Sagamore
[Suite d'une soirée denchères...]
LHéritier naurait jamais parié quil allait repartir accompagné et pas par sa tante. Non à la place il avait une délicieuse galante qui était tombé amoureuse de lui, enfin cest ce quil pensait à cet instant précis. Il posa ses émeraudes sur le défilement des rues avec une impatience qui se matérialisait par un mouvement de sa jambe. La soirée navait été que tentation et pour autant il navait, presque, encore rien fait. Mais il nétait pas un jeune pécore qui saute sur une demoiselle dans un coche, non il allait patienter encore quelques instants. Il nosait parler, la situation nétait plus exactement la même que dans ce lupanar. Cest alors que Rose brisa le silence de linstant. Elle enfonçait des portes ouvertes, oui elle lavait fortement, oui elle ne pouvait que lui être reconnaissant de lavoir accepté tout de même, et oui il voulait la revoir en dehors de cette fête.
Le jeune homme allait répondre mais son regard fut attiré par le velin quelle sortait de sa manche. La cachette était bien originale. Soccupait-elle pour ne pas lui sauter dessus directement ? Il nen nétait pas certain mais le chemin allait être court fort heureusement. Un nid de poule par ici, un autre un peu plus loin et les voilà ballottés tandis que lHéritier allait répondre.
Nous allons lexaucer mais permettez-moi de ne point vous traiter en galante comme lhomme jaloux a pu le dire avant notre départ.
Un virage un peu serré à gauche et le coche sarrêtait doucement devant une porte richement orné. LHéritier descendit après louverture de la porte effectuée par le conducteur et la main fut tendue vers elle. Il ny avait que quelques pas à faire pour rentrer dans la demeure Parisienne de Sagamore. Là ils furent attendus par une domestique qui vint les soulager des habits extérieurs. Le jeune homme ne peut sempêcher de laisser son regard glissé sur Rose à cet instant-là. Oui elle était belle
et terriblement excitante. Il faut dire quil avait eu le temps de boire quelques verres au bar en attendant sa venue et que le liquide si onéreux commençait à lui monter à la tête. Le geste de la main suivit, une invitation à rentrer dans une pièce ressemblant à un salon. Un large sofa y était installé, un feu crépitait ardemment dans la cheminée. Tout dans cette pièce respirait la richesse. Une fois la domestique ayant fermé la porte derrière eux, il vint attraper deux verres quil posa sur une petite table, ceux-ci se remplir immédiatement dun délicieux génépi de son pays natal. Le jeune homme tendit le verre en sa direction.
Ici nous ne serons nullement dérangé et vous pourrez laisser libre court à vos désirs qui me sont destinés Rose.
_________________
LHéritier naurait jamais parié quil allait repartir accompagné et pas par sa tante. Non à la place il avait une délicieuse galante qui était tombé amoureuse de lui, enfin cest ce quil pensait à cet instant précis. Il posa ses émeraudes sur le défilement des rues avec une impatience qui se matérialisait par un mouvement de sa jambe. La soirée navait été que tentation et pour autant il navait, presque, encore rien fait. Mais il nétait pas un jeune pécore qui saute sur une demoiselle dans un coche, non il allait patienter encore quelques instants. Il nosait parler, la situation nétait plus exactement la même que dans ce lupanar. Cest alors que Rose brisa le silence de linstant. Elle enfonçait des portes ouvertes, oui elle lavait fortement, oui elle ne pouvait que lui être reconnaissant de lavoir accepté tout de même, et oui il voulait la revoir en dehors de cette fête.
Le jeune homme allait répondre mais son regard fut attiré par le velin quelle sortait de sa manche. La cachette était bien originale. Soccupait-elle pour ne pas lui sauter dessus directement ? Il nen nétait pas certain mais le chemin allait être court fort heureusement. Un nid de poule par ici, un autre un peu plus loin et les voilà ballottés tandis que lHéritier allait répondre.
Nous allons lexaucer mais permettez-moi de ne point vous traiter en galante comme lhomme jaloux a pu le dire avant notre départ.
Un virage un peu serré à gauche et le coche sarrêtait doucement devant une porte richement orné. LHéritier descendit après louverture de la porte effectuée par le conducteur et la main fut tendue vers elle. Il ny avait que quelques pas à faire pour rentrer dans la demeure Parisienne de Sagamore. Là ils furent attendus par une domestique qui vint les soulager des habits extérieurs. Le jeune homme ne peut sempêcher de laisser son regard glissé sur Rose à cet instant-là. Oui elle était belle
et terriblement excitante. Il faut dire quil avait eu le temps de boire quelques verres au bar en attendant sa venue et que le liquide si onéreux commençait à lui monter à la tête. Le geste de la main suivit, une invitation à rentrer dans une pièce ressemblant à un salon. Un large sofa y était installé, un feu crépitait ardemment dans la cheminée. Tout dans cette pièce respirait la richesse. Une fois la domestique ayant fermé la porte derrière eux, il vint attraper deux verres quil posa sur une petite table, ceux-ci se remplir immédiatement dun délicieux génépi de son pays natal. Le jeune homme tendit le verre en sa direction.
Ici nous ne serons nullement dérangé et vous pourrez laisser libre court à vos désirs qui me sont destinés Rose.
_________________