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[RP] Même le diable fut un ange... (soirée Décembre 1467)

.tara.
[Chambre de Tara avec Clémence]

Éclat dans les pierres en se délectant du franc parler de sa complice. Ce joyau de femme qui se polit lentement depuis son arrivée à l’Aphro ne cesse de la surprendre. Nier cette évidente envie de la croquer n’est pas dans les habitudes de la clostrière, pourtant, elle se maîtrise, parce que la féline deviendra une grande courtisane si elle continue dans cette voie. Tout son corps est à damner, ce ne sont pas les clients qui diront le contraire, elle a ce charme sans vulgarité, ce petit truc en plus.
Ses longs cils papillonnent pour chasser cette contemplation devenue trop longue.


Si tu es sage, peut-êtRe que tu le pouRRas…

Sourire s’imprime de côté, toutes deux savent qu’il y a peu de chance pour que cette nuit Clémence rejoigne sa chambre, promesse prononcée pour exacerber leurs sens.
Tara se détourne pour aller s’asseoir devant sa coiffeuse, reprend là où elle s’était arrêté avant l’arrivée de la brune. Brosse sa courte chevelure sans vraiment se regarder, son reflet est toujours source de conflit intérieur. Le khôl est finalement appliqué sur les deux yeux, du noir est appliqué sans ostentation sur les deux paupières, à peine de quoi souligner ses glaciers, accentuant par la même la pâleur de son visage. Elle avait appris très tôt qu’en évitant de trop se farder, les gens avaient plus l’envie de plonger dans son regard ou sur ses lèvres purpurine que dans son décolleté. Quoique, ils finissaient par s’y abîmer.


Tu veux boiRe quelque chose avant de m’habiller où nous sommes, late ? Retard ?

Nez se plisse sous l’effort. Cette fois elle n’aura pas l’occasion de discuter dans sa langue, elle était au royaume de France, il ne fallait pas l’oublier et il y avait peu de chance pour que des ambassadeurs étrangers ne soient présent.

Tonight, tu es The daemon déguisé en Angel et moi, the Angel déguisé en daemon. Cette idée est plaisante. Tente-moi…

Le souffle a été exhalé, l’intonation rauque. La Féline est si semblable à Madame B qu’elle ne peut se retenir longtemps de reprendre le jeu.

Clémence…


Les mots peines à se former dans sa tête. Depuis quelques temps la courtisane a envie de sortir de ce lieu confiné, être autre chose qu’un temple vénale. Elle voudrait goûter à cette liberté dont jouit sa compagne. Aller dans une taverne, chose qu’elle n’a plus fait depuis deux ans, depuis le Languedoc. Mais à chaque fois qu’elle en émet l’idée, elle se rappelle que dehors elle n’y est pas à sa place.

Tu peux m’aider, je cRois que si on reste trop longtemps ici, je ne vais pas vouloiR te paRtager.


Le ton a pris cette teinte amusé, les doigts se sont emparés du verre dans lequel le liquide ambré s’est réchauffé, en a prend une gorgée en se morigénant de faiblir autant. Cette soirée est l’occasion d’oublier les états d’âmes de la femme au détriment de la courtisane.
Sans lui laisser le temps de répondre, décroche la robe, la dépose délicatement sur le lit. Démarche souple en s’approchant de l’ange brune.


Non, il est loin d’ici à cette heure, il y aura je l’espère d’autres distractions que les dés ce soir. Peut-être un ange à séduire ou un démon à satisfaire. J’ai un appétit de louve.

Les paroles à double sens ne sont destinées qu’à elle. Pierres s’attardent sur les lèvres de la féline avec cette forte envie de les attraper, de les malmener. Relève les yeux, en souriant franchement.


Tu vas participer aux gages ?


L’art et la manière de verser dans le chaud et le froid alors que ses reins bouillonnent de cette envie de lui retirer cette robe. Vivement qu’elles se mélangent aux invités et oublient ce tête à tête.

Et toi, tes invités seront là ?
Sagamore
[Grand Salon - Sagamore/Lylie]

Il retient un geste alors qu'elle remet sa robe en place. Oui il restait encore à cet endroit un petit pli qui avait tendance à l'agacer mais voila il se devait de penser à tout autre chose. Le fait que la jeune femme vienne se placer sur l'accoudoir du fauteuil où il se tenait était ainsi parfaitement en adéquation avec son envie de ne plus penser à ce pli. Le regard se pose vers Elle rapidement avant de laisser son regard se perdre dans la pièce. L'Héritier tourne le visage à ses paroles. IL en plisse même les yeux, s'il connaissait le second degrés il aurait pu en être vexé ou répondre sèchement, mais ce n'est nullement le cas pour le moment. Les émeraudes se posent dans ses azurs. Et lorsqu'elle se rapproche pour venir murmurer à son oreille, il en ferme les yeux pour se laisser bercer par le doux parfum fruité.

Mais entre les paroles dites et le dernier geste, il n'y a que le dernier geste qui puisse blesser son honneur. Le prenait-il pour un enfant? Elle n'avait qu'à l'embrasser sur le front tant qu'on y était. Alors son dos reprend appui sur le dossier du fauteuil et son regard vexé se détourne d'elle. Il laisse un moment le silence avant de répondre dans un murmure assez fort pour qu'elle puisse entendre.


Je ne succombe pas, on succombe sans que je n'ai rien à faire.

Une apparence qui pourrait peut être tromper la galante mais qui ne pourrait berner aucune personne qui le connaissait.

Le plaisir est de se sentir désirer et dévorer du regard. Rose viendra à moi, je le sais bien. Dans quelques instants, à la fin de la soirée, demain, mais elle viendra, il y a ce quelque chose qu'elle aime chez moi.

Le jeune homme était totalement assuré dans ses mots surtout sur la fin. Oui il en était certain de ce fait. Elle lui l'avait prouvé déjà et elle allait devoir continuer si elle souhaitait avoir l'honneur de continuer à le fréquenter.

Puis Sagamore se tourna rapidement vers elle pour venir remettre en place cette dernière petite imperfection dans la tenue de son interlocutrice.

Quand au coté touchant... vous faites erreur Damoiselle.

Le menton se lève et le silence se fait. Non mais... un baiser sur la joue et le qualificatif touchant. Se croyait-elle dans une église?


[Edit pour balise]
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Lylie_blanche
    [Salon : Aux côtés de Sagamore.]

    Piqué au vif. Sagamore fait mine d'être impassible quand mots renards effleurent l'Ego mâle et l'égratignent. Ainsi donc, un nouveau point commun est trouvé. Pourtant, lorsqu'il ajuste son pli, assure que Rose viendra à lui avec un aplomb troublant, Lylie plisse le regard. Curiosité est aiguisée, tout autant que la malice. On lui a pourtant appris à flatter l'égo des Hommes pour en parfaire les humeurs, mais à cet art-ci, Lylie se dérobait sous l'attrait d'un naturel -espiègle-. Flagornerie n'est pas son jeu. En revanche, titiller, piquer et sous entendre pour attiser les foudres et dévoiler le derme sous le masque, là oui.

    D'ailleurs, à force de mots, les pièces se placent et terrain qu'elle a l'habitude de pratiquer se dévoile. La punir d'un silence, plus encore d'un soupçon d'indifférence, était redoutable. A la hauteur de la pique ? Qui sait.

    Il y a des erreurs qui sont plus agréables que d'autres, Sagamore. Et celle-ci, m'enivre d'avantage. Murmure est avoué, plus suave à l'oreille mâle. C'est cela qui pique son intérêt, la nature plus autoritaire de cette Assurance. L'Indifférence qu'il lui a imposé, le pli qu'il s'est permis de retoucher comme une imperfection trop douloureuse à contempler et la certitude, inébranlable, qu'Elle viendra . Il n'a rien d'un enfant de chœur et Lylie, en a la certitude -désormais?-. Après tout, il semblait plus hésitant la dernière fois ou simplement, moins coutumier de ces établissements.

    Installée sur le bord du fauteuil, jambes se croisent et robe avoue la chaîne à sa cheville. Est-ce le tintement de ces quelques bijoux à sa cheville qui se heurtent qui causent le mauvais sort, ou simplement l'appel des plumes dont l'Oeil est avoué ? Quoiqu'il en soit, c'est une aura familière qui vient se perdre à son échine. On l'observe, on la traque et elle le sent. D'abords dubitative et continuellement superstitieuse, Lylie passe -dans un premier temps- outre, ce sentiment et se contente de ce silence que client lui offre pour mieux asseoir son aplomb.

    Etait-il possible de détourner un homme qui en espère une autre ? A cela, Lylie préfère ne pas répondre.Vaniteuse de nature, la courtisane n'est pas femme à accepter d'être recalée à un second plan, sauf lorsqu'on l'invite à revêtir la personnalité d'une Autre sur demande. Après tout, Sagamore avait raison et elle n'aurait pas dit mieux. L'Ego et l'Assurance des deux jeunes se combinaient bien en cela : "Je ne succombe pas, on succombe sans que je n'ai rien à faire".

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Raquel.
    [Entrée, salon - avec Mélissandre et Vladimir]

    Silencieuse, elle avait laissé Mélissandre les présenter et avait largement souri à l'arrivée de Vlad. Adonc Sang bleu, bâtardise et gueusaille se ligueraient ensemble le temps d'une soirée.

    Certains invités quittaient leurs armes sitôt arrivés; Raquel n'avait pas emmené de dague ou autre objet tranchant. Mais elle avait, sur sa tenue, un subtil répondant qu'elle n'hésiterait pas à utiliser si d'aventure elle se sentait en danger.

    Cape fut abandonnée, et ailes rajustées afin de ne faire qu'un avec la fine silhouette de l'Andalouse. Loin d'avoir rondeurs voluptueuses et hanches pleines des femmes de son époque, Mortemart avait été dotée d'une discrète chute de rein et d'une petite poitrine qu'elle avait su mettre en valeur au moyen d'une tenue savamment pensée, et élaborée.
    Le haut de la robe était resserré en dessous de ses seins, et froncé afin de donner ampleur à ses menus monts de vénus. Une fine dentelle lui couvrait le buste et descendait le long de ses bras, masquant sa chair naturellement ambrée.
    La robe était marquée à la taille, et une superposition de voiles donnait de l'ampleur au jupon qu'elle portait; certains pans étaient retenus par de petites et longues fibules qui donnaient corps à la tenue.

    Ainsi donc devant l'entrée du salon se tenait un soleil noir, tenue couleur nuit, cheveux longs travaillés en un chignon ample retenu par des pinces à l'extrémité dotée de perles blanches, assorties aux perles des fibules qui illuminaient également le sombre de la tenue. L'ange noir portait une paire d'ailes tout en plumes, l'une blanche, l'une noire, symbolisant en fait la situation dans laquelle se trouvait la jeune femme, perdue entre innocence de l'enfance et aspirations d'adulte.

    Mi-Ange, Mi-Démon, qui laissant un peu d'espace au couple s'empara d'une coupe de liqueur et y trempa les lèvres, ce afin de se donner contenance; l'ébéniste qu'elle était ne manqua pas d'embrasser du regard la riche décoration du salon tout en laissant ses onyx s'arrêter imperceptiblement sur les invités, à la recherche de quelques tête connue.

Inspiration pour la tenue

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Avec l'amour je peux tout faire, avec la haine je peux mieux faire encore
Repeat after me : It's Just A Game
Eva.de.sparte
    Paris, je n'aurais jamais pensé que mes pieds en fouleraient à nouveau le sol, en tout cas pas si rapidement. Si c'était la mort qui m'y avait entraîné plus tôt, en début d'année, il n'en'était rien aujourd'hui. Je n'étais plus la gamine endeuillée que j'étais à l'époque, j'avais bien grandi.

    Tout était parti d'une plaisanterie qui avait eu le temps de mûrir au fil des jours dans mon esprit, l'occasion était trop belle pour que je me prive de le surprendre à ma manière. Un carton contenant un costume blanc, une paire d'ailes d'ange ainsi qu'un petit billet énigmatique l'invitant à me rejoindre lui avait été fait livrer par mes soins à Strasbourg, je n'avais nul doute quant au fait que je piquerais sa curiosité à vif et qu'il se prendrait bien volontiers au jeu.

    Le lieu était plutôt incongru pour une jeune femme comme moi mais loin de chez nous, il y avait peu de risques que nous ne venions à y croiser quelqu'un de notre connaissance même si je m'en fichais bien en vérité. La seule personne dont l'avis m'importait réellement était celle avec qui je passerais la soirée, celui que j'épouserais dans quelques mois.

    Si j'avais choisi qu'il tienne le rôle de l'ange pour ce soir, j'avais plutôt opté pour la part ténébreuse de mon coté, inversant un peu les rôles du quotidien, enfin peut-être pas tant que çà en réalité. Si d'apparence j'étais plutôt sage, en privé je pouvais sans mal laisser mes envies et mes désirs s'exprimer.


    [Aux portes de L'Aphrodite]

    Me présentant au portier ,j'avais laissé tomber la cape, dévoilant la robe rouge carmin qui sans être vulgaire était assez marquée au niveau de la taille pour laisser deviner aisément mes courbes féminines, elle se mariait parfaitement avec ma longue crinière brune que j'avais en toute simplicité laissé lâcher dans mon dos alors qu'un loup de la même teinte accentuait le côté mystérieux et rehaussait de plus belle, mes prunelles d'or et de feu.

    Ayant repéré certains arrivants doter d'une invitation, je m'étais légèrement mordu la lèvre inférieure, n'en disposant pas de mon coté. Enfin, l'affiche sur laquelle j'étais tombé par pur hasard sur un panneau de ma ville ne précisait en rien qu'il s'agissait d'une soirée privée, il ne devrait donc pas il y avoie le moindre souci, je m'étais armée d'un sourire.


    Bonsoir, je n'ai pas d’invitation, j’espère que ce n'est point un problème.


    [Grand Salon, proche bar ]

    Une fois l'entrée passée ,je m'étais faufilé à travers la foule, mon regard explorant les lieux avec intérêt, la décoration étant parfaitement réussite avant de regagner le bar afin de commander un verre puis je m'étais posé sur un fauteuil non loin, là où j'avais une vue imprenable sur l'entrée et ne pourrais pas manquer son arrivée.


    [Edit pour balise]

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Montparnasse.
      [Grand Salon - Avec Soare puis avec le trio Raquel Melissandre - Vlad ]


    La contrariété se lit sur son visage. Son amie d'enfance n'a pas changé. Il est toujours aussi lui. Le genre d'homme qui sait ce qu'il veut, le genre d'homme qui n'hésite pas avant d'agir. Mais c'est aussi le genre d'homme qui ne mâche pas ces mots et qui évolue dans des sphères bien lointaine de l'univers feutré de l'Aphrodite ou les choses sont faites mais avec une certaine pudeur et une certaine classe, en apparence tout du moins. Alors Montparnasse ne peut s'empêcher de reprendre son ami :

    - Il n'y a pas de pute ici, seulement des galantes.

    Petit regard insistant derrière son masque qui signifie clairement : Déconne pas. Avant de reprendre d'un ton léger, sourire habituelle au lèvres tandis que ces yeux clairs parcours les invités qui se font de plus en plus nombreux autour d'eux.

    - Au vue de toutes ces ravissantes Dame, je serais bien malchanceux si c'est en ta compagnie que je m'isole... Mais soit, je suis joueur et je prends le paris. Gare à toi si tu le perds...

    La même malice se lit dans les yeux du galant lorsque la pogne caleuse est serré. Montparnasse ne peut que s'amuser du contraste flagrant qu'il y a entre les deux hommes et autant que de leur similitude dissimuler. Montparnasse s'excuse donc auprès de lui, étant un des rares galants présent à cette soirée, il ne peut rester plus longtemps en sa compagnie, même si il lui murmure discrètement un petit "A plus tard" tendancieux.

    S'éloignant de Soare il ne peut que remarquer que si ses Dame manque de cavaliers, il en est de même pour ces messieurs. Pourtant, si il n'a guère eut le temps de se lié d'amitié avec ses nouveaux compagnons de travail, il les a déjà croisé plusieurs fois dans les couloirs et, pour sûr, il n'y a pas que la jolie rousse et Elle qui sont d'ailleurs déjà à l'œuvre. Va t'il devoir aller chercher les autres courtisanes par la peau du cul en leur expliquant que les préparatifs se font avant la soirée et pas pendant ? Cela n'est pas son rôle mais cela lui effleure quand même l'esprit tandis que son regard glisse vers le propriétaire masqué. Il n'a pas encore eu a faire à lui mais on le dit terrible. Cela emoustille le galant à qui il tarde de faire connaissance d'un pareil homme. Seulement pour voir si les rumeurs sont vraies, il va s'en dire.

    Voyant un petit attroupement se faire le brun fit un signe de la tête à l'une des serveuses pour qu'elle l'accompagne auprès d'eux, plateau chargé de verre et c'est un Montparnasse tout de blanc vêtu, torse nue sous son gilet court et souriant sous son Lou qui les abordes sourire en coin aux lèvres.


    - Messire, Dames, bienvenue à l'Aphrodite. Puis-je vous offrir un verre ?

    Petit geste de la mains pour que la servante fasse circuler plateau entre eux. Une entrée en matière des plus classiques, il va s'en dire mais il est bien dommage de dévoiler ses atouts des la première mains.

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Agnes.de.sorel
Les retrouvailles avec Prudence. Sa cousine avait grandit avec elle au domaine de son père. Orpheline depuis toute petite, Prudence et Agnès fut comme des soeurs l'une pour l'autre. Lorsque sonna l'heure de la mort de la Sorel ainée, la fille de la duchesse qui avait à peine dix ans fit naître un rêve dans son esprit. Le rêve de devenir chevalier. De ne surtout pas faire comme sa mère. Alors, on pouvait croire qu'Agnès avait honte du parcours d'Alix. Mais non, c'était seulement que mourir comme ça en laissant des enfants, un époux, d'une maladie fulgurante avait été comme le dé clique. Un mauvais peut-être. Elle mettait ça sur le compte des choix de sa mère et non sur le fait que parfois dans la vie, des trucs arrivent sans que cela soit prévu. Et puis de toute façon, la vie de château, Agnès n'en raffolait pas tellement. Certes, la jeune femme aimait le confort comme la plupart des gens mais, ne supportait pas qu'on lui dicte sa conscience.
Enfin bref, les retrouvailles avec Prudence. Depuis des années, les deux ne vivaient plus ensembles et se voyaient de façon ponctuelles. Dans le coche qui emmenait les deux jeunes femmes, une pensée traversa Agnès.

Qu'est-ce qu'elle foutait là ! Punaise, depuis des semaines elle se retrouvait à faire des trucs que d'ordinaire elle ne faisait pas, jamais. Tout ça pour une personne. Même pas Prudence. Elle avait sautée sur l'occasion de la conversation et de la demande de sa cousine, pour dire oui. Tout ça parce que dans l'endroit où elle allait, Agnès pourrait peut-être apprendre un ou deux trucs. Pour lui. Saperlipopette !


[ A la porte ]

Le choix de la robe fut simple. Pour le coup, Agnès délaissa les robes bleues qui d'habitude ponctuaient ses sorties dans le monde mondain. Une robe de couleur prune fut choisie, avec un manteau marron rehaussé sur le col de fourrure marron plus foncé qui la protégeait du froid autant que possible. La robe couleur prune avait des filaments d'argent qui parcourait en quelques motifs le dessous de son jupon et de son décolleté. Ses cheveux étaient toujours en tresse tombant sur le côté droit de sa tête. Le ruban était de la même couleur de sa robe. Ainsi, ses yeux bleus ressortaient beaucoup et contrastait bien.

"_ Bien, puisque nous avons fait tout ce chemin jusqu'ici... Allons-y, cousine. Prête ? Oh et au moindre petit truc, tu me le dis et nous trouverons un prétexte pour quitter le bal. D'accord ? "

Les iris tombèrent sur Prudence, laissant sa cousine prendre les choses en main.

"_ Ne te met pas en danger. Je ne suis pas sûre de pouvoir nous protéger ici. "

Ouais, elle se la pétait un peu. Sauf que vu sa formation et son entraînement, Agnès se sentait responsable de la sécurité de sa cousine. Et cela, son côté aînée ressortait beaucoup.

" _ Hm. Le bonsoir, nous n'avons point d'invitation mais nous pouvons d'ores et déjà vous donner nos noms. Agnès de Sorel et Prudence de Sorel. "

" _ Bonsoir. "

" _ Je vais récupérer vos effets en surplus. Et vos armes si vous en avez. Ici, cela est interdit et sanctionné. Vous récupérerez le tout, une fois que vous aurez décidé de vous retirer. Je veillerai sur le tout. "

Comment ça on enlève toutes les armes ? Non. Fichtre. Bordel. Fais chier. Voilà. Bien, sous le manteau, elle relève un pan et Agnès laisse apercevoir son arsenal. Plutôt dans le coche avant d'en sortir, elle avait opté pour son épée courte qu'elle avait placé à une ceinture à sa taille. Sous le manteau la Sorel se disait que cela passerait inaperçu. Ben non. Grognant légèrement. L'ex-Ecuyer de Bouillon enleva sa ceinture avec son épée courte et la remis à l'homme.

Pff. Roulement des yeux.


" _ Tu as vraiment intérêt à faire attention. Parce que là. "

Oui. Pessimiste l'Agnès. Enfin, puisqu'elles étaient là. Autant en profiter.

" _ C'est quoi cette histoire de gages ? "
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Bertrand_
    Visiblement, Etienne s'occupe déjà de la rousse et de la sanction. Mais pas sûr qu'on pense à lui pour le coup. Quel dommage.

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    [Belinda.Kaiser]

    Femme fait son entrée et là, sous la cape, Moustachu reste interdit. Main est figée, maintenant l'effet dont elle se débarrasse et ses les lippes, entrouvertes, qu'il balbutie. C'est qu'il s'agit là, du plus beau costume qu'il a pu observer. Il est suggestif, transparent mais sans trop. Délicat de part les arabesques mais surtout, il est..très près du corps. C'est que pour le coup, la donzelle a réussi à le laisser pantois. Pourtant, il en a vu défiler des femmes le salaud, mais là. Ange ? Démon ? Cela ne peut être qu'une succube démoniaque pour attiser autant l'esprit et les songes d'un mâle.

    Hum. Il se reprend, racle la gorge et range l'effet avant de se retourner vers elle, tout en lui présentant l'entrée qui conduit au Salon. Demoiselle, Belinda Kaiser, je vous en prie. Faites attention, votre costume risque..D'en faire chavirer plus d'un(e). Comme lui, par exemple. Voilà qu'il est amoureux de ses courbes et de l'audace.

    Fiou, quelle femme! Mots sont murmurés dans sa moustache quand cliente, elle, se trouve déjà plus loin.

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    [Eva de Sparte]

    Nouvelle entrante et toujours un peu, subjugué par la précédente cliente, Moustachu tente de retrouver sa condition. Petit regard au salon qui se remplie sans mal. Mais c'est qu'il manque deux courtisanes, voir même trois et ..tiens, ils sont où les courtisans. Tiens donc, Montparnasse, va devoir...s'activer. Moqueur, le Bertrand tortille sa moustache alors qu'il s'en retourne à sa cliente.

    Bonsoir, Dame. Avez-vous une invitation ? Pas le temps de répondre que les effets lui son remit et que femme se prépare déjà. Interloqué, Bertrand s'en accommode, après tout, il n'est pas homme à s'offusquer, quand bien même, on peinait à le considérer.

    Réponse est néanmoins donnée. Ouf, il existait à ses yeux ! Faut dire que cela aurait été dommage, vu ce mordillement de lippes à se damner ..

    Pas de soucis, le lupanar est désormais ouvert à qui en a les moyens. Passez une bonne soirée. Sans plus de formalisme, il range les effets et affiche un sourire polie à la cliente, la laissant pénétrer les lieux et plus encore, le salon.

    Le portier est joué. Ne l'oubliez pas. Un rappel a été fait dans la partie HRP du Bal.

    Bon jeu!

    Edit : Suite modification du post de JD Eva.
--Leyla
[Préparatifs à l'étage et descente dans le grand salon]

Dihya avait jeté son dévolu sur le thème démoniaque ce soir. Dans sa culture, les dons qu'elle possédait, faisait d'elle un être à part. Et quoi de mieux que de choisir d'incarner le temps d'une soirée Gomory, une puissante démone, selon ses croyances ancestrales, qui était devin, géomancienne, doublée d'une succube. Selon les légendes, elle apparaissait souvent de blanc vêtue, munie de deux cornes de vache.
Mais la plus jeune des galantes, avait ajouté un peu de fantaisie, et bien qu'elle soit toujours l'esclave du maître de ces lieux, son nouveau statut de Galante, hautement gagné lors de la soirée des enchères V.I.P où son hymen s'était vu vendu à prix d'or ; elle s'y connaissait en étoffes et couture. Et elle avait passé tout son temps libre, enfermée dans sa chambre, à se confectionner cette parure sur mesure, pour la soirée.

C'est donc revêtue d'une
parure originale.
que la Princesse des sables fit son apparition à l'orée de la grand salle. Parée de blanc et d'or, le corsage tombait à la perfection sur un buste parfaitement ajusté dont les étoffes étaient délicatement tissées de fil d'or, et les manches tombantes jusqu'au sol, étaient faites dans un voilage très fin et vaporeux, qui rappelaient, en totale contradiction avec la démone dont elle s'était inspirée, des ailes d'anges. Le bas de la parure contrastait avec le haut, car si celui-ci restait sobre, dévoilant un sage décolleté et un ventre nu de tout artifice autre que sa peau au derme de bronze ; les jambes de gazelle se trouvaient savamment mise en valeur, selon la posture que la jeune galante s'en prenait, de manière insolente de face, alors que dos, les jambes se voyaient recouvertes de ce délicat voilage aérien.

Quelques bracelets d'or étaient ancrés aux poignets et aux chevilles de la Perle noire, et la tignasse au toucher dru, reposait, indisciplinée, sur les épaules féminines. Aucun fard sur le visage hormis un grand trait de khôl qui soulignait le regard des yeux de biche, et quelques fragrances de clou de girofle et de jasmin, ne manquent pas d'évoquer l'accord charnel, au goût des corps exaltés et de l'expression virtuose des arts de la chair.

Il y avait foule déjà, et ce n'était que le début de la soirée. Fendant les quelques marches qui la séparait du centre névralgique, courtisane se fond, observatrice, afin de mieux repérer une éventuelle proie, et les âmes esseulées ne manquent pas, bien que quelques groupes commencent à se former.



Edit : Balisage
--Lirian
[A l'étage]

Galant était à la bourre et ce n'était pas parce qu'il avait mis des plombes à se préparer, mais bel et bien parce qu'il avait été retenu par une affaire à l'extèrieur. Mais qu'à cela ne tienne, il comptait bien se rattraper.

La virée par la chambre pour enfiler ses attributs de la soirée ne lui avait pas pris plus de quelques minutes. Des braies noires par dessus lesquelles il a enfilé des bottes faites dans un mélange de cuir et de peaux. Un simple gilet noir, moulé dans les mêmes matières que ses bottes ornent le torse mâle, dévoilant quelques bribes de ses tatouages.
Bouc et moustache sont taillées de près, et les cheveux savamment coiffés à l'arrache, dans un esprit de coiffé décoiffé. Pas de catogan habituel, les cheveux sont portés longs.

Et le voilà, charmeur et mutin à la fois qui s'en arpente vivement le couloir de l'étage, ne se privant pas de toquer aux portes pour le cas où certains roupilleraient encore, mais surtout plus, dans le but d'agacer son prochain, avant de s'en dévaler les escaliers, non pas comme le ferait tout un chacun en se servant de ses jambes.
Non, lui, préfère user de son fessier et s'en entame une fulgurante glissade sur la rampe de l'escalier avant de s'en retomber souplement sur ses jambes.


[ En bas, entre l'entrée et le grand salon avec Prudence et Agnès]

Un regard vers l'entrée, puis vers la salle. Au passage d'une servante, coupes s'en sont subtilisées. Trois ! Les aciers du brun ont eu tôt fait de repérer non pas une, mais deux charmantes donzelles.
Point stratégique que celui où il vient de se poser. Les coupes se tendent vers les deux jeunes femmes, alors que le galant les gratifie d'un sourire charmeur.

Permettez-moi de vous escorter jusqu'au grand salon, et de vous souhaiter la bienvenue en ce temple de la luxure et des vices, réservé ce soir aux anges et aux démons. Souhaiteriez-vous plonger l'une de vos charmantes mains en ses jarres, afin d'en extirper un gage ? Vous pouvez aussi si l'envie vous prend, élaborer vous même un gage, il vous suffit de l'écrire sur un de ces petits vélins mis à votre disposition et de les remettre à l'une des servantes qui les portera à la connaissance des gérants ou du propriétaire des lieux. Je suis Lirian, l'un des Galants.



Sagamore
[Grand Salon - Sagamore/Lylie]



Le menton reste levé et il observe, sans vraiment observer en fait, les gens qui arrivent. Il semble y avoir plus de monde que pour les enchères. Les gens semblaient-ils préférer la certitude d'une soirée aux jeux des enchères? Ils avaient torts l'Héritier en avait décidé ainsi. Des petits groupes se formaient, des galants vu lors de la précédente soirée passaient et même une des galantes mise aux enchères Leyla. Puis le regard se fit plus appuyé en direction du bar alors que Lylie vint briser le silence.

Autant les mots qui avaient été dit et le geste totalement enfantin l'avaient contrarié, autant le murmure le déstabilisa quelque peu. Bien entendu rien en apparence ne pouvait le prouver mais ce qu'elle venait de glisser d'une voix suave à son oreille le fit frissonner intérieurement sans trop qu'il comprenne pourquoi. Mais l'Héritier est capricieux, si elle ne l'avait pas vexé auparavant il aurait pu se lever, lui prendre la main et l’entraîner dans un endroit bien plus calme. Mais malheureusement pour elle, son geste malheureux lui restait en tête. L'Ensorceleuse lui avait dit de ne pas croiser les bras quand on venait de le vexer, que cela faisait enfantin, alors il avait tenté une autre technique... l'ignorance. Et cela semblait marcher pour une satisfaction toute personnelle. Il penserait à lui le dire... peut être.

Sagamore aurait pu rester longuement ainsi, alimentant ainsi son auto satisfaction, mais un croisement de jambes vint lui faire tourner le regard. Un tintement se fit entendre et il chercha sans non plus trop bouger d'ou cela pouvait provenir sur les jambes de la galante. Parce qu'aussi fier soit-il, il n'en reste pas moins un homme et que la vue de gambettes n'est jamais déplaisante. Et voila qu'une seconde galante, après Rose, commençait a être folle de lui. Décidément... mais le sourire satisfait se fit sur son visage à cette pensée. Et ce n'est qu'a cet instant, tout en relâchant ses émeraudes de ses jambes pour les porter sur le salon qu'il murmura...


S’enivrer oui... mais attention à ne pas perdre la bouteille tant désirée...
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Clemence.
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Acte 2
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❧ A l'étage - Chambre de Tara ☙





Rire s’échappe des lèvres félines aux conditions évoquées par Tara. S’il y a bien une personne qui sait que cette soirée n’est en rien quelque chose de sage, c’est bien elle. Aussi, plisse-t-elle les yeux en observant la garçonne, son Ensorceleuse, alors que celle-ci s’installe de nouveau vers sa coiffeuse. Aurait-elle peur de se livrer enfin ? Féline avait-elle finalement jouer subtilement en œuvrant pour la sincérité de ses envies ? Venait-elle de toucher un point sensible ? Elle se déplace alors pour rapidement la rejoindre, silhouette fine et immobilier derrière le corps délicat installé devant la coiffeuse. Pour l’heure, elle n’en fera rien, alors même qu’elle ressent son souffle se faire plus fort, et ses doigts la démanger dangereusement. Rejoignant ses mains pour trouver contenance, les azurs retrouvant les yeux de sa comparse dans le reflet du miroir.

Malheureusement j’ai bien peur que nous soyons déjà en retard. Et j’ai pas envie d’avoir la gérance sur le dos si tu veux mon avis.

Sourire est offert. Quand bien même, elle n’avait jamais eu l’occasion de se retrouver confronté à eux, elle préférait l’éviter aussi souvent qu’il lui était possible. Elle savait jouer de sa malice et de sa taquinerie, habilement mais savait aussi quand elle devait la fermer. Ou du moins, elle essayait d’apprendre. Car dernièrement le Baron lui avait très vite rappelé les limites. De cette précédente soirée, elle avait acquis, sans doute grâce à lui, à affiner sa taquinerie. Aux souvenirs, l’instinct d’une main se porte sur le mont. Aujourd’hui aucune trace ne la marque et pourtant, à cet instant, l’esprit pouvait encore se souvenir de cette douleur cinglante.

Ce furent les paroles provocatrices de l’Ensorceleuse qui la rappelèrent à la réalité. Dure réalité ? Certainement pas quand on la savait seulement entourée de cette femme aux courbes attrayantes. Sourire reprend sa position sur les lèvres félines avant que ces dernières ne viennent laisser courir l’effervescence d’un souffle chaud à son cou. Bouche suffisamment prêt de celui-ci pour en attiser les frissons mais suffisamment éloignée pour en activer la frustration.


Oui… Tara…

Puis vint le moment fatal où toute frustration, tout désir de prolonger cette gourmande soirée doit s’achever à cette minute même où elles se souviennent être rappelée à la soirée. Profonde respiration est prise avant que les mains ne viennent s’emparer du tissu délicat et de venir en agrafer le dos de la robe sans jeu aucun.

Tu as raison… nous sommes attendues… et je m’en voudrais d’empêcher les convives de pouvoir admirer cette magnifique vue.

Pupilles retrouvent leur éclat taquin avant que les pas ne la guident jusqu’à la porte. Main prenant possession de la poignée, elle répond :

Aucune idée. J’en ai bien envie… juste pour jouer. On verra. En tout cas cette fois je ne pense pas être aussi affamée que toi.

Clin d’œil est offert à la brune avant de poursuivre :

Je ne sais pas s’ils seront là. J’ai écrit seulement à Benjen et Hadrien. Nous verrons bien. Et puis ce sera l’occasion de chasser de nouvelles proies.




❧ Rez-de-chaussée - Au pied de l'escalier avec Tara ☙





Ouvrant la porte, fin prête, les deux complices prenaient la direction du Salon où déjà bon nombre d’invités avaient pris possession des lieux. Au pied de l’escalier, épaule contre épaule, les deux silhouettes observaient l’entourage.

Se redressant, inspiration profonde, le regard porté vers les invités :


C’est donc ici que l’on se sépare ?
Prudence_de_sorel
[Toujours à la porte à traîner des pattes, avec Agnès et le portier. Plus pour longtemps]

La respiration était retenue inconsciemment par la jeune rouquine qui ne cessait de fixer le portier de son regard acier. Lorsqu’enfin il les rassura sur la non-obligation de cartons d'invitations, c'est un petit soupir qui s'échappa des lippes pleines de l'adolescente. Check. La soirée allait donc pouvoir débuter. Après tout, il aurait été navrant que tout ce courage amassé depuis des jours soit éparpillé d'un vulgaire coup de botte car leur présence aurait été recalée. Le gratifiant de l'un de ses demi-sourire un brin intimidé, Brindille fut rapidement rassurée face au sourire bienveillant du moustachu. Devait-elle le complimenter sur l'entretien de la moustache ? Cette dernière donnait envie d'enrouler les pointes entre ses doigts pour qu'elle soit parfaite. Non vraiment, il est classe le portier. Mais la Sorel garderait cette pensée dans un coin de la tête, après tout elle n'était pas venue pour se taper l'affiche.

Je vais récupérer vos effets en surplus. Et vos armes si vous en avez. Ici, cela est interdit et sanctionné. Vous récupérerez le tout, une fois que vous aurez décidé de vous retirer. Je veillerai sur le tout.

Des armes ? Quel sot oserait venir en ce lieu en portant pareille chose sur lui ? Bien entendu, Prudence n'étant pas très à l'aise avec les lames, la seule arme qu'elle pourrait posséder serait l'un de ses nombreux carnets pour assommer quiconque viendrait l'emmerder. Et pour ce genre de soirée, son armada de notes fut laissé dans les bureaux du château. Ainsi, lentement mais sûrement, le lourd manteau de fourrure libéra les frêles épaules recouvertes d'un voile émeraude et ainsi la robe précédemment décrite fut dévoilée à la vue de toutes personnes posant les iris sur elle. A côtoyer le Grand Mage, une pointe d'audace était née au creux de ses petits seins. Ne pas penser au décolleté de son dos. Stop. Et quoi de mieux que faire les yeux ronds à sa cousine, Agnès, pour chasser cette pensée ? Keuwah ?! La sotte de la soirée c'est l'aînée des Sorel avec son épée courte ? Et après l'on s'étonne quand elles se présentent comme cousines. L'une brune quand l'autre arbore une chevelure de feu. L'une les yeux verts, l'autre tirant sur le gris orageux. L'une maniant les armes, l'autre la plume. Deux opposées qui pourtant, en cette soirée, avaient la même idée. Venir pour voir, pour découvrir, et surtout, venir pour apprendre.

[Grand salon – Agnès/Prudence puis avec Lirian]

Tu as vraiment intérêt à faire attention. Parce que là.

Une fois les effets en surplus laissés à Monsieur Moustache parfaite, les petons des Sorel commencèrent enfin à avancer pour se faufiler au milieu de cette foule qui ne demandait qu'à être observée par les iris curieuses de l'adolescente. A la mise en garde soufflée par l'aînée, Prudence ne pouvait s'empêcher de lever les yeux au ciel tout en soupirant avant d'arborer un petit sourire mutin à la commissure et de murmurer en retour :
Agnès, rappelles-moi le prénom que me donnèrent mes parents ? Ah oui, Prudence. Tu n'as donc pas de soucis à te faire.
Ou pas.
Comment veux-tu que je sache...

La réplique de la Renarde fut interrompue par l'arrivée d'un homme comme Prudence n'en avait jamais rencontré. Inclinant légèrement le minois, les prunelles curieuses glissèrent puis se posèrent sur le galant. Mince, à peine arrivées et déjà l'une des tentations de la soirée se pointait devant elles ? Il n'y a pas à dire, ils sont réactifs à l'Aphrodite.

Permettez-moi de vous escorter jusqu'au grand salon, et de vous souhaiter la bienvenue en ce temple de la luxure et des vices, réservé ce soir aux anges et aux démons. 

Il est une chose de parler galant.e.s et lupanar avec son Mage, mais il en est une autre de se retrouver à l'entrée d'un de ces lieux. La future Sendré mit quelques secondes avant de retrouver l'usage de la parole, accompagnée de ce foutu voile rosé sur les pommettes. D'un sourire, la main est tendue pour venir emprisonner le verre offert de ses doigts fins.
Je vous remercie pour votre proposition, elle nous évitera de nous perdre au milieu de tout ce monde.

Souhaiteriez-vous plonger l'une de vos charmantes mains en ses jarres, afin d'en extirper un gage ? Vous pouvez aussi si l'envie vous prend, élaborer vous même un gage, il vous suffit de l'écrire sur un de ces petits vélins mis à votre disposition et de les remettre à l'une des servantes qui les portera à la connaissance des gérants ou du propriétaire des lieux. Je suis Lirian, l'un des Galants.

Un gage ? Ah ! Vois-tu Agnès, la réponse te fut apportée sur un plateau d'argent. Ou du moins par.. Hm.. Lirian ? Ravie. Le sourire sincère vint étirer les lèvres charnues sur le minois de la jeune femme. Vous donnez l'envie de jouer le jeu, je dois le reconnaître.
Lippe inférieure est mordillée un instant, assez pour que la main libre vienne plonger dans l'une des jarres désignées et venir piocher un gage. Folle ? Assurément. D'un geste de menton, la plus jeune des Sorel incita l'aînée à faire de même. Quitte à passer la soirée ensemble, autant faire des gages à deux.
Bon nombre de personnes ont joué le jeu du costume en fonction du thème. Que de belles paires... d'ailes. Sous-entendus ? Aucunement. Les prunelles ne cessaient de balayer le lieu pour admirer les tenues portées. S'attardant sur une robe ou un costume. Et rapidement les aciers s'arrêtèrent un bref instant sur un homme installé dans un fauteuil. La lumière ne permettant pas de voir d'aussi loin les traits de la personne, Brindille s'en détacha rapidement en ayant tout de même un léger tic. Non, ce n'était pas lui. Si ? Non ? Non. Ne voulant gâcher la soirée à se poser mille questions, son attention fut reposé sur Lirian et Agnès, tout en plaquant un sourire sur son minois. Que la fête commence.

Que nous conseillez-vous ?
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Soare
    [Grand Salon - Avec Montparnasse puis tout seul]


Des galantes pour les autres si tu veux mais elle....

Il laisse sa phrase en suspend, de toute façon l'idée est là et il n'y a rien à ajouter. Il n'est pas objectif et ne le sera sans doute plus jamais la concernant. Les années ont passé, il est toujours lui, toujours aussi impulsif, têtu, direct et un brin tête de con mais s'ajoute aussi une plaie nouvellement ré-ouverte qui fait ressortir tout ce qu'il y a de plus mauvais et le transforme en véritable enfoiré.
Cependant l'enfoiré a une véritable estime et amitié pour l'homme qui lui fait face et c'est bien pour cela qu'il ne fera rien pour le compromettre et quittera les lieux avant de faire une connerie si l'envie se fait sentir.


Pris tout d'même pour rester avec elles, j'voudrais pas qu'tu t'brûle les ailes mon ange.

Joueur jusqu'au bout avec un excès de confiance qui étire son éternel sourire en coin, creusant sa fossette quasi dissimulée par sa barbe. Un "à plus tard" est chuchoté de la même manière avant qu'il laisse son ami s'éloigner pour chasser la cliente. De son côté, Soare observe les invités mais surtout les femmes, toutes les femmes. Où sont les mères, les épouses, les jeunes filles en fleur respectées et respectables devant faire honneur à leur nom et leur famille ? Une maison close a beau avoir de beaux rideaux et une belle déco, elle n'en reste pas moins un lieu de vice et de débauche où l'on paie pour baiser. Allant s'installer dans un fauteuil, l'homme se laisse à observer chaque silhouette qui se promène ou entre dans le grand salon découvrant la faune dépravée de tout le Royaume.
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Melissandre_malemort
[Grand Salon. Vladimir, Raquel et Mont.]



Jouons, oui. Déployant chacun notre jeu, et bluffons sur nos tenants et vos aboutissants. Malemort ne se dégage d'ailleurs pas de la patte du chat qui s'attarde sur sa taille étranglée de soieries blanches. Elle sera ce soir Dame de trèfle. Argine, regina et ignare. Si elle pense faire tapis, son adversaire dispose d'un carré d'as qui la laissera plumée. Elle n'en sait rien encore, et cela lui importerait peu. Des plumes, elle en a à revendre sur ses ailes angéliques qui les cerne tous trois. L'ange, le démon et la néphilim qui déjà sont bien entourés. On se bouscule à leur service, on les dorlote et on les emmaillote de velours capiteux. Comme il doit être aisé de s'y oublier tout à fait, d'abandonner son nom et sa naissance pour se vautrer sur l'un de ces sofas, la langue empoisonnée de prune et le regard curieux.

Petite main est portée à son front et chasse une boucle qui est venue chatouiller l'angle d'une pommette. Si Malemort vient s'encanailler, elle fait preuve parfois d'une naïveté déconcertante, et ne lui vient guère à l'esprit qu'une femme puisse trouver ici à satisfaire des plaisirs dont elle même se prive volontiers. C'est une affaire d'homme, un quelque chose qui la dépasse parce-qu’elle le veut bien. Un spectacle entre d'autres dont elle s'imagine friande et qui la change agréablement de sa retraite limousine. Un jeu de mime, un spectacle de stupre. Une débauche de pourquoi. Un homme qu'elle compare immédiatement à un loup s'approche, et elle lui répond avec toute l'assurance qu'on attend d'elle.

- Le bonsoir. Une prune je vous prie, pour ma compagne et moi. Quand au Sire chat, j'ai cru comprendre qu'il souhaitait un whisky. Le meilleur dont vous disposiez. Que voulez vous... Autrefois, félin se contentait d'une jatte de lait.

Lunaire se dévisse le cou pour scruter minois adverse. Une mâchoire finement ciselé, de jolies lèvres pleines et des pommettes qu'elle devine haute, sous le masque de circonstance. Beau, donc. Séduisant, même, comme tous les types présents. Pourtant elle se rapproche de Vlad pour s'éloigner du Loup, comme le ferait un lapin en présence d'un prédateur. L'inconnu dégage quelque chose qui lui glace le sang et la captive tout à la fois. Ses lèvres se séparent dans un sourire poli, et sa main glisse dans celle de Raquel comme pour y trouver son équilibre. Très vite, elle se détourne. Pour se rassurer. Pour jauger de chaque présent. Un très jeune homme flirte avec une rousse splendide dans un coin. Quelques couples se forment déjà. Un autre galant, peut-être, car il semble tout à fait détendu, promène son regard sur chacun des convives. Il lui fait presque aussi peur que le loup qui vient de leur parler. Presque. L'anonyme minois en revient à leur hôte.

- Permettez que je vous offre un verre ?

Après tout, pour l'instant, il ne t'a rien fait, tu n'as rien contre lui. Tu es même tout contre, car il se tient légèrement trop près, avec cette arrogance qui lui rappelle ton propre frère. L'aile princière enveloppe le dos de Vlad. Sent il son inquiétude ? Probablement pas. Encore que si. Il doit beaucoup s'en amuser, d'ailleurs. Pauvre petite sotte, qui croit se protéger de griffes en se réfugiant dans des bras plus fourbe encore.

Edit pour rajout d'une phrase.

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