Aedan.nicolas
Il avait touché juste, et le minois sillumina dun sourire. Un sourire contagieux, limite benêt sur sa propre trogne, et dans les yeux du brun, le reflet de la pointe de flèche qui venait de lui fouailler le palpitant. Et elle osa, ce qui le ravit.
"Et si vous arrêtiez de gesticuler, que je puisse correctement me rincer lil ? Et vous soigner, accessoirement."
Les lèvres du brun se figèrent en un sourire fier, genre latin lover avant de secouer la tête en soupirant, tandis quil la fixait afin de voir si effectivement elle se rinçait loeil. Il ne pouvait par contre contrôler les frissons qui le parcouraient à chaque effleurement.
La douleur était lancinante, comme une brûlure cuisante. Et elle ne fuyait pas, elle ne se débarrassait pas de lui. Elle aurait pu, héler les passants, demander laide en toquant aux portes alentours, et en profiter pour revenir à sa vie une fois pris en charge. Elle le regardait, et il planta ses jades dans les émeraudes de la blonde , un silence pourtant chargé de sens . Lui même voyait au delà de lapparence, au delà du vernis de la fille bien élevée, au delà de son pedigree, de son rôle dofficier du Louvre.
Il ferma les yeux au simple contact des mains qui se voulaient réconfortantes. Pas un instant il ne regrettait la mésaventure. Elle lui avait donné la chance inespérée de ressentir pareille émotion, au delà de la peur, au delà de la douleur, derrière lévident, quelque chose qui faisait battre son cur. Tes mal, Valdesti-Mortelane. Toi qui te gaussait des couples énamourés, toi qui raillait ta soeur qui croyait à lamûûûr, malgré son coeur brisé par lautre truffe dAngloy.
Il eut un début de rire lorsquelle avait froncé les yeux et pincé les lippes, autoritaire. Son petit nez sétait plissé dinquiétude. Il murmura : Adorable Rah mais ta gueule! Fournis lui directement le scalpel pour tarracher le coeur tant que tu y es, abruti! Il hocha la tête. Sors une keunnerie, allez...
Alors je vous supporterai. Que Dieu men donne la force!
Un sourire mutin et un clin doeil, démentaient ses propos. Prolonger le moment, senivrer de sa présence, sabreuver de son parfum de violette. Et puis en létat, il serait incapable daller seul sans défaillir. La cape encore imprégnée de sa chaleur et son parfum sur ses épaules, un remerciement silencieux en fermant les paupières quelques secondes. La nuque étreinte le fit hésiter, mais la situation ne sy prêtait pas, aussi il calma lélan qui lavait pris tout entier, et il mobilisa toutes les forces restantes pour rester stoïque. Elle voulait juste le remercier voilà.
Il sappuya sur elle, le long du trajet, long et trop court à la fois. La douleur cuisante, le sang perdu, et sa présence, elle qui le guidait comme un fanal dans la nuit. Il savait que lorsque sa nymphe disparaîtrait, elle deviendrait de ses rêves la figure de proue, son invincible armada, son phare, la sylphide le taquinant, face à lui Dieu Pan, faune alangui mais condamné à la rêver sans lavoir. Il soupira une fois devant lhuis, la douleur , la perte de sang et le jeûne prolongé ayant eu raison de lui, clef en main, il avait du mal à déverrouiller la porte. Elle eut pitié et lui prit la clef des mains avec douceur, et entra avec lui. Il se laissa mener, bien conscient quelle allait au delà des convenances. Il ne voulait pas mettre fin à la rencontre, pas maintenant. Il leva les yeux, attendant ses instructions pour le soin.
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"Et si vous arrêtiez de gesticuler, que je puisse correctement me rincer lil ? Et vous soigner, accessoirement."
Les lèvres du brun se figèrent en un sourire fier, genre latin lover avant de secouer la tête en soupirant, tandis quil la fixait afin de voir si effectivement elle se rinçait loeil. Il ne pouvait par contre contrôler les frissons qui le parcouraient à chaque effleurement.
La douleur était lancinante, comme une brûlure cuisante. Et elle ne fuyait pas, elle ne se débarrassait pas de lui. Elle aurait pu, héler les passants, demander laide en toquant aux portes alentours, et en profiter pour revenir à sa vie une fois pris en charge. Elle le regardait, et il planta ses jades dans les émeraudes de la blonde , un silence pourtant chargé de sens . Lui même voyait au delà de lapparence, au delà du vernis de la fille bien élevée, au delà de son pedigree, de son rôle dofficier du Louvre.
Il ferma les yeux au simple contact des mains qui se voulaient réconfortantes. Pas un instant il ne regrettait la mésaventure. Elle lui avait donné la chance inespérée de ressentir pareille émotion, au delà de la peur, au delà de la douleur, derrière lévident, quelque chose qui faisait battre son cur. Tes mal, Valdesti-Mortelane. Toi qui te gaussait des couples énamourés, toi qui raillait ta soeur qui croyait à lamûûûr, malgré son coeur brisé par lautre truffe dAngloy.
Il eut un début de rire lorsquelle avait froncé les yeux et pincé les lippes, autoritaire. Son petit nez sétait plissé dinquiétude. Il murmura : Adorable Rah mais ta gueule! Fournis lui directement le scalpel pour tarracher le coeur tant que tu y es, abruti! Il hocha la tête. Sors une keunnerie, allez...
Alors je vous supporterai. Que Dieu men donne la force!
Un sourire mutin et un clin doeil, démentaient ses propos. Prolonger le moment, senivrer de sa présence, sabreuver de son parfum de violette. Et puis en létat, il serait incapable daller seul sans défaillir. La cape encore imprégnée de sa chaleur et son parfum sur ses épaules, un remerciement silencieux en fermant les paupières quelques secondes. La nuque étreinte le fit hésiter, mais la situation ne sy prêtait pas, aussi il calma lélan qui lavait pris tout entier, et il mobilisa toutes les forces restantes pour rester stoïque. Elle voulait juste le remercier voilà.
Il sappuya sur elle, le long du trajet, long et trop court à la fois. La douleur cuisante, le sang perdu, et sa présence, elle qui le guidait comme un fanal dans la nuit. Il savait que lorsque sa nymphe disparaîtrait, elle deviendrait de ses rêves la figure de proue, son invincible armada, son phare, la sylphide le taquinant, face à lui Dieu Pan, faune alangui mais condamné à la rêver sans lavoir. Il soupira une fois devant lhuis, la douleur , la perte de sang et le jeûne prolongé ayant eu raison de lui, clef en main, il avait du mal à déverrouiller la porte. Elle eut pitié et lui prit la clef des mains avec douceur, et entra avec lui. Il se laissa mener, bien conscient quelle allait au delà des convenances. Il ne voulait pas mettre fin à la rencontre, pas maintenant. Il leva les yeux, attendant ses instructions pour le soin.
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