Andrea_
Vous savez, Vran, jle connais peu. Jsaurais pas trop vous dire comment ça a commencé, lui et moi, parce que jai vraiment pas de mémoire et que javais peut être bu-, mais quand il a commencé à répondre à mes courriers, jme suis dit « y a du potentiel ». Quand je lai vu, jai fait « ah ouai, quand même ». Et quand jle vois aujourdhui, après cette première et jespère pas la dernière- virée en Duo, jme dis quil a tout dun grand et que jai misé sur lbon cheval.
Jai bien vu que ça lavait stressé que jarrache les feuilles de son carnet, il avait ce petit « je ne sais quoi dans le regard » qui ma fait sourire en coin et ma encouragé à continuer. Plus je me rapprochais des feuilles noircies, plus il avait les mâchoires serrées. Jai pas encore pris le temps de lire ce quil y avait décrit dans ce truc, mais visiblement, cest dla bonne. Peut être un journal intime. Peut être la recette de la bière. Peut être une invention géniale qui va nous rendre plus riche que la personne la plus riche qui existe. Peut être lendroit de la fontaine de jouvence. Ou peut être encore mieux que ça, imaginez un peu, le graal, le trésor ultime : comment repriser soi même des chaussettes sans se servir dune aiguille.
Mais ne soyez pas impatients comme ça, on le saura, un jour, quand le carnet quelle range précieusement entre son pubis et son falzar refera surface, alors peut être que ça sera bien, ou au contraire pubien. Okay, je sors.
Jétais en train de retenir ma respiration, impatiente que jétais de voir notre uvre achevée, de voir toutes nos peintures rassemblées en une seule et sélever par delà les têtes dans un nuage de poussières mon côté poète pyromane, on se refait pas-. Mais jai du expirer mon air pour ne pas mourir étouffée, ça serait con. Parce que mon acolyte a ENCORE quelque chose à faire. Vous noterez cher lecteur que cest la seconde fois que jai limpression de maitriser la bête et quil se barre derrière la taverne.
Alors puisque jai encore quelques minutes seule, je pars dans une réflexion intense sur le pourquoi se barre t-il toujours comme ça ? Et jen suis arrivée à plusieurs conclusions, dont vous pourrez juger vous-même de la véracité.
- Il est possiblement atteint dun mal purement masculin : la prostatite. Un organe qui ne sert à rien, qui pour une raison inconnue se met à gonfler en forçant notre protagoniste à aller changer leau des patates, régulièrement et de façon rapprochée. En gros, il aurait ramené un carnet la dernière fois, mais il avait peut être arrosé une plante en chemin. Ce qui voudrait dire que le carnet est potentiellement porteur dun germe dégueulasse et dune goutte durine, soit.
- Il est complètement fou de moi. Et rien que de me voir lui donne une soudaine envie de se palucher. Ce qui explique que ses disparitions ne dépassent jamais les cinq minutes.
- Il est atteint de la gaufre bleue, et dans ce cas je vous conseille de faire une petite recherche par vous-même, rien que dy penser jai la gerbe.
Cest que je suis bien emmerdée quand il revient avec son cadavre, car il na pas du se laver les mains, et que cest encore une paire de braies condamnées. Mais je souligne quand même son perfectionnisme. Tout faire cramer en laissant un des couillons dehors, ça serait comme violer une famille et npas toucher au bébé sous prétexte quil a la couche sale, ça sfait pas. Quon touche pas la moche, okay, mais lbébé pour une histoire de couche
Jsuis putainement fière quand je le vois. Dailleurs il peut le voir dans mon regard, tant de reconnaissance lovée dans deux petits yeux dacier tout émus Rien que den parler jen ai des frissons.
Et puis cest le drame. Parce que cest pas pour rien si jvoulais quil allume le feu.
Je sais pas faire.
Oui, jai cramé des villes, des églises, des mairies et même des tavernes, mais jai toujours eu la chance de trouver une chandelle allumée, une torche ou quelquun qui savait faire. Pour manger cest pareil, je suis toujours tombée sur des gens serviables pour me préparer des repas aux petits oignons et même sans-.
Je ne sais pas.
Allumer.
Un feu.
Alors voilà, jsuis seule face à mon ignorance. Fin pas tout à fait seule parce quy a Vran, mais que je sens bien quil attend beaucoup de ma part. Dailleurs jsais pas à quoi il sattend hein, si jsavais faire, jaurais juste balancé ma petite étincelle sur quelques rideaux et en avant.
Oui mais voilà.
Je ne sais pas.
Allumer.
Un feu.
Alors jai fait ce que tout le monde aurait fait à ma place. Jai admis mon manque de savoir.
Non mais en fait on peut laisser comme ça, pas dtemps à perdre en plus jai la dalle, tas pas la dalle toi ?
Jdéconne, jme suis drapée dans ma fierté, jai repris mes balets, et jsuis partie par là où on était arrivée, bien plus lourde quà larrivée et avec le frottis frottas de quelques feuilles à la ceinture.
_________________
Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.
Jai bien vu que ça lavait stressé que jarrache les feuilles de son carnet, il avait ce petit « je ne sais quoi dans le regard » qui ma fait sourire en coin et ma encouragé à continuer. Plus je me rapprochais des feuilles noircies, plus il avait les mâchoires serrées. Jai pas encore pris le temps de lire ce quil y avait décrit dans ce truc, mais visiblement, cest dla bonne. Peut être un journal intime. Peut être la recette de la bière. Peut être une invention géniale qui va nous rendre plus riche que la personne la plus riche qui existe. Peut être lendroit de la fontaine de jouvence. Ou peut être encore mieux que ça, imaginez un peu, le graal, le trésor ultime : comment repriser soi même des chaussettes sans se servir dune aiguille.
Mais ne soyez pas impatients comme ça, on le saura, un jour, quand le carnet quelle range précieusement entre son pubis et son falzar refera surface, alors peut être que ça sera bien, ou au contraire pubien. Okay, je sors.
Jétais en train de retenir ma respiration, impatiente que jétais de voir notre uvre achevée, de voir toutes nos peintures rassemblées en une seule et sélever par delà les têtes dans un nuage de poussières mon côté poète pyromane, on se refait pas-. Mais jai du expirer mon air pour ne pas mourir étouffée, ça serait con. Parce que mon acolyte a ENCORE quelque chose à faire. Vous noterez cher lecteur que cest la seconde fois que jai limpression de maitriser la bête et quil se barre derrière la taverne.
Alors puisque jai encore quelques minutes seule, je pars dans une réflexion intense sur le pourquoi se barre t-il toujours comme ça ? Et jen suis arrivée à plusieurs conclusions, dont vous pourrez juger vous-même de la véracité.
- Il est possiblement atteint dun mal purement masculin : la prostatite. Un organe qui ne sert à rien, qui pour une raison inconnue se met à gonfler en forçant notre protagoniste à aller changer leau des patates, régulièrement et de façon rapprochée. En gros, il aurait ramené un carnet la dernière fois, mais il avait peut être arrosé une plante en chemin. Ce qui voudrait dire que le carnet est potentiellement porteur dun germe dégueulasse et dune goutte durine, soit.
- Il est complètement fou de moi. Et rien que de me voir lui donne une soudaine envie de se palucher. Ce qui explique que ses disparitions ne dépassent jamais les cinq minutes.
- Il est atteint de la gaufre bleue, et dans ce cas je vous conseille de faire une petite recherche par vous-même, rien que dy penser jai la gerbe.
Cest que je suis bien emmerdée quand il revient avec son cadavre, car il na pas du se laver les mains, et que cest encore une paire de braies condamnées. Mais je souligne quand même son perfectionnisme. Tout faire cramer en laissant un des couillons dehors, ça serait comme violer une famille et npas toucher au bébé sous prétexte quil a la couche sale, ça sfait pas. Quon touche pas la moche, okay, mais lbébé pour une histoire de couche
Jsuis putainement fière quand je le vois. Dailleurs il peut le voir dans mon regard, tant de reconnaissance lovée dans deux petits yeux dacier tout émus Rien que den parler jen ai des frissons.
Et puis cest le drame. Parce que cest pas pour rien si jvoulais quil allume le feu.
Je sais pas faire.
Oui, jai cramé des villes, des églises, des mairies et même des tavernes, mais jai toujours eu la chance de trouver une chandelle allumée, une torche ou quelquun qui savait faire. Pour manger cest pareil, je suis toujours tombée sur des gens serviables pour me préparer des repas aux petits oignons et même sans-.
Je ne sais pas.
Allumer.
Un feu.
Alors voilà, jsuis seule face à mon ignorance. Fin pas tout à fait seule parce quy a Vran, mais que je sens bien quil attend beaucoup de ma part. Dailleurs jsais pas à quoi il sattend hein, si jsavais faire, jaurais juste balancé ma petite étincelle sur quelques rideaux et en avant.
Oui mais voilà.
Je ne sais pas.
Allumer.
Un feu.
Alors jai fait ce que tout le monde aurait fait à ma place. Jai admis mon manque de savoir.
Non mais en fait on peut laisser comme ça, pas dtemps à perdre en plus jai la dalle, tas pas la dalle toi ?
Jdéconne, jme suis drapée dans ma fierté, jai repris mes balets, et jsuis partie par là où on était arrivée, bien plus lourde quà larrivée et avec le frottis frottas de quelques feuilles à la ceinture.
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Merci Jd Sadella pour la ban et l'avatar, et merci Jd Nev' pour le fessier de ma Chiasse.