Archibald_ravier
J'ouvrirai les yeux comme s'ouvre le matin
Comme après ces nuits polaires, quand le soleil revient
J'éteindrai le feu de ce foyer qui m'éteint
Je laisserai maison close pour un bandit de chemin
Peut-être demain ou après-demain
Qu'importe le temps, je veux le souffle des vents
Laissez mes bagages, je n'emporte rien
Qu'un peu de courage et quelques rêves d'enfants
Je m'en vais demain ou peut-être après-demain
Pour une route à écrire, une ligne dans ma main
Je renais demain, à plus tard, on verra bien
Comme après ces nuits polaires, quand le soleil revient
J'éteindrai le feu de ce foyer qui m'éteint
Je laisserai maison close pour un bandit de chemin
Peut-être demain ou après-demain
Qu'importe le temps, je veux le souffle des vents
Laissez mes bagages, je n'emporte rien
Qu'un peu de courage et quelques rêves d'enfants
Je m'en vais demain ou peut-être après-demain
Pour une route à écrire, une ligne dans ma main
Je renais demain, à plus tard, on verra bien
Citation:
Chère Aurore,
Je ne sai pas comen tu prendra ses lignes, mais je me lance quand meme.
Ca me fai bizare de t'écrire des lettre que je te donneré à mon retour, mai au moin comme sa tu saura que j'ai pensé à toi aussi, pendan se voyage, et c'est pas parce qu'il y a pas de relé de poste sur la mer que je t'ai pas écri.
On es parti depuis quelque jour seulement mais je vois déjà les différence entre nos navire. La nave de Faust est rapide, élancé, elle prend telement mieux le vent que ma cogue que s'est risible.
Mais apré tou, c'est pas si grave. On est pas tellement pressé d'arrivé, ni de rentré.
Il n'y a que sur l'eau que l'on se sent bien en hamonie, a présen.
Opaline passe tous les jours un temps avec Fy dans l'espoir de lui apprendre ses lettres. Je pense qu'elle a raison, que s'est important, mais je ne sais pas si la petite es tré motivé. Il y a bien plus a faire sur le navire, comme pécher ou regardé les daufins au loin. On en a vu baucoup en fesant le tour de l'Espagne, j'espère qu'on en verra autant cette foi ci ! Et puis bon, tu sais, c'est un vrai marin cette petite, elle est notre mousse. On lui refile tout le boulot de cette fonction et elle s'exécute san trop rechigné.
On a des poules et une chèvre à bord. Sa nous permet d'avoir des oeufs frais et puis du lait, et apré Opale nous fai des crepes.
Globalement notre équipage es bien rodé, chacun connai sa place et j'ai jamais vu personne arrivé en retard pour prendre son quart.
Moi je prend toujours selui de la nuit.
J'adore la nuit. Et puis, je préfère faire confiance à mes yeux à moi dans le noir. Et puis la nuit, souvent, Jörgen me rejoint sur le pont, sa nous permet de voler des instants. C'est le plus compliqué évidament la promiscuité. Cela rend les secrets plus compliqué à caché, mais enfin je crois qu'on s'en sort pas trop mal.
En vrai tu sai je sais pas si je te donneré tout sa au retour, parce que je parle do voyage que tu avais si envie de faire et que finalemen tu ne fai pas alors bon... Tu risqueré de m'arraché les yeux, et j'en ai besoin pour faire navigué ma maison.
Je sai meme plu si je t'avai dit que Jörgen et moi en se demandé si on allai pas vendre la maison de Périgueux. On y es plus jamais, et cette ville l'étouffe. Et notre vraie maison, c'est le Refuge, alors bon... On se raprocheré peut etre d'un port. Ou alors, on iré simplement à Bergerac. On avait bien aimé y passé du temps, au printemps.
Aujourd'hui j'ai regardé le couché du soleil sur l'orizon. C'était beau. Ca m'a fai pensé à toi. C'est bête parce que l'aurore s'est le matin, mais en général a cette heure la je dors, parce que Richard me relève un peu avant l'aube, et moi je ronfle jusqu'à la midi passée. Apré je passe du temps sur les cartes, ou parfois je redors un peu avant le soir.
Les soiré au mess son tré calme, mai a la foi nou n'avons qu'une seule passagère.
Je t'ai dit que si Arnauld ne verait pas c'est parce que sa femme était encore enceinte ? Alors forcément il voulait pas trimballé toute la famille sur la mer en se moment.
Bref, s'est pas grave, mais sa manque un peu d'animation. Ceci dit, du coup on a pas de disputes non plus, et s'est sympa aussi.
Bonjour Aurore,
Je t'écris depuis ma cabine, et je crois que tu va bien rire. Il pleu sans discontinué depuis des jours. Personne ne sort de sa cabine, ou alors juste pour allé cherché une chauferete dans le mess. C'est fou quand même alors que nou allon vers le sud !
Certain jour il y a de la houle, moi je le vis plutot bien mai les fille son malade, surtout Opaline. Enfin je crois, en vrai on se croise a peine, vu que je dors la moitié de la journé.
Tu manques a se voyage Aurore. J'aurais vraimen aimé t'avoir a mon bord tu sai, mai avec le temps j'ai appri, enfin j'essaye d'aprenre a ne pas nourrir les regrets. S'est inutile. Tu ne crois pas.
Je ne sai pas si sa vaut le cou de m'apesantir sur le manque que j'ai de toi ici. Sa ne sert a rien. Rien qu'a évéillé de la culpabilité ou je sai pas.
Chère Aurore,
Je ne sai pas comen tu prendra ses lignes, mais je me lance quand meme.
Ca me fai bizare de t'écrire des lettre que je te donneré à mon retour, mai au moin comme sa tu saura que j'ai pensé à toi aussi, pendan se voyage, et c'est pas parce qu'il y a pas de relé de poste sur la mer que je t'ai pas écri.
On es parti depuis quelque jour seulement mais je vois déjà les différence entre nos navire. La nave de Faust est rapide, élancé, elle prend telement mieux le vent que ma cogue que s'est risible.
Mais apré tou, c'est pas si grave. On est pas tellement pressé d'arrivé, ni de rentré.
Il n'y a que sur l'eau que l'on se sent bien en hamonie, a présen.
Opaline passe tous les jours un temps avec Fy dans l'espoir de lui apprendre ses lettres. Je pense qu'elle a raison, que s'est important, mais je ne sais pas si la petite es tré motivé. Il y a bien plus a faire sur le navire, comme pécher ou regardé les daufins au loin. On en a vu baucoup en fesant le tour de l'Espagne, j'espère qu'on en verra autant cette foi ci ! Et puis bon, tu sais, c'est un vrai marin cette petite, elle est notre mousse. On lui refile tout le boulot de cette fonction et elle s'exécute san trop rechigné.
On a des poules et une chèvre à bord. Sa nous permet d'avoir des oeufs frais et puis du lait, et apré Opale nous fai des crepes.
Globalement notre équipage es bien rodé, chacun connai sa place et j'ai jamais vu personne arrivé en retard pour prendre son quart.
Moi je prend toujours selui de la nuit.
J'adore la nuit. Et puis, je préfère faire confiance à mes yeux à moi dans le noir. Et puis la nuit, souvent, Jörgen me rejoint sur le pont, sa nous permet de voler des instants. C'est le plus compliqué évidament la promiscuité. Cela rend les secrets plus compliqué à caché, mais enfin je crois qu'on s'en sort pas trop mal.
En vrai tu sai je sais pas si je te donneré tout sa au retour, parce que je parle do voyage que tu avais si envie de faire et que finalemen tu ne fai pas alors bon... Tu risqueré de m'arraché les yeux, et j'en ai besoin pour faire navigué ma maison.
Je sai meme plu si je t'avai dit que Jörgen et moi en se demandé si on allai pas vendre la maison de Périgueux. On y es plus jamais, et cette ville l'étouffe. Et notre vraie maison, c'est le Refuge, alors bon... On se raprocheré peut etre d'un port. Ou alors, on iré simplement à Bergerac. On avait bien aimé y passé du temps, au printemps.
Aujourd'hui j'ai regardé le couché du soleil sur l'orizon. C'était beau. Ca m'a fai pensé à toi. C'est bête parce que l'aurore s'est le matin, mais en général a cette heure la je dors, parce que Richard me relève un peu avant l'aube, et moi je ronfle jusqu'à la midi passée. Apré je passe du temps sur les cartes, ou parfois je redors un peu avant le soir.
Les soiré au mess son tré calme, mai a la foi nou n'avons qu'une seule passagère.
Je t'ai dit que si Arnauld ne verait pas c'est parce que sa femme était encore enceinte ? Alors forcément il voulait pas trimballé toute la famille sur la mer en se moment.
Bref, s'est pas grave, mais sa manque un peu d'animation. Ceci dit, du coup on a pas de disputes non plus, et s'est sympa aussi.
Bonjour Aurore,
Je t'écris depuis ma cabine, et je crois que tu va bien rire. Il pleu sans discontinué depuis des jours. Personne ne sort de sa cabine, ou alors juste pour allé cherché une chauferete dans le mess. C'est fou quand même alors que nou allon vers le sud !
Certain jour il y a de la houle, moi je le vis plutot bien mai les fille son malade, surtout Opaline. Enfin je crois, en vrai on se croise a peine, vu que je dors la moitié de la journé.
Tu manques a se voyage Aurore. J'aurais vraimen aimé t'avoir a mon bord tu sai, mai avec le temps j'ai appri, enfin j'essaye d'aprenre a ne pas nourrir les regrets. S'est inutile. Tu ne crois pas.
Je ne sai pas si sa vaut le cou de m'apesantir sur le manque que j'ai de toi ici. Sa ne sert a rien. Rien qu'a évéillé de la culpabilité ou je sai pas.
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