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[RP] Même le diable fut un ange... (soirée Décembre 1467)

Dacienhissy
[A l'angle les vestiaires.]

A peine un regard à l'encontre de celui ou celle qui se rendait dans l'Enfumée. Il n'eut rien de plus. N'attendant plus aucune excuse, se doutant que celle-ci ne serait pas plus prononcer qu'un serrage de poigne, quand il constatait que la silhouette avait l'air de fuir. Haletante démarche qui se mettait en action et de ne pas intervenir puisque, certainement, il devait mériter ce qui lui arrivait. Dacien avait zieuté furtivement l'action de l'engueulade baston qui se déroulait dans ce grand salon et cette rixe qui appelait les convenances de rigueur alors que l'Autre, Elle et Alaynna étaient présents au milieu. La rousse avait l'air d'aller, comme elle pouvait certainement. Quelques uns s'étaient pris des coups dans la furie d'un Colosse qui hurla sincèrement "je vais te tuer!" avec un carde qui ne connaissait à cet instant que la douleur d'une offense. Dacien se retourna, explorant la scène, dévorant des yeux la Bête qui venait d'entrer en action pour imbriquer un pas rapide voire une course pour se diriger vers.....l'homme qui cherchait à s'enfuir le plus vite possible. Le profil devenait criant de vérité. Un homme parsemé de traits féminins. Il n'était pas possible de laisser tel acte se produire surtout en cette soirée de Noël. Il n'était pas possible de faire couler le sang de la vengeance qui restait profilée au regard du Colosse bestial s'approchant, voyant un visage sous la déforme de la colère et de reconnaître l'ancien portier. Il souffla. Il souffla lentement, dévoilant un visage maigre, décontenancé devant la déclaration et de faire un signe de tête à Bertrand afin qu'il vienne tenter d'éviter un massacre. Un des hommes, conflictuel de la bagarre peut-être, suivi Jehan et de voir Alaynna s'empresser d'arriver derrière eux. Marche arrière pour se pointer dans le sillage du nouveau Duc et d'attraper le poignet du Médecin afin de la mettre à part.

'Tain Jehan! Arrêtes tes conneries!

La voix venait de se porter, brandissant une dextre aux devants d'une Bête en rage et de tenter le retenir avec le concours du moustachu. Pas le temps de se poser la question que déjà Étienne arriva. Il le regarda épris de cette colère qui glaçait le sang, lui soumettant que ce n'était pas le moment de s'en prendre à lui. Mais, quand Dacien voulu enclencher la suite, le Patron les força à entrer tous dans cette Enfumée.

[Dans l'enfumée, avec euh....Tous ceux qui ont été déjà énoncés.]

Tous étaient entrés. Les hommes. Que les hommes. La porte avait été fermée sous le nez d'une Alaynna qui aurait pu être présente si jamais tout tournait mal. Certainement se serait-t'elle mise dans un coin, attendant quel serait celui qui s'en prendrait un. Le bras toujours en avant, tentant d'éviter que le Duc ne continue sa volonté d'assassiner celui qui se trouvait derrière eux, il laissa Étienne s'énerver. Était-ce la bonne solution. Dacien n'en était que peu convaincu, connaissant cette folie sourde qui pouvait se déployer encore et encore, ne contenant plus rien de soi, abattant toutes les cartes qui se trouvaient dans les mains pour ne trouver que la solution la plus radicale. Il ne savait pas ce qui avait pu déclencher pareille vendetta. Au fond, peu importait. Il fallait trouver un terrain d'entente afin d'éviter ce que Jehan avait entrepris de faire et de le faire bien. Son crime avait été déjà évité en ce soir de Noël il y a quelques années et celui du Patron aussi. Il n'était pas question que, en ce bal, le sang puisse couler dans cet établissement. Et de prendre le relais, calmement, sereinement, sincèrement aussi.

J'ai appris que t'étais Duc maint'nant. Tu crois que ça va fair'bien si on lit sur tes états d'service "meurtrier"? Il soupira, rangeant son bras, espérant que le Colosse écouterait jusqu'au bout et de prendre en considération tout ce qu'il allait lui dire. Tu vas l'tuer et après? Y aura une enquête par la Prévôté. Tu s'ras r'trouvé, mis en prison. T'auras l'droit au bûcher pour ton crime. Et la dame rousse flamboyante, soupirant encore, je suppose que ce doit être ta compagne. Tu vas la laisser seule. Elle pleur'ra toutes les larmes de son corps. Elle sera triste, malheureuse. Sans toi. Vide. Elle se sentira abandonnée. Seule. Elle ne sortira plus. Ne verra plus personne. Restera chez elle. Dépourvue de tout et, encore pire, de toi. Les dextres revenant dans ses poches. Et au bout d'un moment, elle voudra peut-être te rejoindre, Là-Haut. Ou alors elle te haïra pour c'que t'as fait. Tu veux vraiment que tout ça arrive? Jehan, t'es loin d'êt' con. Réfléchis bien à c'que tu vas faire.

Espérant que tout cela allait le calmer un instant, que ces yeux noirs redescendraient un peu. C'était l'un ou l'autre. Soit tout rentrerait sans l'ordre, soit ce serait l'anarchie.
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Merci Châton et Chérichou!
.elle

~~Grand Salon~~ Elle/Etienne/Monty/Soare/Jehan/Helvatia
    Am Stram Gram...
    Piques et piques et colegram...

    Oui quelque chose dans ce goût là, alors que Monty était clairement la victime désignée, mais quelle idée aussi d'avoir retiré ce foutu masque, fallait pas être fut-fut pour pas le reconnaître même avec mais de sans.... là pour le coup même le doute raisonnable était aboli.
    Et pendant que tout le monde se regarde en chien de faiënce, prêt à se sauter à la gorge, les secondes s'égrainent, et la toubib se pointe, émeraude de la rose s'effilant encore davantage quand elle s'approche, pas un sourire ne filtrant et ça tombait plutôt bien, situation s'y prêtait, c'est que mine de rien l'italienne était celle qui avait été la dernière à voir... l'absent, à se voir accordé cette autorisation à le sortir d'ici, mais qui à part elle l'avait vu ça... personne.

    Et puis l'azur du titi parisien vint se figer à la chlorophylle, à peine quelques secondes, et transmettant pourtant bien plus que tout les blablas et le brouhaha ambiant, provoquant chez la rose un lourd soupir et un retour d'intention dans le regard pour celui qu'elle avait vu mourir n'ayant aucune envie de réïtérer l'opération, et là dans les iris herbacés le message suinte "fuis".
    En paierait-elle le prix, peut-être, pour autant que quoi que ce soit ait été perçu, ce dont elle doute, florale discrète se fondant dans la masse et l'échange n'ayant duré que le temps d'un mouvement de tête, puis tout s'enquille sans que quiconque n'y puisse rien, Monty se faufilant entre les convives sitôt suivi des autres, quand une voix fuse, lui faisant tourner vivement la tête.

    Une voix ? Cette voix ? Sa voix !
    Emeraudes balaient la pièce, cherchent, et dans l'agitation, rapide, si rapide, la rose croit croiser un regard sous couvert d'un masque, mais l'homme a le cheveu long et le corps bien plus fluet que celui à qui elle voudrait voir appartenir ce jade pourtant si ressemblant.
    L'agitation l'a fait croire un moment, quelques secondes, que peut-être Il était revenu, que peut-être le souvenir d'un autre se surmontait autant qu'elle avait pu le faire, que quelque part, les mots de l'unique missive reçue depuis son départ ne seraient que fadaises, et qu'il ne pourrait pas s'empêcher de venir.

    Mais la réalité est là, et le reste du groupe déjà parti à la poursuite de son androgyne favori sans qu'elle ne suive, tant pour éviter la bousculade que pour jeter un oeil à celle par qui tout est arrivée.
    Epine de rose contre peau de porcelaine ne ferait sans doute pas bon ménage, tout comme sans doute il serait judicieux de faire quelque chose pour la pauvresse... sans doute oui... mais si les chiens de l'enfer sont aux trousses de son ami, c'est à cause de cette femme, et même si Montparnasse est très certainement coupable de ce qu'on lui reproche, quoique ce soit, cela ne change rien du ressenti pour la rouquine qui reste là, elle aussi, logée à la même enseigne qu'une doc engrossée et une rose hors des clous.
    Le pas s'avance alors vers elle, bifurquant pour passer à coté de l'objet de la discorde, stoppant un bref instant sur son flanc pour siffler entre ses dents dans un murmure ressemblant si peu au savoir-vivre de la florale.
      Allez boire un verre... Maintenant que vous avez bien foutu la merde.... Vous avez une tête de déterrée ma pauvre...

    Rien de plus, rien de moins, pas même un mouvement de tête, ni même un regard, le pas reprend sa progression en apercevant l'enfumée se refermer sur Montparnasse et ses poursuivants, se dirigeant vers l'initiée, pour s'y engouffrer.
    De l'air, elle avait besoin d'air, besoin de reprendre ses esprits, de se ressourcer, de respirer, si elle en était à entendre des voix....
    Chambre traversée la porte dissimulée donnant sur le couloir des voyeurs et le vestibule du jardin fut tirée, et déjà une vague de fraicheur fit vibrer la peau de l'épineuse, alors que... machinalement dans un vague espoir pour Monty, la porte donnant sur le couloir longeant bains et enfumée fut ouverte, pour ne pas être perte de temps, qui sait.
    Ceci fait, celle donnant sur les jardins céda pour offrir à la rose la quiétude qu'elle escomptait.

~~Jardins dérobés de l'Aphrodite et du Pacte d'Orphée~~ Elle seule
    La blancheur contrastant avec le noir de sa tenue, et les frimas hivernaux de l'hiver lui saisissant l'échine, les pas de la galante désarçonnée, inquiète et rageuse tout autant, firent crisser la neige sous son poids quand les doigts fins se mirent à dégager la poudreuse d'un arbuste vivace.
    Longue inspiration, et un léger sourire de se trouver là, encore, toujours, comme l'an passé avec un invité qui s'était avéré plus que plaisant, devenu client de ses nuits de manière régulière depuis, à ce détail près que cette année la neige ne brûlerait pas la chair de ses pieds.
    Non cette année hormis la morsure du froid sur ses épaules et ses bras dénudés, les brûlures étaient toutes autres, profondes et sûrement bien moins faciles à effacer ou à digérer, sa place était-elle encore ici ?
    Le regard rivé vers le sol la question lui traversa l'esprit....

    Un moment, rien qu'une seconde, juste une pause pour... pour quoi ?
    Pour ne pas imploser, pour rester maître de ce qu'elle faisait.
    Rien que les paroles envers Helvalia, bien que profondément pensées, étaient de trop...
    Toutes épines dehors, se ressaisir ou... partir.

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Merci JDMonty
Alaynna
{Devant l'Enfumée, puis une déclinaison par les jardins, avec Elle.}

Certes, j'aurai pu résister et rappeler à Etienne qu'un médecin en retrait, lors d'une urgence vitale, c'est déjà trop tard.
J'aurai pu passer une avoinée à Dacien pour s'être permis un geste qu'il ne lui était logiquement pas, autorisé à faire. Seul un mouvement sec de mon poignet qui s'arrache à la poigne mâle ponctuera ma pensée.
Mais il a suffit d'une phrase d'Etienne pour que le voile se déchire, que la corde ne se rompe, que les plumes qui restaient ne soient arrachées, et que je ne sois précipitée dans une descente aux enfers que je ne connais que trop bien.
Je le pensais différent, mais en fait, lui aussi, n'est qu'un Enfoiré de Connard. Et ça aurait pu me passer au-dessus, si seulement je m'étais contentée d'aimer un Mort. Ainsi que je le faisais depuis qu'IL n'était plus là.
Si seulement j'avais pu oublié ce foutu pari. Si seulement j'avais pu me sortir cet homme de ma tête, ces cinq dernières années.
Pu.tana... Il a osé laissé entendre que si je n'étais pas enceinte il s'en foutrait que je sois en danger... Il a osé dire que je porte SES enfants... Un simple ventre. Voilà ce que Lionne est devenu aux yeux d'un Lion dont la misogynie n'a d'égale que sa cruauté.
Va te faire foutre Etienne. Si Niallan avait réussi à me briser, Griffé n'y parviendrait pas. Viendrait un temps où il comprendrait qu'il ne s'agit pas de SES enfants, qu'il ne s'agit pas de MES enfants, mais qu'il est question de NOS enfants.
Mais les mots du Griffé ont été de trop. Bouclier Italien se met en place, et conscience est annihilée pour couper court à toute souffrance. Repli sur soi est opéré, silence glacial est enclenché et médecin se détourne, s'engouffrant à la suite d'une Rose dont elle n'a pourtant pas perçue la présence.

Les mains protectrices se portent au ventre alors qu'Italienne traverse l'Initiée, y marquant cependant un arrêt, quand se faisant pour la seconde fois de la soirée dur comme la pierre, écrin de vie se rebelle et qu'avertissement sans sommation se voit couler entre les cuisses ritales.
Au secret de l'initiée, étoffes sont relevées et écartées, et doigt purpurin glissé à l'intimité, se voit porter au regard d'un médecin qui devient blême en découvrant glaire et sang mêlé de ce qui n'est qu'une substance en provenance d'un bouchon muqueux sensé fermer le col et l'accès qui protègent les deux petits démons lovés dans leur antre.

C'est un avertissement rien d'autre. Comme quoi je dois me ménager. Me rappeller qu'il ne reste que deux bons mois et qu'il faut que je les protège. Ils ne doivent pas arriver avant. Souviens toi d'Andrea. Ce qu'il s'est passé parce qu'il est né trop tôt.

Etoffes sont relâchées, doigt maculé lavé dans une bassine d'eau. Souffle se reprend, mais visage et glaciers restent empreints de cette peur qui vient de s'en revenir, de ce drame passé dont elle n'a rien oublié et avec lequel elle vit jour après jour depuis ces années.

Va te faire foutre Etienne.

Il est hors de question que tu détruises notre rêve, de par ton attitude de salopard de première.

Mais si par le passé, j'ai su me passer de Niallan quand celui-ci avait fauté pile poil au moment où il n'aurait pas du, je ne réitèrerai pas l'erreur de recommencer.
Il n'y aura pas de fuite cette fois.

Peu importe le prix à payer, peu importe que cette fois elle y reste, mais petits démons ne seront pas sacrifiés à la misogynie et l'intransigeance de leur père.

Alors porte dérobée est franchie et jardins s'en sont rejoints. Neige, froid et astre lunaire sauront apporter un brin d'apaisement là où Griffé avait férocement blessé.

Silhouette florale est reconnue plus à l'arôme, qu'au visu. Italienne, souffle retenu, se pose sur un banc, exhalant un léger soupir, voilant une plainte qui s'étiole dans le froid.

Dacien, toi aussi tu m'emmerdes !


" - Il est là. Il n'a pas pu s'empêcher de venir. Pour toi."

Pas besoin de nom, la Rose saura.
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.tara.
[Bar avec Hadrien et Clémence puis Clarance]

Naturellement, d’un mouvement souple, la clostrière se place de manière à former un triangle presque parfait. Ce soir, tenue oblige, elle sera tactile. Pierres attardées sur un éphèbe reviennent sur l’invité de la féline, sourire s’épanouit en se prêtant au jeu qu’elle a initié en arrivant. Quand d’autres auraient demandé si la vue était plaisante, la courtisane, elle préfère qu’on se repaisse de ses courbes qui ont été mises en valeur pour ce bal atypique.
Doigts s’emparent délicatement du breuvage, pulpe frôle l'épiderme masculin, clin d’œil dédié à sa complice.


Je dois admettre que vous êtes toutes deux en beauté ce soir...

En beauté seulement ?

Bouche se plisse en une moue faussement chagrine. Jouant avec les mots, occultant sciemment la fin de la phrase.

Vous êtes en pRésence de l’ombRe et la lumièRe.

Par jeu, pour accentuer ses paroles, vient de sa main libre caresser la hanche de Clémence. Doux frisson à son contact, qu’elle a failli laisser percevoir le trouble que ce simple contact a déclenché chez elle. Heureusement que la féline l’a distrait en faisant les présentations, que la main coupable de son dos à trouver lippes chaudes pour la baiser. Tête s’incline sur le côté, amusée. Hadrien joue au chat et à la souris avec sa belle compagne. S’il n’avait pas déjà consommé ce délicieux corps, elle en douterait.
Liquide est porté à ses lèvres, l’alcool lentement est bu, réchauffe son palais, inonde sa langue. Le temps pour elle d’effacer ces pensées qui parasitent son esprit. Elle n’a pas menti un peu plus tôt lorsqu’elle lui a dit avoir une faim de louve, tout le démontre en cet instant.
L’écoute est distraite, le verre vide. Bout de langue s’ingénie à venir récupérer la dernière goutte échouée sur sa lèvre gourmande.


Et je gagne quoi, moi si je choisis pour vous un gage ?

Espièglerie dans un glacier en les fixant tous les deux, tour à tour. La question est lancée, qui répondra le premier, ça, elle leur laisse le choix.

Eh bien, Je crois que pour certains la soirée va s’achever avant même d’avoir commencé.

À la réflexion de la féline, pierres recouvrent cet éclat indéfinissable. La coupe est déposée sans qu’un regard ne soit jeté vers la rixe dont il est question. Ils ne vont pas gâter son plaisir. Prête à répliquer d’une voix qu’elle voulait cajoleuse qu’une silhouette fait son apparition.
Pour l’avoir observé en passant le rideau, elle reste surprise par la rapidité avec laquelle il s’est invité dans ce trio alléchant. Longs cils détaillent sans pudeur ce blond à l’air gracieux et rusé. Sa tenue près du corps donne à sa physionomie quelque chose qu’elle ne réussit pas à définir. Ou si, un peu trop d’ailleurs. Il est des signes qui ne trompent pas. La garçonne arrête là son observation. La tête se relève, le dos droit, les épaules rejetées en arrière, donne plus d’ampleur aux plumes qui la bordent. Veut-elle impressionner en jouant le paon ? Rire intérieur raisonne. Elle juge surtout la taille de son vis-à-vis. S’il veut jouer, autant qu’ils soient à la même hauteur, dans tous les sens du terme.

- Vous m'excuserez tous deux, si je vous emprunte cette belle Vénus quelques instants ?

Son aplomb l’amuse même si elle juge qu’il est à la limite de l’insolence, cela plaît. Elle espère qu’il sera à la hauteur de cet engouement qu’il vient d’afficher, sinon, il sera dévoré par une louve qu’une Féline aime appeler ensorceleuse.

Are you the Hunter Sire ?
*

Timbre se fait d’une suavité amusée. S’il compte qu’elle quitte comme ça ses deux compagnons, il devra être plus imaginatif. On ne la kidnappe pas comme une simple fille de joie. Sourcil se hausse, dans l’attente de voir ce qu’il pourrait faire pour qu’elle accepte de le suivre.
Tête est rejetée en un rire cristallin. Ce petit air malicieux qu’il affiche et ce bout de papier qu’il tend sont autant de fraîcheur qu’une invitation qu’elle accepte sans rechigner. Gage capturé avec la souplesse d’une joueuse experte et soustrait aux yeux.


Je ne sais pas qui vous êtes, mais si Clémence me confie à vous, c’est que je peux vous suivRe, en toute… Confiance.

S’approche au clin d’oeil de la féline, glisse doucement, souffle chaud contre son oreille.

Ne sois pas sage ce soir, sinon tu devRas venir me RejoindRe...

Au blond appétissant ange déchu.

Au plaisiR de vous RevoiR.


La tête s’incline, une bouteille est deux coupes sont récupérées, les tend à son cavalier improvisé avant de l’entraîner, d’une main à peine posée sur son avant-bras, plus loin dans le grand Salon.


[Grand salon près de l’Impudique avec Clarance]

Contact rompu par ses soins, la clostrière prend place dans un fauteuil à l’assise confortable. Ongles pianotent sur le moelleux, attendant qu’il la rejoigne. Lippes s’ourlent d’un sourire mutin.

Maintenant que nous sommes seuls, puis-je connaîtRe le nom de mon Ravisseur, ou dois-je vous appeler Monsieur l’Insolent ?

Pierres lentement, reprennent l’exploration là où s’étaient arrêtés ces cils. D’un premier abord, il avait le corps gracieux des hommes peu habitués au combat ou au travail manuel. Ses doigts fins et délicats ne lui apprennent rien qu’elle ne sache déjà. Elle a ce sens qui lui fait reconnaître un homme dont le passe-temps est l’art, de là à dire que c’est un artiste, rien dans sa mise ne le laisse voir. À moins que ce soit une femme qui l’ait habillée, cette petite blonde sans doute.

Vous laissez votRe compagne sans chapeRon, elle risque d’être dévoRé par un loup affamé.

Le sort de cette jeune femme ne la concerne pas, elle veut voir l’implication entre les deux., amie, amante, épouse. Jusqu’où pousse-t-on une relation dans ce temple dédié au stupre.
Le papier saisi plus tôt est ouvert. Regard pétille de malice, le plonge dans son décolleté.


Avez-vous lu ce qu’il y avait dessus ?

Joueuse, Tara, compte bien bluffer et profiter des avantages que lui offre ce jeu pas si innocent


* Êtes-vous le chasseur, Monsieur ?
Melissandre_malemort
[Grand Salon puis Vase aux milles gages. Mélissandre - Sabaude. The Show Must Go On.]


Si la nuit uniformise la gente féline, Sabaude, Renard de son état, n'est jamais plus flamboyant que quand il s'expose aux lueurs des chandelles. Il est des carnations que les flammèches flattent, d'autant qu'il se tient si près que Lune pourrait détailler chaque reflet dans les beaux yeux fripons. Elle s'y attarde d'ailleurs, presque d'avantage que sur la sensation des mains du Duc qui glissent le long de son dos jusqu'à frôler à dix pulpes curieuses le crépuscule de ses reins. Le derme se hérisse et à mesure où Renard chemine, il fait perler sur le marbre une grêle incriminante. Malemort, sous dehors ingénue, n'est point ici en terrain conquis. Si du Louvre elle à fait son écrin et de sa langue lame acérée, sa nature sensuelle brûle sous la protection de Vénus, rendant faillible joueuse communément aguerrie.

- Mon cavalier craignait sans doute d'être trop fortement piqué. C'est que Lune, sous ses sourires argentés, accuse griffes acérées.

Et si Maitre Renard se penche pour lui voler un baiser, Princesse Agnelle l'accueil du tranchant d'un ongle qui trace sur sa nuque virgule menaçante. L'offrande pourtant n'est pas dédaignée. Elle s'y serait même attardée, car évanescence laisse aux lippes la saveur de l'inachevée et éveille aux reins Malemort ambition conquérantes. Menton libéré se tend vers le visage qui la surplombe, mais c'est au lobe qu'elle retourne pour murmurer, petits doigts blancs pianotant au buste opposé aubade friponne.

- Pensez vous qu'il existe un seul homme qui nécessite que je le contraigne ? Allons. Je n'aurais guère qu'à sourire. A baiser la peau, peut-être, pour décliner à l'encre de ses vices sur quelle gamme je souhaite le travailler.

Ils valsent, l'un comme l'autre, sur partition éphémère. Malemort et Messey sont tous deux ivres d'une addiction différente, et si la langue du renard à la gout du vin, celle de l'Agnelle s'aromatise à la provocation. Petite menotte essaie, fourberie toute féminine, de chiper le papier du duc. Elle lui sourit d'autant qu'elle échoue, et on devine par les fentes du Loup que ses prunelles sont moqueuses. C'est qu'il est délectable de flirter avec cet homme dont elle ignorait tout. Le Grand Chancelier et Le Grand Chambellan se connaissent depuis des années, mais c'est pour ce soir Mélissandre qui s'amuse de Sabaude, encore qu'il soit fort probable que l'inverse soit d'avantage vrai.

- D'ailleurs, votre menace, Monsieur le Duc, sonne comme marteau sentencieux.
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Lengloas
lengloas la vit regarder au ciel, il penchait la tête sur le côté, bouche en coin... bon, oui il avait peut-être été trop sec... mais il en dira rien, mais son ton se calme, et on ressent même son corps moins crispé pour le coup

Oui, je sais, tu est très précautionneuse et tout, et oui j’ai sûrement paniqué pour rien, mais bon, j’ai senti comme un pincement, comme si quelque chose te troublait...


puis il la regardait, et la il fronçait les sourcils regardait un moment le sol puis relevait la tête...


Se fessait passer pour mort tu dis? Hum... donc on parts sur un de tes ex, qui est mort puis reviens... c’est ça? Ok... il y en a que un seul... et j’ai son visage maintenant... alors comme ça il est revenu...

regard en direction du duc


Apparemment je suis pas le seul à lui vouloir la peau pour le coup... tu connais son copain?

leng lui prit les mains dans les siennes


Je te fais confiance, et quand tu dis t’es propres bataille? C’est le tuer de toi même?

Je comprends mieux le comment du pourquoi... et au final tu as bien fait, je l’avoue! Bon et du coup on fait quoi, à ce que j’ai vu il y a un truc de gages à faire à l’entrée, tu veux t’essayer?

Et pour les hanches... bah c’est juste du au gouinfrinages!


comment ça leng invente des mots??? Pour le coup il fessait le lien avec le jeu à l’entrée... et ça allait bien pour le coup! Un petit sourire emplit de malice en sa direction, puis regardait autour, les gens encore avec des masques et d’autres sans.
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Anastasya
Durant leur séjour à Melun avec sa blonde amie, Ana avait retrouver le plaisir des boutiques parisiennes et des longues balade à cheval sur les terres familiales qui changeaient drastiquement avec son quotidien dans les montagnes comtoises. Elle les appréciait mais ce n'était pas Paris et sa multitude de trésor à découvrir à chaque coin de ruelles.. Mais quelque chose lui manquait quand même, un peu d'amusement, un brin de folie qui rendrait ce séjour, bien trop court à son goût, changeant pour les deux amies. Et c'est entre l'orfèvrerie et la Lyre d'Eurydice que la jeune Cassel trouve une affiche qui attire son regard azuré.
Ce bal elle en avait déjà entendu parler et l'avait proposer à la Sparte entre deux choppes un soir en taverne mais cela n'avait pas semblé lui plaire..

Qu' à cela ne tienne Mathilde commençait à s'habituer au tempérament d'ana. La jeune blonde part en quête de tenue pour le bal, une robe blanche pour le côté ange et d'une rouge pour le côté démoniaque, elle ne savait trop de laquelle elle se parerait ce soir tantôt angélique, tantôt démoniaque, feu et glace oscillant de l'un a l'autre selon l'humeur et la personne qui lui fait fasse. C'est l'apanage de la gente féminine parait-il.
Et pour Mathilde? L'esprit d'Ana s'amusa d'une idée soudaine, était finalement joueur et elle decida que se serait Mathilde qui choisirait leur tenue. Pile ou face elle laissera son amie choisir et le hasard.
Qui des deux était la plus angélique ou démoniaque il faudra ainsi le deviner.


Devant l'Aphrodite

Leurs visages dissimulés sous des masques les deux jeune fille arrivent, toque et se présente à l'entrée. Déclinaison d'identité et on les fait entrer dans ce lieux parisien connu entre tous mais d'aucun elles n'auraient imaginé se retrouver là un jour.

Bien sur qu'on va s'amuser on est la pour ça.

Et Blondie prit la main de sa complice laissant leur cape bien chaude au vestiaire pour deboucher sur le salon et elle observe la pièce chaleureuse, les masqués présent qui évoluent ça et là.

Mathilde... un "mais qu'est-ce qu'on fiche ici, pourquoi tu m'as suivi dans cette idée folle" faillit passer les lèvres purpurines de la demoiselle de Cassel. Mais non, non elle se ravise et jette son dévolu sur le bar histoire de bien commencer. allons au bar ça te tente?
Jehan_
[Enfumé, avec la moitié des présents]

Tout se précipite, tout s’accélère. Colosse est séparé de sa proie par le moustachu, le patron des lieux, Dacien, d’autres peut-être. Les voix parviennent étouffées aux tempes aveuglées par la rage, et les silhouettes sont floues encore, le Duc reprenant lentement le contrôle, carcasse tremblante de rage, poings fermés à en faire blanchir les jointures. Enfin, l’esprit s’éveille, et c’est l’avalanche. De mots, déjà. Ceux d’un Ligny hors de lui, puis ceux de Dacien. Aussi dangereux que soit le premier, les menaces et rappels à l’ordre sont sans effets; quand au second, il ne s'attire qu’une réponse, grondement menaçant, de ces mots jetés avant tant de haine à la face qu’on ne saurait douter de leur véracité.

Avise-toi encore d’parler d’ma femme comme ça et je t’ouvre en deux, Dacien.

Il y a des étrangetés, dans la vie. La plus grande a sans doute été la rencontre de deux âmes, de deux êtres que tout opposait à première vue. La Renarde et l’Ours. Putain au grand coeur, jeune-femme à la tendresse à fleur de peau ; Colosse, angevin et Piques, cultivant les défauts des deux dernières catégories comme autant de qualités. Ils se sont trouvés pourtant, et au gré d’une passe qui n’en était pas une, d’une indécente correspondance et de tendres retrouvailles finiront par s’aimer, follement, comme seules peuvent s’aimer deux âmes brisées, qui trouvent en l’autre ce qu’elles pensaient ne jamais être autorisées à seulement espérer. Couple improbable, qui tenait pourtant. Alors, parler à l’Angevin de la mort de la jeune-femme était sans doute le meilleur moyen de provoquer sa fureur, juste après, bien sûr, la molester.

Regard fou, chargé d’une haine brûlante, se pose sur le patron, et index se lève vers le courtisan. Puisqu’il faut parler, parlons. D’une voix tremblante, lourde de menaces.


Ce salopard a violé ma femme. Ou tu m’le donnes, ou je reviens le chercher à la tête de l’ost ducal. Il n’y a aucun arrangement. Sa vie à donner, c’est tout.


D’aucuns se seraient gaussé de la menace. Quoi ! Un ost angevin, dans la capitale ? Folie. Ce serait oublier un peu vite qu’un siège de dix ans a été déclenché pour une femme, et qu’homme amoureux ne connaît pour de raisons.


Donne-moi sa tête, et je n’remets jamais les pieds ici.
_________________



Bannière par Mélissandre de Malemort
Helvalia
[Grand Salon - Avec tout le monde, puis seule.]

    Loin de se détourner de sa proie, Colosse s'élance à sa suite, déterminé à repeindre les murs de l'Aphrodite avec les entrailles de Montparnasse. Contrairement à ce que la grande majorité des présents semblent penser, la courtisane n'avait nullement l'intention de faire esclandre, et un règlement de comptes au sein de la maison close est loin d'être une idée plaisante. L'idée de se venger du galant ne l'avait, déjà, jamais effleurée, mais celle de mettre Jehan -ou son intégrité- en danger rend la chose plus inconcevable encore. Elle reste un instant incrédule, face à la rapidité avec laquelle se déroule la scène surréaliste. Les choses lui échappent, comme c'est trop souvent le cas lorsque le mercenaire se retrouve piqué au vif.

    La remarque, acerbe, lancée par le rabatteur lui éclate à la figure, aussi brûlante que de l'acide. Fidèle à lui-même, et similaire à l'ami qu'il défend, le Corbeau prend la fuite, lâchement, sans laisser à la Renarde l'occasion de répondre. Finalement lorsque tout le monde l'accuse d'être à l'origine des troubles de la soirée, personne n'aura songé à lui demander sa version des faits, et c'est elle seule qui semble capable de faire montre de calme. La distraction est infime, rapide, mais pourtant suffisante à ce que les mâles testostéronés s'isolent, laissant une fois de plus les premières concernées hors de leurs propres histoires.

    Mais il faut qu'on la heurte, encore, à l'instant même où l'Azurée s'avance pour tenter de suivre, maladroitement sans doute, les fauves. Regard noir est jeté à l'étrangère, qui fait comme tous les autres l'erreur de la penser plus faible et vulnérable qu'elle ne l'est réellement. Pâleur et minceur ne signifient pas, pourtant, que la Renarde est dépourvue de crocs, et la colère tend à bouillir si fort dans ses veines qu'elle n'aurait pas de remords à les planter à la gorge de celle qui ose se permettre un jugement. A l'emporte-pièces, qui plus est, comme tous ici. Elle pourrait la suivre, lui faire ravaler sa morgue, et elle le ferait sans aucun doute s'il n'y avait pas plus urgent à gérer.

    Parce qu'un Pique se trouve, pour l'heure, enfermé dans une pièce, entouré d'au moins deux types qu'il rêve de tuer, et de trois autres qui veulent à tout prix l'en empêcher. Il ne faudrait pas grand chose, pour que tous se retournent contre l'Ours, dans le but avoué de le calmer, et une blessure même fortuite serait trop vite arrivée. L'arrogante n'importe donc pas un seul instant, et la Frêle s'en détourne, pour se porter vers l'Enfumée, et sa porte encore close. Ridicule stratagème, que d'éloigner du Colosse la seule personne sur cette terre à même de le ramener à la raison sans faire scandale. Renarde n'a pourtant d'autre choix que celui de rester, sagement, derrière la porte, guettant le bruit d'éventuels coups. Inconsciente, sans doute, elle tente pourtant d'y toquer.


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Sabaude
[Grand salon, a coté de la jarre aux péchés - Melissandre, Sabaude ]



Marteau sentencieux…
D’un rire qui ne devait pas dépasser les frontières du duo qu’ils formaient, il apprécia une fois de plus la finesse d’esprit de Melissandre. Et comment contredire quand tout ce qu’il avait sous les yeux ne pouvait qu’éblouir ? À la griffe il offrit un grattoir, pour la garder acérée, attribut féminin tout aussi charmant que redouté.


-Vous sentiriez-vous coupable d’être bien née et d’avoir eu, penchées sur votre berceau, tant de bonnes fées pour vous couvrir de ces cadeaux qui embellissent celle ou celui qui les reçoit ? Posa-t-il la question d’un ton aussi badin que les doigts sur son torse, peu enclin à laisser croire qu’il pouvait faire le reproche d’une telle réunion de qualités.

-Je vous laisse apprécier le compliment dissimulé dans l’ombre de la question, ajouta-t-il alors qu’il dépliait maladroitement le papier encore en sa possession.

Décidé à découvrir le gage le premier, Sabaude garantit sa lecture en immobilisant l’astre joueur contre lui. Un bras passé à la taille, l’autre dans le dos, il lut silencieusement pardessus une épaule, savourant le contact imposé comme un parfum ou ces chevauchées qu’il affectionnait. Ayant pris connaissance du contenu, il hésita : froisser et jeter ou replier et remettre à sa place. À la tension visible à son front on pouvait deviner qu’il n’avait pas aimé ce qu’il avait lu. Gourmandise, oui. Avarice, oui. Luxure, oui. Mais colère, non. Il n’excellait que dans le rôle de l’impassible, rodé à l’abrasivité des salles de Conseil et à l’amertume des prétoires.

Confidence pour confidence, les lèvres taquines de Renard vinrent à leur tour contre une oreille pour livrer d’un ton ennuyé le fruit de sa découverte.


-Vous ne m’avez pas porté chance, j’ai là, gage de prince ou de princesse, quand il m’aurait plu de répéter mon anticipation.

D’un pas en arrière il libéra Sélénée de son attraction, sans toutefois retirer à l’argentée le fil de sa main dans la sienne, le papier aux creux des paumes serrées.

-Je m’en remets à votre jugement. Faire ou ne pas faire. N’est-ce pas la goutte de trop pour une femme qui pourrait voir le contenu de son vase se répandre au sol ? Puis comment sait-on qu’une femme est grosse d’avoir été engrossée ou grosse d’avoir trop mangé ?

Un bref instant, le duc, à mettre un peu plus en bataille sa chevelure au-dessus de yeux mômes, laissa paraitre la part enfantine de sa personnalité.

-J’ai connu un homme qui, pensant complimenter une dame de la venue prochaine d’un enfant sous le toit d’une demeure trop vide, avait oublié les effets qu’ont sur les corps les plongées névrosées dans les blancs-manger et entremets sucrés. Notre étourdi fut giflé et sommé de quitter les lieux pour ne plus revenir, jamais.

Petit démon laissa place au grand et se penchant présenta à la Lune une condition qui ne souffrirait pas de refus.

-Si ce devait être "faire", vous seriez alors ma complice, car seul je n’y parviendrais pas.
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Soare
[ L'Enfumée - Dacien, Bertrant, Jehan, Montparnasse et Etienne ]

Bim, bam, boum, ça rage, ça se débat et porte se referme derrière un tas de mecs. Le Colosse étant maintenu par pas mal de bras autre que les siennes, Soare prend le temps d'observer les lieux. Lumière tamisée, murs parés de lourdes tentures, coussins, poufs et tapis épais qui semble moelleux tout est là pour donner envie sauf qu'à ce moment même, c'est pas le même délire qui se joue.

Prenant place sur le rebord d'un des tricliniums, le rabatteur laisse parler, pas convaincu par les mots du nouveau. Une catin reste une catin, si la bourse meurt, elle s'en trouvera une autre, c'est aussi simple que cela. Soare se retient pour cette fois de faire un commentaire qui n'aurait fait que déclencher un peu plus l'ours mal léché préférant plutôt s'occuper de sa main qui aurait dut s'abstenir de cogner et qui lui donne un mal de chien. Agir et réfléchir, notre homme a toujours la notice à l'envers, bouffé par son impétuosité.
Il se tait jusqu'à ce que mots viennent titiller son oreille. Les onyx se posent alors sur Jehan puis sur Montparnasse. Hm...


Il dit vrai ?

Le ton claque presque dans l'air. Si on touche pas aux potes, on évite aussi de toucher certaines de ses maîtresses qu'elles soient anciennes ou actuelles. Helvi fait partit de ces filles au dessus des autres qui même s'il a été incapable de lui rendre ce qu'elle lui donnait et même s'il a tendance à être brusque et sans tact, a encore de l'importance (si, si).
Pour le coup, l'homme reste assit et ne bronche pas. Aider Monty ? Oui. Mourir pour lui ? Faut pas déconner. Prendre des coups pour ça ? Non. Une autre pourquoi pas mais là, ce n'est pas possible. Un pote vaudra toujours plus qu'un jupon si limite n'est pas franchie.


Démerde toi.
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Dacienhissy
[L'Enfumée. Avec Montparnasse, Soare, Étienne, Bertrand et Jehan.]

Lequel des deux avaient réussi à donner au Duc l'éclair de génie de pouvoir défaire cette Bête féroce qui n'avait qu'une soif à cette heure-ci, tuer le gars qui se tenait derrière lui. L'Autre le connaissait, pour sûr. Se rendant compte comment il lui avait causé, cela paraissait évident. A bien y regarder, peut-être même qu'il faisait parti des employés. Absent pendant plus d'un mois, Dacien avait arrêté son temps pendant que le leur filait. L'oeil de Jehan ne venait pas lui conter fleurette. Et encore moins la stature qu'il détenait pendant que le Gérant restait tranquillement debout, attendant la fin de l'histoire. Et, comme un fait exprès, les menaces tombèrent avec ce ton vindicatif, ne cherchant nullement autre possibilité, émanant le souffle qu'une vie risquait de couper à une autre alors que tous venaient de l'entendre. Il a violé ma femme. Dacien le regarda ce Montparnasse, sans broncher un sourcil, sans aucune émotion, ayant déjà fait ce crime lui-même, et de revenir aux devants d'un Duc qui n'avait que cette idée en tête, le tuer. Il l'écouta, déclarant revenir avec la Garde Royale, ne se privant de rien pour accomplir sa nouvelle mission et de quemander la tête du criminel. Putain, fais chier.

S'il y avait bien quelque chose qui pouvait le déranger au plus haut point, ce n'était que ces menaces qui se distillent dans un langage parfait, comprenant la rage de Jehan, la fuite de Montparnasse et de comptabiliser les providence qui pouvaient se trouver sur le chemin du potentiel nouveau collègue. Il souffla un court instant, évaluant la possibilité des risques, détournant le regard parfois et d'entendre le bonhomme non loin de lui, déclaré un démerdes-toi au gars de derrière. Presque désolant. Une course poursuite dans un grand salon pour en arriver à laisser un homme en pâture au premier éventreur se présentant. Sûrement pas. Pas de sang ici. Pas de marque rouge au sol. Pas de lutte acharnée afin d'éviter le pire. Un crime serait inadmissible. Laisser un homme crever en connaissance de cause encore plus. Et de toute façon, au Bordel, c'était tout le monde ou personne. Il était de ces endroits où l'on pouvait se détester, se haïr, s'ignorer parfois. On pouvait se quereller maintes et maintes fois, il y avait au moins une chose de sûre, on ne laissait personne dans la merde. Cela était inscrit depuis l'ouverture du Bordel et il allait de soi que cela allait perdurer. Alors, se tournant vers le dit Montparnasse, voyant la porte du couloir des voyeurs, il ne put que lui indiquer de dégager. Allait-il le faire, c'était autre chose. Et dans un élan de bonté, puisqu'il en était ainsi.


Tu f'ras pas justice ici toi-même. Maint'nant, si tu tiens vraiment à le condamner, porte plainte. Vas au tribunal. Fais le accuser. Mais pas ici.

Il en prenait des risques. Juste à ce moment. Mais s'il y avait bien quelque chose à laquelle il tenait, c'était cet endroit. Et en cet endroit, on ne laissait personne dans la merde.
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Merci Châton et Chérichou!
Melissandre_malemort
[Grand salon, à coté de la jarre aux péchés - Melissandre, Sabaude, puis Vladimir. ]




Lune, derrière adorable minois, est une chipie qu'on ignore. Gage est promptement lissée au creux d'une main et elle penche sur son contenu petit nez retroussé. Rien qui ne transcende Galante autoproclamée et moue déçue étire ses lippes. Elle regrette, d'autant, que ledit gage séparera leurs pas pour quelques temps au moins. A défaut du chat avec qui elle est venue accompagnée, renard fut cavalier admirable et admiré.

- Ou alors... Oublions le jeu ? Partons tous deux quelque part après l'Enfumée, et appliquer donc cette sentence bien mérité.

Le ton est badin. Malemort plaisante, et baiser est abandonnée à la machoire finement ciselée du renard. Doigts taquins glissent à la suite des siens dans une crinière qu'elle décoiffe adroitement. Si doux qu'elle sourit de lui découvrir en sus des autres, péché de coquetterie. Le Duc, si il n'est point candidat à l'ivresse amoureuse, est un partenaire de jeu digne de retenir toute l'attention lunaire, et déjà que sonne le glas de cette partie là, suivante se profil, enflammé de promesses.

- Beauté Italienne abrite enfançon sous son charmant nombril. Approchez vous donc, et quand elle reviendra, réclamez une coupe, puisque je vous ai privé ou presque de la première. Et puisqu'il vous pèse de vous donner en spectacle, commandez aimablement qu'on vous serve Prune au lieu de Poire. A la confusion, rosissez et vociférez. Je reviendrais, alors.

Promesse est délayée à oreille rouquine. Malemort ensuite se détourne dans le bruissement de ses ailes déployées et par dessus son épaule, offre au Duc promesse de retrouvailles. Elfe ensuite serpente parmi les convives. Petite et frèle, créature se faufile entre les épaules des galantes jusqu'à retrouver parfum de marlou dédaigné. Les mains de la Lune glissent sur les hanches du Russe qui ne l'est pas, et piquée par ses petits jeux badins, crochètent ceinture pour le tirer légèrement en arrière, plus loin de la jare et moins loin d'elle. Galante nubienne aux traits de Pharaonne pardonnera peutêtre emprunt princier.

- Combien vais je réclamer, Chat - Gras, pour vous honorer pour le reste de la soirée ?
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--Persephone_
[Toujours dans son fauteuil, près de l'Enfumée]

Elle avait assisté à la scène, légèrement inquiète quand le troupeau de mâles agacés s'était engouffré dans la salle avoisinant sa position.

Puis elle avait regardé la renarde s'approcher de la porte, y toquer comme on toque pour un dernier espoir.

Pathétique en fait lorsqu'on connait la proportion des hommes à être cons, mais tellement féminin d'essayer de vouloir calmer le jeu. Finalement il fallait mieux qu'ils se mettent une bonne fois pour toute sur la gueule même si certains devaient y laisser quelques plumes ou plus. Après tout n'était ce pas ça là, la loi de la jungle ? à Paris ça s'accordait plutôt bien.

La soirée était bien avancée et un léger mal de crâne, sans doute ce qu'elle avait bu venait lui taper les tempes d'une façon lancinante. Elle se leva, rejoignit la jarre et déposa à coté de celle-ci l'un des deux papiers correspondant à ses gages, après tout si ça pouvait aider certains. (L'orgueil - Complimenter toutes les personnes rencontrées.)

Elle se dirigea ensuite vers le bar et remis l'autre papier au serveur.

- Pourriez vous remettre ça à Etienne de Ligny je vous prie et dites lui merci d'avoir passé un moment avec moi. Ce fut distrayant.

Elle donna le gage annonçant " Ne pas avoir à faire les gages." et laissa un large pourboire.

Rejoignant l'entrée, elle salua brièvement les quelques personnes sur son passage et dans les frimas de la nuit quitta l'établissement.

Bientôt, le coche aux armes de Moorslede et Lombard se mit en branle en direction de son hôtel particulier.

Demain serait un autre jour.
Nejma
    [ Grand salon, près des jarres, avec Vlad. ]


Le jeu proposé par l'exotique pour pimenter la soirée de leurs visiteurs avait tenté le petit groupe, qu'elle emmena près des jarres. Elle sourit au couple formé par l'andalouse et Foulques encore camouflé par son loup, qui ne tardèrent pas à piocher leur gage, et jouer de séduction l'un avec l'autre. A coup sûr, leur soirée serait réussie. Après un instant d'hésitation, attendant une réaction de Vlad à son bras, l'Egyptienne piocha sa main fine dans la jarre, et retira son propre gage., qu'elle lut rapidement avant de froisser le petit papier entre ses doigts. L'ange-elfe était revenu, et badinait avec Vlad, avec semblait-il un regard d'excuse. Las, le client était roi, et elle même n'était là que pour le bon plaisir des visiteurs. Un sourire affable sur les lèvres, elle lâcha le bras du chat gras, un hochement de tête altier plus tard, et se fondit dans le salon, pour aller s'asseoir au bar dans un petit soupir.

    [ Au bar, seule ]


L'Egyptienne réclama un verre d'hypocras, et laissa ses pensées vagabonder vers le petit, caché dans sa chambre, se demandant où était passée Alaynna. Le papier du gage froissé fut posé sur le bar, songeant qu'un tel gage aurait plu à Edgar, et elle dégusta son verre, observant le salon, prête à tenter sa chance si elle voyait un client esseulé. De loin, elle voyait sa petit soeur du désert déployer ses charmes, et lui souhaita intérieurement de réussir à intéresser le client.
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