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[RP] Même le diable fut un ange... (soirée Décembre 1467)

Bertrand_
    [Jehan & Helvalia]

    Comment dire. Quoi ? Lui, ne pas les avoir vu ? Mais si, mais si. C'est juste que c'est plus marrant de faire attendre, son camarade. Après tout, normal d'attendre près d'une porte lorsque l'on est portier, non ? Et puis, il n'est pas en mauvaise compagnie, le Duc. Car oui, il a quand même reussi à passer de Portier à Duc, ce con. Qui l'eut cru.

    Jehan, si le Cher Duc veut bien se donner la peine de me donner ses armes ? Et ses effets. Tiens, il aurait même pu dire que, c'était pour qu'il ait le temps de tout lui préparer. Après tout, un angevin, ça s'équipe lourdement, il paraît. Regard se porte sur la Rousse, qui lui semble avoir les mêmes qualités que Lylie. Je vois que tu es en, délicieuse, compagnie...

    Regard détaille, apprécie d'ailleurs les costumes qu'ils ont pris soin de revêtir pour jouer le jeu et porte entrée est libérée. Tiens, il aurait même pu dire que c'était pour être galant, vu l'arrivage de donzelles ! Ouai mais ça, le bougre de Jehan, il va s'en cogner sévère.

    Et puis, a-t-il besoin d'excuse ? Entre camarades, on se pardonne tout !

    Passez une bonne soirée. Jehan, je paye ma tournée pour toi et ta douce. Ouai voilà, dit comme ça, ça passe crème l'excuse pour l'attente.



Avec mes excuses
Etienne_de_ligny
[Au Grand Salon. Près de Persephone.]

Elle est joueuse, à n'en pas douter. Même, fine à en croire ce faux air de cruche qu'elle se donne. Les femmes sont très rusées, viles parfois même. Peut être pour cela que Griffé les méprise ? Sûrement. Trop fourbes, trop perfides...Mais celle-ci, la divertie au moins par sa ruse. Un temps du moins, car punition devait être donnée, à celle qui avait osé..falsifier. Après tout, à quoi bon, les portes étaient de nouveau ouvertes, depuis qu'il avait repris son bien. Il en avait finit avec les passes droits, les courbettes pour espérer entrer. L'Aphrodite n'avait pas vocation qu'à ne servir, une élite.

Pouce effleure le derme de la nuque. Il la masse quelques secondes, le temps qu'une idée émerge de ses tempes. Et enfin, glas se porte aux tympans roux. Décision avait été prise.

J'ai une meilleure idée pour vous, douce Persephone. Sourire demeure aux lippes quand Fée verte se distille, rauque et liquoreuse à l'esprit endiablé.

Que diriez-vous de piocher, un autre gage...Une punition plus douce, ne pensez-vous pas, que de viles réprimandes ? Je laisserai le hasard, décider du prix de votre audace. Car après tout, il aurait été..dommage, de se priver d'une femme d'esprit tel que vous. Étrangement, il n'use pas de flagorneries. Pour cause, là où bien des femmes s'offusquent, se braquent et font péter leur titre, Persephone avait eu cette répartie maligne. Jouer de ne point l'être, pour duper l'adversaire et s'en sortir, indemne. Ou presque.

Puis, attention se détourne juste le temps de faire le point. Les entrées se font nombreuses, assez pour que durant un laps de temps, Etienne retrouve son rôle de propriétaire. Regard vairon jauge alors aussitôt qui de ses courtisan(e)s est présent et disposé. Dacien manque, tout autant qu'Osmann quand finalement, clientes, elles, affluent. Elle, Lylie, Leyla...s'affairent déjà mais équation n'est toujours pas bonne. Sourcils se froncent quand finalement, et heureusement pour elles, Tara et Clémence apparaissent enfin. En retard.

Quant à force de s'attarder sur la foule, regard se porte sur Soare et Montparnasse. Rabatteur pour l'un, Garnement pour l'autre de ce qui se dit dans les couloirs. Que faisait donc, le vil avec le rabatteur d'un autre établissement ? Question sera posée. Un jour où l'autre.

Alors, demoiselle...Acceptez-vous l'offre d'un Démon, en cette Soirée d'Interdit?

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Vladimir_kriev
[Grand salon. Mélissandre, Raquel, puis Lylie]

Jouons, Malemort, encore. Mais si ce soir, Chat te vois comme une proie, tu n’es pas la seule, tu n’es même pas la première, à vrai dire.

Car déjà, l’acier de ton regard s’est fiché, sans égard pour le courtisan face à toi. Il s’est figé sur une silhouette gracile, un air mutin, un port altier, une gorge soulignée par un collier dont tu sais être un des seuls à connaître le secret. Un collier, gage d’une relation à deux qui est presque devenu gage d’une relation à trois, dont tu es l’un des acteurs. Une crinière, rousse, flamboyante, qui ne t’a pas pour l’heure remarqué, encore.


-Chat s’excuse, le temps d’aller chercher son écuelle au bar…

Le prétexte fallacieux est soufflé à une tempe brune, complétée par un chaste baiser à une joue. Dextre se laisse dériver un instant à une hanche, comme pour marquer ton territoire face au courtisan, éprouver la douceur du tissu et le flegme de Princesse.

Puis, tu t’éclipses, pas félin, au milieu de la foule, en direction du bar ; tu n’as pas menti sur ton objectif. Mais, coude accoudé au comptoir de bois brut, commande passée -
elle passera vous régler, accompagné d’un coup de menton vers ta délicieuse partenaire, tu n’accorde pas même un regard aux courtisanes et courtisans. Ils n’existent pas, à tes yeux ; ce soir, ton univers se limite à deux femmes, Princesse faite cavalière et Courtisane faite obligée. Jeu enivrant, que celui de la séduction, ainsi, ou tu peux te perdre à chaque instant.
Enfin, verre ambré gagne ta main… Mais cette fois, détour est fait, pour passer à l’arrière du fauteuil ou la Renarde est assise. Pas félin se fait discret, et ta voix, vile, au ton semblable à celui que tu prenais, quand vous vous retrouviez pour les étreintes les plus indécentes, quand les enfants des bas-fonds se faisaient amants.


Je suis heureux de revoir mon Obligée, ce soir…

A peine t’es-tu penché, pour humer le parfum que tu connais tant, pour l’avoir porté sur toi après vos ébats ; à peine as-tu soufflé les mots et les maux pour qu'ils soient entendus de la Goupile, sans que son complice, client peut-être puisse penser à autre chose qu'à la demande d'un client un peu trop pressant ; à peine as-tu tiré ce sourire carnassier qui sied si bien à tes traits anguleux, à peine l’acier de ton regard s’est-il plongé dans les aigues-marines de la Renarde que, déjà, tu rejoins ta cavalière. Tu n’as même pas pris la peine d’attendre une réponse ; à quoi bon ?

Tu sais être suivi du regard, quand tu retournes auprès de la Princesse. Alors, même si vous n’êtes pas un réel couple, tu n’en passe pas moins une main autour de la taille, fine. Chaste caresse, mais qui suffit à marquer ta possession, à relancer le jeu auprès de deux femmes. Sourire fin aux lèvres, adressé à Malemort, vers qui tu lèves ton verre.


A cette délicieuse soirée, et à l’Astre Lunaire qui l’est tout autant…

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Nicolas.u.m
Le blond n’aurait jamais cru qu’Eva allait sérieusement l’amener à ce bal. Oh, autant dire, qu’il adorait ce genre d’idée à la con. Faire des bêtises et être là ou il ne devrait pas l’être est son passe-temps favori. Et c’est encore plus plaisant quand il le fait avec celle qui avait accepté de s’unir à lui. C’est donc avec un sourire non dissimulé mais aussi avec une grande surprise que Nicolas avait pris connaissance de l’invitation qu’Eva lui avait adressé et qui fut déposée par un jeune page. La tenue blanche était spéciale. Ce n’était pas précisément ce que Nicolas mettait tous les jours, lui qui optait généralement pour les couleurs sombres, mais ce sont surtout les ailes d’ange qui rendait le tout unique. Exit l’auréole lumineuse de tous les jours et voilà les ailes qui vont lui permettre de planer dans un lieu inédit pour toute une soirée.
Le blond était arrivé peu après l’heure prévue du rendez-vous. Il avait opté de voyager avec une bonne partie de sa garde jusqu’à Paris mais ensuite, il préféra se pointer à l’Aphrodite en mode incognito, dans un petit carrosse n’arborant aucun signe particulier. Ne connaissant pas les lieux, il ne savait pas s’il allait pouvoir se changer à l’intérieur et donc il attendit que le carrosse s’immobilise pour enfiler la tenue choisie par sa fiancée.


[Aux portes de L'Aphrodite]


Le blond quitta enfin son carrosse et se présenta devant le portier. Il resta planté là, quelques instants à le regarder sans trop savoir quoi dire. Il faut avouer que c’était quand même sa première fois dans un lupanar. A ce moment précis, il se disait qu’il aurait dû s’y essayer plus jeune, il se serait peut-être senti un peu plus à l’aise. Il finit par retirer son masque qu’il avait enfilé dans le carrosse, parce que ça ne se fait pas de se présenter avec un masque sur le visage, puis sourit au moustachu.

Bien le bonsoir. Je suppose que vous savez pourquoi je suis ici il bougea légèrement pour montrer son costume blanc et ses ailes d’anges. Ça faisait un peu ridicule sur l’instant mais au moins, ça permettait au blond de se décontracter J’espère ne pas être trop en retard. Les portes ne sont pas encore fermées j’espère ?

Il attendit que le portier lui permette de passer la porte d’entrée pour faire ses premiers pas dans le lupanar. Il passa en premier par une sorte de vestiaires. Il saura pour la prochaine fois qu’il n’était pas obligé de se changer dans son carrosse comme un voleur. Il fit une petite moue puis continua son avancée jusqu’au grand salon.

[Grand Salon, à proximité du bar]

En pénétrant dans les lieux, il s’immobilisa légèrement pour scanner les lieux du regard, vérifiant déjà si Eva était présente mais aussi profitant pour regarder les autres personnes présentes et un peu la décoration aussi. L’endroit, ainsi que les autres invités, avaient l’air assez classe. On est très loin de l’image un peu glauque qu’il avait de ce genre de lieux. Il pourrait peut-être y revenir plus souvent tiens. Mais ça sera à voir avec Eva ! Il commença à avancer lentement et manqua de se prendre une petite table mais profita du coup pour récupérer un petit parchemin dans le vase. Une soirée sans gage n'est pas une vrai soirée, alors autant participer à ce petit jeu! Il le mit dans une poche, voulant le lire plus tard, puis se dirigea vers le bar afin de commander un verre. Il passa près d'un groupe de personne, les regardant tour à tour, essayant de voir s'il les reconnait mais pas du tout à première vue. Il continua à avancer vers le bar et c’est là qu’il vit une brune avec une robe rouge. Il hésita quelques instants, n’était pas certain de la reconnaître puis s’approcha lentement d’elle, oubliant complètement sa boisson, avant de prendre place à ses côtés. Il finit par bien reconnaître les traits de son visage. Nicolas n’avait jamais vu Eva habillée ainsi en public mais il ne regrettait absolument pas leur venu. Bien au contraire. Il tourna la tête vers elle, plongeant son regard dans le sien, puis lui murmura, prétendant ne pas la reconnaître

Bien le bonsoir Dame. Votre robe est magnifique mais pas autant que vos yeux.
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Raquel.
[Grand Salon. Mélissandre, Vladimir et Montparnasse.]

- un verre ?

Et Merde!


Raquel avait déjà commencé les hostilités, coupe de liqueur à la main. Pivotant la tête de toute part, elle cherchait un quelconque plateau pour y déposer discrètement son contenant, voire le contenu mais apparemment il n'y avait personne pour la sauver.
Pivotant en une fragrance mêlée de jasmin & muguet, elle leva son verre à hauteur de sa poitrine, tout sourire, et répondit.


Très bonne idée, le mien est déjà vide!

Et à l'Andalouse de finir sa liqueur en une lampée, la douleur du nectar lui procurant un agréable frisson le long de sa colonne vertébrale.

Pochtrone & Sofa*


Les onyx de la liane détaillèrent la stature de celui qui semblait être un des hôtes, voir leur hôte. Onyx en retour, cheveux jais et lèvres purpurines. Des épaules larges, qui auraient eu un côté rassurant si l'on ne s'était pas retrouvé en terre inconnue.

Ici elles étaient proies, mais le Chaperon aux lèvres rougies avait elle aussi un atout dans sa manche. L'impétuosité de son enfance de garçon manqué. Mélissandre la voyait comme une incendiaire et séduisante jeune femme, peut-être en occultant le fait que Raquel s'enchaînait à une rassurante enfance qu'elle refusait de quitter.

Une petite main vint trouver courage dans la sienne; ses longs doigts vinrent de lier à ceux de Mélissandre, et pressant le plat de sa main, silencieusement lui indiqua qu'elle était là. Qu'elle veillait; Et qu'à cet instant elle avait bien plus peur pour l'âme de la douce lune plutôt que pour la sienne.

Son regard curieux avisa quelques courtisanes, donc le corps était galbé dans de splendides tenues qui laissait entrevoir toute la beauté de leurs courbes. Sans doute leur peau était-elle douce, et leur cou parfumé d'une essence dont elles seules connaissaient le secret. Pour le moment, nulle trace du Malemort, mais il semblait que loups étaient en meute.


Une prune me suffira amplement. Je vous remercie de ce charmant accueil.

Puis murmurant à Mélissandre, alors qu'elle avait tourné le visage.

Point de fessier comtal à l'horizon ma Suze. Nous n'aurons pas d'esclandre ce soir. Dommage, cela aurait apporté le petit plus de la soirée. De votre côté, point de silhouette connue?

Andrea était le roi de l'esclandre, un comédien né. Certains invités auraient même plus croire que cela faisait partie du spectacle. Avec l'espoir d'apporter un peu de légèreté dans ces moments ou vigilance était de mise, elle revient vers leur hôte, et accepta de bon coeur la coupe de liqueur tandis que Vlad avait pris la tangente, pour mieux réapparaître ensuite.

En effet, trinquons à notre douce amie et à cette agréable soirée!

Les verres, coupes ou autre contenants tinteraient sitôt qu'ils en seraient tous dotés.

*Merci FB

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Avec l'amour je peux tout faire, avec la haine je peux mieux faire encore
Repeat after me : It's Just A Game
L.aphrodite


INFO RP


    > Un portier est présent et joué à l'entrée, Bertrand, merci de le prendre en considération.
    > Pensez à vos balises



Bertrand_
    [Nicolas.u.m]

    Nouvel arrivé. Sans attendre que le confrère passe la porte, qu'un client fait son entrée. Un Ange ? Assurément à en croire le costume. Hochement de tête, poli est offert alors qu'il récupère les effets superflus.

    Si votre déguisement ne laisse aucun doute sur le motif de votre visite, avez-vous une invitation? Question toute théorique car après tout, même sans, il pouvait entrer. Mais parfois, les entrées permettaient des entrées VIP.

    Pas de réponse. Non, homme semble pressé. Et il ne peut que comprendre cela. Il y a un tas de succubes et de démons à l'intérieur de ces murs. Peut être allait-il y laisser des ailes, l'Angelo. Qui sait.

    Portier se décale donc, ne souhaitant nullement retenir cette fougue et dévoile l'accès au salon.

    Amusez-vous bien!. Et oui, le portier en entendant va marquer une pause et récupérer un verre apporté par cette délicieuse servante aux miches délicates. On aurait envie d'y plonger ! Dans..le verre..pas..Les miches...
Lylie_blanche
[Grand Salon – Sagamore/Lily. Et un Corbeau -furtif-]

    Jeu de jambes, habile et sensuel. La preuve en est que regard mâle se détourne de cette foule pour se poser, sur le bracelet et ses perles. Sourire s'étire, à moitié avoué quand, soulagement pourtant demeure imperceptible. L'ignorance était la plus lourde des sanctions, Lylie le sait mieux que quiconque. Autrefois, Il en usait lorsque son comportement n'était pas adapté, lorsque Dévouée fautait. D'ailleurs, jamais Lylie n'aurait cru ressentir cette boule s'imposer à sa gorge et à ses tripes. Se faire virulente, cinglante, comme un manque, un vice que l'on n'ose avouer. Un silence comme seule réponse. Un silence qui trouble les sens, l'esprit et qui lorsqu'il se brise enfin, la délivre d'un Mal. Comme si la chute imposée en décuplait l'apaisement. Voilà ce qui traverse l'esprit de la courtisane en cet instant, sous ce mince silence qui comme un écho, la ramène à ce tressaillement, à ce qu'elle est. Cette nature profonde, qu'un seul homme avait su déceler et sublimer.

    Ainsi lorsque les mots de Sagamore se perdent, les traits quelque peu, contrit s'effritent d'eux-même. Mais là encore, mots sont justes. Piquants.

    Ne pas perdre la bouteille tant désirée. Qu'il est fourbe ce Sagamore, de lui rendre la monnaie de sa pièce. D'oser heurter sa vanité à la sienne. Et pourtant, Goupil en redemanderait presque. Juste pour ressentir cet écho, aussi fin soit-il.

    Mais voilà qu'un esprit, qu'un murmure vient à troubler cette douce pensée. Tintement s'est perdu. Un trouble dans l'eau, dans cette marre pleine de songes qui pourtant, loin d'attirer un poisson, a rappelé un Corbeau. Son Obligée. Il était là ! L'Amant. Intérieurement, courtisane boue d'une rage silencieuse, étouffante. Et pas aux bras de n'importe qui en plus, le bougre. D'une Princesse. Si verre avait été niché à ses phalanges, cristal aurait sans nul doute, explosé. Et pourtant, il n'en ait rien. Impassible, Goupil demeure. Tableau devait être beau, de voir assis à côté de l'autre, deux entités aussi fière que vaniteuse. L'un pourtant avait les moyens, la prestance, quand Lylie avait pour seule, excuse, son expérience et son charme. Corbeau avait tronqué une tavernière-Soumise pour une Princesse. Il ne se mouche pas du coude, ce con ! Marie Clémence lui avait pourtant écrit, l'avisant du départ et de la lassitude de Vladimir. Mais à ce pli, aucune réponse n'avait été apportée. Autant que celle du Corbeau, lui relatant combien, elle lui était précieuse et indispensable. Indétrônable ! Fierté avait été piquée au vif par ce départ précipité de Montpellier aux bras de Marie-Clémence. Des semaines, que dire, un mois voir deux sans nouvelle. Et voilà qu'il se pavane, loup sur le minois, aux côtés d'une Princesse. Pour sûr, le Paon porte la poisse.

    Elle tente alors, malgré l'agacement, de ne rien montrer. De rester neutre, un peu comme, Sagamore lorsqu'elle l'avait piqué. Étrange d'ailleurs que ces deux se soient trouvés là, copie conforme dans leur vanité sans pareil. Mimant, tour à tour, l'indifférence envers ceux qui piquent.

    Lylie se retourne donc à son Client, assurément plus commode que ce Corbeau, venant jusqu'à arranger sa posture. Port de tête est retrouvé, lui faisant oublier jusqu'à l'audace du Volatile.

    Je serai fort, contrariée de perdre pareil, élixir... Aigues marine de nouveau se posent sur lui. Lueur espiègle nichée en son sein, brillant d'une étincelle qu'il avait su raviver par un simple silence. Inconsciemment, main se porte au collier, en effleure le cuir noir et les songes. Qu'était-il advenu de ce temps, de ces moments partagés et oh combien intenses et éprouvants ? Une rencontre devenue une promesse nichée à son cou, quand une autre, celle d'un amant s'était perdue à une cheville. L'un était disparu, l'autre présent. Pourtant, absence demeure, comme un vide. Envieuse, elle serait prête à le taquiner de nouveau, ce fier Sagamore, juste pour être saisie, de ce doux écho.

    Dites-moi Sagamore, comment...agrémentez vous votre breuvage, pour qu'il reste imprimé à vos tempes et embellisse vos papilles ? Pour qu'une simple fragrance, suffise à vous rappeler l'instant de sa découverte... Murmure, sous entendu. Délicat et poétique qui se niche à son oreille, quand une main délicate ose venir chercher un contact, un effleurement, celui d'un souffle chaud qui se perd au lobe d'une oreille sans toutefois, y autoriser les lippes ou les crocs renards.

_________________
--Persephone_
[Dans le salon-Aux cotés d'Etienne de Ligny]



Dans la mouise rouquine..oui elle l'est bien mais ça devient une habitude en réalité.

Soupire d'aise de s'extirper d'entre les lippes alors que le pouce se fait caresse contre la nuque. Légère inclinaison de la tête en avant, histoire d'en profiter un peu. Pourquoi refuserait elle après tout.

Murmure de s'échapper Une meilleure idée... La caboche s'active un peu malgré l'alcool qu'elle ne supporte plus du tout. Elle tente de rassembler ses idées en une seule et grosse boule de méninges.. Si si, parait que ça se fait..parfois..après avoir abusé de quelques fumées.

« Le Messire te dit qu'il a une meilleure idée, tu piges rouquine ou faut qu'on te réexplique ».


Le visage se redresse, l'azur embrassant la pièce et se posant finalement sur la jarre en question.

Elle aime bien elle les viles réprimandes, bein oui après tout, autant lui dire qu'elle aime bien être punie. « Mauvaise idée rouquine, tu ne sais pas vraiment à qui tu t'attaques là ». Il est toujours là quand il ne faut pas lui à lui faire la morale ! Mais bon il faut avouer que cette fois, les petites voix de son esprit dérangé ont raison. Ah oui parcequ'on ne vous l'avait pas dit, mais c'est qu'ils sont plusieurs dans sa tête et parfois c'est un joyeux bordel.

Ça se bouscule dans la caboche, doigts se crispent autour du verre et sur le bois du fauteuil. Léger soupire..après tout elle a voulu jouer, elle a perdu..faute avouée est à demi pardonnée n'est ce pas ?

Le visage se tourne délicatement vers le brun, les mirettes brillantes d'une étincelle taquine, c'est qu'elle n'a pas froid aux yeux la rousse.

- Vous êtes joueur vous... et j'aime ça !la parole est franche et les mots se posent sans hésitation tandis qu'elle pense aussi à son autre gage alors pour vous rendre la pareille parce que c'est vraiment, vraiment gentil à vous de prendre du temps pour venir me parler, après tout vous devez être très demandé et vous m'accordez du temps alors pour vous faire plaisir et seulement pour vous faire plaisir je vais accepter votre gage. Vous voyez comme je sais être reconnaissante de ce que l'on m'offre alors que je ne demandais qu'à passer une bonne soirée ? ..bein oui vous n'allez pas croire qu'elle allait avouer quand même ?

« Chante chante rossignol ça ne va pas durer ».

La main prend appui sur le bras du fauteuil et la rousse de se relever, laissant les étoffes retomber dans un léger bruissement. Mouvement délicat pour se retourner et main libre d'être tendue vers lui comme pour sceller le pacte avec le Démon. Mais ce qu'il ne sait pas c'est qu'il est sans doute petit joueur comparé à celui à qui elle a abandonné son âme il y a de cela plusieurs années maintenant. Sourire s'étire, laissant apparaître une fossette à gauche de celui-ci. La lippe est légèrement mordue, semblant être le signe d'une intense réflexion avant d'être libérée à nouveau.

- J'accepte l'offre, mais à condition que vous m'accompagnez à la jarre et tirez pour moi le dit gage.

Esprit tordu ? un peu mais après tout elle était là pour s'amuser, autant profiter..




Voix dans sa tête - Mais vous l'aviez deviné
Amelliane
[Devant l'entrée en compagnie de Lengloas et du portier ]

Quand elle avait su que l'Aphrodite organisait un bal masqué, Amelliane pensait que l'idée ne serait pas idéal ce qui était bien dommage, puis ce n'était pas dit que son blond veuille accepter et dans son état ce n'était pas sérieux. Mais quand elle lu mieux les affiches placardé dans certaines villes ' ange ou démon', la jeune femme avait trouver, finalement, l'idée intéressante, ce n'était pas parce qu'elle était enceinte jusqu'aux yeux qu'elle ne pouvait profiter de cette soirée elle aussi.

La brunette s'était préparé comme à son habitude, toujours élégante avec ce petit quelque chose en plus. Cela avait fait bien longtemps qu'ils n'étaient sortie, la fatigue de sa grossesse la laissait plus souvent à la maison au chaud que dans les bals. Mais cette fois elle avait envie de bouger un peu, sans doute lasse d'être enfermé. Puis il ne fallait pas oublié qu'elle avait eu un petit passé légèrement agité et bien différent de ce qu'elle mène aujourd'hui. Et comme l'adage dit "chassé le naturel, il revient au galop".

Elle était arrivée à l'Aphrodite au bras de son fiancé. Elle lissait les pans de sa robe pourpre, une cape sur les épaules sur laquelle était broder une paire d'aile d'ange. Son visage était dissimulé par un masque agrémenté de quelques perles, autant jouer le jeu jusqu'au bout. Bien entendu elle n'avait pas d'invitation mais elle allait ruser au cas ou.


- Bonsoir, je suis invité pour la soirée organisée en ces lieux et voici mon cavalier.

Amelliane attendait que le portier veuille bien leur laissé entré. Déjà la première étape était de mentir, bon même si ici ils laissaient entrer tout âme qui voulait se perdre, puis maintenant elle sorti un vélin qui était vierge de toute écriture et d'invitation quelconque. Bon avec un peu de chance le portier ne savait pas lire donc il ne serait pas utile.
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Melissandre_malemort
[Grand Salon. Mélissandre, Vladimir et Montparnasse.]

Lippe inférieure roule entre de blanches quenottes tendit que le chat s'éloigne. C'est un tic dont elle aura hérité de sa mère, une manie qui lui vaut parfois de menues plaies rosâtres. On lui à signifier un jour que cela donnait à ses baisers un arôme particulier de sucre et d'acier, comme de sucer une pièce après une confiserie. Lèvre est finalement abandonnée, rougie d'avoir été malmenée, apaisée de la pointe d'une petite langue rose tendit qu'elle suit des yeux un chat dont elle devrait apprendre à se méfier. Ce dernier rôde, pattes de velours en direction du bar. Elle s'en détourne donc, et ne remarque rien du manège amoureux qui y succédera. Son attention est tout au Loup de l'Aphrodite et à ses manières policées qui, sans qu'elle sache vraiment pourquoi, la font se sentir vulnérable.

Sous son masque, son regard reste reconnaissable. De larges yeux noirs aux paupières lascives qui lui confèrent en permanence l'expression alanguie d'une amante comblée d'amour. Ils scrutent les minois alentours, sans s'attarder sur le mufle du Loup. Il exhale quelque chose. Des millions de serpentins impalpables qui auréolent sa petite gueule d'amour et lèchent les dermes alentours pour en tester la saveur. Laquelle serait la première à s'y plier ? Raquel, peut-être ? Elle ensuite ? Seigneur... Est ce qu'elle le connait même, pour le jauger avec une telle application ?

Patte de chat la sort de ses pensées. Les coussinets câlins retournent à sa taille et l'attire contre un Vlad qui semble particulièrement satisfait, comme si il tenait entre ses griffes une innocente petite souris. Hors, si elle est indéniablement petite, Malemort n'a guère le profil habituel de la proie enamourée. Elle se sait d'une beauté relative. Joli minois couronnant un corps gracile perchée à un mètre quarante, pas plus haut. Et elle a apprit à biaiser. Ce que son corps lui refuse en féminité, elle le met en exergue différemment. D'un sourire, d'un regard, d'un geste fluide de ses mains qui ajustent ses boucles, dénudant au passage sa nuque et la naissance de son épaule gauche. Juste là où le chat avait mordu la belle Elaena, lui dévoilant la marque avec l'expression gourmande d'un félin au ventre bien rempli.

- Vous ne m'avez pas ramené de Whisky, Chaton ? Moi qui espérait m'enivrer ce soir.
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Nejma
    [ A l'Etage]


Bordel. Elle était en retard. Allongeant le pas, elle tirait le petit, qui courrait presque pour la suivre, trop heureux de sortir de "là", et que sa mère ne l'y abandonne plus. Nej se hâtait, et grommela lorsqu'elle aperçut que le bordel s'était animé, la soirée avait commencé. Passant par l'arrière, elle se hâta d'arriver jusqu'à ses quartiers. Avisant le petit garçon, les traits hâves et émaciés, l'oeil brillant, n'osant pas parler. Ni réclamer à manger. Elle soupira et lui donna un quignon de pain et un biscuit qui lui restait. Elle lui murmura :

Tiens, mange doucement. Tu auras plus après la soirée. Profites-en pour dormir, ne fait pas un bruit, demain, je trouverai un endroit sûr.

Elle pris un petit coussin, une couverture, et lui aménagea un petit recoin derrière le rideau, dans ce qui lui servait de placard, sous ses robes.

Pas de bruit, tu m'entends? Je vais voir quelqu'un ce soit pour arranger. Tu seras en sécurité.

Pas de temps à perdre. Passer sa robe de voiles blancs et dorés, ses bracelets cliquetants, parfaire le maquillage. Ange ou démon? Elle avait choisi l'ange, et le maquillage avait magnifié son teint d'une ombre dorée sur les pommettes et de pigments à lèvres rose pâle. Contrastant avec son teint ambré, le blanc inhabituel des voiles, les rubans dorés et roses pâles lui donnaient un air angélique, inhabituel. Jusqu'au parfum, différent, moins capiteux, moins épicé, mais floral et frais. Il était temps de faire son entrée.

[ Grand salon ]

Du monde. Les onyx balayèrent la scène, un sourire fut accroché aux lèvres, elle déambula parmi les présents, cherchant Alaynna du regard. Elle la verrait plus tard, car après avoir refusé son aide, la dernière fois, par fierté, elle avait changé d'avis. Urgemment. Elle adressa un sourire à un petit groupe près du bar, et effleura, avec un sourire d'excuse, Foulques, en pleine conversation avec Elle. Un sourire d'excuse, un sourire d'ange démenti par des yeux mutin pleins de malice, d'onyx noirs, et elle poursuivi sa route, voiles blancs et dorés comme un nuage dans son sillage. Captant un désir avoué en vol, elle fit un clin d'oeil au barman, et emmena deux verres d'ambres, et en tendit un à Melissandre. avec une petit moue mutine.

Qui ose vous laisser mourir de soif?

Le verre est tendu, à la petite elfe angélique qui évoluait là comme une agnelle au sein d'une meute de loups.
Lengloas
[Devant l'entrée en compagnie de Amelliane et du portier ]


depuis quelques jours, sa brune ne parlait plus que de ça, de ce bal masqué, un peu réticent au début, il se disait que c'était pas vraiment une place pour une femme dans son état, mais bon, au final elle réussit a le convaincre.


Du coup les voila tous les deux partis, a cet endroit que a un temps elle avait fréquenté, pour lui cela était tout complètement nouveau, plus afféré par d'autres occupations, mais bon ça avait l'air de lui tenir a coeur et lui faire plaisir a la brune, que le voila qui cédait.


Bon on parlait de un bal masqué, donc qui dit masqué dit un masque! le voila qu'il fallait que il en trouve un... et on allait éviter ses masques avec un bec de son cabinet de médecine hein! il finit par en trouver un petit, noir et arrondi sur les bords, qui lui couvrait la moitié de son vissage.


Le jour J était la, et il se laissait emmener a L'aphrodite par sa brune, il ne portait rien extravaguant, un léger costume bleu marine, et un cape a capuche noire pour le voyage, et le voila aux portes du dit bâtiment.


Laissant faire amelliane pour le coup, elle avait décidé de ruser, ma foie, il était plus d'avis d’assommer une autre personne et lui chiper son invitation, mais pour une fois il laisserait son côté bourrin et laissait faire la ruse féminine œuvrer.

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Bertrand_
[Amelliane et Lengloas]

Robe pourpre et masque de perle. Délicieuse, à n'en pas douter. Et cavalier s'avance pour rejoindre la donzelle. Il les observe, tour à tour et alors qu'elle lui avoue avoir une invitation, c'est tout naturellement que Bertrand l'attend.

Merci de me remettre l'invitation en ce cas, demoiselle. D'ailleurs, si vous avez des armes et des effets superflus, je me dois de les conserver ici lieu. Ils vous seront rendus à votre sortie.

Voit-il le regard mutin de la donzelle ? Bien sûr. Il est vieux, mais pas con, le bougre. Mais minois moustachu reste impassible. Nul doute qu'il va s'amuser avec ce petit couple. Qui est pris qui croyait prendre.

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Etienne_de_ligny
[Dans le Grand Salon au bras de Persephone. Marche jusqu'à la Jarre aux gages.]

Ainsi donc, pacte est scellé et Persephone, divine tentatrice accepte le gage supplémentaire, sous condition. Nul doute d'ailleurs que ce dernier sera plus clément que la punition qu'il aurait pris plaisir à lui infliger. Après tout, Impudique est dédiée aux maux et offerte, Persephone aurait su aiguiser cet esprit sadique et malsain de nature. N'est-il pas surnommé le Diable par ses propres paires.

Sourire est offert en retour devant cette main qui scelle le pacte et c'est, imposante, que stature du Démon s'impose à celle de sa comparse. Chimère et Ombre s'avancent donc parmi la foule, ces anges déchus, étincelants et ces tentatrices diverses.

Regard se perd néanmoins vers le Salon pour observer celle dont le ventre arrondi ne laisse aucun doute sur sa condition. Tenue est charmante, à n'en pas douter. Alaynna était femme de goût. Pourtant c'est là, le seul regard, protecteur qu'il lui offre. Pour cause, sa Dévouée avait fauté, non pas une, mais maintes fois. Alors corps et esprit étant sien, jusqu'à ce qu'oisillon ne possède plus de plumes, Etienne s'appliquait à lui faire entendre le poids de sa déception. Seule, elle l'était, mais pas tant que ça vu l'amant qu'elle avait décidé de suivre contre ses ordres. Soit, entre ses tempes, verdict était tombé, son seul intérêt désormais, ce qui se niche sous son nombril. Rien de plus.

Pause est donc de courte durée alors que Jarre aux gages se dessinent. Compagnie à son bras est invitée à prendre place alors que le De Ligny, affiche un sourire moqueur. Oh, il connait ce qui se niche sous ces petits vélins et intérieurement, il aimerait que hasard lui autorise le tirage d'un ou deux gages alléchants.

Tenez vous prête, demoiselle...Priez pour que le Hasard vous soit favorable. Quand intérieurement, il aimerait l'inverse pour mieux s'en délecter.

Main se glisse dans la jarre et vélin est saisi. Suspens est entretenu alors qu'il offre à la Chimère, un regard à la fois, moqueur et sadique.

Lecture est faite et Etienne reste interdit. Sans déconner !



La paresse : Ne pas avoir à faire les gages.


On en parle du hasard qui sauve, in extrémiste les miches de la Persephone ? Alors rire se perd, à la fois nerveux et amusé de cette ironie. Pour sûr, cette femme avait les faveurs du très haut pour elle. Et quand bien même, il aurait apprécié d'autres gages plus sulfureux, celui-ci, le sciait d'avantage.

Gage est montré à Perséphone avant que main ne se niche à mâchoire adverse et qu'humour ne s'efface au profit d'un instinct qui lui est propre. Pouce effleure l'arête de la mâchoire et finalement se niche contre la pulpe inférieure de sa lippe.

Si ce gage est trop clément...Je prendrai plaisir à vous en infliger une autre..Plus charnelle, cette fois-ci. Envieux, pouce se fait plus intrusif, pressant aux lippes comme pour en forcer le passage et en suggérer l'impétuosité. Libre à elle de s'en offusquer, ou d'avouer une nature ou une envie ..autre.

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