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[RP] La grande place d'Angers

Minah
[Le 5 décembre de l'an 1467]

Yap créchait près de la grande place, c’est Jehan qui l’avait dit. Minah ne savait foutre pas si c’était vrai, et pour tout dire, elle s’en battait le hibou avec une poulaine. Elle s’était toujours imaginée la pourrie comater à même la fange, ou dans le premier dépotoir venu, quand la fatigue, la gnôle ou une beigne bien placée débarrassait le monde de sa présence pour quelques heures. Mais on lui avait dit sur la grande place, alors elle foutrait son bordel sur la grande place. Point. Bref, peu importait.

Résumons la situation. La Sainte Patronne des Bestioles Crevées et le Duc d’Anjou s’étaient foutu sur la tronche la veille, et sa Sainteté avait perdu. Fidèle à sa parole, elle s’empressait désormais d’exécuter son gage : celui d’aller garer son temple à roulettes sous les fenêtres de Yap. Facile, d’autant plus que l’idée lui plaisait assez pour que ce soit davantage une récompense qu’un gage. Cela dit, elle n’aurait pas non plus craché sur une victoire. Elle aurait peut-être moins eu mal aux côtes en riant, et elle aurait pu obliger le géant à lui baiser les oignons d’pied. Le panard intégral, dans tous les sens du terme.

Voilà donc une manchote à la gueule tuméfiée qui menait de son unique main valide un grand hongre noir à travers la place. Et derrière l’animal, le temple à roulettes.
En bois, de forme pyramidale, l’engin était un chef-d’oeuvre de technique tout autant que de mauvais goût. Son sommet était surmonté d’une statue représentait Philémon-le-grand-duc-avec-un-trou-dedans, le fidèle couvre-chef de sa Sainteté, et ses flancs recouverts de statues représentant d’autres bestioles crevées, le tout avec un soucis du détail très dérangeant. À l’avant du temple, un marche-pied coulissant grâce à des rails permettait à Minah de prêcher sa bonne parole et de chaque côté, brûlait un brasero. N’a-qu’une-patte n’avait jamais compris comment ceux-ci pouvaient cracher des fumées colorées (bien qu’Arnauld, le créateur du temple, le lui ait longuement expliqué). Ce qu’elle avait bien pigé par contre, à force d’expérimentations, c’est qu’en y versant de la gnôle lorsqu’ils étaient allumés, on pouvait les transformer en lance-flamme. Et ça, c’était vachement chouette.

Minah arrêta son cheval de trait sous la première fenêtre venue. Un petit vent frisquet faisait monter les entêtantes effluves de ses ouailles entassées dans le temple. Parce qu’en plus d’insulter le regard, la chose vous heurtait salement la narine. Bourrée de machins en décomposition, ça en dégoulinait presque. Et vous pouviez vous estimer heureux que la froidure réfrène un peu la putréfaction et ses miasmes.


On s’ra ben, là. ‘Vec c’te ruelle, là, j’pourra courir quand y commenc’ront à j’ter les cailloux.

La hiboutée de la cervelle grimpa sur son autel. Chopant un bout de chien mort qui traînait à l’entrée du temple, elle le balança dans un des braseros, qui se mit à baver une fumée aussi épaisse que fétide. Le genre qui vous fera cracher vos poumons pour les dix jours à venir.

Oyez, oyez, braves gens ! Ah merde, c’est des ang’vins, c’vrai. Euh, glorieuse populace ! Chu la Sainte Patronne des Bestioles Crevées et j’viens répandre l’amour et l’respect des machins morts dans vot’ euh… aheum… belle contrée. Si fragiles, si innocentes, 'font chier personne, elles s'contentent de s'décomposer ben gentiment... J'vois pas 'rquoi sous prétexte qu'elles sont pu vivantes, on les traite comme d'la merde. C'est d'la disririmna... descrémini... discrémana... Rah, bordel ! C’pas gentil, quoi ! Ma mission divine, c’est d’les aider, d’vous aider à viv' et dégouliner en pet !

Minah guetta les mouvements des badauds sur la place, prête à esquiver les projectiles.
La force de l’habitude. Elle savait prêcher même en courant.


Inutile de préciser que c'est ouvert à qui le veut et blablabla.

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Andrea_
Vous savez, Nous, depuis que Nous sommes Duchesse du Berry, Nous aimons beaucoup parler de Nous à la première personne du singulier. Nous trouvons que cela Nous donne une certaine singularité au pluriel-ou l’inverse, nous ne saurions dire-, et rien que de le dire ça renforce le sentiment que Nous sommes quelqu’un d’à part, une sorte d’être supérieur. Alors oui, Nous savons, ce n’est que le Berry, il n’y a pas non plus de quoi s’en vanter, et Nous sommes d’accord sur ce point, mais imaginez un instant ce que Nous aurions pu en faire ! Rien que de voir Notre cul posé sur le trône et les gens chiaient dans leurs braies, au bout d’un mois nous vous l’disons, ils couvraient la ville de fiante et on reconstruisait dessus !

Enfin bref, Nous disions que depuis que Nous sommes Duchesse LEGITIME du Berry, Nous avons été habitué à un certain…comment dire… Standing. Nous ne savons pas trop ce que ça veut dire, mais disons qu’en passant les portes d’Angers, nous nous attendions AU MOINS à un tapis rouge. Peut être des crieurs, pas des gens payés hein, des gens fière de voir que la Duchesse Légitime du Berry ramenait son cul en Anjou. Nous nous serions même attendu à quelques jets de pierre –parce que l’Anjou, quand même..on a déjà vu une fuite plus glorieuse-. Nous avions déjà imaginé un buffet à volonté, avec de la goraille et de la cochonnaille qu’on aurait fait couler avec de l’alcool –beaucoup d’alcool-.
Alors forcément, nous étions fortement outrée.
Nan j’déconne, m’enfin faut avouer qu’un puits d’gnôle à l’entrée ça aurait pas été d’refus hein ! En attendant, debout à l’arrière d’une charrette blindée, Andréa, Duchesse Légitime du Berry, continue de péter plus haut que son cul, et de balancer à qui ne dort -pas- encore, des petits bouts de couillons.
Oui parce que c’est ce qui se passe quand on ramène des souvenirs. Tu vas sur une île, tu rapportes du sable. Tu vas en bretagne, tu ramènes des crèpes. Tu vas à Montpellier, tu ramènes la chtouille, tu vas dans le Maine tu rapportes des emmer’des, tu ramènes toujours ce qu’ils ont le plus. Bin en Berry, j’ai ramené des seaux entiers de couillons.


Même pas d’quoi PICOLER ! PUT’AIN L’ANJOU c’est VRAIMENT D’la MERD’ !

Le ton est donné. Il se trouve que j’ai encore quelques griefs avec l’Anjou. L’affaire est vieille, et n’allez pas croire que je suis revancharde ou que j’ai la rancune tenace hein, car c’est pas DU TOUT le cas. J’en ai juste déduit à l’époque que tous les Angevins étaient des con’nards et qu’on y gagnerait fortement à raser ce Duché, et… Et j’ai continué à le penser pendant des années.
La probabilité que je retrouve les Piques au moment où ils s’installent en Anjou était quand même minime… Mais le destin décidément aime me faire chier et comme on devait leur filer la partie d’un butin et bin… bref, Bienvenue en Anjou.

Alors voilà, faut imaginer que l’entrée dans la ville est plutôt silencieuse. Moi, debout au bout de la charrette à balancer mes bouts de Berricons –je les ai pas tués hein, c’est l’éboulement de la mine-, et… Et mon convoi qui ralenti au fur et à mesure qu’une voix –horrible – se fait entendre de plus en plus distinctement. Le convoi est presque à l’arrêt quand on passe à côté de son temple à roulettes. Si je peux me permettre on dirait des chiottes de chantier version TP –Ti pi, à l’angloise-, ça y ressemble, et l’odeur qui en émane vous le confirme : cette fille a une charrette-chiottes : Cette fille vient d’inventer la fameuse charr-iotte. *applaudissements*.

Et arrivée à sa hauteur, j’peux te le dire sans aucun doute.
Cette chose est humaine. Cette chose pue. Cette chose n’a pas tous ses membres. Cette chose n’a pas besoin d’ouvrir la bouche pour qu’on voit ses amygdales –cryptiques, l’horreur-. Ajoute à ça que cette chose a un talent d’orateur sans pareil ET qu’elle utilise des mots compliqués sans savoir les articuler… J’te le donne en mille, c’t’une pique.

Les Piques, j’les pratique depuis un moment, mais je suis toujours étonnée de voir que les uns sont toujours plus moches que les autres. Heureusement y a Moi, pour relever le niveau. Une sorte d’agent de relation publique, une personne qui fait le lien entre les Piques-gens pourris tant par l’odeur que les idées- et les gens normaux –qui sentent bons mais qui sont tout autant pourris-.
Alors oui, j’ai le pif un peu plissé, mais j’vous jure, l’odeur est horrible.


Une pincée de Berricons en morceaux pour faire connaissance et voilà la Chiasse qui se penche de charrette à charrette pour lier le contact –sans la toucher merci bien-



Bonjour Sainte Patronne qui sent la mort, Est-ce qu’il serait possible que tu fermes ta gueule juste trois minutes, ou que tu l’utilises pour beugler un truc VRAIMENT utile ?

Et pouf, les poignées de fleurs séchées dans ton feu, c’est cadeau, parce que j’ai pas envie de crever avec tes merd’.
Allez dis moi pour qui tu gueules, tu pourrais être surprise.

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Minah
Irk ! À l’abordage ! Couina une N’a-qu’une-patte paniquée lorsqu’un chariot s’arrêta au niveau du dégoulis de sculptures qui ornait les flancs de son temple.

C’est que ledit temple avait essuyé une attaque sauvage quelques mois auparavant à Montpellier. Il y avait eu plus de peur que de mal, même si pendant des semaines, le fumet de ses ouailles avait dû se mêler à d’obscènes miasmes parfumés. Minah avait même dû frotter le temple avec de la poiscaille bien avancée pour étouffer cette horreur qui sentait les fleurs. Quel genre de terroristes pouvaient bien s’en prendre ainsi à d’innocentes créatures trépassées et à la sainte femme qui leur prêtait voix ? Il y avait de ces monstres, de nos jours… Cette fois, la manchote empoigna la queue d’un chat crevé, prête à le balancer à l’inconnue en cas de conflit. Si elle était contre la violence des autres, elle ne trouvait rien à redire à la sienne.

Elle se détendit légèrement en voyant les morceaux de gens morts qui s’échappaient de la charrette, sans toutefois lâcher son greffier décédé de combat. On lui avait souvent demandé si elle faisait dans les macchabées humains. Peut-être que quelqu’un s’était-il glissé dans cette niche à pourvoir de la profession.
Peut-être était-ce quelqu’un avec qui elle pourrait discuter.


« Bonjour Sainte Patronne qui sent la mort, Est-ce qu’il serait possible que tu fermes ta gueule juste trois minutes, ou que tu l’utilises pour beugler un truc VRAIMENT utile ? »

Clignement de zyeux.
Ou…
Ou pas.


ParDON ?!

Un nerf fit tressaillir l’une des paupières minahesques lorsqu’une poignée de fleurs vint souiller son brasier rituel. Elle se rapprocha de la donzelle, parce qu’elle aimait parler très fort et très près des gens. L’espace vital était un mythe dont la hiboutée de la cervelle n’avait jamais entendu parler.

Fermer ma gueule ? Fermer ma gueule !

Fallait clairement pas compter dessus.

Encore une fois, on m’muselle, on m’bâillonne ! Mais jamais j’aurais de repos, jamais tant qu’les bestioles crevées s’ront pas entendues, écoutées, respectées ! Chu la voix d’ceux qu’on ignore, qu’on méprise juste paskeuh ils ont l’malheur d’schlinguer un peu ! Qu’est-ce qu’y pourrait ben y avoir d’puce utile qu’ça ?!

Et elle gesticulait d’indignation, agitant du même coup son matou clamsé, qui sans répandre pet et amûr se soulageait de pas mal de ses fluides internes.
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Lephil
Le gamin s'était retrouvé à Angers le ventre vide.
Il devait y rejoindre sa Marraine Paquita venant par bateau.
Mais une vieille muffée des familles l'avait retardé quelques jours à Niort.
Pour lui, quelques jours ou une nuit revenaient sensiblement à la même échelle temporelle qui définissait invariablement un point situé quelque part entre avant-hier et après-demain.
Ainsi lorsqu'on lui disait « rendez-vous après-demain sans faute », il enregistrait correctement l'information.
Mais passent les jours et les semaines, la date restait éternellement « après-demain » pour lui.
Sachant de plus que sa marraine naviguait comme un manche il ne s'étonna donc pas outre mesure de ne point trouver son navire au port malgré un retard horaire de plusieurs jours.


« Té j'y avais bien dit qu'j'aurais plus vite fait à pince !
L'est p'têt rapide à galoper mais pour c'qu'est d'naviguer on voit bien qu'elle a pas ça dans l'sang comme mézigue.
Bon ben au poil !
Vu qu'l'est à la bourre j'ai tout l'temps d'visiter l'patelin l'temps qu'elle radine. »


Il cheminait donc les mains aux poches et le nez au vent lorsqu'il fut intrigué par une odeur curieuse.
Non pas qu'il ait le nez sensible et délicat.
Mais ces relents de fosse commune mal entretenue arrivaient à percer sa propre odeur de gazier qui n'aime se tremper dans l'eau pas plus que deux fois l'an.
Et encore... sous la menace.
Guidé par l'odorat il arriva sur la place et reconnut la manchote Minah en train de brailler en agitant des bestioles crevées.
Il avait bien aimé sa compagnie à la Minah.
En effet en sa présence l'odeur de fenec du Phil et son haleine de chacal passaient inaperçues et on lui foutait la paix un moment avec les ablutions.

Il s'approcha en faisant les marionnettes avec ses deux mains et la salua d'un sourire :

« Tééééé ! La Minah !!
Toujours entière ? Fait plaisir !
Serre m'en cinq collègue !
T'rappelle de mézigue ou quoi ?
On s'était vus là-bas dans l'Est chez les Valachiens.
Et p'têt une aut'fois après mais j'étais souvent soul alors j'me souviens pas bien.
T'vas rire hé !
J'ai senti une odeur d’équarrissage et d'un coup ça m'a rappelé plein d'souv'nirs de toi, j'sais pas pourquoi.
Alors j'suis l'odeur au pif et v'là que justement sur qui j'tombe ?
Tézigue !
Marrant comme hasard non ?
Mais sinon dis-moi euh... j'ai un p'tit poil écouté ton prêche là sur les bestioles crevées.
'Achement puissant comme concept !
Mais s'tu veux mieux euh...j'trouve ça p'têt un poil essetrême quelquepart dans l'idée.
Encore bon... le clébard du milichien ou l'canasson du trouffion... d'acc, tu l'aimes autant crevé, c'est pas faux.
Mais d'un aut'côté t'vois, moi j'suis l'frère de toutes les créations qu'la Sainte Madone a créationné de son ventre cosmique et fécond.
Et la Madone aime la vie, comme moi.
Alors les bestioles j'les aime autant vivantes.
Té par ézemple, je te prends une huître.
T'vas pas m'dire qu'tu préfères les bouffer mortes ?
Sans compter qu't'aurais du mal à les empailler les huîtres.
Pis tu dis qu'y faut écouter les bêtes crevées mais bon...
Avoue que question causette c'est pas vraiment fortiche c'te race là.
T'vois mon perroquet Tagueule là, même si y dit qu'des conneries, c'est toujours mieux si y peut causer, quand même.
J'aurais l'air un peu couillon à causer à un perroquet empaillé, trouves pas ?
Alors t'vois moi j'dis... si on y réfléchit... ton truc là... dans l'idée j'respecte...mais bon...ça s'discute.
Mais s't'u veux j'te paye le coup.
Comme ça on pourra débadider sur les choses espirituelles entre gens sages et éclairés.
Ça t'dis collègue prophète ? »







.
Minah
N’a-qu’une-patte se perdait dans ses indignations quand un curieux relent vint lui heurter la narine. Doudiou, c’était quoi, cette odeur ? Ça lui rappelait… ça lui rappelait d’interminables semaines de chevauchées dans un putain de froid qui lui glaçait la morve au nez et se glissait jusque sous les couches de sa cape en peau d’ours. Ces pays pleins de barbares qui baragouinaient leur charabia râpeux. Les heures passées à grelotter près des cheminées en taverne. La quête de la Grande Canne et ce trou-du-cul du monde qu’on appelait Snagov (à tes souhaits) ! Ça lui rappelait…

L’Phil ! Pour sûr j’me souviens d’ta trogne !

La crasse minahesque se craquela d’un sourire aussi édenté que ravi en voyant le gamin se la jouer ainsi-font-font-font-les-petites-marionnettes.
Elle l’aimait bien. Ils étaient tous les deux sur la même longueur de nuisance olfactive et voir quelqu’un d’autre se faire menacer du supplice mortel du baquet plein de flotte fumante avait quelque chose de rafraîchissant. Ils avaient du se serrer les coudes (enfin, LE coude dans le cas de Minah) face à l’adversité, surtout quand l’adversité essayait de les attaquer avec un savon.


Fait plaisir t’voir, si j’m’attendais !

La manchote sauta à bas de son temple à roulettes, délaissant son matou crevé, et tendit le moignon pour toper-là. Les vieilles blagues à la con, on s’en lasse pas.

Béh moi aussi j’les z’aime ben les bestioles vivantes !

Elle eut une tape affectueuse sur la croupe du grand hongre noir attelé à l’engin, qui accueillait les frasques de sa maîtresse avec un flegme à toute épreuve. La force de l’habitude.

Tout l’monde les z’aime ben quand elles sont vivantes. C’ben l’problème. Quand elles le sont pu, y’a pu personne pour les aimer. C’comme le bébé chien qu’on largue sur l’bord d’chemin paskeuh il a grandi et qu’il est moins choupi, t’vois ? S’ton joli poulet tout plein d’couleurs, là, t’l’aimes quand l’est vivant, ce s’rait pô juste pour lui s’tu l’aimais pu paskeuh il a clamsé. En puce, quand y sont morts, y sont t’jours d’accord ‘vec toi. Quand on voit qu’les gens y s’bouffent le pif pour un mot d’travers, c’rafraîchissant. Moi j’dis, l’mort c’fait partie d’la vie. Alors v’là. J’décidé c’tait ça, ma vocation divine. Apprend’ aux gens qu’les bestioles crevées aussi é valent la peine qu’on les z’aime.

Elle prit le cheval par la bride.

M’enfin pour les z’huître, j’dis pô. C’tell’ment bon quand é gigotent ‘vec le citron ! S’gentiment proposé, on va l’boire c’coup ? Prêcher la bonne parole, ça fait souaf.
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Modo au Challenge RP !
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