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[Rp] The Bachelor

Shame
Cela peut sembler utopique cette idée et initiative. De croire aux rencontres. Diverses pour tomber sur l'Ame Sœur. Pourtant, le Jeune Homme va en tenter les expériences. C'est alors qu'il tombera sur des bruits de fond sur le partage d'informations sur une Madame Violette & Co, marieuse et entremetteuse. Ce doit être une Femme particulière pour avoir un tel talent et don car les affinités pour unir, et, pour la postérité et l'éternité, cela demande tout de même un vécu personnel ou un savoir de l'être humain sur le genre masculin et féminin bien étudié au cours d'une vie. A dire vrai, il l'imagine bien avec un Carnet de Rendez Vous bien remplit, avec des détails croustillants sur des tas de personnalités de tout rang et condition sociale, pour pouvoir présenter les âmes solitaires et qu'elles fassent un bout de chemin ensemble, au début, se connaitre, et qui sait, pour la vie. Il se sera bien habillé, disons pour la saison, la chaleur, de l'été. Chemise blanche, large, pantalon de lin blanc large, sandales, et l'air des plus décontracté, mêlant élégance et prestance naturelles. Ce jour là, il est seul. Il n'est pas accompagné de ses deux félins, pour des raisons, qu'il songe que l'entretien sera long si des critères de sélection ou questions doivent trouver réponses, et s'il y a lieu vu que ses derniers temps, les portes et échanges ont plutôt tendance à se faire rare comme s'il a la Peste d'un coup, comme s'il n'est pas possible de lui dire la vérité d'emblée plutôt que de laisser en plan, ne pas ou plus lui répondre, donner suite, etc... D'ailleurs, cela le fait grandement sourire. Que beaucoup puisse réagir ainsi mais il vit, fait sa vie, aussi égoïstement, que les autres le font. Le voilà, bien droit, face à l'enseigne qui fait bien office d'une Madame Violette & Co. Alors fidèle à lui même, entrée faite, attendant d'être prit en charge et présenté à la dite Madame Violette, sans trop s'attendre à ce qu'il peut s'en faire comme idée, de laisser venir:

Bonjour

Dit-il. Il n'est pas un adepte des réglements en matière d'entrée dans les établissements, mais il connait le minimum de savoir vivre, et de politesse et de respect. Peut-être est-il passé outre certaines règles alors il sort de sa sacoche de cuir, plume et bout de parchemin pour s'appuyer sur un meuble pour faire sa missive alors que ses yeux tombent sur de la publicité sur une Taverne, ici, entre ses murs. La Missive dira:

Citation:
A Vous, Madame Violette & Co
De Messire Shame


Bonjour,

Je me présente à Vous
Pour que vous m'aidiez
A trouver mon Ame Soeur
Pour une Vie à Deux

Je ne connais pas votre Concept
Ni ce que vous proposez
J'accepterai volontiers
Cette découverte lors d'une Entrevue
Si vous le voulez bien

Je serai à la Taverne
De Votre Etablissement
Le temps de votre Réponse
En retour

Bien à Vous, Cordialement


Messire Shame



Vu la chaleur particulière de l'été, surtout celle écrasante et étouffante de cette ville. Il ferait surement mieux d'en profiter pour un peu de fraîcheur et un verre désaltérant, pour se présenter sous son meilleur jour s'il doit y avoir une Entrevue. Missive laissée bien en vue à l'entrée, maintenue par un ouvrage qu'il trouvera à proximité, pour la conserver bien ouverte, à la lecture, n'ayant rien à cacher de toute façon.
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Edern


    Comment dire que Edern était en train de fumer à l'étage, ailleurs, loin. Les marrons fixaient le plafond en cherchant les années qui avaient terni la couleur et dont des arabesques commençaient à tracer leur chemin. Ça, et une main qui perdue alimentait le fantasme d'un Lisreux détendu à défaut d'être complètement camé et où l'absence d'un amant se faisait ressentir. Soudain, quelqu'un était entré. Oui, il avait entendu. Il s'était précipité à se relever de son fauteuil, noyant la came dans un verre encore plein. Les années étaient cruelles et déjà il se rhabillait - Parce que plus la chaleur grimpait, plus les vêtements s'éclipsaient surtout lorsqu'il était seul. Et pour ne pas perdre de temps, il descendit les escaliers quatre à quatre, la chemise encore largement ouverte. Non, il ne manquerait plus qu'il rate quelqu'un. Le regard tomba sur un homme qui écrivait sur un meuble. Loin de s'offusquer, Edern s'approcha - Et heureusement que ce dernier n'était pas accompagné de félins, parce que le Courage n'était pas propre de Monsieur Violet face aux gros, très gros chats. Sans chercher à se cacher, il reprit, interrompant probablement l'homme qui se tenait dans la pièce.



    « Bonjour, je peux vous aider ? » Regard curieux autant qu'interrogatif « Vous cherchez refuge à cause de la chaleur dehors ? » Ce qui serait particulièrement compréhensible pour le Lisreux qui ferait à tous les coups pareil pour ne pas crever de chaud au soleil dehors. Il ne manquerait plus que lui-même se tape un malaise ou PIRE qu'un client fasse un malaise de chaud chez Madame Violette « J'vous offre un verre ? »



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Shame
Alors que dans l'action, la mini Plume se rangeait dans sa petite sacoche à sa taille, les yeux abaissés pour en arriver à la refermer doucement d'une de ses mains de cuir, une voix lui fait relever les paupières, sur le propriétaire de la dite voix en question. Tandis qu'il observe son interlocuteur, les questions se suivent, et ne se ressemblent pas, pense-t-il un brin amusé. Ne sachant pourquoi sa pensée s'amuse à cette remarque. Trois au total et toutes dans une logique indéniable à laquelle, il répondra:

Bonjour. On peut dire cela, en effet. Cela tombe bien, je suis sur le point d'aller découvrir la Taverne de cet Etablissement. Alors oui, pour le verre.

Puis pour mieux répondre à ses questions, il fait glisser l'ouvrage de dessus le Parchemin, pour le libérer de son poids, et de remettre au Jeune Homme en face de lui, la missive. Inutile de préciser à tout bout de champs, que le sourire naturel surtout avec ce soleil et cette chaleur, chez Shame, est présent, bien plus que de coutume. En cette saison.
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Shame
Une bonne heure s'est écoulée, retour aux Bureaux de Dame Violette



A-t-il commit un impair d'avoir eu envie d'aller à la Taverne accompagné. Et d'en partager cet instant autour d'une table à plusieurs présences, masculines et féminines dont au final, il n'en ressortit qu'une escapade par une fenêtre, et, un silence, qui le trouble au point de s'être levé pour ne savoir quoi dire et quoi faire face à cette situation étrange. Sans se poser plus de question qu'il ne faut, il avait donc prit congé de la dite Taverne pour retourner aux bureaux du début, là, où il s'était présenté,sur place, curiosité, toute nouvelle pour lui, de se voir à la recherche d'un partenaire particulier pour une partenaire particulière. Il plaisante sur ce détail descriptif en son esprit.Un sourire flotte sur ses lèvres lorsqu'il revient sur ses pas, à l'entrée, comme si de rien n'est, rien n'a été. Cela lui a bien plus cette fraîcheur d'un lieu public, les hasards des rencontres et les aléas de la vie qui font que tout peut arriver comme rien. A dire vrai, pour l'instant, il aimerait être surprit de ce que pourrait lui proposer Dame Violette, et si cela correspondrait à ce qu'il pourrait apprécier, aimer de prime abord. Il se tient debout, bien droit, à l'entrée des bureaux de l'Etablissement. Au delà, du but, premier, il laisse ses paupières battre la mesure, conscient, que s'il entre dans ce jeu de la recherche, il devra rencontrer et être en contact. Partager des instants, des moments. La différence entre les deux, est la notion de temps. Comment cela se passe-t-il, où, quand, dans quelles conditions. Il imagine des rendez vous. Avec une et une seule. Ou bien de plusieurs si jamais, le Jeune Homme ne parvient pas à choisir. Il observe autour de lui, s'il y a du monde, du va et vient, et est-il donc le seul à être ici. Cela risque d'être difficile si c'est le cas de parvenir au but de sa demande. Serait-il le seul à cette époque par passer par ce moyen ? Il ne désespère pas. Après tout, le rarissime, l'originalité font partis de lui. Et cela lui sied si bien de l'être lorsque autour de lui, il en est le seul.
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Lylla


Le temps commençait sérieusement à s'écouler, les saisons se succédaient et les fruits n'avaient toujours pas tenu les promesses des fleurs. Si elle n'en désespérait point, le Baronne ne souhaitait pas non plus voir s'éterniser cette situation.

Sa vie était bien remplie, quelques longueurs quelquefois qu'elle arrivait à combler grâce au travail ou encore en voyages divers. Mais il lui manquait une présence à ses côtés.
La chaleur d'une main qui s'empare tendrement de la votre, un regard qui vous cherche à travers la foule, des lèvres qui font rendre l'âme, des mots qui s'échangent bien après les serments, des rires qui raisonnent même au creux de l'hiver, des engueulades qui finissent par se régler sur l'oreiller.... les mille et une petites choses qui font un couple.

Après avoir mis sa fierté sous le tapis et fait publier une annonce détaillant sa recherche, la blondie avait du se rendre à l'évidence, la seule personne à s'être présentée avait été un jeune courtisan envoyé par son propre cousin. Ce dernier cherchait certainement à se défaire d'un beau fils encombrant et n'avait rien trouvé de mieux que de le lui mettre dans les jambes. Le pauvre..... Il n'avait pas fait long feu. A peine moins d'une heure après son arrivée, il avait filé sans même dire au revoir, la queue entre les jambes.

Depuis Lylla prenait le temps, se posant nombres questions sur son avenir et les désirs qu'elle souhaitait voir combler.
Décision fut prise de s'en remettre au bon soin de Dame Violette, qui en professionnelle expérimentée saurait sans doute bien mieux gérer ce qui devenait ingérable.

Gravir l'escalier lui avait permis d'échapper à l'artère parisienne, et quand elle referma la porte sur la capitale, ce fut d'abord un certain silence qui l'accueillit.
Elle qui craignait un peu le regard des autres n'avait pour l'instant aucun souci à se faire.

Certes les affaires qui se traitaient ici n'avaient nul besoin de grande publicité, et nombreux était ceux qui interféraient sous le seau du secret.
Mais le lieu était très calme, trop même. S'avançant dans les couloirs, le nombres de portes closes et l'absence de va et vient lui parurent pour le moins étrange.
Ce n'est qu'en arrivant aux abords des bureaux de la Direction à proprement parler qu'une présence se révèla. Un homme, du moins ce que son apparence en laisse supposer, se tienait debout, là juste à quelques mètres.

Afin d'être certaine de ne point l'aborder par surprise, Lylla marqua le pas de manière un peu plus sonore, sans en arrivée à la démarche pataude d'un pachyderme, elle laissa simplement ses talons raisonner légèrement sur le parquet.
Est il un employé de la célèbre maison ou bien un client ?
Cherche t il à faire une rencontre, ou les organise t il ?
Les questions se bousculent sous la cascade de boucles blonde et la jeune femme se racle discrètement la gorge avant de lancer un
Bonjour avenant. Travaillez vous ici ?
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Shame
Discrètement, étant persuadé d'être le seul être vivant ici à un mètre à la ronde, le Jeune Homme se mord les lèvres, de ne pas faire son curieux. L'idée saugrenue qu'il aurait pu visiter les bureaux pour mettre la main sur des soi disant carnets de rendez vous et clientèle potentielle avec des adresses, lui effleure l'esprit. Un tour de tête à droite, puis à gauche. Il se penche en arrière, pour ne rien voir de potentiel dans les couloirs arriver vers lui. Il se rapproche du dit comptoir pour se pencher au dessus, et observer de l'autre côté. Surement le secrétariat mais il ne doit rien y avoir ici. Cependant, un bout de dossier assez emplit de parchemins dépasse. Tour de tête à droite, tour de tête à gauche, voie libre. Sans attendre, le bras tendu et la main de cuir s'en saisit pour le ramener vers lui. Soudain des pas précis, bien particuliers, reconnaissables, des talons de gente féminine se font entendre et de plus en plus. Alors qu'il se redresse, l'air de rien, le dossier dans ses mains de cuir, cherchant de quel côté provient exactement le bruit pour lui faire face, il semblerait qu'il se trompe. Et là, demi tour, pour se retrouver face à la propriétaire des talons martelant un peu le sol du lieu, et quelque peu surprit, dans son action, le Jeune Homme parvient à sourire, alors que le dossier s'échappe de ses mains et que les parchemins se jonchent à tour de rôle à leurs pieds:

Bonjour. Veuillez me pardonner... Je suis d'une maladresse.

Il se baisse, un genou au sol, pour ramasser son forfait commit, puis se redresse rapidement, pour laisser son imagination suivre son cours:

J'ai une théologie à écrire sur les rapports entre les Hommes et les Femmes. Pour mes études. En quelque sorte, je travaille ici.

Il semble avoir vite dispersé l'incident entre eux deux, puis hoche de la tête:

Puis je vous aider si personne d'autre n'est en mesure de le faire ? Je suis Messire Shame. Et vous ?

Il est temps de reprendre là où cela était avant l'envol des parchemins.
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Lylla


Quelle qu'est pu être son intention, la chose est raté, car en plus de le surprendre la blonde déclenche instantanément une envolé de papiers. Une pluie d'imposant confettis vient joncher le sol, déclenchant en réaction un de ses petits sourires dont elle avait le secret.
En fait Lylla eut l'impression de se trouver devant son jumeau en maladresse. Compter le nombre de fois où pareille mésaventure lui était arrivée serait pure folie.


Oh ! Pardonnez moi de vous avoir fait sursauter ! C'est de ma faute, je vous ai surpris.
Elle a beau être juge, son côté aimable ne lui donne que rarement à voir les possibilités sombres des situations auxquelles elle se trouve confronté. C'est ce qu'elle nomme sa facette "ourson mignon".

Peut être pour se faire pardonner son irruption ou tout simplement parce que cela fait partie de sa personnalité, de cette envie de rendre service qui l'a bien souvent mise en péril, la blonde ploie les genoux et entreprend d'aider l'homme à récupérer son bien.

Si la chose est rapide, les noisettes intrusives ne peuvent s’empêcher de se poser sur les documents, cherchant à travers eux à en savoir plus à la fois sur eux et sur son interlocuteur. Défaut professionnel peut être ou simple curiosité féminine ? Disons que les deux s'allient parfaitement dans son cas.
Tout semblant se rapporter à l'administration de la Maison Violette, Lylla se permet une attention plus soutenu envers l'homme

Ce faisant, quand leurs mains se frôlent et la blonde entrevoit la pâleur de sa dextre face au cuir qui gante la masculine. Etrange... Qui travaille finement ganté ?
Elle même simple visiteuse n'avait elle pas en premier lieu découvert ses mains dès son arrivée....

Toute à son attention, la jeune femme, n'imagine aucunement le tableau qu'elle même peut renvoyer à l'inconnu. La peau d’albâtre qui n'a plus connu le travail sous le soleil depuis longtemps, la vesture quoique simple mais de la meilleure facture, le chignon à l'image de celle qui le porte, parfaitement ordonné mais d'où s’échappent quelques boucles indisciplinées, le médaillon d'or finement ouvragé qui au bout de sa chaine allait se nicher entre les prémices des monts qui agrémentaient joliment le corset de sa toilette.

Sans avoir le temps de pousser plus loin les extrapolations que lui suggère son mental, la blonde retrouve sa position première, le sourire aux lèvres, à l'écoute des explications de l'homme qui lui fait face.


Le lieu me semble en effet assez désert, un regard circulaire comme pour concrétiser ses mots et les doigts fins se tendent vers lui.

Lylla Cardinal d'Eirbal, je suis ravie de faire votre connaissance.


Une petite moue gracieuse vient ponctuer ses propos
.
Disons que loin de toute recherche religieuse, quoique cela pourrait y conduire, mes recherches à moi se porte plus sur la relation Homme Femme mais au singulier voyez vous.

Loin d'être aussi sotte que sa blondeur pourrait le laisser supposer, la curieuse pointe son index vers le dossier finalement rassemblé et bien calé dans la main du dit Shame.

Peut être que l'objet de votre thèse pourrait aussi me porter secours par votre intermédiaire ...


Le sourire mutin qui accompagne ses dires, est en fait une invitation pour celui qui voudra bien le comprendre, à partager le fruit de ses recherches
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Shame
Surprit lorsqu'il avait entendu le bruit du tissu de la robe, et d'imaginer le corps féminin se pencher pour venir à son aide, d'autant plus lorsque leurs mains se touchèrent même si par le cuir de ses gants, il n'a pu en connaitre le grain de la peau, il pu sentir que le geste fut. Il avait prit soin de l'en remercier par un signe de la tête et un mouvement de lèvres qui laissaient deviner un remerciement. A leur reprise de stature debout, l'un face à l'autre, habitué pour différentes raisons à observer, examiner en détail, il n'avait pu faire autre que porter ses yeux sur elle, pendant toute l'opération de son sauvetage, alors qu'il faisait au mieux pour ne pas que la nature des Parchemins ne puissent lui être à sa vue, ne sachant pas lui même, ce qu'ils pouvaient être. En tout cas, rien qui pourrait ressembler à une étude, un brouillon d'entretiens, d'échanges avec la gente féminine et masculine, comme ce fut son premier aveu pour la présence du dit dossier entre ses mains de cuir. Ses mots étaient venus sans réfléchir avec autant d'innocence que de maladresse dans son geste que tout lui échappe, comme peut-être la suite à venir. Finalement, le dossier se trouve câler contre lui, réalisant soudain, que les Parchemins ont dû se mélanger et ne doivent pas être dans le bon ordre. Un détail à remédier comme il pourra, pour l'instant, le garde bien contre lui, avant bras, barrant son plexus solaire comme s'il ne veut pas qu'on puisse lui dérober. Oui, le Jeune Homme a le temps de la dévisager, face à lui, bien plus qu'elle ne pourrait le soupçonner, et qu'il n'en laisse présager sous une timidité non dissimulée:

C'est plutôt une bonne chose d'être surpris, je trouve. Y a pas de mal.

Un sourire aux lèvres. Il hoche de la tête, il remarque la coiffure impeccable d'un chignon, avec les quelques boucles blondes qui s'échappent, la peau blanche, pâle, puis penche la tête un peu sur le côté pour mieux porter son regard sur elle, notamment varier entre plonger dans ses yeux et suivre le son de ses mots aux mouvements de ses lèvres, un va et vient entre les deux, mesuré et semble -t-il assez discret:

Difficile de savoir. Si les couloirs semblent plutôt vides, peut-être les bureaux ne le sont-ils pas...

Pivotant sur lui même, pour montrer du menton les portes qui se suivent jusqu'à celle du fond où il serait marqué: Privé. Il retourne son attention vers son Interlocutrice, pour dire:

Sans doute, que les recherches de Dame Violette demandent du temps à consacrer pour proposer à chacun et chacune, les meilleurs services. Et ce, dans un cadre privé.

D'une main de cuir, il vient prendre la main avec délicatesse, effleurent du cuir de son gant les doigts tendus, et se courbe pour venir et poser un baise main, un effleurement des lèvres à peine perceptible sur la peau, suite à la présentation de Lylla Cardinal d'Eirbal. Il la libère, du moins, sa main et ses doigts, pour se tenir droit devant elle:

Ravi. Tout autant.

Il ne peut que baisser les yeux, les paupières, un court instant pour dissimuler, quelque chose de l'ordre de la maladresse de son langage et qui pourrait faire sourire malgré tout, et il en prend le parti, d'avoir cette expression amusée, qui n'a rien d'une pensée déplacée ni lubrique. Il dodeline de la tête, cherchant les mots adéquats pour ne pas laisser à mauvaise intention de lui et une interprétation. Lèvres mordillées, pour plonger ses yeux dans les siens, y trouver, la source et la ressource, d'une réponse qui rétablirait cette situation dans la vérité au lieu de s'enfoncer dans le mensonge même s'il n'y a rien de grave dans ce qu'il a fait, fait encore peut-être, à cet instant. Le mot Cardinal en serait-il à l'origine et lui ferait-il peur, un peu, puisqu'elle en aborde le sujet religieux. D'ailleurs c'est à cet instant que malgré lui, ses yeux se porteront au passage sur le médaillon d'or autour de son cou, pensant, que cela pourrait être la Médaille d'Aristote mais ne s'y éternise pas dessus, vu l'emplacement, pour relever les yeux sur ceux et dans ceux féminins:

Au singulier. Et de façon singulière...Oui vous avez raison, il s'agit bien de recherches sur la relation Homme et Femme...Non, je vous rassure, je n'avais pas songé à la vie en communauté.

Peut-être n'a-t-il pas comprit, de suite, en tout cas, c'est la seule réponse qui lui vient. Et s'il est heureux que l'histoire du Dossier se fasse oublier, il déchante un peu, quand le Jeune Homme réalise que ce n'est pas le cas, et, que le doigt féminin, le met bien en êvidence pour le désigner. Sauf que les arguments sont de taille, et qu'il ne peut se dérober, remuant le dit dossier contre son Plexus Solaire, et le tissu de sa chemise blanche, lui sourit:

C'est pour cela que je suis ici. Sur le terrain. Je n'ai pas encore rencontré la direction pour pouvoir proposer ma thèse, je suis parvenu à obtenir ce dossier, d'une employée fort sympathique, y a un bout de temps de cela, et je l'avais oublié, personne ne me l'ayant réclamé, mais je venais le ramener, parce qu'il y a dû avoir confusion, il ne correspond pas aux besoins et attentes de mon projet. Et depuis, cela avait changé ici, et je n'y avais plus mes petites attentions pour m'aider comme avant...Je ne suis dorénavant qu'un Client comme Vous, ici. A cet instant. En tout cas, à première vue. Ou bien, travaillez Vous ici ?

Il remue le dossier à plusieurs reprises, comme pour ne pas montrer qu'il a peur que le sujet en soit abordé, bien au contraire, et si jamais, elle travaille au final ici, qu'elle pourrait être Dame Violette ou une employée, il serait encore plus mal. Il en profite pour se tourner vers où il l'avait emprunté, bien le coller dans une pile, parmi les autres puis libéré, soulagé d'un poids invisible, toute attention sur Lylla:

Autant que je le remette. Voilà qui est fait. Pour ma thèse. Je recueille des profils, des témoignages, par le biais d'un questionnaire, prises de notes de récits vécus...Je pense qu'en effet, cela doit rejoindre le travail de Dame Violette. Pour cela, qu'avoir son avis sur ce sujet de Thèse m'aurait été utile...Je doute bien qu'elle ne me donnera pas les secrets de son savoir, et son expérience en la matière, mais ce n'est pas bien grave. Normalement, une théologie, thèse, n'est censée être qu'une pensée, un courant philosophique. Un peu de vécu, j'aurai apprécié, histoire de sortir de cette normalité des études déjà réalisées, sur le genre humain.

Le Jeune Homme observe autour d'eux:

Vous désirez m'aider ? Le temps que nous soyons pris en charge...

Il est sérieux. Et, elle, l'est elle ? Sans doute reste -il un long instant interdit et silencieux. Accroché aux yeux et aux lèvres féminines pour en connaitre la suite. Il se débrouillera très bien avec sa sacoche en cuir, en bandoulière, autour de son torse, sur sa chemise blanche à l'allure d'un étudiant d'Université. Et toute la paperasse qu'il cumule, accumule, certains Ouvrages et ses Carnets de Notes, son nécessaire à écriture. Tout ce qui l'accompagne dans ses virées de la vie à découvrir. Il se situe où maintenant sur son échelle du mensonge qu'il lui a échappé. Il y est encore avec. En partie. Quelque peu désolé que ce genre de choses lui viennent encore à l'esprit. Encore à l'esprit...Mais de les faire...
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Lylla
Le buste s'incline pour venir avec la plus grande des délicatesses effleurer les doigts d'un souffle chaud. Tout en respect, l'homme se redresse en souriant, ne laissant rien filtrer de ses pensées somme toute parfaitement en adéquation avec la situation.
Un seul détail vient chatouiller les neurones électrisés de la juge, la façon quasi instinctive de ce protéger derrière son bouclier de papier.
Donnerait elle à penser qu'elle représente un danger pour l'homme qui la regarde sans le moindre apriori ? Pourquoi donc cet empressement à le maintenir devant sa poitrine, c'est peut être en son nom que se trouve la cause.

Bien des gens faisait une association entre le nom de son géniteur et sa propre condition, aussi se sentit elle obligée de faire un point sur ce fait.


Au fait, Cardinal n'est que le nom que m'a légué mon père. Si je m’intéresse ou me suis intéressée à la théologie, c'est uniquement pour le bien des frères et sœurs de ma communauté, mais je ne suis en rien ordonnée ou dépositaire d'un haut statut ecclésiastique.
D'un petit mouvement de tête, Lylla appuit ses paroles.
Il me semble important de le préciser vu le nombre de fois où ce patronyme à induit les gens à se méprendre.

La chose étant désormais entendue, l'esprit lyllanesque peut à nouveau se pencher sur d'autres horizons, comme ses portes fermées le long du couloirs, et le silence presque pesant qui les entoure.
L'oreille se tend, et si l’ouïe eut été plus fine elle aurait pu percevoir le bruissement des grains de poussières se déposant sur les meubles environnement.

Tout les signes de l'abandon sont bien là des meubles tapis dans leur gangue poudreuse au silence que seul brise leur échange inattendu. Lylla est d'ailleurs fort reconnaissante envers Shame de s’être trouvé là, car sans être une poule mouillée, il eut été lugubre de se retrouver à errer comme une âme en peine dans le désert de silence qui les entourait à présent

La tête s'agite joliment en signe de négation, tandis que les bras s'écartent légèrement en gardant les coudes repliaient et les paumes des mains tournées vers les cieux.


Mon cher je crois que vous faite fausse route et que le personnel a tout bonnement déserté cette maison. C'est à croire que le Royaume ne compte plus de cœurs esseulés pour faire tourner la boutique. Nous voilà seuls dans l'antre de Dame Violette !

Les noisettes ne peuvent s'empêcher de porter attention sur les nacres masculine qui viennent froisser ses lèvres, c'est la situation qui le met mal à l'aise ou toujours ce fichu dossier qu'il serre entre eux comme un rempart, tache sombre sur sa chemise blanche. Eut elle noté le va et vient du regard, de ses yeux à ses lèvres, que loin de s'en offusquer elle en aurai sans doute été surprise, peut être même flattée.

Il ni a pas de hasard sur les raisons de sa présence en ce lieu reconnu, hormis des questions restaient sans réponse et une quête qui au final ne sera pas conduite, du moins pas par celle qu'elle était venue rencontrer.
Autant tirer le meilleur de cette situation inattendue, car tout comme lui, et même si elle y a songé fut un temps, la vie en communauté religieuse ne sera pas le but de sa vie.


Travaillez ici ? Mon Dieu non ! J'aurais tenté de servir mes intérêt en premier lieu et ne serait sans doute plus à la recherche de ma moitié !

Avec une spontanéité toute innocente, la réponse venait de fuser.
Loin de tout embarras et autre préoccupation philosophique, elle venait d'étaler au grand jour les raisons de sa venue. elle qui voulait se montrer digne, venait tout simplement de se nimber de la toge peu élogieuse des femmes célibataires.

Fusse l'aveu involontaire qui avait entrainé la perte d'une auréole de vie sans accroc ou encore sa remarque concernant l'abandon dans lequel ils se trouvaient, quoiqu'il en soit, quelques chose avait donné à Shame l'impulsion nécessaire à se débarrasser de ce qui au final ressemblait à un fardeau, et le bouclier fini par tomber de la main même de son détenteur.
Délaissé au sommet d'une pile, peut être des cœurs chagrin oubliés sur le coin d'un bureau.... Quoiqu'il en soit ce simple geste libère l'esprit féminin, le juge en elle n'a plus à chercher un réponse à cette équation à multiple inconnus.

A t elle surprit au vol les yeux qui se fixent sur le médaillon qui se cachent dans les limbes de son corsage ou est ce encore par cette petite habitude toute féminine, que la blonde se saisit de la chaine pour en suivre le chemin plongeant et sortir le pendentif aux formes de l'astre lunaire. Les doigts s'en emparent , caressant machinalement et avec une inconsciente douceur la calcédoine bleutée.

Si vous avez besoin d'un peu de vécu, je peux en effet vous en apporter. Après tout ma vie est parfois digne d'un roman, la sentimentale tout du moins.
Le sourire espiègle que la blondie lui offre se teinte toutefois d'une petite touche de mélancolie, avant que son humour ne reprenne le dessus. Et je rentre totalement dans le cadre de votre thèse vu que les relations saphiques n'ont jamais eut d'attrait à mes yeux.

Il fallait parfois appeler un chat un chat, et Lylla espére secrètement que sa franchise n'irait pas froissé l'étudiant en chimie humaine. Après tout avec un sujet pareil, il devait en avoir vu des verte et des pas mure !

Les prunelles partirent en quête des iris opposés, les doigts serrant la pierre roulée en guise de talisman. Il avait proposé une aide qu'elle lui offrait volontiers, ne restait qu'à savoir si l'attention qu'elle s'apprêtait à lui donner compenserait celles qu'il s'attendait à retrouver ici de son propre aveu.


Désirez vous que nous nous installions .... ici. Le regard balaie l'antre endormi avant de revenir à sa rencontre. Ou avez vous un pied à terre dans la ville qui vous permet de conduire vos recherches ?

Voilà une façon toute simple d'en savoir un peu plus sur ce fameux Shame, qui pique sa curiosité.
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Shame
Il n'est pas aisé de savoir si les gestes de courtoisie et de bienséance sont des plus proches de ce qu'ils devraient. Le Jeune Homme en a apprit depuis son enfance, adolescence, mais ils sont d'ailleurs pas de la tradition et coutume de France. Et tout est improvisé chez lui, certes, sans doute a-t-il déjà vu faire mais cela n'a rien à de commun. Une particularité vient toujours se glisser pour plaire ou non. Jusque là, la conversation continue, il l'apprécie, et, est rassuré que bien des points soient abordés, essentiel, que cela le soit pour donner des indications et que tout puisse être sur une base honnête et sincère. En tout cas, dans le respect mutuel de ce qu'ils pourraient envisager ou pas. Rassuré sur le Nom de Cardinal. Battements de paupières qui se succèdent pour ne pas délaisser ce mouvement de ses yeux à ses lèvres féminines:

J'imagine bien le nombre de fois en effet que cela a dû prêter à confusion. Est-ce que cela a été bon escient ou pas au final ? Pour ma part, la religion a sa place dans ma vie. J'essai que cela ne soit par excès sinon cela en deviendrait un Péché. Je crois le percevoir comme tel...

Et le sourire se glisse, sans ne plus quitter ses lèvres. Chacun des détails, que ce soit de l'environnement autour d'eux n'échappe pas à Lylla ni du Jeune Homme comme si essayer de l'induire en erreur serait peine perdue. Et il plisse des yeux à l'expression "mon cher ", survenue, surement par la facilité de l'échange, pourquoi pas et l'écoute pour quand même d'un coup, réagir au mot " Antre":

C'est peut être cela. Je n'ai pas compté le nombre de mariages et d'enfants qui sont apparus au cours de l'année écoulée mais il m'a semblé que ce fut une recrudescence importante. Sur les quelques années avant aussi mais je dirais moins, je peux me tromper.. C'est l'impression que j'en ai eu.

Et d'ailleurs, ses propos rejoindront très vite les prochains qu'elle assumera pleinement, pour exprimer tant son désir d'une vie à deux, comprenant qu'elle ne travaille pas ici:

Possible que Dame Violette est trouvée pantoufle à son pied, et, qu'elle profite de la vie à deux. Ce qui expliquerait...

Il montre de sa main gantée de cuir, l'ensemble autour d'eux :

J'avoue que cela ne doit pas être facile de passer son temps à offrir le bonheur aux autres, et, qu'il faut une sacrée dose de détachement, que l'on soit en couple, marié ou célibataire pour ne pas se remettre en question dans un tel travail, sur sa propre vie et vécu. D'autant plus, si la vie à deux est le point primordial qui passe avant tout le reste.

De temps à autre, ses yeux reviennent régulièrement sur ce pendentif, qui décore son corsage, à chacun de ses coups d'œil , il essaie de deviner sa forme au mieux, de le définir, ce qu'il est, peut représenter, sa forme, sa couleur, une inscription...Et comme les doigts féminins semblent en avoir décider d'en être le toucher par excellence de celui ci, pour présume-t-il garder une forme de contenance comme beaucoup d'autres peuvent y trouver recours - du moins songe-t-il - avec un verre en main, un Ouvrage ou un dit dossier -. Il y parviendra à y découvrir une symbolique Lunaire à la couleur toute particulière, d'un bleu qui lui rappelle volontiers, le bleu du ciel, lorsqu'il y plonge son regard dedans, dans ses instants d'oisiveté, de paresse, en pleine nature. Il sera irrémédiablement comme depuis le début de cette conversation, comme happé, par les lèvres au son de la voix féminine et des mots qui s'y envolent, pour inexorablement, poursuivre son ascension dans le regard pour y mêler le sien, sans chercher à y puiser tous les secrets, seulement, parce qu'il est comme cela, qu'il marque une forme de spontanéité, d'honnêteté et de sincérité par les fenêtres de l'Ame, comme souvent, il est dit:

Ma thèse va bien au delà, que ce que j'ai pu vous en résumer.

Le Jeune Homme ne lui en dira pas plus, pour le moment. Tout viendra à point, et il n'aura pas longtemps à attendre, hormis, une expression qui lui échappe, tête penchée sur le côté, à demander:

Les relations saphiques ?

Surement. Un rapport avec les pierres précieuses. Celle qui orne la chaine autour de son cou, en son bout, du bout de ses doigts, l'astre Lunaire. En relation avec le Saphir. Il s'arrête à son analyse rapide, elle comblera sa curiosité, il n'en doute pas. Proposition et invitation seront prises au vol, sourire aux lèvres, il en sera:

Qu'aviez vous prévu pour votre journée ? De venir ici, prendre rendez vous, au mieux d'être reçue et de discuter une bonne heure voir plus, pour définir votre recherche, votre personnalité, votre profil, et celle qui pourrait vous convenir d'Hommes à vous présenter ? Et cette volonté, cette envie, ce besoin aurait occupé votre esprit, toute l'après midi et la soirée en y repensant, n'est ce pas ?

Il lui sourit:

J'ai effectivement un pied à terre lorsque je viens sur Paris. Cela risque de changer ce que vous aviez convenu, cependant, je vous assure, que vous ne perdriez rien au change comparé à ici. Bien au contraire. Peut-être tôt pour vous demander de me faire confiance.. Je ne sais si vous connaissez, c'est à proximité, le Quartier des Halles. Qu'en dites vous ?

Et tout rentre dans le cadre de la théologie, de la thèse.
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Lylla


La confiance, le mot est lancé et le ciel pouvait être témoin que Lylla l'avait par le passé, voire même le récent, accordé parfois trop facilement. Durant combien d'année avait elle placé cette même confiance en un individu qui l'avait mise à mal ? Alors même que la couronne l'avait déclaré félon, alors que tout était contre lui, elle la lui avait conservé cette foutue confiance. Jusqu'à la fois de trop, jusqu'à ce qu'il en abuse dans le sens le plus médiocre qu'il soit.

Cela lui avait il servit de leçon ? Même pas !
On est dans la vie ce que notre âme impose, et Lylla ne manque pas à la règle. Voyant le bon côté des choses sans soupçonner la moindre bassesse, pour elle tout homme est fondamentalement bon, il suffit de gratter la surface.
Sa charge pourtant lui avait maintes fois révéléle contraire, les individus révélant la noirceur de leur cœur au travers de leurs actes sans aucun états d'âme.
Ame qu'elle se charge de soulager autant que faire se peut, après avoir rendu justice d'un coup de maillet, à l'ombre d'un confessionnal.

Voilà ce qu'est Lylla, un aperçu de la femme dans toutes ses contradictions.
Condamnant pour ensuite absoudre, et au final le paradoxe finissait par lui convenir.

C'est donc avec la meilleure part de sa conscience qu'elle accorde confiance à celui qui quelques minutes avant était encore un parfait inconnu.
Après tout il aurait eu mille fois la possibilité d'attenter à sa vie, sa pudeur ou à sa bourse dans le silence étouffant du bâtiment. Hors loin de tout cela, l'homme tout en galanterie, prend la peine de partager avec elle quelques mots.

Si vous venez à pêcher, j'aurais à cœur de vous absoudre. Car si vous préparer une thèse j'ai rendu la mienne il y a quelques années et j'ai la chance de pouvoir veiller sur les fidèles de ma paroisse et celle moins grande de les entendre en confession. Et croyez moi j'en entends de drôle !
Quelques souvenirs qui reviennent en mémoire, des amusants comme des plus éprouvant, il n'est pas simple de tout entendre et encore moins de délivrer le pardon sans redevenir le Juge impartial.

Les paupières qui papillonnent, loin de déplaire, ne sont que le signe d'une plus grande curiosité et la rende jalouse de la parure de ce regard différent.
Blonde et opalescente féminité en opposition au brun exotique nourri à la testostérone.
Différences qui s'enrichissent l'une l'autre au travers de l'échange et qui pourront ou non, s'apporter mutuellement de nouvelles connaissances, reconnaissance.


Une chose est certaine, je n'ai pas participé à cette recrudescence ! Mais je dois avouer que le nombre de femmes enceintes autour de moi ne cesse d'augmenter. A croire que c'est dans le rythme des saisons et que nous pourrions quasiment établir un calendrier des périodes de reproduction.


Y a t il une certaine amertume dissimulée derrières ces mots ?
La brutale décision de sa fille de couper tout liens avec elle, et le manque d'amour y sont sans doute pour beaucoup. Qu'elle femme ne connait pas au fond de son coeur et de ses entrailles ce besoin impérieux de donner la vie ?

Mais oui, pour cela encore faut il trouver chausses à son pied, non pas de celle perchées et inconfortables qui vous font souffrir le martyr ne laissant plus de blessures que de plaisir, non. Ni des charentaises que l'on a plus envie de quitter au risque de passer sa vie à dormir et dans oublier de vivre. Juste de jolies petites chausses qui réveillent en vous l'envie de découvrir le monde, qui vous accompagnent de bals en promenades, et qui sont encore près de vous quand vous prenez du repos. De fidèles compagnes de route, qui chemin faisant deviendront celles que plus jamais vous ne quitterez.

Un sourire malicieux étirent les lippes mutines quand les noisettes viennent accrocher leurs jumelles et se font interrogatrices.


Avez vous le bonheur d'avoir trouver chausses votre pied ?
J'estime pour ma part qu'une vie équilibrée ne peut survivre à une vie de couple fusionnelle. Chaque individu doit avoir sa propre vie, ses centres d'intérêts pour enrichir le couple et lui permettre de s'épanouir. Mais bon je ne suis peut être pas la meilleure référence sur ce point au vu de mon célibat.


De la question au sourire il ni a qu'un pas qu'elle s'empresse de franchir d'un petit rire cristallin, la calcédoine roulant sous ses doigts.

Je l'avoue devant vous, je pêche par ma curiosité ! Je vais devoir aller à confesse car j'ai bien d'autres questions vous concernant qui me trotte dans la tête et vous risquez très vite de vous lasser de ma présence si je continue.

C'est dans cette pierre qu'elle a pris comme talisman, que la blondie trouve le courage d'aller au delà de son quotidien, sortant de sa zone de confort pour trouver peut être sa pantoufle de vair.
Lylla se moque de savoir si c'est une question d'ondes ou de croyance, elle sait seulement que dès que ses iris se sont posés sur le petit pendentif sur l'étal d'un marché de province, elle a sut que ce bijou lui était destiné. Depuis il ne la quitte plus, lui insufflant tour à tour, confiance en elle et en l'avenir.

Esquivant la question sur le sens des relations saphiques qui la ferait très certainement entrer de plein pieds dans des études de mœurs dont elle se sent bien éloignée, la blonde joue les sourdes oreille passant à la suite de cet échange qui en laisse présager d'autres, pour son plus grand plaisir.


Effectivement je pensais devoir conter par le menu à une Dame à l'expression compassée, mes rêves de futur et passer à la moulinette les qualités et les défauts autant miens que ceux d'un possible prétendant...

Petite grimace de circonstance car en fait, elle ne sait absolument pas quelles qualités devraient ou pas avoir un Homme pour la rendre heureuse et la combler.
Chaque expérience étant en soi tellement différente !

Le sourire répond au sourire, la confiance se mêle de curiosité, et au travers des yeux grands ouverts sur une après midi bien plus plaisante que prévu, la réponse vient du coeur avant de franchir la barrière de ses lèvres.


J'en dis que vous avez à faire à une provinciale qui ne connait rien de Paris ni du Quartier des Halles. Mes terres Champenoises sont mon refuge quand je ne suis pas contrainte de mettre mon épée au service de la Couronne

La chose est posée, et Lylla ne cherche nullement à se présenter sous un angle qui n'était pas le sien. Si elle avait acquis éducation et couronne c'était à force de labeur. Nulle cuillère d'argent ni précepteur pour aguerrir ses connaissances du monde et de la vie.

Vous proposez vous de me les faire découvrir ? Car si c'est le cas, je vous réponds oui d'office et vous aurez gagné la possibilité de faire une thèse sur un pot de colle !
Comment faire confiance à quelqu'un si on ne lui donne pas l'occasion de prouver qu'il en est digne ? Lylla a fait ce choix et espère désormais qu'il est pleinement judicieux.

Prête à découvrir le périple parisien que Shame lui propose, et sans lui laisser le temps de changer d'avis, et bien oui sait on jamais, la voilà qui glisse ses doigts dans leurs gangues de soies sagement restés à sa ceinture.

Parée à leur excursion improvisée, rassurée de sa bourse solidement fixée à sa cordelière, armée d'un sourire à faucher un bataillon de légionnaires, la voici qui s'avance vers lui prête à prendre ce bras qu'il aura la galanterie de lui offrir, tout du moins elle le suppose.


Paris nous voilà !
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Shame
Invitation, proposition, tout y est pour faire de cette journée, quelque chose d'ordinaire et à la fois vers l'Inconnu. Non, le Jeune Homme n'a pas pour habitude d'être si agréable en peu de temps pour offrir de sa compagnie. Aujourd'hui, c'est différent. Le besoin, l'envie, la nécessité, l'opportunité. Tout en ou rien en. Seul gage de bonheur, son sourire et celui en retour comme véritable boussole de ce qui peut-être à même d'être à vivre pour l'instant. Il imagine de trop ou pas assez, ce que Lylla pourrait écouter que ce soit de lui même ou de ses Fidèles en confession. Cela lui fut arrivé une fois, prit à son propre piège, de porter une soutane et un col blanc, qu'il n'aurait pas dû et d'absoudre. Il avait été bien servi ce jour -là. L'aveu fait l'avait mit sans dessus dessous, à l'époque. Maintenant que cela lui revient d'ailleurs, il élude pour demander:

Je trouve cela joliment bien fait ce système de Péchés et de Confession. Si nous en venions un jour à se confesser mutuellement, je ne doute pas, que nous en aurions le sourire réciproque. Puis quelque part, l'église ne peut plus rien reprocher puisque ses Fidèles sont lavés de tous leurs Péchés. Je me demande si elle prend conscience que plus personne ne peut être de l'Inquisition, puisque tout est absout, à qui est croyant et pratiquant.

Il hoche de la tête vivement pour un constat de vécu, et, qui l'avait surprit du manque du bon sens que certain membre de l'Eglise peuvent avoir, il hausse les épaules, pour appuyer son sourire sur la fameuse recrudescence:

Ecoutez, pour ma part, je n'en suis pas concerné. J'ai relativement été Sage. Et dans le fond, pas plus mal. Cela me laisse à loisir de faire le bon choix, je l'espère, lorsque cela en sera le cas. J'ai répondu, à votre question. Non, je n'ai trouvé le bonheur.

Il sourit d'autant plus pour rajouter:

N'allez pas de suite à confesse. Vous risqueriez d'oublier bien des péchés de cette journée à venir.

Laissant le suspense faire son œuvre, espérant ne pas la faire fuir soudainement. Il pense uniquement aux boutiques, aux marchés, et si elle est une passionnée de tissus, d'habits, de gourmandises à découvrir sur les étales des spécialités parisiennes comme les pâtisseries, elle aura bien à se confesser:

Vous ne connaissez pas Paris! Ni les Halles! Mais c'est un péché. Deux péchés même. Non ceux là, il faut les connaitre, je vous assure.

Ni une, ni deux. Bras tendu alors qu'il a remarqué qu'elle se prépare au départ, renfilant une paire de gant pour protéger ses mains. Et le Paris nous voilà, est le bienvenu:

Vous me parlerez de la Champagne en chemin, si vous le voulez bien, à défaut d'en déguster si cela nous est permis dans notre visite.

Il est prêt le Jeune Homme. Observant la bourse quand même assez en vue, lui demandant juste comme cela:

Je suppose que comme toute Femme du Monde, vous avez une dague sur vous pour vous défendre si une main baladeuse vous dérobe votre bourse d'écus ou un bout de tissu de votre robe et jupon, jaloux ou jalouses, de la qualité de ceux ci ?

Quelle idée de lui faire part de cette soudaine interrogation. Si y a moyen de ne pas attiser et de faire l'appât pour les voleurs, de manière, à ce que leur sortie se passe bien, il en a l'audace. Elle risque juste de se demander dans quel Quartier, il est en train de l'amener.
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