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[RP] Même le diable fut un ange... (soirée Décembre 1467)

Montparnasse.
      [A l'enfumé - Huit clos exclusivement masculin]


    Montparnasse est le premier à atteindre les lieux mais il est talloné de près par les autres. La voix d'Étienne claque dans l'air, celle de Jehan gronde, emplie de haine, l'inconnu semble vouloir le raisonner quand à son allié il se range de l'autre côté. Seul. Il l'est. Il l'a toujours été de toute façon. Mais ce n'est pas ce sentiment de solitude pesante qui l'accable face à ces regards haineux qui se posent sur lui, non c'est ce sentiment d'être pris au piège dans un lieu bien trop étroit pour accueillir autant de monde. Claustrophobie exacerbée depuis un séjour prolongé dans une cellule trop étroite qui a mené à une pendaison raté et à un enterrement douteux. Gout de terre lui revient en bouche tandis qu'il écoute de loin le dialogue se faire. Son crime est avoué avant qu'il ne puisse le faire, tandis qu'à reculons Galant cherche dans son dos la poignée de la porte dérobée pour pouvoir fuir encore. Il sent déjà l'air se raréfier et les parfums de la salle accentuent se sentiment d'étouffer. Ce sentiment qui n'existe que dans sa tête mais qu'il est incapable de combattre. Son souffle devient rauque et son teint plus pâle encore. Il n'arrive pas à réfléchir correctement. Tout comme il a du mal à s'exprimer. Il devient spectateurs de sa propre exécution alors qu'il devrait en être l'acteur principal. Face à cette phobie grandissante, la fierté est ravalé autant que son sourire. Et si cela peut passer pour un repentit pour son crime, il n'en est rien. Regarde se pose sur chacun d'eux tandis qu'un dernier moment de lucidité traverse son esprit. Il se sent partir, étourdi par sa peur, aussi il reflechit vite. Dehors il aura de l'air mais dehors il n'aura pas de garde fou. Et si fuir hors de l'établissement pour ne pas causer de scandale était sa première idée, c'est ce même soucis de ne pas attisé les foules qui pourrait le garder en vie. Car il n'a vraiment pas l'intention de mourir deux fois cette année. Dehors Jehan lui ferait la peau. Il n'en doute pas, et si ce n'est pas lui se seront les gardes. La prison est bien plus anxiogène pour lui que l'enfumé. Ici, il va se faire défoncer. Il le sait. Mais il a plus de chance d'échapper à la mort. Il a également plus de chance de s'évanouir avant que ça ne deviennent trop douloureux. Il a déjà subit la vendetta italienne pour un crime similaire. Il est près à subir celle d'un Angevin.

    Regard se pose sur Dacien qui lui indique la sortie. Il secoue légèrement la tête et lâche la poignée de l'issue qu'il tenait pourtant dans la main et il s'avance au milieu du salon. Menton se lève regard est fier, seul ses jambes ne sont pas aussi stable qu'il le voudrait quand étoile noir se dessine déjà dans son regard. Sa peur des espaces clos sera surement pris pour la peur d'affronter le géant, mais qu'importe. Il soignera sa fierté blessé un autre jour. Et au dialogue qui se déroule devant lui, il n'a la force de répondre qu'à une seule question.


    - Il dit vrai... oui.

    Mots sont hachés, entrecoupé quand son souffle se fait cahotique. Il ferme un instant les yeux pour ne pas céder à la panique qui le gagne. Malgré sa tenue légère, il sent la sueur glisser sur sa nuque avant qu'il ne fascille et tombe à genoux sur le tapis moelleux haletant pour chercher l'air, mains porté à son torax.

    Pathétique. Voilà comment il doit paraître au yeux de cette foule qui lui vole son air quand faiblesse devient visible de tous. Ironie de la situation ne sera pas relevée quand on sait que c'est par ce même moyen de suffocation qu'il s'est offert le corps de la rousse.

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Etienne_de_ligny
[Enfumée avec la clique]

Sourcil se hausse à deux reprises. La première quand visage de Montparnasse semble prit d'un mal certain. Le second quand à l'invitation de Dacien, corps se décale jusqu'à la porte dérobée. Impassible, Griffé jauge Dacien avec un mépris certain. Ainsi donc, les lâches aidaient les lâches, sans que fierté ne vienne, un tant soit peu, apaiser la couardise et leur redonner contenance, mâle. Inspiration est prise quand parole est prise par Dacien, invitant à la sensiblerie puis à la justice. A cet instant, c'est un rictus qui s'étire. S'il pensait que c'était avec ce genre de niaiserie qu'il allait apaiser un esprit mâle en quête de vengeance, il se la mettait bien profond. D'ailleurs en parlant de ça, aveu était fait. Enfin, un peu de courage...Quoique. Aussitôt, corps du courtisan s'agenouille, mains au thorax, teint blafard et souffle rare. Regard se porte à l'ami du violeur comme pour jauger sa réaction avant que parole ne soit prise et que corps du Griffé ne s'avance jusqu'à Montparnasse.

Jehan voulait sa tête. Celle-ci pouvait être offerte si facilement en cet instant. Un coup de poing, bien senti sur un corps déjà affaibli et il ne lui restait plus qu'à inviter Jehan à récupérer le corps alangui. Mais Griffé n'est pas un lâche contrairement à Dacien et Montparnasse -facile, celle-là!-. Ainsi, ce n'est pas le poing qui s'abat à la mâchoire mâle mais simplement, une prise qui s'affirme au col pour l'inviter à se relever et à tenir, malgré son mal, sur ses jambes et ainsi, se redonner contenance. Scène grotesque devenait pitoyable et il était temps d'y mettre un terme. Tout cela avait assez duré. Et lui seul, patron en son fief, se devait de donner le point final à tout ceci.

Qu'importe donc que l'on tape à la porte, qu'importe donc que Dacien s'indigne à la sanction qu'il allait avouer. Une chose était sûre, Dacien comme Montparnasse, allaient entendre parler de lui dans les jours à venir.

Reprends toi, minable. Tiens sur tes jambes et redonne toi contenance. Un minimum de tenu, je te prie. Murmure se glisse, froid et autoritaire à l'oreille de Montparnasse. Un ordre qui n'invite à aucun refus au risque que justice ne soit rendue de manière plus primaire.

Corps se tourne vers Jehan alors qu'il maintient encore Montparnasse par le col, jusqu'à ce qu'il puisse être suffisamment stable pour tenir, un minimum sur ses deux appuis.

Pour l'heure, Montparnasse est un de mes employés et il a des clientes à satisfaire pour ce soir. Sa tête, vous serez libre de la lui ôter hors de ses murs et en temps voulu. Je ne m'y opposerai pas. Après tout, s'il a été capable de violer, il sera capable d'assumer ce qui en découlera.

Pause est marquée alors qu'il étire un sourire malsain à ses traits.

Pourquoi ne pas régler ça à la Fosse, après tout, les poings valent tous les maux ? Vous pourrez apprendre à cet homme le poids de ses erreurs. Et si c'est cette solution qui est choisie, je serai arbitre et veillerai à ce que combat, soit équitable. De même, je vous laisserai les accès à cet établissement pour vous et votre compagne.

Homme d'affaire ? Assurément. Mais plus encore, contrairement à Dacien, Etienne sait pertinemment que si justice se fait, Montparnasse sera pendu. Alors autant que justice soit rendue à l'ancienne, entre hommes et dans une arène. L'un se défoulera quand l'autre devra se faire Homme plutôt que couard.

En attendant, c'est Dacien qui veillera à ce que Montparnasse reste disponible pour ce combat. Après tout, il serait dommage qu'il s'enfuit... Regard se porte à Dacien, avec ce même sourire qu'il lui avait servi lors de la lecture de sa lettre. Il avait souhaité qu'il fuit, soit. Il sera son géôlier. Et si Dacien venait à faillir, il saura deviner sans nul doute, ce qu'il adviendra d'Elle et de lui.

Cela vous convient, Jehan? Calons nous la date pour..le 20 Décembre ?

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Vladimir_kriev
[Grand salon, Mélissandre, Nejma, puis le bar avec Nejma]

Ta main se glisse dans la jarre, pour en tirer ton gage. Yeux un peu plissés, pour lire avec peine l’écriture avare en boucles et déliés ; il y a bien peu de temps que tu as appris l’art de la lecture. Sourire s’étire finement, et papier est glissé dans une poche de chemise. Tes azurs se portent sur l’Egyptienne, lippes fines s’entre-ouvrant pour formuler l’invitation, quand des doigts fins enlacent ta taille, te saisissent par la ceinture pour t’inviter à te reculer.

Malemort, bien sûr. A son tour de venir t’inviter aux danses les plus lascives, aux jeux les plus vils, ceux de la séduction. Tu te fais partenaire, offrant le contact de ton échine au buste féminin, dextre échouant à l’aveugle, au hasard de la plénitude d’une hanche doucement pressée. Minois se tourne à demi pour couler la provocation à une oreille, souffle perceptible de vous deux.



La question, Princesse, c’est plutôt ce que tu es prête à sacrifier pour te faire honorer par le Chat…


Vivacité coutumière à ceux qui vivent des larcins, tu te dégages, volant au passage aérien baiser aux lippes de la Malemort. Dextre consent à lui offrir son contact, quelques instants ; puis tu t’esquives vers le bar et l’Egyptienne, seule. Si tu ne comptes pas t’offrir ses courbes, elle a pourtant bien des services à t’offrir.
Entre compagnies princières et fréquentation d’une Renarde, tu as appris à te faire séducteur ; alors, le sourire s’étire doucement derrière le masque carmin.


*Permets-tu au Chat de partager un verre en ta compagnie ?*


Déjà, tes azurs cherchent discrètement silhouette rousse dans la salle. Il serait regrettable que Lylie échappe au poison que tu vas faire couler entre ses tempes.
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Nejma
    [ Au bar, rejointe par vlad. ]


Les onyx glissaient paresseusement sur l'ensemble des convives, sans prêter attention au brouhaha des conversations, aux murmures, portée par l'ambiance feutrée aux sombres vapeurs éthyliques et opioïdes, et de promesse de stupre, de séduction, de jeu de regards et de jeu de jambes. L'Egyptienne tiqua cependant, il y avait une baisse drastique du nombre de convives depuis la bagarre. Avaient-ils poursuivi les échanges de poings ou les explications ailleurs? Etienne absent, comme Alaynna, leur médecin... Nouvelle gorgée d'hypocras, elle profitait de la petite pause avant de repartir auprès d'autres convives. Mais une voix attira son attention, et elle reconnut le surnommé chat-gras, tout sourire derrière le masque incarnate. Diable évidemment. Elle lui adressa un sourire espiègle .

Je t'en prie, que souhaites tu boire?

La panthère, tout charme dehors, se permit une caresse du bout des doigts sur la joue du chaton.

Peut être souhaites tu de l'aide pour réaliser ton gage?
Amelliane
[ Dans le grand salon - en compagnie de Leng]

Le tuer qui avais dit qu'elle voulait le tuer, Amelliane elle voulait juste le torturer doucement mais sûrement comme à une mouche à qui on arrache les ailes pour après la regarder galérer. La torture il n'y avait que ça de vrai.

Certes elle était têtu et obstinée mais elle était faite ainsi. Il ne manquerait plus que ses enfants soient comme elle et ça serait la cata.

Bref.


- Non je ne sais qui c'était. Mais il n'a pas que des amis enfin ce n'est guère étonnant.

Comme si elle avait besoin de préciser ce dernier petit détail mais on ne savait jamais, la brune aimait bien la précision. Un défaut qui peut s’avérer une qualité. Puis Leng proposa de participer à un jeu qui était proposer à cette soirée, pourquoi pas si à défaut de voir un brun se faire démolir la tronche comme distraction.

- Oui nous pouvons tenter, en revanche je ne serais en aucun cas responsable de ce qu'il se passera avec ces gages.

Elle esquissa un petit sourire.
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Raquel.
[ Grand Salon, près des jarres avec Nejma, Vlad, Mélissandre, Foulques et elle-même ! ]

Le temps s’était retrouvé suspendu lors de leur étreinte. Etaient-ils en train de chercher tous deux Méli, afin de vérifier que rien de fâcheux ne lui arrive? Moment de suspens pour reprendre ses esprits, calmer le jeu, ou reprendre souffle pour ce qui serait à venir ?

Providence amena le petit ange auprès des sombres, feu follet qui virevolta auprès d’un Vlad qui n’eut pour seule réponse que de s’éclipser, pour rejoindre Nejma qui avait laissé place à la Princesse. Adonc d’hôte du soir de s’occuper de ses clients.


Ma Dame, Monsieur, ce me semble que je dois être serveuse ce soir, et vous amener autant boisson que mets. Permettez que je vous mène à endroit plus intime.

Et à Raquel de faire comprendre à Foulques qu’elle le prenait par un bras, pour du second glisser ses doigts dans ceux de Mélissandre.

Que diriez vous de nous arrêter un instant auprès de ces méridiennes, vous aurez à loisir de vous faire servir à la Romaine.

Luxe et décadence, et un Foulques qui, alangui, serait à sa merci pour goûter, apprécier, ou faire une moue dégoûtée. Ne sachant ce qu’il aimait, à part bien sûr la chair, elle le surprendrait peut-être. Le trio avança lentement, leur laissant le temps de mirer les présents, les courtisans et courtisanes tout comme les invités, calme étant revenu en le lieu de réception.

Mais il ne fallait pas qu’elle perde contact avec loup, et louvoyant, marchait cuisse contre cuisse. Elle déposa petit ange au creux du premier fauteuil, pour accompagner Foulques et l’aider à s’asseoir, inclinant le buste pour offrir naissance de ses petits monts de vénus aux émeraudes, puis se releva et dit à Mélissandre.


Permettez que je vous amène breuvages. Que désirez vous donc, Madame, et Monsieur ?

Certes goûter, mais se faire plaisir également avec saveurs connues et appréciées.
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Avec l'amour je peux tout faire, avec la haine je peux mieux faire encore
Repeat after me : It's Just A Game
Vladimir_kriev
[Bar, avec la beauté d’Orient]

Ton sourire se fait plus sincère, tes yeux s’éclairent d’une lueur de défi quand la courtisane ose frôler tes traits anguleux d’une main aérienne. Même avec une putain, même quand conclure n’est pas une option et que tes vices se feront frustration ce soir, le jeu de la séduction reste une douce drogue.


Un whisky, je te prie. Un bon.


Ton minois s’incline légèrement vers une épaule, comme pour donner plus de force à l’acier de ton regard qui détaille, pour la première fois de la soirée les traits exotiques. Elle est belle, assurément. Elle est de ces beautés lointaines qui doivent enflammer les tempes, ravir contre leurs courbes le désir d’ailleurs autant que l’ivresse du stupre. L’occasion de se payer tout à la fois un con docile à honorer et un désir d’Orient, fragrances que l’on devine épicées, peau sombre aux parfums inconnus.

Dextre ose se couler, mue par la double assurance, naturelle et d’un client supposé, vers le visage. Index souligne l'arête d’une mâchoire, et sourire avoue les vices, lèvres fines s’étirant en cette expression qui te sieds tant, entre ironie et séduction.


Mon gage pour commencer, et bien d’autres choses ensuite… Y a-il des lieux plus intimes pour converser ?

Dévolu est finalement jeté sur elle. Elle sera objet ce soir, non pour y perdre ton stupre, mais pour exacerber le poison de la jalousie et du désir, entre tempes rousses et tempes lunaires.

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Melissandre_malemort
[ Quelque part ? - Raquel, Foulques, Mélissandre.]



Plantée là. Lune cille plusieurs fois, n'ayant guère loisir de refuser baiser du chat, qui non content de la brigander s'évapore sans un regard en arrière. Voici que Malemort est bien attrapé, et le gage qui égaillait sa soirée juste là se révèle à double tranchant. Sous le loup, petite bouche se plisse de désappointement, et si délicate main de sa vassale n'avait pas étreint son bras, Lunaire aurait terminé la soirée sur un canapé, boudeuse sinon vexée.

- N'est ce point déjà votre vocation, Vassale, que de vous plier à mes bons désirs ?

Si sourire défripe bouche rosée, Princesse dévoile un rien de malaise persistant. Il n'est pas tout à fait dans ses projets de tenir entre amie et frère une chandelle incongrue. Car elle les voit qui se dévorent des yeux, et si coeur Malemort s'est dangereusement asséché, intuition amoureuse ne lui fera jamais défaut.

- Une prune pour moi, Madame de Mortemart. Et soyez prompt.

Paume tapée l'une contre l'autre, frèle Agnelle s'enfonce dans son fauteuil et d'un geste las retire son masque qui roule sur ses genoux. La peau blanche, sous le satin, s'est pelliculé de sueur, et quelques boucles folles accrochent joliment son front. Jouer les galante fut divertissant, Malemort d'ailleurs joui depuis longtemps du sobriquet charmant de Catin Royale. Couronnée à l'impériale reine des putains françaises mais réduite, depuis longtemps, à aimer sans consommer. Jolis yeux noirs coulent sur frangin lunaire mais aucun mot ne sera pipé puisque punition fraternelle n'est point encore consommée.
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Foulques_de_malemort
[ Grand Salon, avec Mélissandre, Raquel et Foulques ! ]

Dans le tumulte, le calme retrouve toujours sa place, les indésirables coqs trouvèrent un lieu plus à l’écart pour régler le problème d’ego, laissant revenir la liesse dans le temple de la déesse de l’amour, tout en ayant perdu de vue Elle qui avait disparu dans les tréfonds oniriques de l’Aphrodite. Son attention à lui ne fut que peu perturbé, préférant de loin prendre plaisir au frôlement du corps de la Mortemart, des murmures suaves autant que par les pulsions de plaisirs ou de désirs dont les deux âmes jouèrent avec délectation. Passion et pulsion étouffée quand dans un mouvement frivole, l’Andalouse s’empara de la main de sa sœur, et de son bras pour les emmener dans un lieu de détente.

Si le palais des plaisirs était lieu de luxure, ce soir, par différentes circonstances, trois âmes visiteuses se retrouvent dans leur propre monde. Sans galante, ni courtisane, sans serveuse ni même hôte, le trois M. jouèrent leurs litanies dans un trio épique.

Et n’est ce point votre devoir de séduction, de vous plier à mes bons désirs ?


Comment ne pas renchérir sur la phrase de sa sœur, rebondir dans la même syntaxe pour taquiner à son tour la pauvre vassale. Si elle se jouait de lui, il n’était pas dit que le prince se laisserait faire – quoi que, il ne pouvait nier s’amuser à laisser la belle espagnole prendre les commandes, jouer les séductrices lui sied à merveille, et lui prenait plaisir à la laisser imaginer dominer le prince des séducteurs – quand je vous dis que son orgueil est à mesure de la surface de la terre. Quoi qu’il en soit, le Malemort se laisse installer par les mains expertes de Raquel. Délicat sourire se dessinant sous le masque alors que les émeraudes s’abreuvent des offrandes de sa proie, installé confortablement sur la méridienne non loin… De sa sœur.

En de telles mains expertes, il ne me serait pas permis de refuser une telle invitation surtout quand on offre un tel présent.


Le voilà à présent alangui, le coude du bras droit soutenant la masse du corps et le regard suivant avec délectation les mouvements du corps.

Et pour moi… Faites-moi la surprise.

Ou comment joindre l’utile à l’agréable. La proposition était faite, son gage entre les mains de Raquel, il n’y avait plus qu’à espérer qu’elle serait jouée de la surprise, et lui faire goûter un véritable délice. Certes, peu de chance que ce soit l’offrande qu’il avait à l’esprit – coquin – mais au vu de sa personnalité, il ne risquait pas d’être déçu. Profitant du départ de la serveuse gageuse, le loup relève les yeux vers sa sœur qui venait de se démasquer.

Lune ?

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Nicolas.u.m
[Grand Salon, à proximité du bar avec Eva]


Il hocha la tête à sa première question puis face sa moue, il répond par un large sourire. Il savait qu’il venait de faire plusieurs coups avec une seule pierre. Non seulement, il allait pouvoir bien se rincer l’œil alors qu’elle se dirigeait vers la jarre puis revenait. Mais en plus, il allait pouvoir récupérer un verre de vin, pensa-t-il à ce moment-là, et enfin, il allait pouvoir la voir se lâcher encore plus grâce aux gages. Bon, il fallait avouer qu’elle se lâcher déjà pas mal ce soir donc sur ce point, il y avait quand même une petite crainte pour savoir ou tout cela allait les mener.

La suite des événements avait plutôt donnée raison au blond. Sa fiancée était revenue avec son air déterminé à le faire craquer. Une petite moue apparut sur son visage alors qu’il réfléchissait au meilleur moyen de résister quand elle sortit le grand jeu en se penchant sans vergogne devant lui. Nicolas ouvrit la bouche en regardant son décolleté, incapable de dire un mot. Oh, il l’avait déjà bien, même touché. Mais pas comme ça. Pas en public. Il se mordille les lèvres puis, à ses mots, il prit le gage de son décolleté, en faisant exprès de laisser traîner sa main plus longtemps qu’il ne le fallait avant de déplier la carte pour la lire. Il releva le regard vers elle, un petit sourire en coin sur le visage puis il plonge son regard dans le sien avant de prendre son verre pour vérifier ce qu’elle avait mis comme breuvage. Il reconnut le breuvage préféré de la brune et dit


Très bon choix, dame. Que ce soit pour le breuvage ou pour le gage.

Il lui fit un petit sourire mystérieux avant de replier la carte et de la repasser pour qu’elle puisse la lire elle-même. Mais avant qu’elle n’ouvre la carte, voulant tester ses réactions, il se penche vers elle et murmure

Il faut convaincre votre compagnon du soir de caresser les fesses d’autres personnes présentes en ces lieux.

Après avoir prononcé ces mots, il approcha le verre de sa bouche pour goûter au liquide ambré tout en la détaillant pour voir sa réaction.
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Nejma
    [ Bar, avec Vlad ]


Petit chaton était revenu se frotter à la panthère, et le jeu de séduction se poursuivait. La main de velours délaissa la joue frôlée, et ses onyx glissèrent le visage du client, encore camouflé à moitié par le loup carmin, laissant entrevoir des lippes étirées en un sourire carnassier, des traits affirmés et un regard gris bleuté incisif. Il lui plaisait. Nej était de celles qui admiraient la beauté, le charme et l'harmonie d'un physique, qu'elle soit féminine ou masculine, bisexuelle assumée et assurée, seuls comptaient pour elle les réactions, la chair de poule imprimée sur une chair délicate, le parfum subtil des envies inexprimées, les regards et les moues exprimées involontairement, la parfaite harmonie des souffles et des gestes.
L'égyptienne vendait certes son corps, mais sa réputation vantée par Dacien venait simplement du fait qu'elle aimait autant le stupre que lui, que la séduction était son jeu favori et son instant préféré celui où l'autre cédait, que ce soit au vice ou à l'extase. Et c'était tout un art que de faire durer cet instant si enivrant et frustrant à la fois, juste avant l'abdication du pécheur à son vice, à sa gourmandise. Non, contrairement à certaines putains qui se faisaient un art que d'essuyer le plus de client en une soirée en les soulageant de leur envie, mécaniquement, en un ouvrage sans âme et sans subtilité, l'Egyptienne préférait le jeu, la frustration, la séduction.
D'un effleurement sur sa joue, invitation du chat, un sourire amusé étira ses lèvres. Panthère savait reconnaitre les siens, ceux qui aimaient le jeu tout autant que la gagne, si ce n'est plus.


Whisky, donc.

D'un mouvement fluide faisant voleter ses voiles blancs angéliques , elle fit le tour du bar, sous le regard attentif du barman, qui approuvait son choix d'un geste. Un Ecossais de vingt cinq ans, vieilli en fût, aux arômes subtils et boisés. Ambre fut versé, verre fut tendu, effleurant les doigts du chasseur au passage. La reine du désert, à l'invitation , réfléchit un instant. L'enfumée semble occupée, dommage car elle y dissimulait une chicha notamment, l'impudique peut être? Ou la mystique? Oui, la mystique. L'ambiance exotique, l'encens sub-méditerranéen. Ils pourraient s'y installer pour converser. Nejma crocheta son bras libre, et l'emmena vers la mystique, le tenant étroitement, non sans parader au su de tous. Ce soir, démon-chat et ange du désert allaient frayer au creux de bras de la déesse.
Melissandre_malemort
[ Quelque part ? - Raquel, Foulques, Mélissandre.]


Minois se tourne. Malemort junior arbore faciès mal aimable à l'intention de son ainé. Non pas qu'elle le déteste. Mais Foulques mieux que personne sait l'exaspéré. Depuis Constance, elle tolère peu que son frère séduise son entourage. Elle y aura laissé trop de plume, et son affection pour Raquel délaye en elle poison d'anxiété. C'est qu'elle sait combien il se lasse, sitot sucrerie croquée. C'est un vice partagé, encore que féminité freine toute ambition coquette. On pardonne à un homme, mais femme se verra vite sanctionnée.

- Loup ?

Question est soufflé du bout des lèvres. Princesse avise ensuite que Chat s'est dérobé, et avec catin à son bras. Pour peu qu'il lui facture la passe, la soirée serait couronnée ! Mélissandre soupire et reporte son attention sur son ainé. Prince déchu qui privé de son titre, n'en jouie pas moins de son rang. On naît prince de france et on en meurt. Personne n'influera sur la couleur de son sang, pas même bourgeoise obèse et sa collection de titres hérités.
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Foulques_de_malemort
[ Grand Salon, avec Mélissandre, Raquel et Foulques ! ]

S’il n’est qu’une seule et unique certitude, c’est que les verdoyants se pose sur le dos et les dessins du bas, observant avec un certain ravissement le déhanchée de Raquel. Un regard rapidement distrait par les galantes jouant leurs devoirs au sein de ce lieu. Si on pouvait reconnaître une certitude à l’Aphrodite, était que ses galantes avaient toutes, dans leur domaine, un attrait, ou disons plutôt un pouvoir d’attirance. Plaisir des yeux, avant le plaisir des autres sens, le prince s’abreuvent des offrandes luxuriantes. Babine qui s’humidifie sous le coup de langue d’un appétit croissant, et avant d’en revenir à sa sœur démasquée allongé près de lui. Fugace souvenir brouillé, pénétrant le crâne en une douleur palpitante, avant de s’en disparaître telle l’eau d’une cascade inarrêtable.

Quel est donc le gage qui vous a été confié ?

Banalité, certes. Mais parfois, dans cette banalité, on trouve un coin de réconfort, ce coin de tranquillité oublié. Regard plongeant dans l’antre, et déliant une idée germée de la provocation. Raquel se jouait de lui, autant qu’il lui en laissait le contrôle, joute et effleurement sans offrir la moindre once d’abandon. Si coquine, il la pense, le reste ne provoque que l’imagination. Pourquoi ne pas jouer de cette attirance dont il est sûr - arrogance dites-vous ? - en s’enfuyant dans les bras d’une autre galante ? Image et pensée effacée d’un simple mouvement de la main spectrale, jouer par de simples futilités n’était pas dans ses habitudes, mais plutôt de laisser continuer la belle Andalouse à faire rompre les barrières de son être - courageuse la petite.

D’ailleurs, votre vassale est d’une lenteur inacceptable, je pense que punition, elle se devra de subir.

Le regard se croise, et la pensée est perçue. Déjà à son château, Mélissandre avait eu bien du mal à dissimuler la colère alors que la louve s’amusait du loup. Bien qu’il ne dût plus piocher plaisir dans les compagnies de sa sœur, il n’aurait que pour réponse que ce n’est point lui qui pêche, mais elles qui se pendent à son hameçon - malheureux homme. Puis regard qui s’abandonne pour suivre la route des brunâtres de la Malemort. Un regard au chat disparaissant en galante compagnie, fin sourire qui perce les lippes et de revenir au cœur même de la conversation.

J’ai une bien mauvaise nouvelle à vous annoncer ... Ma sœur.

De pencher la tête de coter, de sourire à toutes dents, et de prendre cet air insolent d’ange d’une pureté immaculée.

D’ici l’année prochaine, il est possible que je revienne m’installer dans votre contré.

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Lengloas
[ Dans le grand salon - en compagnie de amel]

pour seule réponse que elle eut a sa remarque de fin fut un sourire en coin des lèvres, d’un regard sur le coté il balayait la pièce ! Cherchant un éventuel indice sur une possible contre. Cerveau en route, ses noisettes revenait vers sa dulcinée ! Bon… il n’avait rien de mieux pour la taquiner que de lui murmurer au creux de son oreille, de façon qu’elle seule puisse entendre !

ho, mais tu sais ma chère et tendre, personne ne saurait te tenir responsable pour les actions de ce fameux gage, ni comme les actions éventuelles de ce qui pourrait être mon gage… qui sais… peut-être que il daille que je couche avec une personne… et dans ce cas, sache que j’hésiterais pas a te coucher devant tout le monde si il le faut !

sourire en coin… ses doits parcourait son dos avec malice au même temps que ses dires, et comme pour illustrer ses propos, dégageant de son index ses mèches tombant sur l’avant de ses épaules vers l’arrière, dégageant ainsi son cou, mains baladeuses finissant a la racine de ses cheveux brunâtres entrainant ainsi sa cavalière a se rapprocher de lui, il lui posa un délicat, mais gourmand baiser au creux de son cou.

S’écartant, la regardant soutire en coin, sa main redescendante, entrelaçant furtivement ses doits aux siens, son regard finit par tomber sur son ventre légèrement, beaucoup… agrandit !


ha oui…. C’est… vrai que il a se léger détail ! Bah…. Je trouverais une solution tiens !

l’entrainant a l’entre vite fait, juste pour piocher son gage avant de revenir au grand salon


un gage pour la 4 s’il vous plait !

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Mathilde.d.ormerach
[En direction du bar - Avec Ana]

Voilà deux blondes masquées, en rouge et blanc qui pénètre dans l'antre de l'aphrodite. Elles arrivent doucement, passent pas le vestiaire pour déposer les capes et faire leurs premiers pas au sein du salon. Du monde, partout, dans diverses tenues. De la fumée, des inconnues forcément. Mathilde ne savait pas trop comment réagir. Elle avait envie de lui glisser à l'oreille "vient, on fait demi-tour et on file dans la boutique que m'a fait voir dans la journée."

Mais le sang Sparte ne fit qu'un tour. Un sursaut d'ego et elle se redressa et releva la tête.


Oui, allons prendre un verre, prendre l'ambiance, la température et voir ce qu'est cette chose que la jarre aux péchés. J'ai vu ça en arrivant.

Elle prit le bras de son amie et traversa le salon en observant les groupes qui échangeaient sûrement un moment vu qu'elles étaient déjà bien installées. Puis, elle se posta au coin du bar en faisant signe au tavernier pour commander.

Tu voudrais boire quoi ? D'ailleurs, à ton avis, tu penses qu'il propose quoi ici comme boissons ?

Ses azurs firent un tour d'horizon. Des couples étaient de-ci de-là pour voir si une silhouette pouvait être connu... Mais rien ne sembla familier à la jeune Sparte.

Voyons comment se déroule la suite.
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