Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8, ..., 14, 15, 16   >   >>

[RP] Même le diable fut un ange... (soirée Décembre 1467)

Nicolas.u.m
[Grand Salon, à proximité du bar avec Eva]

Le blond était peut-être un peu trop nerveux à l’idée d’être dans ces lieux mais aussi curieux de savoir ce que lui réserve la soirée qu’il a plus ou moins ignoré le portier. Il se tourna vers ce dernier quand il se rendit compte de son erreur et secoua la tête, ne sachant pas trop comment se faire pardonner. Il n’aimait pas agir de la sorte même si ça lui arrivait régulièrement parce qu’il était souvent tête en l’air. Il pensera à offrir un verre au portier le moment opportun. Pour l’instant, son attention est plutôt tournée vers tout autre chose. Eva pour commencer, qui était sublime et qui savait comment le rendre toute chose par des simples gestes. Son regard se posa sur ses jambes, profitant de son changement de position avant de relever le regard, après quelques instants, pour croiser son regard. Un petit sourire apparaît sur ses lèvres en voyant qu’elle joue le jeu sans poser des questions.

Les yeux ont quand même un grand défaut. Ils expriment tout et ne peuvent, en aucun cas, cacher nos émotions. Il n’a aucune passion ni aucun ressenti qui puisse échapper à cette règle. Alors oui, les yeux sont les miroirs de notre âme mais aussi sont des traîtres qui dévoilent nos envies et nos pensées les plus intimes.

A cet instant, le blond fuit le regard de sa fiancée. Bien qu’ils soient tous les deux cachés derrière un masque, il avait l’impression de se dévoiler énormément sur le moment. C’était un sentiment paradoxal, mêlant excitation, nervosité et gène. Le Margrave de Brabant se rendait-là compte qu’il n’a finalement jamais réellement fait la cour à sa fiancée. Ils se sont rencontrés, ils ont développé une amitié puis cette amitié s’est transformée, de façon somme toute naturelle, en quelque chose de plus intime et de plus passionnant. Mais ce soir-là, il allait devoir apprendre à faire la cour à sa fiancée et ce petit jeu lui plaisait énormément. Il profita de ce moment de flottement pour ressortir le petit parchemin et prendre connaissance de l’inscription. Une petite moue adorable apparut sur son visage. Cela allait être compliqué mais il allait essayer de réaliser ce petit défi.

Je remarque des yeux pleins de feu et un regard vif et alerte tel que l’éclair. Son regard descend à nouveau pour observer le jeu de jambes de la brune avant de remonter vers son visage et je pense desceller un peu de malice par-dessus tout.

Il se mordille la lèvre avant de s’enfoncer dans son fauteuil, profitant pour parcourir la salle de ses yeux. Il profita pour observer de façon plus appuyée les autres groupes qui se sont formés, profitant pour toiser chaque personne, détaillant leur visage, leur tenue et ce qu’il pouvait apercevoir de leur physique et de ce qu’il pouvait imaginer de leurs échanges avant de se concentrer à nouveau sur sa fiancée.

Je pense aussi que vous êtes une femme atypique pour être venue dans un tel lieu. Alors je propose qu’on joue un petit jeu et que, contrairement aux usages, vous m’offrez le premier verre. Qu’en pensez-vous ?

Il lui fait ensuite son plus beau sourire, espérant réussir à la convaincre mais il savait que c’était loin d’être gagné.

_________________
Foulques_de_malemort
[Grand Salon - avec Elle]

Le temps n’est qu’une illusion qui nous enserre dans ses griffes, elle n’est que la parade des secondes qui s’égrener laissant parfois l’impression d’une lenteur ou bien au contraire d’une rapidité déconcertante et d’avantage frustrante. Le prince s’amuse échappant au regard direct dans les verdoyants de la Rose, d’avantage encore que ses gestes qui pouvaient se muer en caresse habituelle ou sensuelle, et la langue se change en celle d’un importun bien loin de la séduction dont il avait bien souvent œuvré avec cette florale. Nulle folie, juste un jeu, même si au plus profond de son esprit, il ne doutait pas qu’Elle connaissait assez bien son corps et sa carrure, ses traits comme sa voix, pour être capable de le reconnaître… Ayant malgré tout dans sa besace un joker quelque peu particulier.

Me voilà, un homme bien impardonnable, me présenter un verre dans la main, et omettre de vous inviter à m’y accompagner. Comment pourrais-je me faire pardonner de cette outrecuidance envers la seule et unique démone de la séduction ? Ou de l’ivresse ?

Ivresse, mort si parfait dans ce lieu, dans cet instant, l’ivresse des alcools, celle de la chaleur qui abaisse les armes, et d’avantage encore l’ivresse du désir et de la luxure. Bien difficile de garder le loup loin de la tanière, dissimuler les habitudes, ne pas trahir les vérités ou encore moins s’en revenir à ses habitudes. Les lèvres s’entrouvrent alors qu’un effleurement attire son attention. Une femme à la peau sombre, Aphrodite des îles sans aucun doute, étrangeté et curiosité qui pourrait attiser les pulsions d’un carnassier s’il n’était embarqué dans un jeu des masques. Ce lieu de débauche recelait bien des surprises pouvant assouvir n’importe quelle pulsion d’un homme – et de cela, il avait appris à le découvrir au fur et à mesure de ses visites.

Vous avez parfaitement raison, et d’ailleurs en ce sens, peut-être pourriez-vous être mon héroïne ce soir ?
– Foulques fait donc attention à tes mots, tu lui murmures des indices dans tes mots, tu en perds ton jeu et ton masque. Mais pour comprendre le double sens, elle devra connaître ton identité. Est-ce le cas ? Mystère ! – Mon pêché, ne pourra me paraître amusant que si une partenaire s’y joignait.

Et le voilà tendant le petit bout de papier qu’il déplie, offrant à la damoiselle les mots inscrits le tout s’accompagnant d’un délicat sourire. Mais le regard se délie toujours de la Rose, pour se poser l’espace d’une seconde sur une femme à la carrure connue, un regard échangé autant que le déguisement, ne laissant que peu de place à l’imagination.

Un regard qui glisse, un flash qui émerge, une main qui se pose sur le masque, les lèvres qui laisse un souffle s’envoler, un frisson, avant que tout ne s’envole dans le passé. Parfois, une simple seconde vous donne l’impression de mois. Soupire et Sourire avant de revenir vers la Rose, la florale au regard verdoyant. Il se croise cette fois, mais il devise pour que ceux-ci ne se restent pas à l’enchantement de la galante.

Enchanté Rose, ce soir, vous pourrez m’appeler Grégoire.

Amusons-nous, découvrons-nous, et laissons-nous une fois de plus sombrer dans le stupre.

_________________
Soare
[Grand salon, le cul dans son fauteuil, avec Helvalia]

Il observe, détaille, sonde. Il n'a que faire d'être seul au milieu des personnalités venues à deux ou à plusieurs. Il ne cherche pas la foule, il ne cherche pas la lumière, il est bien dans son coin, lui qui a toujours préféré l'obscurité au soleil.

Ses onyx caressent les étoffes sur lesquelles elles se posent, déshabillent une silhouette bien faite avant d'être captées par figure féminine qui se rapproche. Le corps semble bien frêle sous la robe de noir et de blanc recouvrant un bras pour mieux offrir l'autre en pâture aux lèvres qui se voudraient gourmandes.
Sans bouger, il laisse la femme se rapprocher, plongeant ses charbons dans ses azurs jusqu'à ce qu'elle se rappelle à sa mémoire. Si sous un loup il ne pouvait la deviner, cette chevelure, ses yeux mais surtout cette voix, il peut les reconnaître même après 6 mois loin l'un de l'autre.


Il n'était pas prévu que j'vienne mais on m'y a poussé.

Ses yeux se posent un instant sur son ventre avant que les mains viennent prendre appuis sur les accoudoirs et qu'il se lève, venant comme toujours, entourer sa taille d'un bras et embrasser le haut de sa tempe.

Helvi chérie.

La voix est chaude, les doigts viennent caresser sa taille sans aucune gêne et sans se soucier de savoir qu'elle peut être accompagnée par un bûcheron. Le geste est tendre pour cette rousse qui a marqué de son empreinte la vie du rabatteur.

J'vois qu'il n'y a pas qu'sur les objets et dans ton lit qu't'aime les corbeaux. Sourire en coin se dessine sur les lippes alors qu'il se recule pour la regarder. Ça t'va bien ma belle.

Un mot sur son poids ? Non. Il a bien sentit en la serrant qu'elle n'avait plus son corps d'avant et encore moins celui qui avait finit par causer leur perte mais le passé est passé si le respect qu'il a pour les femmes ne vole pas haut, pour celles qui savent entrer dans le cercle très restreint de ses proches, c'est bien différent, il ne lui fera alors pas l'affront d'aborder le sujet.

Comment tu vas ?
_________________
Une idée de RP mais pas de lieu RP pour le faire ? Cliquez ici.
Lengloas
[Devant l'entrée en compagnie de Amelliane et du portier]


Le blondinet, ouais parce que il était vraiment blond regardait le portier, souriant il attendait donc le verdict de ce dernier, il lui parlait des étoffes a ranger! La un léger sourire se dessinait au coin gauche de ses lèvres! ha c'est que il accepterait une proposition pareille! ho, il payerait même sa tournée au portier rien que se délecter de la vision de sa brune entrain de le faire, pendant que il la regardait chope a la main surement appuyé contre un poutre en bois, ou simplement le coin de la porte! Après tout n'avait elle pas essayé de le laisser avec le videur!!!


Ha ce doux rêve! complétement brisé en deux a la suite des paroles du portier! non mais sans blague! enfaite on pouvait entrer simplement sans laisser passer! Comment dire... Magistrale!!! Ouais, comme il a bien du rigoler le portier! et le jeune couple passaient littéralement pour des... Jambons! Ibérico... de parme... de Bayonne... faites donc votre choix!


Leng sourit, évitait de partir en fou rire! bon, c'est vrai que le panneau il l'avait devant les yeux depuis le début, mais bon trop occupées a mètre en place leur petit stratagème, ils l'avait juste pas vu.... ou pas chercher a le voir...


Puis vint un soupire! presque déçu que ce soie déjà fini! c'est que il aurait pu jouer un peu plus le portier! Comme on dit dans le Jargon, qui aime bien châtie bien... et cette femme la... pour le coup, il l'aimait plus que tout... alors...


Il sourit au portier en passant a ses côtés, fallait que il se remémore de lui! pour le coup il pourrait lui être utile pour un éventuel tour a jouer a sa compagne!






[Entrée dans la gueule du loup en compagnie de Amelliane]

il offrit comme a son habitude son bras a Amel et se laissait entrainer a l'intérieur du bâtiment, il sentit sa brune la tirer vers lui pour lui chuchoter a l'oreille, un sourire radieux parti camouflant a peine un léger rire!


ça vaaaaaaaaaaaaaaa! j'en ai juste rajouté un peu! puis bon... c'est vrai que tu manges pour trois depuis quelques temps...clin d’œil furtif a la brune, puis s’approchant de son oreille il lui dit doucementj'irais les examiner moi même ses cuisses plus tard!


Et hop! on en rajoute une couche! bon... mème si pour le coup fallait voir pour le plus tard! pas sur que il aille le droit, on véra bien!


son regard parcourait la salle de long en large, il observait les peintures, les tableaux, la décoration, c'était plutôt joli et bien arrangé! puis il se tournai a nouveau vers la brune cachée sous son masque.



Et maintenant que on est la, a qui donc vas tu essayer de me reforger cette fois?petit sourire taquin
_________________
Jehan_
[Grand salon - Helvalia, Soare… Et c’est le drame]

Il suffit parfois de quelques instants pour conduire à un terrible dénouement. D’un Colosse, vilenie Pique masquée sous parures angéliques, qui abandonne la compagne, le temps d’aller refermer ses larges pognes sur deux godets ambrés. D’un regard qui se fait inquiet, sous le loup blanc, quand les jais cherchent en vain la frêle silhouette de la Renarde. D’un regard qui s’embrase derrière le masque, quand le corps gracile cent fois aimé est repéré, un bras autour de ses hanches.

Ce n’est pas son bras.

Des lèvres se portent à sa tempe.

Ce ne sont pas ses lèvres.

Claquement du verre qui se brise au sol, libérant le luxueux liquide. Duc n’en a cure.


Peut-être les regards se tournent-ils, déjà, vers l’ange déchu qui avance à grands pas vers le fauteuil. Ou bien peut-être que le verre qui se brise n’a guère attiré leur attention. Il ne sait. Il s’en moque.

Il s’en fout. Son monde vient subitement de se réduire à une femme, à un bras. De trop.

Alors, d’un coup, les larges pognes se referment à un revers de la chemise de Soare, et le grondement s’avoue, furieux, lourd de menace.


Retouche encore une fois MA femme, et je t’émascule avant d’t’empaler au sommet du château d’Angers, raclure.

Qui est-il ? Il s’en moque. Il a osé porter la main sur un corps qui est sien, désormais. Cela suffit.

Peut-être est-ce toujours le tumulte, autour d’eux. Ou un silence de mort. Cela n’a pas d’importance.

_________________



Bannière par Mélissandre de Malemort
Montparnasse.
      [Grand Salon - Meli / Monty masqué - This is plus the place to be...]


    Le Loup s'éloigne du groupe accompagné d'une Agnelle consentante. Orgueil, c'est par cela que pèche les femmes. Bien avant la Luxure et la Gourmandise, Montparnasse le sait. User et abuser des points faibles de chaque est un crime auquel il ne répugne nullement, d'ailleurs y'a t'il le moindre crime qui le répugne ? Art du vice, de la luxure est aussi finement maîtriser que peut l’être le langage ou le doigté. Montparnasse excelle dans ces arts sombres qui entraînent à chaque second son âme dans le néant.
    Regard s'illumine d'envie à la vue du décolté inversé de la robe qui laisse entrevoir une chute de reins vertigineuse dans lequel le brun niche sans hésitation une main délicate. Jarre est ainsi gagné, frêle victime à ses côtés. Sourire délicat lui ai offert en réponse aux mots qui s'échappent de ses lèvres. L’appellation Monsieur l'interpelle plus encore que le reste, intitulé dont bien peut ont fait preuve à son égard. Alors le Galant, joue, s'amuse, arrête un instant le temps autour d'eux, en se penchant vers son oreille pour susurrer des mots qui n'aurait pas eut la même saveur à être prononcé dans l’atmosphère pesant de l’établissement. Voix devient caverneuse pour mieux s'enrober de mille teinte qui sont une véritable ode au danger.


    - Qu'est ce qu'un nom si ce n'est une dénomination impersonnelle pour nous designer. Au nom, je préfère vous donner mon surnom qui, fier, puissant, et arrogant, désigne bien mieux ce que je suis qu'un vulgaire nom....


    Petite pause est faite, petit suspense imposé par le galant homme, quand, sans répondre à sa propre propositions il plonge sa mains dans la jarre pour en sortir deux petits papiers. Suspense atteint sont sommet, quand, prenant un malin plaisir à dérouler avec soin le parchemin, il en précise les règles avant de dévoiler.

    - Un gage compromettant ne m’effraie nullement, en est-il de même pour vous ? Le premier papier que je lirais sera le votre, quand le deuxième sera pour moi.

    Regard de défiance chez la jeune femme et perçut à l'énoncer des mots et courage assumé. Le sera-il encore à présent ?



    MELISSANDRE
    L'envie - se faire passer pour un/une galante de l'Aphrodite.


    Petit sourire en coin à la lecture de se gage qu'il fait à haute voix, et qui pour sur, va changer du tout au tout le programme de la soirée de la princesse, puis, joueur il déroule ensuite le siens.



    MONTPARNASSE
    L'orgueil - Avoir les yeux bandés et devoir se plier aux désirs ou caprices d'une ou plusieurs personnes dont on ne saura pas qui elles sont.


    Destin est tracé, et petit jeu peut commencer. Mains viennent glisser sur le masque et d'un geste lent nœud est défait et visage pour la première fois de la soirée dévoilé. Petit sourire toujours visser sur ses lèvres qu'on a autant envie d'embrasser que d’arracher Montparnasse s'incline dans une révérence suffisante pour qu'elle n'en soit en rien grotesque, le Galant, confie son masque à la belle en s'amusant :

    - A défaut de connaitre mon nom, vous avez un aperçut de mes traits. Garder ce Loup précieusement, je m'en vais de se pas quérir un ruban, pour que, durant cette soirée, je sois votre obligé.

    Tête est incliné légèrement, comme pour s'excuser de n'avoir, sur sa tenue légère, pas de bandeau à disposition pour satisfaire les desseins de son Agnelle.

      [Grand Salon - Amelliane / Lengloas / Monty sans masque]


    Chemin en quête de sa quête passe devant un visage qui lui ai des plus familier. Regard se perd un instant sur ce corps dont il connaissait chaque courbe maintenant doté de courbes plus généreuses au vue d'un habitant qui luis sous le nombril. Surprise n'est nullement caché de la trouver en ce lieu, même si la surprise doit être bien plus présente encore chez l'autre partie, il faut dire que des morts qui marchent nez au vent, regard fier et sourire torve aux lèvres, il n'y en a pas cent.

    Le regard se pose un instant sur le blond insignifiant qui l’accompagne. Jugement rapide est fait sur l'homme qui n'a clairement pas la trempe de rivaliser avec lui. Petit sourire ironique est offert et taquinerie est lancé sur le ton de la badinerie avant que le chemin ne se poursuive :


    - Et bien ma douce et belle Amelliane, il va falloir surveiller ta ligne, il semblerait que tu sois légèrement boudiné dans cette robe...

    L'arrêt ne prend même pas le temps d'être marqué, route est reprise jusqu'à ce qu'un éclat de voix ne chatouille ses chastes oreilles.

      [Grand Salon - Jehan / Hel / Soare / Monty sans masque - The new place to be - hé ouais mec ! Et là c'est le drame du drame.]


    En temps normal le regard de Montparnasse aurait simplement glisser sur cette attroupement bigarré sans s'y attarder. En temps normal, il aurait poursuivit sa route pour ne pas faire attendre une délicieuse princesse et aurait attendu que le portier de l'Aphrodite vire... l'autre portier de l'Aphrodite ? C'est quoi ce bordel ? Ce qui le dérange le plus dans cette affaire ce ne sont ni les éclats de voix, ni le geste un peut trop brute d'un ancien portier agacé, non ce qui le dérange c'est que la chemise saisit est celle d'un ami d'enfance auquel il a bien fait comprendre quelques instant plus tôt qu'il ne voulait pas d'esclandre. Poste dans l'établissement est à présent en jeu, et de cela Montparnasse ne veux pas, alors, aussi vaillant qu'un pigeon de Combat, le galant se dirige vers eux et pose une main douce mais ferme sur la poigne du géant qu'il tente d’apaiser.

    - Allons, voyons, nous sommes tous des gens civilisés, je suis persuadé que cela n'est qu'une méprise que jamais Messire n'a voulut toucher de façon déplacer votre épouse.

    Le sourire au coin des lèvres le brun tourne sont regard vers la dite épouse pour que celle-ci confirme et apaise le conflit avant que celui-ci ne s'envenime. Mais regard de la rousse est croisé et Montparnasse comprend très vite le conflit ne risque pas d'être terminé...

    #PétageDeGueule
    #SauvezSoare
    #UneNouvelleChemisePourLui
    #UneGueulePourUneAutre ?

_________________
Helvalia
[Grand Salon - Jehan / Hel / Soare / Monty sans masque - The new place to be]

    Les regards se croisent, se jaugent, amants longtemps unis redécouvrant les corps, les visages qu’ils croyaient oubliés. Et de la part du Corbeau, la Frêle s’attend à tout, y compris à un violent rejet. Il pourrait feindre, pour blesser son ego, de ne même pas la reconnaître sous le masque, et sans se prendre au jeu, elle comprendrait ainsi le message clair qu’il tenterait de lui transmettre. Mais non content de lui répondre, Soare se lève, pour venir enlacer un corps dont il aurait pu, autrefois, se targuer d’être le maître. En d’autres lieux, en d’autres temps, Renarde se serait sans doute pendue à son cou, sincèrement heureuse de retrouver un ami qu’elle croyait disparu, et trop entière pour ne pas rendre l’étreinte.

    Mais un traumatisme trop récent, encore incrusté dans chaque fibre de son être, gravé dans sa chair, fait sursauter le corps hâve, quand les mains masculines pourtant connues par coeur osent s’y perdre. Un bref instant, les muscles se tendent, tétanisés. Et si la rouquine ne repousse pas le corps masculin qui se presse contre le sien, c’est seulement parce que connaissant le rabatteur, elle s’attendait à ce qu’il l’étreigne. Souffle est suspendu, pourtant, jusqu’à ce qu’il la relâche, daigne libérer le derme qu’une seule personne peut, désormais, se vanter de toucher.

    Le minois, pâli par l’angoisse qui l’a un instant étreinte, tâche de se recomposer une contenance, et de dessiner sur les lippes pleines l’ébauche d’un sourire qui répondra au compliment. Si elle ne doute pas un instant que la tenue lui va à merveille, elle lit pourtant, dans les jais qui glissent sur sa peau, qu’il devine que des épreuves ont dû ainsi l’amaigrir.

    « Et je vois que tu n’as pas changé, vil flatteur. »

    La Carmine n’a pas le temps, pourtant, de répondre à la question posée, que passent devant ses yeux les bras épais du Colosse, mains rugueuses s’accrochant à la chemise masculine. Elle devient plus pâle encore, si une telle chose était possible, et tâche de garder son calme en posant sur l’épaule de Jehan une main ferme. Il n’oserait jamais lever la main sur elle, et un geste malheureux est trop vite arrivé pour qu’il n’interrompe pas le sien. Seules deux choses comptent, en cet instant : ne pas faire d’esclandre, et préserver le minois du rabatteur qui n’a rien demandé. Renarde se hisse sur la pointe des pieds, pour souffler en essayant encore, vainement, de ne point trop attirer les regards.

    « Ce n’est qu’un vieil ami, Jehan, s’il te plaît… »

    L’Azurée sait, d’ordinaire, se faire suffisamment douce et patiente, pour que le Pique rende les armes, consente à laisser à d’autres le bénéfice du doute, lui qui tend, d’ordinaire, à cogner d’abord pour poser les questions ensuite. Mais la poupée de porcelaine se brise, soufflée, quand une autre voix connue vient à troubler l’instant. Celle-là même qui, lancinante, hante chacune de ses nuits, l’empêche de trouver le sommeil. Celle qui la maintient, éveillée et tremblante, entre les bras d’un Colosse qui, démuni face à sa détresse, passe des heures à la bercer pour tenter d’apaiser ses sanglots.

    La scène semble se dérouler au ralenti, tandis que les talons retrouvent le sol, et que la dextre devenue glaciale et moite abandonne l’épaule du mercenaire. Et il suffit qu’un autre regard, d’un noir bien différent, happe le sien pour que le souffle soit coupé. Livide, azurs écarquillés, prunelles dilatées d’effroi, la rouquine titube à reculons, la poitrine soudain oppressée d’un étau qui manque la faire défaillir, lippes entrouvertes cherchant vainement de l'air, comme elles le faisaient, ce jour-là, dans une venelle de la Cour des Miracles.


_________________
Soare
[Grand salon - Helvalia ; Jehan ; Monty - Baaaaaaaaaaaastooooooooooooooon]

Il est là, bien, tranquille, poli et sage auprès de son ancienne maîtresse quand tout à coup voila qu'un bûcheron lui saute dessus. Non mais en voila des manières ! La menace tonne à ses oreilles sans lui faire aucun effet. Qui est le barbu ? Il sait pas si ce n'est qu'il croit que la rouquine est sa propriété et qu'il a un château à Angers. Oué c'est cool mais ça fait pas tout.
Loin de battre en retraite ou de s'excuser, voila qu'un sourire pleins d'arrogance se dessine sur le visage de Soare qui y joint un regard moqueur. Un vrai petit con sûr de lui, prétentieux et provocateur.


On pari* ?

Sourire s'agrandit sans qu'il essai de se dégager de l'emprise du barbu qui même si plus âgé et potentiellement capable de mettre en application la première menace, ne l'impression pas le moins du monde. Arrogant et inconscient.

Maint'nant si tu veux bien m'lâcher. On est entre gens civilisés et j'crois pas qu'les proprio aient envie qu'tu foute l'bordel chez eux.

Les onyx se portent sur la belle rouquine qui tente de calmer son ours et le regard se fait plus tendre.

Helvi t'aurais put m'dire qu'tu t'étais mariée on a quand même fait un bébé ensemble j'te rapelle.

Ouch. Bel homme prévenant devient connard en rappelant à mémoire de rousse un triste moment pour eux tout en envoyant dans la tronche de l'autre gros que oué, il peut se la croire acquise, il l'a eu avant dans son pieu et pas qu'une fois. Sortons les trophées.
Heureusement avant qu'il ne vient à l'esprit de Jehan de lui foutre un pain, voila que son Héros, son Sauveur, son Chevalier Blanc arrive pour le sauver, posant paluche sur le bras de celui qui tient toujours sa belle chemise. Chemise qui soit dit en passant est de facture modeste mais qui lui a quand même coûté une blinde en pigment noir. Aucun respect pour les vêtements des autres. Sale brute.

Sourire et regard innocent est adressé à son ami alors qu'il hoche la tête à ses dires.


C'est lui qu'a commencé.

Par la Sainte Catin, il a quel âge ?! Mais c'est quand même pas faux. Il avait promit de rester sage et de ne pas faire de scandale mais c'est quand même pas sa faute si on vient le chercher.

Monty, j'ai l'impression qu'le sort s'acharne, ça t'rappelle rien ?

Un orphelinat, 2 enfants, un petit qui se fait agresser sans avoir rien demander et un grand qui vient se mêler de ce qui ne le regarde pas. Ils en étaient ressortit tout cassés mais liés d'une amitié vieille de 17 ans désormais. Certes aujourd'hui les rôles sont inversés mais le fils de tzigane est toujours aussi prêt à jouer des poings. Enfin, sauf en voyant Helvalia virer de couleur.

Lâche moi et occupe toi d'elle plutôt. On dirait qu'elle a vu un fantôme.

*La luxure - Faire au moins 5 paris sur tout et n'importe quoi. 2/5

_________________
Une idée de RP mais pas de lieu RP pour le faire ? Cliquez ici.
Jehan_
[Là ou ça cogne, pour changer - Helvalia, Soare, Montparnasse en sursis]


Colosse est homme sanguin. La balafre qui traverse le visage, les cicatrices qui parsèment un corps qui ressemble à un champ de bataille sont là pour en témoigner.
Elle t’avait demandé, lors de ton embauche, qui elle engageait en s’offrant tes services. La réponse est là. Pique et Angevin, l’un n’allant pas sans l’autre. Vieux mercenaire ayant délaissé la mort rémunérée pour pillages, guerres et combats sans fins. Et quand la guerre ne vient pas à l’Anjou, ce sont les Piques qui vont semer le chaos. Ce soir, manque de chance, c’est au tour de l’Aphrodite de supporter ses velléités guerrières. Et Bertrand aura fort à faire.

Oh, il lui en faut déjà peu en temps normal pour jouer des poings ou de la masse. Une réflexion sur son allure rude, un manque de respect envers sa patrie d’adoption, ou simplement l’envie, somme toute légitime, de fracasser chope et mobilier sur la tête d’un quelconque quidam. Mais il n’a encore jamais eu meilleur prétexte, plus sincère que celui de défendre corps et honneur de la Renarde, de celle qui sera sous peu sa Femme.

Alors, quand l’arrogant lui lance à la figure la souillure qu’il a déposé au creux du ventre, dextre lâche le col. Pour se refermer, et se lancer en direction du visage du prétentieux. Oh, bien sûr, il a connu la rouquine quand elle était putain ; il sait que nombreux sont les hommes à avoir souillé les courbes qu’il honore désormais. Il s’en moque. Mais manquer de respect à la Renarde, lui jeter à la face le traumatisme d’un enfant perdu, cela, il ne peut l’admettre. Irrespect pour ta compagne est comme un chiffon rouge agité devant un taureau. Il fonce, et défonce ce qu’il y a en face.

Toutefois, aujourd’hui, le poing n’atteindra pas sa cible. Il ne se lancera même pas, à vrai dire ; du coin d’un oeil, Colosse voit Renarde se trouver mal. Peu importe pour l’heure les raisons du malaise ; Soare est oublié, poussé comme fétu de paille, et colosse se précipite pour offrir ses bras à la Renarde. Visage patibulaire qui se fend d’un air inquiet, une main glissée derrière, à une taille, yeux dans les yeux.


Helvalia…?! Helvalia, qu’est c’qu’il se passe ?


Réponse sonnera le glas, et déchaînera tous les chiens de Brissel et d’Angers aux basques du courtisan.
_________________



Bannière par Mélissandre de Malemort
Clemence.
─────────────
Pression
─────────────



❧ Au pied des escaliers, aux côtés de Tara ☙




Toujours aux côtés de l’Ensorceleuse, regard continue de dessiner les nombreuses activités qui s’y passent non sans passer par les nombreux groupes qui se forment déjà. Et rapidement, elle l’aperçoit. Hadrien. Sourire s'étire sur les lippes féminines. Oui, elle est contente de le voir ici, de voir qu’il a finalement pu venir à la soirée. Main se porte sur celle de la garçonne avant de le lui désigner du regard.

Finalement, il est venu tu vois.

Tendrement les lèvres sont déposées sur la joue délicate avant de lui rendre un clin d’œil charmeur.

Ne t’éloignes pas trop.



❧ Au bar puis dans le Grand Salon - Avec Hadrien ☙




Aussi délicate et gracile qu’il lui était possible, les courbes féminines s’élancent parmi les invités. Cette fois, de nombreux visages inconnus sont bien présents. Oreille délicate entend quelques brides de conversations. Elle comprend rapidement la présence de couple, de taquinerie, de jeu de séduction, la présence d’une princesse. Pas s’en détourne au bar avant de commander deux verres de prune. Espérons que son invité n’ait pas changé de goûts gustatifs. Silhouette se retourne pour aviser son invité, tête s’inclinant aux croisements de regards inconnus.

A ses côtés, sourire est offert avant que la main maintenant le verre ne soit tendue pour le lui offrir.


Bonsoir Hadrien. Je suis contente de vous voir ici.

Remarquant sans mal l’élégance de ce dernier, haussement sourcil de vigueur avant d’ajouter :

Vous êtes très élégant.

La conversation se poursuivrait certainement aux premiers échanges de retrouvailles. Echanges qui cessèrent lorsque les azurs se posèrent sur cette soudaine agitation. Regard félin observe alors le petit groupe jusqu’à ce que…

PUTAIN ! Mais qu’est-ce que tu fous ici ?!


Rapidement, analyse est faite en observant les deux hommes se jauger et cette jolie rousse à leurs côtés. Encore une conquête, encore des histoires. Ainsi était faite sa vie, d’histoires, de bagarres, d’emmerdes. Fermant un instant les yeux, elle décida de tourner le dos à cet homme. Par chance, il ne l’avait certainement pas vu. Reportant son attention sur le blond, elle tente de reprendre le fil de la conversation.

Alors dites-moi, que devenez-vous ?
Amelliane
[dans la gueule du loup en compagnie de Lengloas]

Amelliane prit un petit instant de réflexion avant de répondre, c'est qu'il y avait peu de personne disponible pour l'instant donc tenter de le refourguer serait un souci.

- Et bien mon très cher comme tu peux le voir il n'y a pas grand monde auprès de qui je pourrais t'abandonner mais si tu patientes sagement je pourrais peut-être te trouver la personne parfaite.

Elle émit un petit rire, avait-elle sérieusement l'intention de le laisser ainsi ou alors bleffait-elle encore juste par pure vengeance. Elle fit quelques pas avançant en douceur pour être bien ancrer dans la pièce.

Mais qui avait dit que rien ne se passait dans des soirées comme telles, une dispute venait d'éclater rien de mieux pour animer les temps de calme.


[Grand Salon - Lengloas - Montparnasse ]

Alors qu'elle semblait distraite par la scène, une voix qui ne lui était pas inconnu la fit se retourner, mais il lui était pour l'heure impossible de mettre un visage ces mots, elle se demandait qui avait le culot de lui conseiller de surveiller sa ligne car elle était boudinée, tout en connaissant son identité. Elle détourna son regard en pensant qu'elle allait filer du boudin à cet homme culotté quand elle l'aperçu. Le mort, ce mort, dont elle avait réussit à faire le deuil de son passé dès qu'il eu la corde à son cou.

Heureusement que son masque cachait une bonne partie de son visage sinon on pourrait distinguée la couleur blanche voir livide qui s'affichait sur ses joues. Par chance Leng ne remarquerait rien car elle savait pertinemment le dégoût qu'il avait pour lui.

En temps normal elle ne serait pas choqué de le voir rôder ici, sa deuxième maison ou alors la seule, mais en principe les morts ne revenaient à la vie. Le malin n'avait-il pas voulu de lui ? L'avait-il trouver pas à son goût ? ou alors devait-il tourmenter encore quelques âmes avant de passer de vie à trépas encore une fois ..

- Mais non d'un coq en pâte ..c'est impossible ... elle murmura ces mots à peine audible entre les dents.

Pour le coup ses yeux ne le quittaient pas d'une semelle n'en revenant pas, elle l'avait vu la corde au cou se balançant dans le vide et le voici ici à présent sur ces deux jambes tout fringuant comme un coq au levée du soleil.

Un petit battement de cil pour la ramener à la raison, elle resserra sa main sur le bras de Leng et se tourna de son côté.


- Dit mon ange si tu allais me chercher un petit quelque chose à boire j'ai la gorge un peu sèche, je dois juste saluer une vieille connaissance et j'arrive tout de suite, promis je ne serais pas longue.

Amelliane lui afficha son plus beau sourire et non sans lui laisser le temps de réfléchir ou alors d'argumenter elle attrapa le pan de sa robe et s'incrusta près du trio ou plutôt quatuor, d'ou venait la dispute.

Sans trop réfléchir ni prêter attention à la discussion qui se tenait elle interpella Mont. Non elle ne le craignait pas puis on ne crains pas ce qui est censé être mort. Elle posa la main sur son coude et le guida légèrement en retrait du groupe. Oui si il était en plein échange cette personne devrait attendre un petit peu.


- Depuis quand les morts reviennent à la vie ? Ah et je te demanderais, sans trop d'explication de ne pas te présenter sous ton vrai nom si mon cavalier nous rejoint. Tu me dois bien cela, je ne veux pas d’histoire ici et ce soir. Je t'en donnerais les raisons un jour..

.. ou pas

En faite même si il ne lui devait rien, enfin ça dépend d'ou on se plaçait. Amelliane aimait bien faire sentir les gens redevable par moment.

La corde n'avait-elle pas été trop serrer peut-être..

Son regard se plissa le fixant tout en cherchant une explication.

_________________
Sabaude
Résumé : Sabaude pénètre seul dans l’Aphrodite par le jardin, petit privilège de celui qui était dans l’établissement d’à-côté. Sa mise est dépouillée sur l’initiative de son homme de main : bottes, bas noir lacéré, chemise en soie blanche aux manches arrachées, deux ailes dessinées au charbon dans le dos, chevelure mi-longue ébouriffée, paupières et large contour des yeux passés aussi à la suie. On peut deviner à son regard et son haleine alcoolisée qu’il n’est pas très sobre, mais pas assez saoul pour avoir perdu sa lucidité. Et il s’écrie : (voir la fin du texte ^^)



À quelques heures d’un bal et quelques pas du sein agité de l’Aphrodite, le bruit des cartes que l’on abat sur le bois d’une table encombrée des vestiges d’un repas et des dégustations d’importations italiennes, cohabitait avec la conversation gaie et légère de deux hommes qu’un lien plus solide que les gages versés unissait.

-Cavalier de bâtons et cavalier de deniers.
-Vous l’emportez une fois de plus. Trois de coupes et valet de deniers. Auriez-vous égorgé quelques poulets avant de venir pour être ainsi en veine ?
-Je t’ai battu plus tôt à un jeu de réflexion et à un autre d’adresse. Je suis le roi des cartes et des dés, mon cher. Reconnais-le.
-Si cela alourdit ma bourse, je peux même reconnaitre que vous êtes fin prêt pour la soirée qui bat son plein à côté et êtes le prince de l’oubli !

Un bassin et le haut d’une cuisse cognèrent le rebord du lourd plateau en chêne, un juron trinqua avec deux verres vides que la secousse avait fait vaciller.

-Par les couilles d’Aunou. Et toi qui ne me le dis que maintenant. Quelle idée de me faire gouter aujourd’hui la dernière livraison reçue. Mon palais ne fait plus la différence entre du raisin et du citron, et sous mon crâne il tombe plus de neige qu’au-dehors.

Le duc tête en l’air, à l’ouest parfois diraient certains, baissa un regard critique sur son habit.

-Ange ou démon, c’est cela ? Je ne peux y aller ainsi, j’ai l’air d’un scribouillard fraichement sorti du Louvre.

Sabaude posa un œil brillant sur son homme de main, confident et étonnamment ami et professeur.

-Dévêts-toi, nous allons échanger.

Carys fit peser sur son protégé nanti tout le poids de son refus narquois.

-Oh que non. Et j’ai une bien meilleure idée.

Le gérant du Pacte d’Orphée quitta le confort de son siège et vint planter sa haute taille et son air décidé devant un Messey étonné et figé.

-Faites-moi confiance, dans un instant vous aurez tout du petit démon que vous pouvez être.

L’un ne pipa mot, résigné et à court de meilleur choix que de s’en remettre à son aide fidèle. L’autre composa, décomposa, déstructura, déchira, ébouriffa, lia, et de suie salit l’habit puis grima deux yeux d’où semblaient s’échapper des éclairs.

-Fini !

-Comme toi si demain je me souviens de cela, répondit Sabaude avec un flegme qui ne laissait rien présager de bon.

-Je n’ai aucun souci à me faire, vous aurez tout oublié, comme d’habitude. Maintenant, la sortie, c’est par ici !

Le criminel poussa sa victime avec empressement vers un renfoncement par la porte basse duquel il la fit sortir.

-Et ne revenez pas avant le matin! Claquèrent voix et huis.

Sur un dernier geste que la morale réprouverait, Sabaude quitta l’ombre de sa maison de jeux, écrasa la végétation du jardin commun sous la semelle de ses bottes d’où s’échappaient des lambeaux de tissu noir qui peu avant composaient un bas seyant de la meilleure étoffe. Une chemise de soie blanche dont on avait déchiré les manches flottait au-dessus, deux ailes charbonneuses dessinées dans son dos. Dans un long soupir, il pénétra au cœur des festivités, une main perdue dans la bataille qu’était devenue sa chevelure indisciplinée.

-Une main charitable, une épaule ou un seau d’eau avant que je ne défaille ! Apostropha-t-il la salle et ses occupants. Il éprouvait l’envie de se laisser guider, de se laisser porter, de s’abandonner aux dernières notes d’agrumes et de cannelle attardées sur sa langue.
_________________
Sagamore
[Grand salon avec Lylie sur un fauteuil ]


Les doigts allaient être attirées par le bracelet à sa cheville quand le charme se brise. Une approche suivi d'un murmure qui viennent casser l'instant de solitude à deux. Certes le jeune homme n'entend pas, ne déduit rien. Il prend simplement en compte cet acte. Un instant de trouble dans les murmures qui partaient délicieusement pourtant. Alors la jolie femme en retourne à son travail et le fait comprendre à l'Héritier.

Lylie tente de reprendre mais la phrase ne semble pas s'adresser à lui. Soit... qu'il en soit ainsi. Il n'est plus maladroit que celle qui ne sait contenir le monde extérieur dans un moment tel que celui-ci. Et quand on connait la capacité de l'Héritier à se vexer pour le moindre grain de sable... la suite promettait. Et de la même manière que Rose avait pu subit son caprice totalement assumé qui pourtant n'était pas un acte de sa part, la rousse aurait un traitement semblable bien que légèrement différent.

Les émeraudes se détachent donc d'elle et regarde le bracelet à sa cheville. Visiblement une spécificité de l'établissement. Plus la dame était haute dans les sphères plus le bracelet à la cheville se devait d’être beau. Celui de Rose était magnifique. C'était les conclusions de Sagamore. Oui car quand il était vexé dans son amour propre, il pensait à tout sauf à l'instant présent. Etait-ce une spécialité de faire cela en ce lieu? C'était la seconde fois. Son regard quitte ses jambes pour se poser du coté de l'accueil, il regarde sans vraiment regarder.


Un élixir? Il sert à soigner pourtant et je n'aurai nullement le rôle du palliatif.

Le second murmure de la galante le fit plisser les yeux alors que son souffle vint à son oreille. D'un plissement, les yeux vinrent se fermer quelques secondes. Le temps de trouver quoi répondre avec un sale caractère. Car il décidait de lui même quand le caprice était terminé. Puis s'il fallait attendre un défilé au creux de l'oreille de la galante, autant que la file se vide maintenant. Il vint replacer un pli de la robe sur le haut de sa cuisse avant de murmurer sans détourner le regard de l'entrée...

Je n’agrémente rien Demoiselle, le breuvage se doit d’être exceptionnel dés la première gorgée au risque de délaisser sans aucune once de culpabilité.

La délicatesse du murmure refit surface durant le silence qui s'installa un instant avant qu'il ne reprenne sur le même ton de confidence.

La simplicité ne me sied guère Demoiselle, sachez le, je ne suis homme à me contenter du passable, il faut que la flagrance soit exceptionnelle pour me rappeler un instant délicieux.

A base d'une délicieux jasmin où de... rose...
_________________
Lengloas
[dans la gueule du loup en compagnie de Amelliane]


le blond sourit, leur petit jeu l'amusait, il se laissait entrainer au milieu de la pièce... la seule réponse que il trouvait la tout de suite, c'est que il se laisserait bien se faire refourguer pour elle même... mais bon ça lui ferait trop bien plaisir, donc il se tût pour le moment! ils en discuterait plus tard surement... ou pas...


oreilles dressées, un bruit au loin le sortit de ses pensées et attirait directement son regard, ancien réflexe de garde, prévôt et tout quanti on dira... mais sur un truc que il repère vite c'est justement les bagarres, fouteurs de troubles et autres... il regardait de loin la scène, deux hommes, dont un en complet avantage... une femme au milieu... hum... encore un homme trop entreprenant? bon... on va éviter de s'en mêler pour le moment, et surtout sans savoir Amelliane hors de danger!



[Grand Salon - Amelliane - Montparnasse ]


un autre bruit, attirait soudain son attention, celle d'une voix de un homme... qui heureusement pour lui, leng n'en connaissait absolument pas qui il était... qu'il aurait pas fini de dire son nom qu'il connaitrait un blond en mode furie... Il le connaissait juste par les dires de amelliane, pas très glorieux a son égard... faut dire que les goujats en tout genre elle en a connu...


son regard se posait sur lui pendant que il continuait d'avancer... il devait bien la connaitre pour lui parler comme ça... bon après tout, elle avait fréquenté cet établissement, il devait rester quelques traces... puis bon, c'était sa vie d'avant, elle avait des restes, et il était heureux que elle puisse continuer a être elle même au final... et quand a lui bah il était content d'en apprendre plus sur elle... sa vie...


il allait rétorquer a l'homme que c'était les pâtisseries en trop, que c'était juste une grosse gourmande et tout... histoire de la taquiner encore plus... quand il sentit... quelque chose ne tournai pas rond... il la sentit comme tétanisée... son regard quittait instantanément l'homme pour se tourner vers la brune... yeux froncés!


Quelque chose lui arrive... je le ressens... puis d'un coup montait en lui cet moment ou tout ton cerveau se mets en alerte générale! Le moindre signe, le moindre mouvement, tout devenait instantanément une menace, une chose a analyser pour son cerveau... comme si sur le moment, tout tournait au ralenti...


Pression sur sa main! Amel se tourne vers lui... elle lui demandait d'aller chercher a boire... mais ses pensées était déjà ailleurs! sinon elle l'aurait vu... ce regard inquiet que il avait... son sourire n'y fit rien...



Te fout pas de moi.... je sens que quelque chose ne vas pas...


trop tard... elle commençait déjà a partir... il restait l'espace de quelques secondes immobile la suivant du regard... elle allait directement vers l'homme qui venait de nous croiser... qui pour le coup avait été si familier... une vieille connaissance? un ancien amant ou simplement ancien ami? très vite dans sa tête il passait en revue tout ce que elle aurait pu lui dire... en tout cas c'est pas un de ses récents hommes, il les connaissait et les aurait immédiatement reconnus? le mec qui l'as laissé comme une conne devant le parvis de l'église? naaaaaaaaan il était blond... lui pas! bon... du coup le groupe des 4 voyageurs? hum... un était mort pendu... restait... le mec qui a profité d'elle!!!


son sang se glaçait sur place... serai-ce lui?


Elle aurait pas foncé sans doute comme ça... mais d'un autre côté cet homme l'avait réveillée quelque chose...


Un servant... quelques choses... il en chipait deux et avançait... sans même prendre attention aux foudres verbales que ce dernier lui lançait! les chopes était pas pour lui, mais bon, sur le moment il s'en battait littéralement! et se fut d'un pas décidé et assez nerveux qu'il avançait vers amelliane... elle lui avait dit que elle reviendrait... mais son cœur lui disait de pas le faire. il s’expliquerait avec plus tard!

_________________
Helvalia
[Grand Salon - Jehan / Soare / Montparnasse]

    La provocation, terriblement déplacée, du rabatteur, n'est qu'un bourdonnement indistinct aux oreilles de la Renarde. En d'autres circonstances, sans doute se ferait-elle la réflexion qu'elle ne peut être ni surprise, ni déçue, tant Soare est ainsi fidèle à lui-même, prétentieux, insensible, et finalement cruel dans ce qu'il est capable de sciemment blesser une amie, dans le seul but de faire ravaler sa morgue à un étranger. Ç’aurait en réalité été suffisant pour qu'elle en oublie toute son affection pour le Corbeau, et relâche sa prise sur le Colosse, comme on ôte une muselière, pour le laisser planter ses crocs à la gorge de Soare. Serpent toujours trop enclin à distiller son venin mériterait qu'on lui apprenne à se mordre la langue avant de parler.

    Mais elle n'en fera rien, pas plus que le molosse qui se détourne de sa proie.

    Fauve se fait agneau, soudain, regard torturé d'inquiétude posé sur la poupée de porcelaine. Les mains qui s'apprêtaient à s'abattre pour faire couler le sang se font douces, quand elles glissent sur le tissu de la robe, se coulent à la taille devenue bien trop frêle. Les bras qui l'enserrent, pour la première fois, ne lui sont d'aucun réconfort, et il faut à la Renarde toute la volonté du monde pour décrocher son regard de celui du galant. Les mains fines se sont crispées à la chemise mâle dans un tremblement, et elles s'y accrochent désormais comme à une bouée de sauvetage. Le souffle lui manque trop, pour qu'elle soit capable d'expliquer, de formuler les pensées déjà incohérentes qui se bousculent dans son esprit. Un seul mot sera soufflé, presque inaudible.

    « Montparnasse. »

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 6, 7, 8, ..., 14, 15, 16   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)