Dacienhissy
.....Pour la liberté, elles sont toutes mortelles.De François Mitterrand.
[29 octobre 1467. A la vie, à la mort.]
La porte se referma sur un Bertrand stoïque, jouant avec le profil de ses moustaches et s'amusant du mariage de ses lèvres avec le nom de Rose prononcé.
Fais chier....
Ligny désirait les voir tous deux, dans son bureau, dans les minutes qui suivirent l'annonce du moustachu prenant les paris qui déliaient les langues du petit personnel sur sa tête et celle de la Florale. Encore fallait-il que Dacien en ait conscience, tant il ne se préoccupait aucunement des chambrières, de ces petites mains qui maintenaient un ordre considérable dans ce Lupanar.
La tissu fût remis dans les braies avant de sortir de son antre, prendre la direction de la chambre châtain et d'ouvrir la porte simplement. Il aurait préféré s'asseoir, la regarder se pomponner pour la soirée qui s'approchait, l'admirer de tout son tenant quand elle mettait cette chevelure en place et de prendre plaisir à lui défaire, histoire de lui prendre un baiser malicieux. Seulement, le temps jouait en leur défaveur et quand le ton de la déception fût pris, Dacien lui déclara.
L'patron veut nous voir.....Maintenant....Me d'mande pas pourquoi, j'en sais rien....
Il attendit patiemment la Rose dans le couloir et d'apercevoir la silhouette féminine qui refermait l'entrée de sa piaule avant de commencer à marcher en direction du bureau de la direction. Les dextres furent mises dans les poches. Le vert resta silencieux derrière la nuque de cette femme qui marchait tel une panthère cherchant sa prochaine proie. Il aimait la voir ainsi. Sûre d'elle. En confiance. Le port de tête haut et le regard à l'horizon. Et de se sentir rassuré avec sa seule présence, savoir qu'il pouvait compter sur Elle, sans se résigner.
L'Ombre n'était pas loin. Juste là, dans ses pas, cherchant l'infime partie dérisoire qui pourrait le faire changer d'avis, celle qui pourrait engendrer le détour d'un carde bien trop épris quand, tout bonnement, la seule phrase qui vint à son écoutille fût la même que celle que le Ligny avait prononcé dans sa chambre "tu n'sais pas aimer...". Dacien soupira longuement, lourdement, intentionnellement mais tellement profondément. Il n'y avait qu'à se retourner pour savoir qui cela pouvait être avec ce gris glace qui enveloppait son vert du même froid. Presque assez de le sentir là, toujours en train de rôder autour de ce qu'il ne comprenait pas, l'amour porté à une femme. Rien n'aurait pu laisser présager une telle ferveur alors que la rédemption avait sonné le glas de son retour. Et bien des fois, cette interrogation sonnait entre ses tempes; et si Il revenait....
La porte se trouvait devant eux. Il l'ouvrit, passant devant Rose et d'apposer les phalanges à cette nuque châtine afin de la laisser pénétrer en premier aux abords d'un Étienne présent en ce lieu. Le siège fût attrapé pour que Elle puisse prendre place et de faire de même. Les jambes se croisèrent, attendant le pourquoi de cette petite réunion et d'appuyer sa tête sur la paume de la main alors que le coude prenait place sur l'accoudoir. Quand tu veux Ligny.
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[29 octobre 1467. A la vie, à la mort.]
La porte se referma sur un Bertrand stoïque, jouant avec le profil de ses moustaches et s'amusant du mariage de ses lèvres avec le nom de Rose prononcé.
Fais chier....
Ligny désirait les voir tous deux, dans son bureau, dans les minutes qui suivirent l'annonce du moustachu prenant les paris qui déliaient les langues du petit personnel sur sa tête et celle de la Florale. Encore fallait-il que Dacien en ait conscience, tant il ne se préoccupait aucunement des chambrières, de ces petites mains qui maintenaient un ordre considérable dans ce Lupanar.
La tissu fût remis dans les braies avant de sortir de son antre, prendre la direction de la chambre châtain et d'ouvrir la porte simplement. Il aurait préféré s'asseoir, la regarder se pomponner pour la soirée qui s'approchait, l'admirer de tout son tenant quand elle mettait cette chevelure en place et de prendre plaisir à lui défaire, histoire de lui prendre un baiser malicieux. Seulement, le temps jouait en leur défaveur et quand le ton de la déception fût pris, Dacien lui déclara.
L'patron veut nous voir.....Maintenant....Me d'mande pas pourquoi, j'en sais rien....
Il attendit patiemment la Rose dans le couloir et d'apercevoir la silhouette féminine qui refermait l'entrée de sa piaule avant de commencer à marcher en direction du bureau de la direction. Les dextres furent mises dans les poches. Le vert resta silencieux derrière la nuque de cette femme qui marchait tel une panthère cherchant sa prochaine proie. Il aimait la voir ainsi. Sûre d'elle. En confiance. Le port de tête haut et le regard à l'horizon. Et de se sentir rassuré avec sa seule présence, savoir qu'il pouvait compter sur Elle, sans se résigner.
L'Ombre n'était pas loin. Juste là, dans ses pas, cherchant l'infime partie dérisoire qui pourrait le faire changer d'avis, celle qui pourrait engendrer le détour d'un carde bien trop épris quand, tout bonnement, la seule phrase qui vint à son écoutille fût la même que celle que le Ligny avait prononcé dans sa chambre "tu n'sais pas aimer...". Dacien soupira longuement, lourdement, intentionnellement mais tellement profondément. Il n'y avait qu'à se retourner pour savoir qui cela pouvait être avec ce gris glace qui enveloppait son vert du même froid. Presque assez de le sentir là, toujours en train de rôder autour de ce qu'il ne comprenait pas, l'amour porté à une femme. Rien n'aurait pu laisser présager une telle ferveur alors que la rédemption avait sonné le glas de son retour. Et bien des fois, cette interrogation sonnait entre ses tempes; et si Il revenait....
La porte se trouvait devant eux. Il l'ouvrit, passant devant Rose et d'apposer les phalanges à cette nuque châtine afin de la laisser pénétrer en premier aux abords d'un Étienne présent en ce lieu. Le siège fût attrapé pour que Elle puisse prendre place et de faire de même. Les jambes se croisèrent, attendant le pourquoi de cette petite réunion et d'appuyer sa tête sur la paume de la main alors que le coude prenait place sur l'accoudoir. Quand tu veux Ligny.
Rp en accord avec JD Elle.
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Merci Châton et Chérichou!