Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 14, 15, 16   >   >>

[RP] Même le diable fut un ange... (soirée Décembre 1467)

Soare
[ Vers la sortie, saisi au vol par une rouquine ]

Si mèches rousses ne s'étaient pas révélées dans son champ de vision, main féminine aurait été saisie sans ménagement ni douceur et doigts fins auraient connu douloureux sort. Pour autant ce sont bien des mèches de feu et non café qui encadrent le visage de celle qui lui fait dorénavant face. Une rousse, encore une et pas dégeu. Décidément il va finir par croire qu'elles deviennent son type avec leur peau blanche et leur chevelure flamboyante. Une peau d'ange pour une auréole de démon, c'est peut être ça finalement qui plait à l'homme. Le mal et les vices ne sont-ils pas plus excitants qu'une vie sainte et fade ?

Hm ?

Toujours aussi loquace. Cependant comment lui en vouloir quand quelques secondes plus tôt une brune a été plus qu'agaçante et que désormais une rousse est plantée devant lui telle une carpe. Chiasse, soit elles parlent trop, soit elles disent rien, y'a pas un juste milieu chez cette espèce ?
Puisqu'il est dévisagé, il en fait de même, onyx détaillant les traits de ce visage juvénile. Si fille a changé, regard lui ne trompe pas et très fin sourire s'ancre sur le visage masculin.


Elle doit avoir ses raisons et non, j'suis pas un d'tes anciens clients.

Gamine a grandit, bien grandit et elle n'est pas morte ce qui tient du miracle vu son passif. Dommage cependant que métier soit toujours le même. Comme quoi, pute un jour, pute toujours.
_________________
Une idée de RP mais pas de lieu RP pour le faire ? Cliquez ici.
Lylie_blanche
[Avec Soare, près de la porte.]

Inspiration est prise avant que le souffle se bloque. A son regard, à ce sourire, elle comprend qu'elle est la seule, à souffrir de ce mal, de cette mémoire défaillante. Alors, prise se fait de nouveau plus insistante. Quand bien même, elle a été témoin de la rixe et de la dispute, qu'elle pourrait alors comprendre que le brun ait un grand besoin de changer d'air, en cet instant, elle ne peut risquer de perdre sa mémoire. De la voir, de nouveau filer sous ses doigts.

Regard se plisse, inquisiteur alors qu'elle poursuit.

Accepteriez-vous de la raviver ? Ou, si le temps vous manque, pourriez-vous me dire où et quand je pourrai, vous rejoindre ? Une supplique. Lylie, peut se faire conciliante et le laisser partir pour profiter de sa soirée, mais pas sans avoir la garantie que mémoire, lui sera rendue, tôt ou tard. Pourtant, c'est bien là, en cet instant, qu'elle aimerait que celle-ci lui soit rendue, peu importe la raison de cet oubli, voile devait être levé. Après tout, soirée était foutue..pour les deux, alors..Foutue pour foutue...Autant boire, fumer et lui offrir sa mémoire, en bonne BA.

_________________
Soare
[ Près de la sortie, avec Lylie ]

Supplice... On veut sa peau c'est ça ? Bras se retire de la prise pour retrouver un peu d'espace vital. Non pas qu'il n'aime pas la proximité de la gente féminine, bien au contraire, mais là ça fait un peu beaucoup en matière d’emmerdements car il faut tout de même noter que sur les 3 femmes qui l'ont approché ce soir, les 3 ont décidé d'être chiantes ou de lui attirer des ennuis.
Une très longue inspiration est prise avant que l'expiration ne suive, calme, profonde. Un pas pour surplomber la gamine et ton se baisse également.


Écoute si tu t'souviens pas c'est qu'y'a une raison. Après j'sais pas si c'est une quelconque technique pour attirer l'client mais c'pas comme ça qu't'auras des écus...

Si elle se souvient pas, c'est pas plus mal, c'est même carrément bien vu la soirée passée que ce soit pour elle qui évitera quelques potentiels cauchemars que pour lui qui n'a pas spécialement envie qu'on lui colle de nouveaux problèmes sur le dos. Sérieusement, il a la gueule d'un pigeon ?

J'ai rien à dire, surtout gratuit'ment.

Foutue pour foutue autant que la soirée lui soit rentable car si Soare n'est pas suffisamment crevard pour laisser une enfant à son triste sort, il n'est pas non plus un bon samaritain.
_________________
Une idée de RP mais pas de lieu RP pour le faire ? Cliquez ici.
Lylie_blanche
[Le pied de grue devant la porte.]

Sourcil se hausse quand inspiration mâle est prise. Intérieur de la joue est quant à lui, mordu, alors qu'elle réalise qu'elle est pour l'heure, en train de l'incommoder. Pourtant, un pas se fait vers elle, contre toute attente, et si carrure masculine la surplombe sans mal, c'est pour mieux abandonner ce murmure désinvolte à ses oreilles. Diable ? Attirer le client, quelle idée, de cette sorte ? Elle aurait fait mieux, à n'en pas douter. Vanité, oblige.

Ainsi, Goupil secoue le museau comme pour mieux le rassurer sur ses intentions, qui..finalement, se voit devenir monnaie d'échange. Aigues marines se relèvent, l'observe alors qu'elle réfléchit quelques minutes. Sa soirée avait été gâchée prématurément et visiblement, l'homme qui fait face, semble aussi pressé qu'elle, d'en finir avec cette enchaînement, de merdes. Alors, compromis est avoué. Une offre qui pourrait peut être arranger sa soirée et la sienne, à moins que, sans le savoir, elle ne précipite sa chute.

Je pense que vous avez eu votre lot de présence féminine pour ce soir et je crains que vous offrir mes charmes contre ma mémoire, soit aussi insultant pour vous, que prévisible ? N'est-ce pas? Légère pause. Alors, accepteriez-vous, que je sois votre informatrice à une occasion ?

Pour la première fois, elle ne la ramène pas et ne parie pas sur ses charmes, quand bien même, elle les connaît. Pour la simple et bonne raison qu'elle ne joue pas une passe, mais bien, un passé que sa mémoire semble occulter et qu'il détient. Alors à défaut d'une offense, elle préfère lui offrir un joker. Celui d'être là quand il le souhaite et pour quelque client ou secret que ce soit. Après tout, Lylie avait d'autres armes que ses courbes. Et Alexei en personne, avait veillé à lui apprendre l'art des confidences et des secrets que l'on obtient et revend.

_________________
Clarance.kaiser
[ Après un enlèvement qui n'en est pas un, Grand salon près de l’Impudique avec Tara ]

Et si son inconnue avait, ri, si Clémence avait subtilement donné son autorisation, le blond s'était davantage plu à jouer de son audace. N’était-il pas venu pour jouer, s'amuser, et surtout profiter de sa soirée en ces lieux ? Il en avait même oublié sur l'instant qu'il était au préalable accompagné, tout attentif à la suite donnée face à son invitation. Le gage fût accepté et caché, son sourire se fit plus marqué, alors que son ange d'un soir, ou son démon, il ne pouvait encore la définir. Comme d'autres, il s'était décidé à éviter de porter une attention quelconque sur le rixe plus loin. Il n'allait surement pas se laisser gâter la fête pour quelques poings échangés, tant qu'il ne fut en rien concerné pour une fois par les échauffements d'esprits !

Guidé par la main légère de son attraction, curiosité au corps, le blond suit le mouvement, bouteille et verres portés. Elle s'éloigne, laissant au regard du musicien le court plaisir de souligner la sensualité de ses mouvements. Son assise trouvée, Clarance affiche sur son minois le même air joueur qu'elle sembla vouloir lui offrir au travers de ce léger sourire mutin. Elle lui plaisait déjà. Et de son joli accent déjà relevé plus tôt, il incline la tête tout d'abord sans répondre, geste assuré pour lui tendre une des deux coupes emportées, y venir faire couler un liquide ambré et pétillant, sourire toujours plaqué sur ses lèvres. L'artiste remplira la seconde avant de venir poser son séant sur l'accoudoir du fauteuil choisi par sa "victime", qui n'en avait que le nom puis qu'elle l'avait suivi , ou non plutôt, elle l'avait emmené de son propre chef.


- Il se pourrait Bel Oiseau que Monsieur l'Insolent puisse me plaire, je serai tenté de garder cette appellation pour la soirée ! Mais ça serait me priver de vous entendre prononcer mon prénom avec cet accent chantant qui me plait à entendre, aussi pour vous, je serai Clarance l'Insolent !

Un verre portait à ses lèvres, pour goûter au breuvage choisi. La Vénus joue, évoque sa compagne du soir, ainsi donc elle les avait vu entrer dans le grand salon, plaisir renouvelé de ne pas avoir échappé à son regard, même si l'instant n'avait duré qu'un très bref temps. Le blond se redresse, maître fier de sa prestance. Que sa sœur se fasse dévorer ? Ne l'aura t-elle pas cherché ? Un sourire suffisant, alors que brièvement, ses yeux cherchent la silhouette de sa soeur. Leçon serait peut être apprise.

- Si Loup cherche à chasser la biche, il se devra d'être malin car biche ne se laisse attraper facilement, je ne m’inquiète pas de son sort !

Regard détourné pour reporter son attention sur sa vénus. Gage lu, est à nouveau caché, cette fois, possible hors d'atteinte. Il étire un sourire avant de jeter un coup d'oeil au sien. Oh ! Il adorait ! Sort chanceux, le défi était grand mais l'homme était joueur ! Innocent papier, ou pas est glissé dans sa poche avant de porter son regard sur ce bel oiseau de nuit. Il avait déjà passé au détail sa tenue, si bien que ses doigts viennent effleurer le plumage sombre d'un geste désinvolte.

- Je ne me serai permis de le faire, à vous de voir, si oui ou non, vous le partageriez avec moi ! Cependant, je garderai le mien secret !
_________________

    « L'art, c'est le reflet que renvoie l'âme humaine éblouie par la splendeur du beau » . Victor Hugo
Montparnasse.
      [Jardin privé avec Dacien]


    Montparnasse hoche la tête aux mots du Brun. En effet au vu de la carrure imposante de Jehan il n'aurait aucun mal à faire ce qu'il veut de lui. Mais cela est une autre histoire, car au nom prononcé nouvel intérêt est porté à l'homme. Ainsi c'est lui Dacien. Le fameux Dacien dont Elle lui a parlé. Car oui, en temps que confident de la Rose il en a entendu parler. C'est donc le deuxième gérant que Montparnasse a percuté. Voilà qui est intéressant. Mais si regard intéressé est porté à l'homme, il ne fera aucune remarque sur ce qu'il a entendu de lui.

    - Le fameux... Enchanté Dacien. J'espère que nous aurons l'occasion de faire plus ample connaissance...

    Petit sourire au coin des lèvres qui signifiait bien des choses sur le sens de ces mots, Montparnasse recula de quelques pas en direction de la porte.
    A présent que tension était retombé le Galant avait son travail à reprendre, la soirée n'était pas fini, et pour être honnête, il commençait sérieusement à avoir froid à être ainsi torse nu sous la neige.


    - Vous m'excuserez, la soirée n'est pas fini, j'ai encore quelques demoiselles où damoiseaux à distraire.

    Car oui Montparnasse était de ceux qui s'offraient aux deux sexes sans préférence vraiment marqué pour l'un ou l'autre. Porte dérobé fut franchit dans l'autre sens et le grand salon fut regagné pendant que sa main venait avec discrétion passer sur sa mâchoire pour en déterminer les dégâts.

      [ Grand Salon proche du bar, seul un instant puis avec Ana et Mathilde ]


    Regard se porta sur la soirée afin de déterminer où en était le déroulé tandis que galant se dirigeait vers le bar pour s'offrir un petit remontant et retrouver son flegme habituelle. Verre fut enfilé cul sec, et il en commanda deux autres pour s'approcher de deux jeunes femmes qu'il n'avait pas remarqué plus tôt, surment arrivé à la soirée après l'exclandre qu'il avait causé, et cla n'etait pas plus mal. Sourire au coin des lèvres, masque ôté plus tôt dans la soirée, c'est donc un Montparnasse gracieux dans sa tenue d'ange d'une simplicité élégante qui aborda les deux jolies blondes vêtu de blanc et rouge.

    - Et bien mesdemoiselles, voilà deux ravissantes jeune femme qui n'ont sut déterminer qui de l'ange ou du démon prédomine chez elles.

    S'inclinant avec délicatesse il leur tendit les verres qu'il tenait dans chaque main.

    - Permettais moi de vous offrir de quoi vous rafraîchir le palais ? N'ayez craintes nous n'avons que de l'alcool de qualité dans cette antre.

_________________
Sabaude
[ Salon - Alaynna et Sabaude ]


Un Ah ! s’échappa de sa bouche sèche d’un mauvais choix de boissons au cours de sa journée.

Devant lui se tenait une femme que sa mémoire, factotum éprouvé mais consciencieux, replaça lentement dans différents contextes : Alençon, son entrée par les jardins quelques minutes auparavant.


M’aider… bougea-t-il imperceptiblement les lèvres et battit-il brièvement des paupières, pensif alangui d’excès était-il à cette heure. Peu habitué à ce qu’on l’aide, Sabaude sembla émerger d’un puits sombre et profond quand enfin son corps l’autorisa à reprendre les rênes. Il sourit, à la fois reconnaissant et amusé d’être une deuxième fois face à la jeune femme.

Auriez-vous perdu un pari vous amenant à devenir ma bonne fée ce soir ?
plaisanta-t-il tout en déportant son regard sur la silhouette féminine jusqu’à le poser sur la rondeur ventrale.

Il avait trouvé une femme enceinte ! Italienne, lui souffla son écoute émoussée et outrée que lui, fils d’une mère tirée de « la botte » pour fouler le sol du royaume de France, n’aie pas su entendre les notes d’un accent. Il leva les plateaux à hauteur d’yeux, les fit se chevaucher et les posa sur un coussin pour revenir débarrassé.


C’est un scandale, ils étaient vides ! annonça-t-il d’un ton égal, peu soucieux de remplir le contrat passé avec la jarre dès lors qu’il y avait plongé la main.

Je vous prie de bien vouloir me pardonner pour ce raffut et cet appel sans manières de votre personne. Vous êtes mon gage. Un gage pour lequel je déclare forfait. Je ne saurais faire un scandale devant vous, pleine d’une vie à naître, à la manière des emportés dont on mesure l’absence de retenue au peu de considération qu’ils peuvent avoir pour autrui.

Le duc échevelé, doux par nature, offrit visage avenant et moulinet gracieux de sa dextre.

Je suis votre obligé, un temps certain cette nuit, pour vous avoir dérangée.
_________________
Dacienhissy
[Jardin privé avec Montparnasse avant de décamper.]

Dacien releva son minois vers son interlocuteur du moment, laissant un vert interrogatif. Le fameux? Serait-ce que sa réputation le précède? Voilà quelque chose qui le surprit, le gardant silencieux sur la continuité, n'essayant aucunement de répondre à la proposition de la future connaissance réciproque des éventuels futurs collègues. Mon pauvre Montparnasse, t'auras peut-être pas cette chance. L'homme fit quelques pas vers la prochaine sortie avant de l'abandonner là pour ce soir et de se rendre certainement au cœur de la fête. Dacien ne le retint pas. Pour lui dire quoi de toute façon. Il ne le connaissait pas pour l'heure et lui, il avait eu assez d'émotions pour aller faire la tournée des tavernes alentours. Cela tombait bien. Alaynna était bloquée ici, au Bordel. Elle profitait certainement du monde présent pour se changer les idées, reprendre forme féminine même si elle était enceinte jusqu'au cou.

Lui, il en avait assez. Assez du Bordel. Assez du bruit. Assez de la lumière. Assez de voir toutes ces têtes. Assez de voir toutes ces personnes s'entrechoquer une veille de Nativité. Il avait vu ce qu'il voulait voir, Elle allait bien. Tout ce qui comptait fût là, dans cette image, cette splendeur noire, cette femme adorée. Et la porte de la coursive fût prise, repassant dans une Enfumée vide de tous, épousant un silence agréable, pour enfin prendre le chemin qu'il avait tenté d'emprunter quelques minutes plus tôt, avant ce face à face avec Montparnasse. Bertrand avait repris sa place à l'entrée. Un dernier coup d'oeil au bar. Elle était là, belle comme jamais, cherchant la distraction qui lui allait bien. Un maigre étirement de commissure et les marches furent atteintes.

_________________

Merci Châton et Chérichou!
Amelliane
[Salon - près d'Etienne ]

Que dire, oui elle avait laissé Leng afin de pouvoir réaliser son petit gage. Enfin petit, il fallait vite le dire la brune se voyait bien arrivé comme ça ' bonjour je peux vous embrassez c'est juste pour un gage .." oui bon après tout c'était le but du jeu, surtout que personne ne pourrait connaître son identité puisqu'elle portait un masque. Certes elle était enceinte donc moins attirante par rapport à d'autre, enfin elle n'était pas là pour cela, elle voulait s'amuser.

Amelliane qui était déjà assise dans un fauteuil, changea de place pour s'avancer un peu plus près d'Etienne qui semblait plonger sa solitude dans un verre. Elle réfléchit un court instant pour entamer un début de conversation mais ce n'était pas simple, ce n'était pas du tout un de ces exercices préférés. Elle se jeta à l'eau malgré tout.


- Et bien on dirait que les tensions de tout à l'heure soient apaisé cela aurait été dommage de gâcher une soirée comme celle-ci. Elle esquissa un petit sourire.- C'est difficile de devoir gérer cela avec tact.

Ce genre de querelles ou les hommes allaient venir aux poings si ce n'était pas plus n'était plus chose courante dans le quotidien de la jeune femme. Par le passé les soirées étaient tout aussi rythmée de par ses fameuses fréquentations mais à présent elles étaient calme. Un peu comme passer du noir au blanc en un claquement de doigts.

Son regard se posa sur Etienne, sans doute qu'il allait l'envoyer sur les roses en prétextant vouloir qu'on lui foute la paix ou qu'il était attendu. Enfin elle avait engager la conversation et puis qui ne tente rien à rien, il n'allait pas la manger de toute façon sauf si ce dernier était amateur de chair fraîche.

_________________
Alaynna
[ Salon - Alaynna et Sabaude ]

Ainsi donc, c'est bien après elle que duc échevelé faisait tout ce tintamarre avec les plateaux qu'il venait maintenant de déposer sur quelques coussins. Pour un gage. Parce qu'il s'agissait en fait d'une simple histoire de gage. Et point d'autre chose de plus ardu. Rien à voir avec l'Alençon. Et bien sûr, elle vient de comprendre de quel gage il s'agissait.
Et soulagement doit se lire sur la trombine italienne, qui se passe en effet volontiers, d'une humiliation supplémentaire au cours de cette soirée, qui ne l'aura pas vraiment épargnée.

Un brin de courtoisie. Voilà qui la change agréablement du ton autoritaire et des menaces à peine voilées émises un peu plus tôt par Etienne.

Italienne n'a pas vu Dacien s'éloigner, encore moins sortir, et si elle connaissait les pensées de l'amant du futur père de la progéniture qu'elle porte, elle lui aurait certainement démontré le contraire en lui emboîtant le pas pour aller se soûler elle aussi.

Et finalement, l'intervention pour laquelle, le duc s'excuse, se trouve plutôt être la bienvenue. Ainsi, à mieux observer l'homme, elle s'aperçoit qu'il n'a absolument rien de tyrannique pour un homme de sa condition. Peut être un brin éméché au vu de quelques relents d'alcool qui viennent effleurer l'odorat délicat italien, et quelque peu décoiffé, au point qu'elle se retient de lui discipliner quelques mèches.


" - J'ai effectivement perdu un pari, ce qui me vaut mon état actuel, et mon obligation d'être présente ce soir. Mais je doute avoir des dons de fée."

Regard d'acier enrobe un instant la pièce, se gorgeant de quelques détails et s'assurant que sa présence n'est point requise ailleurs, reporte ses glaciers et toute son attention sur le duc auprès d'elle. L'homme a un regard, et un ton de voix apaisant, bien qu'il lui semble toujours aussi impressionnant.

" - Je vous ai vu entrer directement par les jardins tout à l'heure, vous semblez bien connaitre les lieux. Gérante m'a dit un peu plus tôt que je pourrais trouver un endroit calme au sein de l'Initiée. Puisque vous vous déclarez vous-même mon obligé pour une partie de la nuit, voudriez-vous bien m'y accompagner ? Je suis lasse de toute cette effervescence, mais je ne peux néanmoins prendre congé. Cela me serait plus ou moins .. reproché ... Vous pourriez ainsi m'expliquer pourquoi vous êtes venu vous échouer en ces lieux. Et .. vous êtes loin de me déranger. Vous me sauvez."

La bienséance exigerait sans doute que l'italienne se présente, ou tout du moins, renseigne le duc sur sa condition en ces lieux. Mais Ritale n'a jamais été très au fait des us et coutumes, et à tendance à n'en faire qu' à sa tête.
De toute manière, vu son état, il est clair qu'elle ne peut être prise pour une courtisane. Le duc ne verra donc à sa proposition, qu'une invitation à discuter dans un endroit plus calme et moins exposé aux regards.

_________________
Soare
[ Près de la sortie, avec Lylie, bientôt libéré et délivré ]

Onyx fixent la rouquine, attendant une proposition de sa part. Il n'a pas d'idée précise du gain à gagner mais il restera encore quelques secondes dans cette maison de passe tant qu'elle ne lui propose pas son corps. Une telle proposition ne serait que trop banale pour une prostituée et si fille devant lui arrive à charmer des clients, elle le laisse pour sa part totalement de glace et il n'est pas homme à se forcer.

Exact surtout que tu m'plais pas.

Tout en finesse, comme d'habitude, un vrai bourreau des coeurs...

Va pour les informations. J'te préviendrais quand j'aurais b'soin et si j'ai satisfaction j'te dirais c'que tu veux savoir.

Et non pas aujourd'hui, pas maintenant. Puisqu'elle semble tant tenir à des brides de passé qui semblent avoir disparut autant les garder bien au chaud pour le moment venu, la maison ne faisant pas crédit même en fournissant quelques indices.
Reculant d'un pas, Soare balaie du regard la salle à la recherche de celle qui juste avant aurait put le mordre avant de revenir à la jeunette.


Amuse toi bien.

Talons se tournent et cette fois il s'en va vraiment, quittant l'endroit et sa faune un peu trop étouffants pour lui. Il a dit souhaiter finir la soirée en charmante compagnie et il compte bien s'y tenir, traversant la rue pour disparaître dans la nuit.
_________________
Une idée de RP mais pas de lieu RP pour le faire ? Cliquez ici.
Etienne_de_ligny
Une pause, de courte durée. Répit pourtant est reprit pour le lupanar. Rousse et Jehan sont partis. Dacien aussi. De ce qu'il voit, l'ami de Mont aussi et ce dernier, reprend son office, comme prévu. Rose et Alaynna sont là et alors que le verre est son meilleur allié, voilà qu'une femme vient à se poser à ses côtés pour entamer la discussion.

Regard vairon se porte sur elle. En tant que propriétaire des lieux, il sait qu'il doit se faire courtois, plus encore agréable voir séducteur s'il le faut. Mais là, cœur n'y est pas. Les tempes lui chauffent, l'alcool se fait doux et bulle dans laquelle il se trouvait, vient d'être explosé d'un ongle féminin.

Inspiration est donc prise comme pour s'offrir ce courage là, de délier les lippes, la langue et les mâchoires.

Oui, dur de tout gérer, surtout de trouver la punition adéquate. Car voilà ce à quoi Griffé pense déjà. Il n'est pas dans l'instant présent, dans le plaisir d'une compagnie. Il est dans cet agacement qui est tel, qu'il se projette dans l'après, dans ce qu'il adviendra de Rose et de Mont dans deux jours.

_________________
Lylie_blanche
[Devant la porte puis seule, puis..non, encore seule en recherche d'un Client mâle.]

Ne pas lui plaire ? Tiens donc. Il n'est pas l'ami de Montparnasse pour rien celui-là et rien que pour ça, elle se satisfait de cette répartie masculine. D'un geste de main, elle balaye aussitôt la remarque. Pas flatteuse pour son Ego et assurément, pas d'actualité quand elle attend plus de lui. Une mémoire.

Pourtant, alors qu'elle s'attendait au moins à un accord intéressant, c'est une éventualité qu'elle obtient. Elle obtiendra sa mémoire, qu'à la condition qu'elle soit à la hauteur. Diable. Quel rustre ! Il pourrait tout aussi bien, être satisfait du service mais finalement, lui avouer le contraire et gagner ainsi sur tous les tableaux. Non, pour sûr, cela n'est pas sain. Mais pas le temps de rétorquer, de négocier qu'il tourne les talons.

Mâchoires se crispent. Qu'avaient les hommes ce soir pour la faire tourner en bourrique avec autant de, savoir faire. Vladimir et maintenant, lui. Tiens, elle ne connaît même pas son nom.

Regard se tourne alors vers le Salon, déjà vannée. Il lui faut un client, une pause, de quoi se perdre et oublier, le tout dans l'étreinte d'un mâle.

_________________
Amelliane
[Salon - près d'Etienne ]

Elle avait tenté de faire la conversation mais hélas au vue de la réponse brève de son interlocuteur il lui semblerait qu'il n'avait pas envie de faire la causette. Enfin ce n'était pas bien difficile de le deviner. Puis avec les événements passés cela avait littéralement fichu l'ambiance en l'air. Tout ça à cause de Mont, le vilain petit canard du coin. Il faudrait lui arracher les plumes pour qu'il arrête de foutre le bazar partout ou il passe, un peu comme aux mouches quand on leur arrache les ailes une à une.

Cette petite pensée la fit sourire légèrement mais malheureusement c'était de courte durée car elle ressentit un petit air de déception, elle s'adossa au fauteuil. Amelliane n'avait guère envie d'insister et cela ne servirait à rien. La soirée ne se déroulait pas comme elle l'aurait imaginé et elle devenait ennuyante, quand à la brune ennuyée.

La jeune femme laissa son regard faire le tour de la pièce tout en posant son menton dans la paume de sa main, histoire de voir si il n'y aurait pas un petit quelque chose pour animé sa soirée.

L'Aphrodite serait-elle devenu si sage même pour une soirée masquée. C'était bien étrange.

_________________
Etienne_de_ligny
[Salon avec Ameliane - Tête à Tête]

L'Aphrodite calme. S'il avait deviné les pensées de la demoiselle à ses côtés, nul doute qu'il l'aurait regardé avec incompréhension et surprise. C'était justement parcequ'elle ne l'était pas qu'Etienne n'a en cet instant pas le cœur à l'ouvrage. C'était justement parce qu'un semblant de calme était brièvement revenu qu'il pouvait néanmoins penser à ce qui, le sera moins dans quelques jours. Non, le calme n'était pas le fort du Lupanar et de ces habitants. Néanmoins, de sa place, il ne peut que constater que son lupanar manque de courtisan, mâle. A dire vrai, deux étaient absents surement planqués à l'étage et l'autre semble distrait. En somme, voilà qu'il ne pouvait compter que sur Montparnasse et ..Dacien ? Le monde est cruel.

Regard se porte à la demoiselle à ses côtés. Il arrive enfin à la remettre. Celle qui avait emporté Montparnasse, en vain. Aussitôt, sourire s'étire. Etait-elle une proie du Montparnasse ou bien, une amante.

J'ai cru voir que vous connaissiez Montparnasse. Que pouvez-vous me dire à son sujet..Je vous en prie, ne tarissez pas d'éloge, que je sois inspiré par la punition que serait la plus, adéquate. Sadique, Etienne assume entièrement se penchant. Et puis, vu l'agacement dont elle semblait avoir fait preuve, peut être qu'elle pourrait lui apprendre d'avantage, quelques ragots, quelques maux. Tout ce qui pourrait lui permettre de se faire juste, quand il avait décelé la phobie de son employé.

D'un geste, serviteur est invité à présenter un plateau de victuailles à la cliente, quand, pour sa part, il entame le geste et s'empare d'un morceau de pâte d'amandes.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 14, 15, 16   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)