'est pas beau les chevals ! T'as vraiment pas de goûts toi hein....
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Titca

Mais... mais comment arrivait-elle toujours de nulle part ? Typhanie regarda à gauche à droite et remarqua la fleure, elle ouvrit de gros noeil et rougit légèrement, arf le pardon comment refuser ? Prenant délicatement la fleure dans ses mains elle sourit et remercia la jeune femme devant son nez.

Mmh, voui enfin enfaîte un minimum attention la prochaine fois...d'accord ? Et vous êtes toute pardonnée...

Regardant la fleure elle repensa à ses enfants, il avaient la même façon de dire pardon, une fleure et un jolie sourire. Secouant la tête elle regarda les deux soeurs et leurs sourit.

Bien euh... Dame Mellyssa, après votre baptême qui semble bien organiser vous pensez trouvez la salle des inscriptions ? Enfin sinon revenez me voir ou demander autour de vous. Dame Anaïs bienvenue parmi nous.

Après avoir sourit, elle salua les deux dames et fila dans un coin, pas trop loin ni trop prêt d'elles pour reprendre ses activées.
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Anais_Ambrosia

Ana s’apprêtait à remercier Typhanie pour lui avoir présenté l’abbaye quand soudain elle entendit une voix familière. Elle tourna la tête et vit Melly qui apparemment avait déjà quelque chose à se faire pardonner. La blondinette l’écouta alors s’excuser auprès de Typhanie et amusée par la situation, esquissa un sourire. Ensuite Melly salua sa sœur d’un air tout aussi mutin alors Ana répondit

Bonjour Melly ! Comment vas-tu ? Hum…oui…en avance. Et encore cela m’étonne moi-même, l’armée ayant pris beaucoup de temps pour me libérer de mes obligations. Mais bon j’ai fait au plus vit…euh…

Ana n’avait pas fini sa phrase que Melly était déjà en train de regarder son cheval. Elle se doutait bien que sa sœur jumelle allait faire un commentaire sur celui-ci et il ne fallu pas longtemps pour en avoir la preuve

« Ça » comme tu dis, c’est un cheval. Il s’appelle…euh…

Le cerveau de la petite blonde était capricieux. Elle failli dire que le cheval se nommait Abricot quand soudain, miracle ! Le nom lui était enfin revenu et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il avait pris son temps pour revenir.

Il s’appelle Absynthe. Un de mes amis de Millau me l’a offert pour mon départ. Aussi, pour ta gouverne, on ne dit pas « les chevals », mais « les chevaux ». Et ne critique pas mes gouts, je te signale que je vais devoir t’attendre sur les chemins parce que, te connaissant, je suppose que tu es venue sur le dos d’une vieille bourrique. Bref, passons, sais tu si maman va venir ? Et si oui, quand ?

Tandis qu’elle parlait elle vit Typhanie qui s’éloignait un peu plus loin. N’ayant pu la remercier avant, elle regarda dans sa direction et d’une voix plus haute :

Dame Typhanie, je vous remercie pour l’accueil, j’espère que ma sœur ne vous aura pas posé trop de problèmes.

Ana sourit. Elle aimait bien taquiner sa sœur, notamment sur son côté turbulent mais aussi sur sa petite taille. Mais chaque chose en son temps, dans les jours à venir elle aurait tout le loisir de l’embêter sur les centimètres qui lui manquaient. En attendant, elle profitait de l’instant présent, contente comme elle ne l’avait pas été depuis longtemps, contente de retrouver sa sœur.
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Mellyssa

Elle regarda sa frangine en relevant un peu le nez. Pourquoi elle avait tout pris à la naissance aussi la blonde hein ?! Elle était grande, elle était calme, elle était belle, elle avait un vocabulaire plus complet que la Brune surtout. Bref, les disputes familiales, c'est pas pour tout de suite.
Melly reprit le fil de la discussion.

-Oui oui j'vais très bien. Ah Ouais ? C'te fichue armée elle voulait pas te laisser partir ? J'te jure... C'est vraiment du nawak l'armée d'toute manière ! Une bonne diplo et hop ! Y'a pas besoin d'guerre et tout le monde il reste vivant pour aller à la messe le Dimanche plutôt que de guerroyer le jour du Très Haut ! Crotte de Crotte c'est quoi ces manières encore namého !

Anaïs et Mellyssa étaient vraiment tout l'inverse l'une de l'autre. Entre celle qui avait une aversion prononcée pour l'armée et les armes et l'autre qui ne jurait que par ça. C'était une vraie Party chez les Ambroise quand tout ce petit monde s'y mettait !
Encore une chose qui les différenciait, le cheval. Bestiole qui se prend pour quelque chose d'intelligent et beau alors que ce n'est qu'un cheval. En plus... Y'avait rien de plus beau qu'un âne en ce bas monde !
.....Bon sauf Ana, et sa maman d'accord.
Elle l'écoutait distraitement blablater sur l'histoire de son canasson, une seule chose retint son attention, c'est quand elle traita Malice de vieille bourrique.

-Hééééé ! C'pas une vieille Bourrique mon Malice ! L'est euh.... Très gentil.. Bon y mange tout le temps. J'crois que j'suis un pas bon exemple pour lui pauvre bête. D'ailleurs j'ai un petit creux moi là.

Sans plus attendre elle sortit une pomme verte de sa besace et croqua dedans en manquant de peu de s'y casser une dent. C'est que ça fait mal ces fruits là quand on ne fait pas plus attention que cela ! Sacrebleu elle prendrait garde maintenant avant de croquer sans réfléchir dans une pomme..
Elle se souvint aussi que sa soeur lui avait posé une question.

-Maman ? Bah j'lui ai écrit, donc ça serait bien qu'elle vienne. mais si elle peut pas... Tant pis hein ! Mais si elle arrive, ça sera en retard comme d'habitude ! Tu la connais maman ! Pis c'pas Shaka qui va l'aider sur ce point là. Il est encore piiiire ! J'te jure ! Pauvre Astride, elle doit en voir des vertes et des pas mûres là où qu'elle est avec eux.

En même temps qu'elle avait dit "verts et pas mûres" elle avait baissé les yeux sur sa pomme. Elle était verte certes, mais elle était mûre. Pas de sa faute à la Brunette si les pommes de Franche-Comté ont toujours l'air pas mûres alors qu'elles le sont.

Elle grommela en entendant sa soeur dire à Dame Typhanie ce qu'elle lui avait dire. genre elle était turbulente... et Genre elle posait des problèmes. N'importe quoi !.....

-Maieuh ! T'arrêtes de m'embêter ! Bon allez... Faut qu'on laisse Soeur Typhanie travailler tranquille. On va aller euh... J'sais pas.. J'connais juste la route entre ici et le Bureau du Grand Prieur. Mais on va pas aller là bas ! Ca sert pu à rien maintenant que la date elle est fixée !
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Anais_Ambrosia

Quand Ana entendit Melly parler de son âne, elle posa son regard sur l’animal. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il avait la même tête que tous les ânes, avec le même air que ses congénères, c'est-à-dire, un air bête. La petite blonde se demandait comment on pouvait trouver cet animal beau. Mais elle n’osait pas chercher plus loin, la logique de sa sœur était insondable et on pouvait toujours chercher à comprendre, on serait toujours plus surpris encore. D’un air distrait, tout en regardant désespérément l’animal avec son air ahuri, elle écoutait sa sœur. Quand celle-ci croqua dans sa pomme, la blondinette la regarda, et se dirigea vers Absynthe qui était un peu plus loin. De l’un des sacs elle sortit des petits paquets, puis elle se rapprocha de sa sœur.

Tiens, j’ai ramené ça de Millau pour toi. Je sais que tu as toujours faim alors j’ai pris un peu de tout pour toi. Des morceaux de viande gracieusement offerts par mon ami Selm, des légumes de mon potager, du poisson que j’ai péché au lac, et enfin, pour finir … des pâtisseries aux fruits de saison. Je ne sais pas si ça te plaira, j’espère juste que tu ne vas pas donner tout cela à Malice, j’en serais très peinée.

A Millau, Ana pensait beaucoup à sa sœur. Elle avait été souvent seule avant son départ quand ses amis étaient en train de travailler ou quand ils partaient de son échoppe après avoir fait une commande ce qui lui permettait de réfléchir. Melly lui manquait beaucoup et sa spontanéité lui aurait grandement remonté le moral lorsque tout allait mal. La blonde sortit de ses pensées et reprit

Je t’aurais bien amené quelques vêtements, mais la laine était hors de prix à Millau. Et je devais préparer mon voyage, donc je n’en ai pas racheté de toute façon. Bon sinon, expliques moi tout, comment va se passer ton baptême, quand a-t-il lieu ? Qui s’en charge ? Qui sera ta marraine ou ton parrain ? Je dois dire que tu ne m’as rien expliqué !

Oui, soudainement Ana faisait sa Melly, et était prise d’impatience. C’était rare chez la blonde, mais là, il s’agissait de sa sœur et elle voulait tout savoir. Il y avait si longtemps qu’elle ne l’avait pas vue et qu’elle n’avait pas eu de nouvelles. La dernière fois qu’elle avait eu des nouvelles elle soupçonnait sa sœur d’avoir un amoureux. Aussi, elle se risqua à lui en parler, aimant une fois de plus la taquiner. Et puis à vrai dire, elle se devait d’en profiter tant qu’elles étaient ensemble.

Mais dis-moi…Jack ? Il vient ? Le rencontrer me ferait très plaisir. Et puis s’il s’est attiré ton inclination c’est que ce doit être un gentil garçon. Je suis très curieuse de voir de quel genre de garçon ma sœur est amoureuse.

Tout en disant cela, elle lui souriait d’un air presque narquois, toujours encline à piquer son orgueil. Espérant que Melly ne lui réponde que par un grommellement dont elle seul a le secret, elle passa rapidement à autre chose, ou disons plutôt qu’elle revenait au sujet principal, le baptême.

Tu as dit que la date du baptême était fixée. Pour quand est-il prévu ce fameux baptême ? Enfin on va où tu veux, du moins tant qu’on ne dérange personne, tu connais un peu plus les lieux que moi…

Sur le coup, Ana eut un doute. Certes sa sœur connaissait un peu plus les lieux, mais elle avait toujours eu de gros problèmes pour se repérer. Tant pis, Ana avait le plan entre les mains et s’il le fallait, elle s’en servirait, elle et elle seule, puisque Melly ne serait pas capable de le faire.
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