[RP] Reception à la chancellerie

Rhoo merci cali, c'est vrai que je commençais à avoir une petit faim.Et cela vient de Thouars donc obligatoirement délicieux.


Cali sourit à Alie

- Viiiiii ! Thouars, thouars mon thouars.. Thouars thouars mon tout mon royyyyyyyyy !!
On en revient toujours à ses premiers amours. Mes racines sont à thouars et forcément je signe et persiste en disant que ce qu'on y trouve est meilleur !

Cali fait une petit tour d'horizon et aperçoit Datan devant le buffet.

- Je reviens Alie .

L'Abbesse se dirige vers le buffet et voyant Datan très concentré se place à côté de lui en regardant les boissons et victuailles et hoche la tête.

- Cruel dilemme n'est ce pas ? C'est toujours ainsi. Face à un trop grand nombre de choix, on hésite... on se tâte ... et pourquoi pas ceci et pourquoi pas ceux là. Certains se recule, déroutés et s'en vont sans rien choisir. D'autres piochent à l'aveuglette et il y a ceux qui arrivent en sachant très bien ce qu'ils veulent.

La jeune femme sourit à Datan , se penche pour prendre une coupe de vin pétillant et pique un grain de raisin qu'elle laisse tomber dans son verre.


- J'ai cru un moment que vous vous étiez absenté mais je vois qu'il n'en était rien. Avez vous pris plaisir à cette réception Datan ?
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Sarmite aussi avait vu son suzerain se figer alors qu'il revenait d'une danse enjouée...Elra enjoué : rien que pour voir cela, le vieux marchand aurait donné ses cailloux à un Normand...
Mais tout soudain, visage de marbre et oeil de glace, son suzerain avait remis sa panoplie de pisse vinaigre et tournait les talons.
Il aurait bien aimé en savoir plus mais même la Chancelière du MOA semblait dorénavant l'éviter et gardait une demi salle de distance avec une science de l'esquive consommé.

Foutre, c'était bien curieux...Il chercha du regard Passionpomi mais ne la vit point non plus.

le reste de l'assemblée pillait le buffet pire que des Angevins à La tremouille.

Seule Icie semblait troublée...il s'approcha d'elle et lui demanda sotto vocce si elle connaissait le fin mot de l'histoire?
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Cyclope regardât Cali et lui adressa un sourire amical :

Merci Cali pour l’attelage, mais je préfère remmener ma déesse tout seul
La nuit nous guidera sans doute vers notre route et cela nous donnera l’occasion de discuter de cette soirée tant réussit et de nombreux projets que nous avons.

Le commandant regardât la salle se vidée et observât le comte Jehan puis se retourna vers Alie :

Mon amour je crois que le comte est en de bonnes mains et qu’il n’est pas en danger, nous pouvons rentrer si tu le souhaites.

Cyclope posa discrètement sa main sur le ventre de Alie et dans un sourire il chuchota a Alie :

Et puis y’en a un ou une qui doit être fatigué…..
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Le Comte saluait les invités qui prenaient congé. Il fit un petit salut enjoué à Alienor et Cyclope.
Puis s'adressant en aparté à Icie et Sarmite...
[b]Oui je crois qu'il y a eu un souci, l'atmosphère semblait être enjoué et elle est devenue aussi froide qu'une terre de viking...Comtesse si vous en apprenez la cause merci de me tenir informé...[/b]

Alors ma filleule tu crois toujours que la diplomatie est poste de repos et d'amusement?
Damoiselle Cali, je vous félicite pour cette excellente soirée organisée de main de maître. Grace à vous le prestige du Comté est affirmé. Bonne fin de soirée à vous, je vais me retirer.

Il chercha des yeux les deux invitées d'honneur qu'il souhaitait saluer avant son départ.
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L'Abbesse des Liesses semblait apprécier la présence du Niortais, mais il ne pouvait s'empêcher d'avoir la tête ailleurs. Pourtant il savait trop bien, comme souvent, que son côté trop conventionnel épuisait finalement les relations... Il affichait souvent cette image d'homme du passé, tandis que lors de ses apparitions en taverne il savait amuser la galerie...

Datan fixa ses doigts allant chercher le grain de raisin dans son verre, qu'elle porta finalement à ses lèvres. Cette sensualité soudaine alors qu'ils ne se connaissaient pas encore amusa le Niortais.
Naissait comme une impression en lui, de finalement la connaitre déjà.

Fuir ou tenir ? Reculer et reprendre le chemin de sa vie d'avant, ou s'affranchir de ses conventions qui n'élèvent finalement en rien les relations... A paraitre si sage et si plaisant, ne finirait-il par n'avoir aucune savoir, ou bien allierait-il ses actes à ses propos ?
Pourtant comment résister à une telle demande, venant d'une jeune femme qui savait allier douceur et ténacité.

Voulez vous faire quelques pas dans le parc ou puis-je vous servir un autre verre ?

Ou ? Mais pourquoi donc choisir ? Ne pouvons-nous point profiter de ce petit vent rafraichissant en compagnie d'une de ces boissons ? Encore une histoire de choix, n'est-ce pas, nous en revenons toujours au même...

Puis, se rappelant une animation qui avait porté maints poitevins vers les jeux de batailles de rue, Datan commençait à se dire que s'il existait bien une ville où la bière était meilleure qu'ailleurs, Thouars semblait tout autant dévoiler de nombreux charmes cachés...

Alors dites-moi, chère Cali, cette expérience comtale qui a démarré avec tant de remous, vous a-t-elle laissé le goût d'un fruit mûr, ou son acidité a à tout jamais ternit votre envie de vous donner pour ce merveilleux Comté ?

Datan profitera de cet instant fort plaisant...
Ensuite, je vous raccompagnerai avant de rentrer, si vous le voulez bien.

Jusqu'à ce que la bienséance permet...
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Vassal du Vicomte Cristof - Heureux père de Dune - Champion du Poitou - Epervier dans l'âme, fauve en son coeur

Datan la suivit du regard lorsqu'elle se mit à courir, puis passer sous la table. Il se pencha pour voir ce qu'elle y faisait, puis, relevant la tête, il la vit sourire avec bonheur, heureuse d'avoir retrouvé son peigne auquel il semblait tenir. Datan ne put s'empêcher de poser sa main la fibule accrochée à son manteau ; objet de valeur qu'il n'aimerait pas perdre non plus.

Une vraie perle de bonheur, cette damoiselle, se dit Datan.

Un abbé ? Mais dites-moi, vous n'êtes pas rentrée dans les ordres au moins et juré de maintenir le célibat ? Je connais certains jeunes hommes que vous feriez mourir de désespoir si c'est le cas...

Puis s'amusant de ses petits secrets, mais préférant les laisser venir à lui, il renchérit sur les animations Comtales.
Notre nouveau Comte ferait bien de vous donner la gestion du Comité des festes poitevin qui est malheureusement en désuétude. Il est difficile à tenir sur la durée, mais si vous arrivez à motiver un animateur par ville, il est possible de faire de belles choses !

Une bourrasque balaya ses cheveux poivre et sel, et il y passa sa main machinalement. Il regarda un instant la jeune femme, puis reprit :
Ce parc est magnifique, mais il lui manque quelques roses bien choisies, qui s'amuseraient ce soir à danser comme des folles ; j'adore voir le vent dans les roses.
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Eragon avait reçu trois fois l'invitation.. et puis il avait déjà eu l'honneur de croiser celle en qui la réception était destinée..
Il mit donc ses plus beaux atours et s'approcha de la salle..
Il aperçut sa nièce qui allait rentrer.. il la héla :

Ally Ally.. Attend ton vieil oncle

Lorsqu'il arrive a sa hauteur il lui tendit son bras.

Allons y

Puis il ouvrit la porte et laissa entrer sa nièce
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[4 rue du bonheur, maison de Daien, et Sandy]

Une réception? encore une réunion de nobles? Que du bonheur pensa Daien en soupirant. Pas à l'aise dans ses réceptions, mais en tant que Porte-Parole, il fallait bien se forcer parfois, mais les éloges hypocrites, ou forcées ne l'intéressait pas.
Il se regarda dans le miroir, face, profil, dos...euh..bref, que du beau quoi.

Il descendit l'escalier et appela sa belle Sandy....

"Ma chérie?, on est attendue à la réception pour la visite au poitou du chancelier du Marquisat de Provence,...Est-tu prête?"

Soudain, il vit surgir la petite Isabelle devant l'escalier..Il la regarda malicieusement...

"Ma petiote, je pense que tu vas nous attendre ici hum? et sagement, sans faire de bêtises?..tu peux aller t'amuser dans le jardin si tu veux...Ca ne sera pas long,juste une heure, ou deux..d'accord?"

"Sandyyyyyy?"

Forcehung arriva à la chancellerie.
Il commençait à connaître les couloirs, les pièces de la grande et magnifique chancellerie.

Deux jours auparavant, il avait pris soin de déposer son costume chez la blanchisseuse.
Il se devait de venir dans un habit propre et surtout bien repassé.

Arrivée à la chancellerie, il se présenta au poliment au majordome et entra.


La somptueuse salle de réception était déjà remplie de monde : que de personnalités.
Il salua les personnes qu'il croisa sur son chemin..... pour arriver jusqu'au buffet.

Hummm je sens que je vais me régaler moi : j'aime toujours autant les petits four.


Tout en dégustant discrètement les petits four, il chercha du regard l'invitée d'honneur mais ne la vit point .... la pie bavarde était entourée par tant de gens.

De toute façon, il vaudrait mieux pas qu'elle le voie au risque de le prendre pour un goinfre.
Son Excellence la chancelière pourrait mal le prendre.

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Vice Ambassadeur du Poitou au Lyonnais - Dauphiné

...mais peut être n'en avez vous pas le souvenir?

Bonjour chère Cali. J'ai la mémoire des visages et il est bien rare que j'en oublie un. Et comme je suis amoureux des fleurs, et en particuliers des roses, reines d'entre-elles, comme aurais-je pu oublier un tel visage ?

Datan fit un sourire malicieux.
Je serais heureux de vous aider à faire quelques choses ici ; non pas que je n'aime pas ces rencontres diplomatiques et les frasques qui en découlent, mais je préfère être... occupé, si vous voyez c eque je veux dire. Si mon esprit n'est pas en action, je risque de vite m'ennuyer...

Et puis, comme Extraelle semble vous avoir en haute estime, j'ai bien envie de faire votre connaissance...

Mais non loin, on annonçait l'arrivée de la Chancelière et Datan se tourna pour regarder l'évènement.
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Vassal du Vicomte Cristof - Heureux père de Dune - Champion du Poitou - Epervier dans l'âme, fauve en son coeur

Alienor je crois qu'ils étaient tous cachés et n'attendaient que nous pour arriver...

Dans un murmure amusé, le Comte commentait à la jeune femme devenue le fier Capitaine du Poitou la situation.

Ils avaient appris mutuellement à s'apprécier et désormais s'entendait à merveille sur la politique de défense du Comté.
Il la regardait un peu comme un père regarderait sa fille un mélange d'étonnement et de fierté. Il avait bien senti en montant les escaliers qu'elle avait eu une faiblesse mais son bras de charpentier avait fait le reste et nul n'avait pu déceler l'incident.

Les invités, la plupart amis ou au minimum connaissances du Comte arrivaient. Il se retrouvait en cette Chancellerie où il avait passé des heures de travail harassantes que cela soit comme ambassadeur ou Chancelier.

Certains des ambassadeurs présents avaient d'ailleurs été nommés par ses soins. Il était fiers d'eux et la présente réception, si elle était destinée au départ au représentant du MAO, allait également lui permettre de faire briller les services diplomatiques du Poitou.

La Chancelière Duchessesherry arriva et le Comte Jehan s'avança vers elle la voyant venir vers lui.

Il cherchait des yeux la Chancelière du Poitou mais cette dernière devait être à s'affairer comme à son habitude tel un bourreau de travail qu'elle était surtout pour elle-même.

Jehan salua la Chancelière...

Votre Excellence, c'est un grand honneur et une joie de recevoir en nos terres la Chancelière du Marquisat des Alpes Orientales.
Le Conseil du Poitou et le Corps Diplomatique Poitevin se joignent à moi pour vous souhaiter la bienvenue.
Puissent nos relations grandir et prospérer pour le bien de nos deux peuples.

Puis je tournant légèrement vers Alienor...

Excellence je vous présente Damoiselle Alienor, notre Capitaine qui se charge de la sécurité du Comté. Elle est chargée que cela soit en interne ou vis à vis de nos voisins plus ou moins proches de faire savoir notre puissance et notre force.

Tout en terminant la présentation il fit un signe discret et un page vint avec un plateau portant des verres venus d'Italie et contenant un breuvage encore peu connu fabriqué dans une abbaye de Champagne. Il s'agissait d'un vin blanc à la base légèrement fermenté ce qui le dotait de minuscules bulles pétillantes qui agaçaient la langue et le palais au passage.
Jehan raffolait de ce breuvage qui avait le don de le mettre en joie et de bonne humeur. Il en avait fait venir une pleine charrette payés sur sa cassette personnelle.
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Datan lui sourit d'un air malicieux.

- Je serais heureux de vous aider à faire quelques choses ici ; non pas que je n'aime pas ces rencontres diplomatiques et les frasques qui en découlent, mais je préfère être... occupé, si vous voyez ce que je veux dire. Si mon esprit n'est pas en action, je risque de vite m'ennuyer...

Et puis, comme Extraelle semble vous avoir en haute estime, j'ai bien envie de faire votre connaissance...



Leur attention fut détournée par l'arrivée de l'invitée de marque, la Chancelière du Marquisat. Cali chuchota à Datan:


Je saurais me rappeler de votre proposition entre autre si je dois rafraîchir la mémoire des invités sur quelques pas de danse par eux oubliés.... trop tard ! Il ne fallait pas proposer !!

La jeune femme pouffa discrètement et ne lui laissant pas le temps de répondre, se baissa légèrement pour tenir en main la traîne de sa robe .Faisant brusquement demi-tour, elle se faufila parmi les invités pour vérifier que la troupe des musiciens et troubadour était prête à entrer en scène quand le moment serait venu.

En tant que responsable de l'animation au conseil comtal, elle se devait de prêter main forte à Dame Icie qui lui en avait fait la demande . La diplomatie n'étant pas de son ressort, elle préférait l'ivresse des mots à leur empaquetage... hum... l'ivresse des sens aussi.... elle sourit en regardant l'assemblée réunie en gageant qu'elle ne devait pas être la seule ! Sacré De_mesdeuzes ! En la baptisant ' Abbesse des liesses" pour son entrée au conseil, il n'avait pas tord !

Accrochant au passage le regard d' Alie qui se trouvait en grande conversation avec le comte Jehan et la chancelière, elle lui fit un clin d'oeil accompagné d'une petite grimace et sortit retrouver les musiciens qui venaient d'entamer un air sur lequel elle se mit à danser, mettant en pratique les mouvements lents qui s'y prêtaient avec une joie non contenue.
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le caledonien entra dans la salle marchant a peu prés droit, etonant malgrés tout ce qu'il avait bu.
scrutant la salle de droite a gauche, voyant des amis et des connaissances qui n'avait vu depuis longtemps, mais avant les salutations,place aux priorités direction les ptits four et les boissons

neamoins voyant son chef il alla le voir

hey chef ca fesait longtemps qu on est pas allé dans une réception

souriant avec son verre a la main il pensa qu'il faudrait dire bonjour a tout le monde
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Ils se précipitèrent vers la salle de la réception. Daien savait Sandy très peu friande de ses mondanité de nobliaux enfarinés, mais il voulait aussi lui montre les personnes, et le milieu qu'il côtoyait, afin qu'elle se fasse sa propre idée.

Ils furent accueillis par un valet, qui leur indiqua le chemin à suivre, dans les dédales de couloirs, qui parsemaient la chancellerie. Tirant sa femme par la main, n'osant rire de la situation, si jamais on les croisait, on s'imaginerait 2 gamins espiègles fuyant une sottise^^.

Enfin la porte de la réception fut trouvé, le "portier" leur ouvrit la caverne d'Icie.^^

Pleins de gens, pleins de couleurs, et pleins de brouhaha, voilà les premières impressions qui sautèrent aux yeux du jeune couple. Daien aperçut quelques personne, Allydou, Skinn, Forcehung, et le Comte tenant à son bras une capitaine émoustillée, et ravissante, devisant avec l'invitée de la réception...

Daien chuchota dans le creux de l'oreille de sa tendre: Par qui commence t-on, pour les salutations?^^"

Maintenant 1 an qu'elle fréquentait l'Ambassade Poitevine. Histoire d'un coin du monde qui la fascina au point de lancer son (sale) caractère dans un univers diplomate. Les mots du Comte lui tirèrent un sourire: il demeurait malgré tout encore l'aura du mystère dans les relations entre les deux Provinces.

Le verre proposé arrivait d'ailleurs à merveille au travers des souhaits.

- Nos deux Terres osent être, Votre Grandeur. Puissent nos forces et nos convictions respectives soutenir en ce sens, au nom de la paix et de ce que l'on considère comme étant juste. Il me fera grand plaisir de partager moment pour approfondir!

Sourire, elle n'en pensait pas moins, autrement se serait tu, puis porta son attention vers la jeune femme accompagnant le Régnant Poitevin.

- Un honneur que de vous rencontrer, Capitaine! Voilà rôle qui tout comme la Diplomatie, permet à un Pays d'aller au bout de lui-même, n'est-ce pas? J'adore!

Enfin, tout pouvait contribuer mais les relations extérieures comportaient un cachet spécial, trouvait-elle du moins!

Et parce qu'il n'était pas impossible de faire d'un oiseau, un poisson dans l'eau, la Diplomate se détendit un brin après tranquillement avoir devisé. Cherchant la Chancelière du regard parmi tous ces gens à son regret lui étant inconnus, elle vit la bailli et son oncle, qu'elle choisit de rejoindre d'un pas léger.

- À défaut d'être en mon Pays, croiser personnalités rencontrées à La Trémouille donne un aspect familier à cette fête et le plaisir en est que plus grand!

Haa! C'est qu'elle était loin d'avoir traversé le Poitou encore! La Trémouille devenait village "d'adoption" en attendant la suite du voyage.

- Excellence, Dame, j'ai crû entrapercevoir quelques pas de danse... profitez bien, cela rend aussi heureux que le vin, parait-il! finit-elle en riant, leur souhaitant ainsi à sa façon du bon temps, puis s'inclina doucement ce qui fit débouler ses boucles brunes presque noires, pour ensuite saluer autres visages qui la mena vers l'infernal duo....

- D'une légende à une légende, Senhor des Brumes... écrirons-nous page avant la nouvelle lune? manda la fleur de Provence en glissant son bras sous celui d'un Sarmite portant verre en main, sublime pour la réception.

- Il me tardait de vous revoir tous deux, et si j'osais, je trinquerais aux chamailleries que je logerai sur la rue de mes souvenirs, entre un parfait Vice (Ambassadeur) et Son Excellence en Chef...

Clin d'oeil à Skinn, Reprenant liberté de ses bras, DS saisit un verre au vol pour accompagner les deux Diplomates, un sourire d'amusement dans le regard forcément!

*** Couic le HRP ***

{MortAuxRats}
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Alie sourit à la Chancelière, et tourna la t^te en reconnaissant une voie familière plus loin.
Sans rien laissez paraitre, elle murmura au Comte

Votre garde rapprocher est arrivé cher Comte, soyez rassurer, enfin il ne m'a pas l'air bien parmi tout ce monde.

Elle sourit de le voir ainsi, elle se demandait quoi faire.
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Alie fronça le nez

Dites une mission de première importance ? je suis curieuse la

Elle sourit.

Hum si il se sent mieux près d'un militaire pourquoi pas, au moins il sera mieux disposer a discuter avec les personnes présente.

Elle regardait Cyclope a quelques mètre d'eux

Psss vous savez je peux aussi faire attention qu'il ne vous arrive rien hein..
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Le commandant vit arriver vers lui un page qui vint lui donner un message du comte tout en montrant la direction pour le retrouver dans la foule..
Il se dirigea pour enfin voir le comte et a ces côtés la capitaine Alienor.
Le seigneur de guerre eu un sourire radieux et se dirigea vers eux sans plus regarder les autres convives..
S’approchant du comte :

Mes respects comte Jehan

Tout en parlant Cyclope regardait tantôt le comte tantôt la capitaine..
Il salua le comte puis se tourna vers Alienor:

Capitaine Alienor c’est pour moi un grand plaisir que de vous retrouvez en ces lieux ou votre seule présence illumine la cérémonie.

Prenant la main de Alie il la baisa s’attardant plus qu’a un simple baise main..
Puis il se retourna vers le comte Jehan :

Comte Jehan un de vos pages me fait savoir que vous souhaiteriez vous entretenir avec moi pour une éventuelle mission..

Cyclope fixait le comte et malgré lui il ne pouvait s’empêcher de regardé la capitaine qui le fixait..
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Alie remarqua le commandant Cyclope arriver, elle tapota sur l'épaule du Comte pour le prévenir.
Ellle sourit à cyclope en l'entendant, son visage respirait le bonheur de le voir en ce lieu, les joues rougit par son geste.

Commandant Cyclope heureuse de vous voir ici, c'est le rayon de soleil ... enfin pour moi je précise.

Elle laissa le Comte et le commandant s'entretenir en regardant du coin de l'oeil Cyclope, se retenant de l'approcher de trop près.
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Cali observa l'ambassadeur du Poitou à la dérobée en trempant ses lèvres dans la coupe qu'elle tenait à la main.

Alors comme ça, je vous aurait manqué? C'est pitié, dame pour sûr !
Mais si c'était à Thouars, cela se comprend car que faire d'autre dans cette ville que de boire ou se battre.

A ces mots,la jeune femme pouffa dans son verre et se mit à tousser. Au bout de quelques secondes, retrouvant son souffle, elle afficha un sourire radieux.

- Mon cher , j'ai goûté un jour à un met délicieux mais plus depuis. Il me manque cette saveur exquise. Je suis montée un jour au sommet d'une montagne. Le vent fouettait mes cheveux et vivifiait mes sangs... cette sensation me manque. Elle le regarde en souriant. Pour que vous même me manquiez, encore eut il fallu que de vous je puisse faire la connaissance et peut être même ..vous apprécier!

Quand à notre charmante ville de Thouars, comme c'est étrange... en effet mon cher, il y a bien des tavernes ou l'on peut se rafraîchir le gosier, si ce n'est les idées. Comme dans toutes les villes il me semble.. Mais les richesses de Thouars se trouvent ailleurs et je suis sûre qu'à un prochain passage vous trouverez bien gentille Dame pour vous les faire découvrir..

j'ai eu vent d'une liste pour les élections Comtale dont je pensais au départ qu'elle était une animation issue de vos services.

- oh! vos mots sont tout mélangés.. en fait,c'est le service animation qui est issue de la liste .! Oui en effet c'est un poste qui a été proposé et que j'occupe actuellement . son sourire s'agrandit


Mais puisque je vous tient, pourriez vous me dire où en est notre projet de traité avec la Provence...et avec le Rouergue dont l'ambassadrice devrait arriver sous peu, j'espère?


Oui c'est ça! Tenez moi bien.. des fois que je veuille me sauver! sait on jamais.

Cali se met à rire. Le projet de traité avec la provence ? hum... j'ai sans doute des qualités en cherchant bien mais je ne suis pas diplomate pour un sou. Dites moi mon cher, ça ne relève pas de la diplomatie ça? Dans ce cas il vous faudra attendre le retour de Dame Icie pour poser les bonnes questions à la bonne personne.

Elle fit un franc sourire à l'ambassadeur.
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Eragon laissa sa nièce près des buffets ou moults mets et boissons en tout genres se côtoyaient .. il marcha d'un pas lent autour de la pièce.. regardant tout le "gratin" du poitou qui s'y retrouvait..
Il salua les personnes qu'il connaissait et s'avança près des troubadours dont émanait de joyeuses chansons .. Il se prit au rythme et se mit à danser quelques pas..
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Decidement, cette petite avait du bagout à revendre.


Mais les richesses de Thouars se trouvent ailleurs et je suis sûre qu'à un prochain passage vous trouverez bien gentille Dame pour vous les faire découvrir..

Sarmite fit une grimace dubitative

Cali, c'est bien ça ? j'apprécie l'invitation à visiter Thouars en charmant compagnie mais je doute que cela plaise à mon épouse.
Quant à savoir où se trouvent les richesses de Thouars, c'est une question qui me taraude depuis longtemps.
Je dirais à Saumur pour une grande part...Mais on rencontre des Thouarsais un peu partout en France et ils semblent souvent aisés en effet.
J'en ai même rencontré un qui est devenu évèque

Nouveau sourire radieux de l'ancien prévot



...Dites moi mon cher, ça ne relève pas de la diplomatie ça? Dans ce cas il vous faudra attendre le retour de Dame Icie pour poser les bonnes questions à la bonne personne.


Mais corrigez moi d'un doute, le poste de d'amuseuse publique est bien une charge Comtale ?
De fait, vous avez des accès à toutes ses salles pousssièreuses et tous ces interminables couloirs où le susdit Conseil étudie et délibère sur tous les sujets qui feront grandir notre Poitou ?

Je pense donc qu'il doit y avoir un endroit où mon traité Diplomatique attend que vous y apportiez sinon une opinion, du moins une trace d'intéret.
Et comme il est, selon moi, l'occasion de générer moult festivités et réjouissances, j'aurais pensé qu'entre tous, celui ci vous aurait conduit à l'étudier.
Mais je vous accapare plus que de raison et j'en vois qui me jalousent votre attention...


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Varti avait attendu que la Capitaine se retrouve à l'écart du Comte, il alla attraper la jeune femme par le bras la serrant pour l'emmener plus loin.
Vous la madame, ma maitresse m'envoie vous dire une chose importante, celui qui vous fait les yeux doux comme un agneau , et bien il aime ma maitresse, ça vous en bouche un coin n'est ce pas !!!
Vous n'êtes rien pour lui alors laissez le ,ouvrir son coeur à ma maitresse d'accord.
Il regardait la jeune femme qui se sentait mal à l'écouter.
T'nez prenez ça, buvez vous verrez vous vous sentirez mieux après pour oublier.
Il lui déposa la fiole dans la main, une main poisseuse d’angoisse d’être venue par obligation en ce lieuet prit la poudre d'escampette.

Un peu seule, après l'abandon de son oncle, qui avait quand même eu la bonne idée de le faire près du buffet, Ally voit avec plaisir se rapprocher celle qui porte presque le même prénom qu'elle, Alie, ce qui avait du les faire s'apprécier au départ.

Sans porter attention à la mine sombre qu'ils arborent, et bien contente de pouvoir papoter enfin avec quelqu'un, elle prend deux verres et leur tend. en leur souriant.

Alie, Commandant, vous devriez goûter à ce breuvage, il est divin !
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Alie qui remarqua le Comte et le Commandant s'éloigner se fit emmener plus loin par un inconnu, elle le regardait sans trop comprendre, prise au dépourvu , elle n'aimait pas, elle écouta et son visage blêmi, son regarde se porta plus loin sur le concerner, mentirait il ?
Dites à votre maitresse d'avoir le courage de se montrer au lieu de vous envoyez faire la sale besogne.
Elle reçu une fiole qu'elle regarda, elle 'eu pas le temps de parlez que la personne parti à vive allure. Elle ouvrit la fiole et senti une odeur nauséabonde. Elle grimaça et se demandait ce que cela pouvait être.
Par instinct elle garda le breuvage malodorant pour s'en débarrasser plus tard.

Cyclope arriva quelques seconde après et la prit dans ses bras

non non je n'ai rien mais mon morale vient d'en prendre un coup je crois.

Elle regarda la fiole
Elle le suivit complètement anéanti.

Je ne sais pas ce que contient cette chose hélas je devrais peut être en prendre pour savoir si j'oublirais...

Ils arrivèrent devant la table quand Ally arriva.

hey Ally comment vas tu ? je te présente le Commandant Cyclope mais je pense que tu le connais.

Elle regarda en direction du Comte pour voir si il avait besoin d'eux.

Hum boire cela ?

Elle regarda discrètement Cyclope coller contre lui, elle sentait son coeur battre aussi fort qu'une hordes de loups.
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Il lacha la conseillère des yeux à l'entrée de la Chancelière.
Drôle d'entrée ...à moitié avachie sur la suzette mais tout en gardant un air à la fois digne puis subitement inquiet .

Alerté, il fit un rapide tour d'horizon et décela un élément pas net. il avait vècu tant de drames et de complots qu'il savait reconnaitre ses petits signaux avant coureurs.

Mais un page vint le tirer par la manche pour lui remettre un pli . L'ayant lu, il alla prévenir le majordome afin qu'il se prépare à annoncer l'entrée prochaine de l'ambassadrice du Rouergue...Passionpomi .

en attendant l'arrivée de son , il se remit à scruter l'assemblée

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Une réception pour l’arrivée de la Chancelière du MAO lui avait-on dit… Avec un peu de chance et un cheval plus performant que celui qui n’avait pas supporté les 4 premiers nœuds du voyage, elle arriverait a temps pour les festivités. Sans compter que c’était l’occasion de revoir des personnes qui au fils de ces nombreux mois de travail à la chancellerie avaient pris plus d’importance pour elle que de simples « connaissances diplomatiques ».
Le seul souci maintenant était de pouvoir trouver une robe présentable au terme de deux mois de voyage et de la revêtir assez rapidement pour éviter d’arriver en dernier. Elle avait donc supplié Eini de lui apporter son aide, ce qu’elle avait bien entendu accepté malgré le mauvais caractère de Passi, stressée par l’approche d’une cérémonie à laquelle elle n’était guère habituée…

La Chancellerie

Bon bon le moment était venu…. Mais pourquoi cette angoisse finalement ? C’était une cérémonie pour laquelle elle était préparée finalement avec ….heu…. Bon…. Le Comte, la Chancelière, probablement tout le personnel diplomatique Poitevin… * Bon aller ça suffit tu y vas*…

Profonde inspiration….Brutalement coupée par l’annonce….. Dona Passi, Ambassadrice Rouergate pour le Comté du Poitou !

Bon, rester sereine…. Certains visages lui étaient déjà connus, croisés à la Chancellerie ou lors de son dernier voyage en Poitou. Sa Grandeur PetitJehan vers lequel elle se dirigea afin de le saluer, Son Excellence Icie bien entendu, Le Très Connu Triple Seigneur et Skinn qui ne marchait pas tout à fait droit, Cali avec laquelle, elle avait discuté lors de son passage à Thouars, Daïen, croisé à Poitiers et bien entendu la Chancelière du MAO avec laquelle les discussions sur leur traité culturel se poursuivait. De nouveaux visages également qu’elle observait attentivement afin d’en deviner l’identité.


Elle s’inclina donc et salua le Comte.

Je vous présente mes respects Votre Grandeur…

Les festivités étaient déjà bien entamées et l’ambiance augurait déjà de fort constructives discussions…..
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Cali, c'est bien ça ? j'apprécie l'invitation à visiter Thouars en charmant compagnie mais je doute que cela plaise à mon épouse.

A ces mots, les joues de la jeune femme prirent une teinte légèrement rosie et elle pensa s'en sortir par une pirouette.

- Vous voyez bien Sire Sarmite que la diplomatie n'est pas mon fort ! Je ne m'étais même pas enquis de savoir si dame vous aviez. Je vais devoir surveiller mes paroles pour ne point la froisser.


Mais corrigez moi d'un doute, le poste de d'amuseuse publique est bien une charge Comtale ? ..... Je pense donc qu'il doit y avoir un endroit où mon traité Diplomatique attend que vous y apportiez sinon une opinion, du moins une trace d'intéret....Et comme il est, selon moi, l'occasion de générer moult festivités et réjouissances......

L 'abbesse avait fait place à la conseillère et Cali l'écouta avec grande attention, c'est qu'il était coriace le bougre ! Elle esquissa un sourire et lui répondit :

- Hum ? Vous avez piqué ma curiosité et je pense arpenter les longs couloirs que vous connaissez pour fureter et me pencher sur votre dossier.

Sire Skin trouva le moment sans doute opportun pour lui glisser...

eh bien dame cali vous avez meilleure mémoire que moi ou alors une vie bien moins trépidante.
Cali porta sa main à sa bouche pour cacher son rire naissant.... si il savait..
dame me faite plus de fausses joies comme celle la dans l'avenir, ou mon pauvre cœur ne tiendra pas.

Elle allait lui répondre par quelques traits d'humour lorsque derrière lui, ses yeux furent attirés par étrange scène. Ca n'était pas l'arrivée de Dame Icie qu'elle venait de saluer d'un sourire mais le comportement d'un homme qui venait de prendre Alie à partie et son teint qui blêmit ne fit que confirmer l'étrangeté de la situation.
La jeune conseillère s'excusa auprès des invités et se faufila vers Alie tout en détaillant le triste individu qui s'empressa de quitter la réception. Cali fronça les sourcils.. étrange... vraiment étrange.. cette démarche, je jurerais que.. deux étincelles s' allumèrent dans ses yeux.

Cyclope venait de prendre Alie dans ses bras et l' emmener à l'écart pour la réconforter . Cali arriva au moment ou ils parlaient de la fiole.

Je ne sais pas ce que contient cette chose hélas je devrais peut être en prendre pour savoir si j'oublirais...

Le sang de Cali ne fit qu'un tour et posant sa main sur l'avant bras d'Alie, elle lui prit délicatement la fiole des mains . Elle la déboucha en la faisant passer plusieurs fois sous son nez pour en sentir les effluves et reconnut cet arrière goût d'amande, caractéristique d'un puissant poison. La jeune femme jeta un regard appuyé sur le commandant Cyclope et discrètement souleva sa robe de soirée pour venir glisser la fiole dans le fourreau du coutelas fixé à sa cuisse et qui ne la quittait pas.
Elle adressa un sourire d'encouragement à son amie puis sortie dans la cour en regardant droit devant elle, les mâchoires crispées et se faisant violence pour ne pas pas courir.

Arrivée aux écuries, elle enfourcha à cru le premier cheval venu et fonça à travers rues pour essayer en vain de retrouver " l'homme" qui c'était introduit dans la salle. une heure durant elle essaya de retrouver sa trace en ayant qu'une seule choses en tête et qu'elle se répétait inlassablement... Je SAIS qui tu es. Je t'avais prévenue de ne pas t'approcher de ceux que j'aime... où que tu sois je te retrouverais... je vais lâcher mes chiens sur toi et au moindre faux pas, c'est le bûcher qui t'attend....

Cali abandonna les recherches mais pas son envie de lui tordre le cou. Après avoir ramener le cheval aux écuries, elle respira profondément, refit sa coiffure et réajusta le décolleté de sa longue robe grenat puis entra dans la salle de réception , affichant un petit sourire qu'elle voulait engageant et se mêla à la foule des invités en se dirigeant vers le buffet pour y boire une coupe.
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La valse des invités n'arrêtait pas, la chancelière Icie, une nouvelle ambassadrice, qu'il connaissait bien, dame Passionpomi.
Il alla saluer toute la clique de noble présente, en commençant par son préféré: Sarmite. Puis il fit un clin d'oeil à Skinn, et se dirigea vers la capitaine, et Allydou:
"Sandy, je te présente notre Capitaine, Aliénor, et notre Bailli que tu connais, Allydou^^" Il vit un peu d'angoisse sur le visage d'Aliénor, et il lui sourit amicalement. "Allons voir dame Pomi". Ils se dirigèrent vers elle.

"Ma chère lectrice passionnée, comment allez vous? Votre voyage s'est bien passé?"

Malgré les nombreuses arrivées, Sandy suivit son mari dans la foule. Elle apperçut Skinn, elle lui adressa un sourire, mais voyant que Daien continuait d'avancer, Sandy augmenta le pas. Ils s'approchèrent de deux femmes, une que Sandy connaissait plutôt bien et une autre qu'elle n'avait jamais vu.
Daien fit les présentation, Sandy souria, inclina légèrement la tête et dit poliement:

Enchantée Dame.

Elle regarda Ally et souria de plus belle, lorsqu'elle se tourna pour voir Daien, elle était seule... Le cherchant du regard, elle l'appeçut avec une jeune femme, elle s'approcha doucement pour ne pas interrompre la conversation et adressa un sourire à la dame. Celle-ci semblait attendre la même chose...
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Malgré cette mésaventure qui était de mauvais gout ,Cyclope pris le verre et l'entrechoqua délicatement contre celui de Alie.

A nous deux Alie ,cela te remettras un peu de couleur et de gaiété.

Se tournant vers Allydou il la salua.

Bonjour Allydou et merci pour se verre ,nul doute que mes papilles sauront l'honorer.

Le commandant trinqua avec les deux femmes non sans observer les alentours de la pièce ou la cérémonie continuait.
Il profita pour lever la main a Datan pour le saluer..
Puis se tourna vers Alie:

Mon cher capitaine adoré si mes bras se rapprochent ainsi c'est qu'ils te suggérent de t'offrir une petite danse,la piste est grande et cela mettra un peu d'ambiance afin que les musiciens ne jouent pas pour rien..
Je ne suis pas un trés bon danseur,mais être dans tes bras me fait déja valser.

Le commandant sourit a cette dernière phrase tout en tendant ses bras au capitaine...
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Datan marchait de long en large devant les tables afin de déranger les mégères qui avaient pour habitude de se placer à leur bord, n'ayant qu'à tendre le bras pour s'approprier les mets présentés et passer aux suivants. Habitude qui énervait l'Epervier depuis tout petit, alors qu'il n'arrivait même pas à venir chercher un peu d'eau. Il sentit une main se poser sur son épaule et se retourna.

La belle abbesse des liesses affichait un large sourire et l'entraina bientôt sur la piste. Datan ne sut et de toute manière de put résister à la demande. Ils entâmèrent alors quelques pas de danse, dirigés par les ménestrels, dont l'air frais et enjoué attira la foule.

Je vois que vous vous donnez au maximum dans ce que vous entreprenez ma chère. Un peu ici, un peu là-bas, vous n'êtes jamais là où on ne vous attend, et pourtant vous éclairez chaque visage que vous regardez...
Datan ne termina pas sa phrase, oubliant l'espace d'un instant le moment présent, pour se revoir venir inviter Extraelle à danser, comme il l'avait fait à l'époque...

Mais rien ne transpira de lui, il resta digne et maitrisa ses mouvements afin de ne point décevoir celle qui avait aujourd'hui la diificile charge de l'animation poitevine.
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Vassal du Vicomte Cristof - Heureux père de Dune - Champion du Poitou - Epervier dans l'âme, fauve en son coeur

Ahhhhhhh la Bretagne et ses légendes.........ils nous feraient presque concurrence.....

rit

Mais les couples se formaient pour la danse, et la comtesse s'écarta pour liberer le centre de la salle. Elle regarda alentour, se demandant si un galant homme viendrais soulager Suzette et l'aider à gagner le buffet.

Regarde les autres danser était dejà un petit supplice mais se priver des douceurs dépassait l'entendement. Un siege et une assiette gourmande, c'est tout ce à quoi elle aspirait. Sa cheville la faisait souffrir et elle contanait difficilement une grimace.

Suzette, chuchota t elle, guidez moi vers un siege, je crains de ne pouvoir resister longtemps. Le medicastre va me maudire et m'assomer de drogues à mon retour, je le sens.

Suzette passa le bras autour de la taille de sa maitresse le plus discretement possible, sous le chale dont elle recouvrit ses épaules . Cela donnait un tableau étrange mais les apparences étaient sauves.

Appuyez vous bien, Ma Dame, il y en a un pas tres loin.
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L'insulte HRP ne passera pas!! Qu'on se le dise!!

Icie sourit au comte du Poitou et nota le soulagement de Suzette.

Je vous remercie Votre Grandeur, de ce soutien. J'apprecierai en effet de repondre au bras accueillant de ce fauteuil.

Elle se controla pour ne pas proprement s'affaler tant son soulagement était grand de ne plus poser le pied à terre.

Chere Dame, fit elle en se tournant vers Duchessesherry, voyez quel galant homme est notre comte et un remarquable cavalier ajouta t elle tout bas à l'annonce de l'invitation de Jehan.


Un page s'avança avec un plateau de magnifiques verres et de patisseries et la comtesse se laissa aller au péché innoncent de gourmandise (comment ça, pas "innoncent" ? si si "innocent" )
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L'insulte HRP ne passera pas!! Qu'on se le dise!!

La spontanéité commençait à se répandre parmi les gens présents, peut-être la musique, relevant de fonction cette retenue spontanément accordée aux événements dits mondains, comme un crescendo arrivant à garder en suspend la suite. L'accord juste, sans doute chacun le cherchait-il à son heure....

Un sourire quand l'Ambassadrice du Rouergues fut annoncée. Le retour du trio Poitou- Rouergues - Provence, une partition où trois notes placées au hasard timbrèrent en harmonie. Où se trouvait donc Sarmite, d'ailleurs?

Mais La Provençale ne chercha en rien à savoir, lui comme Skinn évoluaient de nouveau sous leur ciel, et un air s'éleva, comme un frisson valsant sur les sens.

- Votre Excellence, Sa Grandeur Jehan souhaiterait ouvrir le bal à vos côtés.

Surprise dans son engouement pour la musique, elle détailla le page et acquiesça de la tête en lui remettant son verre qu'elle serrait soudainement. Danser... ce qu'elle adorait mais repoussait désormais souvent, depuis la fête des deux ans de l'indépendance provençale en novembre, où le Marquis préféra mains bretonnes, ces satanées mains étrangères....

- Du pied droit je l'espère mais de bon coeur assurément (Bien oui, malgré la réticence initiale!), honorée de telle invitation, Vostre Grandeur!

Inclinaison en souriant, heureuse que le page l'ait conduite, puis se tourna vers la Chancelière, dont la présence limitée à un siège la surpris.

- Coeur et esprit semblent faire de Votre Excellence un pilier Poitevin, Còmtessa, et homologue des plus agréables. Permettez Que cette danse soit en vostre nom!

Ayant déjà oublié l'histoire bretonne, la hâte pris DS de virevolter sur la piste.
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Tout juste arrivé à Poitiers, le seigneur d'Erguenault se sait en retard. Il n'en a pas l'habitude mais ses dernières obligations et la formation du nouveau capitaine a retardé son départ de Thouars.
Après une escale dans leur appartement, son épouse et lui se sont pressés de rejoindre le bal avec leur fille, habillés de leurs plus beaux atours.

Il se retourne vers son épouse qui le suit de quelques pas.
-Nous y sommes mon épouse tachons de ne pas faire trop mauvaise impression!
Il caresse pensivement ses cheveux comme pour vérifier sa tenue et regarde son épouse toute belle avec leur fille dans les bras.

Il souffle à un page quelques mots et entre dans la chancellerie tandis que le jeune homme répète fidèlement:
-Dame Sexybabyphat, Sire Cyphus d'Erguenault, et leur fille héritière Céleste!
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Je vois que vous vous donnez au maximum dans ce que vous entreprenez ma chère. Un peu ici, un peu là-bas, vous n'êtes jamais là où on ne vous attend, et pourtant vous éclairez chaque visage que vous regardez...

Aie... ça y est . On venait de lui faire un compliment et c'est la seule chose à laquelle elle ne savait jamais comment répondre . Bien que ça lui face plaisir , elle se sentait un peu confuse.

- Euh... Merci . Et voilà! c'est tout ce qu'elle trouva.. pas fameux mais bon. Et elle ajouta quand même , parce qu'elle le pensait et que c'était le deuxième compliments de la soirée qu'il lui faisait.... Je comprend Sire Datan que Extra soit tombée sous votre charme . Ce sont des mots ,qui pour une femme, font toujours plaisir à entendre.

Cali accompagna ses mots d'un sourire . La danse tirant à sa fin , elle le remercia d'un signe de tête pendant qu'il la raccompagnait au buffet ou elle alla s'enquérir de la santé de la Comtesse Icie.


- - Alors Dame Icie...et cette vilaine foulure ? Votre réception se déroule bien et les convives semblent être à l'aise .

Les ménestrels entamaient plus loin une autre musique..




http://www.youtube.com/watch?v=ca2h4flpUXI&feature=related
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Le Comte s'inclina devant DS et lui offrit son bras.
Après lavoir conduite vers le centre de la salle il entama la danse essayant de ne pas se mouvoir tel le baudet Poitevin que d'aucuns se plaisaient à croire qu'il put être.

Excellence vous dansez à ravir...
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Le prévôt n'aimait pas perdre son temps en mondanités, mais il lui fallait se montrer à la réception. Après tout, il faisait partie du Conseil, connaissait tous les poitevins invités et même un peu l'ambassadrice rouergate dont il aimait l'accent chantant. C'est seul qu'il décida de venir, pour en finir au plus vite. Il avait revêtu son costume habituel : une robe blanche avec un col noir qu'il avait juste fait nettoyer pour l'occasion ; ses bottes brillantes tellement il avait passé de couches de cirage ; point de chapeau ni d'épée, et cette vieille compagne d'acier lui manquait cruellement. Montant les marches à grands pas, il fit signe aux pages qu'il refusait qu'on l'annonçât : il était en retard, pas besoin de se faire remarquer davantage !
Se coulant dans la salle par le côté, il se demandait bien qui il devait saluer en premier lorsqu'il faillit trébucher sur une petite chausse surmontée d'un ruban. Au-dessus de cette chausse, une robe splendide et une femme encore plus belle qu'il reconnut immédiatement, malgré la lègère pénombre de ce coin de la pièce.

Bonsoir Mina ! Quel plaisir de te revoir !

Il fit un mouvement pour lui faire la bise, mais se dit que ce n'était peut-être pas dans les convenances du lieu. Puis, voyant la mine sombre de la Comtesse, il continua de se pencher vers elle et lui murmura :

Allons, ne restons pas là. J'ai très soif. Pas toi ? Et puis ... je me sentirais moins intimidé si je t'escorte, tu veux bien ? Je n'ai pas l'habitude, moi !
Chère Comtesse, me ferez-vous l'honneur ?, ajouta-t-il plus fort en lui souriant et en lui tendant la main, espérant qu'elle sorte de son humeur qui semblait bien morose.
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Theudrik
né à Poitiers
Cultivateur de maïs
Forgeron
Policier/douanier
Fiancé de Kiliana

Au milieu de la salle, les robes volant tout autour donnaient l'impression d'une vaste éclosion de fleurs, chacune avec son caractère. Dansant doucement, le pas léger comme si retombant au sol il se posait sur un coussin, le regard des océans se jouait des couleurs, subtilement.

- La danse devrait être une des libertés de ce monde, Cher Comte! Et j'ose faire confiance à vos pas, qui me permettent jusqu'à maintenant de vous remettre également tel compliment!

La Chancelière sourit, femme de ressenti entre autre, ce que la musique et la danse venaient chercher. Ravie du compliment de Jehan, qui l'amusa de par sa réserve et sa simplicité qu'elle lui trouvait depuis son arrivée, elle remarqua d'un oeil le triple Seigneur en un coin, lui ayant mandé une danse, la prochaine sans doute, qu'elle lui offrira avec un plaisir digne de leur complicité.

En attendant, que virevoltent les jupons et la grâce toute masculine d'une noble âme poitevine! * Sourire
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Le regard perdu dans quelques rêves et le balets de couleurs qui se jouait Icie failli sursauter lorsque Forcehung vint la rejoindre.

Ma foi, tout le monde semble satisfait et cela me ravie. Quand à mon pied, Escellence Forcehung, il me semble avoir celui de ces chevaux de traits : lourd, large et pateau. Il faut dire que mon medicastre n'a pas lesine sur les bandages.

Soupire

Enfin, j'ai la satisfaction de deguster ce vin venu de Champagne, dont les bulles éclatent dans la bouche. Ce soir au couché, l'on me servirat une horrible potion qui parait il, devrait me faire oublier la douleur.
Vraiment, peste soit de ces medecins! une bonne bouteille serai à coup sur tout aussi efficace............et tellement plus agréable.......n'est ce pas

Eclate de rire

Et vous, dites moi donc? Les derniers ragots de La Tremouille...........? Des rencontres...?
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L'insulte HRP ne passera pas!! Qu'on se le dise!!

Mina a qui le verre proposé par Theud avait rendu le sourire, parlait tranquilement à ce dernier quand son époux qui avait quitté sa cavalière vint la trouver. Un peu étonnée au début, elle sourit quand Jehan lui proposa une danse et, faisant un sourire à son ami, suivit son mari sur la piste.

- Je me demandais si tu allais m'inviter...

Souriante, elle se laissa tendrement guider, ne pouvant s'empecher de corriger son mari de temps en temps pour l'aider à progresser.

- Tu t'es amélioré mon ange.

Jehan se détendait...Cette danse avec son épouse lui permettait de profiter de sa présence et de lui murmurer quelques mots.
Il l'entraîna dans une danse effrénée se détachant momentanément des charges et tracas de sa fonction Comtale...

A la fin de la danse il lui déclara, en déposant un tendre baiser sur les mains réunies de la jeune femme...

Mina j'ai adoré cette danse j'espère que pour toi il en a été de même.
Je souhaite te présenter une personne cela te dérange-t-il?

A ce moment le Comte saisi, involontairement, une phrase prononcée par un homme dont la voix était fort reconnaissable...

Un sourire éclaira le visage du Comte qui donnant le bras à la Comtesse son épouse se dirigea vers le couple élaborant de si tendres projets.
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Le Comte avait consulté son courrier une fois de retour de sa retraite dans un monastère contemplatif. Il se dirigea tardivement vers la Chancellerie pour tenter d'entrevoir la Chancelière provençale et la saluer.

Il n'avait plus besoin de se présenter à l'entrée, les gardes le connaissaient de longue date.

Il pénétra ainsi dans la salle de réception. Il accusait un lourd retard. Les gens dansaient déjà visiblement.
Il prit un verre de vin posé sur la première table puis en but une lampée tout en assistant au déroulement de la réception.

Les visages connus ne manquaient guère. Il circulait discrètement, à pas feutré pour ne point gêner le bon déroulement des festivités. Certains, inoccupés, le remarqueraient certainement.
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La soubrette qui avait ravitaillé chaque table en boisson et autres petits fours, déambluait entre les convives sans faire tomber ses plateaux.
Débarassant de ci, de là les coupes de champagne vides... enfin champagne, du vin à bulles qui pique quoi!

Vulgos n'avait jamais vu autant de beau monde de sa vie.
Cali-Guetta comme on l'appelle en cuisine, avait reussi sa fête!
Les plus beaux atours faisaient étinceler la salle de réception, ça fleurait bon les senteurs rare... Ôo même que certains masquaient leur odeurs corporelles par des poudres parfumées, mais qu'importe les apparences était si flatteuses.
les couples dansaient, la courtoisie de mise et même le seigneur de guerre en personne se faisait cajoleur.

La soubrette qui avançait en baissant les yeux comme on lui avait appris en de telle circonstance, vit de grande trainées au sol, non des profondes rayures.
Il doit y avoir dans cette salle des personnes aux longues dents ou les ongles drôlement acérés, elle releva soudainement la tête

Un verre Messire, Dame?
Vulgos souria en cachant sa dent manquante de sa langue

Hé héhé hé
Vulgos qui c'était faite tirer ferment par le bras, leva la tête et une énorme armoire se tenait au bout... le Garde!
Trainée sur la pointe des pieds, elle se retrouva dehors.

Hé ho héhé, c'est aux cuisines que l'on m'a demandé de débarasser, je ne fais que mon travail moi.
AÏEaïe aïe pas besoin de serrer si fort très cher, chacun doit pouvoir manger Ôo, pis sans les petites gens y'aurai pas les grands.

Vulgos avait bien remarqué son air dégoûté au sieur, mais n'avait point honte de sa condition.
Même que certains de ces messires aussi bien mis qu'ils soient , avaient eu recours à ses services.
La soubrette descendit les marches pour se rendre à nouveau vers les cuisines, se remit bien le chignon et chantonnant sur les musiques du bal ...repensa qu'un lui avait compté que sa blondeur semblait aux champs de blé.

La réponse donnée par Alie comblât Cyclope de bonheur
Il souleva la capitaine pour l’envoyer dans l’air et la réceptionna dans ses bras musclés profitant pour l’embrasser.
Il la déposa au sol sentant certains invités le regarder d’un air surpris.
Il lui chuchota doucement :

Alie je t’aime ..

Le seigneur de guerre vit s’approcher une femme ressemblant plus a un paillasson qu’a une serveuse et se mit devant Alie comme pour la protéger.
Il trouvait l’allure de cette femme bizarre et il préférait ne pas être surpris et protéger sa tendre.

Bouge pas Alie,reste derrière moi …

Quand un garde arriva pour plus ou moins renvoyer calmement dehors la serveuse aux airs louches…
Se retournant il reprit Alie par la taille :

Décidemment cette soirée très réussit est en même temps pleine de surprises...
Alie que dirais tu de faire le tour des tables, je vois moult mets qui ne demandent qu’a êtres gouter par nos papilles.
Et puis …. Et puis….

Il l’embrassa de nouveaux avant de lui chuchoter de nouveaux :

Ma déesse aux milles rayons de soleil, faudrait officialiser les fiançailles et en même temps tu m’expliques comment ont fait…suis meilleur a l’art de la guerre…

Il sourit a Alie la serrant un peu plus fort contre lui.
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Elle était heureuse malgré tout les soucis qu’ils rencontraient, elle répondit bien sur à son baiser sans se faire prier et lui murmura un je t’aime qui en disait long sur ses sentiments à son égard.
Elle remarqua une étrange femme mais d’un coup, Cy se mit devant elle, sans trop comprendre elle le regarda lorsqu’il se retourna.

Rhooo mais ne t’en fais pas pour moi …

Elle lui sourit et se mit sur la pointe des pied pour passer ses bras autour de son cou.

La soirée est réussi oui que les surprises soit bonnes ou mauvaises, cela ne me touche plus, seul toi m’importe à présent.

Elle n’osait lui dire que la fatigue le gagnait et sourit

Bien sur allons y je verrais peut être cali pour lui annoncer ta sublime demande.

Elle le tira doucement par le bras et lui chuchota

Mon ange pour moi c’est officiel n’est crainte, écoute ton cœur il te conduira sur le chemin, je le dirais à mes amis bien entendu .

Elle le sera aussi dans ses bras, et remarqua Jehan déambuler pas loin d'eux.
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Cyclope aperçut le comte Jehan s’approchait de lui avec son épouse
Il ne put s’empêcher de rire au propos du comte Jehan :

Comte Jehan, permettez moi donc de saluer votre épouse la Comtesse Willelmina dont je n’ai point eu plaisir a rencontrer a part aujourd’hui.

Le commandant salua la comtesse et lui fit le baise main traditionnel :

Comtesse mes hommages et comme toutes les comtesses Poitevines je vois que vous ne manquer pas a la règle
Vous êtes aussi gracieuse et charmante qu’une rose ouvrant ses pétales a la lueur du jour.
Comte Jehan vous avez du gout et formez un bien jolie couple

Cyclope regarda Alie et la serrant contre lui :

Comte Jehan, nul besoin de me soumettre a la question, mais je dois avouer que rarement j’ai eu perle aussi rare a porter dans mes bras et mon cœur.
Cette belle et délicate capitaine Alie a conquit mon cœur et viens d’accepter d’officialiser nos fiançailles dans un temps futur.

Regardant le comte et la comtesse :

Oui un temps futur, vous savez la paperasse sa prend du temps …

Cyclope sourit a Alie et lui déposant un léger baiser sur ses lèvres :

J’espère juste que notre amour restera graver a jamais dans les livres des poètes et des fous amoureux, qui dans chaque battement de leurs cœurs ont su écrire le mot AMOUR..

Cyclope sourit dans sa dernière phrase regardant Alie avec un regard plein de tendresse et d’amour…
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Alie sourit en voyant Jehan arriver avec son épouse. Jehan lui présenta son épouse la Comtesse , elle s’inclina comme il se doit.

Enchantée de vous rencontrer Comtesse.

Alie sourit en entendant Jehan questionner Cyclope et rougit de la réponse de son aimé, il l’étonnait de plus en plus , son âme de guerrier était pâle à coté de se poète cacher.

En effet j’ai accepter sa demander se qui me rend la plus heureuse de se vaste royaume.

Elle regarda Cy et se blotti dans ses bras, regardant Jehan et son épouse qui était un couple remarquable et si beau …

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Les pas s'envolaient que trop rapidement, sans doute le plaisir de partager danse, donnant cette impression de vent la soufflant autre part. La Provençale se pris donc au jeu, et glissa entre les couples sur la piste comme une vague frise le sable des plages: le lyrisme des mouvements, et le caractère des jupons ondulant plus ou moins tranquillement dans cet amas de bleu et de blanc emprunté aux cieux.

Et puis soudain l'étoile qu'on devinait cousue sur le châle s'abaissa doucement en une (respectueuse) courbette, la Dòna retenant un rire devant pieds rencontrés de près (sans les écrasés!!), réalisant être entrée dans son monde faisant presque fit du reste. C'est qu'elle s'amusait, la sauvageonne! Et plus qu'en Provence, ces derniers temps! Relevant la tête en dégageant de son visage quelques boucles rebelles s'étant bornées à danser aussi, l'ombre d'un timide sourire pointa. Pour une surprise....

- Votre Grandeur!! Il en manquait de peu pour vous entraîner par défaut sur la piste! - Toujours dans un petit sourire - Il m'est assurément un plaisir et un honneur de vous croiser, Comte Elra! Je n'étais point certaine de vous savoir en Poitou....

La discrétion du Poitevin la faisait sourire. Une brise, un peu comme elle d'ailleurs, lui sembla-t-il du moins, qu'on prenait au passage.... Il y avait de fois, des gens comme cela, qui dégageaient même sans dire mot...
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Elra avait entrepris de déambuler le long de la salle, discrètement, regardant les convives s'amusaient...puis il s'égarant parfois dans quelques pensées difficilement pénétrables du fait d'un visage stoïque et sévère.

Les guerres, la diplomatie, le pouvoir, les retraites en monastère contemplatif lui avaient appris à n'exprimer que le plus rarement possible ses sentiments.

Le Comte de Montaigu semblait quelque peu dépareillé parmi les belles tenues et toilettes qui s'affichaient en ce lieu.
Certes propre, et c'était le principal, il était vêtu d'une robe azur, couleur dominante du blason des fiefs qu'il avait en possession. Celui-ci était finement brodé de fils dorés sur sa poitrine.
Au final, même si sa tenue accusait au moins un bon siècle de retard, elle ne passait jamais inaperçue.
Le vieux loup célibataire n'avait visiblement jamais bénéficié de précieux conseils féminins sur sa garde robe et son entourage ne s'était jamais autorisé une remarque sur ce sujet.

Alors qu'il poursuivait son parcours, il remarqua une invitée se dirigeait vers lui avec un pas de danse harmonieux. Les invités semblaient s'amuser et la réception paraissait réussie.
Celle-ci semblait emportée par le rythme de la danse et se rapprochait rapidement d'Haverocq.
Il eut tout juste le temps de se reculer quelque peu puis de faire face à l'invité d'honneur de cette soirée.

La Chancelière provençale lui adressa la parole. Le Comte de Montaigu prit un visage plus décontracté laissant même échapper un sourire en réponse à celui qu'avait eu la courtoisie de lui faire l'hôte du Poitou.

Votre Excellence Doña DuchesseSherry, sachez qu'il s'agit là d'un plaisir partagé et qu'il est honneur pour le Poitou d'accueillir en son Comté si talentueuse diplomate...Et danseuse aussi.

Le Comte esquissa de nouveau un sourire.

Croyez bien que je me serai laissé volontiers entrainer par si charmante Dame sur la piste quelles que soient les coutumes qui nous sont imposées.

Je suis bel et bien en Poitou, mais il s'en est fallu de peu. Et je ne vous cache pas ma satisfaction à vous y rencontrer.

Elra marqua un léger silence.

J'espère avoir le privilège de vous revoir après cette danse ou encore lors de votre voyage en Poitou pour que nous puissions discuter.
Je me doute que vous avez dû entendre de nombreux poitevins ce que je vais vous dire une énième fois :

Soyez la bienvenue en Poitou Votre Excellence Doña, Puisse Aristote veiller sur vous.
Le trajet a dû être éprouvant et votre mérite est grand.
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La Comtesse Willelmina, peu fervente des réceptions, souffrant d'une migraine s'était retiré. le Comte Jehan se retrouva donc à deviser avec Cyclope et Alienor...

Hum, Capitaine, me feriez vous le plaisir d'une passe d'armes euh pardon d'une danse?

Petit sourire amusé de voir la jeune femme partagée entre le tendre sentiment qu'elle avait pour Cyclope et celui de bouger un peu.

Rapide coup d'œil à l'assemblée saisissant l'arrivée de son cousin Davor, la discrète présence du Comte de Montaigu, fidèle à lui même et ne s'exprimant que lorsque cela était vraiment nécessaire. Non pas que l'homme fut associal loin de là car il était de fort agréable commerce, non, simplement il ne parlait qu'à bon escient.

La grâce du Chancelier du MAO dans ses déplacements faisait penser à un cygne sur un lac, glissant plus que marchant le tout avec des gestes d'une élégance qui ne manquait pas d'attirer le regard.

La Comtesse Icie pour sa part, observait. Que cette femme l'étonnait. Une expérience politique certaine, des vues modérées mais une intuition féminine développée au plus haut point. Elle "sentait" les choses et prônait plus la stabilité que l'aventure. Toutefois parfois elle ne dédaignait pas une pointe d'aventure sous des dehors réservés.

Datan semblait un peu amer et se dirigeait vers la sortie sans doute làs de ne trouver ce qu'il avait espérer icelieu.

Le Comte chercha des yeux Allydou à qui il avait aussi promis une danse. Il faut dire que la jeune femme, à peine mère, était partout. Elle menait de front depuis plusieurs semaines non seulement l'élevage du Poitou mais aussi la gestion des mines. Sans compter ses fonctions au sein des Forces de l'Ordre...étonnant quand on savait que, au départ, elle avait des doutes sur ses qualités. C'est justement ces doutes qui avaient d'ailleurs amené le Comte à la prendre à ses côtés. Il s'en félicitait chaque jour. Nul doute que la Dame irait loin un jour quelle que soit les oppositions qui ne manqueraient pas de se manifester...

Sarmite, toujours égal à lui même, charmeur aux propos acidulés lorsqu'il s'en sentait d'humeur mais avec une façon de voir la diplomatie qui, si elle avait déconcerté un temps le Comte alors qu'il était Chancelier, avait néanmoins fait ses preuves.

La fin du règne du Comte se profilait à l'horizon et il passerait le flambeau de la gloire du Poitou à son successeur sans réel regret. Il avait pour sa part fait son maximum même s'il n'était que moyennement satisfait. Mais bon...il est rare de pouvoir faire tout ce que l'on a prévu. Le destin se chargeant de vous imposer certaines démarches ou actions.

Tout en faisant ce rapide tour d'horizon il attendit la réponse du Capitaine le plus joli qu'il lui eut été donné de voir. La jeune femme avait littéralement investit le poste lui redonnant du panache et devenant au fil des jours la plus sûre alliée du souverain en matière de défense du Comté.
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Large sourit bras offert et voilà le Comte et sa future filleule partis pour une danse...

Sur un signe du Comte entrent dans la salle deux hommes...

Il s'agit en fait d'un petit hommage à la Chancelière du MAO puisque ces deux "tambourinaïres" viennent de Provence donner une aubade et jouer une danse...et pas n'importe laquelle mais une "Volte" "Sur des bras vigoureux on soulève une belle, on l'enlace, on s'élève, on retombe avec elle"(1).

Merci Alienor...surtout suis moi bien ma belle nous allons en étonner plus d'un mais je gage que cela va t'amuser...

http://li.gai.farandoulaire.free.fr/musique/Volte.MP3

Les premières mesures entamées et voilà que la jeune femme "volte" soulevée comme fétu de paille par le Comte que cette danse amuse au plus haut point

Alors ma filleule on continue?

Les yeux du Comte pétillent de malice car il s'amuse oubliant un instant les tracas de sa charge. Sans plus attendre de réponse il reprend le cours de la danse entrainant avec lui


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La Diplomatie, la "Haute société", pour la Dòna, cela n'enlevait rien à la spontanéité, au naturel, au rire ou moult taquineries possibles en ce bas monde, du moment qu'on savait conserver certains principes... Et toute à son aise elle était, quand réceptivité en ce sens elle ressentait autour d'elle....

L'approche du Comte Elra lui sema donc un certain baume au coeur, bien qu'en rien, elle fut friande de compliments, encore moins de quelconque reconnaissance. Il fallait croire en son action sans s'y enfermer avec des oeillères, simplement, et là personnellement, elle y trouvait généralement sa propre satisfaction.

- J'admets qu'en me rendant en terre poitevine j'en espérais pas moins que cette chance de vous voir sourire... Nous partagerons donc moment pour discuter, faisant tour du Pays, il ne manquera pas d'occasions de vous retrouver. Puisse-t-il en être selon notre volonté!

Ceci dit, il revient grande part de mérite à votre Vassal et son Excellence Skinn Mac Dana, qui de par leur présence ont su donner un élan aux liens entre nos Provinces... Et je me refuse de passer outre ce fait!

Sincérité d'un sourire, son regard fut ensuite attiré par deux personnages et un air... une musique donnant envie de saisir la première main croisée pour s'y laisser emporter, un peu comme elle fit un jour d'ailleurs, avec un consul du Bourbonnais en Chancellerie Poitevine justement! Doux souvenir teinté de poésie....

Entre les bras de Sa Grandeur Jehan, la Capitaine s'élevait dans les airs, et cette tournure des festivités l'enchanta!

- Puisque la joie a des traditions moins balisées que les dites coutumes nous étant imposées... me permettez-vous de vous couronner l'élu pour ces quelques pas provençaux, très cher Comte Elra?

Esquisse d'un sourire amusé, elle n'en démordait pas d'écouter les notes et d'observer le froufrou des danseurs! Un émerveillement au fond des yeux presque enfantin, bien que l'enfance fut depuis un moment derrière. Merci Jehan....
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Cali revint de la cave ou elle avait été choisir quelques bouteilles de vins et de liqueurs, suivie par deux serviteurs qui les disposèrent sur la table suivant ses consignes. Après avoir lissée sa robe de velours grenat , elle releva la tête au moment où Datan posait son verre sur une table. Elle surprit l'espace d'un instant une lueur fugace emplie de tristesse et le suivit des yeux jusqu'à ce qu'il disparaisse de sa vue. Cali soupira en souhaitant le retour d'Extra puis chercha Alie du regard.

Il lui parut soudain qu'il y avait plus de monde et elle dut passer entre les groupes occupés à converser , saluant d'un léger signe de tête ou d'un sourire ceux qu'elle connaissait quand soudain au dessus des têtes, elle vit Alie littéralement catapultée dans les airs.

Cali soudain effrayée du fait que la jeune Capitaine avait déjà essuyé une agression, accourue vers le dernier endroit ou elle l'avait vue, pour de nouveau la voir voler dans les airs mais cette fois ci, elle vit que le comte Jehan la tenait par la taille et ne put cacher son soulagement en soufflant bruyamment dans le cou du Commandant Cyclope qui ne quittait pas Alie des yeux.

- Commandant, encore un coup comme ça et je fais une syncope! j'ai cru que Alie était encore aux prises avec un fada... quoique à la voir voler comme ça dans les airs j'ai un doute . La jeune femme regarda les autres Dames qui dansaient et en vit d'autres valser aussi haut.

- He bien! Espérons qu'on n'aura pas à en ramasser une par terre ! Cali mit aussitôt sa main devant la bouche pour étouffer un fou rire.
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Alie accompagna le Comte pour danser

Suivre suivre !!!heu… je vais essayer mais pas gagner.

Elle regarda son tendre Cy avant de se faire embarquer dans la danse, sans attendre elle virevolta et éclata de rire sans être confiante, ses cheveux se décoiffaient a mesure de la danse.
Cela faisait du bien de rire, une danse bien entrainante malgré qu’elle avait le pas lourds, une demande de son ange magnifique qui la remplissait de bonheur, elle en oubliait les tracas du moment

Dis Jehan elle est pas bientôt fini j ai la tête qui tourne et envie de vomir

Elle sourit en regardant ses royale bottes, du Comte bien sur…
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Une fois la musique terminé, le Comte proposa son bras à sa future filleule...

Ma filleule, je me suis bien amusé et j'espère que pour toi il en a été de même. Je crois que ton tendre ami a eu des frayeurs de te voir ainsi virevolter dans les airs. Allons le rassurer veux tu?

Commandant je vous ramène le soleil de votre vie et vous engage à l'aimer et le chérir de toutes vos forces...Je crois qu'elle est intacte malgré l'échauffement de cette danse...

Bien je vous laisse je vais essayer de me trouver une nouvelle cavalière...

Le regard du Comte scruta la foule et un sourire s'afficha sur son visage alors qu'il se désaltérait d'un jus de pommes...

Il fondit sur "sa proie" si l'on peut dire et s'inclina devant elle...

Dame, me ferez vous l'honneur de cette danse je crois que tant vous que moi l'avons méritée...

Le Comte tendit alors le bras à sa filleule Allydou espérant que cette dernière ne lui refuserait pas ce "petit" privilège...
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L'air quelque peu intimidé du Comte n'échappa guère à la Dòna, habituée à remarquer les traits du visage, bien que certains demeurent en tout temps impénétrables. Elle sourit. Sans malice aucune. Une surprise que la découverte de cette facette chez ce Grand Homme.

- Votre Grandeur, je...

Un instant, ses yeux bleus se posèrent sur le Poitevin qu'elle sentait dès plus amical puis elle repris.

- Je ne puis que vous remercier pour l'intérêt que vous accordez à ma présence en Poitou. Telle proposition de voyage demeurera sûrement l'une des plus belles... et je doute point que nous ayons à raconter.

La présence du Comte Elra l'enchantait, forcément, peut-être plus qu'elle voulu montrer. Indépendante, elle s'entourait rarement de gens lors de ses périples.

D'une candeur certaine, d'un respect plus grand que les "convenances" qu'elle outre passa peut-être sans trop y songer, la Chancelière saisit du bout des doigts une des mains de son cavalier pour le guider vers la piste.

- Venez... cette danse, c'est un peu comme aider un oiseau à prendre son envol... J'ai toute confiance en vos réflexes, et votre imagination, si l'image n'aide en rien!

Esquisse d'un sourire. La musique résonnait depuis un moment, de toute façon, et le couple se ramassa parmi la masse avant qu'elle ne s'achève....
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Alie sourit à cali décidément elle avait plus d'un tour dans son sac se qui n'était pas pour déplaire, en plus d'être adorable, elle aimait être en contacte avec le monde, Cali était doter de belle qualités.

Et bien j'ai hâte de te voir danser cali je pense que cela faudra le détour.

Elle sourit à l'abbesse des liesses.

Dame Icie à eu raison.

Se penchant vers cali

Sinon je pense que la soirée aurait été bien ennuyeuse sans ta joie de vivre.

Elle la regarda

Tiens cali mon cher et tendre Cy m'a fais la plus belle des déclaration et des demandes qu'il m'eut été donner d'entendre.

Regard tendre pour lui sourire amusée vers Cali.
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Etait ce de contempler les autres danser ou une impatience auquel la condamnait cette inactivité forcée , la chanceliere n'en pouvait plus. Et son pied semblait le comprendre qui tapait le plancher sous la robe en oubliant la blessure.
Non, cela ne pouvait durer et presque brusquement, le dit pied, soudain rebelle, s'appuya fermement sur le sol en entrainant son jumeau.
Foi de Plantagenêt, rester assis alors que tant d'animations s'epanouissent autour, cela ne se peut.

Resolument la comtesse se leva, certes prudemment. La gavotte ne serai pas d'actualite ni le branle........mais au moins .........peut être la danse du Chapelet de Fleurs. Une promenade avec un charmant chevalier et une couronne de fleurs que l'on echange avec d'autres couples.

Elle s'avança prudemment vers Dame Alienor et Dame Cali

Et bien Dame Cali, notre petite fête semble fort réussie et vous en portez le mérite. Ces troubadours sont pleins de talent, je ne sais où vous les avez trouvé mais j'en garderai les coordonnées.
Voyons, indiquez moi donc un cavalier qui ne soit pas trop fougueux pour danser d'un pas serein ajouta t elle en riant, mon pied n'y survivrai pas. Mais de la douceur.....et de l'attention...........suffirait à son bonheur.

Trouverons nous cette espece rare parmi nos poitevins, mesdames?
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L'insulte HRP ne passera pas!! Qu'on se le dise!!

Icie éclata de rire à l'annonce de dame Cali

Ma foi , si vous le dites ! En tout cas nous verrons si votre voix porte dame Cali. N'est ce pas dame Alienor ?

Tout bas

Que diriez vous de faire un pari? Nous amuser au dépend de ces messieurs, cela a un petit coté piquant que j'aime assez. Voyons, je mise sur la casaque .........heunnnnnnnnnn non, sur le pourpoing bleu là bas, vous voyez de qui je veux parler ? le premier arrivé
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L'insulte HRP ne passera pas!! Qu'on se le dise!!

Petit rire aux propos de sa filleule...

Tsss nous sommes là pour rire et nous amuser alors pour une foi profitons de l'instant ma belle et viens t en danser je suis en forme ce soir...

La main de sa filleule posée sur son bras, le Comte l'emmène sur la piste alors que les musiciens attaquent un menuet calme et gracieux...
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A peine avait-il descendu quelques marches qu'un cri rauque lui fit lever la tête. L'Epervier amenait une missive que Datan lut en revenant à la lumière. Une fois le billet rapidement lu, engendrant un sourire d'amusement, Datan entendit l'appel de Cali. Il releva la tête, encore amusé par cet appel peu commun.

De loin, il regarda la Comtesse pour laquelle il avait un profond respect, en attendant de voir si un Noble Poitevin avait venir lui faire honneur. A son grand désarrois, personne ne bougea.
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Vassal du Vicomte Cristof - Heureux père de Dune - Champion du Poitou - Epervier dans l'âme, fauve en son coeur

Icie regarda le comte avancé, nullement étonnée. Il était galant homme et ils s'appréciaient de longues dates.

Elle lui sourit et répondit à son salut pas une légère réverence, pleine de grace. Malgré l'engourdissement de son pied, l'aisance et la nature des bonnes manieres lui venaient d'années de pratiques dans nombre de cours du Royaume de France et d'ailleurs.

Je vous remercie Votre Grandeur

La comtesse posa délicatement sa main sur le bras de son noble cavalier , non sans un petit sourire en coin discret à l'adresse d' Alienor.

Elle se laissa guidée, inclinant le buste legerement lors des révérences. Cette danse à l'apparence facile était tout en délicatesse et ne souffrait pas le defaut d'un pas mal maitrisé, d'un dos trop raide qui brisait l'échange entre les cavaliers et leurs cavalieres.
Il fallait aussi savament dosé l'inclinaison de la tête ou le mouvement d'un bras. Tout un code de seduction se cachait dans la bassedance.

Apres le branle, suivient les simples et Icie avança délicatement le pied gauche comme il se doit, puis le droit et veilla à suivre le pas de son cavalier. Ni trop grand, ni trop petit , effleurant le sol de l'orteil en un gracieux mouvement tout en souplesse, jusqu'a ce que joindre les pas et recommencer pendant quatre mesures. Ils enchainerent ainsi en majesté, les doubles et les reprises.

La comtesse était ravie de pouvoir s'évader en se laissant porter par la musique.
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L'insulte HRP ne passera pas!! Qu'on se le dise!!

La danse se déroulait des plus agréablement si l'on évite de songer aux pas comptés à se souvenir de partir à droite ou à gauche, en avant ou en arrière et...et surtout à ne pas écraser les pieds de sa noble cavalière.

Car si cette dernière avait acquit l'expérience de la danse en raison de sa fréquentation des salons diplomatiques voire le la cour de Sa Majesté, le Comte Jehan était lui un homme de plein air plus enclin à parcourir la lande a cru sur son frison.

C'est la Comtesse de Salbart qui lui avait ouvert la porte de la diplomatie il s'en souvenait comme si c'était hier. Cela tombait bien car il comptait compléter la solide éducation de gentilhomme reçue dans sa prime jeunesse par un "polissage" de son caractère et de son langage.

Mais là, en vue de cette soirée il avait passé des nuits à apprendre les pas les cadences et son majordome Edward se souviendrait longtemps des interminables répétitions nocturnes. Le résultat?...ben il était là...oh pas un danseur émérite non non...un danseur acceptable, surtout depuis qu'il avait découvert ne plus être obligé de regarder ses pieds...il trouvait même un certain plaisir à la chose.

Le plaisir, avec Icie pour cavalière, était bien au rendez-vous. Il se trompa et elle se trompa avec lui si bien qu'en dehors du couple il n'était pas certain que quelqu'un ait décelé la chose.

Comtesse j'ai vraiment très grande joie à partager avec vous ce moment de détente...
Avez vous vu? Je crois qu'Alienor a fait deux conquêtes en deux mois de mandat...
D'abord le "bastion" Comtal puisque j'ai accepté de devenir son parrain en Aristote puis la forteresse de la Légion.

J'ai rarement vu Cyclope de Marsay aussi poète et soucieux de ne pas déplaire. L'on croirait Tristan devant son Iseut...
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Alie sourit Cali qui lui dédiait sa danse, elle se mit à rire en la voyant ôter ses chausses et ses bas.
Elle se mit à la regarder dans en restant le dos contre le torse de Cyclope amusée de voir Cali ainsi elle murmura à son tendre.

Tu vois cali est superbe, je savait qu'à elle seule la joie de vivre respirerait ici, et que le protocole serait quelque peu bouleversé mais c'est du bonheur la.

Elle fit de gros yeux quand Cali arriva vers elle elle chuchota non non Cali pas moi grrr, mais déjà son amie l'entraina avec elle. Elle tourna la tête vers Cy pour lui offrir un doux sourire.
Alie se laissa entrainer par la joie que respirait son amie et leva un peu sa houppelande afin de ne pas tombée., toute deux gracieuse et riant , elles s'en donnaient à coeur joie que cela plaise ou non, Alie qui avait déjà les cheveux détachée les sentaient léger comme une plume sous le rythme de leurs danse.
Cali lâcha Alie qui lui fit une belle révérence amusée et reparti voir Cyclope.

Désolée de t'avoir abandonnée un instant , mais je suis ravie d'avoir partagée ce moment de détente avec cali.

Elle lui donna un doux baiser et se mit a scruter les personnes présente.
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Ecoutant le comte, Icie lui murmura

Ahh l'amour, il fait des miracles, mais sous ces airs brusques Cyclope est un poête parfois. Et l'amour l'a révélé.

Et soudain advient un évenement fort rare dans une reception. L'Abbesse des Liesses dansait.
C'était fort peu protocolaire, mais apres un regard circulaire, la chanceliere convint que cette écorchure au protocole egaillait plus d'un invité et s'était d'un tel ravissement..........

Votre Grandeur, combien les evenements s'enchainent étrangement parfois. C'est à Sarmite que nous devons l'occasion de cette reception, puisqu'il a escorté Son Excellence DuchesseSherry jusqu'en Poitou. Et nous a ainsi permis de l'honorer en notre comté.
Et indirectement, c'est à lui que nous devons ce magnifique spectacle que nous offre Dame Cali.
N'est ce pas.......surprenant........

Petit sourire malicieux au comte Jehan

Belle conclusion à cette reception en tout cas
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L'insulte HRP ne passera pas!! Qu'on se le dise!!

Alie lui sourit

Hum j'essaie de danser on va dire hein mais je ne suis pas très douer, mais bon j'aurais fait des effort, je ne suis pas à l'aise dans ces réceptions.

Elle lui prit la main

Honnêtement j'aimerais rentrer je suis fatiguée et je dois avoir encore quelques dossiers à finir.
Mais toi ne dois tu pas rester près de jehan ?

Je peux t'attendre si c'est le cas, le devoir avant tout je crois.

Elle posa sa tête sur son épaule cachant une fatigue prononcée.
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La danse se terminait, le Comte de Montaigu répondit à sa cavalière et à ses derniers propos par un sourire qui paraissait forcé. Toutefois celui-ci n'aurait su camoufler le changement de visage du Comte. Il était redevenu sérieux, beaucoup trop sérieux, comme celui d'un homme qui se prépare à aller au combat.

Il prit le verre qui lui était tendu et le but d'un trait. D'une voix grave, le ton avait perdu de sa cordialité, il répondit à Son Excellence.

Ce fut un plaisir de partager cet instant en votre compagnie, mais je dois prendre congé Votre Excellence.

Comme convenu je vous accompagnerai lors de votre voyage en notre Comté. L'occasion nous sera donné de parler le long du chemin...Enfin, je l'espère. Je suis certain que vous aurez moultes choses à me conter. La Provence est une contrée si lointaine.


Elra semblait désormais embarrassé, il regardait l'hôte de la réception d'un regard froid et inquisiteur, de ces regards qu'il avait lorsqu'il était Juge du Poitou et qu'il menait procès.

Le silence s'installait...Elra regarda l'assemblée qui continuait de s'amuser. Puis reculant, prenant de la distance avec DuchesseSherry, il la salua par ses mots


A très bientôt.
Qu'Aristote vous garde.

Tournant désormais le dos à sa cavalière d'une danse, il traversa la salle d'un pas assuré pour gagner la porte de sortie.
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Un page arrive devant Ally et l’informe que son Comte de parrain la réclame.

Elle repose son verre sur un plateau à sa portée, lisse un peu sa robe, résiste à l’envie de copier Cali et d’enlever ses chausses et quitte le buffet pour se faufiler au bord de la piste de danse, évitant une Comtesse, un Comte, une Chancelière et quelques pages.

Elle vient se placer aux cotés du Comte, s’apprête à faire une révérence, puis se ravise, elle n’allait pas commencer ce soir, si tard en plus.

Mon Comte, on m’a fait savoir que tu me demandais, que puis-je pour toi ?
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Quelque chose n'allait pas, que s'était il passé?

Son regard observateur avait croisé fugitivement ceux de la chanceliere de Provence et de son ami le comte de Montaigu. Elle ne s'y serai pas vraiment interessée si elle n'avait vu Elra tourné vivement le dos à sa cavaliere et sortir.

Sortir, en laissant semblait il dame DuchesseShery dans l'embarras. .....La jeune femme le cachait bien, mais Icie avait vu la commissure de ses lèvres se contracter. Etonnée elle se promit de faire la clarté sur cet incident des la reception termnée. Ce qui ne saurait tarder d'ailleurs.

Petit à petit chacun se retirait et elle attendait, au côté du comte, que les invites partent petit à petit.
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L'insulte HRP ne passera pas!! Qu'on se le dise!!

Datan observa finalement les échanges de chacune des personnalités présentes, notant un rafraichissement soudain de l'ambiance. Il resta bien entendu à l'écart et, lorsque les convives commencèrent à partir, il alla flaner devant la grande table pour se servir un dernier verre.

Une belle réussite ma foi, cette soirée, mais tout ce gâchis de nourriture et de boisson... si dit-il pour lui-même, ne se rendant pas compte qu'il ne restait plus grand monde.

Il s'amusa finalement à comparer la couleur des boissons présentes et s'adonna à quelques mélanges dont le lendemains offrent quelques désagréments. Piochant ça et là quelques fruits, parfois quelques morceaux de viande, il se rendit soudain compte qu'il était seul face au buffet.
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Ah Allydou ma filleule veux tu m'accompagner pour la clôture de cette soirée avec la Comtesse Icie et Cali?

Avec plaisir oui, je t'accompagne ...

Même si en réalité elle avait les pieds déja bien en compôte et que la fatigue la gagnait petit à petit, une soirée comme celle la était bien plus éprouvante que toutes les rondes qu'elle pouvait faire sur les remparts de sa ville.

Si je peux me permettre d'ailleurs, je voudrais les remercier aussi, je ne pensais pas m'amuser autant ce soir, mais c'était une belle première pour moi.

Elle espérait quand même secrétement ne pas devoir trop souvent ressortir ces chausses.

Je te suis mon parrain ...
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Un dilemme ? Reprit Datan sur un ton enjoué. S'il en avait un à cette merveilleuse soirée, c'était celui de choisir à quelle charmante personne il fallait demander la main pour danser. Remarquez que je n’ai même pas eu à le faire. L'avantage avec de tels mets, c'est qu'il est possible de tous les gouter ; ce qui ne peut délibérément pas s'appliquer à la gente féminine.

Datan s'amusa de voir le fruit tomber dans le verre de l'abbesse, qui semblait aux anges d’avoir réussi à capter son attention.
Je me suis mis à l'écart un moment il est vrai. Voyez-vous je déteste n'avoir rien à faire et me trouver dans des lieux où je n'ai pas ma place. Quant aux danses modernes, si elles fascinent mes yeux, elles ne sauraient guider aussi bien mes pieds. N'étant pas adepte du ridicule, même s'il ne tue pas, je lui préfère la discrétion.

Prenant un verre pour trinquer avec la jeune Thouarsaise, il copia son geste en y plongeant lui aussi un grain de raisin, l'amusement se lisant allègrement sur son visage.
Et s'il fut un temps où j'avais pour mission d'amuser les Poitevins, j'avoue que je suis heureux de voir que la relève n'est pas seulement assurée, mais aussi fort compétente. Vous avez donc été tout à fait à la hauteur des attentes de notre Comte pour le moins... Quant à moi, il manquait, vous vous en doutez bien une once sauvage que j’aurais volontiers fait virevolter. Mais la vie opère parfois des changements de cap inattendu, et nous sommes bien obligés de suivre le vent.

Une chose est certaine, chère Cali, je ne sais encore si le grain que vous avez plongé dans votre collation est de folie, mais en tout cas, il est aussi de toute beauté.
Approchant son verre son verre, il fait délicatement tinter celui de la jeune femme…
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Le buffet ne la tentait guere même si une certaine patisserie fourré d'amandes pilées et grillees, mélées à une creme au gout subtile et qu'enrobait une pate moelleuse à souhait l'attirait inexorablement.

Elle sourit à Sarmite qui s'approchait et repondit par un signe d'impuissance à son murmure.

Tout bas

Je ne sais pas, Sarmite. Elra n'est guere demonstratif, certes, mais ses manieres ont été étranges. Nous irons parler à Son Excellence tout à l'heure. Peut être est ce d'ordre privé, auquel cas nous ne saurions nous en meler........mais peut être pourrons nous dissiper un malentendu, nous verrons bien et lui parlerons avec délicatesse.

Icie reprit plus haut

Et bien, penses tu que notre invité gardera un bon souvenir de cette petite fête?
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L'insulte HRP ne passera pas!! Qu'on se le dise!!

Alie fatiguée fit une bise à cali, elle inclina la tête dans la direction des personnes qu'elle connaissait pour les saluer.

Oui rentrons je ne tiens plus debout.

Elle sourit a Cyclope et lui prit la main et de l'autre fit un petit signe à Jehan.

Allez cali à bientôt sur Thouars, et félicitation , la réception était réussi.

Elle prit la direction de la sorti, heureuse d'avoir pu affiché au grand jour son couple avec Cyclope.
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Datan lui répondit d’un ton enjoué.

- ....L'avantage avec de tels mets, c'est qu'il est possible de tous les gouter ; ce qui ne peut délibérément pas s'appliquer à la gente féminine.

Cali se perdit une fraction de seconde dans ses pensées en se demandant si ça pouvait s’appliquer à la gente masculine puis afficha un petit sourire en coin .

- Une chose est certaine, chère Cali, je ne sais encore si le grain que vous avez plongé dans votre collation est de folie, mais en tout cas, il est aussi de toute beauté.

Cali sourit, amusée des propos de Datan. Il approcha son verre du sien et le fit tinter d'un son cristallin. La jeune femme porta la coupe à ses lèvres , en but une gorgée, puis remua lentement son contenu et le regarda.

- Cultiver un grain de folie parmi ceux de la raison me correspondrait assez. Quand à ce grain de raisin aux courbes si parfaites ,mon cher Datan, il est comme toute les beautés.. éphémère !

Cali plongea délicatement deux doigts dans sa coupe pour saisir le grain de raisin , sourit et le croqua .

- Je n’ai pas en l’occasion de converser avec vous bien longtemps mais les quelques instants, danse comprise , que j’ai passé en votre compagnie ont été fort agréables . Alors disons que pour moi, votre présence à cette réception a apporté une note de charme.

Le Commandant Cyclope qui se trouvait à côté d'eux s'adressa à la jeune femme.

- Merci Cali pour l’attelage, mais je préfère remmener ma déesse tout seul .

Alie qui se trouvait aux bras de Cyclope vint lui faire la bise.


- Oui rentrons je ne tiens plus debout.
- Allez cali à bientôt sur Thouars, et félicitation , la réception était réussi.

Cali les salua et les regarda s'éloigner, un sourire de tendresse illuminant son visage. Témoin de leur amour naissant, elle avait pour Alie beaucoup d'affection et de la savoir heureuse et pleine de projet la soulagea de l'inquiétude des derniers jours.


Le Comte Jehan vint lui aussi prendre congé.

- Damoiselle Cali, je vous félicite pour cette excellente soirée organisée de main de maître. Grace à vous le prestige du Comté est affirmé. Bonne fin de soirée à vous, je vais me retirer.

- Je vous remercie Comte Jehan. J'y ai pris beaucoup de plaisir et je dois dire que bien que différentes, avec la Comtesse Icie nous nous sommes bien complétées. Bon retour à vous.

L'Abbesse des Liesses fit un petit signe aux ménestrels pour qu'ils continent à jouer et
demanda à un serviteur de leur amener quelques boissons puis se retourna vers Datan.


- Nous avons été les premiers avec la comtesse à ouvrir les festivités et il semblerait également que nous soyons les derniers à partir. Voulez vous faire quelques pas dans le parc ou puis je vous servir un autre verre ?
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Cali sourit à l'idée de profiter d'un petit vent d'air frais en si charmante compagnie.

Alors dites-moi, chère Cali, cette expérience comtale qui a démarré avec tant de remous, vous a-t-elle laissé le goût d'un fruit mûr, ou son acidité a à tout jamais ternit votre envie de vous donner pour ce merveilleux Comté ?

La jeune femme fit une mimique amusée puis soudain écarquilla les yeux en entrouvrant la bouche semblant se rappeler de quelque chose.

- Un petit vent rafraîchissant me dites vous?...oups et re oups.. Elle se souvint tout d'un coup de l'impression qu'elle avait eu en dansant , de sentir le vent sur son visage, les cheveux lâchés après qu'elle eut enlevé son peigne..... mon peigne!!

Cali donna vivement son verre à Datan et partit à reculons.

- .... euh.. ne bougez pas.. je reviens... quelque chose à récupérer.. enfin , si je le retrouve.

Elle ne pouvait pas l'avoir perdu. Cette idée la paniqua tout à coup. Son regard couvrit la salle qui c'était vidée peu à peu, cherchant au sol, sur les côtés. Rien, elle ne voyait rien. Soudain elle se dit que peut être les pas des convives avaient poussés son peigne sous le buffet. Elle s'accrocha à cet espoir et souleva le bas de la nappe qui recouvrait la table. Elle vit une chose briller au fond et avec agilité elle disparu sous le buffet et réaparut plus loin le sourire aux lèvres.

Elle rejoignit Datan , le peigne serré contre son coeur qui battait la chamade de peur de l'avoir perdu.

- Désolée de vous avoir faussé compagnie. J'avais égaré ce peigne en argent par étourderie en dansant et pourtant il est si précieux à mes yeux. Il me vient de l'abbé Grégoire , un érudit qui me prit sous sa protection enfant et qui fit mon éducation.
La jeune femme regarda le peigne en souriant et laissa courir ses doigts sur les entrelacs gravés dans l'argent ... Il.. il m'offrit ce peigne lorsque mes cheveux étaient courts comme ceux d'un garçon..

Cali rit et rassembla les cheveux qui lui tombaient jusqu' à la chute des reins puis les noua et les remonta en chignon en y glissant son peigne. Puis elle récupéra sa coupe des mains de Datan.

- Je peux répondre à présent à votre question . Peut être même en prenant le frais ?

Le temps de traverser la pièce et ils se retrouvèrent à l'extérieur de la salle de réception. Cali s'arrêta un instant et ferma les yeux , offrant son visage à une petite brise bienvenue . La jeune femme sourit à Datan puis continua leur conversation en faisant quelques pas sur la cour pavée.

- Mon expérience comtal... oui c'est bien le mot. Je l'ai vécu comme une expérience , avec quelques moments difficiles au début . Une petite écorchure également mais qui c'est dissipée par la suite. Je garde dans l'ensemble un bon souvenir , le soutient de chaque membre du conseil dans ce que j'entreprenais. J' en ressors plus mûr et encore plus déterminée à faire de Thouars ma priorité. D'amener plus de vie dans notre halle.
Et pourquoi pas de créer des échanges avec les autres villes en animant et en apportant de la bonne humeur ce qui ne peut que rejaillir sur le comté.

Cali trempa ses lèvres dans sa coupe puis ajouta en souriant.

- J'y ai gagné aussi un titre ! Sire Demesdeuze m'avait baptisé pour l'occasion " Abbesse des liesses ". Il avait vu juste. Peut être qu'elle est là ma voie . A défaut de distiller le vin, je peux en apporter la liesse.
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Cali écoutait Datant en continuant leur promenade nocturne.

Notre nouveau Comte ferait bien de vous donner la gestion du Comité des festes poitevin qui est malheureusement en désuétude. Il est difficile à tenir sur la durée, mais si vous arrivez à motiver un animateur par ville, il est possible de faire de belles choses !

La jeune femme se mordilla les lèvres pensivement puis redressa la tête.

- En effet , ça peut être une possibilité. Je vais y songer et en parler à Chuichian ... sauf s'il me demande de l'appeler sa seigneurie !.. alors là ça pourrait poser un sérieux problème . L'idée d'appeler ainsi son ex-futur-ex- beau frère l'amusa. Elle reporta son attention sur Datan lorsqu' elle le surprit passant sa main dans ses cheveux. Elle n'aurait su dire pourquoi mais ce geste la troubla.

- Ce parc est magnifique, mais il lui manque quelques roses bien choisies, qui s'amuseraient ce soir à danser comme des folles ; j'adore voir le vent dans les roses.

L'abbesse regarda le parc qui en effet était superbe. Dans les allées avaient été disposés des bougies montées en chandeliers et dans la nuit seulement éclairée par la blancheur diaphane de la lune, leurs petites flammes semblaient danser sous la brise comme des feux folets.
Elle porta la coupe à ses lèvres et resta un moment silencieuse à le contempler.

- Oui vous avez raison des roses seraient magnifiques dans cet écrin de verdure. Le vent dans les roses... Pendant un instant, elle eut l'idée de comparer la phrase de Datan avec sa folle danse à elle, lorsqu'elle sentait presque le vent sur son visage, faisant onduler sa longue chevelure mais bien sur ça n'était qu'une impression . .... le vent dans les roses.. oui... ces mots sonnent bien ensemble. Ca ferait un joli titre de livre., comme... la colline aux roses... J'imagine bien une maison surplombant une vaste colline de roses , le vent les faisant onduler comme s'il les effleurait délicatement du bout des doigts.
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